Triomphe pour la gastronomie de la Bay Area. Le Guide Michelin San Francisco a parlé et, désormais, la ville compte six restaurants trois étoiles, soit autant que New York.
Les heureux élus sont Saison, Benu, Meadowood, The French Laundry et Manresa qui a rejoint le palmarès l’an dernier. Le restaurant Quince entre dans ce club très fermé en gagnant une étoile cette année. A titre de comparaison, Chicago n’en compte que deux et Washington n’en a pas.
L’annonce devrait ravir les fins gourmets de la Bay Area. Quince est le moins cher des trois étoiles (environ 283$ en comptant taxes et pourboires selon le site Eater San Francisco, contre 303$ pour un diner au Manresa). Ce dernier était le moins cher de l’année 2016.
Plusieurs tablées rejoignent le cercle des “Une étoile”: Hashiri, Jû-ni, Adega, Mister Jiu’s, Mosu, Madera et The Progress. Pour les deux étoiles, on enregistre une seule nouvelle entrée : Lazy Bear. Les autres restaurants de cette catégorie sont Acquerello, Atelier Crenn, Baumé, Campton Place, Coi, et Commis.
Michelin 2017: 6 restaurants de San Francisco obtiennent trois étoiles
"Wine Festival" à Dallas: du bon vin et Miss Texas le 11 novembre
On connaissait “Beaujolais & Beyond”. Pour 2016, la chambre de commerce franco-américaine de Dallas / Fort Worth change de formule.
Le 11 novembre, elle organise son premier “Wine Festival” au Frontiers of Flight Museum. Les participants pourront savourer une large sélection de vins français et américains et apprécier différents plats préparés par une vingtaine de restaurateurs locaux, dont Main Street Bistro, Lavendou et Le Bilboquet Restaurant. Plus d’un millier de personnes sont attendues.
Hormis la dégustation de vin, l’autre moment-phare de la soirée sera le concert de Rockestra, un groupe qui mélange rock et musique classique. Miss Texas 2016 sera aussi présente pour signer des autographes et prendre des photos avec ceux qui le souhaitent.
Les invités pourront participer à une enchère silencieuse et acheter des tickets de tombola pour remporter deux tickets pour un séjour en Europe. Les revenus générés par le festival permettront de soutenir les activités de la FACC.
Où surfer à San Francisco et autour ?
Surnommé le “Golden State” , la Californie pourrait également se faire appeler le “Ride State” . L’automne, ou plutôt l’été indien, et l’hiver sont les saisons idéales pour la pratique du surf à San Francisco. A partir de la mi-septembre jusqu’en mars, la brise frontalière du printemps et le vent thermique de l’été laissent place à des conditions optimales. Le reste du temps, mieux vaut opter pour le kite surf.
Mais le paradis des surfeurs a un petit bémol : de Bodega Bay à Monterey bay en passant par les îles Farallon au large du Pacifique, s’étend le triangle rouge, la zone littorale qui concentre la plus grande population de grands requins blancs au monde. Nul besoin de préciser pourquoi le triangle est qualifié de “rouge”…
Pour les débutants
A 1h15 de San Francisco (via la 280) se trouve Santa Cruz, la « number one surf town » des États-Unis, selon le Surfer Magazine. Sur 50 miles de côtes, des spots de surf pour tous les niveaux se succèdent. Les débutants se mouillent à Cowell cove et à Capitola Beach.
A 45 min au sud de San Francisco (via la 280 toujours), Half Moon Bay offre également plusieurs spots de surf idéaux avec les écoles (dont la française Sea Surf Fun) et les boutiques de location qui vont avec. Dans cette baie, la règle est simple : plus on se rapproche de la digue en pierre, au nord d’Half Moon Bay, plus les vagues sont grosses. Les débutants doivent donc s’en écarter un maximum.
A seulement 15 minutes de voiture vers le sud de San Francisco (via la 1), Pacifica est le spot parfait pour commencer à se dresser sur sa longboard. Les vagues, pas trop grosses, sont toujours bien formées et se cassent proprement. De quoi assurer aux novices leurs premières sensations de glisse. Linda Mar beach est LA plage des débutants par excellence.
