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Conseils de patronne: comment Lacoste s'adapte aux Etats-Unis

Joëlle Grunberg est directrice générale de Lacoste Amérique du Nord depuis 2015, après avoir occupé le même poste pour la France. Diplômée de l’Essec, cette business woman passée notamment par Celio et les Galeries Lafayette connaît le retail sur le bout des doigts.
Elle dirige une marque présente aux Etats-Unis depuis les années 1950, qui compte 80 points de vente en propre et 800 points de vente multi-marque. Pour ce “Conseils de patron(ne), elle revient sur les défis du marché américain pour une marque iconique comme Lacoste.
1- Adapter ses collections aux goûts et spécificités locales
S’il est une marque de prêt-à-porter haut de gamme qui symbolise la France, c’est bien Lacoste. Pourtant, c’est le marché américain qui arrive en tête du groupe en terme de chiffre d’affaire avec 300 millions de dollars l’année dernière. Ce succès est en partie dû à une stratégie bien réfléchie: “Les Américains n’ont pas tout à fait les mêmes goûts que les Européens et nous devons nous adapter, explique Joëlle Grunberg. Ici, la clientèle est plus jeune, aime les produits près du corps et les couleurs vives (le rouge et le rose sont les polos les plus plébiscités)“.
Autre particularité américaine: l’attrait pour les produits à performances techniques, comme ceux limitant la transpiration, qui font un tabac dans le Sud et l’Ouest. La griffe au crocodile développe donc dans ses bureaux français une collection commune à tous les pays qui représente entre 60 et 80% de la production. Ensuite, il existe des déclinaisons faites exclusivement pour le marché américain.
Autre particularité spécifique aux Etats-Unis: un marché qui varie en fonction de la géographie et du climat: “Etant donnée la taille du pays, il y a de multiples types de clients, signale la patronne de Lacoste Amérique. Nous avons trois zones principales de vente: New York et le nord est, Miami et le reste de la Floride et la Californie. Quand vous vendez à Miami, la clientèle est beaucoup latino-américaine. Quand vous vendez à New York, il y a beaucoup de touristes et à Los Angeles nous avons une clientèle très mixte avec beaucoup d’Asiatiques. Notre travail c’est de nous adapter à tous“.
2- Gérer ses stocks et l’approvisionnement en magasin
Quand il fait 40 degrés à Miami avec un taux d’humidité important mais qu’il fait 15 à New York, on ne peut pas mettre en avant les mêmes produits. La doudoune aura aussi plus de succès à Chicago qu’à Santa Barbara. “On adapte nos collections et on alloue les produits en fonction de la demande des différentes régions“. Les vitrines ne seront donc pas identiques. Pour autant, Lacoste tient à donner une image homogène de la marque pour que les clients où qu’ils soient, retrouvent le même univers. Il n’y a donc pas beaucoup de place à l’improvisation côté déco et présentation.
3- Rendre la marque désirable grâce à la pub
Lacoste fait de ses origines françaises un argument de vente. Les campagnes de publicité sont donc très connotées “France”, avec un visuel qui rappelle le pays et qui fait rêver. “Pour autant, reconnaît Joëlle Grunberg, aux Etats-Unis notre objectif est d’être encore plus visibles et désirables“. Or les Américains sont très sensibles à ce que portent les stars de la télé, de la chanson ou les sportifs. “Lacoste joue le jeu et noue des partenariats, explique la directrice Amérique. Nous venons de signer un contrat avec le golfeur Daniel Berger et nous serons aussi official outfitter sur la Presidents Cup à New York en septembre prochain“. Rappelons que René Lacoste, le fondateur de la maison, a raflé la coupe Davis aux Américains en 1927. Sa femme, Simone de la Chaume, était elle joueuse de golf. Depuis la marque a toujours souhaité incarner le sport élégant.
4-Neutraliser la concurrence
Ah l’Amérique, pays du T-shirt, du polo et donc territoire de prédilection de très nombreuses marques de sportswear. Ralph Lauren, Hugo Boss, Tommy Hilfiger, Burberry… La liste des concurrents sur le créneau BCGG est bien longue pour le si chic français. Mais avec 350 millions d’habitants, le marché est très très grand. Pour Joëlle Grunberg, Lacoste sait marquer sa différence: “D’après nos études les Américains connaissent la marque, identifient le crocodile, et nous perçoivent comme un produit de très bonne qualité“. Contrairement à d’autres marques, Lacoste vend aux Etats-Unis à toutes les générations: “Nous avons ici une clientèle très fidèle et il n’est pas rare de voir un ado porter un polo près du corps et le grand-père porter le même modèle avec la coupe traditionnelle“.
5-Et les soldes?
Eh oui, ici pas de soldes en janvier et en juillet. Les promos aux Etats-Unis, c’est presque un jour sur deux et sans raison particulière. Pas facile à gérer pour une marque haut de gamme comme Lacoste. “On doit s’aligner sur les temps forts de promotion de la concurrence (après le black friday et pour la liquidation du stock au début de l’été). Mais on ne fait pas de soldes en dehors. On considère que ça tue le business, explique Joëlle Grunberg. S’il y a tout le temps des soldes alors les gens ne voudront plus acheter au prix plein”.

