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Permanences d'information sur la carte IDNYC au Consulat de France

Depuis janvier 2015, la ville de New York propose une carte d’identité gratuite pour les résidents. Le consulat de France à New York organise, les 4 et 14 novembre, une permanence d’information sur cette carte afin d’informer les Français sur les avantages qu’elle offre et la manière de l’obtenir.
Cette carte, qui permet d’accéder aux services et programmes proposés par la ville, fait office d’ID pour les New-Yorkais âgés de plus de 14 ans. Elle offre différents avantages (ouverture de compte chèque, demande de carte de crédit, rabais sur les médicaments, abonnement gratuit d’un an pour plusieurs grands musées, zoos et jardins botaniques de New York…) Un document très utile, en particulier pour les Français qui viennent de s’installer ici.
Les permanences auront lieu de 8:45 am à 1pm.

France Cinéma Floride, des premières et des rires à Miami

France Cinéma Floride, c’est reparti. Le producteur français Patrick Gimenez a sélectionné pas moins de sept films français de l’année 2016 pour alimenter ce festival, qui se tiendra du 4 au 6 novembre au Tower Theater de Miami.
La onzième édition de ce rendez-vous, qui permet de faire découvrir aux cinéphiles de Miami les dernières productions françaises, s’ouvrira avec « Radin ! », une comédie avec Dany Boon qui, comme le titre l’indique, incarne à l’écran un pingre économisant sur ses moindres dépenses. Son quotidien sera vite chahuté lorsqu’il tombera amoureux et découvrira qu’il a une fille dont il ignorait l’existence. Cette comédie sera projetée en première internationale un peu plus d’un mois seulement après sa sortie sur les écrans français. « Ce film annonce parfaitement la couleur du festival, explique Patrick Gimenez, j’ai ri et pris beaucoup de plaisir en le regardant, ce sont ces mêmes sentiments que je souhaite transmettre aux spectateurs pour qu’ils passent un bon moment ».
Dans cette programmation axée sur les comédies françaises s’ajoute « Le Goût des merveilles » d’Éric Besnard. Josiane Balasko, Alexandra Lamy et Mathilde Seigner figurent, quant à elles, au casting de « Retour chez ma mère », montré aussi en première internationale. Et pour satisfaire tous les cinéphiles, le thriller « Braqueurs » avec Sami Bouajila et le film dramatique « Le Fils de Jean » réalisé par Philippe Lioret sont également à l’affiche. “Je visionne près de 350 films par an. Pour réaliser une sélection, ce n’est pas forcément évident, explique Patrick Gimenez. En tout cas, je ne pense pas avoir pris de risque car ce sont vraiment mes coups de cœur”.
Jean Dujardin, de son côté, donne la réplique à Virginie Efira dans le long métrage « Un homme à la hauteur », boudé par le public en France. « Je l’ai malgré tout sélectionné, indique Patrick Gimenez, car selon moi, le succès d’un film ne repose pas que sur des chiffres, et j’espère prouver qu’il peut y avoir plusieurs niveaux de lecture pour un film si cette production trouve son public, ici, à Miami ».
En clôture du festival France Cinéma Floride, la première réalisation de Jérôme Commandeur,  « Ma famille t’adore déjà ! » sera diffusée en première mondiale. Ce film traite d’une histoire de famille un peu loufoque, avec Thierry Lhermitte et Marie-Anne Chazel dans le rôle des parents. Leur patrie, qui ne tient que par des mensonges et des faux-semblants, s’apprête à exploser le jour où leur fille leur annonce qu’elle va se marier et souhaite leur présenter leur futur gendre. « C’est une grande fierté d’avoir obtenu ce film qui ne sortira sur les écrans que quelques jours après le festival, cela montre que le producteur me fait confiance pour que je teste son film sur mon public, c’est important que les productions s’exportent et viennent tenter leur chance de l’autre côté de l’Atlantique », s’enthousiasme Patrick Gimenez, qui attend cette année encore plus de 3.000 spectateurs.

