Après le succès de la première édition en novembre, FrenchFounders organise une nouvelle rencontre “Startups to VCs“, le 16 mars, à San Francisco.
L’objectif est de permettre à dix jeunes pousses en plein développement – tous secteurs confondus – de s’engager sur le marché américain et de multiplier les opportunités de rencontres avec les acteurs locaux.
Les dix start-ups sélectionnées “pitcheront” devant un jury et des fonds d’investissement (VC) américains et français. La session de “speed pitching” sera suivie par un cocktail networking. Patricia Nakache, General Partner à Trinity Ventures, partagera aussi son expérience professionnelle et donnera des conseils aux participants sur la levée de fonds.
L’évènement est ouvert en priorité aux membres de FrenchFounders, le réseau de patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.
Emmanuel Macron a reçu le soutien, jeudi, de l’ancien maire de New York Michael Bloomberg.
Le milliardaire, qui fut républicain, démocrate puis indépendant, était de passage à Paris en tant que président de la Convention mondiale des maires pour l’énergie et le climat. Il s’est entretenu pour 45 minutes avec le candidat d’En Marche!. Les deux hommes ont parlé technologie, formation et création d’emplois, selon la chaine d’information BFM TV.
“Je connais ce gentleman à ma gauche, je suis un fan, c’est un homme bien et je voulais lui dire bonjour. Je suis honoré d’être de passage dans votre pays et votre ville et c’est agréable de lui souhaiter de bonnes choses pour sa campagne et d’échanger nos expériences de candidats“, a déclaré l’ancien maire à BFM TV.
Il est aussi allé de son conseil à l’ancien ministre de l’économie. “Les sondages montent et descendent. Mon conseil à M. Macron c’est de ne pas se soucier des sondages, vous devez dire aux gens pourquoi ils doivent voter pour vous, ce dont vous êtes capable. Les électeurs ne doivent pas spécialement être d’accord mais ils doivent être sûrs que vous êtes authentique, que vous allez les écouter et les aider.”
Si l’appui du financier, qui compte parmi les personnes les plus riches de la planète, est bienvenu, il peut aussi alimenter les critiques de ceux qui accusent Emmanuel Macron d’être le candidat de la finance et des puissances de l’argent.
Coluche disait en référence à une célèbre publicité : « Laver plus blanc que blanc, je ne vois pas bien ce que c’est. Moins blanc que blanc, oui. Je me doute. C’est gris clair. » A croire qu’il avait lavé son linge aux Etats-Unis. Car gris clair, c’est exactement la teinte que prendra votre linge blanc après quelques passages dans une machine à laver américaine.
Pourquoi les lave-linges américains sont aussi peu performants ? C’est la question bête de la semaine.
Si vous utilisez régulièrement un de ces monstres, vous savez que, en plus de ternir votre linge et de ne pas faire partir les taches, ils ont tendance à user, voire déchiqueter vos habits.
« Les machines américaines sont plus grandes car ici on a plus de place, plaisante Alberto Garcia, revendeur de lave-linge à Austin. Mais surtout, les deux systèmes obéissent à des philosophies différentes», explique-t-il. Les machines européennes fonctionnent sur le principe du barbotage (tumbling) avec un tambour qui tourne sur un axe horizontal à petite vitesse et dans les deux sens, pour que le linge sorte de l’eau et y retombe du haut du tambour à chaque rotation. La grande vitesse assure l’essorage. Dans les machines américaines, le linge est immergé dans l’eau et remué par un agitateur à pales verticales qui ont de petits mouvements alternatifs. C’est le principe de l’agitation. Agitation ou barbotage… C’est bien la preuve qu’à un problème existe plusieurs solutions. Sauf que dans le cas présent, un système apparaît bien supérieur à l’autre.
Pourquoi ? Première raison : les équipements américains ne chauffent pas l’eau, mais utilisent l’eau du robinet. Impossible donc de laver votre linge à 90 degrés pour faire partir les taches difficiles. Vous n’avez généralement le choix qu’à trois options : chaud, tiède et froid.
Deuxième raison : leur consommation d’eau. Comme beaucoup de choses aux Etats-Unis, les lave-linge n’ont pas été conçus avec un souci d’économie. Avec leur cuve gigantesque, ils consomment en moyenne trois fois plus d’eau que leurs alter egos européens (15 gallons contre 45).
