Quarante-six millions de dindes sont consommées chaque année aux Etats-Unis pour célébrer Thanksgiving. Sachant qu’une dinde de 12 livres nourrit environ 10 personnes, on a fait notre marché: du volatile bio élevé en plein air à la dinde de batterie, on vous aide à ne pas y laisser trop de plumes.
En classe business
Belcampo s’est rapidement imposé sur la scène bouchère californienne, en développant un modèle assez unique dans cette industrie: Belcampo possède toute sa chaîne de production, de la ferme d’élevage près du Mont Shasta aux boucheries et restaurants à San Francisco et Los Angeles, en passant par l’abattoir. Pour Thanksgiving, on peut déguster deux types de dindes élevées à la ferme Belcampo: la dinde bio traditionnelle à chair blanche, à 7.99 dollars la livre, ou la dinde bio “héritage”, aux os plus longs, à la poitrine moins imposante et au goût plus affirmé, pour 11.99 dollars la livre.
Une petite ferme au bord de la Highway 1 qui longe la côte au sud de San Francisco…Le cadre idéal pour élever des dindes bio en plein air, dans le respect des animaux et de la nature. Root Down Farm à Pescadero est le fournisseur de dindes du boucher Salt Pt, que l’on trouve au marché du Ferry Building, le samedi de 8am à 2pm, et les mardi et jeudi de 10am à 2pm. Les dindes sont élevées pendant 27 semaines, alors que la moyenne est plutôt de 16 semaines, ce qui leur permet d’accumuler une fine couche de graisse qui les rend plus tendres. Tout cela pour la modique somme de 10.25 dollars la livre.
En classe eco
Bi-Rite, le supermarché bobo de la Mission, se fournit chez BN Ranch à Bolinas, au nord de San Francisco: les dindes “héritage”, connues pour leur chair foncée, y sont élevées en plein air, loin des batteries de la volaille bon marché. Il vous en coûtera environ 8 dollars la livre. Les dindes à chair blanche, au goût un peu plus fade, sont vendues à 5 dollars la livre; leur qualité reste excellente car elles proviennent de la même ferme.
Guerra’s Meats, dans le Parkside, est une boucherie de quartier connue depuis 1954 pour la qualité de ses produits. Pour Thanksgiving, on a le choix entre de la dinde de la marque Diestel, à 3.49 dollars la livre ou de la dinde bio Heidi, à 4.99 dollars la livre. Guerra’s propose aussi des dindes déjà cuites, qu’il ne reste plus qu’à réchauffer, pour 4.99 dollars la livre.
Whole Foods reste une valeur sûre, car le supermarché propose un large choix de dindes Diestel: bio ou conventionnelle, saumurée ou nature, de différentes tailles, pour un prix variant entre 3.99 et 6.99 dollars la livre.
En low cost
Puisqu’à Thanksgiving, on ne fait pas dans la demi-mesure, les dindes de chez Costco sont à la hauteur, ou plutôt à la grosseur de l’événement: des bêtes d’au moins 20 livres, à 0.99 dollars la livre. Même s’il faut ajouter le prix de la carte de membre (55 dollars), c’est la dinde la moins chère de San Francisco, et vous aurez sans doute des restes pour nourrir un régiment. Pour une dinde bio, il faut compter un peu plus de 3 dollars par livre.
En mode débrouille
Il ne vous reste plus qu’à vous faire adopter par une gentille famille américaine qui vous offrira le couvert, ou alors organiser un “Friendsgiving” pour partager avec un maximum d’amis cette occasion qui marque officiellement le coup d’envoi des fêtes de fin d’année.
Combien ça coûte une dinde de Thanksgiving à San Francisco ?
Des stars du jazz jouent pour Django Reinhardt à San Francisco
Les fans de jazz sont servis. Du 25 au 27 novembre, les Django All-stars posent leurs valises au Jazz Center de San Francisco dans le cadre de leur tournée aux Etats-Unis.
Dans ce groupe qui rassemble des jazzmen de renom, on trouve le violoniste lorrain Dorado Schmitt, l’accordéoniste Ludovic Beier, le violoniste Pierre Blanchard (que Stéphane Grappelli considérait comme son successeur) et le guitariste Amati Schmitt.
