Dans le district scolaire de Pasadena, les élèves parlent déjà mandarin et espagnol depuis 8 ans. A partir de la rentrée 2017, ils pourront également apprendre la langue de Molière. Après la Frank D.Parents à Inglewood, véritable alternative aux établissements privés, l’enseignement bilingue français-anglais continue de gagner du terrain en conquérant l’école élémentaire Altadena, qui lancera un programme bilingue.
L’établissement organisera une journée portes-ouvertes le mardi 16 mai, de 5 à 7pm. Inscrivez-les entre le lundi 3 et le vendredi 7 avril.
“Le directeur a été approché par une communauté de parents (pas seulement des francophones) qui voulaient collaborer avec le district pour ouvrir un programme bilingue en français“, retrace Ana-Maria Apodaca, la principale de l’école d’Altadena. Dès la première réunion organisée sur le sujet, une quarantaine de parents ont fait le déplacement. Le district a également été convaincu et a certifié le French Dual Language Program.
“Nous avons réalisé une enquête pour savoir quels niveaux intéresseraient les parents, afin que le projet soit viable“, précise Hassan Dornayi, le directeur du département Développement du language du Pasadena Unified School District. Les parents d’élèves ne se sont pas limités à donner leur avis, et se sont massivement investis dans la communication, faisant travailler leur réseau.
Plus qu’une dizaine de places vacantes
Le principe de ce programme est simple : “au Kindergarten, 90% de l’enseignement se fait en français et les 10% restants sont enseignés en anglais. L’écart sera réduit en 1st grade pour atteindre 80/20%. Les recherches expliquent que ce modèle est le plus efficace“, argue Ana-Maria Apodaca. Le Dual Language French Program concernera les élèves du Kindergarten et du 1st grade et pourra accueillir 24 élèves par classe, soit 48 au total. A l’heure actuelle, 32 enfants sont inscrits.
L’école compte procéder à des ouvertures graduelles de classes dans chaque niveau, en suivant la progression de la première promotion d’élèves. Ainsi, à la rentrée 2018, une classe de 2nd grade sera créée. “Ce programme est inspiré de nos cursus bilingues espagnol-anglais et mandarin-anglais, très populaires. On vient d’ouvrir une troisième école dans le district pour l’espagnol“, se félicite Ana-Maria Apodaca.
Financé par le district scolaire, le programme français en est encore aux prémices. “Nous avons commencé à recruter des professeurs, nous examinons les candidatures.” L’établissement recherche des professeurs locaux bilingues, disposant de la certification requise pour enseigner en école primaire et d’une “Bilingual Extension”. “Nous aimerions également avoir un jumelage avec une école française“, indique Ana-Maria Apodaca. Le programme est ouvert aux enfants extérieurs au district. Ils devront obtenir une dérogation.
L'école Altadena de Pasadena lance un programme bilingue
Rue 66 fait renaître les Sixties au Lycée français de San Francisco
Mini robe inspirées des tableaux de Mondrian, bottes en vinyle, costume cintrés, et de grosses fleurs qui ornent l’arrière scène: au théâtre du lycée français de San Francisco, le groupe Rue 66 va entreprendre un voyage dans le temps musical pour atterrir au milieu des années 60 françaises.
Tout au long du concert organisé le 7 avril, les tubes qui ont marqué cette décennie, et assurément toutes les suivantes, vont reprendre vie sur scène. France Gall, Serge Gainsbourg, Johnny Hallyday, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, Brigitte Bardot, Michel Polnareff font partie des artistes qui seront réinterprétés par les neuf musiciens du groupe.
En Marche ! se prépare à la législative en Amérique du Nord
“Gagner la présidentielle ne suffit pas“. C’est le titre d’un e-mail qu’ont reçu les abonnés à la newsletter du mouvement En Marche! aux Etats-Unis le 19 janvier. Le message rappelait la promesse faîte par Emmanuel Macron de présenter aux législatives “577 candidats dans le but de construire une majorité présidentielle” et affichait un bouton à cliquer pour proposer sa candidature.
