Vous avez encore besoin de donner du sens à la campagne présidentielle américaine ? À quatre jours du scrutin, le 4 novembre, le consulat général de France à New York organise une conférence 934 pour mettre cette élection en perspective.
Elle accueillera Fabrice Rousselot, rédacteur-en-chef du site de réflexion The Conversation Global, Erick Dickson, professeur de politique et de psychologie à NYU et responsable du Journal of Experimental Political Science, et enfin Carole A. Giacomo, membre du comité éditorial du New York Times.
Les trois intervenants raconteront comment ils ont vécu, en tant que journalistes et experts, cette élection atypique, et évoqueront les stratégies des candidats et le profil de leurs électeurs. La conférence est gratuite mais le RSVP est obligatoire: [email protected]
Le consulat de France à New York décortique l'élection présidentielle US
Pourquoi des grands électeurs choisissent-ils le président aux US ?
Il y a beaucoup de choses que les Français ne comprennent pas dans les élections américaines (surtout celle de 2016). Le système des grands électeurs en fait partie. Pourquoi voter pour des électeurs qui voteront pour la personne qu’on leur demande ? C’est la question bête de la semaine.
Ce choix s’est fait en 1787 lors de la convention de Philadelphie, responsable de rédiger la constitution, dans un contexte de profonde méfiance envers les partis politiques et la centralisation. L’option du suffrage universel direct a été explorée, mais les rédacteurs de la constitution pensaient que les électeurs seraient tentés de voter tout naturellement pour le candidat de leur Etat, ce qui “fausserait” le vote. Autre inquiétude: les Etats les moins peuplés s’inquiétaient de voir les plus peuplés décider de l’issue de l’élection.
Les rédacteurs de la constitution ont également réfléchi à confier l’élection au Congrès, aux gouverneurs ou aux assemblées des Etats. Bref, à un aréopage de personnalités instruites et au fait des affaires politiques – car l’information ne circulait pas aussi rapidement qu’aujourd’hui. Mais un tel système laissait planer le spectre du complot (déjà présent au XVIIIe siècle!) et le risque de corruption et de petits arrangements. “Les modèles de pouvoir exécutif dominants au XVIIIe siècle étaient monarchiques, ou alors un roi régnait avec sa clique de ministres, comme en Grande-Bretagne. Des options que les Américains avaient rejetées en 1776. L’alternative était de faire élire le président par le Congrès. Mais les rédacteurs de la constitution voulaient aussi un exécutif indépendant mais sous le contrôle du parlement” , raconte l’historien Jack Rakove dans une interview.
C’est un comité de la convention, connu sous le nom de “Committee of Eleven” , qui trouvera un compromis en optant pour le suffrage indirect: le peuple élit un collège électoral qui, à son tour, choisit le président. À l’époque, chaque Etat se voit attribuer deux grands électeurs, auxquels s’ajoute le nombre de ses représentants à la Chambre (déterminé par son poids démographique). Chaque grand électeur pouvait alors voter pour deux personnes, dont une issue nécessairement d’un Etat différent. La personnalité arrivant en deuxième position était nommée vice-président. Un système qui a perduré jusqu’à l’adoption du 12e amendement, qui a révisé les modalités de vote du collège électoral, en 1804.
A noter que rien dans la constitution – où le terme “collège électoral” n’apparait pas – n’oblige les grands électeurs à voter en fonction du vote populaire. Ce sont des lois prises au niveau des Etats – ou des serments auprès des partis politiques – qui déterminent s’ils doivent suivre le vote populaire ou non. Les cas de rebellion sont rares. Sur les 17.000 grands électeurs entre 1788 et 2000, seuls 156 ont “trahi” leurs concitoyens. Il s’agit pour l’écrasante majorité de votes isolés.
Les 538 grands électeurs se réunissent le premier lundi après le second mercredi de décembre dans la capitale de leur État et confirment leur vote en signant un “Certificate of Vote” (qui liste tous les candidats au poste de président et de vice-président ainsi que leur nombre de voix) et un “Certificate of Ascertainment” (qui liste les noms de tous les candidats grands électeurs avec le nombre de votes reçus). Ils en signent six exemplaires, envoyés à différentes personnes (président du Sénat, secrétaire de l’État où se passe le vote, archives et le juge du district où les grands électeurs se rencontrent).