A respectivement 1h et 1h15 de voiture (via la 101 puis la 1) au nord de San Francisco, Stinson Beach et de Bolinas sont adaptées aux débutants et niveaux intermédiaires. Il ne faut pas pour autant se laisser distraire par la beauté du paysage : les requins adorent barboter dans ce coin pour attendre que leur quatre-heures – les lions de mer – sorte du lagon de Bolinas.
Intermédiaires
A Santa Cruz, au sud de San Francisco, les surfeurs de niveau intermédiaire se jettent à l’eau à The Hook et Pleasure Point.
Au nord de Santa Cruz, à Pacifica, Rockaway beach est le spot idéal pour les niveaux intermédiaires. Animé par un petit courant circulaire, le spot demande un peu de pratique.
A San Francisco, la grande plage d’Ocean Beach longeant le quartier de Sunset est pratique pour les surfeurs qui habitent les collines de la ville. Le spot est réputé pour être assez difficile, notamment à cause du courant qui force les surfeurs à ramer sans relâche. Il faut déjà avoir un certain niveau de surf pour s’y frotter. De plus, les surfeurs qui s’y mouillent ne sont pas toujours les seuls à apprécier Ocean Beach… les requins aussi.
A moins de 30 min du centre de San Francisco, vers le nord, se trouve Rodea Beach, de l’autre côté du Golden Gate Bridge. Très sauvage, le site est plutôt conseillé aux surfeurs déjà expérimentés.
Pros
Au sud de San Francisco, les surfeurs confirmés se partagent le reef break très réputé de Santa Cruz appelé Steamer Lane, un fond marin composé de récifs où viennent se briser les vagues.
Au nord d’Half Moon Bay, au-delà de la digue de pierre, se trouve Pillar Point avec, au bout, l’incontournable Mavericks. A cause de sa côte escarpée et de ses courants violents, le site est réservé aux surfeurs pros ou très expérimentés. Pour preuve, chaque hiver se déroule la plus grande compétition du monde de Big Wave Surfing. Comme son nom l’indique, des surfeurs y viennent dompter des rouleaux pouvant atteindre 20 mètres de haut.
Surfer sous le Golden Gate Bridge au soleil couchant…Le spot mythique de Fort Point, sous le pont rouge, offre ce décor de carte postale. Mais pas à n’importe qui, seulement les surfeurs confirmés peuvent s’y aventurer. Ce spot est surtout celui des locaux qui ne voient pas d’un bon oeil l’arrivée de nouveaux surfeurs non- expérimentés.
Un Français chez les stars du barbecue texan
C’est le « All Star Game » du barbecue. Ce dimanche 30 octobre, a lieu le Texas Monthly Barbecue Fest à Austin. Sélectionnés par le supplément BBQ du magazine, 27 des meilleurs restaurants de barbecue du Texas (donc du monde) sont invités à présenter leurs spécialités. Mais pour la première fois, un non-Texan a l’honneur d’être convié: il s’agit d’un Français, Thomas Abramowicz, fondateur du restaurant The Beast à Paris.
Pour les novices, le barbecue texan n’a rien à voir avec ce que connaissent les Français. Oubliez merguez et charbon de bois, ici, c’est tout un art, voire un art de vivre, dont les Texans sont fiers. Il repose sur le « fumage » de la viande au bois pendant des heures (parfois 15 à 20) dans des fumoirs (ou « smokers », qui ont des têtes de locomotives à vapeur), et non pas sur le grill. Au BBQ Fest d’Austin, autant dire qu’il y a l’artillerie lourde de la discipline, avec notamment des références comme Franklin’s ou Louie Mueller.
