Accueil Blog Page 865

Timsit, CharlElie Couture: nouvelle saison « festive » au TLF de San Francisco

Le Théâtre du Lycée Français de San Francisco (TLF) lève le rideau de sa nouvelle saison, ce jeudi 8 décembre. « Dix mois, dix spectacles ! C’est une programmation festive en l’honneur du 50ème anniversaire du Lycée Français », souligne Frédéric Patto, metteur en scène et directeur du TLF.
Comme chaque année depuis dix ans, la compagnie francophone D-Boussole ouvre la saison. La troupe de douze comédiens amateurs et professionnels présente Funérailles d’Hiver, une pièce d’Hanokh Levin. « Cet auteur est un peu le Molière israélien. Il choisit les bons mots pour que le dramatique devienne comique », souligne le metteur en scène, également professeur de Maths et de Physique au Lycée Français.
Patrick Timsit en tête d’affiche
Patrick Timsit revient sur les planches de San Francisco, le 8 février prochain. « Il a aimé l’accueil du TLF lorsqu’il était venu avec Thierry Lhermitte pour jouer Inconnu à cette adresse en 2014. Il est très content de revenir pour son seul en scène : On ne peut pas rire de tout », se réjouit Frédéric Patto.
Pour l’heure, les places ne sont disponibles qu’en prévente pour les donateurs du TLF. « Le théâtre fonctionne grâce aux dons. J’ai vraiment besoin de dons pour assurer des prix raisonnables pour tous, explique le directeur passionné. Un don de 50 $ donne accès à la pré-vente de deux tickets par spectacle. »
Des succès des Molières et d’Avignon
Cette année encore, Frédéric Patto fait venir à San Francisco, des pièces de théâtre applaudies au festival d’Avignon et primées aux Molières : tels que Le Porteur d’histoire qui a gagné deux Molières en 2014 (le 17 février au TLF) ou encore Les Cavaliers, adaptation du roman de Joseph Kessel, Molière du Théâtre Privé cette année, qui clôturera la saison le 22 septembre.
La 17 mars, Françoise Cadole  viendra interpréter Jeanne et Marguerite, « un gros succès au festival d’Avignon, précise Frédéric Patto. Cette comédienne est la voix française d’Angelina Jolie et de Sandra Bullock. » Le 5 mai, le TLF accueillera La Peur de Stefan Zweig adaptée par Elodie Menant. « C’est un thriller qui tient en haleine pendant 1h30. La pièce fait un tabac à Paris en ce moment ! »
Côté musique, CharlElie Couture donnera deux concerts, les 26 et 27 mars, pour la sortie de son nouvel album Lafayette. Et cerise sur le gâteau : Frédéric Patto est invité, avec trois élèves, à la cérémonie des Molières 2017. « La structure du TLF est maintenant connue au-delà d’Avignon, à Paris notamment », se félicite celui qui a durablement installé le théâtre francophone sur les collines de San Francisco.

