Accueil Blog Page 892

Investir dans l’immobilier en France, c’est le bon plan du moment

0

(Article partenaire) Depuis plusieurs années, le rendement des placements comme le livret A ou le PEL ne cessent de diminuer et leur rentabilité est devenue presque nulle. L’immobilier affiche une santé insolente et les rendements peuvent atteindre jusqu’à 7% à Paris et même 10% en Ile-de-France lorsqu’on maitrise les différentes étapes du projet.

Voici les 3 points les plus importants selon Mickael Zonta, Président de la société Investissement Locatif.com, qui explique pourquoi c’est le bon moment pour investir dans l’immobilier locatif.

Les taux d’intérêts d’emprunt à un plus bas historique

Depuis 5 ans, les taux n’ont cessé de baisser. Ainsi, les meilleurs taux pour un emprunt sur 20 ans sont passés de 4% en 2012 à 1.20% en septembre 2016.

Qu’est-ce que cela change ? Votre budget d’emprunt ! Aujourd’hui avec des taux aussi bas, vous pouvez emprunter plus d’argent à mensualité égale.

Voyons cela d’un peu plus près avec un exemple concret.
En 2012, si vous souhaitiez une mensualité de 700 €/mois sur 20 ans, vous ne pouviez emprunter que 110.000 € avec un coût total du crédit de 55.000 €.
Aujourd’hui, avec la même mensualité de 700 € sur 20 ans, vous pouvez emprunter 140.300€ pour un coût total du crédit de 27.600€.
Vous avez donc un budget d’investissement +25% supérieur à celui que vous auriez eu en 2012 ! Cela vous permettra de disposer d’un meilleur rendement locatif pour votre investissement.

Un marché immobilier parisien rassurant dans la durée

Alors que certains prédisaient une baisse en 2010, le marché parisien a bien résisté et les prix sont même orientés à la hausse sur un an (+1,5%, source notaires Paris IDF). La demande locative est toujours importante du fait du manque de biens disponibles. Si vous avez un projet d’investissement locatif, analysez bien la demande locale, le type de locataires (étudiants, jeunes actifs ou familles) ainsi que les informations démographiques et économiques locales. Il faut savoir ce que recherchent les gens dans ces villes.

Le marché de l’immobilier parisien reste une valeur sûre du fait de la forte demande et du manque d’offres. Il présente certains atouts rares : taxe foncière très faible par rapport à la province, réseau de transports performants et économie dynamique. Autant d’atouts pour investir à Paris.

Des rentabilités intéressantes

Premièrement, aujourd’hui, grâce à la forte demande locative, les biens sont loués rapidement. Cela assure le moins de vacances locatives possible. Deuxièmement, la baisse des taux d’emprunt vous permet d’emprunter plus qu’avant. Par conséquent, vous pourrez investir un peu plus pour avoir un meilleur choix sur votre opération et donc obtenir un meilleur retour sur investissement.

Investissement-locatif.com vous accompagne dans vos projets d’investissement. C’est aussi une solution clé en main pour ceux qui ne sont pas sur place pour gérer ou qui ne s’y connaissent pas, ou qui souhaitent bénéficier des meilleurs rendements du marché : jusqu’à 6,50% dans Paris intra-muros et 10% en Île de France, tous frais inclus.*

Ainsi, les expatriés n’ont à aucun moment besoin de se déplacer, notre équipe gère l’intégralité de l’opération. Nous savons qu’investir dans l’immobilier ce n’est pas facile et inné, c’est pour cela que nous avons créé notre agence.

Investissement-locatif.com a été lancé en 2012 et aide environ 100 projets par an ! Nous étions au départ que sur Paris, puis aujourd’hui nous sommes sur toute l’Ile de France et Toulouse. Nous nous occupons de la chasse, des travaux de rénovation de la décoration et de la mise en location grâce à notre équipe d’experts !

screen-shot-2016-09-22-at-10-14-01-pm

Mickael ZONTA est un passionné et saura vous guider dans vos projets. Découvrez le site www.investissement-locatif.com. Contactez l’équipe pour faire le point gratuitement sur votre projet, par téléphone ou lors d’un rendez-vous Skype.

Contactez Mickael ZONTA et son équipe :

2M CONSEIL – 7 bis rue Saint Gilles 75003 Paris

www.investissement-locatif.com

[email protected] // +33 (0)1 84 17 67 60

Skype : mickaelzonta

*Les rendements annoncés par la société Investissement-Locatif.com sont calculés sur la totalité de l’opération. La base de calcul inclue les frais de notaire, le montant des travaux, l’ameublement, les honoraires. Ce calcul permet une meilleure transparence.