Sur scène, le groupe présentera l’héritage du célèbre guitariste bohème Django Reinhardt, considéré comme l’un des meilleurs guitaristes de tous les temps et comme le premier jazzman européen à avoir influencé aussi largement ce style.
"Notes on Blindness": plongée dans la tête d'un aveugle au Film Forum
Si vous aimez le cinéma et les expériences inédites, vous avez jusqu’au 29 novembre pour courir au New York Film Forum et y découvrir l’étonnant “Notes on Blindness, une expérience de l’obscurité” .
Pour leur long métrage documentaire, Peter Middleton et James Spinney se sont inspirés du journal intime audio de John Hull, professeur de théologie et écrivain de Birmingham, devenu aveugle en 1981. Le spectateur va ainsi plonger à travers le récit, dans la vie d’un homme confronté à la cécité et à sa découverte d’un nouveau monde au-delà de la vision. Le film a reçu le prix spécial du jury cette année au Festival du Film de San Francisco et a été sélectionné dans la catégorie “Nouvelle Frontière” au Sundance Festival.
Pour prolonger l’expérience, le documentaire “Notes on Blindness” est accompagné d’une expérience interactive en réalité virtuelle, “Into Darkness” , signée des Français Arnaud Colinart et Amaury La Burthe. Egalement basée sur les enregistrements originaux de John Hull, cette expérience composée de six chapitres a recours à la technologie de la réalité virtuelle et à des mécaniques de gameplay pour immerger l’utilisateur dans l’expérience cognitive et émotionnelle de la cécité.
“Into Darkness” a été saluée par la critique pour ses performances techniques au service de l’émotion. Il a lui aussi été sélectionné au Sundance Festival et a été primé au Festival de Tribeca à New York. Pour tenter l’expérience, il suffit d’un téléchargement sur Apple ou Android. Pour une expérience plus immersive, le film peut être visionné avec une Google cardboard ou un Samsung Gear VR.
Combien ça coûte la dinde à New York
La dinde est servie. Alors que vous préparez votre repas de Thanksgiving, on vous donne quelques pistes pour en trouver en fonction de la taille de votre portefeuille.
En classe business
Vous ne jurez que par le bio et, en plus, vous ne savez pas cuisiner ? Les supermarchés Whole Foods ont la solution pour vous. Depuis le samedi 5 novembre, le magasin vous propose une dinde déjà préparée, avec tous les accompagnements traditionnels: purée de pommes de terre, haricots verts, sauce de canneberge, soupe aux noix. Mais il va falloir mettre la main au portefeuille: en fonction du magasin et du nombre de personnes qui partageront le repas, la dinde coûtera entre 100 (pour quatre personnes) et 400 dollars (pour 18 personnes). Mais avouez que c’est pratique. Vous la commandez en ligne, et il ne vous reste plus qu’à la réchauffer. Bon appétit!
Si, par contre, cuisiner n’est pas un problème pour vous, vous pouvez aller chercher votre dinde (non cuite, donc) à la boucherie Dickson’s, à Chelsea Market. Une dinde non congelée d’environ cinq kilos vous coûtera 69,50 dollars, une dinde d’environ neuf kilos vous coûtera 139 dollars et une dinde d’environ 14 kilos vous coûtera 187,65 dollars. Ce n’est pas donné, mais cela revient toujours moins cher que de l’acheter toute faite! Et les dindes sont certifiées sans hormones et élevées en plein air en terre amish. A commander en ligne.
Autre option: Fresh Direct. Le service de livraison de nourriture à domicile vous propose le menu de Thanksgiving complet, livré dans tout New York City, le sud du Westchester et le nord du New Jersey. Un dîner complet, préparé par le chef Michael Stark, vous coûtera entre 140 et 300 dollars. Selon le prix, les menus incluent une dinde rôtie avec accompagnements traditionnels, comme la sauce de canneberge, les petits pains, la purée de pommes de terre, et de un à trois dessert(s).
En classe éco
Si votre budget est un plus serré, allez chez The Meat Hook. Cette boucherie de Brooklyn vend des produits provenant de l’Etat de New York. Toutes les dindes, quelque soit leur poids, valent 75 dollars. Il faudra ensuite acheter les accompagnements.
D’Artagnan est également une bonne option. Comptez 70 dollars pour une dinde non-cuite prévue pour 6 à 8 personnes et 98 dollars pour 10-11 personnes. Certifiée bio ! Attention, les accompagnements ne sont pas compris dans le prix. A commander sur Internet.
