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Morgane Houssais, la France Insoumise: "Je compare Mélenchon à Sanders"

En 2012, j’ai fait campagne pour François Hollande“. Morgane Houssais sourit quand elle se souvient de ce temps pas si lointain quand elle faisait du porte-à-porte pour le candidat socialiste.
Cinq ans plus tard, la jeune femme, en post-doc à City College (New York), a changé de poulain: en 2017, ce sera Jean-Luc Mélenchon. “J’étais au Bourget“, où Hollande a tenu le meeting fondateur de sa candidature. “J’ai vibré car il a dit des trucs super. L’horreur, ce n’est pas qu’il n’a pas fait tout ce qu’il a dit. C’est qu’il a fait des choses qu’il n’a pas dites, contre son camp, peste-t-elle. Le PS n’a appris aucune leçon du 21 avril 2002. Aucune!“.
Morgane Houssais fait partie du “groupe d’appui” new-yorkais de la France Insoumise, le mouvement qui soutient Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs groupes similaires existent à travers les Etats-Unis. Le 18 mars, le groupe de New York organisait un rassemblement dans un bar alors que Mélenchon attirait 130 000 personnes (selon les organisateurs) place de la République pour promouvoir son projet de 6ème république.
Morgane Houssais puise son engagement de gauche dans son enfance passée dans le bastion communiste de Montreuil (Seine Saint-Denis) – “le Haut-Montreuil“, tient-elle à préciser, “quartier populaire d’immigrés, très divers. D’ailleurs, je me rends compte que c’est un background qui me suit beaucoup. Quand je suis dans des endroits sans diversité raciale, sociale, économique, je suis crispée“.
Petite fille d’ouvriers “très catholiques, de milieux modestes“, un père artiste et une mère animatrice puis directrice en centre aéré: la future chercheuse vit dans “une famille précaire“. “Quand mes parents ont divorcé, je vivais avec ma mère et mon frère sur un salaire“. Malgré tout, elle s’épanouit à Montreuil, où elle fréquente la Maison populaire pendant quinze ans et fait l’ensemble de sa scolarité. “Beaucoup de parents envoient leurs enfants à Paris. Moi, je suis restée. Il y a d’excellent profs à Montreuil, qui restent par conviction“.
Le temps de l’engagement vient en 2006 avec le CPE, la réforme du gouvernement Villepin qui a mis des centaines de milliers d’étudiants et de lycéens dans la rue. Elle avait 20 ans. Sa fac était bloquée. “J’ai fait toutes les Assemblées générales. Les personnes derrière le mouvement étaient à mille lieues du stéréotype du jeune qui se rebelle pour rien. Ils avaient un regard froid sur la situation. Ils disaient: mes parents sont précaires, je suis étudiant mais je ne suis pas sûr de trouver un boulot, et voilà qu’on me fout un peu plus dans la merde“.
Sa mère, devenue professeure vacataire, “précarisée sous Jospin“, n’a pas attendu François Hollande pour se détourner du Parti socialiste. Morgane Houssais suivra le même chemin sous le président socialiste. Loi-Travail, déchéance de nationalité, “l’état d’urgence sans fin”: la jeune femme se tourne progressivement vers Jean-Luc Mélenchon et son programme de réforme des institutions et de transition environnementale. “Les gens dans les hôpitaux pleurent. Dans la recherche aussi. Il n’y a plus de postes. Le dynamisme s’éteint et les jeunes partent“, regrette-t-elle.
Arrivée aux Etats-Unis en 2013 pour poursuivre sa recherche sur la dynamique des rivières et le transport de sédiments, elle voit en l’ancien ministre une sorte de Bernie Sanders français. “Bernie Sanders m’a redonné espoir, dit-elle. Je compare Mélenchon à Sanders: ils ont tous les deux un programme. Sanders a amené toutes les thématiques sociales au coeur de la campagne et a poussé Clinton à en parler. Ça a surpris tout le monde”. Autre point commun: “Sanders est un vieux sage auquel on fait confiance. Aujourd’hui, Mélenchon a 65 ans. Il en aura 70 dans cinq ans. On préférera qu’il passe la main à quelqu’un d’autre à ce moment-là“.
C’est aussi l’attrait que Bernie Sanders a exercé auprès des “millennials” (18-34 ans) qui a poussé la trentenaire à lancer, avec d’autres Insoumis à Berlin et Montréal, “Millennials for Meluche” sur Facebook. Objectif: servir de plateforme aux “millennials” qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon. “Le terme de millennials a une connotation progressiste. C’est beaucoup plus large que de dire “les jeunes“, dit-elle. S’il y a un changement politique, il faut qu’il soit soutenu par cette génération“.
 