Après le Louvre, Edmé Bouchardon s'installe à LA

Edmé Bouchardon traverse l’Atlantique. Du mardi 10 janvier au dimanche 2 avril, le Getty accueille l’exposition “Bouchardon : Royal Artist of the Enlightenment”, en collaboration avec le Louvre qui l’a présentée fin 2016. Elle met en lumière le travail du sculpteur et dessinateur français, peu connu aux Etats-Unis.
L’exposition retrace sa carrière au travers de plus de 150 oeuvres – parmi lesquelles une trentaine de sculptures en plâtre, terre cuite, marbre, ainsi que des livres illustrés, et dessins. Ce qui en fait la première rétrospective d’envergure lui étant consacrée.
Considéré comme un artiste d’exception dans la France du XVIIIe siècle, Edmé Bouchardon (1698-1762) était en quête de perfection, que ce soit dans la conception d’oeuvres mythologiques, d’ornements, de fontaines ou autres.
Formé à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris puis à l’Académie de France à Rome, il devint le sculpteur de Louis XV en 1735.

Isabelle Huppert sacrée meilleure actrice aux Golden Globes

C’est un sentiment à la fois de grande joie et d’irréalité, on a du mal à réaliser, mais il est bien là, c’est l’objet qui vous le fait vraiment comprendre et réaliser“, déclarait dimanche soir Isabelle Huppert après avoir reçu le Golden Globe de la meilleure actrice.
Pour ce prix, elle était en compétition avec Natalie Portman (“Jackie”), Amy Adams (“Premier contact”) ou encore Jessica Chastaing (“Miss Sloane”).
Dans “Elle” de Paul Verhoeven, qui a reçu le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère, l’actrice française incarne une femme violée qui va traquer son agresseur. Le réalisateur a salué l’audace, l’authenticité et le talent d’Isabelle Huppert.
Sur la scène de l’hôtel Beverly Hilton à Los Angeles où se déroulait la cérémonie, l’actrice a remerciée l’Association de la presse étrangère d’Hollywood, qui décernent les Globes, de lui “avoir fait gagner dans un film français dirigé par un réalisateur néerlandais, ici aux Etats-Unis”.
Il y a des gens du monde entier dans cette salle, de Chine, d’Amérique, d’Europe. N’attendez pas du cinéma qu’il dresse des murs et des frontières“, a-t-elle lancé dans un message évident à Donald Trump et à son projet de mur entre les Etats-Unis et le Mexique.
Pour la Française aux 100 films, cette victoire aux Golden Globes est de bon augure pour les Oscars.

Gagnez des tickets pour Gad Elmaleh au Carnegie Hall

Noël est passé, mais cela ne veut pas dire que French Morning ne peut pas continuer à vous gâter.

Avec BureauExport New York, nous vous proposons de gagner une paire de tickets pour aller rire avec Gad Elmaleh le 11 février au Carnegie Hall. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.

Le comique français présentera son spectacle en anglais “Oh My Gad” basé sur le show de stand up qu’il joue depuis deux ans aux Etats-Unis. Attendez-vous à quelques observations bien senties sur les Etats-Unis et les Américains. C’est la première fois qu’il joue au Carnegie Hall.

