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"Disaster Falls": Stéphane Gerson plonge dans le deuil de sa famille

Historien spécialiste du XIXème siècle et professeur à NYU, Stéphane Gerson est connu pour son travail sur la mémoire et la culture politique, récompensé notamment d’un Prix Jacques Barzun.
Il sort à présent un livre personnel, Disaster Falls, sur la mort, le deuil et la famille. Dans ce nouvel ouvrage, le Français raconte la noyade de son fils de 8 ans lors d’une excursion de rafting en Utah, et la manière dont sa famille a affronté l’après. Il examine en particulier comment son couple a fait face à la tragédie.
L’auteur présentera ce nouveau livre à la librairie Rizzoli le mercredi 25 janvier (présentation suivie d’une réception) et au Kleinert/James Center for Performing Arts de Woodstock le samedi 28.

George & Georgette, des baskets presque jumelles à New York

Porter des chaussures identiques, c’est tellement ennuyant. Tel est l’avis de Daphné et Christelle Debauve, deux sœurs jumelles bruxelloises.

Ensemble, elles ont lancé l’été dernier la marque de baskets pour enfants George&Georgette. Le concept: les deux chaussures portées ne se ressemblent pas. Chacune a un nom, une personnalité propre. À l’image de leurs créatrices, complémentaires mais différentes.

Rien ne prédestinait le tandem à se lancer dans la chaussure. “Je suis devenue logopède- orthophoniste et ma sœur institutrice, explique Daphné Debauve. Ensuite, j’ai fait de l’acupuncture pendant cinq ans, avant de me tourner vers la médecine traditionnelle chinoise. Par la suite, mon mari a trouvé un boulot sur New York et nous avons déménagé là-bas.”

Christelle Debauve, elle, est restée à Bruxelles, où elle travaille comme institutrice. Mais elle n’en est pas moins impliquée dans la petite entreprise. “On a toujours eu cette idée de lancer une activité ensemble, et l’idée des chaussures revenait souvent, raconte sa soeur. Quand Christelle et moi étions petites, ma mère nous achetait les mêmes habits, mais de différentes couleurs, et on se les échangeait toujours. On a une photo de classe sur laquelle on avait échangé nos chaussures, on a toujours trouvé ça drôle. Une fois, j’ai personnalisé les chaussures de mon fils, et ces chaussures ont eu un succès fou à l’école. Je me suis donc dit que ça pouvait être une idée à creuser.” Une idée qui s’est concrétisée à l’été 2015. Un an plus tard, elles vendaient leur première paire.

Le nom George & Georgette joue avec l’aspect “jumelles”, des soeurs qui vont bien ensemble mais qui ont chacune leur personnalité. “On voulait ce nom un peu vieillot pour des chaussures un peu modernes qui sortent du lot, explique Daphné Debauve. Notre grand-mère s’appelle Georgette, c’est un prénom qu’on a toujours bien aimé, qu’on a toujours trouvé assez rigolo.” Et d’ajouter: “George est wallon, Georgette est flamande, on ne pouvait pas passer à côté de cette bonne vieille dualité belge!”

Aujourd’hui, George&Georgette est exclusivement en ligne, une option financièrement plus avantageuse pour les deux jeunes entrepreneuses. Les clients, eux, sont principalement américains, les frais d’envoi de la marchandise pour l’Europe étant encore élevés. Pour la conception, les jumelles sont aidées par une styliste française expatriée à Bruxelles. “Nous, on dessine quelque chose de très sommaire. Après, une professionnelle met en dessin nos idées.”

Les produits sont destinés aux garçons et filles. “On a choisi les enfants, parce que c’est notre cible idéale, ils sont fun, ils osent, mais vu leur âge, ce sont bien sûr les parents qui choisissent en premier”.

Mais elles n’excluent pas l’idée d’une production destinée aux adultes. Surtout aux femmes, car les hommes “ne sont pas prêts”. Autre projet qui tient à cœur à ces deux Belges: engager du personnel. Mais pas n’importe lequel…“On a vraiment envie d’engager des sans-abri, confie la jeune chef d’entreprise. Dès le départ, on voulait trouver un projet qui avait du sens pour nous, qui allait au-delà du fait de vendre des chaussures sympa. Et la cause a été très facile à trouver, parce qu’on est toutes les deux très liées à la cause des sans-abris depuis toujours.”