« Je suis très fier. C’est une énorme reconnaissance. Je me dis que tous les efforts fournis valaient le coup » , explique le Français. En effet, depuis qu’il a ouvert The Beast il y a deux ans, Thomas Abramowicz n’a pas ménagé ses forces. « Je n’ai clairement pas choisi la facilité. » Pas simple en effet de fumer de la viande non-stop en plein cœur du Marais. D’autant qu’il a eu à cœur de toujours faire les choses dans les règles de l’art, « sans compromis sur le concept ou la méthode ». « Ce que j’aime aussi dans le barbecue, c’est le savoir-faire et la tradition et je veux y faire honneur.» Il s’est donc préparé pour ce festival en réalisant plusieurs tests dans son restaurant. Il est aussi venu épaulé de son chef et son sous-chef.
Il faut dire qu’il y a du boulot. Chaque participant doit préparer trois viandes pour les 3.500 convives du festival (soit 10.500 portions !). Les choix de Thomas Abramowicz se sont portés sur les travers de bœuf, les saucisses de bœuf jalapeno et cheddar, et les magrets de canard laqués au miel. « On veut aussi montrer notre touche française. » Début de la cuisson à 8pm la veille pour service à midi le lendemain.
Quelques jours avant la compétition, la pression monte. « On veut être au niveau et rendre ce qui nous a été donné. » Car Thomas Abramowicz n’est pas né dans le barbecue. Alors qu’il travaille à New York il y a neuf ans, il découvre la discipline grâce à son colocataire texan: un véritable coup de foudre. De sa passion, il décide de faire son métier. Il plaque tout et passe six mois auprès des maîtres du genre en arpentant le Texas, passant de smokehouse en smokehouse, parfois quelques heures, parfois plusieurs jours, à apprendre les techniques et secrets de chacun, mais aussi le sens de l’accueil de cette communauté.
Il fait construire sur place un fumoir sur-mesure de 2 tonnes qu’il fait venir à Paris. « Des produits au matériel, des techniques à l’expérience, j’ai voulu faire les choses comme au Texas et avoir l’approche la plus noble et authentique possible. » Nul doute que les Texans lui rendront bien ce week-end.
Dreamlands: de surprenantes salles d'immersion au Whitney
Une salle plongée dans la pénombre et le silence le plus total avec, pour seule lumière, un projecteur qui affiche un cercle blanc sur le mur. Non loin, une projection de film dans une pièce sombre avec un sol quadrillé de néons et de transats en guise de sièges…
Bienvenue à “Dreamlands: Immersive Cinema and Arts, 1905-2016”, la nouvelle exposition du Whitney Museum. Du 28 octobre 2016 jusqu’au 5 février 2017, le musée nous plonge dans une nouvelle dimension où l’art devient une expérience immersive qui attise tous nos sens, exception faite du goût.
L’exposition, le fruit de quatre ans de travail, présente notamment des sculptures, des installations, des dessins, des environnements 3D et des peintures issues du monde entier et datant pour certaines pièces, du début du XXe siècle. Le but: “se focaliser sur la manière dont la technologie a créé de nouvelles formes d’experiences immersives utilisant de la vidéo” , explique le musée. On y trouve notamment des travaux d’expérimentations cinématographiques datant des années 20 et 30, mélangeant plans larges, musiques, couleurs pour créer une expérience de visionnage inédite. Les oeuvres les plus modernes sont des installations immersives, à l’image de celle d’Ian Cheng, qui consiste en un espace réagissant aux mouvements des personnes qui sont à l’intérieur.
Un couple texan fait un don exceptionnel au Musée d'Orsay
C’est la donation la plus importante reçue d’un donateur étranger depuis 1945. Et elle est le fait d’un couple texan. Les collectionneurs d’art Spencer et Marlene Hays céderont à leur mort plus de 600 oeuvres de la Seconde moitié du XIXème siècle et de la première moitié du XXème siècle au Musée d’Orsay.
La donation représente quelque 382 millions de dollars. La seule condition posée par les Hays: que la collection soit exposée dans un espace dédié. Le couple a déjà fait un premier don de 187 oeuvres au musée et a été décoré, samedi 22 octobre, de la Légion d’honneur par François Hollande «pour leur vie passée au service de l’art et du beau » .
