Des portants de vêtements répartis sur quasiment toute la surface d’un loft. Sur un mur blanc en briques, un rayonnage de chapeaux aux couleurs d’automne et au look 70’s. C’est l’univers de French Rebellion, devenu en très peu de temps un showroom prisé et un incubateur mode de référence à New York.
French Rebellion est né il y a trois ans après un coup de foudre professionnel entre la brune Julia Simon et la blonde Murielle Bourdette-Menaut. “On a débuté en créant des concept stores au milieu des salons de mode américains. On représentait une vingtaine de marques françaises qui voulaient se faire connaître aux Etats-Unis, raconte Murielle Bourdette-Menaut. Ça marchait très bien et puis les marques nous ont demandé de les représenter à plein temps. On avait les contacts, le savoir-faire, on s’est lancé!“.
Si French Rebellion s’est élargi a plusieurs marques internationales, la structure reste attachés aux sociétés françaises, comme Parme Marin, une styliste installée à New York, MKT Studio ou encore les lunettes See Concept, rebaptisées Izipizi pour le marché américain. Les collants Le Bourget ou Vanessa Bruno sont aussi passés par le showroom.
L’originalité de French Rebellion: présenter des marques coup de coeur dans le showroom mais aussi les incuber, en leur proposant une collaboration globale. “On réfléchit à la stratégie, on fait du conseil, on propose des business plans si besoin, on travaille sur le style, sur le site internet, sur les réseaux sociaux“. C’est dans cet objectif que les deux partenaires ont décidé de créer une nouvelle entité, Cinq, un studio de création qui propose notamment des books, des photos de campagne aux marques qui n’en ont pas encore. “Le visuel est indispensable pour vendre dans ce métier“, insiste Murielle Bourdette-Menaut. L’entrepreneuse sait de quoi elle parle: mannequin dès l’âge de 6 ans, elle n’a jamais vraiment quitté la mode, travaillant comme consultante puis styliste pour sa propre marque de vêtements.
Vendre, c’est bien entendu le but de French Rebellion. Les clients ne sont pas des particuliers, mais des grands magasins américains haut de gamme comme Saks, Macy’s, Anthropologie ou Opening Ceremony. “On doit faire rêver l’acheteur, le séduire avec une collection“, confie Murielle Bourdette-Menaut. Dans le loft, les visiteurs en repérage sont aussi parfois les stylistes qui travaillent pour une actrice ou une chanteuse en vue. “L’idéal c’est la photo d’une star avec un de nos vêtements dans un magazine“, reconnaît la jeune entrepreneuse. Dernièrement Meryl Streep a fait la Une du Wall Street Journal Magazine coiffée d’un chapeau Littledoe, représenté par French Rebellion. Des chapeaux également sélectionnés récemment par les stylistes de Sienna Miller et de Beyoncé.
Pour sa part, Julia Simon vit et travaille depuis 15 ans dans la mode à New York, où elle a dirigé une marque française de chaussures avant de créer son premier showroom Edité, qui existe toujours à côté de French Rebellion. “On s’est laissées porter par la magie, par l’énergie de New York. Je sais pas si on aurait pu créer French Rebellion ailleurs qu’ici. Aux Etats-Unis, tout le monde nous encourage par rapport à la France où les gens sont plus sceptiques”. Si les deux partenaires sont grisées par la ville, elles revendiquent aussi leur nationalité. “On joue beaucoup de notre côté français, explique Murielle Bourdette-Menaut. Notre vision est clairement différente, plus esthétique, plus indisciplinée que celle des Américains qui sont pragmatiques. On a choisi de prendre le meilleur des deux mondes“.
French Rebellion: un incubateur mode très "Frenchy" à New York
Trois potlucks "fiscalité internationale" dans la Baie de San Francisco
C’est toujours le moment de s’inquiéter de vos impôts, mais encore plus en ce moment, lors de “tax season”. Le cabinet d’experts-comptables Jade Associates participe à trois potlucks “fiscalité internationale” en mars pour renseigner les expatriés sur différents points fiscaux franco-américains.