Troisième raison : les machines “lavent” en 30 minutes. Comme elles n’ont pas besoin de temps pour chauffer l’eau, le cycle est raccourci. D’autre part, l’agitation, plus agressive que le barbotage, est plus dure avec le linge et donc les cycles durent moins longtemps. Les enzymes des lessives ont donc moins de temps pour agir.
Quatrième raison : l’essorage est plus lent dans le système américain. Le linge a donc besoin de plus de temps pour sécher.
Si les machines européennes sont tellement efficaces, pourquoi les Américains n’utilisent-ils pas le même système ? « Je ne vends jamais de machines européennes. Je n’en ai pas à vendre et personne ne m’en demande. Je pense que les gens ici ne savent même pas qu’il existe un système diffèrent. Pourquoi donc voudraient-ils en avoir ? »
Gérard Araud et réserve diplomatique font deux. Il en a fait une fois de plus la démonstration lors d’un entretien avec le Washington Post, publié jeudi. Interrogé sur une possible élection de Marine Le Pen à l’Elysée, l’ambassadeur de France aux Etats-Unis a jugé que ce serait une “catastrophe totale“.
“Dans des termes diplomatiques, je dirais que cela serait une catastrophe totale”. Le départ de la France de la zone euro et de l’Union européenne serait “un tremblement de terre politique“, pour le diplomate. “Cela voudrait dire l’effondrement de l’UE, car l’UE sans la France n’a pas de sens, a-t-il dit. Et cela signifie l’effondrement de l’euro et une crise financière, qui aura des conséquences dans le monde entier“.
Gérard Araud, qui arrive au terme de son mandat à Washington, emboîte le pas à un autre ambassadeur de France, Thierry Dana, au Japon, qui a publié mercredi une tribune dans Le Monde indiquant qu’il refuserait de “servir” Marine Le Pen si elle remportait l’élection présidentielle.
Lorsqu’Elsa de Noblet s’installe à New York avec son mari en avril 2013, elle est confrontée à un choix : poursuivre sa carrière d’avocate d’affaires ou en profiter pour se lancer dans une nouvelle aventure. Très vite, la balance a penché vers la deuxième solution.
Aujourd’hui, elle est architecte d’intérieur et entrepreneur. Employée par l’agence Dutch East Design à Manhattan, elle et son amie Annabelle Papillard viennent de lancer The Maze, un site qui propose de découvrir New York sous le prisme du design. « L’idée du site est née de notre envie commune de faire partager nos adresses et nos coups de cœur sur tout ce que New York a à offrir en terme de design. Nous sommes parties du constat qu’ici, beaucoup plus qu’en France, le design est un marché professionnel. Les gens sous-traitent à des décorateurs et sont donc moins en contact avec les tendances et au courant des bonnes adresses.»
Le site, qui s’adresse à la fois aux aficionados du design mais aussi à tous ceux qui visitent la ville, comporte cinq thématiques (les promenades par quartier, les bonnes adresses, les lieux où travailler, les lieux d’inspiration et où participer à des ateliers en rapport avec le design), le tout avec une dimension “découverte” de New York, très présente.
La passion de la Française pour le design est ancienne. Celle qui rêvait en classe de première de devenir architecte effectue, il y a plusieurs années, un camp d’été à la Pratt Institute, une école de design réputée de Brooklyn. Mais l’expérience tourne court par peur de l’échec.
Tentative avortée qui ne sera jamais totalement digérée. « Et si j’avais persévéré ?» Le retour à New York est l’opportunité ou jamais de savoir. « J’avais envie de profiter de New York pour faire autre chose. Pas par rejet de ce que je faisais, mais pour vivre l’expérience en tant que telle et non pas uniquement comme femme d’expatrié. »
Et rejoindre les cabinets d’avocats de la ville n’était pas forcément évident à cause du manque d’équivalence entre le droit américain et le droit français. « Ilaurait fallu que je passe le barreau. Pour être honnête, ça m’a bien arrangé que ce soit difficile d’exercer ici, avoue-t-elle. Mais surtout, je voulais me confronter à ce nouvel environnement pour vivre une expérience humaine».