Enfin, si vous tenez vraiment à aller au restaurant mais que votre budget n’est pas énorme, aller chez Sarabeth’s. Le jour de Thanksgiving, cette chaîne de restaurants vous propose un menu spécial pour 65 dollars par personne, et 35 dollars pour les enfants de moins de douze ans.
Low cost
Si vous êtes vraiment fauché, vous pouvez toujours vous tourner vers Trader Joe‘s. Vous trouverez des dindes à partir de 2 dollars pour le demi-kilo. Elles sont certifiées sans hormones.
Chez Pea Pod, vous trouverez une dinde de 4,5 à 6 kilos pour la somme de 21,48 dollars. Evidemment, il s’agit d’une dinde congelée. Autre option, pratique si vous ne serez pas nombreux à partager le repas de Thanksgiving: achetez non pas une dinde entière, mais une dinde en morceaux. Toujours chez Pea Pod, elle se vend à 4,29 dollars pour douze tranches.
Débrouille
Arrangez-vous pour vous faire inviter dans une famille américaine le jour de Thanksgiving, en mode incruste sans en avoir l’air.
Bpifrance à Miami pour guider les entrepreneurs français
Bpifrance est de passage à Miami. La banque publique d’investissement recherche des pépites, des entrepreneurs français, des lanceurs de start-ups qui ont un avenir sur le marché américain. Objectif: les accompagner à chaque étape de leur développement, du financement au conseil en passant par la mise en relation avec des clients ou des partenaires, sans oublier parfois aussi la cotation en bourse.
Le 21 novembre, Nathalie Hallé, représentante de Bpifrance pour la côte Est des Etats-Unis et le Canada, sera à Miami pour participer à un petit-déjeuner organisé par FrenchFounders, le réseau de patrons et cadres français aux Etats-Unis.
Elle reviendra sur le rôle de Bpifrance et ses différents programmes de soutien aux start-ups. D’ici à 2017, l’organisme investira environ 8 milliards d’euros dans les entreprises françaises ayant au moins une filiale en France. Le rendez-vous est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.
Dans la presse US: après Trump, quid de Marine Le Pen ?
L’élection de Donald Trump, le “oui” en faveur du Brexit: les leaders nationalistes des pays d’Europe voient dans ces évènements la fin d’une ère et le début de la leur. L’élection du milliardaire populiste peut-elle favoriser Marine Le Pen en France ? Les médias américains se posent la question.
Pour le New York Times, avant l’election de Trump “Mme Le Pen était considérée comme une force politique perturbatrice loin d’être une réelle menace pour la présidence. Ça n’est plus le cas.” Cependant, l’article rappelle la notion de front républicain qui a permis d’empêcher le Front National (FN) de remporter l’Elysée en 2002. Toujours selon le New York Times, “les experts pensent qu’une logique similaire opérera l’an prochain et que Mme Le Pen n’est pas Mr Trump”. Pour Jean-Yves Camus, un expert des partis d’extrême droite européens interrogé par le quotidien, “Donald Trump était le candidat du Parti Républicain. Il avait des ressources qui ne sont pas comparables à celles de Marine Le Pen”.
De son côté, le Washington Post nuance la situation dès le début de son article en rappelant que le FN a surfé sur divers évènements qui ont affecté la France comme la crise des réfugiés et les attentats, générateurs d’“une islamophobie palpable” . Ils expliquent que “malgré tous les efforts de Marine Le Pen pour améliorer son image, le FN a un passé regrettable avec l’antisémitisme que beaucoup d’électeurs ne peuvent ignorer, même après les récentes tentatives de dé-diabolisation du parti”.
Business Insider livre une analyse assez similaire: “Marine Le Pen est la plus grosse menace populiste en Europe, mais il est hautement improbable qu’elle gagne”. Et de s’appuyer sur les études de différents instituts de sondage qui montre qu’elle serait largement battue par Alain Juppé et d’autres adversaires potentiels. Le site nuance cependant ces sondages puisqu’ils sont antérieurs à l’élection de Donald Trump. Selon Business Insider, celle-ci pourrait “galvaniser le climat populiste en Europe et injecter un dynamisme supplémentaire dans la campagne du FN. Le phénomène Trump pourrait avoir un effet domino” .