Qui sont-ils ? Leur profil n’est pas clairement défini par la constitution. Celle-ci indique seulement qu’aucun sénateur, représentant politique ou personne ayant des intérêts dans le gouvernement américain ne peut occuper cette fonction.
Bien que ce système soit resté inchangé depuis plus de deux siècles, des voix se lèvent pour le reformer, voire s’en débarrasser. Selon le site des archives nationales, “en 200 ans, plus de 700 propositions ont été formulées au Congrès pour éliminer ou réformer le collège électoral (…). Les sondages montrent que les Américains étaient favorables à son abolition à 58% en 1967, 81% en 1968 et 75% en 1981″ . Les critiques ne datent pas d’hier. En 2000, George W. Bush a été élu au collège électoral alors qu’il était devancé au vote populaire par son rival Al Gore. Et cela s’était déjà produit en 1824, 1878 et 1888. Récemment, le mouvement “National Popular Vote” a fait parler de lui en poussant des lois dans chaque Etat pour instaurer le suffrage universel direct. Mais il y encore du chemin à faire.
“Les leaders politiques du parti dominant dans chaque Etat s’opposent à tout changement, observe George Edwards III, spécialiste du collège électoral et professeur de sciences politiques à Texas A&M University. Certains pensent que leur Etat reçoit plus d’attention avec ce système que s’il n’existait pas. C’est une erreur: la plupart des Etats sont largement ignorés par les candidats car ils ne sont pas essentiels pour gagner l’élection. Il ne sont pas encouragés à y faire campagne. Et c’est aussi difficile de changer la constitution” .
Los Angeles obtient le label "French Tech Hub"
Quand on parlera de “French Tech” aux Etats-Unis, il faudra aussi compter sur Los Angeles. Vendredi 15 octobre, le premier ministre Manuel Valls a annoncé la labellisation de dix nouveaux “French Tech Hubs”, dont la Cité des anges. C’est la troisième ville des Etats-Unis à l’obtenir après New York et San Francisco.
Attribué par l’Etat français, le label “French Tech Hub” vise à structurer l’écosystème des start-ups venues de France. En pratique, les hubs permettent aux nouveaux arrivants de bénéficier de l’expérience d’entrepreneurs déjà implantés et de financements publics pour organiser des événements communs. L’obtention de ce label a été porté localement par la French Tech LA, French Accelerator, le Consulat de France à Los Angeles et la Chambre de commerce (FACC).
Contrairement à San Francisco et New York, la “Silicon Beach” était méconnue des entrepreneurs français, alors que c’est la troisième communauté entrepreneuriale la plus dynamique à l’international derrière Tokyo et New York. Pour contrer cette fatalité, l’équipe de French Tech LA la présente comme une véritable alternative. “La Silicon Beach offre la possibilité de tester le marché américain à grande échelle. De même, cela revient 10 fois moins cher de s’installer à Los Angeles qu’à New York ou San Francisco. Sans compter que le coût des ressources humaines est avantageux : les salaires sont moins élevés à Los Angeles, et il y a de nombreux ingénieurs (11.000 diplômés chaque année) ainsi que moins de turn-over”, argumente Laurent Ruben, fondateur de French Accelerator.
Ce nouveau label va aider à fédérer tous les acteurs de la “French Tech” . Pour cela, ils vont utiliser le futur site web de la French Tech, et organiser une série d’événements de networking et des conférences avec des pointures du milieu comme le PDG de Tinder.
Pourquoi il faut aller voir la nouvelle aile est de la National Gallery of Art
La National Gallery of Art de Washington possède l’une des plus belles collections d’art au monde. Après trois ans de travaux, son aile Est a enfin rouvert au public le 30 Septembre 2016. La rénovation aura coûté plus de 69 million de dollars et ajouté plus de 1.100 m2 à ce bâtiment construit en 1978 par l’architecte I.M. Pei. Alors, qu’est-ce qu’il y a de nouveau à voir dans cette aile Est?
Deux nouvelles tours remplies de galeries
L’espace supplémentaire se concentre sur deux tours où sont exposés des artistes contemporains. A ne pas manquer: une salle entière de Rothko et une nouvelle pièce consacrée à Calder. Son énorme mobile abstrait long de 23 mètre était déjà la star du lobby de la galerie, les visiteurs peuvent désormais admirer aussi 45 de ses croquis, peintures, sculptures et mobiles. C’est l’une des plus grandes collections de Calder au monde.