Louison Dumont, ado surdoué, papa d'un avocat virtuel à San Francisco

Il s’appelle Peter. Il n’a pas de nom de famille, pas de visage, pas de robe noire. Pour sauvegarder les apparences, vous pouvez l’appeler “maître” si ça vous chante.
Peter est avocat. Sa spécialité: les affaires. Petite particularité: c’est un avocat virtuel. Un robot expert des procédures à qui l’on pose des questions via e-mail comme “Peter, peux tu me donner une version compréhensible de ce contrat? Peter, peux tu me retrouver le numéro fiscal de mon employé ?
Si vous êtes une start-up qui démarre et que vous avez besoin d’embaucher, explique le créateur de Hire Peter, Louison Dumont, vous allez payer très cher un avocat qui va souvent faire beaucoup de paperasse. Peter lui, est efficace, il va vous dire le droit sans effet de manche” .
L’idée de lancer ce service, ce jeune entrepreneur de 19 ans l’a eue face à son propre avocat, quand il a réalisé qu’il lui coûtait très cher pour des tâches répétées avec d’autres clients à longueur de journée. Pour le moment, Peter s’attèle uniquement au droit des sociétés, mais son créateur n’exclut pas d’étendre ses compétences à d’autres domaines. Le prix pour une question sur un recrutement: 20 dollars.
La moitié des avocats trouve que c’est une bonne idée, que ça les décharge de tâches rébarbatives. L’autre moitié nous déteste!” sourit Louison Dumont. Les investisseurs, eux, ont flairé la bonne idée et auraient très vite courtisé le jeune Français qui refuse toutes les propositions avec l’aplomb d’un chef d’entreprise rompu au système. Qui l’a approché ? Il ne donne aucun nom.
L’histoire de Louison Dumont est celle d’un enfant prodige du Loir-et-Cher, un peu différent, décalé par rapport aux petits camarades d’école. “J’ai commencé le codage, la programmation à 8 ans parce que je m’embêtais à l’école, explique-t-il. J’ai très vite compris que le système scolaire n’était pas fait pour moi. J’avais des bonnes notes mais ça ne m’intéressait pas” . Passer une classe n’y changera rien, le garçon a l’impression de perdre son temps. A 13 ans il découvre bitcoin, une monnaie virtuelle qui va lui permettre de gagner de l’argent. Trois ans plus tard, il crée une application pour trouver des médecins à proximité et il lance Bitproof, un système de certification de documents digitaux.
Ensuite vient le bac S au lycée Descartes de Tours: “Tous les autres rêvaient pour la suite d’une prépa parisienne comme Louis le Grand ou Henri IV. Très peu pour moi” , confesse l’adolescent. D’ailleurs, sans attendre les résultats du bac, il s’envole tout seul pour San Francisco. Là, c’est le coup de foudre pour la ville et les Etats-Unis pour cet adolescent solitaire: “En France, je ne rencontrais pas de gens comme moi, à l’école ou dans la rue. Seulement sur internet. J’avais l’impression d’être d’une autre planète. Ici je m’épanouis enfin, mes amis travaillent dans des start-ups ou chez Google ou Facebook” , raconte-t-il très enthousiaste.
Dans la Silicon Valley, ce “babypreneur” est très vite repéré, notamment par Tim Draper, un milliardaire qui a aidé en son temps des start-ups comme Skype ou Tesla. Dans la famille Draper, il fait aussi la connaissance du fils, Adam, qui l’accueille dans son incubateur à San Mateo, spécialisé dans la réalité virtuelle.
Avec Hire Peter, Louison Dumont est maintenant pleinement occupé. Peter est pour le moment disponible en version Bêta, mais la commercialisation ne devrait pas tarder. “Certains clients sont passés au rang “actif” et ça se passe très bien, commente Louison Dumont. Jusqu’à présent l’adolescent n’a pas eu besoin de levée de fonds, grâce à l’argent gagné de ses précédentes affaires mais aussi grâce au soutien de son mentor, Tim Draper. Du haut de ses 19 ans, il va maintenant se lancer dans le recrutement de salariés pour l’aider à lancer Peter. Pour l’embauche au moins il pourra demander conseil à Peter, qui pourrait bien lui faire une petite remise.
 

Austin Trail of Lights: Zilker Park voit la lumière le 10 décembre

Et la lumière fut à Austin. L’Austin Trail of Lights rebranche le courant du 10 au 23 décembre.
Pour cette 52e édition, le Zilker Park va à nouveau prendre les couleurs et l’ambiance de Noël. En effet, ce sont plus de deux millions de lumières de toutes les couleurs qui vous attendent, accrochées aux arbres et aux structures. Des animations de Noël sont aussi au programme. C’est un vrai petit village de fête, de joie et de lumières multicolores qui s’offre aux visiteurs.
Cet évènement fut créé en 1965 sous le nom “Yule Fest” par le Département des Parcs d’Austin. Des spectacles vous y attendent, tout comme une magnifique grande roue aussi décorée que le reste.
Pour ceux qui veulent assister à cet évènement en avant-première, une “preview party” est organisée le 9 décembre et tous les bénéfices seront reversés à la fondation The Trail of Lights. À cette occasion, vous pourrez goûter des échantillons de certains restaurants d’Austin ou encore assister à un concert de Shinyribs et Greyhounds.
 

Avec FACC CareerConnect, trouvez un stage ou un emploi aux US

0

(Article partenaire) Vous vivez en France et cherchez un stage aux Etats-Unis ? Vous résidez déjà légalement sur le territoire américain et souhaitez trouver un emploi valorisant votre aptitude à parler français ?

Quelle que soit votre situation, en sus de la barrière linguistique, il vous faudra également passer les barrières culturelles et administratives. Avec son nouveau centre de talent FACC CareerConnect, la Chambre de Commerce franco-américaine présente quelques conseils et ressources pour vous aider dans votre démarche !

