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Un nouveau Maison Kayser ouvre près d'Union Square

Eric Kayser l’avait confié après avoir remporté notre concours de la meilleure baguette: son prochain Maison Kayser serait dans le quartier d’Union Square. C’est chose faite depuis fin septembre.
Le concept ne change pas: en plus d’une boulangerie, l’établissement propose un café de 72 places ouvert pour le petit-déjeuner, le déjeuner, le brunch et le dîner. Il se trouve au croisement de la 13eme rue et Broadway, à quelques pas seulement de la fameuse place new-yorkaise.
C’est le onzième Maison Kayser ouvert à New York par l’artisan français, quelques mois seulement après le lancement de sa première boulangerie à Brooklyn. Interrogé en février par French Morning, il a indiqué son intention de poursuivre les ouvertures, jusqu’au Bronx. Maison Kayser USA indique que deux autres boulangeries-cafés verront le jour à New York dans le premier trimestre de 2017.
 

3 films français au festival du film arabe de Washington

Le festival du film arabe de Washington revient pour sa 21e édition avec un programme mettant en vedette le meilleur du cinéma arabe contemporain.
Entre le 21 et le 30 octobre, 17 films seront présentés à AMC Mazza Gallerie, dont une premiere américaine pour le long métrage français «D’une pierre deux Coups » (“Our Mother” en anglais) et la co-production française « Good Luck Algeria ».  En plus de ces deux films, le festival s’ouvrira le 21 Octobre, à 6:30pm, avec « À Peine j’Ouvre les Yeux » (As I open My Eyes en anglais), un drame franco-tunisien de Leyla Bouzid, qui sera présenté en arabe avec des sous-titre anglais. Cette projection sera suivie d’une reception sponsorisée par l’Ambassade de la République Tunisienne. 
« À Peine j’Ouvre les Yeux », un film franco-belge-tunisien, raconte l’histoire de Farah, une jeune Tunisienne qui vient juste d’obtenir une mention au baccalauréat, à l’aube de la révolution de Jasmin. Elle vit seule avec sa mère qui voudrait qu’elle devienne médecin. Mais la jeune fille rêve de musique, et avec son groupe de rock, elle prend des risques en chantant des paroles qui dressent un portrait peu flatteur des dirigeants du pays. Belle, insouciante et rebelle, sa soif de liberté parle pour toute une génération, malgré ses conséquences…
La comédie franco-belge « Good Luck Algeria  » est réalisée par Farid Bentoumi et inspirée par une  histoire vraie : la participation de son frère, Noureddine Maurice Bentoumi, aux Jeux Olympiques de Turin en 2006.  Né à Chamonix d’une mère toulousaine et d’un père algérien, Noureddine était le premier fondeur à se qualifier pour l’Algérie. « Good Luck Algeria » est en course pour le Cultural Ambassador Prize et sera projeté le vendredi 21 octobre à 8:50pm et le samedi 22 octobre à 7:00pm.
L’autre film français du festival, « D’une pierre deux Coups », est aussi en competition pour le prix Cultural Ambassador. Il passera le samedi 22 octobre à 9:00pm et le dimanche 23 octobre à 5:15pm. C’est le premier long métrage de Fejria Deliba, l’actrice principale du film « Inch’Allah dimanche ». Il raconte l’histoire de Zayane, une algérienne de 75 ans, mère de 11 enfants, qui n’a jamais dépassé les frontières de sa cité depuis son arrivée en France et qui s’embarque avec une amie dans un road trip jusqu’en Sologne. Pendant son absence, ses enfants se réunissent tous chez elle pour la première fois en 10 ans et découvrent une partie de la vie de leur mère qu’ils ne connaissaient pas. La bande-annonce est à découvrir ci-dessous.


