Vous avez passé une mauvaise semaine ? Vous avez cassé avec votre copain / copine ? Vous détestez vos collègues ? Ce 1er avril à Washington Square, vous aurez l’occasion de vous défouler un bon coup en participant à la bataille d’oreillers annuelle.
Le thème de cette “Pillow Fight” 2017: “vikings”. Il y a quelques règles à respecter. Seuls les oreillers mous sont autorisés, éviter les gestes brusques, ne pas attaquer les personnes sans oreiller ou munies d’une caméra ou encore retirer vos lunettes avant la grande bataille. Il est vrai que vous allez en prendre plein la vue. Les pyjamas sont les bienvenus.
Gratuit.
Le 1er avril, c'est jour de bataille d'oreillers à New York
Philippe Torreton: les Etats-Unis sont devenus "fragiles"
“Cette élection m’aurait intéressé si la gauche avait réussi à s’unir. N’étant pas unie, ça n’est plus mon problème. […] Ce sont deux médiocres. Je ne fais pas campagne pour les médiocres”. Artiste polymorphe, et citoyen plus qu’engagé, Philippe Torreton ne mâche pas ses mots quand il parle de la prochaine élection présidentielle et de Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.
En pleine tournée avec “La résistible ascension d’Arturo Ui” de Bertold Brecht en France et le spectacle “MEC !” aux Etats-Unis, l’acteur vient de publier une lettre ouverte aux deux candidats de gauche. Il y fustige le refus de toute alliance entre les deux hommes. “Ce qui m’intéressait, ce n’était ni l’un ni l’autre, mais les deux ensembles, c’était la seule chance de gagner, explique le comédien. S’ils pensent qu’il y a des urgences écologiques, ils auraient dû s’entendre. Sinon ça veut dire que ce n’est pas si grave. Visiblement, l’écologie pour Benoît Hamon et pour Jean-Luc Mélenchon peut attendre encore cinq ans. C’est ça qui me rend fou de rage.”
Du 2 au 6 avril, l’acteur sera aux Etats-Unis, un pays devenu “fragile” selon lui, notamment en raison de “l’amateurisme politique” de son président. L’acteur se produira en duo avec le percussionniste de jazz Edward Perraud le dimanche 2 avril à Richmond, le mardi 4 avril à Washington et le jeudi 6 avril à New York avec son spectacle “MEC !”. Sur scène, les deux artistes déclament, à leur manière, les textes écrits par le poète et chanteur Allain Leprest.
Peu connu du grand public, Allain Leprest a écrit pour de nombreux artistes et était très apprécié par de grands chanteurs comme Jean Ferrat, Juliette Gréco ou Henri Salvador. “Claude Nougaro disait de lui qu’il était le Rimbaud du XXème siècle. Beaucoup de gens l’ont admiré, dont moi. Je l’ai découvert à 17 ans et j’ai été saisi par la force de ses textes. J’avais le sentiment d’avoir la chance d’assister au concert d’un autre Brel”, se souvient Philippe Torreton.
“Ce n’est pas forcément un hommage qu’on rend à Leprest. En tout cas, je ne l’ai pas pris comme ça. Je suis vraiment dans la position d’un comédien à qui on a permis de dire des textes extraordinairement forts et beaux. C’est comme quand on joue Shakespeare, on ne dit pas qu’on lui rend hommage”, explique l’acteur.
Il y a quatre ans, le producteur Jean René Pouilly souhaite monter un spectacle pour faire connaître les textes du poète, disparu prématurément en 2011. Il pense rapidement à Philippe Torreton, sans savoir que ce dernier est un admirateur de Leprest. L’acteur fait ensuite la rencontre d’Edward Perraud, lui aussi grand amoureux des textes du chanteur. Tous deux sillonnent depuis quatre ans les routes de France et bientôt des Etats-Unis. “Heureusement qu’Allain s’écrit avec deux “L”, ça va nous permettre de voler au-dessus de l’Atlantique”, s’amuse l’acteur.