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Parent américain, mes enfants parlent (trop bien) français

A New York, les parents américains souhaitant voir leur rejeton devenir bilingues en français se retroussent les manches. Pas facile, en effet, d’épauler la scolarité de son enfant dans une langue que l’on ne maîtrise pas.
Sarah Voisine, une maman de deux petites filles inscrites dans un programme bilingue français – anglais à Brooklyn, connaît ce genre de difficultés. Si cette Américaine originaire du Nevada aime l’idée que ses enfants soient bilingues, elle se retrouve perdue quand vient l’heure des devoirs.
Je ne suis pas en mesure d’aider vraiment mon aînée, Auden. Je peux lire des livres pour enfants en français, mais pas plus, explique-t-elle. Mon mari, lui, ne parle pas du tout cette langue. Du coup nos enfants se moquent de lui.” Le grand-père paternel de Sarah Voisine était un Canadien francophone mais l’apprentissage du français n’est jamais arrivé jusqu’à elle. “Mon père ne nous l’a pas transmis“, se désole-t-elle. Aujourd’hui, elle raconte se sentir démunie lorsque ses filles l’appellent “Maman” et non “Mom”, “car cela veut dire qu’elles veulent que la conversation soit en français“.
Le choix d’inscrire leurs enfants dans une école à programme français peut paraître étonnant de la part de parents ne maîtrisant pas la langue de Molière. Mais à New York, les programmes bilingues anglais – français attirent expatriés comme familles américaines. Dix écoles publiques, dont PS 110, dispensent des cours bilingues. Un véritable boom du “French” que l’Ambassade de France et la fondation FACE ont décidé d’appuyer en annonçant la création d’un fonds de 100.000 dollars pour ce genre de programmes aux Etats-Unis.

L'école bilingue français-anglais PS 133 dans le quartier de Park Slope.
L’école bilingue français-anglais PS 133 dans le quartier de Park Slope.

Pourtant, l’exemple de Sarah Voisine illustre un paradoxe : les petits Américains perçus comme de futurs ambassadeurs du français ne sont parfois pas en mesure d’entretenir leur niveau une fois rentrés à la maison. Or, comme le rappelle le psycholinguiste François Grosjean dans le Huffington Post, “les enfants sont terriblement pragmatiques lorsqu’il s’agit de langues. S’ils ont réellement besoin de deux ou de plusieurs langues, ils deviendront bi- ou multilingues; si le besoin s’estompe, ils retourneront au monolinguisme“. A cela, s’ajoute la difficulté de poursuivre un tel enseignement sur la durée. A New York, seuls trois collèges publics proposent un programme bilingue français – anglais, ce qui représente une soixantaine de places.
Pour l’instant, les deux francophones en herbe, Auden, 10 ans, et Linnea, 6 ans, suivent un enseignement alterné à l’école PS 110, à Greenpoint : un jour en français, un jour en anglais. Leur mère les a également inscrites à des sessions extra-scolaires au cours desquelles des discussions sont organisées entre une classe à New York et une classe en France. Durant ces sessions, “les enfants américains échangent leurs impressions sur la vie de l’école avec les Français“, explique Sarah Voisine. Une manière pour elle de pallier le fait qu’elle ne puisse guère chaperonner les devoirs de ses filles.
“On se sentait comme des outsiders”
Plus à l’ouest dans Brooklyn, Jolene Poydar connaît, comme Sarah Voisine, cette situation d’impuissance. “Je ne peux pas aider mes fils dans leurs devoirs“, admet cette maman de jumeaux de 9 ans, Billy et Felix, inscrits à PS 58, à Carroll Gardens. Les deux petits garçons ont suivi dès la maternelle un enseignement 100 % francophone. “C’est l’unique maternelle qui les a acceptés. Nous étions alors les seuls parents d’élèves exclusivement américains, on se sentait comme des outsiders, c’était fou. Désormais, mes enfants font partie du groupe des francophones alors qu’ils n’ont aucune origine française.
Dépassée par le niveau de ses fils dans une langue qu’elle ne connaissait pas, Jolene Poydar a commencé à prendre des cours de français il y a trois ans, “mais ce n’est pas suffisant“, dit-elle. Elle a par ailleurs embauché une baby sitter française deux fois par semaine.
Kate Dautrich, elle, a repensé son quotidien. Enthousiasmée par cet apprentissage, elle suit des cours de langues, part en vacances dans l’Hexagone et accueille des étudiantes françaises chez elle. “Je veux que le français ait un sens dans le quotidien de mes enfants, Wyeth, 9 ans, et Wynnie, 6 ans“, dit-elle. Elle participe aussi deux fois par semaine à des ateliers initiés par les parents d’élèves à l’école PS 133 de Park Slope : un parent anglophone fait la lecture aux enfants français et vice versa.
Surtout, cette maman a choisi de miser sur la différence entre son niveau de français et celui de ses enfants pour motiver ces derniers. “Je leur dis que grâce au français, ils peuvent parler de mon mari et moi devant nous sans qu’on les comprenne“, lance, avec un regard rieur, celle qui se dit “fière mais jalouse” de ses enfants. “C’est comme un super-pouvoir.
Un super-pouvoir qui pourrait à terme être détenu aussi par les parents. C’est en tout cas l’idée d’une maman française qui donne, à l’école PS 110, des cours de français le soir en dehors de l’école… pour les parents anglophones. Autre initiative prometteuse pour ceux souhaitant apprendre cette langue en même temps que leurs petits : à l’école privée Science, language and arts, une association de parents et d’enseignants a mis sur pied il y a quelques années des cours occasionnels de français pour les parents sur demande des Américains. A partir de cet hiver, cette école débutera par ailleurs des cours hebdomadaires pour adultes.

