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5 stations pour skier près de Washington

Pas besoin de prendre l’avion quand on aime le ski et qu’on habite à Washington. Il suffit de rouler quelques heures, de prendre un peu d’altitude et la neige est à portée de spatules. A chaque station, son style. Il ne vous reste qu’à choisir le vôtre.

Massanutten Resort, la plus familiale

A 2h30 de Washington, Massanutten Resort en Virginie, c’est la destination parfaite pour un week-end en famille. Vous pouvez loger à l’intérieur même de la station, dans des appartements standards, ou réserver une grande maison entre amis juste avant d’arriver dans la station. Une fois les fixations réglées, 14 « trails » vous attendent, de quoi contenter toute la famille. Comptez 70 dollars la journée (tarif maximum pour un adulte, le week-end). A partir de 4pm, un forfait à 40 dollars est proposé pour profiter de quelques heures de ski de nuit. Si la météo n’est pas au beau fixe, vous pouvez profiter du WaterPark, une piscine géante chauffée à 28 degrés avec des toboggans et une rivière qui coule au milieu.

Wisp Resort, la plus nature

Si les abords de la Shenandoah vous ont laissé un peu sur votre faim côté grands espaces et que vous avez envie d’un terrain de jeu un peu plus montagnard, prenez la direction du Maryland et de la station Wisp Resort. Trois heures de route pour rejoindre les rives calmes du lac Deep Creek, mais le paysage vaut le détour. Wisp propose 34 pistes, avec un bon équilibre de 35% pour les débutants, 38% pour le niveau intermédiaire et 27% pour les « experts ». Le forfait à la journée coûte au maximum 79 dollars pour un adulte en période de vacances scolaires.

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Whitetail Resort, la plus « dernière minute »

A moins de deux heures de Washington, vous n’avez même pas besoin d’être en vacances pour profiter de Whitetail Resort, une fin d’après-midi ou une soirée suffisent. Les 23 pistes de cette station de Pennsylvanie sont toutes éclairées pour pouvoir skier à la nuit tombée. Le forfait coûte au maximum 79 dollars mais seulement 47 dollars pour la session nocturne 5pm-10pm. Et c’est sans compter les 40% qu’offre la carte “Advantage” si vous faites plusieurs sorties dans la saison. Pour tous ceux qui ne peuvent pas résister à l’appel de la poudreuse, c’est assurément le meilleur plan.

White Grass Touring Center, la plus nordique

On peut aimer la glisse et ne pas avoir envie de pistes pentues à dévaler les cheveux au vent… White Grass Touring Center, à trois heures de Washington (attention aux bouchons quand même sur la I-66), c’est le paradis du ski de fond. Avec des prix imbattables côté forfait par rapport au ski de descente : 20 dollars pour les adultes, 5 pour les enfants ! Pour un sandwich ou un chocolat chaud, faites une pause au Café, cuisine aux petits oignons et musique live en plus. Vous êtes en « West Virginia », l’hymne de John Denver ne vous quittera pas.

Seven Springs Mountain Resort, la plus « esprit libre »

Bienvenue en Pennsylvanie, dans le paradis des amateurs de snowboard et des fous de freestyle en général. A presque trois heures et demie de route de Washington et avec un forfait à presque 90 dollars pour un adulte pendant les vacances scolaires, Seven Springs Mountain Resort est l’adresse la plus éloignée et la plus coûteuse de notre sélection mais l’effort sera mérité. Elle propose 33 pistes, 7 espaces aménagés pour le freeride, de quoi s’amuser pendant de longues heures. Et à la nuit tombée, l’offre de spas et autres piscines chauffées devrait vous permettre de recharger les batteries.

"La France Insoumise" de Mélenchon se rassemble à New York

“La France Insoumise” de Jean-Luc Mélenchon est aussi à New York. Les “Insoumis” organisent une réunion publique le 18 mars au Lucky Bar (Alphabet City). Catherine Benoît, suppléante d’Eléonore Gachet, candidate du mouvement à la législative en Amérique du Nord, sera sur place.
C’est le premier meeting public de “La France Insoumise” à New York. Il doit coïncider avec la Marche pour la 6ème République qui se déroulera à la Bastille. Cette refonte des institutions fait partie des grands axes du programme de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle.
 