Le projet ne s’est pas encore concrétisé, mais les choses pourraient aller très vite. En attendant, elles ne restent pas les bras croisés. Elles ont eu l’idée de lancer une boîte à chaussures que les clients peuvent remplir de nourriture et d’objets (cartes de métro, mouchoirs…) afin d’en faire don à un sans-abri.

À La Chouquette de Los Angeles, on fait des éclairs (et on les fait bien)

Ne vous fiez pas à son nom: à La Chouquette, sur Melrose Avenue, la star, ce sont les éclairs.
Nous avons choisi le nom car j’adore les chouquettes. C’est un nom gourmand et facile à prononcer“, explique Elodie Darmon, la propriétaire de 36 ans.
Elodie et Dan Darmon, un couple de trentenaires, ont quitté Paris et leurs boulots respectifs pour ouvrir leur pâtisserie fin octobre. «Les Etats-Unis étaient notre rêve. Nous avons étudié à New York», se remémore Elodie Darmon. Mais le coup de foudre opère avec Los Angeles, où le couple est passé lors de son voyage de noces. «Nous avions envie de faire découvrir nos pâtisseries sur la côte ouest, moins européenne.»
Plus qu’une expatriation, c’est une reconversion. Ce couple de Parisiens n’en pouvait plus des affres de la vie de commercial. Elodie Darmon s’était déjà essayée à la sophrologie en 2009, ne pouvant plus supporter la pression. Quant à son mari, manager dans les assurances vie, il était frustré de «ne rien faire de ses mains».
«Il a pris quelques cours de pâtisserie, mais c’est un autodidacte», raconte sa femme qui ne lésine pas sur les qualités de sa moitié.

/ Photo Remy Tortosa
/ Photo Remy Tortosa

De l’idée initiale en 2011 à leur installation, ils ont pétri leur projet, et ont dû le laisser reposer. «Le local accueillait un magasin d’extension de cheveux. Nous avons tout créé de A à Z, dont le laboratoire. Ce fut très compliqué, nous avons mis du temps à obtenir les permis, et les travaux ont duré un an et trois mois.»
Pour rentrer dans leurs clous, ils ont mis la main à la pâte, Elodie Darmon se chargeant de la vente, des courses et également de la décoration intérieure, de type appartement haussmannien. «Heureusement, nous n’avons pas la folie des grandeurs.»
Malgré un budget modeste de 450.000$, ils ont décidé de ne pas trancher sur la qualité. «Nous avons trouvé les meilleurs produits: un chocolat français, la pistache d’Italie, le beurre de Normandie… On veut que nos éclairs soient visuels, gustatifs, olfactifs», égrène la patronne, précisant qu’ils sont gluten-free. «Nous avons trouvé la farine parfaite préparée à San Francisco. Le goût est intact.»
Chez La Chouquette, tout est artisanal et les recettes originales sont signées Dan Darmon, qui est désormais accompagné par une jeune pâtissière française en cuisine, préparant une centaine d’éclairs par jour. «Le secret de la pâte à choux est l’humidité. C’est un peu comme une femme, c’est très délicat», s’amuse Elodie Darmon.
«Il n’y a pas que les macarons en France»
L’idée de travailler la pâte à choux leur est venue lorsqu’ils ont dégusté les éclairs du chef Christophe Adam, chez Fauchon. D’autant que c’est la «madeleine de Proust» d’Elodie Darmon. «C’était le goûter que l’on m’offrait après les cours de danse», se souvient-elle.
/ Photo Remy Tortosa
/ Photo Remy Tortosa

Mais ce n’est pas celle des Américains, qui connaissent peu ce gâteau. «Il n’y a pas que les macarons en France», rappelle la propriétaire de La Chouquette. Ils proposent au total 50 parfums, qui varient selon les saisons. On retrouve des saveurs tricolores comme l’Ispahan (rose, litchi), mais les pâtissiers ont aussi misé sur des goûts plus américains, comme la citrouille, le beurre de cacahuète ou la pomme cannelle.
«Les clients nous demandaient également des viennoiseries françaises. On s’est donc adapté en proposant croissants, pains au chocolat et chouquettes». Afin d’élargir leur offre, ils prévoient de préparer des sandwiches sous peu, d’organiser des événements et de proposer des cours de pâtisserie. «Mais nous ne voulons pas trop nous éparpiller.»