La terrace (et son coq bleu!)
Entre les deux tours, le musée a désormais un toit avec une vue imprenable sur le Capitole et l’avenue de Pennsylvanie. Mais la vrai star de cette nouvelle terrace c’est bien sûr le coq bleu de 4,7 mètres de hauteur de l’artiste allemande Katharina Fritsch. Les Londoniens n’avaient pas vraiment apprécié sont érection au milieu de Trafalgar Square mais pour l’instant il est très bien reçu à Washington, surtout par les amateurs d’instagram!
Un nouvel ascenseur et des beaux escaliers
Ce n’est pas anecdotique: ils améliorent l’expérience des visiteurs. L’organisation de la collection permanente a été complètement re-configurée de manière plus chronologique que thématique. On commencera donc en bas avec une série intitulée “Etendre la tradition des peintres français de 1890 a 1940.” Là on trouve Picasso, Matisse et une pièce entière de Modigliani.
Des evening hours le deuxième jeudi du mois
Après d’autres musées washingtoniens, la National Gallery of Art se prête à son tour au jeu des nocturnes. Les Late Nights seront le deuxième jeudi du mois, d’octobre à avril. Au lieu de fermer à 5:00pm comme tous les musées sur mall, la galerie restera ouverte jusqu’à 9:00pm. C’est quatre heures de plus pour explorer les collections, siroter un cocktail et écouter de la musique live.
Des sculptures en savon et en chocolat
C’est original mais pourquoi pas!? Le pont le long de l’atrium contient maintenant une collection que l’on s’attendrait plutôt à trouver au Hirshhorn ou même à la Renwick Gallery dont “Lick and Lather,” un ensemble de bustes sculptés dans du chocolat et du savon par Janine Antoni. Il y a aussi une oeuvre interactive de Michelangelo Pistoletto, “Woman Who Points,” qui fera plaisir aux amateurs de selfie!
Même s’il ne fait pas partie des institutions du Smithsonian, le musée est gratuit et ouvert du lundi au samedi de 10:00am à 5:00pm et le dimanche de 11:00am à 6:00pm. L’entrée de l’aile est sur la 4ème rue, juste en dessous de l’Avenue de la Pennsylvanie. Les visiteurs peuvent bien sûr aussi entrer en empruntant le trottoir roulant illuminé qui relie les deux galeries par le sous-sol.
Le FIAF décroche Jeff Koons et Jean-Paul Agon pour son gala 2016
Pour son gala 2016, le French Institute Alliance Française (FIAF) s’offre une belle affiche. Le vendredi 28 octobre au Plaza, il remettra son Trophée des Arts à Jeff Koons, l’un des plus grands artistes du XXIe siècle, et son Pilier d’Or à Jean-Paul Agon, le PDG de l’Oréal.
En Jeff Koons, le FIAF veut honorer un artiste new-yorkais majeur qui a contribué à la vitalité de la scène culturelle française. En 2008, il est devenu le premier artiste vivant à montrer ses surprenantes sculptures au chateau de Versailles, dans le cadre de l’exposition “Jeff Koons: Versailles” qui lui avait valu quelques critiques. Avant cela, il avait monté Split-Rocker, une sculpture composée de 27.000 fleurs, au Palais des Papes à Avignon. L’Américain a également fait l’objet d’une rétrospective au Centre Pompidou en 2014-2015.
Jean-Paul Agon a, pour sa part, rejoint l’Oréal en 1978 comme chef de produit, avant de grimper les échelons du fleuron français pour en devenir le PDG en 2011, succédant à Lindsay Owen-Jones. Il a acquis ses lettres de noblesse en redressant la marque Biotherm au début des années 90 et a amélioré les résultats du groupe en Asie et aux Etats-Unis après le 11-Septembre.
Un nouveau Maison Kayser ouvre près d'Union Square
Eric Kayser l’avait confié après avoir remporté notre concours de la meilleure baguette: son prochain Maison Kayser serait dans le quartier d’Union Square. C’est chose faite depuis fin septembre.
Le concept ne change pas: en plus d’une boulangerie, l’établissement propose un café de 72 places ouvert pour le petit-déjeuner, le déjeuner, le brunch et le dîner. Il se trouve au croisement de la 13eme rue et Broadway, à quelques pas seulement de la fameuse place new-yorkaise.