Investir dans l’immobilier à New York : bien s’entourer est primordial

(Article partenaire) L’achat d’un appartement est toujours un investissement important, pour lequel on veut avoir toutes les clés en main. Quand cet appartement se situe à New York, on peut dire que c’est l’investissement d’une vie. Alors pour être le mieux armé possible, il est important de s’entourer des bonnes personnes. Jean-Luc Teinturier, agent immobilier français basé à Manhattan depuis 37 ans, nous explique quelle dream team réunir pour avoir toutes les chances de son côté.

  1. Le banquier

Il est primordial de préparer son acquisition en amont avec un banquier. “Le marché est très dynamique, il faut toujours être préparé et réactif”, insiste Jean-Luc Teinturier. Soyez d’autant plus prévenant si vous n’habitez pas New York et avez donc un statut d’investisseur étranger : les banquiers seront plus réticents à vous aider si vous ne possédez pas de credit score. Pour trouver le bon professionnel, il faudra compter sur votre réseau, et plus particulièrement sur votre agent immobilier.

  1. L’avocat

Votre avocat sera en charge de la due diligence. Il vérifiera tous les aspects de votre investissement pour vous avant que vous ne vous engagiez financièrement. Il jouera également le rôle de notaire (pour un coût modique par rapport aux notaires français, avec des honoraires fixes allant de 3 à 5000 dollars).

  1. L’expert comptable

Choisir un expert comptable spécialisé dans l’immobilier vous assure une gestion optimale de vos biens. Une fois l’appartement acquis, il se chargera de vos déclarations annuelles ou encore des comptes de l’appartement.

  1. L’architecte

Si vous avez pour projet d’effectuer des travaux dans votre nouveau bien immobilier, pensez bien à choisir un architecte au préalable, à ne pas attendre la dernière minute. Cela évitera une perte de temps inutile une fois le contrat signé.

  1. L’agent immobilier

Et enfin, la personne la plus importante, le “chef d’équipe” en quelque sorte : l’agent immobilier.
En plus de vous représenter et de défendre vos intérêts auprès du vendeur, de vous accompagner et de vous conseiller tout au long de votre parcours d’acheteur, c’est également lui qui vous mettra en connexion avec tous les autres professionnels dont vous aurez besoin et dont nous venons de parler plus haut. Un bon agent immobilier est donc un agent immobilier qui possède un réseau étendu de personnes qualifiées aux compétences complémentaires, permettant à ses clients d’avoir accès à des professionnels fiables facilement.
 

À propos de Jean-Luc Teinturier

Jean-Luc Teinturier, agent immobilier français arrivé à new York il y a 37 ans maintenant, est un agent biculturel qui comprend aussi bien les attentes de la clientèle française que les exigences du marché américain. Il connaît la ville comme sa poche, possède un réseau étendu composé des meilleurs professionnels du secteur (spécialisés dans l’immobilier et francophones), et n’hésite pas à l’utiliser pour aider ses clients à dénicher le bien idéal dans la Big Apple.

 

Un contexte favorable…

Si le marché immobilier de New York a battu de l’aile pendant plus d’un an, il est maintenant en phase de stabilisation. Le marché est donc plus sûr, mais les marges de négociation restent intéressantes, ce qui fait de 2019 une très bonne année pour investir. Contactez Jean-Luc Teinturier dès aujourd’hui pour discuter de votre prochain investissement immobilier.

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Législatives 2017: sans vote électronique, comment puis-je voter ?

Le gouvernement a tranché: il n’y aura pas de vote par Internet aux législatives de 2017. L’occasion de rappeler les autres manières de voter au scrutin des 3 et 17 juin (dates pour l’Amérique du nord).

  • Vote à l’urne

C’est la méthode la plus simple si vous habitez près d’un bureau de vote. Suite à l’annulation du vote électronique, le Quai d’Orsay a promis d’augmenter le nombre de bureaux à l’étranger. Il n’est pas clair combien ni où dans la circonscription (Etats-Unis et Canada) de nouveaux bureaux seront installés. Les adresses des bureaux seront annoncées sur le site de votre consulat (et sur French Morning bien sûr). Ce sont les mêmes que pour la présidentielle.