Habitué des scènes de théâtre, Philippe Torreton déclame pour la première fois des textes sous forme de récital avec “MEC !”. “N’étant pas musicien dans l’âme, ça me faisait assez peur au départ. En fait, quand on interprète on ne se pose plus ces questions-là. Avec Edward, on a tout de suite fonctionné à l’instinct et on n’a jamais eu de problèmes de rythmes. On est un vrai duo. On dit les textes chacun à notre façon. Lui c’est avec ses sons et ses rythmes”, explique le comédien.
Après plus d’une centaine de représentations, le duo viendra donc pour la première fois aux Etats-Unis pour présenter ce spectacle. “Les gens qui viennent nous voir sont très émus, explique Philippe Torreton. Ceux qui le connaissaient redécouvrent ces textes et ceux qui ne le connaissaient pas sont sidérés d’être passés à côté d’un tel poète. C’est très émouvant.”
Les Cook’ettes, les soeurs qui cuisinaient pour Hillary Clinton
Clarice Gaubil, « la grande soeur » et Delphine Magnier « la petite soeur », se sont lancées dans l’aventure entrepreneuriale, voilà deux ans. À San Francisco, les deux Marseillaises ont fondé Les Cook’ettes, une entreprise de catering spécialisée dans les cocktails et les happy hours. Mais avant d’apporter leur « touche française » aux événements de la baie, les deux entrepreneuses avaient deux métiers bien différents.
Clarice Gaubil a posé sa valise pour la première fois dans la Fog City, en 1995. Jeune mariée, elle finissait sa thèse en biologie moléculaire des vaisseaux. « J’avais décroché un post doctorat à UCSF et mon mari venait monter une filiale aux États-Unis, se souvient-elle. Nous voulions rester deux ans. C’était au moment de la bulle internet. Nous sommes restés sept ans. »
Pendant ces sept années à San Francisco, Clarice Gaubil a mis au monde trois garçons, aujourd’hui âgés de 20, 18 et 15 ans. « J’étais home and family manager, lance-t-elle dans un sourire. J’ai aussi écrit un livre de cuisine destiné aux Américaines afin de leur montrer que la cuisine française n’est pas réservée aux restaurants trois étoiles ! »
Réunies à San Francisco
De retour en France en 2001, Clarice Gaubil s’intéresse à l’œnologie. Onze années s’écoulent quand vient l’envie de revenir à San Francisco en 2012. Entre temps, sa soeur, Delphine Magnier s’est installée dans la baie. « Je suis arrivée en 2007. Je travaillais pour eBay France et j’ai eu l’opportunité de venir à San Francisco pour être CFO d’une filiale d’eBay, retrace la cadette des Cook’ettes. En 2011, j’ai décidé de faire un break. »
Animée par l’envie d’entreprendre, Delphine Magnier propose à sa grande soeur, à peine revenue à San Francisco, de « monter un business autour de la food ». Passionnées de cuisine depuis l’enfance, les deux soeurs laissent mûrir le projet pendant une année. « Notre grand-mère, toujours là à bientôt 105 ans, nous a inspiré pour notre gâteau au chocolat », confient-elles avec un zeste de gourmandise.
Le goût du catering
Après avoir testé le catering « à titre amical » – mais avec succès – Les Cook’ettes voient le jour en janvier 2015. « Nous nous sommes spécialisées dans les hors-d’œuvres, explique Clarice Goubil. Lors des cocktails ici, il n’y a pas vraiment de juste milieu. Soit des barquettes en alu avec des quesadillas, soit des préparations haut de gamme. » Entre la barquette en alu et le plat en argent, leurs bouchées apéritif sont « abordables toutes en restant chic ».