Christophe Bonnegrace au Yamashiro: "Je veux ramener une étoile"

Classé pendant longtemps dans la catégorie “piège à touristes” , le Yamashiro ambitionne de devenir un restaurant plébiscité par les Angelinos. “Je veux ramener une étoile” , lance Christophe Bonnegrace, son nouveau chef exécutif.
L’établissement a été repris par le groupe Sugar Factory en juin, qui a rapatrié le chef français de New York pour révolutionner les cuisines de cette institution. “Je connais le Yamashiro de réputation. J’allais y boire des verres quand je vivais à Los Angeles en 1994. C’était considéré comme un restaurant pour touristes” .
La cuisine de grand-mère, son leitmotiv
Définissant son style comme “vieille école” , Christophe Bonnegrace, 49 ans, revendique une cuisine classique, basée sur les recettes de grand-mère. “Le meilleur compliment que j’ai reçu est venu d’un client qui pleurait. Il m’a dit que mon lapin à la moutarde lui a rappelé la cuisine de sa mère” . Mais au Yamashiro, il y ajoute une touche asiatique. Le canard, il le confit à la française, l’agrémentant d’une vinaigrette à base de soja, litchi et d’agrumes. “On peut aussi faire un boeuf bourguignon avec des carottes japonaises. On peut s’amuser avec les classiques, assure-t-il, en refaisant son chignon. Mais je ne suis pas du genre à utiliser une pince à épiler pour mettre des fleurs sur un plat !

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Christophe Bonnegrace aux fourneaux / Photo S.C.

Los Angeles n’est pas une première pour cet enfant de Provence, qui a travaillé pour le Aristoff-Caviar & Fine Foods dans les années 90. Il s’est ensuite illustré au Buddha-bar à Las Vegas et à La Villette à New York. “Je suis ravi de retourner sur la côte OuestLos Angeles est plus accessible que New York, où seuls les gros bonnets peuvent tenter leur chance“, glisse celui qui n’exclut pas d’ouvrir son propre restaurant à L.A dans les années à venir.
Consacré trois années de suite par le guide “Best chefs of America“, cet autodidacte ne prévoit pas de retour dans sa patrie natale. “J’ai le voyage dans le sang, lâche-t-il. Aux Etats-Unis, si on a quelque chose qui sort de l’ordinaire et qu’on est passionné, on va t’apprécier.
Le retour des “locaux” d’Hollywood
Yamashiro a atteint une bonne vitesse de croisière : le restaurant affiche 200 couverts par jour en semaine, et près de 500 le samedi soir. Et les stars (Charlie Sheen, Paula Abdul et la gagnante d’America’s Got Talent, Grace Vanderwaal) se font de plus en plus nombreuses. Pour rendre ses lettres de noblesse au Yamashiro, le Franco-italien a débauché son ancien chef sushi du Buddha-bar, Masato Nabakayashi. “Je ne pouvais pas le faire sans lui” .
Outre la carte renouvelée, le Yamashiro va subir un véritable relooking dès le mois de novembre. “On va mettre en place un sushi bar, un Comedy Club pour ramener les locaux, un “teppanyaki” (une plancha japonaise), et un coin repas à la japonaise. ” En revanche, le bâtiment originel ne sera pas touché. Construit en 1914 par des collectionneurs d’art, ce lieu servait de musée privé d’oeuvres asiatiques, avant de devenir un club de l’élite d’Hollywood dans les années 20. Mais le chef refuse que le restaurant soit visité uniquement comme un lieu de culte ou sélectionné pour les réceptions de mariage. “Je veux réintroduire le Yamashiro comme une destination culinaire” .

