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9 photos des Etats-Unis prises de l'espace par Thomas Pesquet

En mission pour six mois depuis le 17 novembre 2016 à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS), l’astronaute français Thomas Pesquet partage son temps entre la maintenance de la station et un vaste programme de recherches scientifiques.
Malgré cet emploi du temps chargé, le Français publie quotidiennement sur les réseaux sociaux ses photos de la Terre. De San Antonio à l’aéroport d’Hawaï en passant par le désert d’Arizona, cap sur les Etats-Unis avec ces neuf clichés pris par l’astronaute.
San Antonio, Texas


Houston, Texas


Dallas, Texas


Volcan Mauna Loa, Hawaï


Aéroport d’Honolulu, Hawaï


Champs irrigués en plein désert d’Arizona


Montagnes Rocheuses, des Etats-Unis au Canada


Champs enneigés du Midwest américain


Champs et montagnes du Midwest américain


En bonus, puisque la France nous manque

Miss Univers : "À New York, j'ai l'impression d'être dans un film"

Let me take a picture, please!” implore Iris Mittenaere aux nombreux photographes qui la mitraillent. Face à elle, la Statue de la Liberté. “C’est la première fois que je viens à New York, c’est complètement incroyable“, explique la jeune femme.
À 24 ans, la Française vient d’être sacrée Miss Univers à Manille, face aux plus belles femmes de la planète. Une première depuis 1953 pour une Française. Et parmi les contrats pub, les voyages et les nombreux cadeaux attribués à l’heureuse élue: une année à New York. Un rêve éveillé pour Iris Mittenaere, qui est logée dans un appartement luxueux avec vue sur Central Park, avec Miss USA comme colocataire.
J’aime bien l’énergie qu’il y a ici. Quand je marche dans la rue, j’ai l’impression d’être dans un film, c’est assez drôle“, commente Iris Mittenaere, entourée d’une dizaine de fans qui l’accompagnent pour cette excursion au large de Manhattan. Une pause bienvenue dans un emploi du temps ultra chargé et minuté.


Pendant cette année américaine, la jeune femme, étudiante en chirurgie dentaire en France, va devenir ambassadrice de Smile Train, une association qui offre une réparation chirurgicale sans frais aux enfants porteurs d’une fente labio-palatine dans les pays en développement. “L’aspect caritatif est beaucoup plus mis en valeur qu’avec Miss France et j’apprécie vraiment“.
La Lilloise adore cuisiner de bons petits plats mais pour le moment ses repas, pris sur le pouce, sont plutôt composés de hot dogs et de hamburgers. “C’est sympa mais la nourriture française me manque beaucoup, je rêve d’un croissant aux amandes!” confie Iris Mittenaere, qui avoue compenser en faisant beaucoup de sport. “On ne m’impose pas un régime mais je dois garder la ligne. En fait, je dois rester comme on m’a choisie“.

L’année dernière, en tant que Miss France, Iris Mittenaere représentait son pays à travers le monde. Un rôle qu’elle a pris très au sérieux et qu’elle compte bien continuer à tenir en tant que Miss Univers. “Je vais faire la promotion de la France même sans le vouloir, parce que je porte des vêtements français, parce que j’aime manger français, parce que j’aime mon pays et que j’en parle tout le temps. Quand on me parle insécurité, je réponds: ‘mais venez en France, venez voir, on est bien, c’est un super pays!“.
Sur le pont du ferry, et le visage fouetté par un vent glacial, Iris Mittenaert répond en direct aux questions de la chaîne ABC aux côtés de Miss USA. Elle enchaîne les sourires, les photos et les selfies, avec le sourire. Elle est vraiment dans un film.
 