Le couple Hays a longtemps vécu loin des musées d’art. Spencer Hays, qui a grandi dans une petite ville de l’Oklahoma, a fait fortune après avoir fondé Tom James, une société fabriquant des vêtements sur mesure. Entre 1972 et 1975, il a aussi présidé la Southwestern Company, une entreprise qui forme les étudiants à faire du porte-à porte pour vendre des livres éducatifs, des logiciels ou encore des abonnements à des sites internet.
L’intérêt du couple pour l’art naît au début des années 70 lorsque Marlene Hays propose à son mari d’acheter un tableau pour décorer leur maison. Il a depuis amassé une collection impressionnante. En 2001, les Texans rencontrent Guy Cogeval, président du musée d’Orsay, avec lequel ils partagent une même passion pour les peintres nabis (Bonnard, Vuillard, Maurice Denis). Parmi les oeuvres données, 69 appartiennent à ce courant artistique.
Gala des Amis américains de Blérancourt au New York Yacht Club
Fondé il y a 31 ans, les Amis américains de Blérancourt (American Friends of Blérancourt) organise son gala 2016 le lundi 31 octobre dans la superbe “Model Room” du New York Yacht Club.
L’association a vocation à soutenir le château de Blérancourt, connu pour son musée sur les relations franco-américaines fondé en 1931 par Anne Morgan, fille du financier JP Morgan. Après dix ans de rénovation et d’expansion, le musée doit rouvrir en 2017 avec de nouvelles galeries, programmes éducatifs et services pour les visiteurs.
Pendant la soirée de gala, AFB mettra à l’honneur l’AFS Intercultural Programs, ex-American Field Service, un corps d’ambulanciers volontaires actif pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
L’événement sera précédé, lundi de midi à 2pm au Colony Club, d’une conférence sur la vie et l’action d’Anne Morgan par Alan Govenar, auteur d’Anne Morgan: Photography, Philanthropy & Advocacy.
Ouvrir une boutique aux USA: conseils d'un expert
(Article partenaire) Los Angeles, Miami, et bien sûr New York, les Etats-Unis attirent de plus en plus de marques du monde entier.
La France n’échappe pas à la règle. Et les enseignes françaises sont nombreuses à vouloir ouvrir une boutique à Manhattan. Mais entre l’envie et la réalité du marché immobilier il y a un vide angoissant et l’aide d’un broker, un agent spécialisé, se révèle indispensable.
« Une grande marque française qui cherche à s’installer à New York prend des risques et sait qu’elle va y consacrer un budget conséquent. Elle ne peut pas se permettre de se tromper », explique Bertrand de Soultrait. Passé par les meilleures agences new-yorkaises spécialisées dans le locatif commercial, ce Français a ouvert Bertwood Realty il y a trois ans à Manhattan et a déjà été nommé dans le top 10 des meilleurs ‘boutiques brokerage’ de la ville avec 85 enseignes installées à son actif et une valeur total de baux signés de près de 90 millions de dollars.
Bertwood Realty est à l’origine de l’implantation de Sushi Shop, Aux Merveilleux, Anne & Valentin, Ladurée (pour de multiples emplacements), Saint James, Unilever, Lilith, Carré d’artistes et bien d’autres. La bananeraie de Michel & Augustin à Brooklyn a également été dénichée par ses soins. « La clé c’est de comprendre parfaitement le désir du client: son budget, sa clientèle, le quartier souhaité. Ensuite nos agents sont là et se mettent en chasse de l’endroit idéal ».
Cette équipe pluridisciplinaire et polyglotte (français, anglais, hébreu) recherche pour ses clients les emplacements les plus stratégiques et s’adapte à leurs besoins. Pour cela une division ingénieuse a été mise en place: certains agents recherche des locaux dans leurs bureaux derrière un ordinateur, un téléphone à la main, et d’autres arpentent les rues à pied et à vélo pour dénicher les opportunités « off-market » qui ne sont pas directement accessibles aux autres brokers.