  • Vote par correspondance

Il est possible de voter par correspondance pour les législatives, mais pas pour la présidentielle. À la suite de la décision de revenir sur le vote électronique, la date limite pour s’inscrire a été repoussée au 14 avril. Les électeurs qui veulent voter par correspondance doivent contacter leur consulat par e-mail ou courrier pour demander l’activation de l’option de vote par correspondance sous pli fermé. Ils recevront le matériel de vote chez eux. La date limite de réception des votes aux Etats-Unis et au Canada est le jeudi 1er juin pour le 1er tour (18h heure de Paris) et le jeudi 15 juin pour le second (18h heure de Paris). Le ministère des Affaires étrangères indique par ailleurs que de nouvelles tournées consulaires seront organisées pour recueillir les votes.

  • Vote par procuration 

Si vous ne pouvez pas voter à l’urne, l’option la plus flexible reste la procuration. Il n’y pas de contrainte de date pour en établir une. Les consulats suggèrent toutefois de ne pas attendre la dernière minute: jusqu’à 5 jours avant le vote si vous l’établissez au consulat, 15 jours si vous le faites auprès d’un consul honoraire.
Il vous sera demandé de remplir un formulaire Cerfa (disponible sur le site du ministère des affaires étrangères) et le signer devant une autorité compétente (Ambassadeur pourvu d’une circonscription consulaire, Chef de poste consulaire, Consul honoraire de nationalité française habilité). Le mandataire doit être inscrit sur la même liste électorale consulaire que le mandant et le nombre de procurations pouvant être reçues par un mandataire est limité à trois.
 

Les manchots de l'Antarctique s'invitent à l'Ambassade française à Washington

Dans le cadre de l’Environnemental Film Festival de Washington DC, l’Ambassade de France et Terranoa organisent une projection du film “Antarctica, sur les traces de l’empereur” (“Antarctica, in the footsteps of the emperor”) de Jérôme Bouvier, le mardi 21 mars à 7pm.
Dans ce documentaire, le réalisateur explore la biodiversité de l’Antarctique et tire la sonnette d’alarme concernant la protection du continent blanc. Victime, à distance, de l’activité humaine et du réchauffement climatique, le territoire gelé de plus de 13 millions de kilomètres carrés montre des signes plus qu’inquiétants sur le plan de la biodiversité et de la fonte des glaces.
Au-delà de sa dimension politique, le documentaire explore et sublime cet univers fascinant, presque irréel. Durant le tournage, Jérôme Bouvier a suivi deux photographes: Vincent Munier et Laurent Ballesta. Le premier s’intéressait à une colonie de manchots empereurs, tandis que le deuxième, 70 mètres plus bas, sous la glace, a capturé les paysages aquatiques antarctiques.
La projection gratuite sera suivie d’un échange entre le public et le photographe Laurent Ballesta. Il est recommandé de s’inscrire à l’avance.

Pourquoi la température change-t-elle si rapidement à New York ?