Conseils de patron: Colas, le Français qui retape les routes américaines

L’entreprise Colas, spécialisée dans les travaux routiers, est numéro 2 du secteur aux Etats-Unis. La compagnie française qui s’est installée il y a 40 ans, est présente dans une vingtaine d’Etats, de l’Alaska à l’Ohio en passant par le Dakota du Sud. Son chiffre d’affaire nord-américain représente un quart de celui du groupe. Le marché pourrait être encore plus porteur dans les années qui viennent avec la promesse de Donald Trump de lancer un vaste programme de rénovation des infrastructures.
Jean Vidal est depuis trois ans le PDG de Colas aux Etats-Unis, dont le siège est basé à Morristown dans le New Jersey. Pour ce “Conseils de patron”, il nous raconte le BTP version américaine.
1/ S’adapter à la culture américaine
Il faut oublier le management à la française!”, insiste Jean Vidal. Aux Etats-Unis, la méthode dure et les pressions pour obtenir des résultats, ça ne marche pas, selon le patron de Colas. “La forme est très importante ici, il faut être toujours positif. Par exemple si un travail est mal fait, on dira: ‘c’est très bien mais peut être qu’on pourrait le faire différemment’“. L’entreprise de travaux routiers compte 6 000 salariés aux Etats-Unis, dont une vingtaine de Français seulement. “On reste toujours dans la maîtrise et il faut reconnaître que c’est plus vivable que la méthode française“.
2/ Remporter un appel d’offre américain
Sur la forme, cela fonctionne de la même manière aux Etats-Unis et en France: une publication d’appel d’offre, qu’on étudie et auquel on répond en proposant un tarif. “La grosse différence c’est qu’ici seul le prix compte. Il faut juste être le moins cher”, explique Jean Vidal. Pour être compétitif, Colas fait baisser sa facture en étant propriétaire d’une soixantaine de carrières de granulats, ce qui lui permet de disposer de ses propres ressources en matières premières. L’entreprise utilise aussi de plus en plus le recyclage de matériaux de démolition.

3/ Les ressources humaines : investir sur ses salariés
Une société de BTP comme Colas n’a pas le problème de turnover des start-ups, mais dans le secteur du bâtiment aussi, il faut savoir garder ses bons éléments. “On mise sur le long terme pour attirer les meilleurs, explique Jean Vidal. On n’offre pas un job, on offre une carrière“. L’entreprise française a choisi d’investir dans ses salariés pour les fidéliser: “On propose une université en interne pour garantir une formation continue à tous ceux qui désirent grimper les échelons“. Colas propose par ailleurs une assurance santé abordable pour toute la famille et une politique de salaire intéressante pour le bâtiment (deux à trois fois plus que le salaire minimum dans le secteur).
4/ S’adapter aux politiques nationales
Aux Etats-Unis, Colas se positionne sur environ 3 000 chantiers par an et répond aux appels d’offre des Etats fédéraux, des comtés et des collectivités locales, sans oublier les travaux privés comme des grandes surfaces ou la construction de lotissements. Si Washington passe très peu de commandes, c’est pourtant là que se jouent les grandes politiques de travaux publics. “Aux Etats-Unis, les routes sont en mauvais état et les 62 000 ponts sont déficients, car il n’y a eu aucun investissement en 20 ans“, explique Jean Vidal. Barack Obama avait lancé un grand programme de 550 milliards de dollars pour la rénovation des infrastructures et les deux candidats à la présidence avaient aussi fait des promesses en ce sens. “C’est Donald Trump qui a promis le plus, alors attendons de voir. Mais pour le secteur ce serait une bonne nouvelle“.
5/ Rester innovant
Etre une référence dans son domaine, c’est aussi proposer des nouveautés, comme Wattway, une route solaire développée par Colas en collaboration avec l’Institut national de l’énergie solaire. Après la Normandie, un site pilote a été inauguré dans l’Etat de Géorgie, à la frontière avec l’Alabama. “C’est une vision à long terme qui en est au début mais qui fait parler de nous, reconnaît Jean Vidal. On reçoit énormément de demandes mais pour le moment, on est en test“.
 

Best Baguette Chicago: les finalistes sont…

Les lecteurs ont parlé, en nombre: les finalistes du concours Best Baguette Chicago 2017 sont désormais connus. La grande finale, qui se déroulera le 16 février au Sofitel Chicago, est ouverte au public. Prenez vos tickets dès maintenant (50% de réduction pour les 100 premiers).
Sur place, le public (vous!) pourra voter pour élire la meilleure baguette, au terme d’une grande dégustation des produits de nos huit finalistes, le tout avec charcuterie et fromage à volonté (et un verre de vin inclus). Pendant ce temps, le jury d’experts incorruptibles goûtera, à l’aveugle, pour décerner le Grand Prix.
Le jury sera présidé par Jean Joho, le célèbre chef alsacien de Chicago (L’Everest), et composé de:

  • Chef Dominique Tougne (Chez Moi)
  • Chef Greg Biggers (Sofitel)
  • Chef Yves Roubaud (Shaw’s Crab House)
  • Chef Tim Foley (Bits of Swiss, Michigan)
  • Chef Chris Pandel (The Bristol)
  • Audarshia Townsend (food writer)

