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À Majorelle, Charles Masson se réinvente, mais garde les fleurs

Désolé, je ne suis pas très présentable“. Mardi matin. On retrouve Charles Masson au milieu de son nouveau restaurant, Majorelle, au rez-de-chaussée du l’hôtel Lowell dans l’Upper East Side. Ce matin-là, il est occupé à couper les tiges des fleurs qui seront placées sur les tables pendant le service, baskets au pied, cravate coincée dans la chemise et sécateur à la main.
C’est un accueil à moitié surprenant venant de la part cet amoureux des fleurs, qui ne peut refouler son émotion face à un bouquet d’anémones. Avant de diriger Majorelle, Charles Masson est devenu une légende de la restauration new-yorkaise comme manager de La Grenouille, la tablée française prestigieuse de l’Upper East Side, qui a vu défiler les puissants de la planète. Ce grand perfectionniste s’est notamment fait remarquer pour ses spectaculaires bouquets de fleurs, auxquels il a consacré un livre. “Salvador Dalí, qui était un client, me disait: vous jetez l’argent par les fenêtres mais il revient par la porte“, se souvient-il.
Majorelle ouvre une nouvelle page dans la vie post-Grenouille de Charles Masson. Ce dernier s’occupait du restaurant depuis l’âge de 19 ans, quittant ses études de design à Carnegie Mellon University pour remplacer son père, décédé des suites d’un cancer. L’aventure s’est arrêtée en mars 2014 après 40 ans de service à la suite d’un différend avec son frère, propriétaire du restaurant. “J’ai tout perdu, mais j’ai été libéré. Je m’empêche d’être amer car je vois tout ce que je peux créer au quotidien, tout ce que j’ai créé chaque jour. Personne ne peut me l’enlever. De mon côté, la vie continue, lance-t-il. Ici à Majorelle, j’ai une équipe du tonnerre, des clients fidèles, ma femme, mes enfants, mes amis… C’est ma vraie famille“.
Après La Grenouille, Charles Masson a lancé le restaurant de l’Hôtel Baccarat, Chevalier, avant d’être contacté par un fidèle de La Grenouille, l’homme d’affaires libanais Fouad Chartouni, propriétaire du Lowell avec son épouse Dina de Luca, qui lui propose d’ouvrir Majorelle. Charles Masson embauche alors Mario Fortuna, un ancien sous-chef de La Grenouille pour diriger la cuisine du restaurant franco-marocain nommé d’après le peintre Jacques Majorelle. D’ailleurs, un bar nommé “Jacques” vient compléter le restaurant pour que l’hommage soit complet.
Il implique également un autre titan de la restauration, Christian Delouvrier, comme consultant. “Je savoure ces moments. Reconstituer une équipe, c’est comme si je prenais les meilleurs pianistes, violonistes… Mais faire un concert sans répétition, c’est dangereux. Il faut les inspirer à jouer de la musique ensemble”, explique le maestro.
On ne peut pas s’empêcher de voir des similitudes entre la vie de Jacques Majorelle et celle de Charles Masson. Tous deux ont des pères illustres: Louis l’ébéniste pour le premier, Charles Masson Sr pour le second, “un géant” qui a ouvert la Grenouille en 1962. De son père, Charles Masson a notamment hérité l’amour de la peinture. “Mon père peignait beaucoup. Pour ma part, je suis un peintre du dimanche, mais en ce moment, je n’ai même pas le temps de peindre le dimanche! J’ai toujours croqué, des moments, des caricatures, documenté ce qui se passait autour de moi…
Quand Charles a 15 ans, son chemin croise celui de Jacques Majorelle. La famille Masson visite alors le “Jardin Majorelle“, conçu par le peintre dans les années 20-30 au coeur de Marrakech. “Je n’ai jamais autant dessiné qu’à Marrakech“, se souvient le manager.
Certes, Charles Masson n’a pas de jardin, mais il se sert de son restaurant pour faire des tableaux vivants. En plus de la salle principale, Majorelle compte un lounge décoré d’un grand vase rempli de fleurs (bien entendu) ainsi qu’une terrasse couverte baignant dans la lumière. Beaucoup de clients de La Grenouille l’ont suivi dans cette nouvelle aventure, assure-t-il. “Plusieurs clients me disaient à l’époque que c’était dommage de ne pas avoir de chambres au-dessus du restaurant pour pouvoir revenir plus facilement. Maintenant, c’est le cas!“, plaisante-t-il.
Est-il sous pression ? “Je suis né avec cette pression, de la même manière que je suis né avec une cravate, comme disait ma mère. Même quand je gérais La Grenouille, qui semblait être mon restaurant mais qui ne l’était pas, j’ai toujours considéré que c’était un nouveau restaurant tous les jours. J’avais peur de ne pas bien faire“, répond-t-il.
Chez Majorelle, on a une équipe motivée, passionnée. C’était la raison du succès de La Grenouille, poursuit-il. Ouvrir un restaurant est très fragile. C’est comme donner naissance à un bébé ou comme voir une fleur pousser.
 