En Marche! a reçu 14 000 candidatures de France et de l’étranger grâce à ce “crowdsourcing” électoral. Contacté, le siège du mouvement à Paris n’a pas souhaité communiquer le nombre de dossiers émanant de la circonscription nord-américaine, mais, selon différentes sources, plusieurs dizaines de marcheurs se seraient manifestés entre New York, Washington, Montréal et la Californie.
“J’ai entendu parler d’une trentaine de candidatures à la candidature. Ce sont des responsables de comité, des militants issus de la société civile”, raconte Benjamin Haddad, un chercheur au think tank Hudson Institute qui anime aujourd’hui En Marche! Washington.
CV, lettre de motivation, informations basiques, quelques lignes sur les raisons de son engagement, adhésions partisanes passées, description de la “situation politique dans votre circonscription“: les candidats à la candidature ont dû répondre à une série de questions avant de soumettre leur dossier en ligne.
Alors que certains candidats à l’investiture préfèrent rester discrets, ce n’est pas le cas de Thomas Rossignol. Ce Français jamais encarté ne cache pas ses couleurs – malgré son poste de conseiller diplomatique à la Mission française de l’ONU à New York. “Je ne me suis jamais engagé en politique et j’ai toujours voulu être au service des autres. Etre député serait l’aboutissement de ce processus. Cette démarche n’a de sens que si elle s’inscrit dans un projet auquel on croit“, raconte cet ancien officier de la Marine nationale et chef de mission sur le micro-crédit aux Restos du coeur à Paris.
Pour le moment, Thomas Rossignol et les autres candidats attendent des nouvelles de la commission d’investiture chargée d’examiner les dossiers sous la houlette de Jean-Paul Delevoye, ancien ministre de la Fonction publique de Jean-Pierre Raffarin. Lors d’une conférence de presse fin mars, pendant laquelle il a battu en brèche toute idée d’alliance avec le PS ou le Modem, Emmanuel Macron a précisé que les candidatures seront annoncées par vagues successives “d’ici au lendemain du second tour” de la présidentielle.
Ce qui laissera peu de temps aux marcheurs nord-américains pour faire campagne. “C’est extrêmement court. Faire campagne à l’étranger, ce n’est pas comme faire campagne entre Melun et Fontainebleau. On aurait aimé avoir plus de temps car il y a un potentiel extraordinaire. En même temps, les quelques candidats qui font campagne aujourd’hui pour la législative sont court-circuités par la présidentielle, affirme Christopher Weissberg, chargé d’En Marche! Montréal. Si Macron n’est pas élu, ça sera difficile pour nous. On aura peut-être quelques élus. En revanche, s’il gagne, on peut faire un bon score“.
“Avec 80% d’abstention à la législative, il y a une part importante de la population française en Amérique du Nord qui peut être tentée par une offre politique nouvelle”, veut croire Thomas Rossignol.
En attendant le Jour-J, les sections locales multiplient les réunions et les initiatives pour mobiliser et convaincre les indécis. Chaque jour qui passe sans candidat n’est pas perdu, selon Benjamin Haddad, à Washington. “Notre principal atout, c’est la dynamique de Macron, commente cet ancien militant UMP. Tout ce qu’on fait pour la présidentielle va se transposer sur les législatives. La dynamique aujourd’hui n’est pas chez Les Républicains ou les socialistes“.
Abdellah Taïa présente son roman "Infidels" à Los Angeles
Il est né dans une bibliothèque publique marocaine où son père occupait le poste de concierge. Si Abdellah Taïa s’est fait un nom dans les milieux littéraires, ce n’est pas à cause de cette anecdote, mais de son talent révélé par ses romans L’Armée du Salut, Une mélancolie arabe ou Le Jour du Roi (Prix de Flore 2010). Il sera à la Central Library (Mark Taper Auditorium), mercredi 12 avril à 7:15 pm, pour la présentation de son roman Infidels (Infidèles en français).
Organisée par la Library Foundation of Los Angeles, la conversation sera animée par Steven Reigns, considéré comme “le premier poète de West Hollywood”. Sorti en 2012, Infidels plonge le lecteur dans le quotidien de Jallal et de sa mère, Slima, une prostituée marocaine que le jeune homme aide dans la recherche de ses clients.