Jean-Yves Thibaudet va piano à Miami

Jean-Yves Thibaudet, Californien d’adoption depuis 30 ans, change d’air. La star du piano commencera 2017 par un concert au Adrienne Arsht Center le 14 janvier.
Le musicien jouera trois morceaux de Debussy, Gershwin et Berlioz (la Symphonie Fantastique, point d’orgue de la soirée) sous la baguette du chef d’orchestre Roberto Abbado.
Avec 50 albums enregistrés, le Français est considéré comme l’un des pianistes les plus accomplis de sa génération. Outre son répertoire, couronné de deux Grammy, sa musique apparaît dans plusieurs films, comme “Atonement” et “Pride and Prejudice“.

Intern Abroad USA : recruter malin avec le visa J-1

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(Article partenaire) Dans un marché de l’emploi tendu, faire appel à des stagiaires peut être la solution. Parfois même la seule solution lorsqu’on veut recruter aux Etats-Unis des profils compétents venus d’Europe. La clef s’appelle J-1 : un visa qui peut rendre bien des services à condition d’en maîtriser les rouages.

Depuis maintenant 15 ans, Intern Abroad USA vous aide à recruter ces perles rares de façon efficace, rapide, et à moindre cout.

Comment ?

En vous proposant une sélection de nos meilleurs profils / jeunes diplômés répondant à vos critères.

Qui sont nos candidats ?

Des jeunes diplômés européens en Marketing Digital, Business développement, Informatique, Finance, etc… ayant le budget pour partir, une expérience professionnelle significative et « last but not least » validés par nos soins comme éligibles au visa J-1, donc prêts à travailler aux Etats-Unis.

Comment obtenir le visa J1 ?

Le visa J-1, réservé aux jeunes étrangers âgés de 18 à 35 ans, est souple et relativement rapide à obtenir, environ 4 semaines. Mais la procédure est lourde en démarches administratives et requiert une connaissance précise du J-1 Exchange Visitor Visa Program. Intern Abroad USA se charge, avec ses partenaires, organismes sponsors agréés par le Département d’Etat américain, de toutes les formalités pour le candidat et pour l’entreprise. Ce sont par exemple leurs équipes qui rédigent le “plan de formation” du candidat, appelé DS-7002, qui doit obligatoirement être joint au dossier.

Les autres avantages méconnus du visa J1

  • Peu de charges pour l’entreprise
  • Possibilité d’utiliser ce visa sous forme de CDD sans convention de stage
  • Avec maîtrise de ce visa, maximiser la durée jusque 24 mois
  • Nos équipes sur place à San Francisco et Miami sont prêtes à vous aider
  • Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire sur notre site et nous soumettre les compétences que vous recherchez !

N’hésitez plus et contactez-nous avec vos offres de stage et vos besoins en stagiaires/jeunes professionnels et nous nous occupons de toute la démarche de A a Z !

Ce que les entreprises disent de nous:

Notre entreprise recrute ses profils web et marketing uniquement par Intern Abroad USA, qui sélectionne toujours de très bons candidats en un temps record. Leur sélection est toujours très adaptée. Autre point important: leur procédure de visa est facile et efficace.” – Matthew J- CEO Digital Marketing company, 2015
En tant que PME nous avons très peu de temps pour rechercher le candidat idéal.
C’est pourquoi nous avons choisi Intern Abroad USA pour notre recherche de jeunes talents” –  Sophie, Directrice en communication
Ce que les candidats disent de nous:
“Merci pour l’opportunité super rapide qui m’a été donnée d’évoluer aux US. Je vais être fan de votre ser­vice pen­dant très longtemps, et j’en ferai la publicité” – Ibrahim, 2015, Sil­i­con Val­ley, Californie

Ils nous ont fait confiance
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Pour plus d’informations:

Le site d’Intern Abroad

La page Facebook

[email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Tchat facebook sur la retraite et l'expatriation avec la CFE

Les expatriés se posent souvent des questions sur leur retraite. Pour y répondre, le Ministère des Affaires étrangères organise le 12 janvier un tchat sur Facebook sur le thème de la retraite et de l’expatriation avec la Caisse des Français de l’Etranger (CFE).
Les périodes travaillées à l’étranger sont-elles prises en compte pour le calcul des annuités ou du montant de la pension? Comment continuer à cotiser lorsqu’on travaille à l’étranger? Quelles dispositions prendre avant de s’expatrier en tant que retraité-e?” font partie des questions qui seront abordées.
Vos questions doivent être posées sur la page dédiée sur Facebook.
 

Musart, la boutique de l’art abordable à Miami

Acquérir un nain de jardin d’Ottmar Hörl ou une réplique miniature de la Vénus de Milo à un tarif abordable pour décorer son intérieur, c’est ce que propose la boutique Musart imaginée par le Français Vincent Grégoire.
Après Aventura Mall, c’est au Brickell City Centre que ce concept store, offrant répliques de qualité et objets dérivés d’œuvres célèbres, ouvre sa deuxième enseigne.
C’est un pari un peu fou que s’est lancé Vincent Grégoire en s’installant à Miami il y a plus de trois ans : mettre l’art à la portée de tous, de façon accessible et pédagogique. « J’ai eu cette idée en parcourant les allées d’Art Basel, explique-t-il. Je me suis retrouvé en face d’œuvres d’artistes que je ne connaissais pas et à des prix prohibitifs. J’ai eu l’impression de ne pas être à ma place ». Le Français de 33 ans, qui supervisait jusqu’alors des introductions en Bourse dans une grande entreprise d’audit parisienne, imagine ainsi un concept de boutique où des pièces d’art seraient à des prix défiant toute concurrence. Une boutique que l’on trouve habituellement au sein des musées.
Après avoir expérimenté son concept pendant près de deux ans au format kiosque à Aventura Mall, Vincent Grégoire se lance dans une nouvelle aventure avec cette seconde boutique. En tout, 80 mètres carrés dans lesquels est présentée une sélection d’objets et de produits dérivés de différentes œuvres d’art comme des reproductions officielles de Dali, Mondrian ou encore Warhol. « Je souhaite que chacun puisse profiter de ces œuvres qui n’étaient jusqu’à présent disponibles que dans les boutiques de musées, insiste Vincent Grégoire, j’offre ainsi la possibilité de les acquérir en dehors de ces temples de la culture ».
Entre boutique et galerie d’art
Sculpture, photographie, mug: chez Musart, chaque réalisation est inspirée du travail de plus de vingt artistes de renommée internationale. « J’ai débuté en exposant les œuvres des artistes européens que je connaissais comme Picasso, Dali ou encore Magritte, mais je reste aussi à l’écoute de mes clients et je m’apprête à ajouter de nouvelles pièces d’art comme certaines de l’artiste peintre mexicaine Frida Kahlo », explique Vincent Grégoire. Il rassemble ainsi les différentes œuvres des musées pour en faire des collections uniques grâce à des partenariats noués avec plusieurs institutions comme le Louvre à Paris ou le MoMA à New York.
Une collection d’objets qui, pour la plupart, est sous licence officielle. « Une partie des fonds est alors reversée à la fondation des artistes, mes clients contribuent ainsi à perpétuer leur héritage et à faire vivre leurs œuvres », se félicite-t-il.
Le concept store Musart a par ailleurs une vocation éducative. « Les collections ne sont pas disposées au hasard, indique Vincent Grégoire, je les installe en fonction des affinités entre les artistes. Les œuvres de Jean-Michel Basquiat et celles d’Andy Warhol sont par exemple à côté car les deux hommes vivaient une amitié solide et ont réalisé ensemble de nombreuses toiles ». Chaque pièce d’art est également vendue avec une fiche contenant la biographie de l’artiste ainsi que l’histoire de son œuvre. « J’aime partager de nombreuses anecdotes sur les artistes que j’expose pour que mes clients découvrent l’art d’une manière ludique et pédagogique », ajoute Vincent Grégoire qui pense déjà ouvrir d’autres enseignes Musart à Chicago ou encore à Washington, D.C.