Pour les marques françaises mal préparées ou mal accompagnées, les déconvenues peuvent être nombreuses: les formalités d’installation aux Etats-Unis sont un casse-tête et les exigences des propriétaires d’immeubles dépassent souvent l’imagination.
« Il est capital d’être guidé dans ce labyrinthe, selon Bertrand de Soultrait. Nous travaillons avec un avocat spécialisé dans l’immobilier commercial, toujours présent à nos côtés et qui peut conseiller nos clients en direct, sans aucun frais supplémentaires. Bertwood fait bénéficier ses clients de sa liste de contacts d’expert-comptables, d’architectes, d’entrepreneurs pour leur faire gagner du temps et de l’argent ».
« Finalement, sourit Bertrand de Soultrait, se lancer à la recherche d’une boutique sans broker, c’est comme se lancer dans un procès sans avocat ».
Grâce à sa clientèle internationale haut-de-gamme, Bertwood Realty a acquis une réelle reconnaissance et la confiance des propriétaires d’immeubles new-yorkais, un excellent atout pour leurs clients. A travers de multiples négociations acharnées Bertwood a réussi à faire économiser à ses clients plus de 8.5 millions de dollars.
Sa force de frappe, Bertwood Realty la doit à son équipe de brokers. Des professionnels, américains pour la plupart, qui connaissent Manhattan sur le bout des doigts et savent dénicher des espaces qui ne sont pas encore sur le marché. « Nous faisons le plus possible pour nos clients, résume Bertrand de Soultrait, y compris aller jusqu’à racheter des baux de clients en difficulté pour en faire bénéficier nos enseignes. Pour réussir il faut beaucoup de culot, de l’audace et de la curiosité ».
Cette entreprise continue son développement, avec des partenaires à Washington, Miami, Londres et bientôt des bureaux à Paris (en janvier 2017).
Bertwood Realty LLC
146 East 46th Street, Suite 2R. New York, NY 10017
212.922.9246
[email protected]
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Sam Hickmann met les bonnes habitudes au poignet des enfants
« Pour apprendre à faire du vélo aux enfants, il y a les petites roues. Pour assimiler les bonnes habitudes, il y a notre wearable ! » Apprendre à un enfant à se brosser les dents, ou à manger à la bonne heure ? C’est la mer à boire pour beaucoup de parents. Sam Hickmann, un entrepreneur français de la Silicon Valley, pense avoir la solution: une montre connectée.
Il a co-fondé la startup JOY, avec Omar Alaouf, en février dernier. « Je voulais faire une startup qui aide les familles à vivre en harmonie grâce à la technologie », explique l’entrepreneur français installé dans la Silicon Valley depuis six ans.
Pour imaginer cette montre connectée, baptisée Octopus, le père de famille est parti d’un constat : « les enfants sont exposés à plein de distractions : télévisions, consoles de jeu, ordinateurs. Il y a de plus en plus d’enfants hyperactifs avec un déficit d’attention. Et nous les parents, c’est un peu pareil. On a du mal à se déconnecter », dit-il, assis dans un canapé de l’accélérateur de start-ups HAX, à San Francisco. Dédiée aux enfants âgés de 3 à 8 ans, la montre est entièrement basée sur des icônes qui indiquent les tâches à accomplir : comme nourrir le chat ou encore prendre son bain. Objectif: donner la possibilité aux enfants de s’auto-gérer.
Par exemple, « à l’heure du déjeuner, la montre affiche une fourchette et un couteau », détaille le PDG qui s’est intéressé à des études scientifiques sur le développement de l’enfant. « C’est prouvé: lorsqu’il y a des routines en place dans la famille, les enfants sont moins enclin à entrer en conflit. » Sam Hickmann assure qu’avec Octopus, plus besoin de répéter quinze fois à son enfant d’aller se brosser les dents. Depuis leur smartphone, les parents créent des routines journalières et envoies les tâches sur la montre via bluetooth. Des icônes sous forme de pop-up s’affichent et rappellent aux bambins, par une petite vibration, ce qu’ils doivent faire.