Confirmez votre éligibilité à effectuer un stage sur le territoire américain

Le gouvernement américain oblige les Français à obtenir un visa J-1 pour faire un stage aux Etats-Unis, définissant deux catégories de visa J-1 : le visa J-1 “Intern” et le visa J-1 “Trainee”. (Pour vérifier que vous êtes éligible au visa J-1, consultez la page CareerConnect).

Le visa J-1 est le visa officiel de formation et d’échange culturel. Seuls les sponsors accrédités par le Département d’État américain peuvent traiter votre demande de visa J-1. Notez bien que tous les sponsors n’offrent pas la même qualité de service et ne parlent pas forcément français. En cas de doute, vous pouvez contacter la Chambre de Commerce franco-américaine de New-York (FACC-NY) qui est l’un des sponsors les plus reconnus sur le territoire, comprenant une équipe bilingue qui saura vous aider dans votre démarche.

La FACC-NY saura également vous guider dans vos recherches via son réseau national de plus de 3.000 entreprises. Avec un bon sponsor, la procédure administrative du visa J-1 devient beaucoup plus facile et nettement moins stressante !

336x280_intern_google

Préparez votre CV pour le marché américain

Une fois votre éligibilité confirmée, il est temps de rédiger votre CV en suivant le format américain. Même s’il s’agit d’une société française, l’équipe des ressources humaines est probablement américaine.

Qu’on se le dise une fois pour toute : « un CV américain n’est pas un CV français traduit mot pour mot en anglais ». Par exemple, aux Etats-Unis, les candidats ne mettent jamais leur photo ou leur date de naissance. De plus, les Américains mettent beaucoup plus en valeur leurs accomplissements au lieu d’énumérer toutes les tâches effectuées au cours de leurs expériences professionnelles.

Pour plus de conseils sur comment rédiger un CV américain et comment faire bonne impression lors de votre entretien d’embauche au sein d’une société américaine, veuillez consulter les guides et les conseils écrits par des experts en coaching et mis gratuitement à disposition par la FACC-NY.

Envoyez votre candidature au bon endroit

Le CV américain en poche, vous n’avez qu’à postuler pour le stage de vos rêves !

La première chose à faire est d’activer votre réseau, quel qu’il soit ! Pensez à tout le monde dans votre entourage : les anciens de votre université, vos parents, leurs collègues, etc. Certains contacts habitent très probablement aux Etats-Unis déjà et auraient peut-être des pistes pour vous. N’hésitez pas à poser des questions et faire jouer tant votre réseau professionnel que votre réseau personnel (comportement courant de la culture américaine !).

En parallèle de votre réseau, vous pouvez consulter gratuitement la liste des offres de stages rémunérés sur le site de la FACC-NY. En effet, l’outil CareerConnect mis à disposition par la FACC-NY consiste en une plateforme de recrutement réservée aux étudiants français et étrangers à la recherche d’un stage rémunéré sur le territoire américain. Les étudiants peuvent à la fois consulter des offres de stages et mettre en ligne leur CV américain pour être contacté directement par des entreprises.

Par ailleurs, la FACC-NY demande toujours aux entreprises de payer les frais de service de visa pour que les étudiants puissent se concentrer entièrement sur leur nouvelle opportunité à l’étranger.

2-shutterstock_employer-page-1

Trouver un emploi où vous pouvez utiliser la langue française au quotidien – astuces et recommandations

Activez votre réseau professionnel francophone: Vous habitez déjà aux Etats-Unis et désirez pratiquer la langue de Molière dans votre environnement professionnel. Vous n’avez pas de problème de visa (la chance !) mais ne savez pas où chercher des annonces d’emploi pour un travail dans un environnement professionnel franco-américain. Voici quelques conseils pour naviguer dans votre recherche d’emploi.

Vous savez bien que le networking est l’aspect le plus important de votre recherche de travail aux Etats-Unis. Et bien c’est vrai ! Dans les grandes villes comme New York, il existe de nombreuses associations françaises qui organisent tout type d’événements. Si l’idée d’assister à une soirée de networking traditionnel ne vous attire pas, sachez qu’il y a beaucoup d’alternatives tel que l’exposition d’un artiste français ou les Happy Hour Young Executive de la FACC-NY.

Si vous n’habitez pas dans une ville avec une grande présence française, regardez sur LinkedIn s’il y a des anciens de votre école travaillant dans des entreprises françaises qui vous intéressent. Connectez-vous avec des groupes français sur Facebook. Une simple recherche sur Google peut vous inspirer plein d’idées.