Le baptême du feu a lieu en mai 2015. « Nous avons été appelées pour préparer le brunch du fundraising d’Hillary Clinton à San Francisco », raconte Delphine Magnier. Nous avons presque cru que c’était une blague ! »

Depuis leur cuisine partagée située à San Mateo, les Cook’ettes concoctent, entre autres, verrines de gaspacho, veloutés de courge au lait et brochettes de quinoa aux épinards. Elles interviennent dans de nombreux événements de la baie, aussi bien auprès de la communauté française que chez Google ou Y Combinator.
Derrière les fourneaux, les deux Françaises se disent « très complémentaires ». « Clarice était chercheuse, elle est plus dans la créativité, c’est elle la vraie cheffe en cuisine », analyse Delphine Manier qui se dit « plus rationnelle et opérationnelle ». À l’avenir, Les Cook’ettes souhaitent embaucher, avoir une cuisine rien qu’à elles et pourquoi pas se tourner vers le retail.
Si leur reconversion était à refaire, les deux cheffes remettraient le couvert. La petite soeur « encourage tout le monde à le faire », tout comme l’aîné qui salue « l’énergie incroyable » de la région où « les gens n’hésitent pas à donner leur chance aux nouveaux ! ».
De "Mommy" à "1:54", Antoine Olivier Pilon crève toujours l'écran
“Il faut arrêter de vouloir toujours censurer la réalité”, affirme le jeune québécois Antoine Olivier Pilon en parlant du film “1:54″. Il sait de quoi il parle: certains établissements scolaires ont décidé de ne pas le montrer à leurs élèves jugeant certaines scènes trop choquantes.
Dans ce long-métrage réalisé par Yan England, l’acteur incarne Tim, un ado victime des intimidations de ses camarades de classe. Présentée dans le cadre du festival de film francophone Focus on French Cinema, une projection spéciale du long-métrage aura lieu le jeudi 30 mars aux siège des Nations Unies à New York. Une discussion avec l’acteur et le réalisateur suivra la projection. Il sera également montré le 2 avril à Greenwich.
Pour rappel, deux ans plus tôt, la tête blonde d’Antoine Olivier Pilon faisait sensation auprès du grand public et du Festival de Cannes, pour son rôle explosif de Steve dans “Mommy” de Xavier Dolan. Une interprétation qui propulse le lycéen sur les devants de la scène. “Je voulais un peu me défaire de l’image que les gens connaissaient de moi par “Mommy”, en jouant un personnage comme celui de Tim, plus réservé et introverti”, confie le jeune homme.
“1:54” s’attaque frontalement au thème du harcèlement scolaire. Tim est un jeune homme timide, un peu geek, homosexuel. Avec son ami Francis, il est le souffre-douleur parfait de ses camarades. Jusqu’au jour où l’attaque de trop va le pousser à prendre sa revanche et à défier Jeff, le bourreau, au 800 mètres. Son objectif : passer sous la barre des 1 minute 54 secondes pour battre son adversaire. Une rivalité qui va rapidement dégénérer.
“Yan voulait raconter cette histoire parce qu’il l’avait déjà vécue, et que de nombreux jeunes ont partagé avec lui. C’est quelque chose présent partout mais qu’on ne voit pas nécessairement. Je l’ai aussi vécu des deux côtés quand j’étais plus jeune”, explique l’acteur.
Quitte à forcer le trait, le film dénonce, informe et illustre parfaitement un fléau méconnu. L’impact des réseaux sociaux, l’ignorance des parents, l’incapacité des professeurs et surtout la participation passive des autres élèves aux intimidations, sont mis en lumière dans ce thriller oppressant et haletant.
Un phénomène que l’équipe du film a aussi retrouvé hors caméra. N’ayant pas reconnu l’acteur, certains élèves-figurants l’intimidaient eux-mêmes. “Ils prenaient goût à prendre le rôle de Lou-Pascal Tremblay (qui y interprète Jeff, le bourreau)”, raconte Antoine Olivier Pilon.