Pourquoi le Coca mexicain est-il à la mode aux Etats-Unis ?

Si vous voulez avoir l’air cool aux Etats-Unis en ce moment, commandez un Coca. Mais pas n’importe lequel : un Coca mexicain (n’en déplaise à Donald Trump).
Le Mexican Coke, ou “MexiCoke”, n’a a priori rien de différent du Coca américain : même marque, même goût. Mais ce soda, vendu plus cher que la version classique, est fabriqué par Coca-Cola au Mexique sur la base d’une recette différente, laquelle a été initialement introduite par des distributeurs indépendants non autorisés. Selon cette recette, le sucre de canne remplace le sirop de maïs chargé en fructose utilisé aux Etats-Unis. Un changement d’édulcorant fondamental, selon la nutritionniste Pamela Warren qui exerce dans la région de New York.
Le sucre de canne est composé de 50% de fructose et 50% de glucose. Le sirop de maïs, lui, contient 55% de fructose et 42% de glucose. Ce n’est pas du tout pareil“, précise-t-elle. “Le fructose est très mauvais pour la santé. Une consommation élevée peut engendrer une augmentation de la pression sanguine, du diabète. Cela peut également se révéler toxique pour le foie. Pour résumer, l’utilisation du sirop de maïs composé d’un taux élevé de fructose explique le niveau d’obésité enregistré aux Etats-Unis (en 2014, 36,5% de la population américaine était obèse, selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, NDLR).”
D’après cette experte, ce type de sucre, très utilisé dans les sodas, est présent sur le marché américain depuis une quarantaine d’années. A l’époque, est apparue l’idée d’associer le surplus de maïs, utilisé pour nourrir le bétail, à du sirop sucré, créant ainsi un édulcorant très bon marché.
“Le Coca des années 1970”
Si le Coca mexicain n’est certainement pas un produit sain, il serait donc, selon ses adeptes et certains experts, moins mauvais pour la santé que l’américain. Mais son succès récent repose également sur le fait que ce produit surfe sur la vague vintage. “On peut affirmer que ce Coca ressemble à celui qui était vendu aux Etats-Unis dans les années 1970 / 1980, avant l’arrivée du sirop de maïs“, affirme Pamela Warren.
Afin d’ajouter au côté rétro, la boisson est vendue dans de petites bouteilles en verre, et non dans des canettes ou bouteilles en plastique. La firme Coca-Cola qualifie d’ailleurs son produit de “nostalgique”.
Le Coca mexicain est maintenant disponible sur une large partie du territoire américain, mais on le trouve en particulier dans des quartiers de New York comme le East Village ou Williamsburg, à Brooklyn“, indique Kerry Tressler, porte-parole de Coca-Cola, à French Morning. “Il est présent sur les cartes d’établissements très variés, des restaurants aux food trucks en passant par les bars à cocktails. Nous entendons continuer à entretenir cette tendance.
Ces dernières années, le Coca mexicain a connu une croissance à deux chiffres sur le territoire américain, indique la multinationale, sans plus de précisions.

Investir dans l'immobilier en France en 2017 depuis les États-Unis

(Article partenaire) Avec l’élection de Donald Trump, difficile de se prononcer sur l’évolution prochaine de l’économie américaine.

En ces temps d’incertitudes, l’immobilier constitue plus que jamais une valeur refuge. Investir dans un appartement en France pour le mettre en location est aujourd’hui le placement qui offre la meilleure rentabilité sans prise de risque majeure.    

Une protection contre les aléas de la vie

investir dans l’immobilier locatif dans une des grandes villes françaises que sont Paris, Bordeaux ou Lyon est le meilleur moyen de sécuriser votre capital. En plaçant votre argent dans la pierre, vous vous constituez un patrimoine qui vous sert de filet de sécurité tout au long de votre vie. Vous préparez votre retraite tout en investissant dans un bien que vous pourrez ensuite transmettre.