Tournées consulaires pour recueillir les procurations de vote en Floride

Pour les prochaines élections présidentielle et législatives, les Français de l’étranger ont la possibilité de voter par procuration.
Les agents du Consulat Général de France à Miami seront présents pour recueillir les procurations de vote le lundi 27 mars à Naples au restaurant Chez Boet et le vendredi 31 mars à West Palm Beach au restaurant Pistache de 10am à 4pm.
Les personnes souhaitant voter par procuration à l’élection présidentielle les 22 avril et 6 mai, et aux législatives les 3 et 17 juin, doivent s’assurer que leur mandataire soit bien inscrit sur la même liste électorale et qu’il sera en mesure d’aller voter le jour des scrutins. A l’étranger, chaque mandataire ne peut disposer que de trois procurations maximum dont une établie en France.
Lors des deux tournées, les personnes voulant faire procuration n’ont besoin de se présenter qu’avec une pièce d’identité française ou leur carte consulaire. Elles doivent être connaître l’état-civil complet de leur mandataire.
Pour rappel, les consuls honoraires (liste ici) peuvent aussi recueillir les procurations quinze jours avant la date de l’élection concernée.

4 lieux pour partir sur les traces de la Beat Generation à San Francisco

« Rien derrière moi, tout devant moi, comme toujours sur la route ». Cette célèbre citation tirée de Sur la Route, le chef-d’oeuvre de Jack Kerouac, est arrivée sous l’oeil du grand public en 1957, voilà soixante ans. C’est la date à laquelle la Beat Generation s’impose ostensiblement comme un mode de vie alternatif à la société américaine. Mais avant de vous faire découvrir quatre lieux mythiques de la Beat Generation à San Francisco, voici quelques éléments de contexte.

C’est l’écrivain Jack Kerouac, originaire du Massachusetts, qui prononce pour la première fois, en 1948, le terme de “Beat Generation” pour désigner ses amis anticonformistes, dont le poète Allen Ginsberg et le romancier William S. Burroughs. En argot américain, « beat » signifie « vanné » mais pour Kerouac « beat » fait écho au rythme de jazz et à la « béatitude ».

Plus qu’un simple mot, la Beat Generation est un mouvement littéraire et artistique qui a alimenté, dans les années 50, une forme de rébellion sociale et revendiqué une ère nouvelle aux États-Unis. Dans les textes, ce mouvement est également une ode aux grands espaces et aux voyages, comme l’illustre si bien le roman Sur la Route.

4. Six Gallery, 3119 Fillmore Street

Devant l'ancienne Six Gallery, une plaque rend hommage à Allen Ginsberg. (Credit : DR)
Devant l’ancienne Six Gallery, une plaque rend hommage à Allen Ginsberg. (Credit : DR)

Octobre 1955. Devant une centaine de personnes rassemblées dans la librairie Six Gallery sur Fillmore Street, Allen Ginsberg déclame son poème intitulé Howl, l’une des oeuvres majeures de la Beat Generation : « J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus, se traînant à l’aube dans les rues négresses, à la recherche d’une furieuse piqûre…» Jack Kerouac est présent lors de cet épisode fondateur du mouvement.

Aujourd’hui, l’ancienne librairie est une adresse qui change d’enseigne de restaurants tous les quatre matins.

