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Morgan Biancone, un footballeur-sophrologue à New York

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Les New-Yorkais connaissaient le yoga, le tai-shi dans le parc et la méditation. Un Français veut les mettre à la sophrologie.
Morgan Biancone, un ancien footballeur professionnel qui a joué à Sedan, lance son entreprise, “Body and Mind”, aux Etats-Unis. Il a éprouvé le concept en France auprès de personnages publics, dont des hommes politiques, des professionnels de la télévision et son épouse, la mannequin de Victoria’s Secret Cindy Bruna. “L’objectif est développer un état d’esprit de leader” , résume-t-il.
La sophrologie mélange exercices de respiration et de visualisation pour aider à surmonter des obstacles mentaux. Morgan Biancone y apporte sa touche d’ancien sportif en ajoutant des mouvements de contraction et de décontraction musculaire destinés à faciliter le travail mental. “L’idée, dit-il, c’est d’imaginer une scène où on est en difficulté, et de la rendre la plus positive possible.
Cette médecine douce se développe en Europe, où elle a été mise au point par un psychiatre colombien dans les années 60. Morgan Biancone en a profité pendant sept ans, sur les terrains de foot. Alors qu’il évoluait à Fréjus-Saint-Raphaël, cet enfant de France 98 connaît une baisse de régime. “J’avais des problèmes de confiance liés à l’adolescence. J’avais des problèmes par rapport à tous ces yeux rivés sur moi et à la pression de ma carrière, de mon rêve” .
Sa mère, ancienne championne de natation, lui conseille de se tourner vers la sophrologie pour lever ces barrières. “Avec ma mentalité de footballeur, je me suis dit que je n’irai jamais vers ça. Mais en trois-quatre séances, je suis passé du rien au tout. J’ai décroché un poste de titulaire, je suis devenu capitaine de mon équipe. J’ai signé à l’AS Cannes, là où Zidane a signé pro. C’est David Bettoni, l’actuel entraîneur-adjoint du Real Madrid avec Zidane, qui m’a recruté” , se souvient le joueur.
Après Cannes, Sedan et un ultime transfert en Israël, Morgan Biancone décide de raccrocher les crampons et de se consacrer à la sophrologie. “Aujourd’hui, elle s’est installée dans les centres de formation et dans les milieux artistiques, politiques et du divertissement” , glisse l’entrepreneur, qui officie notamment dans plusieurs salles de sports parisiennes haut-de-gamme comme Clay.
Les Etats-Unis sont aujourd’hui dans sa ligne de mire, en particulier les entreprises, où ses techniques peuvent notamment être mises à profit pour améliorer la cohésion de groupe et la performance. “Pour développer le concept, mieux vaut être aux Etats-Unis. Ici, on est plus ouvert. Le marché du bien-être est plus développé” .
 

Olivier Barrot reçoit Elisabeth Roudinesco à New York

Une intelligence française. Elisabeth Roudinesco réunit ces qualités que l’on veut bien reconnaître à certains esprits du pays: perspicacité, profondeur, jugement. Elle sera l’invitée d’Olivier Barrot le lundi 14 novembre à NYU (gratuit) et le mardi 15 novembre dans le cadre des Rendez-vous littéraires du Sofitel New York.
Fille de médecins, formée par les meilleurs talents de la grande époque des sciences humaines (Deleuze, Certeau, Todorov, Foucault, Michelle Perrot), elle s’est tôt intéressée à la psychanalyse (que pratiquait sa mère et qu’elle connaît à titre personnel avec Françoise Dolto), dont elle va devenir l’une des premières historiennes.
Liée à Jacques Lacan et à l’Ecole freudienne de Paris, elle enseigne notamment à l’Ecole normale supérieure. Elisabeth Roudinesco s’est toujours considérée comme une intellectuelle dans la cité, prenant position au travers de très nombreux articles à propos du féminisme, du freudisme, du droit, de la folie, de l’antisémitisme.

