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Où fêter le Beaujolais Nouveau à Washington

Dix jours après les elections présidentielles et une semaine avant Thanksgiving, c’est l’heure de célébrer une tradition bien française: l’arrivée du Beaujolais nouveau. Cette année ça se passe le jeudi 17 novembre et l’ambiance sera chaleureuse comme d’habitude. Voici quelques adresses pour fêter son arrivée à Washington.
Comme chaque année, c’est le Bistrot du Coin qui lance les festivités le mercredi, 16 novembre. A partir de 10:00pm, les tables sont progressivement écartées pour laisser la place à une piste de dance où un DJ chauffe la salle jusqu’a minuit quand le Beaujolais nouveau commence a couler à flots! Il y a deux services ce soir, à 7:00pm et 9:00pm et il est vivement recommandé de réserver sa table à l’avance, surtout pour le deuxième service qui est le plus populaire (reservations par téléphone au 202 234 6969.)
Comme tout le monde ne peut pas forcement rester debout jusqu’à minuit, la fête continue le jeudi 17 novembre, avec notamment une soirée exclusive Beaujolais & Beyond à la Maison Française de l’Ambassade, organisée par l’Alliance Française et la Chambre de commerce franco-américaine. De 8:00pm 11:00pm, c’est le Beaujolais Nouveau de Georges Duboeuf qui sera à l’honneur. Tarifs à partir de $50 et $90 (VIP) pour les membres et $75 et $135 (VIP) pour les autres. Pour réserver vos places, cliquez ici.
Malmaison célèbre également, avec un DJ, et en partenariat avec Art Soirée. Il y a plusieurs options: $30 pour profiter de deux heures de Beaujolais illimité de 7:00pm à 9:00pm, $20 pour un verre et une crêpe ou $10 juste pour l’entrée (pour plus de detail et billets, cliquez ici.)
Les restaurants français sont nombreux à avoir mis en place des menus spéciaux le 17 novembre, et même au-delà. C’est le cas du Café du Parc, qui offrira gracieusement des verres de Beaujolais nouveau à son bar de 5:00pm à 6:00pm et propose aussi un menu special ($65 ou $85 avec accord mets/vin Georges Duboeuf) au restaurant à l’étage. A Bastille, près d’Alexandria, le Beaujolais se fête sur plusieurs jours avec un menu special proposé du Jeudi 17 novembre au Samedi 19. Christophe et Michelle Poteaux ont crée un menu de trois ou quatre plats pour $39 ou $49 avec escargots, salade de chèvre chaud, onglet à l’échalotte et autre. Pour le vin, le Domaine Manoir du Cara, Beaujolais Villages nouveau 2016 sera proposé au verre ($9) ou à la bouteille ($32). A Central Michel Richard, c’est le Domaine Dupeuble – Beaujolais Nouveau qui sera proposé au bar et au restaurant, avec un bon coq au vin pour aller avec, du 17 au 19 Novembre!
Quand à La Jambe, le super nouveau petit bar à vin de Shaw, il offrira le Beaujolais Village Lucien Lardy à $10 le verre à partir du Vendredi 18 ainsi qu’un Beaujolais nouveau de Jean Paul Brun. L’un ou l’autre ira très bien avec les charcuterie maison de la propriétaire!

Bien sûr, le Beaujolais nouveau se fête aussi très bien chez soi et entre amis. Dominique et Anna Landragin de Cork & Fork ont toujours une selection intéressante de Beaujolais nouveaux villages, crus et de producteurs indépendants et vous trouverez, bien sûr, toujours une bouteille de George Duboeuf à votre Whole Foods ou Safeway local.

Snow Tubing Park Downtown: et si on profitait de la neige à Los Angeles ?