FABA 2017: les candidatures sont ouvertes

(Article partenaire) Qui sera élue start-up de l’année ? La réponse sera donnée lors de la soirée des French American Business Awards de la Chambre de Commerce Franco-Américaine de San Francisco, le 25 mai à l’Hotel Fairmont.
Les inscriptions sont ouvertes pour tous les entrepreneurs français ou franco-américains de la Baie de San Francisco.
Le concept: plusieurs dizaines d’entreprises se présentent dans différentes catégories (high tech, investissement, industrie vinicole, mode…) devant un jury composé de personnalités issues de domaines divers.
Les inscriptions se font sous conditions et les candidats ont jusqu’au 23 avril pour déposer leur dossier. Deux prix seront décernés: le prix du public et le prix du jury.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"J'ouvre ma boulangerie à New York": tous les épisodes

On le sait: ouvrir un restaurant ou une boulangerie à New York n’est pas une mince affaire. Malgré les difficultés, de nombreux Français courageux et téméraires tentent l’aventure chaque année, que ce soit par goût du défi, recherche de réinvention ou attraction pour le rêve américain.
Noellie Hug, 35 ans, en fait partie. Cette Alsacienne, sans aucune expérience en boulangerie, a décidé d’ouvrir une boulangerie en plein coeur de New York. French Morning l’a suivie semaine après semaine dans la réalisation de son projet, offrant un aperçu des réussites et des défis que rencontrent les entrepreneurs quand ils veulent s’implanter dans la Grosse Pomme.
L’intégralité des épisodes de “J’ouvre ma boulangerie à New York” :
Episode 1 – Les débuts


Episode 2 – Le consultant


Episode 3 – Le boulanger


Episode 4 – Le recrutement

L'étoile Marie-Agnès Gilot au Dance Salad Festival à Houston

Le Dance Salad Festival fait son retour à Houston du jeudi 13 au samedi 15 avril. Danseurs et chorégraphes internationaux seront réunis au Wortham Theater Center pour célébrer la danse sous toutes ses formes.
Chaque année, le festival originaire de Belgique et organisé par la Houston International Dance Coalition présente les meilleures compagnies du monde entier. Danse classique, moderne ou contemporaine sont au programme de ces trois soirées. Dès 7:30pm, la scène du Wortham Theater Center verra valser les ballets de compagnies venues de Finlande, de Belgique ou encore d’Inde.
La chorégraphe américaine Carolyn Carlson et sa troupe seront elles aussi mises en lumière. Dès le mercredi 12 avril, une soirée dédiée à la chorégraphe est organisée en marge du festival au Museum of Fine Arts de Houston. Dès 7pm, le public pourra assister gratuitement à la projection de la version filmée de “Inanna”, un spectacle créé par la chorégraphe. Pour l’occasion, l’étoile du ballet de l’Opéra de Paris, Marie-Agnès Gillot, habituée des chorégraphies de Carolyn Carlson, participera à une discussion avec les spectateurs.
De plus, lors de la soirée d’ouverture du festival le jeudi 13 avril, Marie-Agnès Gillot dansera “Dialogue avec Rothko”, ballet créé par Carolyn Carlson. Originaire de Normandie, la ballerine a été formée à l’école de danse de l’Opéra nationale de Paris et est une danseuse reconnue depuis une quinzaine d’années. Elle est devenue étoile en 2004 pour le ballet “Signes”, créé lui aussi à l’époque par Carolyn Carlson.