Et enfin, la liste tant attendue, les huit finalistes sélectionnés par le vote des lecteurs:

  • Bennison’s est une institution du North Shore, ouverte en 1938. La plus jeune représentante du clan familial, Jordana Downer, récemment diplômée de la French Pastry School, est la troisième génération de Downer à s’activer dans le fournil, aux côtés de son frère Guy et de leur  père Jory. En tenants de la pure tradition boulangère, ils s’activent au petit matin pour produire le pain frais qui a fait leur réputation. (Bennison’s, 1000 Davis St, Evanston IL et sur plusieurs marchés de la région).
  • La Boulangerie, fondée par Vincent Colombet, a désormais deux adresses à Chicago (915 W Belmont Ave à Lakeview et 1945 W Wilson Ave à Ravenwood). Parisien arrivé à Chicago par amour, Vincent Colombet, ancien de la tech, a d’abord créé une école de cuisine et entreprise de traiteur (Cook au vin) en 2008, avant de se lancer dans la boulangerie.
  • Floriole est l’enfant d’un couple franco-américain, Sandra et Mathieu Holl venus l’une de la Silicon Valley l’autre de Paris. Leur histoire boulangère et patissière a commencé sur le Green Market de Chicago, avant qu’ils n’ouvrent leur boutique en 2010 à Lincoln Park (1220 W. Webster Ave).
  • La Farine Bakery est née de la passion d’un ancien biologiste pour le pain. Rida Shahin s’est mis à la boulangerie pour tenter de retrouver le pain de son enfance au moyen-orient – et celui de sa femme, venue elle de Pologne. Après avoir décidé de faire de sa passion un métier, puis s’être formé au National Baking Center dans le Minnesota, le boulanger est d’abord devenu fournisseur de restaurants, avant d’ouvrir sa propre boutique. (2909 N. Milwaukee Ave).
  • La Fournette et son propriétaire, Pierre Zimmerman, arrivent à la compétition avec une solide expérience: l’homme est “Champion du monde de boulangerie 1996”. C’était du temps de sa carrière alsacienne, avant que Pierre Zimmerman et son épouse Michelle ne décident de vendre la boulangerie familiale de Schnersheim et de venir s’installer à Chicago, en 2009. Après avoir enseigné les secrets de son métier à la prestigieuse French Pastry School, Pierre Zimmerman est redevenu commerçant en ouvrant La Fournette, et en important à Chicago la tradition familiale.
  • Maison Parisienne est l’histoire de trois Parisiens qui décident de quitter la France pour tenter l’aventure américaine. Le trio composé d’Erwan Le Nan, Styven Charton et Audrey Naccache a ouvert en septembre 2016. Styven est le boulanger de la bande, formé notamment à l’école Ferrandi à Paris.
  • Baker & Nosh, c’est là aussi l’histoire d’une reconversion, celle de Bill Millholland, venu de la télévision. Après s’être formé à la pâtisserie et à la boulangerie, Bill Millholland a enseigné la cuisine, notamment au Cordon Bleu College of Culinary Arts, à Chicago. En 2012, il ouvre Baker & Nosh avec son associé Terry Groff. (1303 Wilson Ave, Uptown).
  • Hewn est la création de Julie Matthei et Ellen King. La première, Julie, s’occupe du business, c’est elle qui a conçu la superbe boutique tout en bois recyclé. Ellen est la boulangère en chef. Venue de l’Etat de Washington, elle a été formée à la Seattle Culinary Academy, avant de travailler dans plusieurs restaurants puis d’ouvrir Hewn, à Evanston (810 Dempster St. Evanston).