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Alerte météo : des bourrasques de neige sont annoncées sur les collines d’Elysian Park à Los Angeles, du vendredi 18 novembre au vendredi 23 décembre. Pour la première fois, les Angelinos n’auront pas besoin d’aller jusqu’à Mammoth ou Big Bear pour profiter de la poudreuse: elle vient à eux.
Peuplé d’arbres aux décorations givrées, Snow Tubing Park Downtown a été installé sur 9 acres (soit 3,6 hectares), où l’on trouve des foodtrucks, des bonhommes de neige géants, un photobooth, un spectacle de lumières interactif… Mais l’attraction qui va retenir toute l’attention s’étend sur 929 m2 : le “snow tubing”. Sur vos bouées, vous pourrez dévaler les pistes aménagées aux thèmes frigorifiants.
Les émotions fortes passées, il sera agréable de se “réchauffer” (même si les températures ne vont pas vraiment baisser) avec du cidre ou du chocolat chaud. Mais attention, car le blizzard n’est jamais loin et les équipes de Snow Day créent une tempête de neige synthétique, une fois par jour. De quoi offrir une expérience unique dans la ville où il fait toujours chaud.

Lancement de l'ÂmeNord, plateforme pour les Français d'Amérique du Nord

C’était une idée du député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre. Elle est désormais une réalité.
L’ÂmeNord, plateforme en ligne de ressources pour les Français d’Amérique du Nord, a été officiellement lancée le mois dernier. Professionnels de santé, chambres de commerce, associations, élus, écoles: le site veut lister les adresses utiles pour les Français dans les grandes villes américaines et canadiennes, et créer du lien au sein de la communauté. “Trouver des restaurateurs français, trouver un siège social d’entreprise, des pharmaciens et des médecins francophones, des artistes français…” seront quelques-unes des utilisations possibles de la plateforme, énumère son président, Gilles Berthier, un ancien assureur installé à Montréal depuis quatre ans pour “vivre une aventure” avec sa famille.
L’entrepreneur s’est lancé dans le projet l’an dernier quand Jean-Claude Zambelli, l’élu AFE de San Francisco qui présidait l’association ÂmeNord, lui a proposé de reprendre le bébé. Le groupe n’avait qu’une existence juridique, mais n’était pas actif et ne disposait de site internet.
J’ai constaté beaucoup de souffrance chez les Français que je rencontrais: difficulté de s’intégrer, faire des affaires, comprendre les codes de la société. On parle beaucoup des Français qui arrivent mais pas de ceux qui partent faute d’avoir trouvé leur place parce qu’il n’y a pas de connexion véritable entre les Français d’Amérique du Nord, souligne-Gilles Berthier. Il y a des structures qui existent mais elles ne sont pas forcément ouvertes à tout le monde, ou sont payantes…
L’inscription à l’ÂmeNord est gratuite. Épaulé par une vice-président à New York, Caroline Scemama, et un administrateur à Atlanta, Gilles Berthier a pour objectif d’atteindre 1.000 membres d’ici un an. Il veut utiliser la taille du réseau pour décrocher d’éventuels avantages auprès de services partenaires, comme des contrats d’assurances à tarifs préférentiels, des réductions sur les billets d’avion, offrir des places pour des évènements ou encore des “deals” avec des compagnies de déménageurs.
En outre, l’association prévoit de lever des fonds pour organiser de “beaux” évènements. Elle est actuellement en cours de discussion avec l’Olympia à Montreal.
Bien que le projet ait été imaginé par Frédéric Lefebvre, Gilles Berthier précise que la démarche est totalement apolitique. “Les e-mails des adhérents restent à l’ÂmeNord. Les politiques ou nos partenaires ne pourront pas les contacter. Le fichier est totalement confidentiel” .

La Foundery, un nid d'entrepreneurs français à New York

(Article partenaire) Ouvert il y a un an par French Founders, le club des entrepreneurs français à travers le monde, La Foundery est rapidement devenue un lieu dont on parle à New York.

Surfant sur la vague du “co-working space”, La Foundery est un loft de 500 m2, à deux pas du Flatiron building, qui a pour vocation d’accueillir des entreprises, start-ups ou pas. “Full disclosure”: c’est là que French Morning a ses bureaux new-yorkais. Nous y occupons dix places depuis six mois, à la grande satisfaction de tous. Les deux salles de réunion, les six cabines téléphoniques individuelles et -bien-sûr- la grande cuisine, rendent l’endroit à la fois convivial et professionnel.