3. City Lights Booksellers & Publishers, 261 Colombus Avenue

La City Lights Booksellers sur Colombus avenue. (Credit : Jay Calvin/Flickr)
La City Lights Booksellers sur Colombus avenue. (Credit : Jay Calvin/Flickr)

La suite de la balade se déroule du côté de North Beach, le quartier italien de San Francisco situé au nord de Chinatown. Surplombé par la Coit Tower, les rues de North Beach abritent des lieux mythiques de la Beat Generation.

À l’automne 1956, suite à la lecture publique de la Six Gallery, l’éditeur Lawrence Ferlinghetti propose à Allen Ginsberg de publier le poème Howl, dans sa maison d’édition, la City Lights Books, sur Colombus Ave. En mars 1957, plus de 500 exemplaires du poème en provenance d’un imprimeur londonien sont saisis par la douane américaine. L’été suivant, Lawrence Ferlinghetti est inculpé pour avoir publié ce poème jugé « obscène ». Howl est finalement diffusé librement en octobre 1957, suite à l’autorisation du juge californien Clayton Horn.

Soixante ans après, la librairie n’a pas bougé et la maison d’édition diffuse toujours des oeuvres de la littérature internationale et des ouvrages politiques.

2. Vesuvio Cafe, 255 Columbus Ave

Le Vesuvio Cafe sur Colombus avenue. (Credit : Gary Stevens/Flickr)
Le Vesuvio Cafe sur Colombus avenue. (Credit : Gary Stevens/Flickr)

En sortant de cette institution de la Beat Generation, il faut traverser la très colorée Jack Kerouac Alley pour rejoindre le Vesuvio Cafe. À l’intérieur du bar, des fauteuils Emmanuelle cohabitent avec des lampes Tiffany (du nom de son designer Louis Comfort Tiffany) et de vieilles photos doublées de citations d’époque. C’est là que Jack Kerouac et son cercle de poètes indignés venaient trinquer à l’anticonformisme.

Des décennies ont passé mais l’âme de Jack Kerouac plane toujours au Vesuvio. Un pan de mur extérieur est recouvert d’une longue citation de l’écrivain, une magnifique toile de fond pour une photo souvenir…

1. The Beat Museum, 540 Broadway

Le Beat Museum. (Credit : Endes/Flickr)
Le Beat Museum. (Credit : Endes/Flickr)

Sur l’artère de Broadway, les vestiges de cette époque révoltée sont visibles au Beat Museum de « Frisco », comme disait Kerouac : séquences de film sur les artistes de l’époque, exemplaires inédits de publications de la « Beat littérature », vinyles… Tout y est !

Mais la meilleure façon de se plonger dans ce mouvement d’avant-garde américain reste encore de lire Sur la Route de Kerouac, Howl de Ginsberg ou encore Le Festin nu de Burroughs.

Conférence sur la Première Guerre Mondiale à l'Alliance Française de Washington DC

L’historien et archiviste Mitchell Yockelson sera à l’Alliance Française de Washington le 7 avril pour une discussion autour de son ouvrage Forty-Seven Days : How Pershing’s Warriors Came of Age to Defeat the German Army in World War I.
Dans cet ouvrage, l’auteur explique et raconte l’entrée en guerre américaine dans le premier conflit mondial il y a cent ans. A l’automne 1918, plus d’un million de soldats américains se battent en Europe.
Mitchell Yockelson se concentre notamment sur l’offensive Meuse-Argonne, opération qui amena l’armée allemande à la défaite. Cela fut l’une des campagnes les plus meurtrières côté américain, qui se solda par la victoire des troupes menées par le général John J. Pershing.
Spécialiste de la Première Guerre Mondiale, Mitchell Yockelson a enseigné l’histoire militaire à l’United States Naval Academy. Lors de la discussion, il interviendra en anglais et lira certains passages de son ouvrage.

Pâques, une fête riche en symboles et en recettes

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(Article partenaire) Qui ne s’est jamais réjoui de l’arrivée imminente des cloches de Pâques, chargées d’œufs en chocolat ? Tradition gourmande par excellence, cette fête comporte de nombreux symboles sur lesquels nous nous sommes penchés. Et pour ne laisser personne sur sa faim, une recette très chocolatée attend les fins gourmets.

