Accueil Blog Page 889

Jean-Georges lance sa fondation

C’est une affaire de famille. Entouré de ses enfants Louise et Cédric, Jean-Georges Vongerichten lance Food Dreams, une fondation destinée à aider ceux qui rêvent de marcher dans les pas du célèbre chef français.

L’histoire est née d’une blague de Jean-Georges.  “Nous étions en voiture du côté de notre maison de campagne, raconte Louise Vongerichten, je cherchais où poser de la monnaie que j’avais dans ma poche et mon père a dit: “mets-le dans fondation JG””. Un mois plus tard, le jeune femme avait rédigé un business plan pour la nouvelle aventure familiale.

“L’idée est de dénicher des jeunes qui sont vraiment passionnés par la cuisine, et les aider à financer des études qui sont très chères ici”, explique Jean-Georges. Les bourses attribuées par “Food Dreams” permettront de financer deux ans de formation au sein du prestigieux Culinary Institute of America, avant de faire un an de stage dans les restaurants de Jean-Georges Vongerichten un peu partout à travers le monde. A l’issue de cette formation, ils se verront offrir un job au sein d’un des quelque trente restaurants du groupe.

Derrière la figure de proue Jean-Georges, Louise Vongerichten animera la fondation, aux côtés de son frère Cédric, qui sera notamment chargé d’interviewer les candidats pour s’assurer de leur passion. Les deux rejetons sont loin d’être étrangers au monde de la cuisine: Cédric est à la tête de Perry St, un des restaurants du groupe. Louise a pris son envol hors du groupe et monté Chefs Club à New York. 

Selon les profils -et les besoins financiers- les bourses accordées iront de 5 à 50.000 dollars. Dès cette année, les Vongerichten prévoient d’aider une vingtaine de futurs chefs. Lancée avec l’argent de la famille, la fondation va également faire appel à des dons. Un gala devrait aussi avoir lieu avant la fin de l’année.

"L'arabe du futur", tome 2 de Riad Sattouf, décrypté à Los Angeles

Alors que le tome 3 de “L’arabe du futur” paraîtra le 6 octobre en France, l’auteur de cette trilogie autobiographique viendra présenter ses deux premiers albums à la Central Library de Los Angeles, le jeudi 29 septembre, à 7:15 pm. Organisée par ALOUD, la fondation des bibliothèques, cette rencontre sera animée par Elvis Mitchell, chroniqueur de KCRW 89.9 FM.
Ovationnée par la presse francophone et étrangère, ainsi qu’au festival de la bande-dessinée d’Angoulême, cette série a obtenu le “LA Times Graphic Novel Prize” en 2016. Elle est parue aux Etats-Unis en 2015, chez Metropolitan Books.
Son enfance en bande-dessinée
Dans cette BD, l’auteur-cinéaste et ancien collaborateur de Charlie Hebdo livre des moments de sa vie quotidienne d’enfant, tout en questionnant la politique, la religion, la précarité. Une enfance tiraillée entre l’Europe, la Libye et la Syrie, et imprégnée par le choc des cultures.
Dans le tome 2, Riad Sattouf illustre sa première année d’école en Syrie en 1984-1985, alors que sa famille s’installe dans la banlieue de Homes. Entre la dictature de son père et l’ennui de sa mère, il porte un regard acide sur le monde qui l’entoure.

Des films français au Mill Valley Film Festival

Une nouvelle fois, le Mill Valley Film Festival fait la part belle au cinéma français. Du 6 au 16 octobre, acteurs, metteurs en scène, réalisateurs seront célébrés dans des films indépendants qui ne sont pas encore sortis aux Etats-Unis, ou que ne sortiront pas ici. L’occasion rêvée pour les découvrir.
A l’occasion de la 39e édition, treize films français ou de co-production française seront présentés. Isabelle Huppert apparait dans deux longs métrages: “Elle” de Paul Verhoeven (thriller psychologique) et “L’Avenir” de Mia Hansen-Løve.
A noter également la présence d’un film d’animation franco-japonais-belge, “La Tortue rouge” , fable muette racontant l’histoire d’un homme qui débarque sur une île habitée exclusivement par des animaux.
Créé en 1978, le Mill Valley Film Festival rassemble chaque année dans la Baie de San Francisco les réalisateurs et acteurs qui façonnent le cinéma indépendant.