Parmi les entrepreneurs de la Foundery, on trouve Frédéric Montagnon et Julien Romanetto. Ces deux noms du web français (co-fondateurs d’Overblog, depuis revendu) ont lancé une nouvelle start-up à New York, Secret Media, une société d’ “advertising tech” et se sont installés à La Foundery. “Avoir autour de soi d’autres entrepreneurs français qui partagent les mêmes problématiques d’accès au marché US est extrêmement utile au quotidien, explique Fredéric Montagnon. Dans un WeWork il y a peu de chance d’avoir comme voisin une société avec qui échanger “utile”. Ici c’est toujours le cas.”

lafoundery

Co-fondateur d’une autre start-up, Sublime Skinz, Christophe Ménard était pourtant un peu sceptique au moment de décider où s’installer à New York. “Initialement j’avais peur que ce soit trop français. En venant aux Etats-Unis, notre volonté, comme tout le monde, est de nous intégrer et faire du business à l’américaine”. Mais l’équipe de Sublime Skinz, spécialiste de l’habillage publicitaire de sites internet a tout de même décidé de tenter l’expérience. Et elle en est ravie: “notre équipe est américaine, donc nous sommes tout de même totalement immergés dans un univers américain, mais grâce à La Foundery, nous bénéficions d’un networking extrêmement efficace, c’est ce qui fait la force du lieu, constate Christophe Ménard. Nous avons ainsi accès à beaucoup de patrons d’entreprises françaises et cela génère forcément du business”.

Une dizaine d’entreprises de un à 10 salariés occupent les bureaux de La Foundery. La formule est à la carte: des bureaux loués mois par mois, sans engagement. Tout est compris: électricité, internet, café. Et même croissants de temps en temps!

Il reste quelques places: contactez Philippe Finkelstein pour plus d’information.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pourquoi les transitions présidentielles sont-elles si longues aux Etats-Unis ?

Vue de France, la transition présidentielle aux Etats-Unis est excessivement longue. Entre le moment où un président est élu, en novembre, et le moment où il entre en fonction, en janvier, s’écoule une période de deux mois et demi. Un long moment, donc, en comparaison avec les quelques jours que prend la passation de pouvoirs en France. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Tout d’abord, un peu d’histoire. La transition présidentielle aux Etats-Unis n’a pas toujours duré deux mois et demi: elle était encore plus longue il y a trois siècles. Ainsi, aux débuts de la République, le deuxième président américain John Adams n’a pris ses fonctions que le 4 mars. Ce n’est qu’à partir de 1952, avec le Républicain Dwight D. Eisenhower, que le président prend ses fonctions le 20 janvier. Cette durée est inscrite dans le 20e amendement de la Constitution américaine.
Mais comment se passe cette transition? Ce processus est réglementé par les Presidential Transition Act de 1963 et 2015. Ils permettent à la General Services Administration de fournir au président élu et son vice-président des fonds d’environ cinq millions de dollars ainsi que différents services pour former et installer le personnel du nouveau gouvernement. Une loi validée par le Congrès américain en 2016 exige que le président en fonction établisse des conseils de transition avant le mois de juin de l’élection présidentielle, afin de faciliter le processus.
Mais selon Steven Brams, professeur à NYU et spécialiste des élections américaines, la durée de la transition n’est pas jugée si longue aux Etats-Unis. “Je pense que cette durée est utile, étant donné que le nouveau président doit se préparer à entrer en fonction. Et cela signifie recruter de nouvelles personnes, s’entretenir avec elles et vérifier leurs antécédents avant d’être engagées.”
Autre raison: “Aux Etats-Unis, nous n’avons pas de système parlementaire, comme dans la plupart des pays d’Europe, où la personne élue est déjà en fonction” . C’était le cas en 2016: Hillary Clinton et Donald Trump n’occupaient pas de postes électifs au moment de leur campagne. “Il faut encore une grande préparation pour assumer les devoirs d’un président.”
De plus, rappelle Steven Brams, les membres du “Cabinet” du président doivent être approuvés par le Sénat à la majorité simple, ce qui implique de longues discussions pour savoir quelle personne serait acceptable ou non. “Il ne s’agit pas simplement de nommer votre propre équipe, il faut l’approbation du Congrès, et c’est un processus de négociation qui prend du temps.”
 