La location de voitures de collection par Vinty, un concept qui tient la route

Les mains vissées au volant, les cheveux dans le vent, vous dévalez la route 66 à bord d’une Mustang, les Beach Boys à fond dans le poste radio. Un rêve désormais accessible, via Vinty, une plateforme en ligne de location de «classic cars». Et par cela comprenez, “des voitures de collection de 25 ans ou plus”, comme le définit l’Antique Automobile Club of America.
Depuis le mois d’août, les Français Pierre Lapointe, Thomas Dubois et le Canadien Vishal Patel ont lancé cette petite entreprise en mode automatique. Animés par l’esprit d’entreprendre, ils se sont investis, à des degrés divers, rassemblant une enveloppe de 50.000$.
“J’avais envie de tester des voitures exceptionnelles, mais pas les moyens de les acheter”, raconte Pierre Lapointe.
Leur plateforme Vinty recense les véhicules de collection disponibles à la location, avec ou sans chauffeur. “Des amis m’ont sollicité pour leur trouver une classic car pour leur mariage. Il y avait une vingtaine de sites qui proposaient très peu de véhicules. J’ai fait le constat qu’il y avait un manque de visibilité. Les gens ne savaient pas où chercher, raconte celui qui travaillait pour nexB Inc. (Technologies et services de l’information) à San Francisco, avant de déménager à San Diego. Maintenant, ils sont tous rassemblés sous un même étendard.”
Au total, un parc de près de 200 voitures est proposé à la location dans douze villes (Atlanta, Boston, Detroit, Hawaï, Las Vegas, Los Angeles, Minneapolis, New York, Palm Springs, Sacramento, Santa Barbara et San Francisco). Vinty ajoute tous les mois des voitures à son inventaire. Après les Etats-Unis, le site prévoit de se développer au Canada. “Mais nous ne souhaitons pas nous implanter en France pour le moment, où il y a déjà une forte concurrence.”
Pas question de caler en chemin
Démarrer cette activité en Californie était une évidence. “C’est un vivier de la classic car”, vante Pierre Lapointe qui possède une magnifique Porsche de 1973 et un van Volkswagen de 1984. Selon lui, leur clientèle est diverse : la Roll’s Royce pour le mariage a la cote, l’expérience pour les touristes qui représentent 25% de la clientèle, ou le cadeau. Pour entendre vrombir ces moteurs, cela coûtera entre 150$ pour une Austin Mini et 700$ (+ caution) pour un Classic Truck Chevrolet des années 50.
Si la route semble bien tracée pour Vinty, une difficulté demeure: “Il y a une lourde procédure avec les assurances pour autoriser la location. Elles sont frileuses, d’autant plus que les voitures n’ont ni GPS, ni airbag et leur valeur est difficile à estimer. Mais pour les rassurer, nous contrôlerons toutes les voitures.”
Vinty devrait bientôt passer à la vitesse supérieure avec la location de particuliers à particuliers, “comme cela se fait pour les appartements avec Airbnb”. “Tout le monde est gagnant, puisque ces locations permettent de financer l’entretien onéreux des véhicules.” Viendra ensuite l’appli qui permettra “d’évaluer la conduite et de rassurer les propriétaires, précise Pierre Lapointe. Ainsi, nous ambitionnons de devenir le «one stop store» de la classic car.” A ce titre, ils entendent animer une communauté d’amateurs et organiser des rassemblements.
Pierre Lapointe, amoureux des belles voitures, voit une mission noble dans l’entreprise de Vinty. “C’est un patrimoine, une fierté de l’industrie américaine qu’il faut perpétuer et maintenir, explique-t-il. Pour un de nos événements, je me baladais avec une Mustang. Une femme l’a montrée à sa fille en lui disant que son père avait la même. C’est toujours une histoire partagée.”

Nouvelle Vague revient surprendre Los Angeles

Un nouveau chapitre américain s’écrit pour Nouvelle Vague. Après avoir enchanté le public du Hollywood Bowl, le groupe français revient à Los Angeles le samedi 1er avril, au Regent Theater.
Lancé il y a 13 ans par Marc Collin (compositeur) et Olivier Libaux (guitariste), ce projet musical reprend les titres classiques de la “new wave” en version Bossa Nova. Sur la scène de Los Angeles, le groupe sera notamment accompagné par Liset Alea.
Après s’être prêté au spectacle vivant avec la collaboration du créateur Jean-Charles de Castelbajac, Nouvelle Vague a sorti un sixième opus en novembre 2016, baptisé “I could be happy”. Des chansons emblématiques du punk et post-punk, comme Dream Koala ou Caravan Palace, sont reprises sur un mode latino ou reggae plus ou moins acoustique. Le groupe jouera également les chansons originales écrites par les deux fondateurs du groupe. .