Quand nous avons eu l’idée d’écrire cet article, jeudi, il faisait une quinzaine de degrés celsius dehors. Quand nous l’avons terminé, le lendemain, il faisait 0 degré et il neigeait énormément.
À New York, s’il y a bien quelque chose de plus incertain que le résultat des présidentielles, c’est la température extérieure. Pourquoi ces changements aussi rapides et brutaux de la température ? C’est la question bête de la semaine.
Le dérèglement climatique ne semble être aucunement responsable de cette histoire. Tout juste peut-on dire qu’il accentue un phénomène bien réel. Selon Aiguo Dai, professeur de Science atmosphérique à l’University of Albany, “on peut dire que ces variations sont devenues plus fréquentes ces dernières décennies, et que cela a peut-être un lien avec le réchauffement et le dérèglement climatique. Cependant, aujourd’hui, nous n’avons pas de preuves”, explique-t-il.
Ces changements sont liés à la zone climatique où se situe New York. Alors que l’Hexagone est soumis à un climat tempéré (ou tempéré chaud pour le sud de la France), caractérisé par des températures qui ne sont pas extrêmes, la région de New York connaît un climat subtropical humide (c’est-à-dire à la jonction entre un climat continental et tropical).
New York City se trouve être un lieu d’affrontement entre une masse d’air froid provenant du nord et de l’Arctique, et les courants d’air chaud venant du centre du pays ou du sud. L’un ou l’autre prédomine et influence la température à la hausse ou à la baisse, avec une amplitude assez impressionnante, que ce soit à l’échelle d’une année ou d’une semaine.
Pourquoi des changements si rapides ? Pour David Robinson, professeur de géographie à la Rutgers University et climatologue de l’Etat du New Jersey, “New York se trouve sur la zone d’influence du “polar jet stream” (ou courant-jet polaire) qui sert de frontière entre une masse d’air très froid au nord et un air plus doux au sud”.
Ce courant d’air rapide qui circule sur toute la planète va donc, selon sa position, venir refroidir ou réchauffer l’air new-yorkais. Comment ? Quand le courant-jet se trouve au nord de New York, l’air chaud remonte et permet donc au thermomètre de reprendre des couleurs.
À l’inverse, quand il descend au sud, l’air froid s’installe. « Nous ne savons pas pourquoi les changements de températures ont été plus rapides et fréquents cette année. On peut prévoir les changements, mais on ne sait pas pourquoi le polar jet-stream se déplace plus souvent ou non», explique le climatologue.
Pour ce dernier, l’hiver actuel a jusqu’à présent été caractérisé par un “polar jet stream” inhabituellement au nord, expliquant la plus grande rapidité des changements de température et surtout la douceur du mois de février par rapport aux hivers précédents.
Pour le climatologue, “quand le polar jet stream est au nord, les courants d’air froid ne peuvent s’installer qu’un jour ou deux avant que l’air chaud ne reprenne le dessus“, ce qui provoque un brusque et rapide changement de températures. “A l’inverse, avec un polar jet stream au sud, la porte aux courants froids est grande ouverte” et empêche l’air chaud de revenir.

FrenchFounders organise son 2ème "Startups to VCs" à San Francisco

Après le succès de la première édition en novembre, FrenchFounders organise une nouvelle rencontre “Startups to VCs“, le 16 mars, à San Francisco.
L’objectif est de permettre à dix jeunes pousses en plein développement – tous secteurs confondus – de s’engager sur le marché américain et de multiplier les opportunités de rencontres avec les acteurs locaux.
Les dix start-ups sélectionnées “pitcheront” devant un jury et des fonds d’investissement (VC) américains et français. La session de “speed pitching” sera suivie par un cocktail networking. Patricia Nakache, General Partner à Trinity Ventures, partagera aussi son expérience professionnelle et donnera des conseils aux participants sur la levée de fonds.

L’évènement est ouvert en priorité aux membres de FrenchFounders, le réseau de patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.

Michael Bloomberg, "fan" d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a reçu le soutien, jeudi, de l’ancien maire de New York Michael Bloomberg.
Le milliardaire, qui fut républicain, démocrate puis indépendant, était de passage à Paris en tant que président de la Convention mondiale des maires pour l’énergie et le climat. Il s’est entretenu pour 45 minutes avec le candidat d’En Marche!. Les deux hommes ont parlé technologie, formation et création d’emplois, selon la chaine d’information BFM TV.
Je connais ce gentleman à ma gauche, je suis un fan, c’est un homme bien et je voulais lui dire bonjour. Je suis honoré d’être de passage dans votre pays et votre ville et c’est agréable de lui souhaiter de bonnes choses pour sa campagne et d’échanger nos expériences de candidats“, a déclaré l’ancien maire à BFM TV.
Il est aussi allé de son conseil à l’ancien ministre de l’économie. “Les sondages montent et descendent. Mon conseil à M. Macron c’est de ne pas se soucier des sondages, vous devez dire aux gens pourquoi ils doivent voter pour vous, ce dont vous êtes capable. Les électeurs ne doivent pas spécialement être d’accord mais ils doivent être sûrs que vous êtes authentique, que vous allez les écouter et les aider.
Si l’appui du financier, qui compte parmi les personnes les plus riches de la planète, est bienvenu, il peut aussi alimenter les critiques de ceux qui accusent Emmanuel Macron d’être le candidat de la finance et des puissances de l’argent.

Pourquoi les lave-linge américains ne lavent-ils pas bien ?