À en croire les devantures des magasins en France, les célébrations de Pâques s’agrémentent de beaucoup de symboles, à commencer par les fameux œufs.

Histoire d’œufs

L’œuf semble avoir toujours été chargé de sens, et ce bien avant que la tradition chrétienne ne le récupère pour Pâques. En effet, il symbolise la promesse de la vie et la perfection, mais aussi la germination qui se produit au début du printemps. Lors de la Renaissance, les chrétiens avaient coutume de ne pas manger d’œufs pendant la durée du Carême. Les œufs pondus pendant cette période étaient cuits puis décorés pour être ensuite offerts à Pâques.

Une fois le chocolat devenu accessible aux bourses plus modestes (dans la première moitié du XIXe siècle), les œufs ont commencé à avoir bien meilleur goût ! D’ailleurs, il est désormais assez rare de croiser des œufs décorés dans les foyers (sauf dans les pays à majorité chrétienne orthodoxe) tant ceux au chocolat sont plébiscités.

Des lapins et des cloches

Les pays germaniques et anglo-saxons, mais aussi l’Alsace, pensent que ce sont des lapins qui apportent les œufs que les enfants cherchent dans leur jardin. Cette croyance explique pourquoi il est fréquent de trouver des lapins en chocolat dans les paniers que l’on offre à sa famille lors du traditionnel repas de Pâques. Symbole de fécondité, il fait également référence à la déesse « Easter » (« Ostern » en allemand) qui donne son nom cette grande fête.

En France, en Belgique et en Italie, on raconte aux enfants que les cloches des églises s’arrêtent de sonner du jeudi au samedi de la semaine sainte car elles font le voyage pour Rome. Une fois ce pèlerinage effectué, elles rentrent à la maison en distribuant des friandises sur leur passage. En réalité, les cloches se taisent en signe de deuil.

FondantauchocolatRecette : le fondant au chocolat

Côté cuisine, Pâques fait bien des heureux ! Nombreuses sont les recettes qui viennent enchanter les papilles des gourmands. Simple et délicieuse, celle du fondant au chocolat (8 parts) ne devrait laisser personne indifférent.

Ingrédients :

  • 200 grammes de chocolat à cuire
  • 100 grammes de beurre doux
  • 100 grammes de sucre semoule
  • 5 œufs
  • 4 cuillères à soupe de farine

Préparation (15 minutes) :

  1. Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
  2. Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie à feu doux, ou faire décongeler au micro-ondes.
  3. Séparer les jaunes des blancs d’œuf.
  4. Monter les blancs en neige. Réserver. 
  5. Quand le mélange chocolat-beurre est bien fondu, ajouter les jaunes d’œufs et fouetter. 
  6. Incorporer le sucre et la farine, puis ajouter les blancs d’œufs sans les casser. 
  7. Beurrer et fariner un moule et y verser la pâte à gâteau.
  8. Enfourner pendant 20 minutes.
  9. Une fois le gâteau cuit, laisser refroidir avant de démouler. 

Bleu Blanc Box : le cadeau gourmand idéal pour Pâques

Lassé.e du traditionnel panier rempli d’œufs et lapins en chocolat ? Même à l’étranger, le respect des traditions et la qualité des produits français sont à votre portée. Il est en effet possible de se régaler de surprises gourmandes réunies dans une jolie boîte livrée à sa porte. Lancée par l’équipe du quotidien lepetitjournal.com, journal pour expatriés et francophones présent dans plus de 60 pays dans le monde, la Bleu Blanc Box propose un coffret surprise contenant une sélection de produits français alimentaires, culturels et bien-être.

Pour Pâques, la Bleu Blanc Box se garnit de délicates attentions gustatives et autres produits thématiques, le tout livré partout dans le monde (sauf continent africain – hors Maghreb – Chine continentale et Chili). Idéale pour (se) faire plaisir lors de cette fête phare du calendrier chrétien et mondial, elle est disponible au prix de 29,90 € par abonnement ou sous forme de carte cadeau (39,90 €). Une aubaine pour les expatrié.es qui souhaitent perpétrer la tradition et se régaler en bonne compagnie !