L’écrivain marocain poursuit son exploration du thème de l’homosexualité, tout en faisant une esquisse de la situation politique du Maroc dans les années 1980. Écrite dans un style télégraphique qui ne manque pas de poésie, l’histoire est rythmée par les nombreuses ruptures temporelles et les rencontres des deux antihéros.
Ladurée s'installe (enfin) à Washington
Des mois, des années même que le bruit courait. C’est désormais officiel: Ladurée est sur le point de poser ses valises à Washington.
Et plutôt deux fois qu’une : la célèbre marque française de macarons va ouvrir une boutique doublée d’un restaurant à Georgetown et un second magasin à Union Station durant cette première quinzaine du mois d’avril. « On est ravis et très excités. L’ouverture d’un magasin, aller à la rencontre de nos clients, c’est toujours une magnifique aventure », confie Elisabeth Holder, la directrice du développement de la maison Ladurée aux Etats-Unis. Quant à Washington, « c’est une magnifique ville, très enrichissante au niveau culturel, qui me fait penser aux grandes villes européennes », ajoute-t-elle.
Quand Ladurée a commencé à prospecter à DC, Georgetown s’est rapidement imposé. « C’est un quartier magnifique, très fréquenté, idéal pour nous. On n’est jamais dans les quartiers les plus branchés, on vise plutôt les quartiers classiques, entourés de maisons de luxe, de lieux culturels et de locaux qui y vivent », précise la représentante de la famille Holder, propriétaire de Ladurée mais aussi de la marque Paul. Dans cette nouvelle maison installée sur la très passante et commerçante M street, on pourra acheter macarons, viennoiseries et pâtisseries à emporter ou s’installer au restaurant du déjeuner au « early dinner ».
Mais Georgetown est déjà un quartier très gourmand, les douceurs de Ladurée parviendront-elles à s’y faire une place ? « La concurrence, c’est plutôt positif parce que ça nous oblige à nous remettre en question et à rester les meilleurs », assure Elisabeth Holder. Comme pour les autres maisons à l’enseigne vert amande aux Etats-Unis, les macarons sont fabriqués en Suisse pour assurer une qualité constante et transportés congelés. « Pour tout ce qui est viennoiseries et pâtisseries en revanche, c’est fabriqué en local avec des matières premières locales, extrêmement frais, la nuit pour le matin suivant », tient à préciser Elisabeth Holder.
A l’autre bout de la ville, à Union Station, la marque va lancer un nouveau concept : aux côtés des boîtes de macarons, on pourra acheter des sandwiches et des salades à emporter. Une autre aventure, pour s’adapter à un marché en constante mutation et à des modes de consommation qui évoluent.
Et tant pis si les cerisiers ont eu bien du mal à fleurir cette année, c’est autour du thème printanier des « cherry blossoms » que Ladurée a créé ses premières déclinaisons « made in DC » : un macaron, une religieuse, une assiette de foie gras et un cocktail autour de la saveur « fleur de cerisiers ». Et une boîte fleurie pour accompagner tout cela. « J’aime bien prendre le temps de m’inspirer de ce qui se passe sur place, en fonction de ce qu’on trouve sur les ‘farmers markets’ notamment. Dans les mois qui viennent, on proposera d’autres plats qu’on ne trouvera qu’à Washington ».
"Le Fils de Joseph", un film sur la recherche d'un père à Washington
Le cinéma d’auteur français s’invite à l’Avalon Theatre avec “Le Fils de Joseph” d’Eugène Green. Une projection aura lieu le 19 avril.
Vincent, un adolescent parisien qui a été élevé par sa mère Marie, est à la recherche de son père. Il a bien essayé de transférer son fantasme paternel dans les figures masculines qui l’entourent mais il finit par découvrir qu’il est le fils d’un éditeur cynique et égoïste, Oscar Pormenor, interprété par Mathieu Amalric. Déçu, il concentre alors toutes ses attentes sur Joseph, son oncle.
Métaphore christique ou Oedipe inversé qui tente de tuer un père pour en faire naître un meilleur, “Le Fils de Joseph” est un film baroque typiquement dans l’esthétisme “cinéma d’auteur” avec une photographie très claire et douce qui renforce la violence des questionnements de Vincent.