L’art du tatouage s’expose à la New York Historical Society

Des Amérindiens aux bikers, en passant par les matelots de James Cook ou encore le Président Theodore Roosevelt, le tatouage a su devenir un art universel et “mainstream”. Une pratique que la New York Historical Society a pris le pari d’explorer sur plus de 300 ans dans sa nouvelle exposition “Tattooed New York“.
Jusqu’au 30 avril, l’exposition mettra en lumière l’influence de New York dans le développement et la diffusion de cet art ancestral. Ses origines, l’évolution de ses techniques, ses moments de gloire et d’oubli, “Tattooed New-York” revient à travers plus de 250 œuvres et objets sur une histoire méconnue et parfois insolite.
On y apprend par exemple, que les premiers contrats passés entre Européens et Iroquois furent signés, non pas avec le nom des indigènes, mais en dessinant les symboles tatoués sur leur peau. Une dimension identitaire qui ne quittera finalement jamais le tatouage. Saviez-vous aussi que, pendant l’ère victorienne, le tatouage traversa toutes les classes sociales et connut un grand succès auprès de la gente féminine ?
L’exposition revient aussi sur la période d’impopularité de la pratique. A partir des années 1950, le tatouage est devenu dans l’imaginaire collectif l’affaire d’individus marginaux et de criminels. En 1961, la ville de New York interdit purement et simplement la pratique en raison des très nombreuses hépatites B générées. Levée en 1991, l’interdiction n’affecte pourtant pas la prolifération d’artistes tatoueurs underground.
L’exposition se clôt avec l’utilisation des tatouages comme moyen d’expression et comme marqueur d’une histoire personnelle et intime. Elle présente notamment une série de tatouages portés par les survivants du 11-Septembre.
 

Où trouver la presse française à New York ?

La presse française vous manque? Voici une liste des principaux endroits où la trouver à New York.
Chez les marchands de journaux
La boutique Magazine Café à Midtown dispose d’une centaine de titres de presse hebdomadaires et mensuels français, dans toutes les catégories: actualité, business, sport ou mode. Charlie Hebdo coûte par exemple 9,99$, Paris Match 6$. La liste complète des journaux disponibles et les formules d’abonnement sont consultables sur le site internet du magasin. Magazine Café (15 W 37th St). Ouvert du lundi au vendredi de 7am à 9pm et le samedi de 10am à 6pm.
A SoHo, direction SoHo News International, un marchand de journaux spécialisé dans la vente de publications internationales, qui propose à la vente la version hebdomadaire du Monde, Le Monde diplomatique, L’Express, Charlie Hebdo, Courrier international, Paris Match, Le Point, Point de vue, Ici Paris et Madame le Figaro. L’Express coûte 6,99$, Le Monde 3,80$. SoHo News International (186 Prince St # A), ouvert du mardi au samedi 24h/24, le dimanche de 6am à 1am et le lundi de 6am à 12am.

Casa Magazines, à Greenwich, est une petite boutique aux allures de caverne d’Ali Baba. Au milieu d’une montagne de journaux étrangers, plusieurs dizaines de journaux français, dont les hebdomadaires d’actualité Le Monde, l’Express, L’Obs, Le Point ou Paris Match. Les prix sont les mêmes que chez les autres marchands. Casa Magazines (22 8th Ave), ouvert du lundi au samedi de 6am à 12am et le dimanche de 6am à 11pm.

Au FIAF

Le French Institute Alliance Française (FIAF) de New York propose un très large éventail de journaux et de magazines français consultables sur place, à la Haskell Library. La liste complète des titres disponibles est accessible sur le site internet du FIAF. Une sélection encore plus large est disponible en version numérique, grâce à la plateforme Culturethèque. L’accès à la bibliothèque est réservé aux membres du FIAF. L’adhésion annuelle coûte 99$, 35$ pour les moins de 26 ans.


Sur internet avec Uni-Presse
L’association française Uni-Presse, dont la mission est de promouvoir la langue et la culture française dans le monde, offre un choix de plus de 650 titres de presse française sur son site internet, accessible en deux formules d’abonnement sur six mois ou un an, frais de port inclus. Uni-Presse propose notamment une formule d’abonnement annuel au quotidien Le Monde de 312 numéros pour 726,55€, soit 775,17$. L’association précise que les premiers numéros sont livrés sous 4 à 8 semaines.

Babeth's Feast ouvre dans l'Upper West Side, avant Brooklyn

Derrière un comptoir, des casseroles de coq au vin mijotent à petit feu. Des clients entrent, jettent un coup d’oeil au menu (qui comprend aussi du boeuf bourguignon et du veau sauté aux carottes) et se dirigent vers le fond du local où se trouvent de grands congélateurs remplis de produits en tout genre.
Bienvenue à Babeth’s Feast Upper West Side. Le “Picard Surgelés de New York”, comme le surnomment les expatriés, a ouvert ce deuxième magasin en janvier, trois ans après son lancement dans l’Upper East Side. L’enseigne, qui se positionne sur le surgelé premium, vient également de signer un bail à Brooklyn, sur Court Street.
Preuve des ambitions de la marque: le recrutement de Frank Matz comme PDG en 2015. Cet ancien président de Dean & Deluca à New York, responsable de l’alimentaire chez Harrods à Londres et co-fondateur de la marque de café Maison Camus, a été approché par contact interposé par la fondatrice de Babeth’s Feast, Elisabeth de Kergorlay. “J’ai été convaincu par le concept et le produit surtout. Nous voulions mettre en place plus de management pour travailler sur l’expansion“, souligne-t-il.