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Ce mois-ci, pour tout achat d’un abonnement 3 mois, la première box est offerte (avec le code 1BOXOFFERTE).

Pour tout savoir sur la Bleu Blanc Box, rendez-vous sur le site officiel.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Miliboo, du meuble en Haute-Savoie au miroir intelligent à New York

Dans les bureaux à deux pas de la New York Public Library, beaucoup de cartons posés çà et là. Miliboo s’est installé à l’automne dernier, mais le temps a manqué pour s’occuper de la décoration. Les étagères, les chaises et le petit salon pour accueillir les clients sont, eux, impeccables: il s’agit de meubles “maison” évidemment.
L’aventure Miliboo a commencé très loin de Manhattan, il y a 10 ans, à Chavanod, un petit village de Haute-Savoie. Guillaume Lachenal et sa femme Aline Buscemi décident de se lancer dans la vente de meubles sur internet, avec une idée bien précise pour se différencier de la concurrence : “On dessine nos meubles, on les fabrique, on les stocke et on les vend. Ce qui nous permet de maîtriser la chaîne et de se passer de beaucoup d’intermédiaires“, explique le PDG, qui emploie une cinquantaine de personnes en Haute-Savoie, trois à Paris.
Pour percer aux Etats-Unis, Miliboo compte beaucoup sur sa dernière innovation: Ekko, un miroir intelligent. Présenté au CES de Las Vegas, Ekko a fait sensation et les commandes pleuvent, avant même la commercialisation prévue à partir du printemps en France et de l’été aux Etats-Unis.
Fini le téléphone portable en mode radio dans la salle de bain le matin, Ekko est non seulement un joli miroir mais aussi un objet connecté. “On a intégré un dispositif d’affichage dans le reflet du miroir“, explique Guillaume Lachenal. Le miroir relié à internet, permet d’utiliser toutes les fonctionnalités d’un smartphone ou d’une tablette: il peut donner la météo, afficher un profil Facebook, suivre un tuto maquillage ou se connecter à Spotify.
Pour ça, pas besoin de cliquer avec ses doigts plein de savon. Des capteurs disposés sur les côtés servent de télécommande. “C’était un challenge parce qu’on voulait un objet beau et surtout accessible, or il y a un paquet impressionnant de technologie à l’intérieur“, reconnaît Guillaume Lachenal qui annonce un prix de vente à 399 dollars. Avec son miroir intelligent, Miliboo se différencie de ses concurrents classiques. “Notre mode de vie évolue et les objets de notre quotidien doivent évoluer avec lui“, selon Guillaume Lachenal, qui avoue avoir toujours eu un penchant pour la tech.
La patron de Miliboo a été impressionné par la puissance du CES de Las Vegas, où son stand a été pris d’assaut. Il est d’ailleurs reparti de la grand-messe avec un “CES Innovation Award”.
Pourtant, reconnaît-il, pour s’implanter aux Etats-Unis, il faut arriver armé. “La concurrence en ligne est très importante, les prix sont cassés et le rôle du service client est bien plus important qu’en France. Ici, les clients peuvent commander plusieurs meubles et les renvoyer sans frais, sans aucune raison. Ce ne sont pas du tout les mêmes habitudes de consommation“.
Bien avant le miroir intelligent, Miliboo s’est fait connaitre pour ses meubles abordables au design épuré et aux influences scandinaves. Très vite populaire en France, la start-up a pu lever des fonds en 2011 et 2013 pour investir 6, 5 millions d’euros dans la croissance de l’entreprise et l’élargissement au marché européen.
Fin 2015, Miliboo opte pour une autre stratégie et se lance dans l’introduction en bourse. “C’est une opération qui a très bien fonctionné, précise Guillaume Lachenal. Ça nous a donné de la notoriété et on a gagné en autonomie“. A l’époque, l’idée de tenter l’expérience américaine trottait déjà dans la tête des co-fondateurs.
Pari tenu: depuis septembre dernier, Miliboo Corp est installé à New York, et dispose d’un entrepôt à Atlanta. “Pour le moment, c’est un petit investissement pour mesurer l’appétence du marché“, explique Guillaume Lachenal.
L’entreprise a déjà passé des accords de distribution avec des plateformes de vente incontournables: Amazon, Etsy et Hayneedle. Les meubles sont les mêmes qu’en Europe et n’ont subi aucune transformation pour le marché américain: “Nos produits sont originaux, on ne les trouve nulle part ailleurs“, précise Guillaume Lachenal qui admet que ses meubles “sont conçus pour des espaces où la surface est rare et chère, ce qui correspond plus au mode de vie des grandes villes“.