Cependant, c’est son style qui caractérise en premier lieu l’oeuvre littéraire d’Elisabeth Roudinesco. Sa monumentale et insurpassée Histoire de la psychanalyse en France, son non moins ambitieux Dictionnaire de la psychanalyse, ses essais biographiques consacrés à Lacan puis à Freud (ce dernier venant d’être traduit aux Etats-Unis par Harvard University Press) ne se sont pas seulement imposés par leur rigueur scientifique et leur ampleur. Ce sont les travaux d’une auteure capable d’aborder des sujets intérieurs, ô combien, avec la verve et l’élégance d’un écrivain véritable.
 

Botify, la start-up française dont eBay ne peut plus se passer

Imaginez un programme qui scanne intégralement chaque page du site internet de votre société, dans le but de détecter ce qui intéressera les utilisateurs et de rendre optimal le référencement sur Google ou tout autre moteur de recherche.
C’est ce que propose Botify, une start-up française fondée à Paris en 2012 par Thomas Grange et Adrien Ménard qui travaillaient tous les deux chez Iprospect, une société de marketing digital.
Ils se sont alliés à l’un de leurs clients, Alexandre Boucherot, pour lancer une technologie qui effectue un travail de recherche ultra-poussée appelé “crawling”. A la clé: une augmentation du trafic sur le site et du chiffre d’affaires. « En moyenne nos clients voient le trafic augmenter de 35%, confirme Adrien Ménard, PDG de Botify. On s’est rendu compte que Google a beaucoup de mal à accéder aux pages des sites. Leur job, c’est de trouver du contenu, de l’indexer et de le proposer à la personne qui fait une recherche. Or les moteurs de recherche contrôlent mal et mettent en avant des choses pas forcément intéressantes tout en laissant de côté du contenu capital ».
En quatre ans, la start-up a connu un développement quasi-exponentiel. Très présente sur le marché européen avec des clients comme Sarenza, le Monde, Lagardère ou encore la Redoute, Botify a ouvert un bureau à Londres et vient de s’installer à New York. Pari gagné: la jeune pousse française compte parmi ses clients américains des mastodontes comme eBay, Airbnb ou encore Expedia.
« L’implantation aux Etats-Unis était une évidence pour nous dès le début, raconte Adrien Ménard, qui dirige le tout nouveau bureau à deux pas du Flatiron Building. On a toujours imaginé que le succès sur le long terme dépendrait de notre capacité à vendre à l’étranger et notamment aux Etats-Unis ». Sa présence à New York, Botify la doit en partie à une levée de fonds de 6, 6 millions d’euros en janvier 2016 auprès d’Idivest Partners et de Ventech.
Si Botify se lance à la conquête du marché américain, la société n’entend pas déplacer le bureau d’études installé à Paris : « Le logiciel est développé à Paris, puisque nous avons en France de très bons ingénieurs », reconnait Adrien Ménard. Lui est diplômé d’école de commerce et son associé Thomas Grange a un profil d’ingénieur.
L’objectif de Botify est de développer sa clientèle américaine et de devenir encore plus incontournable. Pour ça, la start-up lance une campagne de recrutement à New York pour trouver des personnels dans la vente, le SEO et le “customer success” . « Les Etats-Unis représentent le premier marché mondial. Les clients demandent qu’on soit disponibles et donc près d’eux. Ils ont besoin d’identifier qui on est ».
 
 

Emmanuel Macron à New York en décembre

Emmanuel Macron sera à New York du 4 au 6 décembre.
Le fondateur du mouvement En Marche !, qui n’a pas encore officiellement déclaré sa candidature à la présidentielle de 2017, participera à une rencontre avec la communauté française le 5 décembre de 6:30 à 7:30pm à la Fondation Aperture sur la 27e rue. L’espace pourra accueillir jusqu’à 250 personnes (update: la réunion aura lieu au Kimmel Center de NYU, une salle de 400 places, mais plus de 1000 personnes se sont inscrites).
L’ancien ministre de l’économie prendra également part à une conférence à l’université Columbia dont le thème n’a pas encore été fixé, mais il pourrait s’agir de l’Europe et des relations transatlantiques. Il devrait également s’entretenir avec des entrepreneurs français et d’autres acteurs de la communauté.
Enfin, Emmanuel Macron devrait rencontrer les militants new-yorkais d’En Marche!, qui ont lancé leur groupe en septembre. Ces “marcheurs” se retrouveront pour leur deuxième réunion publique le mardi 15 novembre. Il sera notamment question du programme de l’ex-ministre.
 