Où trouver des offres d’emploi francophones aux Etats-Unis ? En dehors des grandes plateformes de recrutement (LinkedIn, Indeed, CareerBuilder), il existe des services spécialisés dans les talents franco-américains. Si vous êtes américain ou en possession d’une autorisation de travail aux Etats-Unis, vous pouvez directement postuler à des offres d’emploi sur le service CareerConnect de la FACC-NY.

Notez bien que les annonces sont destinées à un emploi dans les états du New York, du New Jersey et du Connecticut. La FACC-NY travaille avec 700 entreprises affiliées à son réseau local et assure une représentativité maximale des entreprises dans tous les secteurs d’activité. Le service CareerConnect est gratuit pour ces candidats qui peuvent à la fois consulter des offres d’emploi et mettre en ligne leurs profils.

Ce n’est pas toujours facile de trouver le stage ou le travail idéal aux Etats-Unis. La chance et le timing jouent un rôle important aussi. Mais avec ces conseils concrets et des ressources comme CareerConnect, votre motivation et persévérance vous mettront toutes les chances pour y arriver. N’oubliez pas que la persistance fait partie du rêve américain !

Pour plus d’info: visitez le site de CareerConnect

——————————

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

WantedDesign fait son marché de Noël à Brooklyn

C’est une grande première. WantedDesign, vitrine de designers américains et internationaux connue pour ses salons, lance son marché de Noël.
Celui-ci prendra ses quartiers dans l’impressionnant complexe Industry City à Sunset Park les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 décembre.
Plus de 100 vendeurs proposeront des objets et des idées cadeaux pour la maison (accessoires de décoration, bougies, petit mobilier, luminaires, art de la table) lors de ce marché. Parmi les participants, on trouvera quarante artistes, designers et fabricants d’Industry City, repaire d’entrepreneurs et de créateurs en tout genre. Plusieurs activités pour les enfants sont prévues comme un coloriage géant, des projections de films et un chalet grandeur nature en coussins « rondins de bois » . WantedDesign a été fondé en 2011 par les Françaises Odile Hainaut et Claire Pijoulat.
 
 
 
 

 

9 patinoires pour briller sur la glace à New York

Noël, c’est avant tout la saison pour réveiller le Philippe Candeloro qui sommeille en vous. Heureusement, New York a de nombreuses patinoires pour briser la glace en famille ou entre potes. Suivez le guide.
The Rink at Rockefeller Center

La patinoire du Rockefeller Center est très facile d’accès depuis la sortie du métro Rockefeller Center. Si vous voulez vivre l’ambiance de Noël à fond tout en patinant, c’est là qu’il faut aller. Vous glisserez sur une piste au coeur du Rockefeller Center, entouré de gratte-ciel new-yorkais et de décorations de Noël grandioses, au rythme de la musique. Les enfants sont les bienvenus. La patinoire est ouverte tous les jours de 8:30am à minuit. Le ticket standard pour un adulte coûte 25 dollars, plus 12 dollars pour la location des patins. Les enfants et les personnes âgés paieront 15 dollars. Autour, les magasins du Rockefeller Center sont ouverts, avec de nombreuses options pour manger un bout ou boire un verre. De nombreux spectateurs, principalement des touristes, assisteront à vos exploits sur la glace, donc attention à ne pas manger le sol. Seul hic: cette patinoire est victime de son succès. Les touristes s’y pressent et il faut parfois attendre longtemps avant de fouler la glace. Pour profiter au mieux de la patinoire, allez-y le soir après 10pm, seul moment où elle est moins fréquentée. Vous pouvez également réserver votre session en ligne. C’est fortement conseillé.
The Bank of America Winter Village at Bryant Park Rink