Sur CNN, le constat est plus alarmant. David A. Andelman, rédacteur au World Policy Journal, affirme dans une tribune que le “populisme de Trump peut représenter la fin de l’UE”. Son article dénonce “une vague croissante de soutien à l’extrême droite dans toutes ses déclinaisons” et que “ces mouvements sont en train de changer la teneur de différents débats nationaux” . Ce qui inquiète surtout l’auteur, c’est que “contrairement à Trump, la droite européenne comprend de vrais révolutionnaires qui réfléchissent et complotent depuis bien plus longtemps, parfois des générations” .
La Santa's Enchanted Forest a ouvert ses portes à Miami
Noël a déjà commencé. Jusqu’au dimanche 8 janvier 2017, le Tropical Park de Miami vous invite à sa Santa’s Enchanted Forest, ouverte tous les jours de 5pm à minuit. C’est la 34ème fois que le plus grand parc axé sur le thème des fêtes ouvre ses portes.
Carnaval gratuit, spectacles, jeux et attractions: les enfants (les petits comme les grands) ne seront pas déçus. Ils pourront faire un tour sur le train du Père Noël, faire une course à bord d’une voiture de compétition, embarquer à bord d’un sous-marin volant, admirer un spectacle de lumières ou encore observer des animaux. Et pas question pour les parents de s’ennuyer. Le parc propose aussi de nombreuses activités pour toute la famille: montagnes russes, visites de maisons hantées, spectacles nocturnes familiaux, jeux divers et stands de nourriture…
Où fêter le Beaujolais nouveau 2016 à Los Angeles ?
Arômes de fraise, de banane ou piquette : chaque année, les Français dégustent (et critiquent) le Beaujolais nouveau, le troisième jeudi du mois. Cette année, il sera débouché le 17 novembre. Et les bars et restaurants de Los Angeles ont prévu de trinquer.
6. Accordez mets et vins au Petit Paris
Au Petit Paris, le verre de Beaujolais ne se dégustera pas seul. En collaboration avec Los Angeles Wine Tasting, le restaurant de Downtown met les petits plats dans les grands. Les convives se retrouveront sur la mezzanine, surplombant le restaurant inspiré du Paris du XIXe siècle. Ils pourront savourer le cru 2016 du Beaujolais, accompagné d’amuse-bouches variés, tout en écoutant de la musique lounge. L’an dernier, ils affichaient complet, alors n’hésitez pas trop longtemps. Le Petit Paris, 418 South Spring Street, Los Angeles. 15$ par personne. Le jeudi 17 novembre de 6 à 11 pm. Réservations ici.
5. Le Beaujolais sous toutes les coutures au Monopole Wine
Comment savoir si le Beaujolais nouveau est un grand cru ? En le comparant. Les cavistes du Monopole Wine à Pasadena organisent une soirée de dégustation de Beaujolais, dont ceux des domaines “Vissoux” et “Bouland” , le 18 novembre. Monopole Wine, 21 South El Molino Ave à Pasadena. 15$ par personne. Le vendredi 18 novembre de 5 à 10 pm.
4. Une dégustation en musique chez Monsieur Marcel
La tradition veut que Beaujolais rime avec musique chez Monsieur Marcel. L’accordéon résonnera de 5:30 à 9 pm le jeudi 17 novembre. Mais la fête débutera bien avant, à l’heure du déjeuner. Les employés de la boutique du Farmers Market déboucheront les bouteilles dès 11 am pour vous faire déguster le Beaujolais de Bouchard Aîné et Fils, leur vin de référence. Monsieur Marcel, 6333 W 3rd St Ste 150, Los Angeles. Gratuite. Animation le jeudi 17 novembre, de 5:30 à 9 pm. Gratuite.
3. Déguster un vin de caractère à Costa Mesa
Il faudra attendre le samedi 19 novembre pour fêter cette tradition à Orange County. Et ce sera pour mieux savourer trois Beaujolais du célèbre vigneron français Georges Duboeuf (le Beaujolais Nouveau, le Beaujolais-Villages et Macon-Villages). Le rendez-vous est fixé au Surfas Culinary District dès 11 am sur le patio, pour profiter d’un concert, d’encas et d’une tombola, un verre à la main. Surfas Culinary District, 3309 Hyland Avenue, Costa Mesa. Prix : 10 dollars. Samedi 19 novembre de 11 am à 2 pm.