L’école 42 USA de Xavier Niel fait sa rentrée dans la Baie de San Francisco

0

Un  millier de Macs sont alignés dans une immense salle informatique aux allures de vaisseau spatial. Les 150 élèves de la toute première promotion de l’école 42 USA, à Fremont (East Bay), viennent de faire leur rentrée. Par petits groupes, certains discutent devant un écran. Au rez-de-chaussée, une vingtaine d’étudiants ont installé un projecteur et tentent ensemble de maîtriser un programme.
Ici, pas de cours, pas de profs, pas de notes. A la place, on apprend à programmer en groupe (peer-to-peer), par projets, grâce aux stages et sur un campus ouvert 24h/24, 7j/7. On accumule des “XP”, des “experience points”, comme dans un jeu vidéo, pour franchir des niveaux, « 21 au total. C’est pour cela que la première rentrée a été fixée au 21 septembre », sourit Brittany Bir, COO de l’école de Fremont et élève, en 2013, de la première promotion de l’école 42 de Paris. Sur le modèle de sa grande soeur parisienne, 42 USA est une école privée, à but non lucratif, et la formation entièrement gratuite. Elle est financée par Xavier Niel. Budget: 100 millions de dollars pour les 10 prochaines années.
Les candidats doivent avoir moins de 30 ans et réussir la “piscine”, quatre semaine de sélection, sur le campus. Selon son rythme, chacun a ensuite 3 à 5 ans pour arriver au terme de la formation – non diplômante – qu’il organise lui-même. Seuls certains “modules” sont obligatoires. Les étudiants peuvent en suggérer de nouveaux, les construire avec l’équipe pédagogique et les ajouter au cursus: c’est comme cela qu’est né le module sur Unity, une plateforme de création de jeux vidéo.
Le modèle avait fait parler de lui en France ; il étonne aussi aux Etats-Unis. D’abord parce qu’ici, personne ne connaît le Français Xavier Niel. « Alors on explique que c’est lui qui permet d’avoir des forfaits de téléphone à 2 euros en France, au lieu de 90$ ici », note Brittany Bir. L’autre réticence est culturelle: « Comme c’est gratuit, certains se demandent si c’est une arnaque ou doutent de la qualité de la formation », relève-t-elle.
La philosophie est pourtant simple : « On veut permettre à ceux qui ne peuvent pas se payer quatre ans à Stanford, ni quatre ans à San José State University, même si elle est publique, de pouvoir poursuivre leurs études après le lycée. Moi-même, j’ai dû quitter mon pays, les États-Unis, pour pouvoir étudier », confie cette Californienne d’origine. Issue d’une famille modeste, Brittany Birr a obtenu un master d’études européennes à la Sorbonne, à Paris, puis enseigné l’anglais à Epitech – ce qui l’a poussé à apprendre à coder.
En s’installant au plus près de la Silicon Valley, « on permet aussi à des gens qui ont des profils atypiques d’entrer dans le secteur. Cela nous semble très important. Il n’y a pas qu’un seul type de personnes qui peut innover et faire évoluer la société » .
Les premières “piscines” ont ainsi accueilli, sur 650 candidats, « 17% de femmes (contre 3 à 10 en général pour ce type de cursus), quelques demandeurs d’asile, des personnes en reconversion, d’autres qui complètent une première formation ». La prochaine piscine ouvrira le 24 octobre et une autre rentrée est prévue le 31 octobre. Dans ce bâtiment, acheté début 2016, l’objectif « un peu ambitieux » est d’accueillir 10.000 élèves par an d’ici à 2020.