Trump, foot américain: choses lues sur les blogs d’expats aux US

En août, on vous proposait déjà un tour d’horizon des blogs d’expatriés français racontant leurs pérégrinations au pays de l’Oncle Sam. Voici le deuxième round.
4. La victoire surprise de Trump sur “On Lâche Pas La Patate”

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On lâche pas la patate

Tenu par une famille habitant en Louisiane depuis trois ans, ce blog est surtout centré autour du système scolaire américain (car le père, Mickaël, travaille en tant que professeur de français au collège) et de la culture cajun. Pourtant, Mickaël a tout de même pris sa plume le 9 novembre pour donner son point de vue sur ce vote alors qu’il avait “préparé un article à publier le matin des résultats” qui annonçait la victoire d’Hillary Clinton. Après un remodelage obligatoire de son article, il développe selon lui les facteurs ayant permis au magnat de l’immobilier de remporter l’élection, dont l’éducation, les valeurs traditionnelles ou encore les médias qui ont “en partie créé et encensé” Donald Trump. Lire ici
3. “Mrs Froggy and Mr Eagle” contre le mal du pays
Parce que l’expatriation, ça n’est pas toujours tout rose. Flo, venue aux Etats-Unis pour rejoindre son mari, tient un blog afin d’aider ceux qui veulent sauter le pas de l’expatriation dans les démarches de visas. Ayant subi le mal du pays peu après son arrivée, elle donne ses conseils pour palier à ce mal-être. Parmi ses recommandation: se faire des petits plaisirs (un bon camembert) ou encore pratiquer une activité en club, encore plus efficace s’il s’agit d’une activité que vous pratiquiez en France. Lire ici
2. “Gaëlle in Los Angeles” découvre un match de football américain 
Gaelle in Los Angeles
Gaelle in Los Angeles

Il s’agit d’une curiosité pour nous, Européens. Le football américain étant peu développé sur le Vieux continent, participer à un match aux USA est une expérience unique. Expérience que nous raconte Gaëlle, étudiante basée à Los Angeles, qui s’est rendue à un match de l’équipe de la prestigieuse université UCLA. Elle nous donne ses impressions sur ce sport méconnu en Europe. Et elle n’a pas été déçue: “le jeu s’arrête toutes les 10 secondes et c’est juste impossible de suivre le ballon. Le mec qui a crée les règles des points doit être le même que le type bourré qui a inventé le tennis puisque tu passes de 14 à 27” . Mais elle décrit aussi cette découverte comme “très sympa à voir” . Lire ici
1. Étape USA propose une immersion au sein de la Fleet Week
Etape
Etape USA

Tous les ans, c’est Fleet Week à San Francisco. On vous en parlait brièvement en septembre. Étape USA, le blog d’une famille expatriée à San Francisco, vous invite au coeur de cette manifestation largement marquée par des défilés aériens décrits comme “extrêmement impressionnants !” par Pierre-Yves Monet, la papa. Certains avions passent tellement près qu’ “on peut voir si le pilote s’est lavé les dents le matin” , raconte-t-il avec humour. Lire ici

Jacquet Brossard veut convertir les Américains à la vraie gaufre

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(Article partenaire) Avez-vous déjà eu envie de pleurer en croquant dans votre gaufre “en carton” au petit-déjeuner “all-included” de votre hôtel? Alors vous allez adorer l’idée du groupe français Jacquet-Brossard qui arrive aux Etats-Unis pour y vendre, entre autres, des gaufres. Et des vraies!

Jacquet Brossard vous connaissez: c’est l’union, consacrée en 2011, du fabricant de pain de mie Jacquet et des pâtisseries Brossard, dont le fameux Savane. Depuis un peu plus d’un an, l’entreprise se déploie aux Etats-Unis avec deux catégories de produits: gaufres et crêpes.