Le festival se terminera le dimanche 30 octobre, avec la projection à 7:00pm du film libanais « Halal Love (and Sex) » en presence de son réalisateur Assad Fouladkar. Présenté avec le patronage de l’Ambassade du Liban, le long métrage sera suivi d’une reception pour clore le festival. Un peu plus tôt dans la soirée, Assad et d’autres réalisateurs et spécialistes du cinéma arabes discuteront des derniers développements dans le cinéma arabe lors d’une séance gratuite a 5:00pm. 
La programmation complète est à découvrir sur le site officiel du festival.

"La Soirée" de San Francisco fête sa 35ème édition

Une soirée “bal masqué” ? La chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACCSF) pense à vous.
La Soirée, rendez-vous annuel des francophones de la Bay, célébrera sa 35e édition le 18 novembre avec, comme d’habitude du bon vin et beaucoup de bonnes choses à manger. Plusieurs exposants proposeront des produits franco-californiens et un dîner VIP assis est aussi au programme.
Après le thème James Bond l’an dernier, l’édition 2016 se veut rien de moins qu’une “Masquerade Extravaganza” . Venez donc avec vos plus beaux masques. Pour l’occasion, La Soirée investira The Village, une nouvelle adresse pour organiser des événements privés qui propose un service de restauration et de bar.
Une partie des bénéfices de la soirée iront à la Fondation pour l’Education de la FACCSF, mise en place en 2015 pour soutenir l’éducation franco-américaine.

Une conférence sur les retraites des expatriés à Menlo Park

Les retraites pour les expatriés sont un véritable casse-tête. Pour vous aider à y voir plus clair, deux experts de Novelvy Expat organisent une conférence le 24 octobre à Menlo Park.
Bruno Renardier et Philippe Plantadi évoqueront les différentes options offertes aux expats qui arrivent en fin de carrière, mais aussi le calcul des droits, l’obtention de la carte vitale, l’impact des conventions de sécurité sociale internationales sur la constitution des droits, l’impact d’une affiliation à la CFE…
Gratuit pour les membres de l’ADFE, SFBA et de l’UFE, $5 pour les non-membres. Un buffet et un pot de l’amitié seront servis.

Alexandra Cousteau parle environnement à Arlington

Alexandra Cousteau part explorer le Texas. Dans le cadre des Maverick Speakers Series, l’University of Texas at Arlington invite, le 3 novembre, la petite fille du commandant Cousteau lors d’une conférence pour parler de la préservation de la planète.
Alexandra Cousteau est réalisatrice. Comme d’autres membres de sa famille, elle milite pour la protection de l’environnement, en particulier l’eau. Alexandra Cousteau est aussi “National Geographic Emerging Explorer”, titre décerné par le célèbre magazine National Geographic à de jeunes scientifiques, défenseurs de l’environnement et innovateurs de tout poil.
Cela fait maintenant neuf ans que l’University of Texas at Arlington organise ces rencontres avec les “esprits les plus brillants de notre époque” . Les Maverick Speakers Series abordent des thèmes variés. L’université a déjà accueilli des figures célèbres comme Michio Kaku, un physicien américain, ou encore le comédien Seth Meyers.

4 activités pour se faire peur à San Francisco et autour

Fantômes, zombies, et autres phénomènes paranormaux animent San Francisco pendant tout le mois d’octobre. Voici une sélection d’activités qui vous glaceront d’épouvante avant Halloween.
4- Visiter une maison victorienne hantée
Chaque année pour Halloween, la Haas-Lilienthal House (ci-dessus), magnifique maison victorienne de 1886, se transforme en “Mayhem Mansion” pendant quatre soirs, les 22, 23, 28 et 29 octobre, de 7pm à 10pm: la visite guidée réserve bien des surprises, des détours par des coins sombres et des portes dérobées, pour finir au Spookeasy où un verre, alcoolisé ou non, vous aidera à vous remettre de vos émotions. Haas-Lilienthal House, 2007 Franklin Street, San Francisco. Site.
3- Visiter la Winchester Mystery House à la bougie