2. Dans une cave au coeur de Downtown, chez D’Vine
Il faudra partir à la recherche de la porte rustique du D’Vine Lounge Bar, à Downtown, pour abuser du Beaujolais nouveau le jeudi 17 novembre. Anciennement connu sous le nom de D’Vine Wine Cellar, le lieu a été entièrement rénové par le nouveau propriétaire, Gerald Ferrante. La nuit tombée, cette cave à vin proposera une dégustation. D’Vine Lounge bar, 821 S Flower Street, Los Angeles. Prix : 10 dollars. Le jeudi 17 novembre de 5 à 9 pm. Réservations au 747-283-8476.
1. Un dîner aux arômes de Beaujolais, chez Bouchon
Quoi de plus grisant que de boire du vin lors d’un dîner élégant ? Le restaurant français Bouchon à Beverly Hills va surprendre les papilles de ses clients du jeudi 17 au dimanche 20 novembre. Le chef Keller a imaginé un menu spécial, avec du saucisson à l’ail en brioche, une joue de bœuf bourguignon, et pour terminer en douceur, une marquise au chocolat. Il sera relevé par le cru 2016 du Beaujolais nouveau Henry Fessy. Bouchon, 235 N Canon Drive, Los Angeles. Prix : 48 dollars. Du jeudi 17 au dimanche 20 novembre.
Michelin 2017 : quels sont les restaurants étoilés à New York ?
Le guide Michelin 2017 a livré son verdict pour New York. Malheureusement pour les amateurs de grande cuisine, aucun nouveau restaurant ne vient rejoindre la liste des trois étoiles cette année. Six adresses dominent toujours le classement: Le Bernardin, Masa, Jean-Georges, Eleven Madison Park, The Chef’s Table at Brooklyn Fare et Per Se.
En revanche, le restaurant scandinave Aska, tenu par un chef suédois, remporte sa deuxième étoile et vient rejoindre une liste de neuf autres établissements dont Aquavit, Blanca ou encore le français Daniel, de Daniel Boulud.
La liste des “une étoile” s’étoffe d’une dizaine de restaurants: Agern, Contra, Faro de Fabian Von Hauske and Jeremiah Stone, Gunter Seeger, La Sirena du chef Mario Batali, Nix, Sushi Ginza Onodera, Sushi Inoue et Sushi Zo. Et comme on est un peu chauvin, citons aussi la première étoile de l’Appart, le restaurant intimiste du chef français Nicolas Abello au District.
Toutefois, Eater, le site d’information culinaire qui a révélé le classement mardi, quelques jours avant la parution officielle, note qu’une tablée française a été “snobée”: “Le Coucou” , première adresse new-yorkaise du chef américain Daniel Rose, qui a fait ses armes à Paris. Peut-être pour l’année prochaine.
Sur les pas des présidents américains à Washington
En attendant l’investiture de Donald J. Trump et son installation à Washington le 20 janvier, voici quelques sites pour se plonger dans l’histoire présidentielle de la ville.
L’exposition « America’s Presidents » à la National Portrait Gallery
Ce musée de la Smithsonian institution à Chinatown est consacré aux grands visages de l’histoire de l’Amérique à travers les portraits d’individus qui ont façonné son histoire, sa politique, sa culture. Bien sur cela inclut ses presidents et ils y sont tous immortalisés dans la salle des « America’s Presidents », de George Washington à George W. Bush, avec des œuvres signées Rockwell, De Kooning et Close. Manque encore dans la galerie le portrait de Barack Obama, mais il devrait les rejoindre bientôt et en attendant le célèbre Hope poster de Shepard Fairey est visible dans une autre partie du musée.
Les monuments présidentiels
Autour du national mall et du Tidal Basin on peut admirer les mémoriaux consacrés à Lincoln, Jefferson et Franklyn Delano Roosevelt. Quand à l’autre Roosevelt, Teddy, le sien se trouve sur l’île qui porte son nom, sur la rivière Potomac entre Washington et la Virginie. C’est un petit parc national très sympathique d’ailleurs et il est très agréable d’aller y faire une petite rando. En Virginie aussi, vous pouvez vous recueillir sur la tombe de John F. Kennedy et son épouse. Tous les deux reposent au cimetière militaire d’Arlington. Le seul autre president à être enterré dans la region est Woodrow Wilson, dont la tombe se trouve à la cathédrale nationale.