Avec Merci Bisous, bébé s'habille français
Il y a un peine un an, comme la plupart des femmes enceintes, Charlotte Vinciguerra, a commencé à faire du lèche vitrine pour dénicher la petite blouse mignonne, une couverture douillette ou encore des décorations sympa pour la chambre de bébé.
La jeune femme venait d’emménager à New York et, à sa grande surprise, elle n’a jamais eu de coup de cœur. “Aux Etats-Unis, il y a surtout de grandes chaînes comme Gap, H&M, Old Navy. Mais toutes ces marques proposent des produits qui sont tous dans la même gamme et du même style, avec souvent une façon de concevoir les vêtements très sexuée: c’est très rose ou très bleu“.
C’est ce qui a décidé la jeune femme à lancer son propre site de vente,”Merci Bisous“, en proposant les produits de créateurs français. “Tout est allé très vite. J’ai eu l’idée en février et trois mois plus tard on lançait le site“. Entre temps, il a fallu carburer: contacter les marques, acheter des collections et tout acheminer et stocker à New York. Résultat: en mai dernier, elle accouchait de son site et, en septembre, d’un petit garçon, Lino. Aujourd’hui elle est pleinement occupée avec les deux.
A Paris, où elle vivait avant d’arriver à New York, Charlotte Vinciguerra avait touché à la vente comme manager d’une boutique Sandro dans le Marais et en tant que “personal shopper” dans la décoration: “J’accompagnais des clients chez Drouot ou aux Puces de Saint-Ouen pour les aider à choisir en fonction de ce qu’ils recherchaient“, explique la jeune entrepreneuse.
Plus d’une dizaine de marques sont disponibles sur Merci Bisous. Certaines sont très connues comme Petit Bateau ou Moulin Roty. D’autres plus confidentielles comme Petite Lucette ou Kiki la Fée. Leur point commun: elles sont toutes françaises.
Charlotte Vinciguerra sélectionne ce qui l’intéresse, commande auprès des marques, et la marchandise reçue à New York est stockée à Greenpoint, où la jeune maman a installé sa famille. “Pour les créateurs, ce système a beaucoup d’avantages comme celui de se faire connaître aux Etats-Unis, de tester leur produits, et ça leur revient beaucoup moins cher en frais de douane et d’envoi que s’ils vendaient directement au coup par coup depuis leur propre site“. Pour le consommateur, les frais de port sont aussi beaucoup moins importants qu’une commande sur la boutique en ligne de leur marque préférée. Autre point intéressant: la marchandise est sur place et arrive à la maison en un temps record.
Les prix proposés sont légèrement supérieurs à ceux pratiqués en France, mais ils comprennent la livraison jusqu’aux Etats-Unis et une petite marge pour faire tourner le site. “Au début, il y a eu un investissement très important avec quasiment trois collections à acheter en même temps”, confesse Charlotte Vinciguerra. Mais aujourd’hui, grâce au bouche-à-oreille, les commandes entrent.
Son secret pour se faire connaître, en dehors des réseaux sociaux traditionnels: les groupes de mamans. “Les Américaines se retrouvent beaucoup entre elles, quand elles sont enceintes et quand le bébé est là. Elles discutent et échangent des bons plans“. Résultat: la clientèle de Merci Bisous est essentiellement américaine.
Pour la Française, la difficulté réside dans les normes imposées aux produits importés. Des normes de sécurité strictes, tout comme elles le sont en France, mais légèrement différentes. “Par exemple, explique-t-elle, la longueur d’une ceinture ou d’un attache- tétine. En France, on fixe une longueur maximale à respecter pour éviter les étranglements mais, ici, ça va être cinq millimètres de plus ou de moins“.
Alors que Merci Bisous fêtera son premier anniversaire au printemps, Charlotte Vinciguerra voit déjà plus loin. La maman-entrepreneuse travaille sur sa propre ligne de vêtements pour enfants. Cette collection “Merci Bisous” pourrait rejoindre le catalogue du site dès l’été prochain.
Angélique Kidjo en concert à Carnegie Hall
La “new wave” américaine des années 80 va se mêler aux rythmes africains et électrisants d’Angélique Kidjo au Carnegie Hall 5 mai.