L'Ecole des beaux-arts de Nantes à la conquête du désert texan

On avait besoin d’espace pour les artistes“. Pierre-Jean Galdin n’est pas peu fier de son coup. Le charismatique directeur de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Nantes était, vendredi 23 septembre, aux Services Culturels de l’Ambassade de France à New York pour marquer l’achat d’un terrain à Marfa, une ville dans le désert texan de Trans-Pecos connue pour sa communauté artistique.
Le ministre des affaires étrangères -et ancien maire de Nantes- Jean-Marc Ayrault et les donateurs qui ont financé le projet étaient présents pour l’occasion. “Quand la communauté de Marfa nous a dit qu’elle allait nous vendre un bout de terrain, on s’est dit que c’était la bonne chose à faire. On va pouvoir faire de vrais projets artistiques” , poursuit le directeur.
L’établissement nantais n’arrive pas en terre inconnue. Elle s’était alliée avec la Haute école d’art et de design (HEAD) de Genève pour lancer en 2011 un programme de résidence appelé “Fieldwork: Marfa” pour développer la pratique du “Land Art” et de l’art dans l’espace public. “Dans les années 60-70, les Américains ont quitté le musée pour aller dans les paysages. Nous voulions faire la même chose” . Chaque année, ce programme reçoit 200 candidatures du monde entier.
L’acquisition de ce nouveau terrain d’une superficie de 80 km2 à l’ouest de Marfa – pour un coût de 100.000 dollars – doit permettre d’implanter un centre d’art expérimental, utilisé par une population diverse de chercheurs, d’artistes et d’étudiants. Il comportera notamment un “village d’art” pour des projets académiques, un “art field” destiné à la production d’oeuvres de “Land Art” et des logements pour les participants. L’école travaille également avec l’école d’art de l’University of Houston sur ce projet, dont la première pierre sera posée en juillet 2017.
 

Bientôt un collège français à Austin

0

En cartons depuis plusieurs années, le projet de collège d’Austin International School va voir le jour à la prochaine rentrée scolaire, en août 2017, avec l’ouverture d’une classe de sixième (avant l’ouverture du 7th grade en 2018, et celle du 8th grade en 2019).
« On sait déjà où le collège va être implanté : dans les nouveaux locaux inaugurés en 2012, et aussi qu’il sera ouvert aux anciens élèves de l’école primaire tout comme des nouveaux », confirme le nouveau directeur d’Austin International School, Jacques Weber. Qui précise que “certains aspects du plan doivent encore être validés” .
Ce Franco-américain ayant fait toute sa scolarité à Awty International School, à Houston (en passant ses étés à Strasbourg), avant de travailler en écoles internationales en Inde, en Arabie Saoudite et à Malte, se réjouit de la perspective de « créer quelque chose de nouveau » et d’« accompagner ainsi la croissance de l’école ».
Les élèves trilingues parlant anglais, français, mais aussi espagnol, comme ceux qui sortent aujourd’hui d’Austin International School étant rares, le futur collège acceptera aussi les bilingues et proposera deux cursus : l’un, franco-anglais, reprenant les programmes français, l’autre espagnol-anglais, suivant les programmes américains. Les élèves trilingues auront la possibilité de prendre des cours de langue avancés pour continuer à s’améliorer dans leur troisième langue.
Objectif: bâtir « une école franco-internationale », comme Awty International School, avec laquelle Jacques Weber a déjà repris contact. « J’irai bientôt à Dallas International School aussi », indique le nouveau directeur, décrivant la période de transition que traverse son établissement comme « une phase de recherche et de développement ».
Atout majeur d’Austin International School dans la création du collège: un corps enseignant d’ores-et-déjà prêt à faire plus d’heures d’enseignement. Pas de pénurie de professeurs francophones en vue pour le moment, même si l’établissement se tient prêt à recruter plus d’enseignants en cas de forte demande. « Comme dans le primaire, les classes auront entre 12 et 20 élèves, ce qui offre la possibilité de créer plusieurs groupes par niveau », précise Jacques Weber.
Les parents d’élèves intéressés par le collège peuvent d’ores-et-déjà se mettre en relation avec la responsable des admissions à Austin International School, Mathilde Sonnier (contacts en encadré).