————————
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pourquoi les pharmacies aux US vendent-elles autre chose que des médicaments ?

Où trouver un paquet de cigarettes, des mac’n cheese surgelés et du vernis à ongle à n’importe quelle heure du jour et de la nuit ? A la pharmacie bien sûr ! C’est souvent surprenant pour les Français qui arrivent aux Etats-Unis, et pourtant on y trouve de tout et même… des médicaments. Pourquoi les pharmacies aux US vendent-elles autre chose que des médicaments ? C’est la question bête de la semaine.
“En Amérique les pharmacies ressemblent à des supermarchés, et c’est lié à notre histoire et notre culture” , résume Gregory Higby, chercheur à l’Institut d’histoire de la pharmacie à l’université de Wisconsin-Madison. Tout commence à l’époque coloniale. “A ce moment-là les médicaments arrivaient par bateau directement de Grande-Bretagne, et le pharmacien récupérait dans la même cargaison tous les produits liés à son activité comme les herbes médicinales, les épices, mais aussi du matériel médical”.
Autre explication historique : “Dans la plupart des petites villes, la pharmacie était le principal si ce n’est l’unique commerce et l’officine tenait naturellement le rôle d’épicerie”, poursuit l’expert.
Les “drugstores” se sont développés, mais ont conservé cet usage mixte. Aujourd’hui, la pharmacie est plus que jamais un commerce de proximité où on trouve l’essentiel. Y compris de l’alcool et de la junk food. Impensable en Europe. “Mon grand-père était pharmacien et il vendait déjà des cigares et du whiskey”, se souvient l’historien.
Aujourd’hui, l’Association nationale des pharmaciens condamne la vente de tabac et d’alcool mais les grands groupes qui possèdent la plupart des pharmacies refusent d’entendre parler de santé publique. “Le gouvernement fédéral ne se risquera pas non plus à légiférer au nom des libertés individuelles. Les Américains n’aiment pas qu’on leur dise ce qui est bon ou pas pour eux”, se lamente Gregory Higby.
Seule CVS, deuxième chaîne de drugstore aux Etats-Unis, a renoncé il y a deux ans à la vente de cigarettes. Une décision saluée à l’époque par Barack Obama. Alors à quand la fin des packs de bière et des chips ?

Vieilles Charrues NY: la dernière ligne droite (avec du kouign-amann)