C’est le onzième Maison Kayser ouvert à New York par l’artisan français, quelques mois seulement après le lancement de sa première boulangerie à Brooklyn. Interrogé en février par French Morning, il a indiqué son intention de poursuivre les ouvertures, jusqu’au Bronx. Maison Kayser USA indique que deux autres boulangeries-cafés verront le jour à New York dans le premier trimestre de 2017.
3 films français au festival du film arabe de Washington
Le festival du film arabe de Washington revient pour sa 21e édition avec un programme mettant en vedette le meilleur du cinéma arabe contemporain.
Entre le 21 et le 30 octobre, 17 films seront présentés à AMC Mazza Gallerie, dont une premiere américaine pour le long métrage français «D’une pierre deux Coups » (“Our Mother” en anglais) et la co-production française « Good Luck Algeria ». En plus de ces deux films, le festival s’ouvrira le 21 Octobre, à 6:30pm, avec « À Peine j’Ouvre les Yeux » (As I open My Eyes en anglais), un drame franco-tunisien de Leyla Bouzid, qui sera présenté en arabe avec des sous-titre anglais. Cette projection sera suivie d’une reception sponsorisée par l’Ambassade de la République Tunisienne.
« À Peine j’Ouvre les Yeux », un film franco-belge-tunisien, raconte l’histoire de Farah, une jeune Tunisienne qui vient juste d’obtenir une mention au baccalauréat, à l’aube de la révolution de Jasmin. Elle vit seule avec sa mère qui voudrait qu’elle devienne médecin. Mais la jeune fille rêve de musique, et avec son groupe de rock, elle prend des risques en chantant des paroles qui dressent un portrait peu flatteur des dirigeants du pays. Belle, insouciante et rebelle, sa soif de liberté parle pour toute une génération, malgré ses conséquences…
La comédie franco-belge « Good Luck Algeria » est réalisée par Farid Bentoumi et inspirée par une histoire vraie : la participation de son frère, Noureddine Maurice Bentoumi, aux Jeux Olympiques de Turin en 2006. Né à Chamonix d’une mère toulousaine et d’un père algérien, Noureddine était le premier fondeur à se qualifier pour l’Algérie. « Good Luck Algeria » est en course pour le Cultural Ambassador Prize et sera projeté le vendredi 21 octobre à 8:50pm et le samedi 22 octobre à 7:00pm.
L’autre film français du festival, « D’une pierre deux Coups », est aussi en competition pour le prix Cultural Ambassador. Il passera le samedi 22 octobre à 9:00pm et le dimanche 23 octobre à 5:15pm. C’est le premier long métrage de Fejria Deliba, l’actrice principale du film « Inch’Allah dimanche ». Il raconte l’histoire de Zayane, une algérienne de 75 ans, mère de 11 enfants, qui n’a jamais dépassé les frontières de sa cité depuis son arrivée en France et qui s’embarque avec une amie dans un road trip jusqu’en Sologne. Pendant son absence, ses enfants se réunissent tous chez elle pour la première fois en 10 ans et découvrent une partie de la vie de leur mère qu’ils ne connaissaient pas. La bande-annonce est à découvrir ci-dessous.
Le festival se terminera le dimanche 30 octobre, avec la projection à 7:00pm du film libanais « Halal Love (and Sex) » en presence de son réalisateur Assad Fouladkar. Présenté avec le patronage de l’Ambassade du Liban, le long métrage sera suivi d’une reception pour clore le festival. Un peu plus tôt dans la soirée, Assad et d’autres réalisateurs et spécialistes du cinéma arabes discuteront des derniers développements dans le cinéma arabe lors d’une séance gratuite a 5:00pm.
La programmation complète est à découvrir sur le site officiel du festival.
Une conférence sur les retraites des expatriés à Menlo Park
Bruno Renardier et Philippe Plantadi évoqueront les différentes options offertes aux expats qui arrivent en fin de carrière, mais aussi le calcul des droits, l’obtention de la carte vitale, l’impact des conventions de sécurité sociale internationales sur la constitution des droits, l’impact d’une affiliation à la CFE…
Gratuit pour les membres de l’ADFE, SFBA et de l’UFE, $5 pour les non-membres. Un buffet et un pot de l’amitié seront servis.