Une Française des Etats-Unis en course pour la présidentielle de 2017

Mes proches savent que je ne pense pas à la présidentielle en me rasant le matin” , plaisante Roxane Revon.
Cette Française de New York, qui enseigne le théâtre à l’université John Jay et qui a monté sa propre troupe francophone, fait pourtant partie des seize candidats sélectionnés sur LaPrimaire.org, une plateforme qui vise à faire émerger, par un vote en ligne, une candidature citoyenne pour la présidentielle de 2017.
Le premier tour a lieu jusqu’au 2 novembre et est ouvert aux près de 70.000 inscrits sur la plateforme. Le processus doit aboutir, en décembre, à la sélection d’un(e) candidat(e) que LaPrimaire.org soutiendra pour l’obtention des 500 parrainages d’élus nécessaires pour se présenter à l’élection. “Il y a des milliers de maires non encartés en France, donc c’est faisable” , souligne le jeune femme qui “ne supporte pas de voir l’état du débat en France et les mêmes têtes depuis 20 ans” .
Née aux Lilas (Seine Saint-Denis), élevée dans la petite commune provençale de Fuveau, c’est la première fois que Roxane Revon, 30 ans, s’engage en politique. “Mon école avait été choisie pour proposer une loi à l’Assemblée nationale. Le politique ne m’a pas quittée depuis” , glisse-t-elle. Après la crise grecque, cette Européenne convaincue a bien essayé de se chercher une formation politique. Elle va frapper aux portes du Parti radical de gauche (PRG), “trop vieillot” , et au Parti Fédéraliste Européen français, “trop en mode Mélenchon” . Elle finit par se lancer dans LaPrimaire.org après avoir rencontré l’un de ses co-fondateurs, Thibauld Favre, qui habite dans le Connecticut.
Cet ingénieur français s’est allié à un ami avocat, David Guez, pour lancer la plateforme en avril. Et ils n’étaient pas les seuls sur le créneau: d’autres primaires citoyennes comme La Vraie Primaire et la Primaire des Français ont vu le jour avec l’ambition de renouveler la classe politique. “Je recherchais quelque chose comme LaPrimaire.org depuis longtemps. J’ai même eu l’idée de monter quelque chose de similaire. À un moment, il faut s’engager. J’ai réfléchi longuement. Ça me paraissait énorme de dire que je me présentais à la présidentielle. J’y suis plus allée dans l’optique: j’en ai marre de râler, j’ai des idées, j’ai fait un master de philosophie politique, j’ai une certification d’économie et de finances à Stanford, et je fais du théâtre (sourire)… Je veux présenter une candidature jeune car la génération Y est sous-représentée” , souligne-t-elle.
Pour se qualifier à LaPrimaire, Roxane Revon a dû recueillir 500 parrainages de citoyens. Dans l’esprit de la plateforme collaborative, son programme initial a été enrichi par les contributions des inscrits, mais aussi d’experts et d’associations qu’elle a contactés. Son espoir: que l’Europe avance sur le chemin de l’intégration et que la France en profite. “Les crises françaises sont liées à une crise politique européenne, estime-t-elle. On ne peut pas rester au milieu du gué. Soit on veut une Europe plus intégrée, soit on retourne à une Europe des nations qui va, à mon avis, se déliter. Les citoyens ne peuvent pas rester avec des pôles de souveraineté flous. L’Europe doit être là pour assurer les fonctions régaliennes, l’Etat doit promouvoir la culture, l’histoire et l’éducation, et les régions doivent être le terrain de l’innovation au XXIème siècle” .
Si elle remporte cette primaire citoyenne inédite, elle envisage de quitter son travail à l’université. “Mes proches sont très bienveillants. J’explique mon parcours et pourquoi je fais ça, et ils le comprennent, explique-t-elle. Je le vis comme une aventure, c’est comme créer quelque chose de nouveau, comme une start-up ou une pièce de théâtre, sur lequel je vais mettre une énergie considérable pendant des mois” . Ce jeudi 27 octobre (7pm), la candidate organise au restaurant Le Tout Va Bien une rencontre pour expliquer le fonctionnement de la plateforme et les enjeux du vote. “Etre citoyen n’est pas une vertu, la différence avec les politiques, c’est qu’on n’est pas obligé de porter une idéologie” .
 

"D'une pierre deux coups" en première US à Fort Lauderdale

La Floride fête le cinéma en novembre. Le 4, Fort Lauderdale ouvre la 31e édition de son festival international du cinéma (Fort Lauderdale International Film Festival) qui durera jusqu’au 20 novembre au Savor Cinema.
Plusieurs films français seront à l’affiche de ce rendez-vous. Au programme: la première US du films “Our Mother” (“D’une pierre deux coups), sorti en 2016 et vainqueur du grand prix du public au Festival Premiers Plans d’Angers, est prévue pour le mercredi 16 novembre.
Dans cette comédie dramatique de Fejria Deliba, Zayane, une grand-mère de 75 ans qui n’a jamais quitté sa cité depuis son arrivée en France, doit retourner en Algérie le temps d’une journée pour récupérer un leg. Pendant ce temps, ses onze enfants se retrouvent chez elle et découvrent une partie du passé de leur mère qu’ils n’auraient jamais imaginée.


Le reste des films français:

  •  “Caprice” par Emmanuel Mouret, samedi 12 novembre à 2:30 pm
  • “Courted” de Christian Vincent, jeudi 17 novembre à 6:00 pm
  • “Marie et les Naufragés” de Sebastien Betbeder, vendredi 11 novembre à 11:45 am
  • “News From Planet Mars” par Dominik Mol, lundi 14 novembre à 8:30 pm
  • “Our Mother” de Fejria Deliba, mercredi 16 novembre à 6:00 pm
  • “The Scent of Mandarin” par Gilles Legrand, samedi 12 novembre à 6:30 pm
  • “Tour de France” par Rachid Djaïdani, mercredi 9 novembre à 8:00 pm
  • “Un Moment d’égarement” de Jean-François Richet, samedi 5 novembre à 7:00 pm

Et pour les Frenchies, le festival prévoit de mettre l’hexagone sous les projecteurs le 5 novembre, en organisant une soirée française ciné-cuisine à l’occasion de la projection d’ “Un Moment d’égarement” . Cette initiative est sponsorisée par les French Weeks Miami et la chambre de commerce franco-américaine de Floride.