Accompagnée par ses invités, l’artiste béninoise livrera son interprétation de l’album “Remain in the light” des Talking Heads. Classé dans le top 5 des meilleurs albums des années 80 par le magazine Rolling Stone, il avait fait trembler les lignes de la critique musicale avec un délicieux mélange des genres, entre pop américaine et sonorités d’Afrique. Angelique Kidjo s’emparera alors des morceaux “Crosseyed and Painless“, “Once in a lifetime“ ou encore “Born Under punches“.
Considérée comme “la Diva africaine” par le Time Magazine, et lauréate des Grammy Awards, Angélique Kidjo est également reconnue pour son engagement en faveur de la liberté d’expression et l’éducation des jeunes filles en Afrique. Angélique Kidjo fait également partie des 50 icônes du continent africain selon un classement de 2012 de la BBC.
Une permanence de conseil notarial au Consulat de France à New York
Vous avez des interrogations sur le droit de la famille, de l’immobilier, de gestion et de transmission de patrimoine ? Le consulat de France lance une permanence notariale gratuite le mercredi 5 avril entre 9h et 12:30pm. Elle aura lieu dans ses locaux.
Ces sessions seront présentées par la notaire Margaux Buridant, qui a exercé en France avant de venir à New York. Si vous souhaitez prendre rendez-vous pour un entretien individuel de 15 minutes, il vous faudra contacter le consulat du lundi au vendredi de 2:30pm à 5pm au 212.606.3669 ou 3674.
Le Petit Marseillais dit "bonjour" aux Etats-Unis
(Article partenaire) Le Petit Marseillais™, une des marques françaises les plus emblématiques, est maintenant disponible en ligne et dans les magasins de grande distribution aux Etats-Unis.
Nous sommes particulièrement enthousiastes de faire découvrir à tous les Américains la marque de gels douches numéro 1 en France et notre univers ensoleillé du Sud de la France, à travers nos parfums qui sentent bon la nature.
Marque adorée en France depuis de nombreuses années, Le Petit Marseillais et ses gels douches contiennent des ingrédients locaux comme la Fleur d’Oranger et sont conçus avec des recettes simples et efficaces, pour une peau douce, éclatante de santé et naturellement belle. Nos gels douches Extra Doux contiennent des ingrédients gorgés de soleil, pour offrir de la joie de vivre dans chaque bouteille.
Depuis le XIXème siècle, la région ensoleillée de Marseille, avec son port réputé, est connue pour son savon artisanal. Terres riches et climat chaud permettent de trouver dans cette région une multitude d’ingrédients gorgés de soleil comme l’olive à la richesse reconnue, des fleurs précieuses, des agrumes et des herbes aromatiques fraîches. Des champs de lavandes en passant par la pêche juteuse récoltée dans les vergers, Le Petit Marseillais™ dispose de ces ingrédients merveilleux à portée de main. Grâce à la générosité de cette nature, nos produits incarnent l’authenticité de la Provence.
Vous connaissez notre nom, mais savez-vous comment tout a commencé ?
Le Petit Marseillais™ est né en 1981, quand un journaliste, au détour des marchés d’Avignon, a trouvé l’inspiration pour développer une gamme de savons solides parfumés au chèvrefeuille. Il créa alors la marque “Le Petit Marseillais”, vendue initialement dans quelques pharmacies locales.
La marque, très évocatrice pour les habitants du Sud de la France, a très rapidement rencontré un beau succès et s’est développée sur les gels douches, pour, au fil du temps, séduire tous les Français qui veulent vivre cette expérience authentique et sensorielle. En une décennie, Le Petit Marseillais® a atteint une notoriété de 95% en France. Petit à petit, la marque est devenue #1 en gels douches et s’est développée sur d’autres catégories comme les capillaires, les soins du corps, les déodorants…
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Première guerre mondiale: ces Américains partis en guerre bien avant leur pays
Il étaient artistes, cinéastes, intellectuels, banquiers à Wall Street. Dès 1914, des dizaines d’Américains ont décidé de s’engager comme volontaires dans la Première Guerre mondiale aux côtés de l’armée française alors que les Etats-Unis, à l’époque pacifistes, n’étaient pas encore entrés dans la bataille.