La maison de Woodrow Wilson
Les presidents habitent bien sûr au 1600 Pennsylvania Avenue et quand ils quittent la Maison Blanche ils quittent aussi Washington. Avec quelques exceptions. Barack Obama et sa famille ont décidé de rester ici (dans cette maison dans le quartier de Kalorama) pour que leur plus jeune fille Sasha puisse finir sa scolarité à Sidwell Friend. Le seul autre président à avoir établi résidence à Washington était Woodrow Wilson et sa maison, la Woodrow Wilson House, est désormais un musée que l’on peut visiter.
Le cottage du Président Lincoln
Le président Abraham Lincoln et sa famille résidaient de manière saisonnière sur le domaine de la Maison des Soldats, maintenant dans le quartier de Petworth. C’est d’ailleurs dans ce cottage qu’il a publié la proclamation d’emancipation en septembre 1862. Son prédécesseur, le président James Buchanan, l’a également utilisé puis il a servi de Maison-Blanche d’été pour les présidents Rutherford B. Hayes et Chester A. Arthur.
Le Trump International Hotel
A quelques pas de sa future residence sur Pennsylvania Avenue, le président-désigné a converti l’ancienne grande poste, un monument historique avec une tour parmi les plus hautes de la ville, en hôtel 5 étoiles qui porte son nom. Passer une nuit au Trump International Hotel n’est pas au budget (ni au goût d’ailleurs!) de tout le monde, c’est $895 dollars la nuit. Passer prendre un verre au bar ou dîner au restaurant est un peu plus abordable par contre.
French Arts Associates, un réseau pour les artistes français aux États-Unis
Initiée à Miami par deux Françaises passionnées d’art, Sophie Blachet et Hélène Filipecki, l’association French Arts Associates veut mettre en réseau et fédérer les professionnels de l’art français aux États-Unis, qu’ils soient écrivains, conservateurs, musiciens, scénaristes, photographes, acteurs ou encore danseurs.
« Il y a un manque flagrant de visibilité des artistes français aux États-Unis, déplore Sophie Blachet, galériste à Wynwood (elle a aussi écrit pour French Morning Miami). Le rayonnement de la France à l’étranger ne passe pas que par la langue ou la gastronomie, il n’y a pas que le fromage et le vin, l’art occupe également une place très importante ». La plateforme de networking sera officiellement lancée le 18 novembre à Miami.
« Pour enrichir sa créativité, un artiste a besoin d’émulation, indique Hélène Filipecki, consultante en art contemporain. En restant seul, il lui est difficile de trouver les moyens d’exister et d’être vu car cela lui demande du temps et beaucoup d’énergie, on est donc là pour l’épauler ». Constituer un portfolio, choisir une assurance ou connaitre les règles pour approcher un collectionneur font partie des thèmes qui feront l’objet des tables-rondes et conférences organisées chaque mois à destination des membres de l’association.
Un regard nouveau sur l’art contemporain
French Arts Associates organisera par ailleurs des visites de galeries d’art et de studios d’artistes pour faciliter les rencontres entre les professionnels et le public. « Les gens ont souvent des a priori sur l’art contemporain et ne vont pas tout seuls dans les galeries car ils n’osent pas ou ne savent pas comment se comporter, indique Sophie Blachet, il faut arriver à vulgariser les propos pour toucher un public plus large et ainsi montrer que l’art n’est pas réservé qu’à une élite ».
Une fois ancrée dans le paysage culturel américain, l’association devrait également jouer un rôle de passerelle entre la France et les États-Unis. « On souhaite tisser des liens avec de nombreuses associations en France pour réussir à faire venir des artistes français qui exposeraient sur le territoire américain », souligne Sophie Blachet qui espère ouvrir des antennes locales de son association à Chicago, Minneapolis, New York ou encore Los Angeles. « Il y a un véritable besoin, de nombreux professionnels de l’art français ne se connaissent pas encore et, par conséquent, ne peuvent travailler ensemble, insiste Sophie Blachet. Chacun fait son bout de chemin de son côté, alors que pour réussir il faut être organisés et unis ».