“Le goût américain en matière de pâtisserie change, se diversifie, explique Matthieu Bernet, directeur de Jacquet USA. Il y a encore quelques années, on ne trouvait que des produits 100% américains, comme les muffins”. Depuis, les étals des supermarchés accueillent croissants et gâteaux de toute sorte. Et donc, désormais, des gaufres Jacquet qui vont vous réconcilier avec la “waffle”.

Venue tout droit de Belgique où elle est fabriquée, la gaufre Jacquet arrive sur un marché dominé par les produits surgelés Eggo (du groupe Kellogg). “Face à cette offre très industrielle, chimique, nous apportons la qualité de produits faits sans conservateurs, sans colorants”, souligne Matthieu Bernet. Propriété de la coopérative agricole Limagrain, Jacquet Brossard cultive une image d’industriel soucieux de la qualité et de produits sains qui correspond à des préoccupations croissantes du consommateur américain.

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Outre la “belgian waffle”, Jacquet
 importe également ses crêpes. Celles-là sont fabriquées, forcément, au coeur de la Bretagne et proposées soit natures, soit déjà fourrées, au chocolat ou à la fraise, idéales pour des snacks rapides et pratiques. “Alors que la gaufre fait déjà partie de l’univers du petit déjeuner américain, la crêpe est nouvelle ici, il faudra sans doute plus de temps pour s’implanter”, constate Matthieu Bernet.

Les produits Jacquet sont déjà distribués dans plus de 2500 points de vente sur la côte Est des Etats-Unis, et disponibles également online. Mais en revanche, mauvaise nouvelle pour les nostalgiques, pas question de “Papy Brossard” aux Etats-Unis. La marque ne prévoit pas pour le moment de lancer son fameux Savane. “C’est une marque forte en France, riche démotionnel, ici elle ne bénéficie pas du même affectobserve Matthieu Bernet. De même, Jacquet a aussi renoncé à importer son pain de mie, qui aurait eu à affronter trop de concurrence ici. Le “French baker” a préféré choisir des produits qui reflètent le savoir-faire français (ou belge) et une tradition culinaire qui ne cesse de conquérir les rayons des supermarchés.

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Où fêter le Beaujolais Nouveau à Washington

Dix jours après les elections présidentielles et une semaine avant Thanksgiving, c’est l’heure de célébrer une tradition bien française: l’arrivée du Beaujolais nouveau. Cette année ça se passe le jeudi 17 novembre et l’ambiance sera chaleureuse comme d’habitude. Voici quelques adresses pour fêter son arrivée à Washington.
Comme chaque année, c’est le Bistrot du Coin qui lance les festivités le mercredi, 16 novembre. A partir de 10:00pm, les tables sont progressivement écartées pour laisser la place à une piste de dance où un DJ chauffe la salle jusqu’a minuit quand le Beaujolais nouveau commence a couler à flots! Il y a deux services ce soir, à 7:00pm et 9:00pm et il est vivement recommandé de réserver sa table à l’avance, surtout pour le deuxième service qui est le plus populaire (reservations par téléphone au 202 234 6969.)
Comme tout le monde ne peut pas forcement rester debout jusqu’à minuit, la fête continue le jeudi 17 novembre, avec notamment une soirée exclusive Beaujolais & Beyond à la Maison Française de l’Ambassade, organisée par l’Alliance Française et la Chambre de commerce franco-américaine. De 8:00pm 11:00pm, c’est le Beaujolais Nouveau de Georges Duboeuf qui sera à l’honneur. Tarifs à partir de $50 et $90 (VIP) pour les membres et $75 et $135 (VIP) pour les autres. Pour réserver vos places, cliquez ici.
Malmaison célèbre également, avec un DJ, et en partenariat avec Art Soirée. Il y a plusieurs options: $30 pour profiter de deux heures de Beaujolais illimité de 7:00pm à 9:00pm, $20 pour un verre et une crêpe ou $10 juste pour l’entrée (pour plus de detail et billets, cliquez ici.)
Les restaurants français sont nombreux à avoir mis en place des menus spéciaux le 17 novembre, et même au-delà. C’est le cas du Café du Parc, qui offrira gracieusement des verres de Beaujolais nouveau à son bar de 5:00pm à 6:00pm et propose aussi un menu special ($65 ou $85 avec accord mets/vin Georges Duboeuf) au restaurant à l’étage. A Bastille, près d’Alexandria, le Beaujolais se fête sur plusieurs jours avec un menu special proposé du Jeudi 17 novembre au Samedi 19. Christophe et Michelle Poteaux ont crée un menu de trois ou quatre plats pour $39 ou $49 avec escargots, salade de chèvre chaud, onglet à l’échalotte et autre. Pour le vin, le Domaine Manoir du Cara, Beaujolais Villages nouveau 2016 sera proposé au verre ($9) ou à la bouteille ($32). A Central Michel Richard, c’est le Domaine Dupeuble – Beaujolais Nouveau qui sera proposé au bar et au restaurant, avec un bon coq au vin pour aller avec, du 17 au 19 Novembre!
Quand à La Jambe, le super nouveau petit bar à vin de Shaw, il offrira le Beaujolais Village Lucien Lardy à $10 le verre à partir du Vendredi 18 ainsi qu’un Beaujolais nouveau de Jean Paul Brun. L’un ou l’autre ira très bien avec les charcuterie maison de la propriétaire!