À la patinoire de Bryant Park, vous patinerez au cœur du “Winter Village” de Bryant Park, dans une ambiance joviale et musicale. Cette patinoire très surveillée est ouverte tous les jours de 8am à 10pm, mais pour en profiter au mieux, il est conseillé de s’y rendre en semaine et avant 4pm. L’entrée est gratuite, mais les patins se louent à 20 dollars ! Les enfants sont admis et très nombreux à venir patiner avec leurs parents. De nombreux spectateurs profitent du spectacle installés aux tables ou assis sur les chaises qui entourent la patinoire. Si vous avez faim, vous pourrez vous restaurer ou boire un verre au restaurant-éphémère Celsius. Café, thé, chocolat chaud, gaufres et autres petites douceurs sucrées sont également en vente au marché de Noël de Bryant Park, où vous trouverez également de quoi faire quelques achats pour vos proches.
The Rink at Brookfield Place
rink-brookfield
Pour profiter d’une belle vue sur l’Hudson, c’est à Battery Park City qu’il faut aller. La Rink at Brookfield Place vous y attend sagement. La session de 90 minutes de patinage coûte 15$ et la location de patins est à 5$. La patinoire est accessible de 1 à 8:30pm en semaine et de 10:15am à 9:30pm les week-ends. Vous pourrez varier entre patinage et shopping, Brookfield Place regorgeant de bars, cafés et magasins (Burberry, Gucci ou encore Hermès). Passez faire un tour au District, le marché français du centre commercial, pour vous refaire une santé ou voir l’installation de lumière “Luminaries” au sein du Winter Garden.
LeFrak Center at Lakeside
nyc-dep
Prospect Park offre deux patinoires pour le prix d’une (on est comme ça à Brooklyn!). Le LeFrak Center dispose d’une patinoire à ciel ouvert et d’une semi-couverte, ce qui offre le grand avantage de transférer les patineurs quand une des patinoires est en cours de lissage. Spot très prisé des familles, ces patinoires font le bonheur des enfants le week-end. Elles sont entourées de tables et de bancs pour permettre aux parents (et aux peureux) de se reposer ou d’admirer les autres faire des saltos. Si vous n’avez pas d’enfant, on vous conseille d’y aller dimanche en fin d’après-midi. Une petite cafétéria est à disposition avec quelques options “saines” et des snacks. Sortir à l’arrêt Parkside Avenue et marcher quelques minutes dans le parc pour y accéder. Prix: 6 dollars en semaine, 9 dollars le week-end. Location des patins: 6 dollars.
The Riverbank State Park Ice Skating Rink in Harlem

La patinoire du Riverbank State Park est située à Riverside Park à Harlem. Cette patinoire de taille moyenne ne se trouve qu’à une dizaine de la sortie du métro 145th Street sur la ligne 1. Les adultes paieront 5 dollars pour entrer, les enfants 3 dollars. La location de patins coûte 6 dollars. Des prix qui ne piquent pas le portefeuille ! La patinoire est ouverte tous les jours de 6am à 11pm. Si vous voulez en profiter au mieux, il est conseillé d’y aller le vendredi ou d’éviter la première session de patinage pendant la semaine, généralement bondée. Les enfants sont les bienvenus. La piste est semi-couverte (elle est située à l’extérieur mais couverte d’un toit en forme de dôme). Elle est très fréquentée, autant par les adultes que par les enfants. Pour vous restaurer, un snack est ouvert à l’intérieur du bâtiment adjacent à la patinoire. Sinon, vous pouvez toujours vous rendre au Riverbank Cafe and Snack Bar dans l’enceinte du parc.
The Wollman Rink in Central Park

Bienvenue à la patinoire de Donald Trump. Située à quelques pas seulement de l’entrée sud-est de Central Park, la Wollman Rink , propriété du nouveau président américain, est très simple d’accès. Ici, vous patinerez en plein cœur de Central Park, le parc le plus mythique de New York, pour faire comme John Cusack et Kate Beckinsale dans la comédie romantique “Serendipity” . La patinoire est ouverte tous les jours, de 10am à 2:30pm, 9pm, 10pm ou 11pm (selon les jours). Le billet d’entrée est de 12 dollars pour les adultes, 5 dollars pour les personnes âgées et de 6 dollars pour les enfants (vous payerez quelques dollars de plus si vous décidez d’y aller le week-end ou en période de vacances). La location de patins coûte 5 dollars. La patinoire ne propose pas de points de restauration, mais vous pourrez vous alimenter à l’extérieur du parc ou à l’un des nombreux food trucks de Central Park.
The Trump Lasker Rink in Central Park 