« On a décidé de tout faire de A à Z. La carte électronique, le plastique, le logiciel, les applications iOS et Androïd », précise Sam Hickmann. Entre juin et juillet dernier, JOY a reçu 777.777 dollars de pré-commandes, soit quinze fois plus que l’objectif initial. La campagne Indiegogo, toujours en cours, avoisine les 920.000 dollars.
« Cela nous a conforté dans l’idée qu’il y avait une demande forte. On a déjà été contacté par de nombreux distributeurs », se réjouit l’entrepreneur, occupé aujourd’hui par le lancement de la production en série. La livraison est prévue en mars 2017. En attendant, Octopus est en lice pour le CES Innovation Award, dans la catégorie Accessible Tech. Et les vidéos de présentation rencontrent un franc succès sur les réseaux sociaux : « avec quatre vidéos, on a eu 45 millions de vues ». À la bonne heure.
8 "mensonges" que les séries TV racontent sur New York
Si vous vivez comme Carrie Bradshaw ou la joyeuse bande de “Friends”, vous risquez fort d’être ruinés ou d’avoir de mauvaises surprises. Voici quelques “mensonges” colportés par les séries TV sur New York.
1. Monica et Rachel vivraient dans le Bronx aujourd’hui
Ces séries ont un point en commun: les personnages vivent tous dans des appartements de rêve bien situés, sans cafard ni rat. On se rappelle du logement de Monica dans “Friends” : un immense séjour, une cuisine respectable, deux grandes chambres avec lit double, une salle de bain et bien sûr, un balcon. Le tout localisé en plein coeur de Greenwich Village (la façade qui apparait dans la série est sur Bedford Street et Grove). A moins de tomber sur un landlord particulièrement conciliant, un tel appartement serait difficile à assumer pour une serveuse (Rachel) et un modeste chef privé (Monica). Selon les informations de plusieurs sites, leur revenu cumulé à New York n’atteindrait pas les 2.000 dollars mensuels (hors pourboire) alors que les loyers pour un 2-bedroom à Greenwich dépassent les 5.000 dollars (selon le rapport MNS pour septembre 2016). Mais bon, nous étions dans les années 90.
2. Non, New York ne craint pas
A trop regarder les différents “Law and Order” et CSI, on en oublierait que New York n’a jamais été aussi sûre. Le site Pajiba s’est penché sur ce décalage. En 2009-2010, il a dénombré 118 homicides sur “Law and Order Criminal Intent” , “Castle” , “Law and Order” , “CSI: NY” et “Law and Order SVU” . En 2009, il y a eu, en réalité, 59 cas d’homicides enregistrés à Manhattan (le borough où les services de police montrés dans ces séries sont compétents).
3. Carrie Bradshaw serait endettée
Vous voulez vivre comme Carrie Bradshaw, personnage principal de “Sex and the City” ? Réfléchissez à deux fois. Selon un article très détaillé de Thought Catalog sur le budget de la chroniqueuse, elle aurait dépensé lors de la première saison près de 22.000 dollars (loyer, chaussures, cocktails…), enregistré 15.400 dollars de revenus et une déduction fiscale de 1.000 dollars. “Nous pouvons donc assumer qu’elle a terminé 1998 avec un déficit de 6.500 dollars (ce qui n’inclut pas ces impôts non payés et ses paiements de carte de crédit ignorés)” , explique l’auteure. À la vente, son appartement à loyer contrôlé vaudrait 600.000 dollars selon un agent immobilier interrogé par Thrillist.
4. Boire comme des trous comme dans “How I Met Your Mother”
Les héros de “How I Met Your Mother” passent vraiment tous les jours au bar (le pub McGee’s pour être précis). Si on considère qu’une bière au McGee’s vaut 5$, ils dépensent au minimum 150$ par mois (sans compter les pourboires). Le chiffre exact doit être bien plus élevé en comptant cocktails, cafés et verres offerts aux éventuelles futures conquêtes.