“Un peu malgré moi, j’ai souvent participé à des projets qui dénoncent des problèmes comme ceux là, que ce soit le suicide, l’intimidation”, explique l’acteur. En 2012, le Québécois joue un ado tourmenté par un camarade dans “Pee-Wee 3D : l’hiver qui a changé ma vie”. En France, il se fait connaître pour sa participation au clip choc “College Boy” d’Indochine, déjà réalisé à l’époque par Xavier Dolan, où il incarne un martyr contemporain des salles de cours. Plus récemment, il réalise un clip de prévention contre le suicide des jeunes pour la chanson “Pourquoi tout perdre” de Lenni Kim (révélé par The Voice Kids en France).
A 19 ans, Antoine Olivier Pilon se consacre uniquement au cinéma. Il a arrêté ses études une fois son DEC (équivalent du Bac) en poche. Il sera prochainement dans la suite de “Pee-Wee”. “J’ai envie de quelque chose de peut-être un peu plus léger en ce moment. Ça prend beaucoup d’énergie de traiter des sujets délicats, ça peut laisser des traces. J’arrive à m’en défaire assez bien, mais ce n’est pas quelque chose que j’expérimenterai tout le temps. “
Réunion publique de La France Insoumise New York sur "l'écologie politique"
“L’écologie politique”: tel sera le thème de la prochaine réunion publique de “La France Insoumise” New York (mouvement qui soutient Jean-Luc Mélenchon), le 5 avril au Houston Street Center.
Pendant cette réunion, gratuite et ouverte à tous, il sera question de “la sortie du nucléaire et la transition énergétique, l’agriculture paysanne et le développement des circuits courts, le protectionnisme solidaire et la règle verte, la France dans le monde et l’économie de la mer“, selon le programme mis en ligne sur Facebook.
Participera à cette réunion: Catherine Benoît, candidate suppléante à la législative en Amérique du Nord.
Expatriés, participez à une enquête sur l'investissement immobilier
(Article partenaire) Vous êtes actuellement 2 millions de Français expatriés à avoir décidé de vivre à l’étranger. Vous êtes la fierté de la France à l’international et vous nous représentez, alors “merci” !
L’expatriation est sans nul doute une des expériences les plus incroyables à vivre. Peu importe le pays choisi, c’est un véritable changement culturel. Cependant, l’expatriation peut aussi entrainer quelques interrogations au départ, notamment sur votre bien immobilier, sur sa gestion et sur votre futur retour. C’est pour vous aider dans ce questionnement et pouvoir vous accompagner correctement dans l’expérience de la gestion et de l’investissement immobilier locatif que nous avons créé ce petit questionnaire d’environ 1 min 40 sec.
Pour toutes les personnes qui gentiment accepteront de nous aider, nous vous offrons à la fin du sondage, un Guide de conseils pour investir dans l’immobilier. C’est une façon pour nous de vous remercier en vous transmettant nos conseils pour réussir un investissement.
Ce sondage est réalisé du 24 mars au 10 avril 2017, par Investissement Locatif.com, le spécialiste français de l’investissement immobilier locatif pour les expatriés.
Ce sondage est anonyme car son objectif est avant tout de comprendre vos besoins ainsi que vos attentes concernant l’investissement locatif. Il est évident qu’en participant vous recevrez nos résultats lors de leur publication. Vous pourrez ainsi comprendre vous aussi les habitudes et envies des expatriés en général.
>> Je participe à l’enquête ! <<
En savoir plus :
Enquête anonyme réalisée du 24 mars au 10 avril 2017. Le Guide de l’investisseur expatrié, offert gratuitement à la fin de l’enquête.
Investissement-Locatif.com est une société de conseil en investissement locatif qui accompagne chaque année plusieurs centaines d’investisseurs expatriés dans leurs projets d’investissements immobiliers en France (à Paris, en Île de France et à Lyon).