Mais on ne s’improvise pas architecte d’intérieur pour autant. Elle s’inscrit alors à la Parsons School of Design avec l’ambition de « peut-être » changer de carrière. « Les choses se sont déroulées progressivement. » Après deux ans de cours le soir et le week-end, cette occupation était devenue une formation professionnelle. Elle se voit proposer un poste par un professeur qui monte son agence. « Cette embauche m’a permis de valider et concrétiser mon changement de carrière et devaincre le syndrome de l’imposteur. Avant cela, j’avais toujours l’angoisse de me dire : “Et si je n’ai pas de talent“ ? »
Aurait-elle fait le même choix si elle était restée en France ? « Ailleurs probablement. Mais en France, cela aurait été plus difficile. Il faut savoir lâcher prise. A l’étranger, on se sent plus libre d’aller vers des terrains inconnus. » Un choix payant à l’entendre, car aujourd’hui, même en cas de retour à Paris, elle ne se voit pas retourner dans le droit « car j’ai pris goût à l’aspect entrepreneurial et c’est New York qui l’a débloqué. »
Règle d’or aux Etats-Unis comme en France: chaque président fraîchement élu est accompagné d’un nouveau portrait officiel. Affiché dans la plupart des lieux publics, cette représentation du pouvoir est un enjeu symbolique et politique.
Le vendredi 24 mars, l’historienne d’art Vanessa Badré animera une conférence sur les portraits des présidents français et américains de 1958 à nos jours à l’ambassade de France à Washington.
Du Général de Gaulle avec sa panoplie de décorations au regard méfiant de Donald Trump, l’historienne abordera le sens que peut cacher un portrait officiel de chef d’Etat. Les détails ne sont pas anodins et nous renseignent sur la relation de l’époque et des leaders au pouvoir, au passé politique ou encore à la Constitution.
Pour assister à la conférence, l’inscription est de $10 pour les membres de la Chambre de Commerce de Washington et de l’association Washington Accueil et $20 pour les non membres. La conférence sera en anglais.
Comme chaque année, le Texas, l’Oklahoma et l’Arkansas célèbreront la culture française et la Francophonie à l’occasion du French Cultures Festival organisé par les Services culturels de l’Ambassade de France.
Durant le mois de mars, de nombreux événements prendront place à Houston, Dallas et Austin. Expositions, pièces de théâtre, dégustations, concerts et bien d’autres activités rythmeront cette édition. Cinq temps forts du programme 2017. 5. La Bataille des 10 Mots
Jusqu’au 16 mars, petits et grands, seuls ou en équipe, peuvent participer à “La Bataille des 10 Mots“. Organisé chaque année, le concours invite les participants à illustrer de manière totalement libre, un ou plusieurs des dix mots de l’année : avatar, canular, émoticône, favori, fureteur, héberger, nomade, nuage, pirate, télésnober (ou l’art de snober quelqu’un en prétextant un message ou un appel sur son téléphone portable). Soumis au vote électronique du public, le projet gagnant sera annoncé le 18 mars. Inscriptions ici. 4. Concerts à Houston
Les amateurs de musique pourront se rendre au Discovery Green à Houston le vendredi 10 mars pour le concert-coup d’envoi de cette 5ème édition. La chanteuse toulousaine Laure Briard, le groupe de rock texan The Bluebonnets et l’artiste québécois Frédéric Pellerin, plus connu sous le nom de They Call Me Rico, animeront le parc de 6pm à 10pm. La musique classique sera aussi au rendez-vous avec un récital du pianiste français Philippe Bianconi le 30 mars à 8pm, à la Rice University de Houston. 3. Marcel Pagnol
Côté cinéma, la liste est longue. De nombreux films français seront projetés un peu partout pendant le festival. Le 24, 25 et 26 mars, à 7pm (5pm le dimanche 26 mars), le Museum of Fine Arts de Houston organise sa “Marseille Trilogy” autour de “Marius”, “Fanny” et “César” réalisés et écrits par Marcel Pagnol. Les trois longs-métrages narrent l’histoire d’amour et de désamour de Fanny et Marius dans la Provence natale de Pagnol. 2. Lecture de contes
Pour les plus jeunes, l’Alliance Française du Texas (TFAA), EFGH, The Wild School, Eagles on the Rock et Mark White Elementary organisent un échange de contes entre les élèves de Houston et des enfants au Burkina Faso. Une correspondance qui donnera lieu à des lectures le samedi 25 mars à 11pm à la Mémorial Elementary School de Houston. Intitulé “Il était une fois l’espoir“, le projet souhaite faire émerger grâce au français un lien entre écoliers français et burkinabés. 1. Good France
Enfin, que serait un festival de la culture française sans sa gastronomie ? Le mardi 21 mars, Artisans Restaurant et L’Olivier à Houston, Chez Vatel Bistro et The Argyle à San Antonio ainsi que Cadot Restaurant à Dallas proposeront des menus inédits et uniques dans le cadre de l’initiative Goût de France/Good France, qui entend promouvoir la gastronomie française sur l’ensemble du globe.