Le festival du foie gras revient à Washington

Le foie gras est à l’honneur sur les menus d’une quarantaine de restaurants de la capitale pendant Foie Fest du 26 octobre au 2 novembre.
C’est la quatrième incarnation de ce festival culinaire, qui a débuté il y a quatre ans sous le nom de Foie La La. Pendant une semaine, chaque restaurant participant proposera un plat de foie gras special sur son menu. D’Artagnan est associé à cet événement et le foie gras provient exclusivement de la vallée de l’Hudson, à New York. Foie Fest est une competition amicale entre chefs et à la fin de la semaine un vainqueur du trophée de l’Oie d’Or, décidé par un vote sur internet, sera annoncé.
Parmi les restaurants participants, on trouve bien sûr Boundary Road qui avait lancé le festival en 2012, ainsi qu’un grand nombre de restaurants français et belges comme Convivial et Mintwood Place, BToo, La Jambe, Brasserie Beck ou Plume, qui vient d’ailleurs de recevoir une étoile au tout premier guide Michelin de Washington!
« Le foie gras est un élément majeur de la tradition gastronomique française », souligne le chef Cédric Maupillier. « C’est un produit noble au goût unique et raffiné. »  A son restaurant Convivial, au coeur de Shaw, il sera décliné en escalope (70 grs) poêlée, servie sur un pain d’épices façon pain perdu avec un fondant de coing au safran et une sauce aigre douce aux airelles. Pour Mintwood Place, son autre restaurant à Adams Morgan, l’escalope de foie gras sera cuite aux feu de bois et servie sur un Latke de pomme de terre avec une compottée de pomme légèrement fumée et une gastrique de cidre aux parfums “vin chaud”. A $16 chacun, les amateurs vont se régaler.
Pour la liste complète des restaurants participants à Foie Festcliquez ici.
 
 

Cécile Klaus, comme sur des roulettes à New York

Quand Cécile Klaus enfile ses patins, ce vendredi d’octobre à Battery Park, petits et grands s’arrêtent pour regarder ou filmer la roller-danseuse se livrer à une démonstration, sur fond de soleil couchant.

Cécile Klaus est avant tout une danseuse. Elevée dans une famille d’artistes, elle commence dans cette discipline, inspirée par les chorégraphies de Michael Jackson. Son parcours l’amènera jusqu’à la prestigieuse école de danse Alvin Ailey à New York et la compagnie de danse contemporaine Jennifer Muller / The Works.

Le rollerdance est arrivé par surprise dans sa carrière, au hasard d’une balade à Londres. “Un pote m’a invité à me balader dans Hyde Park et c’est là que j’ai vu un groupe en train de faire du rollerdance, explique-t-elle. Ce fut la révélation pour moi, et comme j’avais déjà mes rollers aux pieds, je n’arrêtais pas de les espionner et d’imiter discrètement leurs pas”.

Peu de temps après, elle participe à un évènement Nike grâce auquel elle gagne une nouvelle paire de rollers. Ce qui permettra à la Française, fille d’un passionné de roller, de se perfectionner dans la discipline, née du patinage artistique sur glace et de l’explosion du disco dans les années 70.

Cécile Klaus décide en 2004 de monter son groupe Miss’ile, une équipe féminine de rollerdance qui deviendra une association en 2005, avec l’ambition de mettre en avant “le roller au féminin” . Elle recrute son amie Marjorie Phlippoteau, une “rideuse” qui compte parmi les plus douées de sa génération, ainsi que d’autres patineuses issues de milieux différents, comme le hockey, le saut en hauteur et le skate cross.

Le groupe fraichement formé se lance la même année dans les 24h du Mans en roller et par équipe. “On ne s’était pratiquement pas entrainées mais on a tout de même atteint la 4e place” . Aujourd’hui, l’association propose des sessions d’entrainement dans chaque discipline roller (vitesse, rollerdance, descente, slalom, street) afin de former des patineuses polyvalentes.