La Trump Lasker Rink est ouverte tous les jours, de 10am (ou 12:30pm ou 1pm en fonction des jours) à 4pm (4:30pm ou 11pm en fonction des jours). La patinoire est très facile d’accès depuis la sortie du métro Central Park North (110th St). Les enfants sont les bienvenus et prennent la piste d’assaut le week-end. Si vous voulez patiner plus confortablement, allez-y en semaine. Il est possible de se restaurer dans le bâtiment adjacent à la patinoire. Des tables sont installées autour de la patinoire pour le confort des spectateurs. L’entrée est de 8 dollars pour les adultes, 4 dollars pour les enfants et 2,25 dollars pour les personnes âgées. La location de patins coûte 7 dollars.
Sky Rink at Chelsea Piers
sky-rink
Pour trouver la Sky Rink il faudra vous rendre au complexe sportif Chelsea Piers. Afin de la rejoindre, il faut passer par le parking du l’embarcadère et monter deux étages. La surface est très grande, pas moins de deux patinoires sont à disposition. Elle sont ouvertes au public le lundi de 1:30pm à 5pm, le mardi et le jeudi de 3 à 5pm, le vendredi de 1:30 à 5:20pm et enfin le week end de 1 à 3:50pm. Le reste du temps, des cours de patinage sont dispensés pour petits et grands, des matches de hockey sont organisés, tout comme des sessions spéciales pour le patinage artistique. L’accès à la patinoire coûte 10$ (5 pour les séniors) et la location de patins est à 5$.
The Standard Ice Rink
highline
Très facile d’accès, la Standard Ice Rink se trouve au 848 Washington St, au pied du Standard Hotel, et est directement visible de la rue. Cette patinoire en plein air, au pied de la Highline, est plutôt petite mais se trouve à proximité des restaurants, bars et cafés du Meatpacking District. Cette option n’est pas très familiale, mais est parfaite pour les adultes qui veulent aller boire un coup facilement après l’effort. L’entrée coûte 13$ pour les adultes (6 pour les enfants) et la location de patins 4$.
Autres patinoires:

Candice Manto et Vincent Geny

La trilogie "Bleu" "Blanc" "Rouge" affiche ses couleurs à San Francisco

On dit souvent que les “sequels” au cinéma sont voués à l’échec. Cette règle ne s’applique pas aux films que montrera le Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive (BAMPFA) dans le cadre de sa série “World Trilogies” .
À partir du 9 décembre, “Bleu”, “Blanc” et “Rouge”, un triptyque communément appelé “Trois couleurs” et signé par le Polonais Krzysztof Kieslowski, sera projeté. Ces oeuvres sont des co-productions franco-polonaises qui dépeignent chacune les trois termes de la devise française “Liberté, égalité, fraternité” . Elles rassemblent des acteurs célèbres comme Irène Jacob qui joue le personnage principal dans “Rouge”, Julie Delpy qui assure le premier rôle dans “Blanc” ou encore Juliette Binoche pour “Bleu”.
Ce dernier sera montré le 9 décembre à 7pm, “Blanc” le 11 à la même heure et enfin “Rouge” sera projeté le 14 toujours à 7pm. Si vous préférez un visionnage plus rapide, “Bleu” et “Blanc” seront diffusés à la suite le samedi 17 à partir de 6pm. Quant à “Rouge” , il faudra attendre le dimanche 18 à 7pm.

Jean-Loup Chrétien, un astronaute-organiste à Houston

Vous connaissiez le Jean-Loup Chrétien astronaute, voici le Jean-Loup Chrétien organiste. Le premier Européen à faire une sortie extra-véhiculaire dans l’espace, a en effet une seconde passion : l’orgue.
Il s’est pas fallu de peu qu’il n’embrasse une carrière d’organiste plutôt que celle qu’on lui connait. « Les deux sont arrivés au même moment, à l’adolescence ». Il y a d’ailleurs selon lui un parallèle entre l’orgue et l’aéronautique. « J’ai réalisé récemment que l’orgue, avec toutes ses commandes, pouvait s’apparenter à une cabine de pilotage. On y est enfermé un peu comme dans un cockpit, coupé du public comme une commandant de bord est coupé de ses passagers.»
Il a réussi à conjuguer ses deux passions au travers d’un spectacle qu’il a imaginé. Il présentera “Rêves d’Etoiles” (“Gone With The Stars”) ce jeudi 8 décembre à la Methodist Research Institute de Houston. C’est la deuxième fois que ce récital-conférence est donné aux Etats-Unis. Avec son complice Jean-Philippe Le Trevou, organiste professionnel, le Français interprète, tour à tour, des pièces de musique, improvisées ou écrites, qui serviront d’illustration sonore à des projections de films spatiaux (dernières images du télescope Hubble, vols dans l’espace…). Le tout agrémenté des commentaires de l’astronaute-organiste.
« Je ne sais pas lequel des deux éléments, la musique ou les images, passe avant l’autre mais les deux fonctionnent formidablement bien ensemble, dit-il. L’orgue est un instrument d’une souplesse infinie et se marie avec n’importe quoi. C’est d’ailleurs pour cela qu’on l’appelle le roi des instruments » Un roi particulièrement adapté aux images grandioses de l’espace. « Lorsque la toute-puissance de l’orgue accompagne les images du décollage de la navette, ça marche à tous les coups » .
Jean-Loup Chrétien l’organiste fut, jeune, l’élève de Pierre Brandon à la basilique de Saint Maximin mais sa carrière de pilote le força à laisser la musique de côté. Ce n’est que ces dernières années qu’il a redécouvert l’instrument. Depuis 2014, il suit même des cours au conservatoire de Brest. Pas toujours simple à gérer sachant qu’il passe une grande partie de son temps à Houston. Il est Vice-Président de Tietronix, société américaine qui réalise 70% de ses activités avec la NASA. « Je prends mes leçons par Skype. »
Mais Jean-Loup Chrétien se dit avant tout amateur. Ce qui le rend d’ailleurs quelque peu nerveux. « Je suis beaucoup plus à l’aise aux commandes d’un Soyouz que derrière un orgue. » C’est d’ailleurs à cause de cela que lui est venue l’idée d’associer des images spatiales à son jeu. Une première représentation de “Rêves d’Etoiles” en France a été suivie par près de quinze autres représentations, dans des cathédrales ou des auditoriums, et elles ont fait salle comble à chaque fois. « Les spectateurs sont toujours très nombreux au rendez-vous. L’orgue ou les images spatiales seules n’attirent plus trop les foules mais les deux ensemble, ça marche. Les gens en ressortent  très contents. »