Dans la tradition du potluck, les participants sont invités à apporter quelque chose à partager avec les autres.
Le 20 mars, le co-fondateur de Jade Associates Olivier Sureau sera à Palo Alto pour parler des règles qui s’appliquent aux donations et aux successions en France et en Californie. L’avocat Paul Tour-Sarkissian participera aussi à la discussion et évoquera l’intérêt des trusts. Lieu: All Saint Episcopal Church.
La rencontre du 21 mars aura lieu dans les locaux du Community Center de Mill Valley et portera sur les comptes à l’étranger, les déclarations à faire en cas d’arrivée aux Etats-Unis et de retour en France ainsi que la fiscalité des retraites. Elle sera animée par Olivier Sureau.
Le 22 mars, il sera une nouvelle fois question de succession, mais à Napa cette fois-ci. La rencontre prendra place à l’Hôtel Senza autour d’Olivier Sureau.
Une soirée Mardi Gras à Bagatelle avec French Morning
Chez nos amis de Bagatelle, on ne dit jamais “non” à une bonne soirée. Et à French Morning non plus.
Le 28 février, le restaurant français du Meatpacking organise sa traditionnelle soirée “Allons enfants de la partie” avec baby foot et danseuses de cancan. Des menus spéciaux avec tartine de chèvre, blanquette de veau et couscous de poulet sont prévus par la maison.
Une raison de plus de se réjouir ? Un verre de rosé gratuit sera offert à tous les lecteurs de French Morning qui se seront pré-inscrits via le formulaire ci-dessous. Si vous souhaitez réserver une table pour dîner, indiquez-le dans le formulaire aussi.
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France Pavilion: les artistes français débarquent en force à Houston
Après New York, Miami, Washington et Raleigh, France Pavilion s’apprête à faire escale à Houston.
Au programme de cet événement prévu du 2 au 5 mars: près de 300 œuvres recouvrant peinture, photographie, sculpture et installations média, par une sélection de près de trente artistes français sélectionnés par le consultant en art Sébastien Laboureau.
« L’initiative de France Pavilion est née du constat que les artistes français étaient très peu représentés à l’étranger. L’idée était aussi de sortir des villes traditionnelles et d’aller à la rencontre d’un autre public. L’accueil y est d’ailleurs vraiment extraordinaire » confie Sandrine Kukurudz, co-fondatrice de l’agence d’événementiel French Touch Events, qui organise l’exposition.
« C’est une excellente vitrine car elle permet de mettre la France sur la carte en la faisant davantage connaître à Houston», affirme le Consul de France, Sujiro Seam, qui a œuvré, avec son épouse Jane, à la mise en place de cette édition, notamment en mettant son réseau à disposition des organisateurs. Le maire de Houston, Sylvester Turner, sera l’invité exceptionnel de la soirée d’ouverture.
L’exposition se déroulera dans les studios d’artistes Winter Street Studios sur une surface de près de 1200 mètres carrés. Y participeront des artistes de renommée internationale comme Maurice Renoma ou le sculpteur Richard Orlinski ainsi que des talents émergents comme Capucine Safir , Erick Artick ou Le Closier, qui ont exposé cette année pendant Art Basel Miami Beach; Lo Breillat à l’origine d’œuvres immenses en Espagne; Joelle Kem Lika qui expose ses nénuphars à la Galerie Saatchi; Nadine Debien dont les humanoïdes colorés viennent de faire les beaux jours de l’hôtel Sagamore de Miami Beach ou encore Cedrick Cavalier qui rendra hommage aux “maîtres éternels de l’art“.
Près des deux tiers d’entre eux vivent déjà aux Etats Unis et profitent de l’exposition pour accroître leur notoriété sur le territoire américain. Pour le reste des artistes, qui vient majoritairement de France, ce sera un premier pas aux Etats-Unis.
L’évènement, ouvert de 10am à 8pm, est entièrement gratuit. D’autres créneaux sont possibles pour des groupes constitués ou des acheteurs potentiels. « Notre mission première est vraiment de défendre les artistes pour qu’ils soient vus et achetés », insiste Sandrine Kukurudz.