Si l’immobilier a de tout temps constitué une valeur refuge, c’est qu’il offre des garanties qu’aucun autre placement ne peut égaler. Vous pouvez le réaliser à crédit, sa valeur vénale ne baisse quasiment jamais sur le long terme et votre placement n’est pas impacté par l’inflation. De plus, la valeur d’usage de la pierre reste constante puisque vous pouvez toujours louer ce bien et en tirer des revenus.

Des loyers réguliers

Investir dans un appartement en France pour le mettre en location, c’est aussi le meilleur moyen de percevoir chaque mois un revenu supplémentaire. Si dans un premier temps ces loyers vont vous servir à rembourser votre prêt, vous aurez dans un second temps une rente à vie. Une somme non-négligeable qui pourra vous permettre de réaliser vos projets, de financer les études de vos enfants ou encore de compenser une possible perte de revenu lors de votre départ à la retraite.

Ce « deuxième salaire » peut aussi vous aider à faire face à des dépenses propres aux expatriés français installés aux États-Unis. Notamment les soins, la scolarité des enfants ou encore les loyers parfois très élevés de certaines grandes villes américaines.

L’effet de levier

Avantage non-négligeable d’un investissement locatif : celui-ci se finance presque intégralement à crédit. Vous devenez donc propriétaire grâce à l’argent de la banque que vous remboursez chaque mois grâce aux loyers des locataires. À l’arrivée, vous vous constituez un patrimoine sans avoir dépensé le moindre centime ou presque. C’est ce que l’on appelle l’effet de levier. Une fois votre premier emprunt remboursé, vous avez alors encore plus de facilités pour investir à nouveau à crédit, et ainsi de suite. C’est le cercle vertueux de l’investissement locatif !

Des taux avantageux, même depuis les USA

Pour maximiser cet effet de levier, il est important de profiter des taux de crédit immobilier historiquement bas pratiqués par les banques françaises. Si la tendance devrait repartir à la hausse en 2017, il est encore temps de négocier un prêt aux conditions très avantageuses.

Et s’il est vrai que certains établissements financiers rendent les conditions d’accès aux prêts plus difficiles pour les Français expatriés aux États-Unis – principalement à cause du FATCA -, vous parviendrez à vos fins en étant bien accompagné. My expat, spécialiste des investissements immobiliers en France pour les expatriés, vous fait profiter de ses conseils en négociation, de ses relations privilégiées avec les banques et de son réseau de courtiers.

Vous souhaitez investir dans l’immobilier en France ?

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Soirée cocktail et retail avec FrenchFounders à New York

C’est un évènement de l’actualité retail à ne pas manquer.
Le réseau de patrons et de cadres-dirigeants français aux Etats-Unis FrenchFounders et Cegid (société spécialisée dans l’édition de logiciels) organisent le 16 janvier la Retail Big Show Private Cocktail Party, en présence de professionnels français et américains du secteur, afin d’échanger sur les grandes tendances de demain. L’évenement se déroule en marge du “Retail’s Big Show” de la National Retail Federation (NRF) qui se tiendra du 15 au 17 janvier au Javits Center.
Parmi les intervenants, Kristina Buckley Kayel, vice-présidente de la communication chez Van Cleef & Arpels, Ketty Maisonrouge, présidente et fondatrice de KM&Co Inc; Jean-Marc Bellaiche, vice-président Stratégie et Développement chez Tiffany & Co; et Xavier Vey, président et COO de L’Oréal Luxe USA.
Les places sont limitées et les demandes de participation se font sur la page de l’évènement.

Où acheter la galette des rois à Washington

A Washington, il est plus facile de trouver le fameux “King’s Cake” dans le style de la Nouvelle Orleans que notre galette des rois française à la frangipane. Mais rassurez-vous, nous avons tout de même trouvé trois bonnes adresses:
Un je ne sais quoi
La nouvelle pâtisserie française de Dupont Circle se spécialise peut être dans les merveilleux mais ca ne l’empêche pas d’ajouter la galette des rois à son menu pour ce debut janvier. La galette pour six personnes d’Un je ne sais quoi coûte $33 et peut être commandée jusqu’à mi-janvier, par téléphone un jour à l’avance. 1361 Connecticut Ave NW. Tel: (202) 721-0099 
Patisserie Poupon
Les rois se fêtent pendant tout le mois de janvier à Patisserie Poupon. La galette s’y decline en trois tailles: petite (sert 6 personnes, $24), moyenne (sert 8-10 personnes, $33) et large (sert 12-14 personnes, $39.50) et chaque gâteau vient avec deux couronnes… pour le roi et sa reine bien sûr! 1645 Wisconsin Avenue NW. Tel: (202) 342-3248. 