 

Trump et Hollande se parlent au téléphone

Cela a duré “sept-huit minutes” . François Hollande s’est entretenu pour la première fois avec Donald Trump au téléphone, vendredi 11 novembre.
Alors que le chef de l’Etat français n’a jamais caché son opposition au milliardaire, qu’il a considéré comme “vulgaire” , l’Elysée a tout de même indiqué après cet entretien que les deux présidents partagent “la volonté de travailler en commun” sur des sujets comme “la lutte contre le terrorisme, l’Ukraine, la Syrie, l’Irak, et l’Accord de Paris” . Un dernier point que le candidat Trump remettait en question pendant sa campagne.
Les deux leaders ont également « rappelé l’histoire et les valeurs que les deux pays ont en commun, les relations d’amitié entre la France et les Etats-Unis », selon l’entourage de François Hollande. Ce dernier a toutefois indiqué, en marge des commémorations du 11-Novembre, son intention de « clarifier et faire clarifier des positions. Nous devons nous parler franchement ».
La discussion semble donc avoir été courtoise entre le président français et celui qui, il y a à peine trois mois, lui donnait un “sentiment de haut le coeur” à cause de ses “excès” . De son côté, le 45e président américain déclarait encore le 6 septembre que “la France n’est plus la France” , estimant que le pays était “gangréné par le terrorisme” . Il a aussi laissé entendre qu’il pourrait instituer un contrôle “extrême” sur les Français qui veulent entrer aux Etats-Unis.

Proposition 58: la Californie dit "oui" à l'éducation bilingue

Le 8 novembre, les Américains n’ont pas seulement élu leur nouveau président. Dans certains Etats, ils se sont également exprimés sur plusieurs référendums étatiques ou locaux. En Californie, parmi les 17 questions soumises au vote, on trouvait celle-ci: “Pour ou contre l’enseignement bilingue dans les écoles publiques” .
Résultat: le “oui” à Proposition 58 l’a emporté à 73%, ce qui va marquer le retour des langues étrangères dans l’enseignement de base, essentiellement l’espagnol (devenue la langue la plus parlée de l’Etat devant l’anglais) mais aussi le français, le mandarin ou encore le russe, chaque école ayant la possibilité de créer son programme.
Depuis la Proposition 227 passée en 1998, l’enseignement bilingue était interdit dans les écoles publiques de Californie. Une étude ayant montré qu’un quart des enfants étudiant en deux langues, présentait une déficience en anglais. Seule solution alors pour les parents: choisir une école privée. En réalité, certains établissements publics arrivaient à contourner la loi en proposant un programme à 51% dans la langue de Shakespeare – la loi demandait un enseignement “essentiellement” en anglais.
Le référendum a donc mis fin à cette situation et les écoles de Californie vont à nouveau pouvoir lancer des classes d’enseignement bilingue. Les partisans de cette mesure assurent que s’exprimer dans au moins deux langues représente un “plus” incomparable dans notre société. Ses détracteurs, comme Ron Unz, multi-millionnaire de la Silicon Valley soutien de la Proposition 227, pensent que certains enfants sortiront du système scolaire en maîtrisant mal l’anglais.