5. Ross devrait payer une amende pour son chimpanzé
Qui a oublié Marcel, le petit singe de Ross ou encore la basse-cour de Joey et Chandler dans “Friends” ? Ces scènes relèvent de la science-fiction. Pas besoin de s’étendre sur l’état impeccable de l’appartement dans lequel vivent un canard, un poussin ou encore un singe. Au-delà de ça, les lois encadrant la possession d’animaux domestiques sont assez strictes à New York et les animaux exotiques sont interdis. Les contrevenants risquent jusqu’à un an de prison ou une amende maximale de 500 dollars (ou les deux).
6. Les techniques de drague de Joey vous vaudraient un beau râteau
Il semblerait que la timidité n’étouffe pas nos New-Yorkais favoris. Combien de conquêtes ont ramené Joey et Barney avec des techniques aussi acrobatiques les unes que les autres ? Le “how you doin'” de Joey est mythique (voir vidéo ci-dessus). Mais fonctionne-t-il dans la vie de tous les jours ? Un YouTuber s’y est essayé à Londres, et on a eu mal pour lui:
À New York, mieux vaut être sur Tinder pour faire une rencontre…
7. D’ailleurs, la fontaine de “Friends” n’existe pas à New York
Contrairement à ce que vous feront croire quelques guides touristiques mal informés ou intentionnés, la célèbre fontaine qui apparait dans le générique d’ouverture de “Friends” ne se trouve pas à New York. Selon DNAinfo, reprenant une information de IMBD, elle se situe en Californie, dans les studios de la Warner. Inutile, donc, de poser devant la fontaine de Central Park ou de Grand Army Plaza: allez plutôt à LA.
8. Des apparts sans cafards
On a pris celui de Seinfeld, mais on pourrait prendre tous les autres. Dans nos séries favorites, point de cafard, ni de souris ou de rats à l’horizon. C’est pourtant le lot quotidien des New-Yorkais. Port où transite de nombreux containers, climat humide en été, maintenance douteuse de certains bâtiments: New York est un paradis pour cafards en tout genre, comme French Morning vous l’expliquait dans une question bête sur le sujet.
Discussion à Houston sur l'enseignement français à l'étranger
“L’évolution de l’enseignement français à l’étranger” . C’est le thème d’une conférence organisée le jeudi 3 novembre par l’association Le Cercle francophone du Texas, dans les locaux de l’école Eagle on the Rocks.
Le sénateur des Français de l’étranger Louis Duvernois est l’invité de cette rencontre. Ancien journaliste, le parlementaire Les Républicains est spécialiste des questions d’éducation française à l’étranger et de la Francophonie. Il est aussi le président d’honneur de l’Association pour la diffusion internationale francophone de livres, ouvrages et revues (Adiflor). Un cocktail/« verre de l’amitié » sera offert après la présentation.
Entrée libre.
Un "Business & Wine" à San Francisco sur l'arrivée de Symfony aux US
Si vous êtes mordu développement web, vous connaissez le co-fondateur de SensioLabs, éditeur de logiciels et créateur du framework Symfony. Fabien Potencier, qui s’occupera du bureau de San Francisco de Symfony, sera l’invité du réseau de patrons français aux Etats-Unis FrenchFounders le 9 novembre pour parler de son arrivée aux Etats-Unis.
Sensiolabs, créé en 1998 avec Grégory Pascal pour accompagner la stratégie digitale de sociétés, est devenu une référence. Son logiciel Symfony, et plus précisément le dernier né Symfony 2 sorti en 2011, ont été téléchargés 500 millions de fois à travers le monde. Un développement planétaire rendu possible en partie par une levée de fonds de 7 millions de dollars en 2013. Après 10 ans de succès en France mais aussi en Allemagne et au Royaume-Uni, Symfony s’installe à San Francisco pour conquérir le marché américain.
L’évènement n’est ouvert qu’aux membres de FrenchFounders, mais les non-membres peuvent faire une demande de participation.