Escale musicale à New York pour Nouvelle Vague

De passage aux Etats-Unis, le groupe français fera un arrêt à New York au Webster Hall le mercredi 22 mars.
Depuis 13 ans, le groupe formé par Marc Collin (compositeur) et Olivier Libaux (guitariste) est un projet musical inédit : Nouvelle Vague reprend des titres classiques de la “new wave” en version Bossa Nova. Le groupe est ponctuellement rejoint par des artistes invités comme Vanessa Paradis, Elodie Frégé, Nadéah ou encore Helena Noguerra.
Auteur de six albums, le groupe s’est même prêté au spectacle vivant en 2011 avec un show intitulé “Ceremony” en collaboration avec Jean-Charles de Castelbajac.
En novembre 2006, le groupe a fait son grand retour en sortant son sixième album “I could be happy”. Dans cet opus, Nouvelle Vague a repris des titres emblématiques du punk ou post-punk sur des rythmes et acoustiques plus latino ou reggae.


 

Du saxo et de la flûte avec le Classical Saxophone Project à New York

Flûtiste de renom passé par les plus grandes salles françaises, Nicolas Duchamp participera au prochain concert du Classical Saxophone Project le vendredi 31 mars à Saint Peter’s Church.
L’association, fondée en 2007 par le saxophoniste Javier Oviedo et le chef d’orchestre français Jean-Pierre Schmitt, a pour ambition de promouvoir le saxophone dans la musique classique. Un répertoire méconnu.
D’autres invités “spéciaux” sont au programme de cette soirée musicale qui comprendra des morceaux de Charles Koechlin,Jean-Marie Londeix et Frédérique Trunk: la pianiste Hélène Jeanney et le pianiste François-Xavier Poizat. L’excellent orchestre du Classical Saxophone Project emmené par Jean-Pierre Schmitt, ainsi que Javier Oviedo seront comme toujours de la partie.
 

"Say Bonjour to the Lady", le livre qui rit du "parenting" français et américain

Les parents français s’en rendent compte à chaque fois qu’ils vont à un “playground” ou un anniversaire: décidément, l’éducation des enfants aux Etats-Unis et en France n’est pas la même.
Dans “Say Bonjour To The Lady“, Florence Mars et Pauline Levêque compilent avec humour bon nombre de situations où les différences culturelles sont flagrantes, et le résultat est hilarant.
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Quand on débarque à New York, on pense que c’est un pays cousin, mais finalement, c’est complètement différent de ce qu’on connaît“, raconte Florence Mars qui est arrivée dans la Grosse Pomme il y a 7 ans avec son mari et leurs trois enfants. Intriguée et amusée parce qu’elle observe, la jeune femme, qui est aussi vice-présidente de Bonpoint USA, décide de prendre des notes et en fait part à son amie, Pauline Levêque, auteure de livres pour enfants. Cette dernière vit à Manhattan depuis 9 ans et ses deux enfants y sont nés.
Ce n’est pas une analyse sociologique poussée, rigolent les deux amies. On se moque des uns et des autres. On pousse à l’extrême pour que ce soit drôle!”
Exemple: votre enfant rentre de l’école avec une bonne note? Quand le parent français félicitera sobrement son travail, l’Américain, lui, enchaînera les superlatifs avec la voix la plus aigüe possible.
pas mal
Pareil pour les goûters d’anniversaires. Si vous aviez l’habitude en France d’inviter les meilleurs copains pour quelques heures de jeux dans la chambre, ici, toute la classe débarque, parfois même les frères et sœurs et les parents, un magicien, un clown ou une séance de cinéma en plus.
Mom I'm Bored
Pour Florence Mars, la survalorisation de l’enfant a un côté pervers: “Ils grandissent avec des ‘good job! amazing!’ et je pense que ça ne les prépare pas assez à la réalité du monde qu’ils vont découvrir“. Pourtant, elle avoue avoir évolué sur certains points: “Si ma fille veut aller au supermarché ou au parc déguisée en princesse, je la laisse faire“.
Pauline Levêque elle, est plutôt séduite par le modèle américain. ” Mon fils est très impliqué dans notre vie. On lui demande son avis, on s’organise beaucoup en fonction de lui. J’ai eu une éducation française très traditionnelle et j’aurais bien aimé qu’on me fiche un peu la paix, donc c’est ce que je fais avec lui. Je le laisse vivre “.
Au final, aucune éducation n’est parfaite“, finissent par conclure les deux amies. Trop de règles d’un côté, trop de liberté de l’autre. “Il faudrait un entre-deux, imagine Pauline. La structure à la française et l’enthousiasme à l’américaine“.
 