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Une "Pillow Fight" pour se défouler à Los Angeles
Vous ne pourrez pas dormir sur vos deux oreilles. Alors que certains s’acharneront à poser des poissons dans le dos ou à faire des blagues, d’autres s’armeront de leur plus bel oreiller pour la journée internationale de la bataille d’oreillers, ce samedi 1er avril. A Los Angeles, la bataille de polochons aura lieu à Pershing Square, de 2:30 à 5pm.
Le principe est simple: vous devrez aplatir votre oreiller sur la tête d’un parfait inconnu ou de vos amis présents. Des DJs seront de la partie aussi (mais interdiction de les attaquer). Mais attention, il y a quelques règles à suivre : utiliser un oreiller à plumes seulement, pas de verre, ne pas frapper les gens sans oreiller ou avec une caméra.
En plus de votre polochon, n’hésitez pas à apporter un sac poubelle ou un râteau pour aider à nettoyer Pershing Square après la bataille.
Où voir le "blossom" autour de Los Angeles ?
Sur les cactus, dans les champs ou devant les couchers de soleil : les fleurs envahissent l’Instagram des Angelinos. Chaque printemps, le “blossom” (la floraison) passionne les foules qui partent à sa recherche. French Morning vous livre quelques spots pour l’admirer.
A moins de 1h30 de route
Il ne faut pas forcément aller loin pour capturer la magie qu’offre le printemps. A 30 minutes de Downtown, à Altadena, le Descanso Gardens attire les amoureux de nature chaque printemps. Ses cerisiers fleurissent durant quelques semaines, un moment fugace. Ce jardin japonais luxuriant compte plus d’un million de plantes, dont l’une des plus grandes collections de camélias au monde. Vous pourrez également admirer le “blossom” dans le jardin botanique d’Huntington Library (Pasadena), ou au South Coast Botanic Garden (Rancho Palos Verde).
Descanso Gardens, 1418 Descanso Dr, La Cañada Flintridge
Huntington Library, 1151 Oxford Road, San Marino
South Coast Botanic Garden, 26300 Crenshaw Blvd, Palos Verdes Peninsula
Autre alternative à près d’une heure et demi de Downtown Los Angeles, la Poppy Reserve à Antelope Valley. Dès fin mars, les coquelicots prennent d’assaut les parcelles du parc. La présence de lupins et de lacy phacelias offrent une mosaïque de couleurs, observable jusqu’à la fin avril. Un lieu idéal pour se promener ou pique-niquer.
Poppy Reserve, 15101 Lancaster Rd, Lancaster
A moins de 3 heures de route
Célèbre pour ses arbres éponymes, le désert de Joshua Tree (à 2 heures de route) est pris d’assaut dès le mois de mars. Tout le monde veut immortaliser les cactus en fleurs. Mais attention, cette floraison est éphémère, il faudra alors se presser pour ne pas la rater. Remerciant les effets de la pluie, les Rangers du parc vous recommanderont le “Bajada Nature Trail”, au niveau des Cottonwood Mountains. Le long de cette promenade, vous découvrirez une variété de fleurs sauvages, avec les montagnes en toile de fond.
Un peu plus au Sud de la Californie, se trouve Anza Borrego (à près de 3 heures de route). Les lys du désert, pavots, primevères, tournesols ou pissenlits du désert parsèment le plus grand Parc de l’Etat, aidés par les pluies. Vous pourrez observer des fleurs sauvages du côté du campement Arroyo Salado, sur la route de Yaqui Pass (le long de l’autoroute 78), au Coyote Canyon, ou autour du Visitor Center.
Anza Borrego Desert State Park
Vous pourrez également capturer l’arrivée du printemps à Tahquitz Canyon, vers Palm Springs (2 heures de route). Selon le visitor center, c’est la “plus belle floraison depuis les années 1990”. Une vingtaine de catégories de fleurs a été repérée sur cette randonnée de 2 miles.