Coluche disait en référence à une célèbre publicité : « Laver plus blanc que blanc, je ne vois pas bien ce que c’est. Moins blanc que blanc, oui. Je me doute. C’est gris clair. » A croire qu’il avait lavé son linge aux Etats-Unis. Car gris clair, c’est exactement la teinte que prendra votre linge blanc après quelques passages dans une machine à laver américaine.
Pourquoi les lave-linges américains sont aussi peu performants ? C’est la question bête de la semaine.
Si vous utilisez régulièrement un de ces monstres, vous savez que, en plus de ternir votre linge et de ne pas faire partir les taches, ils ont tendance à user, voire déchiqueter vos habits.
« Les machines américaines sont plus grandes car ici on a plus de place, plaisante Alberto Garcia, revendeur de lave-linge à Austin. Mais surtout, les deux systèmes obéissent à des philosophies différentes», explique-t-il. Les machines européennes fonctionnent sur le principe du barbotage (tumbling) avec un tambour qui tourne sur un axe horizontal à petite vitesse et dans les deux sens, pour que le linge sorte de l’eau et y retombe du haut du tambour à chaque rotation. La grande vitesse assure l’essorage. Dans les machines américaines, le linge est immergé dans l’eau et remué par un agitateur à pales verticales qui ont de petits mouvements alternatifs. C’est le principe de l’agitation. Agitation ou barbotage… C’est bien la preuve qu’à un problème existe plusieurs solutions. Sauf que dans le cas présent, un système apparaît bien supérieur à l’autre.
Pourquoi ? Première raison : les équipements américains ne chauffent pas l’eau, mais utilisent l’eau du robinet. Impossible donc de laver votre linge à 90 degrés pour faire partir les taches difficiles. Vous n’avez généralement le choix qu’à trois options : chaud, tiède et froid.
Deuxième raison : leur consommation d’eau. Comme beaucoup de choses aux Etats-Unis, les lave-linge n’ont pas été conçus avec un souci d’économie. Avec leur cuve gigantesque, ils consomment en moyenne trois fois plus d’eau que leurs alter egos européens (15 gallons contre 45).
Troisième raison : les machines “lavent” en 30 minutes. Comme elles n’ont pas besoin de temps pour chauffer l’eau, le cycle est raccourci. D’autre part, l’agitation, plus agressive que le barbotage, est plus dure avec le linge et donc les cycles durent moins longtemps. Les enzymes des lessives ont donc moins de temps pour agir.
Quatrième raison : l’essorage est plus lent dans le système américain. Le linge a donc besoin de plus de temps pour sécher.
Si les machines européennes sont tellement efficaces, pourquoi les Américains n’utilisent-ils pas le même système ? « Je ne vends jamais de machines européennes. Je n’en ai pas à vendre et personne ne m’en demande. Je pense que les gens ici ne savent même pas qu’il existe un système diffèrent. Pourquoi donc voudraient-ils en avoir ? » 

Le Pen présidente ? Une "catastrophe totale" pour Gérard Araud

Gérard Araud et réserve diplomatique font deux. Il en a fait une fois de plus la démonstration lors d’un entretien avec le Washington Post, publié jeudi. Interrogé sur une possible élection de Marine Le Pen à l’Elysée, l’ambassadeur de France aux Etats-Unis a jugé que ce serait une “catastrophe totale“.
Dans des termes diplomatiques, je dirais que cela serait une catastrophe totale”. Le départ de la France de la zone euro et de l’Union européenne serait “un tremblement de terre politique“, pour le diplomate. “Cela voudrait dire l’effondrement de l’UE, car l’UE sans la France n’a pas de sens, a-t-il dit. Et cela signifie l’effondrement de l’euro et une crise financière, qui aura des conséquences dans le monde entier“.
Gérard Araud, qui arrive au terme de son mandat à Washington, emboîte le pas à un autre ambassadeur de France, Thierry Dana, au Japon, qui a publié mercredi une tribune dans Le Monde indiquant qu’il refuserait de “servir” Marine Le Pen si elle remportait l’élection présidentielle.
 