Les artistes ont-ils une langue maternelle? C’est la question au cœur de l’exposition “France: In the Eye of the Beholder” (“La France : dans l’œil du spectateur”) qui vient d’ouvrir dans les ateliers d’artistes The Sawyer Yards Creative Campus à Houston.
Du 1er au 31 mars y est exposée une sélection d’une cinquantaine d’œuvres (peintures, sculptures, photos, installations). Leur point commun: elles offrent une interprétation de la France par 23 artistes américains et une française. « On leur a demandé d’aller au-delà de la représentation des symboles iconiques de la France et de soumettre des œuvres qui évoquent un aspect de la culture française comme ils la ressentent ou comme ils pensent qu’elle se manifeste » explique Gary Watson, photographe et l’un des principaux organisateurs de l’exposition.
« Qu’est ce qui fait qu’une œuvre est française ? » renchérit Agnès Bourely, artiste française expatriée à Houston, dont le travail est exposé. « Qu’est-ce que je dis de français dans mon art alors que je suis entourée d’artistes américains ? C’est la confrontation de ces deux visions que l’on a essayé de mettre en avant ici. » De ces questions naît un dialogue entre cultures qui est transcendé par le langage de l’art.
Cette exposition, organisée avec le soutien des services culturels du consulat, s’inscrit dans le cadre du French Cultures Festival, se déroulant pendant tout le mois de mars au Texas, l’Oklahoma et l’Arkansas.
Les œuvres ont été sélectionnées parmi celles de plus de quarante artistes par deux jurées indépendantes, Tracy Xavia Karner, professeur associée à l’université de Houston et Hélène Schlumberger, préparatrice à la McClain Gallery. « Les réponses des artistes ont été à chaque fois très affectives et pleines d’émotion, chacun ayant un trésor français à partager. Les artistes américains de cette expo ont montré une part d’eux dont ils aiment à dire que c’est leur “côté français” et ainsi parlé de leur amour pour notre pays » précise Agnès Bourely. Le résultat est très varié. L’un a récupéré des “parchemins” vieux de 300 ans sur lesquels il a peint des oiseaux, une autre a exprimé sa passion pour la pâtisserie française à travers des panneaux multicolores. Une autre, ayant des origines cajuns, propose un portrait d’un membre de sa famille.
« L’endroit en lui-même vaut le détour » ajoute Gary Watson. The Silos at Sawyer Yards sont en effet des anciens silos industriels reconvertis en studios d’artistes et espaces d’exposition. Situés au cœur du Washington Avenue Art District près de downtown, ils font partie des plus vastes ateliers d’artistes du pays.
Pour la 7ème édition de Five Funny French Films, le Museum of Fine Arts de Houston a sélectionné les comédies françaises les plus drôles de l’année passée. Présentés du vendredi 31 mars au dimanche 2 avril, les cinq longs-métrages se sont fait remarquer en France pour leur loufoquerie, leur humour ou leur tendresse.
Sorte de remake burlesque du cinéma d’aventure à la Indiana Jones, “La loi de la jungle” (“Struggle for Life”) d’Antonin Peretjatko sera projeté le vendredi 31 mars à 7pm. Dans ce long-métrage, aux portes de l’absurde, le cinéaste raconte les mésaventures de Marc, chargé par le gouvernement français de veiller à la bonne mise en place d’une station de ski … en Guyane.
Premier long-métrage du rappeur Orelsan (co-réalisé avec Christophe Offenstein), “Comment c’est loin” (“Uncompleted Song”) est un récit autobiographique qui revient avec beaucoup d’humour et de tendresse sur les débuts du rappeur et de son acolyte Gringe (qui y joue aussi son propre rôle). Le film sera projeté le vendredi 31 mars à 9pm.