Tout de Sweet

A Tout de Sweet aussi la galette des rois est offerte tout le long du mois de janvier. Elle est, par contre à commander par téléphone avec au moins un jour d’avance. Il y a deux possibilités de taille: 9 inches qui sert 6 personnes ($30) et 12 inches qui sert 10 personnes ($35). 7831 Woodmont Avenue, Bethesda. Tel: (301) 951-0474. 

4 "food co-ops" pour bien manger à New York

Les “food coops” sont nées bien avant les “bobos”, mais elles n’ont jamais été aussi à la mode, portées par le désir de manger sainement -et de payer moins cher. A New York, la pionnière de ces coopératives alimentaires – et la plus connue – est la Park Slope Food Coop, mais elle est loin d’être la seule. Petit tour d’horizon de quatre façon de faire ses courses autrement.
Park Slope Food Coop
La Park Slope Food Coop est la “coop” la plus importante de New York. Située au cœur du quartier de Park Slope à Brooklyn, elle existe depuis 1972. Elle doit son existence à un petit groupe de voisins engagés qui voulaient mettre à la portée de tous une nourriture saine et à un prix abordable. Aujourd’hui, elle compte plus de 16.500 membres, qui bénéficient de réductions de 20 à 40 % sur les produits qu’ils achètent en échange de deux heures et 45 minutes de travail au magasin toutes les quatre semaines. Les personnes souhaitant rejoindre la coop doivent payer 25 dollars de frais d’adhésion et investir 100 dollars dans la coop. Tout le monde peut y adhérer, mais seuls les membres sont autorisés à y faire leurs courses. Le profil des membres est très varié, allant de personnes aux revenus plus que confortables à des personnes à faibles revenus. “La nourriture est de très bonne qualité, affirme un travailleur. Les produits ne sont pas toujours bios, mais ils sont locaux. Park Slope doit respecter un nombre maximum de miles lorsqu’elle achète ses produits. De cette manière, elle soutient les communautés locales.”  Une différence avec les autres “food coops” : ici, en raison de la taille considérable de la coopérative, de nombreux travailleurs sont payés. Et les membres qui ne viennent pas faire leurs heures sont sanctionnés. 782 Union St, Brooklyn. (718) 622-0560
4th Street Food Coop
Elle a la particularité d’être la seule coop de New York à être située à Manhattan. “Notre loyer est plus bas qu’ailleurs à Manhattan, explique TJ, travailleur à la coop. Nous profitons d’un tarif avantageux concédé par le propriétaire.” La 4th Street Food Coop a été fondée en 1973. Comme les autres coops, elle permet à ses membres d’acheter des produits biologiques ou locaux à des prix réduits contre, en ce qui la concerne, deux heures et 25 minutes de travail chaque semaine (les frais d’adhésion sont de 36 dollars par an), mais il est également possible de rejoindre la coop en tant que membre non travailleur (pour 48 dollars par an). Autre particularité: tous les produits proposés sont végétariens. Et ici, on insiste sur l’importance de s’impliquer personnellement dans la coop. “Les gens qui travaillent ici aiment aider les clients. Si vous êtes simplement intéressé par le bio, de manière abstraite, et que vous ne voulez pas aider le client, cela ne marche pas”, souligne TJ. Et des personnes intéressées, ce n’est pas cela qui manque à la 4th Street Coop. Les profils des membres sont très variés, avec notamment de nombreux étudiants de la NYU. 58 E 4th St. (212) 674-3623
Greene Hill Food Coop
Ouverte en 2008, cette “coop” de Greene Hill, à Brooklyn, est le fruit du rassemblement de voisins vivant à Fort Greene, Clinton Hill, Bedford-Stuyvesant et dans les environs qui ont décidé de rassembler leurs forces afin de faire tourner un magasin coopératif sans but lucratif. Cette “coop” de plus de 1.300 membres est une “100% working coop”, c’est-à-dire que tous les membres y travaillent au moins deux heures et demie toutes les quatre semaines, participent à l’un de ses comités et assistent aux “General Meetings”. Et cette coopérative peut se targuer de faire partie du club très restreint des trois food coops de ce genre aux Etats-Unis. Le magasin cultive un fort sens de communauté (entre 80 et 90% des membres proviennent des quartiers environnants) et les membres profitent de prix considérablement plus bas que dans les magasins traditionnels. “Je sens, dans mon budget, une différence de prix par rapport à ce que je payerais dans un supermarché”, confie un travailleur. Pour devenir membre, les personnes intéressées doivent investir 150 dollars et payer 25 dollars de frais administratifs. 18 Putnam Ave, Brooklyn. (347) 799-1939
Windsor Terrace Food Coop
Cette jeune “coop” de Windsor Terrace, à Brooklyn, est tenue par le retraité brooklynite, Jack O’connell. “C’est moi qui ai ouvert le magasin, explique-t-il. C’était en 2012. Un supermarché local a fermé. Lors d’une réunion, quelqu’un a dit qu’il était peut-être temps de lancer une coop. Nous avons rassemblé 250 personnes, ce qui représentait environ 25.000 dollars. Et c’est comme cela que tout a commencé.” Ici, les membres s’engagent à travailler deux heures toutes les six semaines pour pouvoir profiter de réductions sur les produits. Les frais d’adhésion s’élèvent à 100 dollars. La plupart des membres sont des actifs qui ne pas aisés. Justement, tout est fait pour permettre aux personnes à faibles revenus de manger sainement. “Nous essayons de faire en sorte que les clients puissent utiliser leur food stamps, cette carte que le gouvernement vous donne pour que vous puissiez acheter de la nourriture à un prix réduit. Si vous possédez cette carte, vous ne devez pas payer pour devenir membre de la coop”, précise Jack O’connell. Le magasin ne roule pourtant pas sur l’or. “Notre licence va expirer dans deux ans, et je m’attends à ce que la propriétaire augmente fortement notre loyer”, confie le responsable. Mais, fidèle à sa vision, il n’est pas question pour lui d’augmenter les prix des produits. “Je pense que nos membres préféreraient contribuer à un filet de sécurité plutôt que de voir les prix augmenter”. 825 Caton Ave, Brooklyn. (718) 972-4600