Jean-Yves Thibaudet joue Ravel à San Francisco

Jean-Yves Thibaudet, Californien d’adoption depuis 30 ans, est presque un habitué du Davies Symphony Hall.
Du 26 au 28 janvier, le pianiste lyonnais y interprètera le concert en sol majeur de Ravel, accompagné par l’Orchestre symphonique de San Francisco et sous la direction d’un compatriote, le chef d’orchestre Lionel Bringuier, ancien chef résident de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles.
Pianiste virtuose, Jean-Yves Thibaudet a joué à travers le monde et apprécie particulièrement le concerto en sol majeur qui laisse transparaître l’influence du jazz sur Ravel. Le compositeur l’avait en effet écrit après une série de concerts aux Etats-Unis en 1928.
 

MyFrenchFilmFestival : l'édition 2017 commence le 13 janvier

Pour sa 7eme édition, MyFrenchFilmFestival revient du 13 janvier au 13 février, pour faire découvrir aux internautes cinéphiles du monde entier une sélection éclectique de films français.
Le festival en ligne d’Unifrance annoncera le 13 janvier les films sélectionnés: dix longs métrages et dix courts métrages, réalisés par la nouvelle génération. Les internautes seront ensuite appelés à noter les films et à laisser des commentaires.
Vingt films seront en compétition (et six hors compétition). Certains films seront aussi projetés en salle (le programme sera précisé ultérieurement sur le site du festival) et dans les avions de compagnies aériennes partenaires.
Trois Prix seront remis à l’issue de ce mois de cinéma: le Prix des cinéastes (le jury sera dévoilé le 13 janvier aussi mais on sait qu’il sera présidé par le réalisateur argentin Pablo Trapero), le Prix des internautes et le Prix de la presse internationale.
L’an dernier, les films proposés lors du festival ont été vus 6,5 millions de fois. Un record.

Isabelle Huppert : "tout est possible" pour les Oscars

C’est l’année Isabelle Huppert“, a insisté le consul de France à Los Angeles, Christophe Lemoine, dans son discours d’introduction. “Tout le monde reconnaît votre prestation dans “Elle”. Vous êtes une légende du cinéma.
Au lendemain de la cérémonie des 74e Golden Globes -antichambre des Oscars-, une réception à la Résidence de France à Los Angeles mettait à l’honneur les Français sélectionnés, dont le réalisateur de “La La Land”, Damien Chazelle (absent). Isabelle Huppert était, elle, bien là.
Un double bonheur pour Isabelle Huppert
Pour l’actrice de “Elle” de Paul Verhoeven, ce prix de Meilleure actrice dramatique revêt un caractère “exceptionnel“. “Comme une déflagration, il y avait de la joie, du bonheur, de la reconnaissance, tellement de sentiments“, admet Isabelle Huppert, qui se délecte d’autant plus que c’est un film en langue française. Outre son prix, le long-métrage repart avec le Golden Globes du Meilleur film étranger. “C’est un double bonheur.
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J’ai senti quelque chose dès la lecture du livre. J’ai su que ce serait un film différent quand j’ai appris que Paul Verhoeven le réaliserait. Son aura de cinéaste est parfois effacée par sa réputation de provocateur alors que c’est un grand réalisateur“, affirme l’actrice française, qui a célébré sa récompense avec l’équipe du film jusque tard dans la nuit. Pour elle, ce prix est dédié au cinéma français.
https://www.youtube.com/watch?v=YqGJtnKZ2vs
Dorénavant, c’est l’Oscar de la meilleure actrice qui est en ligne de mire. “Même si je n’y pensais pas, tout le monde me les rappelle. Tout est possible, s’amuse l’actrice. Les Golden Globes, c’est déjà formidable.
Pas de défaite, mais une aventure
Après avoir félicité “Elle”, Christophe Lemoine a remercié le soutien d’Unifrance et des distributeurs, avant de saluer “la diversité du cinéma français” lors de cette compétition, et notamment “la prometteuse Divines team“, du nom du film de Houda Benyamina, récompensé par la “Caméra d’or” à Cannes et à l’AFi Fest.
Sélectionné dans la catégorie Meilleur film étranger aux Globes, il n’a pas gagné de récompense. “Sur le moment, il y a un peu de déception. Mais ce n’est pas une défaite, plutôt une victoire repoussée“, argue Déborah Lukumuena, qui campe le rôle de la touchante Maimouna. “On a travaillé très dur. Être sélectionné aux Golden Globes, c’était déjà formidable. C’est un rêve de petite fille“, ajoute Oulaya Amamra, alias Dounia dans “Divines”.