Amateurs d’humour belge, “Le tout nouveau testament” (“The Brand New Testament”) du réalisateur Jaco Van Dormael sera diffusé le samedi 1er avril à 7pm. Dans cette comédie franco-belge, Benoit Poelvoorde y interprète Dieu. Mais comme tout le monde, Dieu a des problèmes de famille et doit affronter sa fille qui se met en tête de punir son père, un personnage odieux et méprisant en réalité.
Inspiré d’une histoire vraie, “La vache” (“One Man and His Cow”) de Mohamed Hamidi raconte le périple de Fatah, modeste paysan algérien qui veut coûte que coûte emmener sa vache, Jacqueline, au Salon de l’Agriculture à Paris. Il prend le bateau pour Marseille puis traverse la France à pied entre rencontres, buzz médiatique et moqueries. Le long-métrage sera projeté le samedi 1er avril à 9:15pm.
Et pour clore cette édition, le Museum of Fine Arts à choisi “C’est quoi cette famille ?!” (“We are Family”) de Gabriel Julien-Laferrière. Dans cette comédie menée par Julie Gayet et Chantal Ladesou, le réalisateur de “Neuilly sa mère” dépeint une famille recomposée, et les joies de la garde partagée. Le film sera projeté le dimanche 2 avril à 5pm.
Tous les films seront projetés en français et sous-titrés en anglais.
(Article partenaire) Comment investir dans l’immobilier en France quand on vit à plusieurs milliers de kilomètres ? Est-il possible d’emprunter quand on est non-résident ? A quelles conditions ? Autant de questions que les Français non-résidents se posent lorsqu’ils s’intéressent à l’immobilier locatif. Dans cette interview, Mickael Zonta, directeur de la société Investissement-Locatif.com répond à nos questions.
Bonjour Mickael, pouvez-vous vous présenter ?
Bonjour, je m’appelle Mickael Zonta. J’ai fondé en 2011 une agence immobilière spécialisée dans la gestion de biens meublés à Paris et en région parisienne. Dès 2012, j’ai créé une société de conseil en investissement locatif (ndlr : Investissement-Locatif.com est une référence au sérieux reconnu).
Quel type de services proposez-vous aux expatriés qui veulent investir dans l’immobilier ?
Nous proposons un service clé en main qui permet aux personnes qui souhaitent investir de déléguer la totalité de l’opération : recherche du bien, optimisation du plan, suivi des travaux, décoration, ameublement, location et gestion. L’intérêt est d’avoir un seul interlocuteur de confiance, et que chaque membre de l’équipe travaille avec le même cahier des charges pour réussir le projet immobilier.
Comment est structurée votre équipe ?
Nous avons dès le début fait le choix de ne fonctionner qu’avec des collaborateurs salariés (en opposition avec l’embauche de freelancers). Cela permet de délivrer une prestation très qualitative.
Notre équipe est composée de chefs de projets, chasseurs immobiliers, architectes d’intérieur et de décorateurs, chargés de location et gestionnaires. Tous travaillent ensemble et dans la bonne humeur (rire) avec un seul objectif : livrer un bien de qualité et rentable dans la durée.
Combien de collaborateurs êtes vous ?
Nous sommes actuellement une vingtaine de collaborateurs répartis sur le pôle de Paris-région parisienne et le pôle de Lyon. Nos services sont appréciés et nous prévoyons de recruter une dizaine de personnes supplémentaires sur 2017 pour répondre à la demande.
Que conseillez-vous aux expatriés qui souhaitent investir en France ?
… de nous contacter (sourire).
Plus sérieusement, l’immobilier est passionnant et c’est un fabuleux outil pour développer son patrimoine. Par contre il faut bien s’entourer car l’erreur dans le choix d’un bien peut coûter cher. Je déconseille globalement les programmes de défiscalisation de type Pinel, car ils sont très souvent vendus bien trop cher. De plus, les emplacements sont à 90% peu attractifs. Les promoteurs profitent du fait que les investisseurs sont focalisés sur l’avantage fiscal pour augmenter le prix.
Mais l’avantage fiscal peut être conséquent, non ?
Oui bien sûr… Mais même avec l’avantage fiscal, l’opération est beaucoup moins rentable que ce qu’il est possible de faire avec notre société par exemple.
En plus, le dispositif Pinel entraîne un plafond de loyer très bas par rapport au marché dans les villes attractives. Et les programmes sont en général excentrés, avec des prix supérieurs de 20% au reste du marché. Bref, pas rentables quand on compte tout.
Donc vous conseillez à nos lecteurs d’investir plutôt dans l’ancien ?