La France rencontre l'Afrique à Austin

L’association Français du Monde organise une soirée franco-africaine le samedi 19 novembre au Sahara Lounge. Elle permettra de lever des fonds pour le centre d’hébergement d’urgence pour immigrants Casa Marianella.
Ce centre, dont French Morning vous parlait récemment, accueille des migrants de près de 40 pays. Depuis quelques années, les arrivants francophones sont de plus en plus nombreux. Ils viennent en majorité du Cameroun et du Rwanda. Aujourd’hui, 75% des bénéficiaires des services de l’association sont originaires d’Afrique.
Les soirées multiculturelles de Français du Monde ont commencé en 2015, en réaction aux attentats de janvier à Paris. Cet événement est ouvert à tous. Le parking et la nourriture sont gratuits. Plusieurs musiciens sont prévus pendant la soirée.
 

Broadway gratuitement à Columbus Circle jusqu'en décembre

Rares sont les chances d’assister gratuitement à un show de Broadway. Et côté finances, pas sûr que notre porte-monnaie nous permette de profiter d’un spectacle chaque semaine.
Bonne nouvelle: avec “Broadway under the stars” , vous pourrez profiter d’une petite représentation de vingt minutes aux frais de la princesse, et ce, dès le 14 novembre. Pour ce faire, il faudra vous rendre chaque lundi à 5pm au deuxième étage de la galerie marchande de Columbus Circle. Pas besoin de réserver à l’avance pour en profiter : il suffit juste d’arriver à l’heure et d’ouvrir grand les yeux et les oreilles.
Le programme :
14 novembre : Cirque du Soleil Paramour, Anastasia and In Transit
21 novembre : Kinky Boots and Falsettos
28 novembre : Natasha, Pierre & The Great Comet of 1812 and Chicago
5 décembre : Waitress
12 décembre : School of Rock and Beautiful—The Carol King Musical

"Brice 3" et d'autres premières à In French With English Subtitles 2016

Sept ans que cela dure et aucune raison de changer une recette qui marche. Le festival de cinéma In French With English Subtitles (IFWES) fait son retour au Florence Gould Hall (FIAF) du 18 au 20 novembre, avec un bon lot de premières françaises dans ses valises.
IFWES montre chaque année un large éventail de films français, allant du blockbuster aux oeuvres indépendantes, en passant par la comédie et le drame. Temps fort de la programmation 2016: la nouvelle comédie de Jean Dujardin, “Brice 3” , la suite des aventures loufoques du fameux Brice de Nice, sera montrée le 20 novembre à 3:30pm en première internationale. La projection sera suivie d’un Q&A avec le réalisateur James Huth et la productrice Sonja Shillito.


Un autre humoriste français célèbre verra son oeuvre la plus récente mise à l’honneur lors de ce festival. Il s’agit de Dany Boon à l’affiche de  “Radin !” , dans lequel il joue un pingre économisant sur ses moindres dépenses. Celui-ci fera sa première new-yorkaise le vendredi 18 novembre à 7pm avant un Q&A avec Laurence Arné, une des actrices principales du film.


Aux côtés du surfer jaune et de notre Ch’timi préféré, les participants auront l’occasion d’assister à d’autres premières new-yorkaises dont celle de “Braqueurs” , sur un braquage qui tourne mal, projeté le dimanche 20 novembre à 1:15pm. “Au Nom de ma fille” sera montré pour sa part le vendredi 19 novembre à 4pm pour la première fois sur la côte Est. Ce film qui rassemble Daniel Auteuil et Sebastian Koch raconte le combat d’un père pour élucider et venger la mort de sa fille.
Les autres films présentés le seront pour la première fois aux Etats-Unis. C’est le cas pour “La Nouvelle Vie” de Paul Sneijder (le samedi 19 à 1:15pm), “Débarquement immédiat” (le même jour à 6:15pm suivi d’un Q&A avec le réalisateur Philippe de Chauveron et l’acteur Medi Sadoun). Le dernier film présenté sera “Ma famille t’adore déjà” , le dimanche 20 à 6:50pm. Cette comédie sur la rencontre entre Julien et la famille de sa fiancée sera suivie d’un Q&A avec le réalisateur Jérôme Commandeur et l’actrice Alicia Endemann).

Où fêter le Beaujolais nouveau à San Francisco et autour?