Pourquoi l'Oncle Sam est-il l'un des symboles des Etats-Unis ?

Si on vous parle de l’Oncle Sam, une image vous vient de suite en tête, celle d’un vieil homme aux longs cheveux blancs et à la barbichette vous pointant du doigt avec un regard sévère. Logique à tel point que ce personnage allégorique est entré dans l’imaginaire collectif. Pourquoi est-il devenu l’un des symboles des Etats-Unis? C’est la question bête de la semaine.
Derrière le mythe de l’Oncle Sam, un homme pas vraiment vegan ayant vécu il y a plus de 200 ans. Né en 1766 dans le Massachusetts, l’Américain Sam Wilson dirige avec son frère une entreprise de conditionnement de viande à Troy dans l’état de New York. Leur business prospérant, les Wilson sont rejoints par de nombreux membres de leur famille, embauchés à l’élevage, aux abattoirs ou à l’expédition. Généreux et affable, Sam Wilson est rapidement surnommé “Uncle Sam” (Oncle Sam) par ses nombreux neveux et nièces, puis par ses employés et les habitants de la ville.
Lorsque la guerre contre l’Empire britannique éclate en 1812, Sam Wilson signe un contrat d’approvisionnement avec Elbert Anderson, fournisseur officiel de viande de l’armée américaine. L’entrepreneur s’engage à fournir 5 000 caisses de boeuf et de porc aux troupes de New York et du New Jersey. Estampillées sur chaque caisse, les initiales “E.A.–U.S.” -un raccourci pour “Elbert Anderson” et “United States”- sont mal comprises par les employés de Wilson, comme l’explique l’American National Biography Online, le dictionnaire biographique américain officiel. “Selon l’explication d’un témoin dans la Gazette de New York le 12 mai 1830, quand certains ouvriers demandèrent ce que les initiales signifiaient, un plaisantin (parfois identifié comme Jonas W. Gleason, un employé de Wilson) répondit que les caisses appartenaient à Elbert Anderson et Uncle Sam”.

Crédit photo: Smithsonian American Art Museum
Crédit photo: Smithsonian American Art Museum