Winchester Mystery House
Winchester Mystery House

Après avoir perdu son mari et sa fille, Sarah Winchester, héritière de la société à l’origine de la carabine du même nom, est persuadée qu’elle est maudite. Un medium lui conseille de construire une maison pour abriter tous les esprits des personnes tuées par une carabine Winchester. En 1884, Sarah Winchester achète une propriété, et investit sa fortune pour sans cesse l’agrandir  et conjurer la malédiction. A la mort de sa propriétaire, la Winchester Mystery House compte 161 pieces, 10.000 fenêtres, 2000 portes, 47 cheminées, et 40 escaliers, dont certains ne mènent nulle part. Le fantôme de Sarah Winchester s’est ajouté aux esprits qui la tourmentaient et erre désormais dans cet édifice qui tient plus du labyrinthe que de la maison victorienne. Des visites à la bougie sont organisées pour Halloween et à la lampe de poche chaque vendredi 13.  Winchester Mystery House, 525 S Winchester Blvd, San Jose, CA 95128. Site.
2- Percer les secrets du porte-avions USS Hornet
USS Hornet
USS Hornet

Réputé comme étant le bateau le plus hanté de la Navy, le porte-avions, lancé en 1943 est désormais un musée. Plus de 300 personnes ont péri a bord, soit au combat, soit par accident, soit par suicide. Des visites de nuit sont organisées de 7 à 10pm une fois par mois, et les plus courageux peuvent même dormir sur le USS Hornet, ou du moins essayer… Du 8 au 31 octobre, les visiteurs seront témoins d’étranges phénomènes paranormaux qui agitent le bateau depuis une mission secrète dans le triangle des Bermudes en 1975. USS Hornet, 707 W Hornet Ave, Pier 3, Alameda 94501. Site.
1- S’échapper d’un studio porno hanté à l’Armory
The Armory
The Armory

Arsenal militaire converti en palais des sports, l’Armory abrite depuis 2007 les studios de la société de production Kink.com, spécialisée dans les films pornographiques. En octobre, ce bâtiment, qui ressemble à un château maure, accueille les visiteurs au coeur bien accroché. Enfermés par deux dans une des pièces du bâtiment, vous aurez vingt minutes pour vous libérer: il vous faudra résoudre des énigmes, combattre des monstres, et accepter d’être attachés ou les yeux bandés. La bande-annonce de cette expérience laisse présager du pire. The Armory, 1800 Mission St, San Francisco, CA 94103. Site.

Trois rencontres avec Jean-Michel Ribes à New York

Acteur, réalisateur, metteur en scène, scénariste… Dans l’univers du spectacle, Jean-Michel Ribes a tout fait, ou presque. Pour le définir, c’est l’expression anglaise “entertainer”  qui lui correspond le mieux.
Un homme-Protée, un baladin, un provocateur, un animateur (celui qui donne une âme) qui participera à deux rendez-vous avec le journaliste Olivier Barrot, le lundi 24 octobre à NYU et le mardi 25 octobre au Sofitel. Il sera aussi l’invité d’une masterclass gratuite à Fordham University Lincoln Center le 26 octobre dès 3pm.
Jean-Michel Ribes s’est fait connaître et reconnaître par ses propres pièces, dont certaines, qu’il a lui-même mises en scène, se sont imposées comme des classiques de notre temps, Pièce sans animaux, Musée haut, musée bas. Il a tourné des films, comme acteur et réalisateur, et conçu une série de télévision devenue culte, “Palaces” (“Soyez Palace chez vous”), dont la distribution, véritable armorial des comédiens français, laisse pantois.
Directeur du Théâtre du Rond-Point depuis quinze ans, il en a fait l’un des lieux de Paris “where the action is”, accueillant uniquement des auteurs vivants venus du monde entier. Ce qui n’empêche nullement notre homme d’écrire un scénario pour Alain Resnais, et de donner un mémorable recueil autobiographique, Mille et un morceaux, que le Sofitel offrira aux convives du “Rendez-vous littéraire” du 25 octobre.
 