Certains billets sont également disponibles à la vente pour des animations privées, comme la soirée d’ouverture (lors de laquelle sept chefs pâtissiers de Bordeaux proposeront une version revisitée des cannelés) ou la nuit du champagne le 3 mars.
Cette soirée célèbrera également les 30 ans de carrière de Sébastien Boileau, alias MrD. de son nom d’artiste. Ce Français, pionnier du street art, est un des artistes les plus en vue de Houston. Il est notamment l’auteur de la plus grande peinture murale (et aussi la plus connue) de la ville, qu’il a mis à jour spécialement pour le dernier Super Bowl. Dimanche 5 mars sera le jour des familles: les enfants pourront s’initier à l’art au travers d’ateliers animés par une dizaine d’artistes.
France Pavilion marquera le début du mois de la francophonie au Texas. « C’est une excellente plateforme de lancement et l’occasion de mettre Houston sur la carte au sein de la communauté française aux Etats Unis» poursuit Sujiro Seam, qui accueille dans la résidence du Consul une déclinaison de France Pavilion depuis fin janvier. Certains artistes y seront exposés jusqu’à l’été.
À New York, l'actrice Irène Jacob se mue en chanteuse
“Ce projet c’est une histoire de famille. Je crois que c’est ce qui est touchant dans ces concerts”, confie Irène Jacob. L’actrice, accompagnée de son frère Francis, est en pleine tournée nord-américaine… comme chanteuse. Le 27 février, ils se produiront à la Maison Française de l’Université de Columbia et à Joe’s Pub le lendemain.
Depuis sept ans, Irène et Francis Jacob se réunissent autour de la musique. “C’est assez exceptionnel. On a chacun des projets différents mais on se retrouve régulièrement”, explique l’actrice. Elle, vit plutôt en France et enchaîne les séries TV, films ou pièces de théâtre. Lui, habite à New York, d’où il compose et mène divers projets musicaux. “Continuer ce lien par la musique nous permet de nous retrouver sur une aventure qui est différente de celle que j’ai l’habitude de vivre en tant qu’actrice […] Ça permet aussi de garder vivantes certaines choses de l’enfance, c’est un véritable défi contre la distance et le temps”, raconte Irène Jacob.
Mélangeant sonorités ouest-africaines ou brésiliennes, avec une acoustique très pop française, les deux premiers albums de l’actrice, “Je sais nager” et plus récemment “En bas de chez moi”, sont élaborés par le frère et la sœur. “On écrit les paroles ensemble, mais la composition c’est vraiment mon frère”, explique Irène Jacob.
Pendant leur tournée entre le Canada et les Etats-Unis (Ottawa, Toronto, Providence et Chicago), ils invitent sur scène de nouveaux musiciens et donnent une atmosphère spécifique à chaque concert. “A Columbia, on a envie de faire quelque chose de particulier, de plus intimiste, différent des autres représentations qu’on va faire pendant notre tournée. Mon frère a écrit aussi des chansons à partir des textes de Molière, des passages de Célimène. […] On a aussi développé un projet Georges Brassens. Francis a eu l’envie d’utiliser des rythmes ouest-africains pour reprendre des chansons de son répertoire”, explique l’actrice.
Comédienne de formation, Irène Jacob a toujours été très proche de l’univers de la musique. “J’ai commencé le cinéma grâce à ma connaissance du piano”, se souvient l’actrice dont le premier rôle était une professeure de piano dans “Au revoir les enfants” de Louis Malle. Au théâtre aussi, elle a souvent participé à des projets mêlant musique et texte.