6 endroits insolites pour boire un verre à Miami

Lassé des bars habituels où se retrouver entre amis ? French Morning vous suggère quelques endroits au concept original à Miami et sa région.
Drinkhouse Fire & Ice Lounge
Drinkhouse Fire & Ice Lounge
Brisez la glace en sirotant un cocktail au Drinkhouse Fire & Ice Lounge de Miami Beach. Ce bar sculpté dans plus de 45 tonnes de glace vous fera vivre une expérience polaire plutôt originale. Pour éviter le choc thermique, la température pouvant descendre jusqu’à -5°C à l’intérieur, vous serez équipé d’une paire de gants ainsi que d’un manteau en fausse fourrure. Un look idéal pour profiter de ce décor tout droit sorti du pôle Nord, tout en appréciant un breuvage qui vous sera servi dans un verre, lui aussi, sculpté dans la glace. Drinkhouse Fire & Ice Lounge – 1672 Collins Ave, Miami Beach – (305) 534-2423
Cycle Party
Cycle Party
Boire un verre tout en brûlant des calories, c’est désormais possible grâce au Cycle Party, un véhicule spécialement conçu pour l’occasion. Le concept est simple : un bar au centre et des places assises tout autour avec des pédales. Vous devrez ainsi pédaler pour pouvoir avancer, car le véhicule ne dispose pas de moteur. Il faudra donc savoir alterner le lever de coude et le coup de pédale. Rassurez-vous, le chauffeur, quant à lui, reste sobre et vous fait découvrir les coins touristiques de la ville. Cycle Party – 364 NW 24th Street, Miami – (305) 676-6710
Hooters
Hooters
Faites monter la température dans l’un des Hooters de Miami. Serveuses sexy aux uniformes minimalistes et quelques écrans géants pour diffuser du sport, c’est le concept de cette chaîne de restauration américaine qui a vu le jour dans les années 80. Bières et cocktails sont accompagnés par des ailes de poulet, la spécialité de la maison. Autant l’avouer, on y vient plus pour l’ambiance que pour la nourriture. Hooters – Trois établissements à Miami
Wet Willie’s
Wet Willie's
Avec ou sans alcool, Wet Willie’s à South Beach est connu pour son large éventail de boissons glacées. Margarita, Piña colada ou encore Sex on the beach: les machines à cocktails sont alignées par dizaines derrière le bar. Les plus téméraires se laisseront tenter par un « Call a cab », un cocktail à base d’alcool rectifié de maïs et de rhum aromatisé à la cerise et à la fraise, qui, comme son nom l’indique, vous suggère d’appeler un taxi après l’avoir dégusté. À consommer avec modération. Wet Willie’s – 760 Ocean Drive, Miami Beach – (305) 532-5650
The Wreck Bar
The Wreck Bar
Conçu pour ressembler à une épave, le Wreck Bar situé dans l’hôtel B Ocean de Fort Lauderdale, dispose de plusieurs aquariums accentuant ce décor de fond marin. Comme si cela ne suffisait pas, de larges hublots offrant une vue sur la piscine de l’hôtel sont installés derrière le bar. Ils permettent d’apprécier, chaque vendredi et samedi soir, le spectacle des sirènes qui exécutent un ballet aquatique synchronisé. The Wreck Bar – 1140 Seabreeze Blvd, Fort Lauderdale – (954) 524-5551
Bus Loop
Bus Loop
Pour une visite arrosée de la scène nocturne de Fort Lauderdale, embarquez à bord du Bus Loop pour un « barathon », c’est-à-dire une tournée des bars de la ville. Lors de ces soirées, vous pourrez monter et descendre de la navette là où bon vous semble afin de prendre un verre, servi gratuitement, dans chaque établissement participant. Une chose est sûre, après cette virée, vous ne verrez plus les transports en commun du même oeil. Bus Loop – (954) 574-6000