"Happily Imperfect", l'art d'Agnès Bourely à Houston

L’art abstrait d’Agnès Bourely débarque à Houston. Dès le vendredi 9 décembre, la Zoya Tommy Gallery accueillera les œuvres de l’artiste française, lors d’une exposition intitulée “Happily Imperfect” . L’exposition durera jusqu’au samedi 7 janvier.
Les tableaux exposés racontent l’influence de la ville de Houston sur le travail d’Agnès Bourely. Elle y vit depuis un peu plus d’un an. Sa particularité: elle peint plusieurs toiles en même temps, pour laisser à son travail le temps d’arriver à maturation et de révéler ses résultats. L’artiste croit que les œuvres interagissent entre elles.
Agnès Bourely a obtenu un Diplôme d’Art Plastique de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Angers en 1986. En 1988, elle a obtenu la Silver Medal du Rocky Mountain College of Art and Design de Denver. Depuis 2012, son travail a fait l’objet d’expositions à Paris, au Texas et au Venezuela, des endroits où elle a vécu.
 

Pénélope Bagieu fait des bulles à New York

Pénélope Bagieu est parisienne. Telle que les Américains la fantasment : classe, directe, qui sait ce qu’elle veut et le fait savoir.
La dessinatrice vit depuis deux ans à Brooklyn. C’est là que nous la rencontrons, dans un coffee shop. Elle s’est installée presque sur un coup de tête. “C’était le moment pour moi de bouger, d’aller voir ailleurs. Je suis venue en vacances à New York, explique-t-elle. Et ça m’a beaucoup plu” .
C’est son personnage, “Joséphine” , qui a d’abord fait connaître Pénélope Bagieu. Les trentenaires françaises ont quasiment toutes lu ses péripéties, et beaucoup sont devenues fans, du personnage et de sa créatrice. Les hommes, eux, se sont rendus compte qu’une BD écrite par une femme pouvait être drôle.
Après “Joséphine” , Pénélope Bagieu n’a pas chômé. “Cadavre exquis” , “La Page Blanche” , “Stars of the Stars” , “California Dreamin'”, et récemment “Les Culottées” . Sans compter tous les dessins pour les journaux ou magazines et les collaborations.
Pénélope Bagieu aime les odeurs de Paris, les cafés de sa ville, les terrasses de sa ville, le bordel de sa ville. Mais à New York elle aime la civilité, le sens de la communauté, l’entraide. “En France, on aime bien se moquer des Américains, gras et bêtes, mais c’est loin d’être ça. Ici il y a plein de belles choses et de belles personnes” . C’est d’ailleurs à New York qu’elle a écrit ses derniers albums. “C’est une ville qui me plaît. Très graphique, fascinante. Je ne me lasse pas des escaliers de service, des immeubles en briques. Et je suis toujours béate devant la vue quand je passe en métro sur le pont de Manhattan” .
Un jour peut-être Pénélope Bagieu écrira sur Hillary Clinton: “Même si elle n’a pas été élue, elle a montré que c’était possible. Dans la liste des métiers qu’écriront les petites filles, il y aura entre vétérinaire et acrobate: présidente des Etats-Unis. Elle a mis le pied dans la porte pour que plein de filles et de femmes s’engouffrent derrière elle. Elle a changé la donne pour toute une génération” .
En février, “California Dreamin'” sortira aux Etats-Unis. Un processus long explique-t-elle, pour un livre déjà paru en France. Car il ne s’agit pas seulement de traduire les textes, il y a aussi tout un travail de ciblage du lecteur à faire avec l’éditeur américain. “Ici il faut définir son public, réfléchir en amont pour s’avoir à qui on veut s’adresser. Par exemple un langage cru ou la nudité ferment les portes de la littérature jeunesse” , explique la dessinatrice.