Désespéré par la politique ? Pas de panique. Le 17 novembre, on lèvera notre verre au Beaujolais nouveau. Où le déguster à San Francisco et ses environs ? Voici notre sélection d’adresses.
San Francisco
Chez Zazie. Le Beaujolais nouveau est arrivé dans Cole Valley! Un menu prix fixe à 69 dollars, service compris, met à l’honneur les saveurs de saison: soupe de butternut ou salade d’endive, courges farcies ou tortellini aux champignons sauvages, caille grillée ou blanquette de veau, et en dessert tarte aux pommes ou cheesecake. Le tout accompagné de trois types de Beaujolais: un blanc, un nouveau et un cru. Les convives sont priés de se vêtir de rouge, pour faire honneur au vin star de la soirée. 941 Cole Street, San Francisco, 94117. 415-564-5332. Site.
Le Colonial. Le restaurant, dont la décoration s’inspire du Vietnam des années 1920, propose un menu prix fixe pour 50 dollars, avec la possibilité d’agrémenter chaque plat d’un verre de Beaujolais nouveau pour 25 dollars supplémentaires. Au menu: soupe de betteraves, escargots, lapin farci ou coq au vin, et crème brûlée, servis dès 7pm. Pour les plus petits appétits, le Colonial lounge propose un verre de Beaujolais nouveau Joseph Drouhin accompagné d’une tartelette aux oeufs de caille, toast au saumon fumé et gougère pour 15 dollars. 20 Cosmo Place, San Francisco, 94109. 415-931-3600. Site.
Foreign Cinema. Un verre de Beaujolais, en regardant Casablanca projeté dans le patio, une assiette de petit salé ou de cassoulet sur la table, on ne peut rêver d’une meilleure soirée dans la Mission. Le Beaujolais sera servi au verre, à la bouteille, ou en dégustation de plusieurs crus. 2534 Mission Street, San Francisco, 94110. 415-648-7600. Site.
Le P’tit Laurent. Au verre (8.5 dollars) ou à la bouteille (39 dollars), le Beaujolais nouveau complétera les spécialités de ce restaurant de Glen Park bien connu de la communauté française. A partir de 6:30pm, le Dave Parker Quartet fera swinguer la soirée. 699 Chenery Street, San Francisco, 94131. 415-334-3235. Site.
Dans le reste de la Baie
Alliance française de Berkeley. Le vendredi 18 novembre, l’Alliance française de Berkeley organise, de 6:30pm à 8:30pm, une soirée dégustation et discussion autour des saveurs de la cuvée 2016. Banane, fruits rouges, vernis à ongles,…L’entrée est gratuite, mais les participants sont invités à apporter un plat à partager, ou une bouteille de leur choix, si le Beaujolais n’est pas leur vin de prédilection. 2004 Woolsey Street, Berkeley, 94703. 510- 548- 7481. Site.
Tastevin. Ce bar à vins situé à San Carlos, servira du Beaujolais Domaine Dupeuble, originaire du Breuil, dans le Rhône. La première bouteille sera débouchée à 5pm, et pour l’occasion, Tastevin a concocté un menu spécial: canard aux lentilles! 890 Laurel Street, San Carlos, 94070. 650-486-1740. Site.
Left Bank. Cette petite chaîne locale de trois brasseries (Larkspur, Menlo Park, San Jose) met à l’honneur le Beaujolais nouveau du jeudi 17 au dimanche 20 novembre, avec des menus spéciaux. Une dégustation gratuite de 5pm à 7pm, le jeudi 17 novembre, sera suivie d’un concert dans les trois brasseries. Boeuf bourguignon et plateau de charcuterie accompagneront les libations. 507 Magnolia Avenue, Larkspur, 94939. 415-927-3331. Site / 635 Santa Cruz Avenue, Menlo Park, 94025. 650- 473-6543. Site / 377 Santana Row Suite 1100, San Jose, 95128. 408-984-3500. Site.