Mais Irène Jacob reste avant tout une actrice. Lauréate du Prix d’Interprétation Féminine au Festival de Cannes en 1991 pour la “Double vie de Véronique” de Krzysztof Kieslowski, elle mène depuis presque 30 ans une carrière d’actrice reconnue. “J’ai rencontré au cinéma assez rapidement des réalisateurs comme Louis Malle, Krzysztof Kieslowski, qui ont vraiment été pour moi un ADN de cinéma. C’était un registre auquel je ne m’attendais pas, très profond et intérieur, et qui m’a beaucoup touchée. J’ai été étonnée, touchée d’en faire partie et que je le veuille ou non c’est quelque chose qui ne m’a pas quittée dans les films que j’ai pu faire ensuite. Ce goût pour le mystère du quotidien, l’extraordinaire du banal”, confie-t-elle.
Plus récemment, elle a participé à la saison 3 de la série dramatique de Showtime “The Affair”, tournée à New York, et sera de retour en France avec une pièce de théâtre aux Bouffes du nord, La Maladie en la mort, signée Marguerite Duras et mise en scène par Katie Mitchell.
Biomodex, la start-up française qui imprime vos organes
Thomas Marchand et Sidarth Radjou sont les heureux co-fondateurs et co-dirigeants d’une des sociétés bio-médicales les plus prometteuses du moment.
BIOMODEX développe des organes synthétiques imprimés en 3D à partir de l’imagerie médicale. “On récupère les scanners d’un parcours de soin classique, on traite les données et on fait en sorte qu’elles soient imprimables”, selon Thomas Marchand. Le résultat est bluffant: un organe artificiel sur lequel on peut simuler un geste chirurgical.
Idéal pour la formation des chirurgiens. “C’est moins cher et plus efficient en terme de pédagogie que le recours à des pièces anatomiques d’animaux ou d’humains“. Les chirurgiens confirmés sont également intéressés, car la 3D permet d’imprimer un organe en résine polymérisée avec toutes les spécificités du patient: “On part du scanner de Mme Martin et on imprime en 3D son cœur pour que le chirurgien puisse s’entraîner la veille de l’opération sur l’anatomie particulière de sa patiente“, explique le co-fondateur de BIOMODEX.
“On peut reproduire du dur et du mou, des tissus, tendons, veines, nerfs pour rendre l’entrainement complètement réaliste“. Pour le moment BIOMODEX se concentre sur les domaines de la cardiologie-vasculaire, l’ORL et l’orthopédie mais tous les domaines de chirurgie sont envisageables.
Il y a trois ans pourtant, les deux co-fondateurs ne se connaissaient pas. Leur rencontre, ils la doivent à leurs sujets de mémoire de master. Sidarth Radjou étudiant à Centrale, travaillait sur l’impression 3D à partir de l’imagerie médicale. Thomas Marchand, à l’Essec travaillait lui sur les opportunités de marché de l’impression 3D dans le domaine de la santé.
“Il y a avait des profs communs entre nos deux écoles qui nous ont convaincu de nous rencontrer. On l’a fait et deux semaines après on créait BIOMODEX“, raconte Thomas Marchand.
Depuis sa création en 2014, BIOMODEX a reçu une dizaine de Prix (dont celui de l’entreprenariat franco-américain FAEA) et a déjà levé 3,8 millions de dollars auprès d’investisseurs français, ce qui a permis à la start-up de s’implanter aux Etats-Unis, priorité de BIOMODEX. Si le siège de la société est à Paris, il existe depuis peu un bureau à Boston pour le volet business-développement. “C’est aux Etats-Unis que l’industrie de la santé est la plus dynamique et que les innovations sont le plus facilement adoptées“, concède Thomas Marchand, tout en reconnaissant l’importance du marché européen.
D’ailleurs, BIOMODEX travaille avec des grands noms français de la chirurgie pour accompagner les produits et valider les expériences cliniques, comme le professeur Alain Cridier (CHU Rouen) et Jacques Moret (Bicêtre).
Les organes artificiels seront commercialisés à partir de 2018, mais 300 chirurgiens ont déjà été formés en 2016 dans le cadre d’un programme pilote.