Au total, on estime le nombre de ces forces à plus de 200. Alors que les Etat-Unis commémorent, le 6 avril, le centenaire de leur entrée officielle dans la Grande Guerre, le souvenir de ces volontaires est toujours vif.
“En 1914, beaucoup d’Américains voulaient faire quelque chose pour aider à combattre l’Allemagne”, explique l’historien Kevin C. Fitzpatrick, auteur du livre World War I New York (Globe Pequot). “D’autant plus que les liens entre les Etats-Unis et la France étaient très forts : c’était seulement 30 ans après que la France avait fait cadeau de la Statue de la Liberté au peuple américain.”
Les relations entre les deux pays avaient été marquées par l’intervention française durant la révolution américaine, à la fin du XVIIIe siècle. “Durant la Première Guerre mondiale, beaucoup d’Américains se disaient : ‘nous allons aider la France comme elle nous a aidés’ “, ajoute Kevin C. Fitzpatrick.
Des artistes en quête de romantisme
Ainsi, en août 1914, un jeune reporter du New York Herald, Georges Casmèze, relaya dans un article un “appel à tous les étrangers amis de la France“, débouchant sur l’engagement d’un grand nombre d’Américains en seulement quelques jours.
Ces volontaires venaient pour se battre aux côtés des Français, mais pas seulement. “Certains conduisaient des camions, des ambulances“, indique Kevin C. Fitzpatrick. A l’image du célèbre écrivain John Dos Passos qui s’engagea dans le corps des ambulanciers. “D’autres organisaient des levées de fonds ou montaient des hôpitaux (…) Il y avait parmi ces hommes-là un désir d’aventure, une envie de participer à une guerre, de faire partie de quelque chose de grand. C’était lié à une notion du romantisme“, précise l’historien.
En 1914, cette soif de romantisme attira sur le Vieux Continent Cyros LeRoy Baldridge, un Américain alors âgé de 25 ans, qui avait terminé ses études à New York. En France, il conduisit lui aussi des véhicules, travailla comme brancardier, aida à fournir des munitions aux soldats, et se rendit sur les champs de bataille. Ce qu’il vit, Cyros LeRoy Baldridge le dessina. En 1917, lorsque les Etats-Unis entrèrent dans la guerre, il devint illustrateur. Ses dessins furent publiés dans un grand nombre d’hebdomadaires aux Etats-Unis.
De son côté, Sidney Rankin Drew, un acteur et réalisateur américain (cousin éloigné de l’actrice Drew Barrymore), se rendit en France en 1917. D’abord conducteur d’ambulances, il prit des cours de pilotage et devint volontaire dans l’escadrille Lafayette, une unité d’aviation composée exclusivement de pilotes américains, avant d’être tué en 1918 alors âgé de 26 ans. Un monument a été érigé à sa mémoire dans Central Park.
Un memorial érigé en l’honneur de Sidney Rankin Drew, l’un des volontaires américains ayant participé à l’Escadrille La Fayette.
Des “hommes courageux” qui “croyaient très fort en ce qu’ils faisaient“
L’escadrille Lafayette, financée par des Américains francophiles, incarne à merveille la détermination d’une poignée d’Américains pour défendre la France. Son histoire a d’ailleurs été adaptée plusieurs fois sur grand écran. Sous commandement français, elle arborait fièrement ses origines via un emblème, le profil d’un Indien d’Amérique, peint sur les appareils. Le but : faire connaître l’engagement des volontaires américains dans l’espoir que les Etats-Unis abandonnent leur neutralité.
“Ces volontaires étaient vus comme des héros dans leur pays, estime d’ailleurs Kevin C. Fitzpatrick. Leurs actions ont joué un rôle petit mais significatif dans l’entrée en guerre des Etats-Unis.”
https://www.instagram.com/p/BLjndOOjQRU/?taken-by=daisy_prince&hl=fr
Norman Prince fut l’un des fondateurs de l’escadrille Lafayette. En 1916, cet avocat diplômé de Harvard, fils de parents francophiles, fit pression sur les autorités françaises pour obtenir la création de cette unité d’aviateurs.