French Comics Framed, la BD francophone s'invite à New York

Quel est le point commun entre Tintin, le Chat du rabbin et Kurt Cobain? Ce sont tous des héros de bandes-dessinées francophones traduites en anglais.
Pendant un mois (du mardi 27 septembre au 5 novembre), la French Comics Association prend ses quartiers à New York et présente “French Comics Framed” , une balade autour de la French touch en matière de BD, entre exposition et rencontres.
“Ici on est sur une terre de comics mais la bande dessinée francophone y a toujours connu un certain succès, explique Philippe Ostermann, directeur des Editions Dargaud et président de la French Comics Association. Le comics américain avec ses super héros s’essouffle et c’est le bon moment pour les artistes européens de promouvoir leur travail”.
“French Comics Framed” , c’est d’abord une exposition au Cooper Union jusqu’au 5 novembre. Le visiteur est happé dès la rue puisque plusieurs planches format XL sont accrochées sur la façade. On y trouve des styles très différents, du classique Astérix au très futuriste Cités obscures de Schuiten & Peeters, en passant par Adèle Blanc-Sec de Tardi. En tout 50 illustrations sont présentées au public, pour entrer dans l’univers de la BD franco-belge.
Mais le festival offre aussi la possibilité de rencontrer les auteurs: 18 d’entre eux seront présents à New York au cours du mois pour présenter leur travail et discuter avec les lecteurs. Les rencontres sont prévues les 6, 7 et 8 octobre au cours de conférences à la School of Visual Arts, au Museum of the City of New York, au New York Comic Con ainsi qu’à Cooper Union.
Pour les fans de Joséphine, ou de Cadavre exquis, Pénélope Bagieu viendra parler de son parcours tout comme Matz (le Tueur, le Guerrier) ou Jean-Marc Rochette dont la BD Le Transperceneige a été adaptée au grand écran. A ne pas manquer pour les fans, le duo des Kerascoët nommé aux Eisner Awards pour “Jolies Ténèbres”.
Enfin, de nombreuses conférences vous permettront de comprendre pèle-mêle comment une BD est adaptée au cinéma, l’art de la biographie en bande-dessinée ou encore l’histoire de la BD franco-belge de Tintin à nos jours.
 
 

Le business du luxe à l'heure du digital: une conférence à New York

La Chambre de commerce franco-américaine de New York organise le 6 octobre une conférence autour du thème: “commerce du luxe, comment harmoniser l’évènementiel, le commerce et les stratégies digitales?”
Un panel d’experts analysera les interactions constantes entre le commerce en ligne et la boutique et réfléchira à la façon de s’y adapter. La chambre de commerce attend une centaine de professionnels à ce rendez-vous qui s’inscrit dans la lignée de son récent symposium sur le luxe.
Parmi les intervenants, divers représentants du luxe dont Marie Audier d’Alessandris, chef du marketing Amérique du Nord pour Coach, Thomas Serrano, président d’Havas Luxe, Nathan Tan, directeur associé en charge du partenariat de marque pour Cadillac, et enfin Djamel Toubrinet, directeur marketing Amérique du Nord pour Cegid.
La conférence sera suivie d’un cocktail dînatoire.

"M" aux Vieilles Charrues New York: "L'âme bretonne sera présente"

La dernière fois que Matthieu Chedid est venu à Central Park pour chanter, la sécurité a failli ne pas le laisser passer. C’était en juin 2014, et la star française se produisait pour la première fois à New York, dans le cadre de SummerStage. “Je n’avais pas de papiers d’identité. Ils ne voulaient pas que je rentre. Ils ne voulaient rien entendre” .
Pas rancunier, “M” fera son retour sur la même scène de SummerStage ce samedi 1er octobre pour la première édition des Vieilles Charrues New York, un festival dont il fait partie des têtes d’affiche avec le DJ The Avener. L’artiste est un habitué des Vieilles Charrues de Carhaix. “J’ai participé à huit reprises, glisse-t-il. Ce sont de grands rendez-vous, des moments dans ma vie. Les Vieilles Charrues ponctuent mes tournées. Il se passe quelque chose de fort quand j’y vais. J’ai eu la chance d’être adopté. Ce sont des grands-frères pour moi. ”
Sa relation avec le festival breton doit beaucoup au “lien familial” qu’il entretenait avec son fondateur, Jean-Philippe Quignon, décédé en septembre 2012. “M” lui a rendu un hommage émouvant lors du festival de 2013, en entonnant “La Belle étoile” .