Bien sûr, le Beaujolais nouveau se fête aussi très bien chez soi et entre amis. Dominique et Anna Landragin de Cork & Fork ont toujours une selection intéressante de Beaujolais nouveaux villages, crus et de producteurs indépendants et vous trouverez, bien sûr, toujours une bouteille de George Duboeuf à votre Whole Foods ou Safeway local.

Snow Tubing Park Downtown: et si on profitait de la neige à Los Angeles ?

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Alerte météo : des bourrasques de neige sont annoncées sur les collines d’Elysian Park à Los Angeles, du vendredi 18 novembre au vendredi 23 décembre. Pour la première fois, les Angelinos n’auront pas besoin d’aller jusqu’à Mammoth ou Big Bear pour profiter de la poudreuse: elle vient à eux.
Peuplé d’arbres aux décorations givrées, Snow Tubing Park Downtown a été installé sur 9 acres (soit 3,6 hectares), où l’on trouve des foodtrucks, des bonhommes de neige géants, un photobooth, un spectacle de lumières interactif… Mais l’attraction qui va retenir toute l’attention s’étend sur 929 m2 : le “snow tubing”. Sur vos bouées, vous pourrez dévaler les pistes aménagées aux thèmes frigorifiants.
Les émotions fortes passées, il sera agréable de se “réchauffer” (même si les températures ne vont pas vraiment baisser) avec du cidre ou du chocolat chaud. Mais attention, car le blizzard n’est jamais loin et les équipes de Snow Day créent une tempête de neige synthétique, une fois par jour. De quoi offrir une expérience unique dans la ville où il fait toujours chaud.