Pour “California Dreamin'” , malgré quelques gros mots de l’héroïne, Pénélope Bagieu est passée entre les gouttes. Mieux, elle a même été sélectionnée par la guilde américaine des bibliothécaires jeunesse. Pas sûr que ce sera le cas pour “Les Culottées” , deux tomes dédiés à des portraits de femmes, à des époques, dans des milieux et des situations différentes. Il doit lui aussi sortir aux Etats-Unis. “Par exemple dans le tome 1, on voit un sein de Joséphine Baker. Ça ne passera pas aux Etats-Unis à moins de se couper d’une grande partie du lectorat. Je pense que pour la version américaine, elle aura un peu de strass dessus pour masquer la nudité” . Une petite concession sans gravité pour la dessinatrice. Mais quelle décision prendra-t-elle pour Thérèse Clerc, la militante féministe, avorteuse clandestine du tome 2 ? “Couvrir des seins d’accord, mais je ne veux pas édulcorer, changer mon propos, ce serait grave” .
Elle conçoit son séjour aux Etats-Unis comme une longue parenthèse, avec “la certitude d’un retour à la fin” . “J’avoue que j’ai du mal à couper” , raconte celle qui écoute France Inter tous les jours en podcast. Ce lien viscéral à Paris et la France lui a valu, comme à tous les Français vivant à l’étranger, une douleur profonde au moment des attentats. “Le 13 novembre, pour nous, c’était la fin de l’après-midi, il faisait déjà nuit. Quand j’ai su ce qui se passait en France mais qu’ici, la vie continuait comme d’habitude, j’ai eu envie d’arrêter les gens dans la rue, de les secouer et leur dire: il y a des gens qui meurent chez moi!” .
Pénélope Bagieu n’a rien oublié de ce sentiment d’impuissance.  “D’un côté, on avait cette chance arrogante d’être épargné et de l’autre l’envie d’être en France, avec la famille et les amis” . La peine, la colère, le deuil se sont traduits chez elle par une BD pour une édition spéciale du Monde des Livres.
La dessinatrice n’a pas encore puisé dans son expérience américaine pour alimenter ses BD, mais ce ne sont pas les idées qui manquent. “Un moment j’ai pensé écrire sur la Food Coop (de Park Slope, ndr) parce que c’est une expérience assez unique. Ou sur le planning familial américain qui fonctionne comme une ONG. J’ai des tas d’idées mais ça tient plus du documentaire” .
 

Le Cirque du Soleil vient enchanter Miami Gardens avec Kurios

Parce que Noël ne serait pas complet sans lui, le Cirque du Soleil viendra bientôt enchanter Miami Gardens. Dès le 10 décembre (et jusqu’au 29 janvier), la compagnie de cirque jouera son show “Kurios-Cabinet of Curiosities” au Hard Rock Stadium.
Vous avez envie de vous échapper de la réalité un moment ? Venez rencontrer “le Chercheur”, personnage au cœur de cette représentation. Ce rêveur croit qu’un monde caché existe dans son cabinet de curiosités. Et il a raison. Le spectacle met en scène des personnages magiques pendant un peu plus de deux heures. Quarante-six artistes provenant de quinze pays font vivre ce monde invisible, peuplé de personnages étranges et bienveillants.
 

Les 44 visages de Barack Obama à Miami

Barack Obama devient un objet d’art à Miami. L’exposition “Visions of Our 44th President” se tiendra jusqu’au 28 février au Historic Lyric Theater. Une exposition collective de sculptures organisée pour fêter l’importance historique du premier Président afro-américain des Etats-Unis alors que celui-ci termine son mandat.

Cette exposition, présentée en collaboration avec le Charles H. Wright Museum of African American History, est le fruit du travail de 44 artistes afro-américains contemporains. Quarante-quatre sculptures en taille réelle seront présentées.

Cette exposition rejoindra la collection permanente du Wright Museum. En attendant, elle voyagera dans des musées, universités et bibliothèques du monde entier.