Nous avons grandi ensemble aux Vieilles Charrues, et nous y avons eu beaucoup d’expériences ensemble” , confirmait le patron des Vieilles Charrues, Jérôme Tréhorel, dans une interview la semaine dernière à Frenchly, l’édition anglophone de French Morning.
Quand les organisateurs ont proposé à “M” de troquer Carhaix pour Central Park, il n’a pas hésité. Même s’il sait que “ça sera différent” . En France, les Vieilles Charrues ont attiré cette année 278.000 festivaliers. Un record pour courronner les 25 ans du rendez-vous. À Central Park, SummerStage ne peut accueillir qu’un maximum de 5.000 personnes et les festivités ne se déroulent que sur une demi-journée, à partir de 4pm.
L’âme bretonne sera présente. Il y aura des drapeaux bretons. Ça va mettre une ambiance… J’ai quand même le sentiment qu’on va retrouver l’âme des Vieilles Charrues” , veut-il croire. Sur scène avec deux musiciens, il promet “des chansons que les gens connaissent” , sans en dire plus. “Je vais attendre d’être sur place” pour déterminer le programme. En tout cas, ce n’est pas la dernière fois que les New-Yorkais entendront parler de “M” . “Je suis sur un projet avec des musiciens maliens et il se peut qu’on passe à New York. 
 
 
 
 
 

Immobilier : où acheter / louer à Brooklyn ?

(Article partenaire) Alors que Manhattan reste une valeur refuge pour bon nombre d’investisseurs et le lieu privilégié d’implantation des expatriés, une clientèle de plus en plus avisée porte son choix sur Brooklyn. 

Où acheter / louer à Brooklyn ? Eve Proust, Française basée à l’agence Douglas Elliman de Carroll Gardens, a commencé sa carrière dans l’immobilier à Manhattan, en 2001. Forte d’une expérience de plus de 12 ans comme agent immobilier, sa connaissance du secteur et sa capacité d’adaptation sont ses plus grands atouts. Après ses débuts à New York, elle a travaillé plusieurs années dans le sud de la France ainsi qu’à Paris pour l’agence Emile Garcin, spécialisée dans les biens d’exception. Sa clientèle, principalement étrangère, l’a rodée aux exigences du « sur-mesure ». Après plusieurs années au Mexique, elle est revenue à New York, là où tout avait commencé. C’est à Brooklyn qu’elle a choisi d’installer sa famille.

Du quartier cossu de Brooklyn Heights aux entrepôts de Red Hook, des quartiers en pleine transformation comme Gowanus au très demandé quartier de Carroll Gardens, Eve Proust connaît les moindres rues ! « Même si de nombreux clients me sollicitent pour Manhattan et que ma dernière vente s’est faite dans l’Upper East Side, je passe la majeure partie de mon temps à Brooklyn ». Qu’il s’agisse de la relocation d’expatriés à la carte pour de prestigieuses sociétés françaises ou de vente d’appartements suite à des visites virtuelles, Eve Proust apporte non seulement sa connaissance du terrain mais a su s’entourer d’un solide réseau de professionnels comprenant, entre autres, avocats, architectes, banquiers spécialisés dans les crédits aux étrangers …

Brooklyn, une zone en évolution constante

La règle du « location, location, location » reste d’or mais beaucoup de clients se félicitent déjà d’avoir pris des risques ! L’inventaire de biens en vente à Manhattan a ainsi augmenté de 1,2% au 2ème trimestre 2016 engendrant une stabilisation des prix. A Brooklyn, l’inventaire tend à se réduire face à une demande toujours plus forte. Sur l’ensemble de Brooklyn, les prix ont connu une hausse moyenne de 5,8% au cours de l’année 2015.

272_berkeley0010

Aussi cosmopolite que Manhattan, Brooklyn est pourtant encore en devenir. La multiplication des écoles publiques bilingues a attiré, ces dernières années, de nombreuses familles venues du monde entier. Du côté des entreprises, le phénomène est similaire : de nombreuses start-ups, PME et agences de publicité se développent dans les espaces de co-working et les bureaux qui s’ouvrent à Red Hook, Gowanus ou Dumbo. Le plus bel exemple étant l’installation du siège US de Michel et Augustin à Carroll Gardens.