Babeth's
crédit: Thomas Chesseboeuf

Le magasin de l’Upper West Side est plus petit que son pendant à l’est. Mais il a un atout important: six places assises autour de deux comptoirs qui permettent aux clients de déjeuner sur place et de goûter les produits. Une bonne manière de faire de la pédagogie autour du surgelé, considéré aux Etats-Unis comme “de la nourriture de télévision qu’on met dans le micro-onde“.
Autre atout de cette solution: le coût. Avec le surgelé, nul besoin de disposer d’une cuisine pour la préparation des aliments. Tout est préparé par une petite équipe derrière le comptoir dans des fours et des casseroles.
Pensez Apple, lance Frank Matz. Nous ne pouvons pas nous comparer mais l’idée est la même: dans un Apple Store, il y a une interaction immédiate avec le produit. Un espace pour manger permet cela aussi. Beaucoup de personnes qui mangent ici vont acheter après“.
Avec Los Angeles comme deuxième marché après New York, Babeth’s Feast commence à regarder en dehors de la Grosse Pomme. Mais il serait “prématuré” de parler de futurs magasins pour le moment. L’enseigne privilégie l’e-commerce, “notre plus grand magasin“, précise Frank Matz. “Nous ne sommes pas un conglomérat. Nous sommes toujours une petite start-up qui emploie dix personnes dans chaque magasin. Tout le monde ici a les mains dans le cambouis“. Et dans le coq au vin.

Start-ups, inscrivez-vous au prochain "Start-ups to VCs" à San Francisco

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Les inscriptions sont ouvertes pour la 2ème rencontre “Start-ups to VCs”, organisée le 16 mars à San Francisco, par FrenchFounders, le réseau de patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis.
Le principe: au moins dix start-ups prometteuses pitchent leur projet devant des fonds d’investissement (VC) américains et français.
L’objectif est de permettre à ces entreprises en plein développement – tous secteurs confondus – de s’engager sur le marché américain et de multiplier les opportunités de rencontre avec les acteurs locaux. La session de “speed pitching” sera suivie par un cocktail networking pour poursuivre les conversations.
Les start-ups intéressées ont jusqu’au 10 février pour s’inscrire. Un comité de professionnels sélectionnera ensuite les jeunes pousses les plus prometteuses sur la base de certaines conditions: être en phase de levée de fonds, la start-up doit être implantée aux Etats-Unis ou prévoit de l’être après le fundraising, un des co-fondateurs doit être francophone…
Les candidats n’ont pas obligation d’être membres de FrenchFounders.

Le Porteur d’histoire, une pièce inspirée des feuilletons de Dumas à San Francisco

Depuis sa première représentation à Avignon en 2011, “Le Porteur d’histoire” d’Alexis Michalik ne cesse de passionner les foules et les amateurs de tragi-comédies. Récompensée par le Molière du metteur en scène dans un spectacle de théâtre privé en 2014, la pièce parcourt le globe et sera de passage au Théâtre du Lycée Français de San Francisco le 17 février à 7:30 pm.
Ecrite comme un feuilleton littéraire d’Alexandre Dumas, “Le Porteur d’histoire” met en scène une série de récits liés à la disparition d’une famille de nobles pendant la Révolution Française. L’intrigue mêle voyages dans l’espace et dans le temps. De la Septième croisade à l’élection présidentielle de 1988, on y croise le Comte de Monte-Cristo, Marie Antoinette ou encore Dumas lui-même. Une vingtaine de tableaux se suivent et s’entremêlent sur scène.
Encensé par la presse, Alexis Michalik est un auteur reconnu. Lauréat du Molière de l’auteur francophone vivant en 2014 pour “Le Cercle des illusionnistes”, le jeune homme de 34 ans est aussi acteur et réalisateur.