Elsa de Noblet, avocate devenue architecte d'intérieur: "Il faut savoir lâcher prise"

Lorsqu’Elsa de Noblet s’installe à New York avec son mari en avril 2013, elle est confrontée à un choix : poursuivre sa carrière d’avocate d’affaires ou en profiter pour se lancer dans une nouvelle aventure. Très vite, la balance a penché vers la deuxième solution.
Aujourd’hui, elle est architecte d’intérieur et entrepreneur. Employée par l’agence Dutch East Design à Manhattan, elle et son amie Annabelle Papillard viennent de lancer The Maze, un site qui propose de découvrir New York sous le prisme du design.  « L’idée du site est née de notre envie commune de faire partager nos adresses et nos coups de cœur sur tout ce que New York a à offrir en terme de design. Nous sommes parties du constat qu’ici, beaucoup plus qu’en France, le design est un marché professionnel. Les gens sous-traitent à des décorateurs et sont donc moins en contact avec les tendances et au courant des bonnes adresses.»
Le site, qui s’adresse à la fois aux aficionados du design mais aussi à tous ceux qui visitent la ville, comporte cinq thématiques (les promenades par quartier, les bonnes adresses, les lieux où travailler, les lieux d’inspiration et où participer à des ateliers en rapport avec le design), le tout avec une dimension “découverte” de New York, très présente.
La passion de la Française pour le design est ancienne. Celle qui rêvait en classe de première de devenir architecte effectue, il y a plusieurs années, un camp d’été à la Pratt Institute, une école de design réputée de Brooklyn. Mais l’expérience tourne court par peur de l’échec.
Tentative avortée qui ne sera jamais totalement digérée. « Et si j’avais persévéré ?» Le retour à New York est l’opportunité ou jamais de savoir. « J’avais envie de profiter de New York pour faire autre chose. Pas par rejet de ce que je faisais, mais pour vivre l’expérience en tant que telle et non pas uniquement comme femme d’expatrié. »
Et rejoindre les cabinets d’avocats de la ville n’était pas forcément évident à cause du manque d’équivalence entre le droit américain et le droit français. « Il aurait fallu que je passe le barreau. Pour être honnête, ça m’a bien arrangé que ce soit difficile d’exercer ici, avoue-t-elle. Mais surtout, je voulais me confronter à ce nouvel environnement pour vivre une expérience humaine».
Mais on ne s’improvise pas architecte d’intérieur pour autant. Elle s’inscrit alors à la Parsons School of Design avec l’ambition de « peut-être » changer de carrière. « Les choses se sont déroulées progressivement. » Après deux ans de cours le soir et le week-end, cette occupation était devenue une formation professionnelle. Elle se voit proposer un poste par un professeur qui monte son agence. « Cette embauche m’a permis de valider et concrétiser mon changement de carrière et de vaincre le syndrome de l’imposteur. Avant cela, j’avais toujours l’angoisse de me dire : “Et si je n’ai pas de talent ? »
Aurait-elle fait le même choix si elle était restée en France ? « Ailleurs probablement. Mais en France, cela aurait été plus difficile. Il faut savoir lâcher prise. A l’étranger, on se sent plus libre d’aller vers des terrains inconnus. » Un choix payant à l’entendre, car aujourd’hui, même en cas de retour à Paris, elle ne se voit pas retourner dans le droit « car j’ai pris goût à l’aspect entrepreneurial et c’est New York qui l’a débloqué. » 

Les portraits présidentiels français et américains décryptés à Washington

Règle d’or aux Etats-Unis comme en France: chaque président fraîchement élu est accompagné d’un nouveau portrait officiel. Affiché dans la plupart des lieux publics, cette représentation du pouvoir est un enjeu symbolique et politique.
Le vendredi 24 mars, l’historienne d’art Vanessa Badré animera une conférence sur les portraits des présidents français et américains de 1958 à nos jours à l’ambassade de France à Washington.
Du Général de Gaulle avec sa panoplie de décorations au regard méfiant de Donald Trump, l’historienne abordera le sens que peut cacher un portrait officiel de chef d’Etat. Les détails ne sont pas anodins et nous renseignent sur la relation de l’époque et des leaders au pouvoir, au passé politique ou encore à la Constitution.
Pour assister à la conférence, l’inscription est de $10 pour les membres de la Chambre de Commerce de Washington et de l’association Washington Accueil et $20 pour les non membres. La conférence sera en anglais.