De manière générale, un mouvement vers l’est de Brooklyn semble s’opérer. Greenpoint – notamment dû aux incertitudes pesant sur la ligne L – devient le nouveau Williamsburg, Bed-Stuy devient le nouveau Fort Greene, Prospect Heights et Crown Heights prennent le relais de Park Slope. Pour la zone Est de Brooklyn (qui comprend les quartiers de Bedford-Stuyvesant, Brownsville, Bushwick, Crown Heights et East New York) le prix moyen de revente a ainsi augmenté de 20,5% par rapport à l’année dernière !

L’immobilier américain, un véritable choc culturel

« Acheter à New York est très différent d’acheter à Paris. Idem pour la location. Les clients sont parfois choqués par la quantité d’informations et de documents confidentiels à produire », indique Eve Proust. Or, la clé du succès est d’être prêt ! Les exigences des “co-op” telles la préparation du fameux package et celle de l’interview sont des moments éprouvants. A Manhattan comme à Brooklyn, la grande majorité des appartements à vendre l’est dans les “co-op buildings” . Les prix étant en général plus attractifs, les clients finissent par se plier à leurs exigences … ou achètent une surface plus petite dans un condominium. A Brooklyn la forte proportion des “co-op” est rééquilibrée par le grand nombre de maisons.

Mais sur ce marché aussi, la concurrence est rude, notamment dans les quartiers de Carroll Gardens, Park Slope ou Windsor Terrace. Comme le précise Eve Proust, les subtilités des Open Houses et la stratégie des « best and final offers » à soumettre dans les 72h qui suivent transforme parfois l’acquisition en enchères (« bidding war ») et laisse souvent une clientèle inaccoutumée prise au dépourvu. « A Windsor Terrace récemment, une charmante maison a été mise en vente au prix de $1,050,000 et – à la suite d’une seule Open House – s’est vendue au prix de $1,500,000 ! », explique-t-elle. D’où la nécessité d’avoir un agent qui connait toutes les subtilités de ce marché si particulier et si compétitif.

Acheter un bien immobilier dans un pays étranger est un fantasme, un rêve qui a longtemps muri.  « Ma plus belle vente à Paris a été celle d’un sublime Penthouse avec terrasse et vue sur la Tour Eiffel, Avenue Foch pour 5.500.000 Euros. Mes clients étaient étrangers et pour eux aussi, après le coup de cœur, le processus fut un véritable choc culturel … mais leur rêve devint réalité ! Lorsque je représente des clients français ici, les discussions sont similaires et mon rôle est de leur donner toutes les clés pour faire aboutir leur projet immobilier », conclut cette spécialiste qui continue d’être animée par l’envie d’accompagner des étrangers dans cette aventure. 

Contacter Eve Proust
eve[email protected]
646.244.8856
La page d’Eve Proust
S’inscrire à sa newsletter
Douglass Ellimann, Carroll Gardens
325 Court Street, Brooklyn
————————
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Ily, la start-up d’Ilan Abehassera, achetée par Nucleus

C’est loin d’être un échec, mais ce n’est pas non plus la réussite dont il rêvait. Entrepreneur français de New York bien connu, Ilan Abehassera ne réinventera pas le téléphone familial. Mais sa start-up est rachetée par Nucleus, une autre jeune pousse du secteur de la “communication familiale”.

Nous étions très près du lancement: le produit marchait parfaitement, il plaisait à toutes les familles qui l’ont testé, nous avions vendu pour plus de 200.000 dollars de pré-commandes…” raconte Ilan Abehassera. Mais il aura manqué de fonds au moment crucial: celui de l’entrée en production de masse.

Le produit, c’était un “téléphone familial nouvelle génération”, une tablette tactile d’usage hyper-simple, permettant par exemple aux petits-enfants de communiquer avec leurs grands-parents en toute sécurité et sans avoir à réclamer le téléphone ou la tablette de leurs parents.