Joël Robuchon se fait désirer à Miami

Il faudra encore un peu de patience avant de pouvoir déguster à Miami les plats proposés par le nouveau restaurant du chef cuisinier français Joël Robuchon. Son enseigne L’Atelier, qui devait ouvrir ses portes fin 2016, n’accueillera finalement ses premiers clients qu’au mois d’octobre prochain.
À 71 ans, Joël Robuchon, qui poursuit l’expansion de son empire gastronomique, va tout d’abord inaugurer en avril prochain à New York sa nouvelle enseigne à Meatpacking District avant de continuer sa route sous le soleil de Floride. Celui qui cumule pas moins de trente et une étoiles au célèbre Guide Michelin, dont cinq fois trois étoiles, la distinction la plus prestigieuse, ouvrira son nouvel établissement au mois d’octobre prochain en plein cœur de Design District, l’un des quartiers branchés de Miami.
Ce projet proposera trois concepts de restauration. L’Atelier, le restaurant traditionnel de Joël Robuchon qui sera associé à un espace lounge Le Bar offrant plusieurs salons dans une ambiance visant à la détente. Il y aura également La Boutique, une boulangerie-pâtisserie proposant du pain fabriqué sur place ainsi que des gourmandises sucrées qu’il sera possible de déguster assis confortablement à l’une des tables de la terrasse située à l’étage de l’établissement.

La parade des politiques au CES 2017

Un violon transparent à la main, une femme joue la Marseillaise dans les allées du CES de Las Vegas. Et ce n’est pas n’importe qui. Lors de sa venue au salon, jeudi 5 janvier, la secrétaire d’Etat au numérique Axelle Lemaire a testé 3Dvarius, le violon électrique imprimé en 3D.
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Habituée à ce genre d’événements, elle accompagnait le ministre de l’économie et des finances, Michel Sapin. L’événement concentrant une sur-représentation des médias propice à cette période préélectorale, le candidat républicain François Fillon a également fait le déplacement, avec l’ex-secrétaire d’Etat au numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet. Certains ont également pu rencontrer Laurent Wauquiez, venu soutenir sa région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les idées diffèrent mais pas leur objectif. En cette première journée du Consumer Electronics Show, les politiques ont tous été à la rencontre des jeunes entrepreneurs et des responsables de grands groupes, avant de prononcer un discours. La seule différence était leur agenda, qui leur a permis de ne jamais se croiser.
A la rencontre des startups françaises