Pour compléter son offre de formation, BIOMODEX s’est récemment associée à une autre start-up en pleine évolution, Invivox, une plateforme de formation continue pour les chirurgiens. “L’idée, explique Thomas Marchand, est de proposer une formation en deux temps: le matin grâce à Invivox, un apprenant chirurgien junior ou senior qui veut apprendre une technique chirurgicale particulière, va au bloc opératoire observer le chirurgien professeur qui commente ses gestes, ses méthodes, ses outils. L’après-midi, il va pouvoir s’entraîner sur les maquettes BIOMODEX pour reproduire le même geste qu’il a observé le matin“.
L’Alliance Française d’Austin fait sa chandeleur
Une envie de crêpes et de cidre ? L’Alliance Française d’Austin organise sa “Chandeleur Party” le samedi 25 février à Café Crème. Au menu: crêpes salées et sucrées accompagnées de cidre, verres de vin et d’un assortiment de chocolats et caramels français.
Côté animation, Shirley Johnson, accordéoniste folk, animera la soirée façon bal-musette. Pour participer, les gourmands doivent s’acquitter des 30$ (40$ pour les non-membres de l’Alliance), qui leur permettront de déguster le menu entrée-plat-dessert de la soirée.
5 restaurants chinois à découvrir à Chinatown
Chinatown, quartier légendaire de New York. Pas la peine d’attendre les festivités du Nouvel an chinois pour en tester les meilleures tables. Voici cinq adresses testées et approuvées par French Morning.
5-Royal Seafood Restaurant, le spécialiste du homard
Une vaste salle à manger ornée de dragons couleur or, de lustres scintillants et de nappes roses dans laquelle une clientèle d’habitués vient déguster son homard favori. Tel est l’atmosphère du Royal Seafood Restaurant, récompensé par le critique du New York Times Pete Wells, qui se demandait en décembre 2012 “comment leur homard pouvait être aussi doux et généreusement savoureux“. Le restaurant n’affiche pas le homard sur sa carte car son prix fluctue régulièrement. A la date de publication de cet article, le plat de homard chinois pour deux -cuisiné au gingembre et à l’échalote- est affiché à 35$. Le Royal Seafood Restaurant est ouvert toute la journée, mais mieux vaut éviter la frénésie du déjeuner. Les prix sont globalement accessibles, de 9,99$ le sauté de tofu croustillant à 28,99$ le concombre de mer aux champignons. Royal Seafood Restaurant (103-105 Mott Street), ouvert tous les jours de 8am à 10:30pm.
4-Hou Yi Hot Pot, le roi de la fondue
Convivialité assurée au restaurant Hou Yi Hot Pot, qui propose une formule de fondue chinoise à volonté pour 26$ par personne au déjeuner, 28$ au diner. Beaucoup moins calorique que celle que nous connaissons en France, la fondue chinoise est préparée dans du bouillon que le restaurant propose au boeuf, aux épices, aux herbes ou aux champignons. Ajoutez à cela l’assortiment faramineux de viandes, poissons, légumes et noodles à plonger à l’intérieur et le repas est une réussite. Le restaurant affiche souvent complet le soir. Hou Yi Hot Pot (92 Hester St), ouvert tous les jours de 11:30am à 10pm.
3-Spicy Village, le maitre du poulet épicé
Si Spicy Village vous accueille dans un décor minimaliste, son trésor est à découvrir en cuisine. Le restaurant propose un succulent poulet épicé pour 14,25$ par personne. Servi directement dans sa casserole et accompagné de pommes de terre, le Spicy big tray chicken baigne dans une sauce épicée mélangeant chili, anis étoilé, ail, coriandre et poivre du Sichuan. De quoi nourrir un régiment. Egalement récompensé par une critique dans le New York Times en 2013, Spicy Village offre d’autres spécialités épicées chinoises, comme le Spicy beef brisket huimei ou le Spicy lamb huimei. Spicy Village, (68 Forsyth St), ouvert du lundi au samedi de 10am à 11pm, fermé le dimanche.
2-Excellent Dumpling House, l’expert du dumpling
Profitez du Nouvel an chinois pour déguster les meilleurs dumplings de New York au restaurant Excellent Dumpling House à Chinatown. Légumes, poulet, porc frit ou cuit à la vapeur, la petite échoppe d’une quinzaine de tables propose un large de choix de garnitures dans une ambiance bruyante et parfumée. Les prix sont très accessibles, comptez moins de 10$ pour un plat complet. Excellent Dumpling House (111 Lafayette St). Ouvert tous les jours de la semaine de 11am à 9pm.