10 expressions à connaître quand on habite au Texas

Sans même mentionner l’accent, l’anglais parlé au Texas n’est pas exactement le même que celui de votre manuel scolaire de collège… Voici 10 mots et expressions courantes au Texas à connaître et utiliser dans la vie quotidienne pour ne pas passer pour le Français que vous êtes.
Y’all
Evidemment en premier sur cette liste… Cette contraction de «you + all» est plus que courante ici, elle est systématique et fait partie du vocabulaire quotidien lorsque l’on s’adresse à plusieurs personnes à la fois. Ne dites jamais “you guys” ou “all of you”. Elle est même largement utilisée à l’écrit. Attention  juste à bien l’orthographier « y’all » et non pas « ya’ll » comme on peut le voir parfois. A la forme possessive, ça marche aussi : “y’all’s” comme dans “Is that y’all’s car »?
Howdy
Emblématique du “parler cowboy”, il vient en 2e sur cette liste. “Howdy” est la contraction de « How do you do? ». Contrairement à “y’all”, il est utilisé plus naturellement par certaines personnes (les vrais de vrais) et vous l’entendrez davantage à la campagne que dans les villes.
Fixin’ to
Très commun aussi, il peut surprendre au début et vous vous demanderez « mais pourquoi il me parle de réparer quelque chose ? » Rien à voir…  Quand il est utilisé avec un autre verbe, “fixin’ to” (ou “fixing to”, les Texans ont pour habitude d’éluder tous les “G” finaux au gérondif) équivaut à “going to”. Exemple : “I’m fixin’ to eat this entire bowl of chips and queso by myself.”
Coke
Au Texas, le mot coke ne se limite pas juste au coca-cola. Si vous demandez un coke, il peut s’agir de tous les types de sodas (à l’exception peut-être du Dr Pepper, qui, originaire du Texas, a droit à un traitement spécial).  Exemple :
Vous : “Can I please have a coke?”
Serveur : “Sure, what kind?”
Vous : “I’ll take a Sprite.”
Dang!
Il s’agit d’une version plus polie de “Damn”. A utiliser pour marquer son étonnement ou son mécontentement. Exemple : “Dang! Somebody ate all the tacos »
Over yonder
A utiliser à la place de “Over there”. Il est commun dans les Etats du sud :
–“Where’d ya put my glasses?”
-“They’re over yonder on the dresser”
Might could
La grammaire anglaise est plutôt stricte quant à l’utilisation des auxiliaires modaux. Les Texans, eux, utilisent des constructions qui en combinent plusieurs. La plus répandue est “Might could”, équivalent de “might be able” : “We might could go to the football game on Sunday.”
 Right quick
Equivalent redneck de “real quick”: “Ah mo do them dishes right quick
 Feeder road
Au Texas, la plupart des autoroutes ont des “services roads” ou « frontage roads » de chaque côté, destinées à réguler le trafic. A Houston, on les appelle communément « feeder roads »
This ain’t my first rodeo!
Expression (forcément) locale pour faire comprendre à quelqu’un que vous êtes un(e) habitué(e) de la situation :
-“You sure do know how to cook a steak”
-“This ain’t my first rodeo!”

Des bourses pour les futurs enseignants de programmes bilingues à New York

Devenir professeur en programme bilingue à New York peut coûter cher. C’est certainement une des raisons pour lesquelles il en manque tant.
Pour leur donner un petit coup de pouce, la Société des Professeurs de Français et Francophones d’Amérique et les Services culturels de l’Ambassade ont créé des bourses à 5.000 dollars pour les étudiants en master d’éducation bilingue ou en cours d’obtention d’une certification. Les candidats ont jusqu’au 1er décembre pour postuler. Une fois leur formation terminée, ils devront remplir les critères d’éligibilité pour pouvoir enseigner dans un contexte bilingue à New York (certification de l’Etat de New York, “extension bilingue” , permis de travail, maîtrise du français et de l’anglais). Ils devront également fournir une preuve de leur inscription dans un master d’éducation bilingue, une lettre de motivation et un essai.
 