Arrivée à New York en 2004 pour rejoindre la prestigieuse école de danse Alvin Ailey, elle fréquente aussi la Central Park Dance Skaters Association, organisatrice des célèbres sessions de roller à Central Park. Ses contacts lui permettent rapidement de participer à des opérations de promotion pour des marques comme Winamax ou encore Adidas.

Selon Cécile Klaus, les Etats-Unis offrent plus d’opportunités que la France dans l’univers du rollerdance. “Depuis l’explosion des années disco, ils ont amélioré le son et la surface des boîtes de nuit et des patinoires à roulettes. Ils ont perfectionné la qualité des patins, multiplié leur fabrication et aussi la productions de films incorporant beaucoup le rollerdance, développe-t-elle. Ça reste le pays qui possède le plus de patinoires pour rollers. Il y a très longtemps, on en avait beaucoup en France. Puis, elles ont toutes fermé et on s’est contenté de danser dans la rue” .

De retour en Europe avec son expérience américaine en poche, Cécile Klaus participe à des comédies musicales (“Oui-Oui et le cadeau surprise” , “Oui-Oui et le grand carnaval”), et auditionne pour le nouveau clip d’Avicii “You make me feel”. Elle décroche une participation alors qu’une bonne partie de la communauté rollerdance de New York avait tenté sa chance. “J’avais un solo déjà prêt avec différents styles de danse en patin. J’ai présenté ça et du freestyle, et ils m’ont rappelé” , se félicite Cécile Klaus.

Depuis son retour à New York en 2013 avec un visa d’artiste, elle multiplie les projets. Son objectif: “être reconnue comme chorégraphe et surtout faire des tournées un peu partout dans le monde” . Elle a des travaux dans les cartons, dont “un spectacle de rollerdance qui portera sur l’histoire de cette discipline. Je suis à la recherche de producteurs et d’investisseurs pour m’aider à mener ce projet à bien.

Grand Ave Arts, l'avenue de la culture ouverte à tous le 29 octobre

Los Angeles veut transformer Grand Avenue en ses Champs-Élysées version culture.
Le samedi 29 octobre, Grand Ave Arts : All Access mettra à l’honneur les trésors culturels du centre-ville, en ouvrant gratuitement onze institutions au public de 10 am à 5 pm.
Principalement situées entre Temple et 6th Street, les lieux participants* vous proposeront des spectacles, des expositions et des visites. Ainsi, vous pourrez écouter un orchestre de chambre à l’École Colburn, deux récitals gratuits au LA Opera, découvrir les coulisses du Music Center, profiter des décors phénoménaux créés par des artistes locaux pour le “Dia de Los Muertos” à Grand Park. En outre, les musées (Moca et The Broad) seront gratuits.
*The Broad, Center Theatre Group, Colburn School, Grand Park, LA Central Library, LA Master Chorale, LA Opera, Los Angeles Philharmonic, MOCA, The Music Center, Red Cat

Speak Easy: le 14 novembre, on se fait des amis américains

Comme pour prouver son utilité, Speak Easy vous donne rendez-vous dans un quartier dont la plupart des Français ne peuvent pas prononcer le nom: Harlem.
Notre prochaine session de speed speaking franco-américain aura lieu le lundi 14 novembre à la galerie Maison d’Art sur la 132e rue. Les inscriptions sont ouvertes.
Petit rappel du concept: nous formons des tandems d’anglophones et de francophones pour parler sept minutes en français, puis sept minutes en anglais. Les participants changent cinq fois de partenaire. Un verre de vin et des hors d’oeuvres sont servis.

Un Barack Obama français ? Une conférence à New York

Il est où, notre Barack Obama ? C’est la question à laquelle va tenter de répondre une conférence intitulée “When Will France Have its Barack Obama ?” qui se tiendra à la librairie Albertine le 2 novembre. Elle marque l’ouverture du troisième Festival Albertine (2-6 novembre), un rendez-vous qui a pour ambition de s’interroger sur les mutations de l’identité et les interactions entre art et étiquettes sociales, nationales et économiques.
Le journaliste et écrivain Ta-Nehisi Coates, commissaire du festival, animera le débat. Celui-ci rassemblera les historiens Benjamin Stora et Pap Ndiaye, la journaliste Iris Deroeux et l’écrivain Jelani Cobb. Ces derniers évoqueront les conditions qui ont permis l’élection de Barack Obama aux Etats-Unis et s’interrogeront sur la possibilité de voir les mêmes transformations se produire en France, sur fond de crispations identitaires des deux côtés de l’Atlantique.
La conférence est gratuite et ouverte au public dans la limite des places disponibles. Elle sera aussi retransmise en streaming.