Lancement de l'ÂmeNord, plateforme pour les Français d'Amérique du Nord

C’était une idée du député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre. Elle est désormais une réalité.
L’ÂmeNord, plateforme en ligne de ressources pour les Français d’Amérique du Nord, a été officiellement lancée le mois dernier. Professionnels de santé, chambres de commerce, associations, élus, écoles: le site veut lister les adresses utiles pour les Français dans les grandes villes américaines et canadiennes, et créer du lien au sein de la communauté. “Trouver des restaurateurs français, trouver un siège social d’entreprise, des pharmaciens et des médecins francophones, des artistes français…” seront quelques-unes des utilisations possibles de la plateforme, énumère son président, Gilles Berthier, un ancien assureur installé à Montréal depuis quatre ans pour “vivre une aventure” avec sa famille.
L’entrepreneur s’est lancé dans le projet l’an dernier quand Jean-Claude Zambelli, l’élu AFE de San Francisco qui présidait l’association ÂmeNord, lui a proposé de reprendre le bébé. Le groupe n’avait qu’une existence juridique, mais n’était pas actif et ne disposait de site internet.
J’ai constaté beaucoup de souffrance chez les Français que je rencontrais: difficulté de s’intégrer, faire des affaires, comprendre les codes de la société. On parle beaucoup des Français qui arrivent mais pas de ceux qui partent faute d’avoir trouvé leur place parce qu’il n’y a pas de connexion véritable entre les Français d’Amérique du Nord, souligne-Gilles Berthier. Il y a des structures qui existent mais elles ne sont pas forcément ouvertes à tout le monde, ou sont payantes…
L’inscription à l’ÂmeNord est gratuite. Épaulé par une vice-président à New York, Caroline Scemama, et un administrateur à Atlanta, Gilles Berthier a pour objectif d’atteindre 1.000 membres d’ici un an. Il veut utiliser la taille du réseau pour décrocher d’éventuels avantages auprès de services partenaires, comme des contrats d’assurances à tarifs préférentiels, des réductions sur les billets d’avion, offrir des places pour des évènements ou encore des “deals” avec des compagnies de déménageurs.
En outre, l’association prévoit de lever des fonds pour organiser de “beaux” évènements. Elle est actuellement en cours de discussion avec l’Olympia à Montreal.
Bien que le projet ait été imaginé par Frédéric Lefebvre, Gilles Berthier précise que la démarche est totalement apolitique. “Les e-mails des adhérents restent à l’ÂmeNord. Les politiques ou nos partenaires ne pourront pas les contacter. Le fichier est totalement confidentiel” .

La Foundery, un nid d'entrepreneurs français à New York

(Article partenaire) Ouvert il y a un an par French Founders, le club des entrepreneurs français à travers le monde, La Foundery est rapidement devenue un lieu dont on parle à New York.

Surfant sur la vague du “co-working space”, La Foundery est un loft de 500 m2, à deux pas du Flatiron building, qui a pour vocation d’accueillir des entreprises, start-ups ou pas. “Full disclosure”: c’est là que French Morning a ses bureaux new-yorkais. Nous y occupons dix places depuis six mois, à la grande satisfaction de tous. Les deux salles de réunion, les six cabines téléphoniques individuelles et -bien-sûr- la grande cuisine, rendent l’endroit à la fois convivial et professionnel.

Parmi les entrepreneurs de la Foundery, on trouve Frédéric Montagnon et Julien Romanetto. Ces deux noms du web français (co-fondateurs d’Overblog, depuis revendu) ont lancé une nouvelle start-up à New York, Secret Media, une société d’ “advertising tech” et se sont installés à La Foundery. “Avoir autour de soi d’autres entrepreneurs français qui partagent les mêmes problématiques d’accès au marché US est extrêmement utile au quotidien, explique Fredéric Montagnon. Dans un WeWork il y a peu de chance d’avoir comme voisin une société avec qui échanger “utile”. Ici c’est toujours le cas.”

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Co-fondateur d’une autre start-up, Sublime Skinz, Christophe Ménard était pourtant un peu sceptique au moment de décider où s’installer à New York. “Initialement j’avais peur que ce soit trop français. En venant aux Etats-Unis, notre volonté, comme tout le monde, est de nous intégrer et faire du business à l’américaine”. Mais l’équipe de Sublime Skinz, spécialiste de l’habillage publicitaire de sites internet a tout de même décidé de tenter l’expérience. Et elle en est ravie: “notre équipe est américaine, donc nous sommes tout de même totalement immergés dans un univers américain, mais grâce à La Foundery, nous bénéficions d’un networking extrêmement efficace, c’est ce qui fait la force du lieu, constate Christophe Ménard. Nous avons ainsi accès à beaucoup de patrons d’entreprises françaises et cela génère forcément du business”.

Une dizaine d’entreprises de un à 10 salariés occupent les bureaux de La Foundery. La formule est à la carte: des bureaux loués mois par mois, sans engagement. Tout est compris: électricité, internet, café. Et même croissants de temps en temps!