Un Français lance son "Escape Room" à New York

Un interphone sur la 20th Street. Une voix qui vous demande, énigmatiquement, de monter jusqu’au dernier étage, où vous pénétrez dans un couloir obscur. Au mur: une flèche pointe vers la droite en direction de “La prison” et une autre à gauche vers “L’hôtel hanté” .
Ce sont les deux “Escape Room” imaginées par le Français William James, un ancien chef de pub à DDB qui vient de lancer BrainXcape, un concept qui surfe sur le créneau des jeux d’énigmes immersifs. Le principe: un groupe de joueurs enfermé dans une salle doit dénicher des indices dans le décor (tableaux, livres, objets en tout genre…) et résoudre des énigmes qui les mèneront vers la clef de la porte. Ils ont une heure pour remonter la chaîne d’indices. “Il y a peu d’activités où on peut jouer en famille ou entre amis de manière intelligente. Il y a le laser quest, mais ça ne fait pas vraiment réfléchir. BrainXcape est un jeu intelligent, ludique, dans un environnement qui change du quotidien” , explique le jeune homme, assis dans la salle de commande d’où les maîtres du jeu observent et écoutent les joueurs pour les guider en cas de besoin.
Le Parisien découvre l’univers des “Escape Rooms” lors d’un réveillon en famille à Budapest. “C’était en tête des listes d’activités sur TripAdvisor. C’était un truc différent, ça nous a attirés” , explique-t-il. Enfermé avec ses parents “dans une cave” dont ils devaient sortir, William James a le déclic. “Je me suis dit que c’était ce que je voulais faire. Le soir même, un 31 décembre, j’ai écrit toutes les énigmes sur une feuille.  Il y en avait une trentaine” .
Un peu plus d’un an plus tard, il avait quitté son job dans la pub et se consacrait à la conception de ses premières salles, imaginant des “puzzles” , les testant sur des amis chez lui, jouant à des Escape Room en ligne. Expatrié depuis six mois à New York avec le reste de sa famille, le Français se met à la recherche d’un local. Malgré la popularité du concept à New York, la quête n’est pas simple. “Les landlords étaient frileux. J’ai eu je ne sais pas combien d’e-mails me disant d’aller plutôt chez Disney!

Aujourd’hui, BrainXcape propose deux salles: une cellule de prison inspirée du film “Alcatraz”, et une chambre d’hôtel lugubre, où la radio s’allume toute seule et des bruits de pas viennent surprendre les joueurs. Cette dernière est basée sur “Shining” . “Je voulais me concentrer sur l’aspect exploration du cerveau, plutôt que le côté physique. Il y a de la fouille, mais il faut surtout se creuser la tête” . Pour se distinguer de la concurrence, il a mis le paquet sur les décors, conçus par les designers de Sleep No More et de Headless Horseman, une maison hantée géante située à Ulster Park (New York). “On veut se spécialiser dans le côté immersion. Nous ne voulons pas faire des salles d’horreur, mais jouer avec l’aspect flippant. Il y a peu d’Escape Rooms qui font ça” .
Cette première “Escape Room française“, financée par William James et son père Patrick (un ancien directeur commercial chez JC Decaux, fondateur d’agences de pub à Paris et d’une entreprise de lingerie revendue à Calvin Klein), est un premier pas. Le tandem parle d’ouvrir d’autres salles si le concept séduit et de créer des partenariats avec des hôtels pour attirer les touristes. “Contrairement à d’autres Escape Rooms, les joueurs ne sont pas mis avec d’autres joueurs qu’ils ne connaissent pas. On peut réserver une salle pour deux personnes par exemple, précise-t-il. Il y a un vrai potentiel. Ce n’est pas une mode. La demande grandira. On voit déjà apparaître des professionnels des Escape Rooms!”  