Alexandra Cousteau parle environnement à Arlington
Alexandra Cousteau part explorer le Texas. Dans le cadre des Maverick Speakers Series, l’University of Texas at Arlington invite, le 3 novembre, la petite fille du commandant Cousteau lors d’une conférence pour parler de la préservation de la planète.
Alexandra Cousteau est réalisatrice. Comme d’autres membres de sa famille, elle milite pour la protection de l’environnement, en particulier l’eau. Alexandra Cousteau est aussi “National Geographic Emerging Explorer”, titre décerné par le célèbre magazine National Geographic à de jeunes scientifiques, défenseurs de l’environnement et innovateurs de tout poil.
Cela fait maintenant neuf ans que l’University of Texas at Arlington organise ces rencontres avec les “esprits les plus brillants de notre époque” . Les Maverick Speakers Series abordent des thèmes variés. L’université a déjà accueilli des figures célèbres comme Michio Kaku, un physicien américain, ou encore le comédien Seth Meyers.
4 activités pour se faire peur à San Francisco et autour
Fantômes, zombies, et autres phénomènes paranormaux animent San Francisco pendant tout le mois d’octobre. Voici une sélection d’activités qui vous glaceront d’épouvante avant Halloween.
4- Visiter une maison victorienne hantée
Chaque année pour Halloween, la Haas-Lilienthal House (ci-dessus), magnifique maison victorienne de 1886, se transforme en “Mayhem Mansion” pendant quatre soirs, les 22, 23, 28 et 29 octobre, de 7pm à 10pm: la visite guidée réserve bien des surprises, des détours par des coins sombres et des portes dérobées, pour finir au Spookeasy où un verre, alcoolisé ou non, vous aidera à vous remettre de vos émotions. Haas-Lilienthal House, 2007 Franklin Street, San Francisco. Site.
3- Visiter la Winchester Mystery House à la bougie
Après avoir perdu son mari et sa fille, Sarah Winchester, héritière de la société à l’origine de la carabine du même nom, est persuadée qu’elle est maudite. Un medium lui conseille de construire une maison pour abriter tous les esprits des personnes tuées par une carabine Winchester. En 1884, Sarah Winchester achète une propriété, et investit sa fortune pour sans cesse l’agrandir et conjurer la malédiction. A la mort de sa propriétaire, la Winchester Mystery House compte 161 pieces, 10.000 fenêtres, 2000 portes, 47 cheminées, et 40 escaliers, dont certains ne mènent nulle part. Le fantôme de Sarah Winchester s’est ajouté aux esprits qui la tourmentaient et erre désormais dans cet édifice qui tient plus du labyrinthe que de la maison victorienne. Des visites à la bougie sont organisées pour Halloween et à la lampe de poche chaque vendredi 13. Winchester Mystery House, 525 S Winchester Blvd, San Jose, CA 95128. Site.
2- Percer les secrets du porte-avions USS Hornet
Réputé comme étant le bateau le plus hanté de la Navy, le porte-avions, lancé en 1943 est désormais un musée. Plus de 300 personnes ont péri a bord, soit au combat, soit par accident, soit par suicide. Des visites de nuit sont organisées de 7 à 10pm une fois par mois, et les plus courageux peuvent même dormir sur le USS Hornet, ou du moins essayer… Du 8 au 31 octobre, les visiteurs seront témoins d’étranges phénomènes paranormaux qui agitent le bateau depuis une mission secrète dans le triangle des Bermudes en 1975. USS Hornet, 707 W Hornet Ave, Pier 3, Alameda 94501. Site.
1- S’échapper d’un studio porno hanté à l’Armory
Arsenal militaire converti en palais des sports, l’Armory abrite depuis 2007 les studios de la société de production Kink.com, spécialisée dans les films pornographiques. En octobre, ce bâtiment, qui ressemble à un château maure, accueille les visiteurs au coeur bien accroché. Enfermés par deux dans une des pièces du bâtiment, vous aurez vingt minutes pour vous libérer: il vous faudra résoudre des énigmes, combattre des monstres, et accepter d’être attachés ou les yeux bandés. La bande-annonce de cette expérience laisse présager du pire. The Armory, 1800 Mission St, San Francisco, CA 94103. Site.