Le dictionnaire ajoute ensuite que “Lucius E. Wilson, l’un des petits-neveux de Samuel Wilson, rappela en 1917 une version légèrement différente que son père lui avait racontée. Alors que les visiteurs de Troy se demandaient à qui appartenaient les caisses en attente d’expédition sur les docks, un Irlandais répondit qu’elles étaient la possession de Uncle Sam Wilson, ajoutant: ‘pourquoi Uncle Sam Wilson ? Parce que c’est lui qui nourrit l’armée'”. La plaisanterie fut répétée assez souvent dans la ville, à tel point que toutes les provisions destinées au gouvernement américain furent désormais identifiées comme appartenant à Uncle Sam.
Une seconde théorie, moins documentée, attribue la paternité de l’Oncle Sam aux immigrants irlandais arrivés en nombre aux Etats-Unis au début des années 1800. “En langue gaélique, ‘United States of America’ s’écrit ‘Stáit Aontaithe Mheiriceá’, soit l’acronyme SAM”, explique le réalisateur et auteur américain Ransom Riggs dans un article publié sur le site Mentalfloss.
D’autres figures ont représenté les Etats-Unis avant l’Oncle Sam. La première fut Columbia, un personnage féminin inventé dans les années 1730, et dont le nom est dérivé de Christopher Columbus (Christophe Colomb). Le personnage de Brother Jonathan (Frère Jonathan) entra ensuite en usage dans la deuxième partie du XVIIIème siècle, avant d’être définitivement détrôné par Oncle Sam au début du XXème siècle. “Oncle Sam a été popularisé à la fin du XIXème siècle par l’un des caricaturistes politiques les plus connus du pays, Thomas Nast. Cependant, l’affiche de  recrutement de 1917 représentant l’Oncle Sam vous demandant de rejoindre l’armée est peut-être celle qui l’a rendu célèbre“, analyse Natalie Elder, responsable de collection au National Museum of American History de Washington.

Maison Kayser ouvre une nouvelle boulangerie à Midtown Manhattan

Maison Kayser a encore frappé. La boulangerie française, fondée par Eric Kayser, continue son expansion new-yorkaise en ouvrant un onzième site, entre 55ème et 56ème rue sur la 6ème Avenue.
Pour cette nouvelle adresse, l’enseigne ne change pas de recette: en plus d’une boulangerie-pâtisserie, la boutique disposera aussi d’un café de 50 places et d’un fournil. Une nouvelle gamme de 25 pains artisanaux sera en vente, et les clients pourront profiter d’une “hot station”, où des produits chauds à emporter seront proposés (dont des croque-monsieur). Ce n’est pas le premier emplacement de Maison Kayser à Midtown. La marque possède une boutique à Columbus Circle et une en bordure de Bryant Park.
Issu d’une longue lignée de boulangers, Eric Kayser a gagné le Prix de la Meilleure Baguette New York 2016 organisé par French Morning.

Nos 5 comptes Instagram favoris sur New York

Le seul, le vrai, l’unique voyage c’est de changer de regard” disait Marcel Proust. De ses ponts à ses artistes en passant par ses plus belles tables, voici cinq regards différents sur New York par ses instragrammeurs.
@Humzadeas, le plus impressionnant

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Né à Brooklyn en 1997, Humza Deas a d’abord souhaité devenir “skater” professionnel avant de se passionner pour la photographie de rue en 2014. Le jeune homme, qui a plus de 208 000 followers sur Instagram, s’est fait connaitre en escaladant les ponts et les plus hauts buildings de New York. Une prise de risque maximale pour des clichés souvent époustouflants.
@foodbabynyc, le plus gourmand


Décoratrice d’intérieur le jour, amatrice de bonne cuisine le soir, Erin Robles partage sur @foodbabynyc ses meilleures adresses de restaurants, le tout avec des clichés de caractère au design soigné. Alléchant.
@1st, le plus humain

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Tantôt en couleurs ou en noir et blanc, le photographe Brian Alcazar dit “@1st” immortalise les New-Yorkais à travers des portraits et des scènes de vie quotidiennes. Un regard sensible et poétique sur la ville qui ne dort jamais.
@poochofnyc, le plus photogénique


Toujours tiré à quatre épingles, Agador, un maltipoo très photogénique, parcourt la grosse pomme en photos. Un compte Instagram suivi par plus de 44 000 de followers, qui confirme la passion des New-Yorkais pour les animaux de compagnie.
@streetartnyc, le plus artistique

@damien__mitchell #damienmitchell #streetart #muralart #williamsburg

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L’Instagram de l’institution culturelle Street Art NYC regroupe les plus belles oeuvres de street art de la ville. Des créations très visuelles et souvent engagées, qui en disent long sur les convictions de leurs auteurs.
Et en bonus, le meilleur de tous: @french.morning


L’Instagram de French Morning vous propose des infos, photos et bonnes adresses à New York mais aussi dans le reste des Etats-Unis. Si vous ne suivez pas encore nos aventures, c’est le moment de cliquer sur la photo ou ici.