Tahquitz Canyon, Santa Rosa and San Jacinto Mountains National Monument, 500 W Mesquite Ave, Palm Spring
A plus de 4 heures de route
Si la distance ne vous effraie pas, vous pourrez pousser le vice et aller admirer le “bloom” de la Death Valley (près de 4h30 de route). Grâce aux conditions météorologiques, une mer d’or, de pourpre, rose et blanc recouvre des parcelles de la célèbre “vallée de la mort”. Éphémères, ces fleurs attirent leur lot de curieux. Pour les observer jusqu’à la mi-avril, il faudra se rendre aux zones de faible altitude. Par la suite et jusqu’au mois de mai, il faudra s’élever davantage, voire chercher du côté des canyons (Golden Canyon, Desolation Canyon, ou Mosaic Canyon).
Moins fréquenté, Mojave réserve son lot de surprises au printemps. Après près de 4 heures de route, vous pourrez partir à la recherche d’une multitude de fleurs dans la Devil’s Playground Area. Mais renseignez-vous avant votre arrivée dans le parc, certains visiteurs repartent bredouilles.
"O, Miami", un mois de poésie dans ce monde de brutes
En 2017, on a plus que jamais besoin de poésie. Ça tombe bien. Le festival “O, Miami” fait son retour à partir du samedi 1er avril.
Objectif de ce festival lancé en 2011: : “faire en sorte que chaque personne à Miami-Dade County croise un poème pendant le mois d’avril“. Pour remplir cette noble mission, les organisateurs ne lésinent pas sur les moyens. Plusieurs événements sont prévus dans des lieux divers (hôtels, parcs et même un mini-golf).
Une soirée intitulée “Singing in Dark Times: poetry and social justice” ouvrira les festivités le 1er avril au North Beach Bandshell. Pendant tout le mois d’avril, les curieux pourront participer à une session de lecture dans une ferrari blanche (le 7), une session de poésie en famille dans un bus au PAMM (le samedi 8 avril) et un spectacle de poésie ratée qui s’annonce hilarant à Artistic Vibes (le samedi 22).
Le concours équestre Longines Global Champions Tour bientôt à Miami Beach
Pour la troisième fois, le prestigieux concours de saut d’obstacles fait son retour à Miami. Les plus grands étalons et cavaliers du monde se donnent rendez-vous du jeudi 13 au samedi 15 avril sur les plages de Miami Beach.
Organisé chaque année par la marque de luxe Longines, le Global Champions Tour (GCT) voit s’affronter les 30 meilleurs cavaliers mondiaux, sur les plus grands terrains internationaux. A l’issue de la tournée, les 18 meilleurs écuyers se partageront un prix d’un million d’euros.
L’accès au jumping sera gratuit pour les spectateurs et de nombreuses activités seront organisées en parallèle de la compétition.
Pâques 2017: où chasser les oeufs à New York ?
Vous le savez, à Pâques, une grande partie du plaisir des petits gourmands réside dans la chasse! Si vous n’avez pas de jardin, pas de panique, sachez qu’il existe des dizaines de chasses à l’œuf à New York. French Morning en a sélectionné quelques-unes pour vous.