Guillaume Serina, un Français à la table de Reagan et Gorbatchev

Les 11 et 12 octobre 1986. Deux figures historiques s’affrontent lors d’un bras de fer, afin de décider du sort de l’armement nucléaire dans leurs pays respectifs.
Trente années se sont écoulées depuis le sommet de Reykjavik. A l’occasion de cet anniversaire, le journaliste et fondateur de l’agence de presse France USA Media (Los Angeles), Guillaume Serina, publie son essai historique Reagan – Gorbatchev, le jour où ils faillirent renoncer à l’arme nucléaire.
Dans ce thriller historique bien ficelé, le lecteur est plongé dans les dernières années de la Guerre froide. Le journaliste ressuscite, minute par minute, cette partie de poker à huis clos. “Je raconte leur dialogue textuellement, rien n’est romancé. Il y a eu des moments d’espoir, mais aussi d’émotion. C’est le cas lorsque Mikhaïl Gorbatchev propose à Ronald Reagan d’éliminer totalement l’arme nucléaire dans les dix prochaines années. Sous pression, le président américain refuse. Et au dernier moment, au bord des larmes, Mikhaïl Gorbatchev lui propose de retourner à l’intérieur pour rediscuter, mais Reagan n’a pas pu. Il est passé à côté de l’Histoire” , retrace Guillaume Serina. 
Une rencontre inattendue avec Mikhaïl Gorbatchev
Afin de relater les coulisses de ce “rendez-vous manqué” , Guillaume Serina a fouillé dans les archives nationales durant un an et demi. “Nous avons la chance d’avoir la bibliothèque Ronald Reagan à Los Angeles. J’ai donc eu accès aux archives de la Maison Blanche et des affaires étrangères” , révèle-t-il, précisant qu’il les a comparées aux documents d’archives soviétiques. 
Le récit est enrichi d’interviews d’anciens conseillers mais aussi de la rencontre exceptionnelle avec Mikhaïl Gorbatchev. “Ce fut un moment assez incroyable dans ma carrière. Il est le dernier président de l’URSS et le prix Nobel de la paix” . Il s’est rendu à Moscou, sans rendez-vous, “le président” étant malade. Mais il a eu la chance d’échanger quelques minutes avec lui, à sa fondation. “Il m’a notamment donné son testament sur Reykjavic que j’ai intégré au livre.
Cet ouvrage est celui d’un passionné d’histoire américaine, titulaire d’un Master dans ce domaine. “J’ai suivi la chute du Mur de Berlin en direct, c’est ce qui m’a ensuite donné envie d’être journaliste” , confie Guillaume Serina. Et son amour pour l’investigation, l’histoire et la politique ne s’est pas estompé, puisqu’il a déjà publié deux livres depuis son installation à Los Angeles, il y a 10 ans : Obama face aux neuf plaies de l’Amérique et Barack Obama ou le nouveau rêve américain.
Un idéaliste engagé
Le journaliste, partisan d’un monde sans arme nucléaire, termine l’ouvrage sur les 71 ans de la catastrophe d’Hiroshima. Guillaume Serina s’y est rendu en compagnie de deux survivants; un moment gravé dans sa mémoire. “Dans le parc mémorial, il y a une flamme qui ne s’éteindra que le jour où il n’y aura plus d’arme nucléaire dans le monde. Ainsi, le livre se termine sur une note d’espoir” .
Il espère que ce livre relancera le débat, et que les citoyens se saisiront de la question nucléaire. “Nous ne sommes plus dans un monde bipolaire, mais multipolaire où le facteur risque est gigantesque, d’autant que le maintien de l’armement coûte cher. Plus j’avançais dans mes recherches, plus j’étais convaincu qu’il fallait faire un chapitre pour sensibiliser les gens à cette question.” Sa contribution ne s’arrête pas là, puisque Guillaume Serina va participer à un colloque sur le sujet à l’Assemblée nationale à Paris, le 23 janvier. Il est aussi en discussion pour traduire le livre en anglais et en russe à la rentrée 2017.
Passionné par ce sujet, ce nerd d’histoire planche déjà sur un autre projet littéraire. Il hésite alors entre un essai historique sur la même période ou une investigation sur les armes nucléaires.