1-Nom Wah Tea Parlor, le patron du dim sum
La crème de la crème ou plutôt le dim sum du dim sum. Le Nom Wah Tea Parlor propose une liste aussi fournie que savoureuse de ces mets de petite taille traditionnellement consommés dans la cuisine cantonnaise. Les prix du restaurant défient toute concurrence, 4 à 5$ en moyenne le plat de dim sum, 1$ le thé, l’occasion de se remplir la panse. La rédaction vous conseille de tester le House special roast pork bun, un petit pain farineux garni au porc et aux oignons caramélisés. Un régal. Nom Wah Tea Parlor (13 Doyers St). Ouvert tous les jours de 10:30 am à 10pm.
À Miami, les calissons du Roy René préparent leur règne américain
Le Roy René, spécialiste du calisson, veut séduire les États-Unis. Pour cette première expérience à l’export, la marque française de confiserie vient d’ouvrir une boutique de calissons au Brickell City Centre en plein cœur du quartier des affaires de Miami.
« Joaillier de père en fils depuis cinq générations, j’avais l’habitude de confectionner des bijoux et de vendre des diamants, mais aujourd’hui je souhaite relever un nouveau défi en me consacrant à ce produit tout aussi précieux », s’enthousiasme Marc Naim, le président du groupe aux États-Unis.
De la joaillerie à la confiserie, il n’y a qu’un pas à en croire le Marseillais qui est tombé sous le charme des calissons du Roy René. « Tout comme les pierres précieuses, cette confiserie perpétue depuis des dizaines d’années les gestes d’une confection artisanale, indique-t-il. C’est aussi une fierté d’être l’ambassadeur de la Provence aux États-Unis car il y a une histoire à raconter et des saveurs à faire découvrir pour séduire le palais et la curiosité des Américains ».
Adapté au marché américain
Ouverte en début d’année, la boutique de Miami reprend les codes de la marque française en mêlant tradition et modernité. Ainsi, calissons, biscuits, nougats et autres douceurs provençales de la marque prennent place sur du mobilier en bois naturel dans une atmosphère chaleureuse et raffinée où s’agencent quelques lustres avec cloches en verre et des photographies d’époque.
Tous les produits sont fabriqués en France, puis importés sur le sol américain. Seules certaines recettes manquent à l’appel comme les pâtes de fruits et la pâte d’amande. « Nous devons retravailler les recettes originales, explique Marc Naim, car elles contiennent des colorants empêchant leur importation aux États-Unis ». Certains packagings vont également devoir subir un lifting afin de s’adapter au marché américain. « Les boîtes doivent être ajourées permettant à nos clients de voir ce qu’ils achètent, souligne Marc Naim. C’est un détail mais il a son importance car ici la marque n’est pas encore connue, c’est donc rassurant de voir le produit avant de l’acheter ».
L’expansion de la marque française sur le territoire américain devrait se poursuivre dans les prochains mois avec l’ouverture d’une boutique à Las Vegas. « Cela nous permettrait de rayonner sur les deux côtes américaines », précise Marc Naim. Une usine de production pourrait également voir le jour en Californie. « Même si rien n’est fait, le lieu n’est pas choisi au hasard puisque c’est en Californie qu’il y a la plus importante production d’amandes, notre matière première pour la confection des calissons », ajoute le joaillier-confiseur. « Il y a beaucoup de travail, mais je reste convaincu que le calisson peut arriver à détrôner le macaron ».
Le patron des Miami Marlins pressenti pour être ambassadeur des US en France
Après le baseball, l’Ambassade des Etats-Unis en France ? Le New York Post affirme que Jeffrey Loria, propriétaire des Miami Marlins, est considéré par l’administration Trump pour être le prochain représentant américain à Paris. Il a été recommandé par le chef de cabinet du nouveau président, Reince Priebus. Le Département d’Etat n’a pas confirmé l’information, reprise par plusieurs médias.