A titre personnel, par exemple, j’investis dans l’ancien à rénover. Les emplacements attractifs que ce soit à Paris ou encore à Lyon sont situés au centre-ville, donc obligatoirement dans l’ancien. Ces emplacements sont déjà construits donc ils ne proposent pas de foncier disponible.
En quoi ce régime est-il intéressant pour l’investisseur immobilier ?
Il permet tout simplement de ne pas payer d’impôt sur les revenus locatifs pendant 10 ans environ, grâce au mécanisme de l’amortissement. C’est donc un régime très favorable.
Ok, mais suivre les travaux lorsqu’on est expatrié, ce n’est pas simple…
Oui et c’est exactement pour cela que nous avons développé le service. Mais les autres étapes sont également très compliquées lorsqu’on est expatrié : être réactif pour trouver un bien, suivre l’ameublement, louer, gérer… Nos services clés en mains sont très appréciés par les expatriés, vous pourrez découvrir sur notre site quelques témoignages certifiés.
Et concernant le financement de l’opération ?
Nous conseillons globalement de financer le maximum par l’emprunt pour bénéficier de l’effet de levier du crédit. Surtout en cette période de taux très bas (ndlr : actuellement en janvier 2017 un bon taux sur 20 ans est de 1,40% pour un résident français).
Les dossiers de financement des expatriés ne sont pas les plus simples. Ils empruntent avec une légère prime (environ 1,60% sur 20 ans) et les banques demandent généralement un apport de 20% à 30% selon les cas. Mais cela reste très intéressant. Lors du rendez-vous initial, nous transmettons à nos clients les coordonnées de partenaires spécialisés dans le financement des expatriés.
Quel rendement attendre d’une opération avec Investissement-Locatif.com ?
Tout dépend du montant… et des souhaits du client en termes de quartiers. Globalement entre 5,00% et 6,50% dans Paris et à Lyon. Jusqu’à 10% sur des immeubles de rapport en région parisienne. Les rendements locatifs annoncés sur notre site incluent nos frais et les frais de notaire.
De quel montant faut-il disposer pour investir avec votre société ?
Cela dépend du lieu où vous souhaitez investir. Investir à Lyon peut se faire à partir de 110.000€ tout inclus (achat, travaux, meubles, notaires, honoraires) et 150.000€ à Paris intra-muros. Pour les immeubles de rapport en région parisienne qui peuvent atteindre les 10% de rendement, le budget est plus conséquent et commence à 550.000€.
Il reste de belles opportunités dans l’investissement immobilier en France et nous sommes là pour vous accompagner.
Recueilli par Michel Villers, le 27 janvier 2017.
Découvrez les avis d’expatriés sur le service : avis investissement locatif.
Vous avez des questions ou un projet d’investissement ? Contactez l’équipe de Mickael Zonta par mail [email protected] ou par le biais du site www.investissement-locatif.com Découvrez une vidéo de présentation de la société de Mickael Zonta :
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« Il y a plusieurs années, quelqu’un m’a dit: je te verrais bien lancer une start-up ». Et il avait vu juste. Vincent Nallatamby est à l’origine de Tempow, une start-up qui développe une technologie pour connecter entre eux des écouteurs et des enceintes de marques différentes.
Originaire de Saint-Symphorien-sous-Chomérac, un village à 30 km de Valence, il commence à se pencher sur la culture start-up lors de ses deux dernières années à l’ESSEC (école supérieure des sciences économiques et commerciales), à Paris.
Animé par « une envie de liberté et d’indépendance », le Français de 24 ans débarque à San Francisco en août 2015 pour effectuer un échange de six mois à Berkeley. « Je venais dans la vallée pour voir les start-up prometteuses du marché américain et pour reproduire une de leurs idées en France », retrace le jeune entrepreneur.
Les balbutiements de Tempow
L’idée de développer une technologie Bluetooth permettant de connecter ensemble des enceintes et des casques audio de n’importe quelles marques, émerge lors d’un road trip. Vincent Nallatamby vient de faire la connaissance de Julien Goupy et Thomas Girardier, qui deviendront plus tard ses associés. « Nous nous sommes retrouvés à marcher 15 bornes par jour dans les parcs nationaux. À la fin des dix jours, je savais que je voulais bosser avec Julien et Thomas ».