MANHATTAN
Dans l’Upper East Side: Carl Schurz Park
La chasse à l’oeuf du Carl Schurz Park aura lieu le 8 avril, soit une semaine avant Pâques. De quoi satisfaire les plus pressés! A partir de 11:10 am et toutes les 20 minutes jusqu’à 1 pm, les enfants pourront se lancer dans une course effrénée, munis d’un petit sac qui leur sera offert à l’arrivée. En cas de pluie, la chasse aura lieu le dimanche 9 avril. Gratuit. East 87th et East End Avenue. Infos ici
Dans l’Upper West Side: Sakura Park
De 10:30 am à 3:15 pm le samedi 15 avril, cinq vagues de chasses se succèderont dans ce parc des hauteurs de Morningside Heights, à côté de Columbia University. Les enfants se verront remettre un panier et ils pourront se faire prendre en photo avec un bunny géant. Enfin, snacks et boissons seront distribués à tous les participants. Entrée sur réservation et payante: 13 $ pour les moins de 1 an et 25 $ pour les autres. Riverside Drive. Infos ici
Au Children’s Museum of Manhattan
Voilà une chasse originale! Point d’œufs, de lapins ou de poule ici, mais des indices à découvrir dans les salles d’exposition du musée des enfants. Quand les petits explorateurs auront rempli leur carnet, ils se verront remettre un prix spécial Pâques. Du samedi 15 au mardi 18 avril, de 10:00 am à 4:45 pm. Entrée du musée: 12 $. The Tisch Building, 212 W 83rd Street. Infos ici
BROOKLYN
Eggstravaganza: dans le cimetière Evergreens
Oui, ça peut surprendre mais the Evergreens Cemetery est très ancien, très vert (et très calme). Et entre la chasse à l’oeuf, la ménagerie à caresser et les rafraîchissements offerts, les enfants ne se poseront pas vraiment de questions. Samedi 15 avril à 2:30 pm avec une visite du lapin de Pâques entre 2:00 pm et 3:00 pm. N’oubliez pas votre panier! The Evergreens Cemetery, 1629 Bushwick Ave. Gratuit, contribution bienvenue. Infos ici
Tbd Brooklyn à Greenpoint
C’est dans la cour de ce restaurant au look industriel de Greenpoint que la chasse est organisée le samedi 15 avril au cours de trois sessions: à 11 am, 12 pm et 1 pm. Au programme: de la musique, de la danse, et un bar pour les parents. Le lapin de Pâques sera présent pour assurer la photo souvenir avec les enfants. 15$ et réservation conseillée. Tdb Brooklyn, 224 Franklin Street. Infos ici
Coffey Park à Red Hook
Chasse à l’oeuf à l’ancienne organisée par l’Eglise de la Rédemption dans le Coffey Park. L’animation commence à 12 pm et la chasse débute à 1 pm le samedi 15 avril. Gratuit. Coffey Park, 50 Dwight St. Infos ici
Annie’s Blue Ribbon à Park Slope
Rendez-vous le 8 avril à 10 am dans la cour arrière du magasin bien connu des parents de Park Slope, pour une chasse à l’œuf sympathique. Gratuit sur inscription: [email protected]. Annie’s Blue Ribbon General Store, 232 5th Ave. Infos ici
QUEENS
Raimonda Park à Astoria
Cette chasse à l’oeuf est organisée le samedi 8 avril de 12 pm à 2 pm, et sponsorisée par un membre du Conseil municipal. Les enfants seront rassemblés par groupes d’âges pour éviter les bagarres. Au programme: visite du lapin de Pâques, maquillage et bagels pour tous. Gratuit. Raimonda Park Playground. Infos ici
Queens County Farm Museum
De 11 am à 3 pm le samedi 15 avril, les enfants pourront arpenter chaque parcelle du verger du musée pour chercher leurs oeufs. En plus de la chasse, des activités diverses sont proposées comme le lancer d’oeufs, du maquillage, et la traditionnelle photo avec le lapin de Pâques. Entrée 10 $ sur réservations. Queens County Farm Museum, 73-50 Little Neck Parkway. Infos ici
WESTCHESTER
Tarrytown
Le samedi 8 avril à 10:30 am, tous au Patriot’s Park de la jolie ville de Tarrytown. Le lapin de Pâques sera évidemment de la partie pour le plus grand plaisir des enfants de 1 à 8 ans. En cas de pluie, la chasse sera reportée au 15 avril. Gratuit. Infos ici
NEW JERSEY
Hoboken
Dans le New Jersey on ne rigole pas avec la chasse à l’oeuf. Le samedi 8 avril, pas moins 30 000 oeufs seront dissimulés un peu partout au Mama Johnson Field à Hoboken. Pour éviter la cohue, deux chasses sont organisées: à 10 am et à 1 pm. Chateaux gonflables et maquillage seront aussi au rendez-vous. Gratuit mais réservation conseillée. Mama Johnson Field, 4th & Jackson. Infos ici
À L'Etape by le Tour, c'est comme au Tour de France, mais en Californie
Maillot jaune, à pois ou vert : lequel comptez-vous décrocher ? Le dimanche 30 avril, l’Etape California by Le Tour de France défiera tous les cyclistes amateurs. Comparable à une étape des Alpes, celle de Californie partira d’Ontario et s’achèvera sur le mont Baldy.