Jeudi matin, dans les allées de l’Eurêka Park, qui concentre les jeunes pousses prometteuses, les deux ministres du gouvernement Hollande sont au pas de course, enchaînant les stands de startups de la French Tech. Plus connectée que son ministre, Axelle Lemaire est d’ailleurs rompue à ce type d’exercice : «ce n’est pas mon premier CES».
Au détour des allées, ils découvrent le robot Buddy, la D-Vine, la nespresso du vin ou encore le pommeau de douche intelligent, Hydrao. «J’en ai profité pour évoquer les problèmes rencontrés pour la certification plomberie hors France», explique Gabriel Della-Monica, l’inventeur d’Hydrao. «Ségolène Royal leur avait parlé de nous, elle est fan.» Pas le temps d’épiloguer que les ministres repartent. Et ils ont donné de leur personne : chantant «Singin’ in the rain» sous le parapluie connecté oombrella, et Axelle Lemaire chaussant les gants de boxe… “On apprécie le soutien des politiques. C’est un porte-drapeau pour nos équipes“, reconnaît Thibaut Jarrousse, l’un des fondateurs de 10-Vins.”L’an passé, Emmanuel Macron s’était arrêté. Cette médiatisation a accéléré notre campagne de crowdfunding (financement participatif). On a récolté les fonds quatre fois plus vite que l’année précédente.
C’est aussi l’occasion d’alerter les politiques. Jerôme Leleu, le co-fondateur de Simforhealth, qui met la réalité virtuelle au service des professionnels de la santé, a notamment profité de sa rencontre avec le ministre pour évoquer les difficultés d’accès aux marchés publics à l’international.
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Outre les sourires, Axelle Lemaire et Michel Sapin sont venus défendre les startups et l’initiative French Tech, créée en 2013. «Il ne faut pas douter. En France, nous avons des innovateurs, nous sommes un pays qui va de l’avant», clame Michel Sapin. Preuve de cette effervescence, «le nombre de startup a été multiplié par quatre en 3 ans », appuie Axelle Lemaire. La campagne n’étant jamais loin, ils en ont profité pour faire le bilan du quinquennat. «Pour accompagner les initiatives, des mesures ont été votées, telles que la baisse de l’impôt sur les sociétés et la création de Bpifrance, l’agence publique de financement des entreprises», rappelle le patron de Bercy, émerveillé par la diversité des innovations.
Fillon, le candidat geek

Mais la vraie star du CES, venue marcher sur les plates-bandes d’Emmanuel Macron qui avait été ovationné en 2016, fut François Fillon. Au pas de course et suivi par une horde de journalistes, il a lui aussi enchaîné les stands. Le candidat avait revêtu son costume de geek, essayant notamment chez Sculpteo le premier vélo imprimé en métal. A ses côtés, son ancienne adversaire à la primaire Nathalie Kosciusko-Morizet se défendait de miroiter une place de ministre.
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Après une journée riche en serrages de main, il a prononcé un discours devant une foule de professionnels français. «Je ne suis pas ici pour sacrifier à une mode», s’est-il d’abord justifié, refusant la comparaison avec Emmanuel Macron. Il a alors remémoré à l’assistance son passé numérique. «Je suis un converti de longue date à la révolution numérique (…) Je pressentais l’importance d’Internet quand d’autres n’y voyaient qu’un gadget éphémère», arguait celui est “venu au CES pour la première fois en 1999“. Son amour pour le tech a alors égaillé son discours : «le pétrole du XXIe siècle, c’est la data». Pour offrir «un environnement business friendly» et «faire de la France une smart nation», il mise sur des mesures, telles que la suppression de l’ISF, une “flat tax” de 30% sur les revenus du capital, un dégrèvement fiscal pour les investissements dans les entreprises et la création d’un statut de prestataire indépendant. Des annonces ovationnées par l’assistance.
Mais les grands discours ne bernent pas les entrepreneurs. Même s’il se réjouit de la visibilité offerte par les politiques, Matthieu Régnier, le co-fondateur de Dagoma (imprimante 3D), est nuancé : “je ne sais pas s’il y a une réelle écoute technique. C’est davantage un enjeu politique, d’autant plus pour François Fillon, qui a posé de nombreuses questions.” D’autres startups regrettent que leur innovation n’ait pas mérité l’intérêt des ministres et du candidat. “C‘est bien dommage que le handicap soit une niche car ce n’est pas un gadget“, déplore Pauline Bouleroy, venue présenter Gaspard, le tapis connecté installé sur un fauteuil roulant.