Le pâté en croûte brille de mille feux à New York

C’est un évènement comme le consulat de France à New York en accueille rarement: le championnat du monde de pâté croûte.
Non, ce n’est pas une blague. C’est même très sérieux. Pendant plus deux heures, un jury composé de plusieurs poids lourds de la cuisine (dont Jacques Pepin, Ariane Daguin, Gabriel Kreuther et Daniel Boulud, président du jury) a goûté treize pâtés préparés par des charcutiers issus des quatre coins d’Amérique du nord. Verdict: Guillaume Ginther (Coq Rico) a remporté la première place, suivi d’Eric Gauthier (Ateliers & Saveurs) et Nicolas Rafa (Le District). Le Prix du Public est revenu à Jack Logue (Betony).
Pour nous, c’est une manière de faire la promotion de la cuisine française” , souligne Arnaud Bernollin, un des quatre fondateurs de la Confrérie du Pâté Croûte, organisateur de l’événement, pas peu fier de l’engouement suscité. “Nous avons dû refuser 400 personnes” .
Ce rendez-vous des amateurs de charcuterie et de bon vin était en réalité la demi-finale des championnats du monde, dont 2016 marque la 8ème édition. Guillaume Ginther retrouvera onze autres charcutiers venus d’Europe et du Japon en finale le 5 décembre à Maison M. Chapoutier en France. “C’est très inattendu. Je participais pour le plaisir. C’était aussi l’envie de rencontrer des collègues car je ne suis arrivé à New York qu’en début d’année” , glisse Guillaume Ginther, qui a séduit le jury avec son pâté en croûte de foie gras, volaille et farce de cochon. Le chef passé par le Relais Louis XIII et les cuisines de Daniel Boulud est rodé. Au Coq Rico, le restaurant d’Antoine Westermann spécialisé dans le poulet, où il officie, le pâté-croûte serait “un best seller” .
C’est la première fois que la compétition est organisée à New York. Quatorze charcutiers étaient en compétition mais, à la suite de la perte par Delta Airlines de ses créations, le chef franco-espagnol de Miami Roberto Giron, n’a pu concourir.
Lors de la soirée, plusieurs membres du jury ont, en outre, été faits (non sans quelques vannes) chevaliers de l’ordre du pâté en croûte au nom de Saint Laurent (saint patron des cuisiniers), Saint Michel (pâtissiers) et Saint Antoine (charcutiers).
Il faut que la pâte soit en adéquation avec la viande, trouver le juste milieu pour que la pâte ne soit pas trop imbibée pendant la cuisson. La gelée aussi, c’est du gros travail. Il faut trouver l’équilibre entre tout ça, explique Nicolas Rafa, du District. Le pâté en croûte marche de plus en plus. On a une grosse communauté française aux Etats-Unis. Et il n’y a pas beaucoup de charcutiers qui en font ici. Les Français sont contents d’en trouver” . Ce ne sont pas les gourmands du consulat qui diront l’inverse.

Une rencontre avec l'auteure Hélène Cardona à Santa Monica

Amoureux de littérature, réservez votre vendredi 28 octobre. La Robert Berman Gallery de Santa Monica accueillera un rendez-vous poétique autour de l’auteure française, Hélène Cardona.
Avant de les dédicacer, elle fera une lecture et présentera ses oeuvres Life in Suspension / La Vie Suspendue et Beyond Elsewhere traduit du poète français Gabriel Arnou-Laujeac.

Elle a été invitée par Robert Berman, le directeur de la galerie, un ami. Animé par la chanteuse Simone White et introduit par la poète Lynne Thompson, cet événement mettra également en valeur Elena Karina Byrne et son livre Squander, ainsi que Dale Griffiths Stamos, auteur de RenWomen. Il se conclura par une réception. 

Une auteure primée
En tant que poète, traductrice et actrice, Hélène Cardona a reçu de nombreux prix. L’édition bilingue de poèmes Life in Suspension a notamment remporté le “Reader’s Favorite Award” pour la poésie et le “Pinnacle Book Award” dans la catégorie “Best Bilingual Poetry Book”. Ses poèmes oniriques célèbrent le pouvoir de l’imagination. Installée à Santa Monica, elle parle couramment six langues. Après avoir servi en tant que traductrice et interprète pour l’ambassade du Canada à Paris, elle s’est lancée dans l’écriture.