Les postes d’ambassadeurs américains sont souvent accordés à des soutiens politiques plutôt qu’à des diplomates de carrière, à l’image de la précédente ambassadrice des Etats-Unis à Paris Jane Hartley. Cette “bundler”, nom donné aux individus qui collectent de l’argent pour le compte d’un candidat, avait recueilli 500.000 dollars pour la deuxième campagne de Barack Obama. Collectionneur d’art, Jeffrey Loria, 76 ans, et son épouse ont donné 250 000 dollars à un groupe de financement proche de Donald Trump pendant la campagne.
Cette nomination encore non confirmée a déjà des implications commerciales. En effet, le groupe immobilier de la famille Kushner, auquel appartient l’influent gendre et conseiller du nouveau président, Jared, était en négociation pour racheter le club, qui a gagné les World Series en 2003. Ces négociations ont été suspendues, a annoncé la famille dans un communiqué.
Une conférence pour découvrir la sophrologie à LA
(Article partenaire) L’Alliance Française de Los Angeles accueille, mercredi 1er mars à 7pm, Véronique Benchimol pour une conférence exceptionnelle intitulée « Sophrology, art of being », présentée en anglais.
Véronique Benchimol est l’unique thérapeute de Californie spécialisée en sophrologie. Originaire de France et diplômée de l’école de Sophrologie Caydedienne d’Alsace, elle a plus de 13 ans d’expérience et est aujourd’hui considérée comme un des acteurs majeurs dans ce domaine. En effet, elle a aidé de nombreux athlètes, étudiants, femmes enceintes et autres individus à améliorer leur développement personnel.
Discipline complexe et encore peu connue du grand public, la sophrologie est l’étude de la conscience humaine visant à la conquête ou le renfort de l’équilibre entre émotions, cognitions et comportements. L’objectif de ce développement personnel est de réduire au maximum le stress de la vie quotidienne grâce à des exercices de respiration, méditation et visualisation afin de retrouver une vie harmonieuse et épanouie.
Lors de cette conférence unique, Véronique Benchimol présentera ses différentes méthodes pour revitaliser le corps et l’esprit mais aussi améliorer la mémoire, le sommeil ou encore développer la créativité et la confiance en soi. Vous aurez par la suite l’occasion d’assister à un cocktail en présence de Véronique Benchimol et partager encore davantage sur cette discipline passionnante.
Cette conférence est gratuite pour les membres de l’Alliance Française de Los Angeles, une participation de 10$ vous sera demandée pour les non membres. Le parking de l’Alliance Française sera accessible pour un tarif de 3$.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
L'amour d'aujourd'hui à la galerie Boîte Noire de Los Angeles
Dans les coups de crayon de la fresque monumentale de Diane et Theodore – leur nom d’artistes -, les visiteurs découvrent l’expression de l’amour, l’érotisme et de la mythologie.
Situé au second étage du Pacific Design Center, la galerie Boîte Noire accueille pour la première fois aux Etats-Unis le travail de ces deux graphistes français. L’exposition dure jusqu’au vendredi 3 mars. Dans l’exposition “MythoErotics”, ils explorent les multiples formes de relations entre deux personnes.
Premier travail en commun des deux artistes, elle offre une fresque monumentale lyrique de 70m de long, en noir et blanc. Elle a été produite sous forme de papier peint, afin que le public puisse acquérir le segment de son choix.
Cette oeuvre transcrit l’amour entre la superficialité du sexe et la profondeur des mythes, évoquant les contradictions entre la liberté et l’enfermement, le chasseur et le traqué.
Graphiste et directrice artistique française, Diane est passée par l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Après avoir travaillé pour des agences de design et de publicité de prestige en Europe, elle s’est spécialisée dans l’identité des marques de luxe. Quant à Theodore, né à Boston, il a étudié le droit et la sculpture à Paris. Il est aujourd’hui reconnu pour ses dessins à l’encre et ses personnages en bois.