L'art français du XVIIIe siècle à l'honneur au Dallas Museum of Art

L’art français du XVIIIe siècle s’invite à Dallas. Le 27 octobre, les Texans auront l’occasion de se rendre gratuitement au Dallas Museum of Art pour une soirée spéciale.
Les visiteurs pourront découvrir des peintures et sculptures issues de la collection du philanthrope Michael L. Rosenberg. Plusieurs animations sont prévues de 5pm à 9pm dans différents endroits du musée. Des membres du Dallas Symphony Orchestra viendront jouer de la musique d’époque. Des amuse-bouches “inspirés par la collection”  seront servis. Et pour se cultiver un peu, des conférences sont au programme, l’une sur l’histoire de la fondation Michael L. Rosenberg et l’autre, avec deux commissaires, sur la collection elle-même. La soirée se terminera en musique avec un cours sur les techniques de dessin de portrait donné par Jay Bailey, un artiste local.
Les plus excentriques sont mêmes invités à se déguiser avec un costume inspiré du XVIIIe siècle. Ils auront la chance de remporter un livre sur la collection Rosenberg ainsi que deux tickets pour une la future exposition Art and Nature in the Middle Ages.

New York "Out of the Box", un guide pour "la génération Airbnb"

On laisse le bon vieux Routard au placard. Jeanne Chiaravalli, co-auteure du dernier guide touristique de la collection “Out of the Box”, revisite New York et livre les meilleures adresses d’une ville en pleine transformation.

Originaire de Nancy, le quotidien de la Française se résume initialement aux seringues, blouses blanches et microscopes. Après avoir passé huit ans à l’université Pasteur de Paris, ville qu’elle affectionne, la jeune femme migre à New York où elle travaille dans la recherche biomédicale à la Rockefeller University. Celle qui passe la plupart de ses journées à “rechercher des molécules” ressentait le besoin de s’exprimer différent. “J’aime vraiment ce que je fais, mais j’ai besoin d’une activité plus artistique” .

En 2011 et sous l’impulsion de ses amis, elle entame la rédaction d’un blog. A Paris, “j’étais toujours celle qu’on appelait pour les bons plans. Aujourd’hui, ma Google Maps a un air de constellation!” Lorsque la journaliste française Laure Watrin, auteure des “Pintades“, la contacte pour co-rédiger un guide sur New York, c’est la consécration. “On s’est rencontré l’été dernier. Elle cherchait quelqu’un pour collaborer sur son projet, l’envie de créer une collection sur la nouvelle façon d’explorer les villes, pour la génération “Airbnb”, explique la scientifique. Une rencontre qui fait mouche. “On avait la même façon de voir les choses, on a tout de suite pensé que ça pouvait marcher” .

Ce guide, c’est “l’inverse du guide traditionnel. On a voulu donner des informations aux nouveaux arrivants sur des quartiers qui leur sont encore inconnus, d’aller au-delà des quartiers dits “classiques” , explique Jeanne Chiaravalli. Au total, pas moins de 53 quartiers et 1.755 adresses figurent dans le guide. “On voulait aussi éviter le langage du guide traditionnel, en prenant le lecteur par la main et en l’emmenant faire une vraie balade”.

L’ouvrage comporte tout de même une catégorie “In the box”, qui regroupe “une liste d’activités et de lieux cultes à ne pas manquer”. Les auteures ont choisi de mettre un moyen de locomotion en avant : le vélo. “Avec la rubrique “On the go”,  à chaque début de quartier, on mentionne la manière la plus facile de découvrir le quartier. Je fais personnellement tout à vélo” .