De retour en France, les trois Français lancent officiellement Tempow en février 2016. « Le marché était envahi d’enceintes Bluetooth et il y avait une incapacité technique à les connecter ensemble pour faire un système son », se souvient Vincent Nallatamby. Tempow révolutionne le marché. Avec sa technologie, finies les soirées sur la plage autour de petites enceintes, place au sound system pour tous. Pareil pour les sportifs qui peuvent connecter ensemble trois paires d’écouteurs différents pendant leur footing.
L’après The Refiners
En septembre dernier, Vincent Nallatamby est revenu à San Francisco pour intégrer la première promo de l’accélérateur The Refiners. « Quand je suis arrivé, je connaissais deux personnes. Alors j’ai fait du pur networking, j’ai été une sorte d’éponge, j’ai récolté le plus de conseils possible », lance l’Ardéchois qui a désormais une seule idée en tête : vendre la licence de la technologie Tempow à des fabricants de smartphones. « Certains fabricants veulent que l’on signe avec eux pour les smartphones qui sortiront en septembre prochain ! »
Avec 500 000 € dans le portefeuille, levés auprès d’une dizaine de business angels, dont Loïc Le Meur, Tempow a de quoi financer son équipe à Paris (8 personnes) en attendant de futures signatures de contrats. « Je suis hyper excité parce ce que je fais. J’ai l’impression d’apprendre tous les jours. Là je suis en train d’apprendre à conclure avec des boîtes qui font des milliards de chiffre d’affaire ! », se réjouit Vincent Nallatamby qui ne pensait pas, un an plus tôt, « se retrouver en train de négocier dans les bureaux d’un vice-président d’une grande marque de smartphone ».
Ils sont quatre, tous militaires français à l’état major de l’OTAN à Norfolk en Virginie. Hubert de Quievrecourt, Paul Septier, Jérôme Chevalier et Robert Kroeger ont entrepris la réparation de l’Etendard IVM, un avion fabriqué par Dassault ayant servi dans la Marine nationale dans les années 1970. “L’avion était presque à l’abandon, promis à une évacuation vers un de ces cimetières du Nevada”, explique Paul Septier, chef du projet.
Installé en 1997 sur l’USS Intreprid, un ancien porte-avions américain transformé en musée à New York, l’avion est depuis laissé à l’abandon, faute de propriétaire. “L’appareil n’appartient pas au musée, qui n’assure donc pas son entretien. Ils étaient à la recherche du propriétaire afin d’obtenir sa signature pour évacuer l’Etendard. Ils étaient donc ravis quand nous les avons contactés car ils pensaient solutionner ce problème. Ils ont été très surpris et heureux quand nous avons expliqué que nous souhaitions en fait remettre en état cet appareil », explique Hubert de Quievrecourt, responsable de la communication du projet.
Après quelques recherches, les militaires français découvrent que l’Etendard appartient en fait à une association d’officiers de réserve domiciliée aux Etats-Unis. Cette dernière avait permis le transfert de l’avion sur l’Intrepid mais n’avait depuis plus de lien avec le musée. L’association a donné son accord pour céder l’Etendard aux militaires de Norfolk qui, après réparation, l’offriront au musée, permettant ainsi d’assurer son futur maintien en état. Crédit photo: William Gilson
Les travaux de restauration débuteront le 19 mai sur le porte-avions, soit le lendemain de la Journée du Marin, une initiative organisée chaque année en France par la Marine Nationale. “Notre initiative est une manière de sensibiliser le public au travail des marins et l’opportunité de faire rayonner le patrimoine français”.
Les mains dans le cambouis, les quatre militaires -qui seront rejoints par une vingtaine de marins français- accueilleront les visiteurs le samedi 20 et dimanche 21 mai, avant d’organiser lundi 22 une cérémonie d’inauguration autour d’un cocktail où ils céderont officiellement l’appareil au musée.
Les organisateurs étudient enfin la possibilité de rendre hommage dans le cimetière de Flushing (Queens) à Eugène Bullard, premier pilote noir américain intégré à l’escadrille La Fayette en 1916 et ex-membre de la Légion étrangère.
Fournies par la Marine nationale, les pièces de l’appareil doivent être acheminées jusqu’à New York, une dépense importante pour les quatre Français, qui cherchent un logement sur New York. “Si un hôtelier pas trop loin de l’Intrepid se sent une âme de mécène, conclut Hubert de Quievrecourt il est le bienvenu!“