Le PSG à Miami cet été ? "Trop tôt pour le confirmer"

Pour la troisième année consécutive, le Paris Saint-Germain pourrait effectuer sa tournée estivale au pays de l’Oncle Sam, en affrontant les fortes chaleurs de Miami à cette époque, afin de préparer la saison prochaine de Ligue 1. C’est en tout cas ce que révèle le quotidien sportif L’Équipe.
Après New York et Los Angeles les deux années précédentes, les joueurs du Paris Saint-Germain auraient jeté leur dévolu sur Miami cette fois-ci, et pourraient y poser leurs valises dès le mois de juillet prochain. Selon le quotidien sportif, le PSG serait en train d’affiner les derniers préparatifs et Dorian Godard, le team-manager du club parisien serait déjà en plein repérage dans le Sud de la Floride pour mener à bien ce nouveau stage d’été sur le sol américain.
Mais pour l’heure à Miami, même si la rumeur enfle, motus et bouche cousue. Aucune des personnes contactées par French Morning ne souhaite confirmer l’information. Du côté du club parisien, même son de cloche, il est encore “trop tôt pour confirmer quoi que ce soit“, selon le service de presse. Selon nos informations, une annonce pourrait être effectuée le lundi 20 mars.
Si cette tournée estivale à Miami s’officialise, la venue des joueurs d’Unai Emery en Floride leur permettrait par ailleurs de participer pour la troisième année d’affilée à la version nord-américaine de l’International Champions Cup, une compétition amicale que le club francilien a remportée lors des deux étés précédents.
Enfin, le quotidien sportif ajoute que Miami est une destination privilégiée par l’équipe dirigeante du club parisien puisque le siège de beIN Sports USA, une chaîne appartenant aux mêmes propriétaires que le PSG, y est installé. Rappelons aussi que Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain, était déjà resté sur sa faim quand, en 2015, le Trophée des Champions s’est finalement disputé à Montréal plutôt qu’à Miami.

Rassemblement du comité du soutien de Fillon à Coconut Grove le 22 mars

Sur fond de mise en examen de son poulain, le comité de soutien de François Fillon à Miami se retrouvera le 22 mars pour une “réunion d’explication et de débat” sur le programme de l’ancien premier ministre. La rencontre est ouverte à tous les curieux qui veulent en apprendre plus sur les propositions du candidat.
Le meeting prendra place au restaurant Las Palmeras Grove Isles. Formule: cash bar. Les personnes qui veulent continuer la discussion au-delà du verre pourront rester pour un dîner léger.
Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le dimanche 23 avril.

Les billets pour le gala 2017 de la FACC Floride sont en vente

La Chambre Franco-Américaine de Commerce de Floride se met sur son 31. Le 18 mai, au Cruz Building, la FACC organisera son gala annuel pour promouvoir l’entreprenariat et l’amitié franco-américaine, tout en levant des fonds pour soutenir l’organisation.
L’occasion de mettre en lumière les entreprises les plus innovantes du moment grâce à sa remise de prix ouvertes aux sociétés franco-américaines basées en Floride. Les inscriptions ferment le 5 avril. Quatre catégories (“startup”, “environnement”, “digital” et “art de vivre”) seront distinguées et les lauréats seront dévoilés durant la soirée de gala.
Champagne, petits fours et vente aux enchères sont aussi au programme de la soirée. Pour y participer, les intéressés doivent acheter leur billet d’entrée ($180 pour les membres de la FACC et $200 pour les non-membres). Il est aussi possible de réserver une table VIP de 10 personnes.