Ilan Abehassera croit toujours à l’avenir du produit mais il aura été, dit-il, victime d’un “mauvais timing”. “C’était une très mauvaise année pour une start-up en phase de lancement dans le hardware. J’ai vu sous mes yeux le marché tourner”, regrette-t-il. L’entrepreneur est pourtant loin d’être un bleu en la matière. Fort de son expérience réussie avec Producteev, revendue en 2012, il avait réussi à lever 3 millions de dollars pour Ily “sur une simple idée”.

Mais pour pouvoir lancer la production -et payer les 30 à 50% d’avance exigés par les fabricants- il lui aurait fallu lever 1,5 million de dollars supplémentaires, devenus inaccessibles depuis que le vent a tourné dans la Silicon Valley.

Nucleus a eu plus de chance (ou un meilleur timing). La société qui fabrique un produit proche, mais destiné à communiquer entre les pièces d’une même maison, pour remplacer les antiques interphones (ou les baby phones). La tablette utilise Alexa, la voix artificielle d’Amazon, et a tellement plu au géant de l’e-commerce que celui-ci a décidé d’investir dans la start-up. La “série A” annoncée la semaine passée s’élève à 5,6 millions de dollars, pour un total levé de 10 millions.

En achetant Ily, Nucleus acquiert surtout l’équipe d’une dizaine d’ingénieurs, presque tous français, qu’Ilan Abehassera avait assemblée. Lui quitte en revanche l’aventure. Il a déjà commencé à travailler sur une autre start-up. Entrepreneur un jour…

Au Living Museum de Queens, l'art des malades mentaux

C’est un musée perdu au fin fond de Queens dont la visite demande patience et persévérance.
Pour déambuler entre les œuvres du Living Museum, il faut en effet prendre rendez-vous à l’avance (la visite est gratuite) et se rendre jusqu’au centre psychiatrique de Creedmoor, à Queens Village, dans l’extrême est de New York. Il s’agit d’un ensemble d’établissements médicaux au milieu desquels se dresse une vieille bâtisse transformée en atelier d’artistes dans les années 1980.
Le musée expose des centaines d’œuvres créées par les patients du centre, tous atteints de maladies mentales chroniques. Tableaux inspirés de la culture pop-art sur lesquels on peut notamment découvrir un Nelson Mandela en costume de Superman, sculptures en fils de fer reproduisant des toiles de Pablo Picasso ou des êtres mythologiques comme cette famille d’humains à tête de cheval… Les créations s’enchevêtrent du sol au plafond dans une succession de salles.

L’un des patients du centre psychiatrique croque une voiture dans les locaux du Living Museum.

John Tursi, l’un des artistes les plus prolifiques du Living Museum, est l’auteur notamment des sculptures en fils de fer, qu’il présente avec passion. « Depuis tout petit, j’ai toujours voulu être un artiste célèbre », dit-il, planté au milieu de la salle regroupant également ses nombreux tableaux et collages. De 1992 à 1996, cet homme, aujourd’hui âgé de 54 ans, fut un patient du centre mais il n’a jamais vraiment quitté les lieux depuis. « Je me sens chez moi ici, j’ai mon espace. Je crée à longueur de temps », explique-t-il.
Plus des patients, mais des artistes
Pour le docteur Janos Marton, directeur du musée et psychologue, amener l’art contemporain dans un centre psychiatrique était une évidence. « Nous sommes partis d’un constat simple : les personnes atteintes de maladies mentales sont créatives, explique-t-il. C’est même l’un des symptômes de ces pathologies. De plus, un patient dispose de ce dont tout artiste rêve : du temps. Certains créent huit heures par jour, de fait ils deviennent très bons au fil des années. Sur le long terme, les patients finissent par ne plus se considérer comme des malades mais comme des artistes. »
Le centre a une capacité d’hébergement de 322 patients et traite actuellement plus de 1.700 personnes. Selon Dr Janos Marton, environ 100 malades contribuent au Living Museum et ces lieux renferment la plus grande collection d’œuvres contemporaines dans un centre psychiatrique au monde. Des expositions sont régulièrement organisées et certaines œuvres sont mises en vente.
D’autres musées de ce genre existent à Gand, en Belgique, ou encore à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, où seulement une partie des œuvres a été créée par les malades.