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L’équipe de “Divines”.

Le public américain est plus enthousiaste que les Français, ils font des câlins. Je kiffe“, clame Jisca Kalvanda, qui joue la caïd Rebecca.
Diffusé sur Netflix, le film connaît une certaine notoriété sur le sol américain. “On a reconnu les filles en boîte de nuit. Sa diffusion nous a donné une visibilité à travers le monde“, se réjouit Houda Benyamina.
Les Oscars comme espoir
En lice dans la catégorie Meilleur film d’animation, “Ma vie de courgette” a été éclipsé par un Disney, dimanche soir. “Pour nous, c’était une aventure plutôt qu’une défaite“, répond Claude Barras, le réalisateur. “On a pourtant senti qu’il y avait eu pas mal de votes pour nous. Sans le vouloir, on s’était pris au jeu.
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Pour en arriver là, l’équipe de production s’est démenée. “Nous avons organisé 25 projections pour des membres de l’industrie cinématographique américaine. On a fait un gros travail de promotion, on leur montrait les marionnettes“, détaille Max Karli, producteur délégué du film.
“Ma vie de courgette” sortira dans les salles américaines le 24 février, doublé par les voix d’Ellen Page et Nick Offerman. Pré-sélectionné aux Oscars, le long-métrage mise sur le réalisme, la simplicité du design et l’émotion pour faire la différence. “Il fait pleurer“, prévient l’équipe du film.

Slips anti-ondes, réveil intelligent: la French Tech charme le CES

On les reconnaissait à leur coq rouge, symbole de la French Tech. Les Français ne sont pas passés inaperçus au Consumer Electronics Show, qui vient de se terminer à Las Vegas.
Pendant trois jours, les start-ups françaises, deuxième délégation derrière les Etats-Unis à l’Eureka Park -qui rassemble les jeunes pousses-, n’ont pas ménagé leur peine pour présenter leurs nouveautés et séduire les investisseurs. À l’instar de Gabriel Della-Monica, le créateur d’Hydrao, le pommeau de douche intelligent, qui répète inlassablement aux passants que l’idée lui est venue de ses quatre filles, amatrices de douches. «Et j’avais envie de faire quelque chose d’utile pour la planète», lâche-t-il.
Des start-ups très connectées
xooloo
Les produits « intelligents » ont dominé les allées de l’Eureka Park. Cariboo, le boîtier connecté pour voiture qui permet le partage de la localisation et l’optimisation des déplacements, a suscité l’intérêt des foules. D’autres ont préféré les baskets Wize&Ope qui fournissent des informations par vibration aux utilisateurs; les housses Bibelib qui géo-localisent votre valise; le miroir intelligent Miliboo Ekko qui affiche l’actualité, la bourse et la météo; ou encore le contrôle parental adapté conçu par Xooloo. Bref, il y avait de la concurrence.
Avec style et parfois beaucoup d’humour, chaque stand a redoublé d’ingéniosité pour attirer l’attention des visiteurs et interpeller la presse. Les créateurs de Spartan, les slips anti-ondes qui préservent la fertilité, ont notamment déambulé en dessous dans les allées, attirant les regards des passants.
fenotek
«Le CES est une vitrine énorme, dont nous avons besoin pour trouver des investisseurs», explique Maxime Cheramy, qui présente le premier prototype de Yumii, un robot dont la mission est de rompre l’isolement des personnes âgées. Venu pour la deuxième année consécutive, Fenotek proposait son interphone connecté Hi). «L’an passé, nous avions évalué les attentes des clients. L’appareil a été modifié, avec un écran couleur et une structure plus solide, détaille Olivier Ros, le directeur technique. Aujourd’hui, nous cherchons un grossiste aux Etats-Unis. Le CES est notre budget communication numéro 1, à hauteur de 25.000 euros.»
Le rêve américain à portée de stand

Flow, le capteur nomade.
Flow, le capteur nomade.