À Katy, le centre culturel Bonjour & Bienvenue est officiellement ouvert

C’est fait. Le centre culturel français de Katy Bonjour & Bienvenue, près de Houston, est officiellement ouvert. Il a été inauguré fin janvier par le Consul Général de France Sujiro Seam en présence d’une centaine de personnes.
En plus de dispenser des cours de français pour enfants et adultes, l’établissement se veut un lieu de rassemblement autour de la culture française. « L’idée derrière le projet est de pouvoir apporter un petit bout de France ici car tout le monde n’a pas forcément la possibilité d’y aller facilement », explique sa fondatrice Axelle Bouleau.
Le centre s’adresse aux non francophones désireux d’apprendre le français, mais aussi à tout francophile qui souhaite avoir un accès à la culture française. « Nous essayons de mettre en place des évènements et ateliers aussi variés que possible pour les initier à différentes facettes culturelles. » Au programme, des expositions d’artistes et toutes sortes d’ateliers comme un atelier baguette, une démonstration d’escrime ou encore un événement guinguette pour profiter du jardin.
Inauguration de Bonjour & Bienvenue
Le centre a pour ambition d’être un lieu de vie. Il propose également dans son abonnement annuel ($60 pour une personne et $80 pour une famille) l’accès à des journaux, des livres et des films français, à tout moment de la journée. « Vous pouvez venir lire un livre ou la presse française tout en buvant un café accompagné d’un croissant.» D’ailleurs, le centre est agencé comme une véritable maison avec un salon, une salle à manger et une cuisine pour que chacun s’y sente chez soi. « Vous êtes chez l’habitant avec une atmosphère conviviale et chaleureuse. »
Avec des classes restreintes de huit élèves au maximum, l’approche pédagogique encourage la conversation. Les échanges se prolongent aussi, un jeudi soir sur deux, lors de “meet-up groups”, où élèves et autres membres peuvent se retrouver de façon informelle. « Chacun a une raison particulière de vouloir apprendre le français mais ils ont en commun un attrait fort pour la culture française. Avoir l’opportunité de vivre un peu la France les motive dans l’apprentissage de la langue. »
Le centre compte déjà une soixantaine de membres, dont 70% ne sont pas natifs des Etats-Unis. « Nous avons beaucoup de Sud-Américains et d’Asiatiques. » Katy est une banlieue très internationale mais que la scène culturelle pourrait être plus développée. « On se rend compte, au travers des évènements, que les gens sont contents de se retrouver dans un contexte différent de ce qu’ils connaissent

10 ateliers pour créer et faire grandir votre business à Houston

Il y avait les douze travaux d’Hercule. La FACC de Houston lance ses dix ateliers pour faire croître votre entreprise. Les inscriptions sont ouvertes.
Ces dix sessions interactives auront lieu chaque mardi entre 11am et 1pm entre le 14 mars et le 16 mai dans les locaux de l’Institut culinaire LeNôtre. Fiscalité, “payroll”, networking, immigration: elles porteront chacune sur divers aspects du lancement et du développement d’une entreprise. Différents professionnels animeront ces ateliers.

Justice et six autres artistes français à l'assaut de Coachella 2017

Comme chaque année, Coachella va voir passer du beau monde.
Radiohead, Kendrick Lamar, Beyonce, Empire of the Sun ou encore Martin Garrix rythmeront les six jours de l’incontournable festival de musique. Mais ceux qui ont pu trouver un ticket auront aussi l’occasion de voir débarquer sur les scènes du festival d’Indio sept groupes ou artistes français.
Le jeune DJ de 20 Valentin Brunel, ou plutôt Kungs, mixera dès le vendredi (14 et 21 avril). Après avoir explosé en 2016 grâce à son tube “This Girl”, le petit protégé de David Guetta passera pour la première fois sur la scène du festival californien.
Autre grand adepte des platines, DJ Snake se produira le samedi (15 et 22 avril). L’auteur de “Turn Down For What” connaît un véritable succès de ce côté de l’Atlantique et a récemment signé des collaborations avec Major Lazer et Justin Bieber. Les mêmes jours, spring breakers et festivaliers pourront danser sur les remixes de Brodinski et de Breakbot, célèbre pour son “Baby I’m Yours”.
Habitué du festival, Madeon prendra le relais dès le dimanche (16 et 23 avril). A seulement 22 ans, le jeune Nantais a déjà travaillé pour Lady Gaga ou encore Two Door Cinema Club et s’est surtout fait connaître grâce à son album électro “Adventure” sorti en 2015. Suivra le quasi-mythique duo Justice. Plutôt silencieux depuis trois ans, le groupe est revenu en force fin 2016 avec l’album “Woman” et un clip, “Fire”, façon “Thelma et Louise” avec Susan Sarandon en personne. Enfin, cette 18ème édition sera l’occasion pour le groupe de rap PNL de faire ses premiers pas à Coachella.