Il reste quelques places: contactez Philippe Finkelstein pour plus d’information.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pourquoi les transitions présidentielles sont-elles si longues aux Etats-Unis ?

Vue de France, la transition présidentielle aux Etats-Unis est excessivement longue. Entre le moment où un président est élu, en novembre, et le moment où il entre en fonction, en janvier, s’écoule une période de deux mois et demi. Un long moment, donc, en comparaison avec les quelques jours que prend la passation de pouvoirs en France. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Tout d’abord, un peu d’histoire. La transition présidentielle aux Etats-Unis n’a pas toujours duré deux mois et demi: elle était encore plus longue il y a trois siècles. Ainsi, aux débuts de la République, le deuxième président américain John Adams n’a pris ses fonctions que le 4 mars. Ce n’est qu’à partir de 1952, avec le Républicain Dwight D. Eisenhower, que le président prend ses fonctions le 20 janvier. Cette durée est inscrite dans le 20e amendement de la Constitution américaine.
Mais comment se passe cette transition? Ce processus est réglementé par les Presidential Transition Act de 1963 et 2015. Ils permettent à la General Services Administration de fournir au président élu et son vice-président des fonds d’environ cinq millions de dollars ainsi que différents services pour former et installer le personnel du nouveau gouvernement. Une loi validée par le Congrès américain en 2016 exige que le président en fonction établisse des conseils de transition avant le mois de juin de l’élection présidentielle, afin de faciliter le processus.
Mais selon Steven Brams, professeur à NYU et spécialiste des élections américaines, la durée de la transition n’est pas jugée si longue aux Etats-Unis. “Je pense que cette durée est utile, étant donné que le nouveau président doit se préparer à entrer en fonction. Et cela signifie recruter de nouvelles personnes, s’entretenir avec elles et vérifier leurs antécédents avant d’être engagées.”
Autre raison: “Aux Etats-Unis, nous n’avons pas de système parlementaire, comme dans la plupart des pays d’Europe, où la personne élue est déjà en fonction” . C’était le cas en 2016: Hillary Clinton et Donald Trump n’occupaient pas de postes électifs au moment de leur campagne. “Il faut encore une grande préparation pour assumer les devoirs d’un président.”
De plus, rappelle Steven Brams, les membres du “Cabinet” du président doivent être approuvés par le Sénat à la majorité simple, ce qui implique de longues discussions pour savoir quelle personne serait acceptable ou non. “Il ne s’agit pas simplement de nommer votre propre équipe, il faut l’approbation du Congrès, et c’est un processus de négociation qui prend du temps.”
 
 

Trump et Hollande se parlent au téléphone

Cela a duré “sept-huit minutes” . François Hollande s’est entretenu pour la première fois avec Donald Trump au téléphone, vendredi 11 novembre.
Alors que le chef de l’Etat français n’a jamais caché son opposition au milliardaire, qu’il a considéré comme “vulgaire” , l’Elysée a tout de même indiqué après cet entretien que les deux présidents partagent “la volonté de travailler en commun” sur des sujets comme “la lutte contre le terrorisme, l’Ukraine, la Syrie, l’Irak, et l’Accord de Paris” . Un dernier point que le candidat Trump remettait en question pendant sa campagne.
Les deux leaders ont également « rappelé l’histoire et les valeurs que les deux pays ont en commun, les relations d’amitié entre la France et les Etats-Unis », selon l’entourage de François Hollande. Ce dernier a toutefois indiqué, en marge des commémorations du 11-Novembre, son intention de « clarifier et faire clarifier des positions. Nous devons nous parler franchement ».
La discussion semble donc avoir été courtoise entre le président français et celui qui, il y a à peine trois mois, lui donnait un “sentiment de haut le coeur” à cause de ses “excès” . De son côté, le 45e président américain déclarait encore le 6 septembre que “la France n’est plus la France” , estimant que le pays était “gangréné par le terrorisme” . Il a aussi laissé entendre qu’il pourrait instituer un contrôle “extrême” sur les Français qui veulent entrer aux Etats-Unis.