«Le CES est un accélérateur de particules qui provoque des rencontres», confie Romain Lacombe, l’un des fondateurs de Flow, un capteur connecté nomade qui mesure la qualité de l’air. “Après les capteurs d’activité et de sommeil, on tente de construire un troisième pilier avec ce “fitbit des poumons””. Un argument appuyé par les fondateurs de Gaspard, l’assise pour fauteuil roulant connectée qui permet d’alerter médecins et proches en cas de détection de problèmes. «Le CES permet de sortir du climat médical français», apprécie Pauline Bouleroy, membre de l’équipe.
Tous rêvent de s’installer aux Etats-Unis. Les inventeurs d’Eugene, le boîtier connecté livrant les consignes de tri à partir du code barre, prévoit son arrivée sur le sol américain fin 2017. «Nous avons rencontré des marques et des distributeurs pour digitaliser les consignes de tri. On capitalise sur le CES qui va nous permettre de lever des fonds », précise Paul Alarcon, l’un des fondateurs.
Eugene scanne vos ordures.
Eugene scanne vos ordures.

«Une soixantaine de start-ups évoquent Los Angeles pour leur implantation. Cette destination est devenue un rêve», explique Estelle Garnier, de French Accelerator, l’accélérateur de start-ups à Los Angeles. Alors qu’Hydrao hésite entre New York et San Francisco, 10-Vin prend en considération la Cité des anges, visant l’hôtellerie pour sa Nespresso du vin, la D-Vine.
D’autres vont aller directement tâter le terrain. La société Theory présentera son premier prototype Hypersuit, un équipement qui offre la sensation de voler ou de plonger en réalité virtuelle, «à des compagnies de films à Los Angeles et des accélérateurs à San Francisco», confie Tom Sicard, l’un des fondateurs. «Nous avons déjà des partenariats en cours avec des sociétés de jeu vidéo au Canada.»
La machine Hypersuit
La machine Hypersuit

Passée à l’échelle supérieure, la marque Holi a présenté trois nouveaux produits, dont le réveil intelligent nommé Bonjour. D’autres start-ups ont vu les choses en grand. Pour sa première venue, Dagoma, le créateur d’imprimantes 3D, lançait sa nouvelle machine dans un stand imposant. “On est persuadé que l’imprimerie en 3D favorise une ré-industrialisation locale“, affirme Matthieu Régnier, le co-fondateur. Et pour continuer à grandir, la société est en discussion pour s’implanter à Santa Barbara d’ici six mois.
Les Français ne sont pas en reste dans le secteur de la santé connectée. Alors que les simulateurs de Simforhealth pour former les professionnels de la santé a tapé dans l’oeil de l’université Standford, BewellConnect a présenté sa première cabine de télé-médecine mobile (avec cinq dispositifs médicaux). L’aventure américaine commence peut-être au CES.bewell-connect

Jamie Adkins fait son cirque au Theatre Raymond Kabbaz

Les tours du virtuose canadien Jamie Adkins ne passeront pas “incognitus” à Los Angeles. Acclamé aux quatre coins du monde, son spectacle “Circus Incognitus” sera présenté au Theatre Raymond Kabbaz le jeudi 12 janvier.
Riche d’une expérience de vingt ans dans des cirques prestigieux comme le Cirque du Soleil, Jamie Adkins ne vous laissera pas quitter la salle sans rire aux éclats. Avec son charme maladroit, ce jongleur, clown et acrobate détourne des numéros traditionnels de cirque. Ainsi, il dompte les objets du quotidien, jonglant avec des balles de ping-pong et se battant avec un chapeau.
Au travers de ses clowneries, le Canadien raconte l’histoire d’un homme effrayé par l’idée de s’exprimer en public. Son corps prend alors le relais, offrant un ballet silencieux d’acrobaties et de pitreries.