Entre 1.000 et 1.500 participants sont attendus pour parcourir les 120 km (74 miles) de l’Etape du Tour, aux 3.300 m de dénivelé positif. Les cyclistes s’affronteront sur des routes de montagne au nord de Los Angeles pour atteindre le sommet d’un col hors catégorie sur le mont Baldy.
La Californie rejoint la liste des 15 régions à travers le monde avec l’Argentine, le Brésil, l’Ecosse ou encore l’Afrique du Sud, où le Tour de France s’exporte, grâce à l’Etape by le Tour de France. Le principe: un parcours digne d’une étape professionnelle, des paysages à couper le souffle et des cyclistes ultra motivés, prêts à tester leur coup de pédale. “Avec la licence Etape du Tour de France, la course bénéficiera d’une marque, d’une identité visuelle, ainsi que d’une promotion médiatique internationale“, explique Thibaud Coudriou, du groupe Amaury Sport Organisation, l’un des organisateurs de l’Etape.
Pour amener la magie du Tour de France sur les terres californiennes, Thibaud Coudriou a prévu un “village du tour” à Cable Airport (Ontario Valley, à 40 miles de Downtown Los Angeles) dès le samedi 29 avril. Les participants et leur famille pourront déambuler entre les stands des sponsors, déguster des plats français proposés par un chef renommé ou des produits locaux, s’immortaliser devant le podium “Champs Elysées” avec des planches de surf à poids, tout en profitant des airs joués par un accordéoniste. “Nous installerons également une exposition avec des panneaux pédagogiques sur les coulisses du Tour de France (la journée d’un coureur, l’organisation des caravanes…). Brett Horton, un collectionneur de San Francisco, exposera des reliques du Tour. Il en possède plus de 2.000, dont des chronomètres de 1903 ou des maillots des années 70“, se réjouit Thibaud Coudriou. Pour compléter l’ambiance du Tour, la course se terminera le 30 avril par la remise des maillots, suivie d’un barbecue géant.
Sur les 120 km de course, seules trois sections seront chronométrées. “Elles permettront de démarquer le meilleur grimpeur“, explique Thibaud Coudriou. Pour pousser l’expérience, il a contacté un Français installé à Los Angeles afin qu’il motive des supporters. Comme les passionnés du Tour qui prennent d’assaut les routes, le Français et ses amis se déguiseront, encourageront les coureurs et écriront des messages de soutien sur la route.
Deux coureurs mythiques seront également présents au village, égrenant leurs anecdotes aux curieux. Après avoir enchaîné 17 Tours de France, Jens Voigt fera une analyse critique de sa prestation sur une étape technique. Quant à Freddy Rodriguez, “l’un des plus grands cyclistes américains“, il reviendra sur les différences entre le cyclisme aux Etats-Unis et en France.
Selon Thibaud Cordiou, le cyclisme en France est un sport populaire, alors qu’aux Etats-Unis il est surtout pratiqué par les classes aisées. “Aux Etats-Unis, il y a des clubs mais les coureurs portent le logo de leur banque. Ceux qui font du vélo, le font surtout pour entretenir leur corps“, complète son homologue américain Ryan Ung, le directeur de l’événement pour AEG.
Thibaud Cordiou espère que cette étape permettra aux Américains de rentrer dans la magie du Tour. Lui rêve déjà d’inscrire d’autres Etats américains à Etape by le Tour de France.