Le bilinguisme français-anglais a sa journée à Los Angeles

La révolution bilingue se poursuit à Los Angeles avec l’ouverture de nouveaux programmes d’immersion. Pour présenter cette diversité et informer le public (parents, professeurs, directeurs d’école), une journée sera dédiée au sujet à l’University of Southern California (USC) le samedi 25 mars, de 9 am à 5 pm.
On se rend compte que les gens ne connaissent pas les écoles, les différents types d’immersion (50-50 ou 90 % en français et le reste en anglais). On en est aux prémices pour le bilinguisme français“, explique Anaïs Lintow, chargée de mission enseignement du français au Consulat Général de France.
C’est la raison pour laquelle le Consulat et l’USC ont décidé de réunir les acteurs du bilinguisme. “Ce sera l’occasion de partager leurs expériences.” Agrémentée de témoignages et de discussions ouvertes, la journée permettra de découvrir les différents types d’immersions et les apports du bilinguisme. Un atelier proposera de découvrir quel programme bilingue vous convient, tandis qu’un autre sera dédié aux liens entre l’école et la maison. La journée sera entrecoupée d’un déjeuner français.
Parmi les thèmes abordés lors de cette journée: le recrutement des professeurs locaux, très recherchés à la Frank D. Parents ou l’école d’Altadena. “Beaucoup veulent être enseignants dans les écoles publiques mais ne savent pas comment faire“, commente Anaïs Lintow.”En plus d’un bachelor, les professeurs français doivent passer un “credential”, payant.
La journée s’adresse aussi aux parents ou directeurs d’école qui veulent ouvrir des French Dual Language Program. “Ils ne savent pas comment faire et les programmes publics n’ont pas les ressources nécessaires. Il faut notamment traduire les curriculums (programme de l’Education nationale en français) afin qu’ils soient validés par le district. C’est un énorme travail réalisé par les écoles.”

À SXSW, Sophie Ansel dans les pas de Cousteau en réalité virtuelle

Sélectionné en première mondiale au SXSW Film Festival, catégorie Réalité Virtuelle, “Out of The Blue” raconte la “success story” de Cabo Pulmo, village de pêcheurs de Basse Californie au Mexique, au travers de la vie d’une famille locale.
Décrit jadis par le Commandant Cousteau comme “l’aquarium du monde”, le site était, il y a quelques années, en passe d’extinction due à la pêche intensive pratiquée pendant des décennies. Confrontés à ce changement, les pêcheurs locaux ont fait le choix de se détourner de la pêche au profit de l’éco-tourisme pour régénérer et sauvegarder leur environnement.
« J’aime bien me placer dans l’intime pour raconter des histoires et ainsi approcher des sujets plus larges. Au travers de la notion d’héritage familial, le film évoque la question de la transmission du monde dans lequel on vit aux générations futures et des sacrifices qu’il faut savoir faire pour qu’il perdure», explique Sophie Ansel, la réalisatrice et productrice du film. Aujourd’hui restauré, le site de Cabo Pulmo représente un “Hope Spot” dans la lutte pour la sauvegarde des écosystèmes aquatiques.
Vue au travers des yeux d’une mère qui parle à son fils de 8 ans, l’histoire, racontée par Sylvia Earle, océanographe mondialement réputée, se veut un plaidoyer pour la sauvegarde des océans en général et des récifs coralliens en particulier. D’une durée de 9 minutes, le message du film est magnifié par la réalité virtuelle.
Grâce à diverses techniques de vidéo à 360º et de technologies 3D (stéréographie), le spectateur est plongé (c’est le cas de le dire) au cœur de l’océan en contact direct avec la faune marine. « La réalité virtuelle permet de reconnecter les hommes à l’océan. C’est, je pense, le meilleur moyen pour raconter le monde sous-marin car elle permet une proximité inédite avec un environnement qui est peut-être le plus adapté à la vidéo à 360 degrés.»
Le film, qui fait partie du programme VR For Good,  est une sorte de “Monde du Silence” (le film de Jacques-Yves Cousteau de 1956, Palme d’Or à Cannes) en version 2.0. « La réalité virtuelle a probablement le même impact sur notre monde abreuvé d’images que son film a eu sur la société de l’époque. »
Sophie Ansel est l’auteure de plusieurs reportages pour la télévision et de bandes dessinées. “Out of The Blue” est son premier film de réalité virtuelle en tant que réalisatrice. « Tout a été un défi. De la séquence d’animation d’ouverture, au son en 360, aux plans aériens et sous-marins avec des technologies encore neuves. »
Le film, qui a été présenté lors d’évènements privés pendant le festival de Sundance est à voir pendant SXSW du 14 au 16 mars au Virtual Cinema de SXSW au JW Marriott ainsi que du 11 au 15 mars au lounge de la Case Foundation au JW Marriott. Il sera aussi diffusé sur Facebook dans les mois à venir.