https://www.instagram.com/p/BLjowbWDgZX/?taken-by=daisy_prince&hl=fr
“Au début de la guerre, il était dévasté par ce qu’il se passait en France. Il ne pouvait pas supporter la politique isolationniste des Etats-Unis“, explique Daisy Prince, 41 ans, contactée grâce à la WW1 Centennial Commission. Cette New-Yorkaise est l’arrière-petite-nièce de Norman Prince. Elle est aussi l’arrière-petite-fille de Frederick Prince, le frère de Norman, qui s’engagea lui aussi comme aviateur volontaire.
https://www.instagram.com/p/BLjpoQcDG9T/?taken-by=daisy_prince&hl=fr
“Ils étaient très courageux. Ils croyaient très fort en ce qu’ils faisaient. Ils défendaient leurs amis, même si ce n’était pas leur pays”, indique Daisy Prince.
Norman Prince participa à 122 combats aériens. Il décéda en octobre 1916 dans les Vosges de retour d’une mission après le crash de son appareil au moment de l’atterrissage. Son corps repose désormais dans un tombeau dans la Cathédrale nationale de Washington.
Jean-Luc Oizan-Chapon, Les Républicains: "Le match n'est jamais perdu avant la fin"
« Je suis de droite, mais je reste souvent éloigné des opinions politiques de mes amis du comité de soutien à François Fillon à Miami », sourit Jean-Luc Oizan-Chapon qui était soutien de Nicolas Sarkozy à la primaire de la droite et du centre. « Lors de son élimination, je suis resté sur ma faim », confie le militant de 75 ans contraint aujourd’hui de changer de poulain pour la présidentielle.
Installé depuis la fin des années 1970 aux États-Unis, ce retraité du Club Med, salarié durant plus d’une quarantaine d’années, a plongé en politique il y a seulement quinze ans, à la fin du premier mandat de Jacques Chirac. « Après son septennat, rien ne m’a sauté aux yeux, aucun bilan tangible, explique-t-il. N’étant pas politicien, j’avais besoin de voir des actes pris par rapport à des valeurs qui me sont chères, et je ne m’y suis pas retrouvé, j’ai donc décidé qu’il fallait faire bouger les choses ».
Le septuagénaire choisit alors son candidat et engage plusieurs années de militantisme au service de Nicolas Sarkozy dont il ne tarit pas d’éloges. « C’est un homme charismatique qui a laissé une trace en France, celle d’un vrai leader sachant gouverner un pays, indique-t-il. Aujourd’hui, il faut un président aussi fort pour oser dire et faire avancer les choses ». Malgré la défaite de son favori lors de la primaire à droite, Jean-Luc Oizan-Chapon n’a pas pour autant renoncé à la politique. « Au second tour, j’ai mis dans l’urne un bulletin François Fillon, car je suis Républicain et je joue la discipline du groupe. Il faut avouer que c’est le seul homme politique capable de redresser la France car jusqu’à présent il y a eu beaucoup de paroles mais peu d’actes ».
Concernant les affaires Fillon, le militant préfère relativiser. « C’est sûr, c’est embêtant, mais je ne regarde pas l’homme, je préfère penser à l’avenir de la France. Je suis profondément Français, attaché à ce territoire, sa culture et je continuerai à soutenir mon parti dans les coups durs ». Et plus la campagne avance, plus Jean-Luc Oizan-Chapon avoue avoir confiance en François Fillon. « Je me retrouve dans certaines de ses idées, notamment concernant l’Europe, car en sortir, comme l’envisagent certains candidats, est une absurdité totale, s’insurge-t-il. Même si l’Europe doit être ajustée, il faut arriver à reconnaître que les problèmes se situent à l’intérieur de notre pays, et chercher des solutions en interne avant d’aller critiquer les autres ».
Quant à savoir si François Fillon passera le premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Oizan-Chapon préfère rester confiant. « En tant qu’ancien rugbyman, je ne pars jamais vaincu, ma devise est que le match n’est jamais perdu tant que le coup de sifflet final n’a pas retenti ». Et si un tel scénario ne venait pas à se produire, le militant reste formel. « Je ne voterai pour aucun autre candidat, ce sera sûrement un vote blanc, même si cela donnera malheureusement l’avantage à celui arrivé en tête. Malgré tout, je reste plein d’espoir en attendant le résultat sorti des urnes ».