Faut pousser vos réseaux” . Nous sommes le mercredi 21 septembre et c’est la dernière ligne droite avant la première édition des Vieilles Charrues à New York, le samedi 1er octobre. Laurent Corbel, un des présidents de BZH New York, et une vingtaine de volontaires, essentiellement bretons, sont réunis dans les étages d’une tour de Midtown pour régler les détails de l’évènement.
Programmation, disposition des bars, gestion du public et des volontaires, point sur les ventes: tout y passe. Même la composition des sandwiches et des crêpes est évoquée, alors que des kouign-amann offerts par Choc O Pain et des paquets de chips circulent autour de la longue table. “On est bien au niveau places. On est calé sur le line-up. Des sponsors de dernière minute se sont manifestés. On a bien bossé. Je ressens plus de l’excitation que de l’angoisse” , souligne Laurent Corbel.
L’organisation des Vieilles Charrues à New York n’est pas une mince affaire, c’est sans doute le plus gros évènement qu’a eu à monter BZH, l’association des Bretons de New York. Cela fait plusieurs mois qu’un petit groupe de volontaires se rassemble dans différents endroits de la ville pour monter l’opération, initiée l’an dernier. SummerStage, le site de Central Park qui accueillera les festivités, peut accueillir quelque 5.000 personnes. Les organisateurs restent silencieux sur le nombre de places encore disponibles mais “il en reste” , souligne Laurent Corbel. En plus des fans new-yorkais, quelque 500 festivaliers viendront de France pour applaudir les artistes qui se succèderont dès 4pm. Un habitué des Vieilles Charrues de Carhaix, Matthieu Chedid est attendu. Et les organisateurs comptent sur la “French Touch” apportée par The Avener pour séduire les Américains.
Les festivités commenceront dès le jeudi 29 septembre. Les détenteurs de tickets pourront participer à une “Semaine Charrues” , une série d’événements et de réductions dans différents commerces, restaurants et bars partenaires. Le coup d’envoi de l’opération sera donné chez Le Dû’s Wines, le magasin de vin proposera les jeudi 29 et vendredi 30 septembre un tour de France en vingt vins. Le 30, une projection du documentaire La Grande Traversée, sur l’émigration bretonne aux Etats-Unis, sera organisée à DROM.
Pour le Jour-J, Laurent Corbel annonce quelques “surprises” sur scène, sans en dire plus. L’équipe organisatrice cherche à recruter idéalement jusqu’à 150 volontaires pour pouvoir “doubler” chaque poste. L’association des Vieilles Charrues en France prévoit pour sa part de traverser l’Atlantique avec 50 bénévoles et l’Union alsacienne, le groupe des Alsaciens de New York, dépêchera aussi des petites mains, précise Laurent Corbel.
Malgré la puissance de la marque “Vieilles Charrues”, trouver des sponsors n’a pas été facile, poursuit le Breton. “Les Vieilles Charrues sont connues mais cela reste un évènement exclusivement culturel à la différence du Best of France (grande foire française organisée l’an dernier à Times Square, ndr). Notre équipe a cherché dans ses relations et au bout du compte, ça va le faire” .
Du côté des volontaires présents à la réunion de mercredi, la motivation était au beau fixe. “On est un peu chauvin. On aime la Bretagne et on a envie que les festivaliers à New York ressentent la même patte qu’aux Vieilles Charrues en Bretagne” , lance Pierre-Michel Arzul, originaire de Perros-Guirec, arrivé à New York il y a deux semaines pour un stage en agence d’architecture.
C’est important je suis Bretonne et admirative des entrepreneurs qui ont monté le festival en Bretagne, partis de rien. Rien n’était gagné” , ajoute Marie Reine Jézéquel, fondatrice de l’agence immobilière New York Habitat, originaire du Nord-Finistère. Je ne m’implique pas d’ordinaire dans les choses françaises, mais là, ça me paraissait important de le faire. J’espère qu’on fera écho ici au dynamisme des Vieilles Charrues et à l’esprit communautaire et rebelle des Bretons” . Comme toute bonne réunion, elle s’est terminée au bar. Il faut, là aussi, se préparer à lever le coude.

Jean-Marc Ayrault version 3.0 chez les start-ups new-yorkaises

En sortant de l’ascenseur au 45e étage, Jean-Marc Ayrault écarquille d’abord les yeux. La vue sur Manhattan est imprenable depuis les nouveaux bureaux de Datadog.
Statue de la Liberté droit devant, Empire State Building à gauche… Le ministre des Affaires étrangères n’en revient pas “Ah oui! je comprends votre installation à New York!”, plaisante-t-il avec les deux dirigeants français de la société, Alexis Lê-Quôc et Olivier Pomel.
Les deux amis sourient mais l’air de rien, ces locaux somptueux en plein cœur de Manhattan, dans la tour du New York Times, sur la 8ème avenue, c’est aussi la marque de leur succès. La start-up compte plusieurs milliers de clients dans le monde et connait une très forte croissance, avec des levées de fonds successives d’un total de 150 millions de dollars.
“On a fondé Datadog tous les deux il y a six ans, explique Olivier Pomel à Jean-Marc Ayrault. Aujourd’hui, on emploie 250 salariés”. Leur concept : proposer du monitoring et de l’analyse de systèmes informatiques. Une bonne idée, un bon timing et beaucoup de travail… La start-up a franchi des caps et est aujourd’hui montrée en exemple au ministre.
Dans la salle de réunion de Datalog, d’autres start-ups françaises sont présentes pour l’occasion. Chacune a une expérience différente du business aux Etats-Unis, mais toutes sont d’accord sur un point : la formation à la française. “La France a de très bonnes écoles et de très bons ingénieurs qu’on nous envie”, confirme Alexis Lê-Quôc.
Jean-Marc Ayrault acquiesce bien volontiers : “la France a une vraie carte à jouer. Partout dans le monde, on apprécie nos formations, nos universités, nos écoles d’ingénieurs. Grâce à ça, le regard sur la France change et évolue”.
Autour de la table, Claire Obry hoche la tête. Elle est co-fondatrice de French Wink, une start-up française qui promeut le made in France aux États-Unis en aidant des PME à accéder au marché américain. A côté d’elle, Guy Mounier à la tête de Customer Matrix, en est à sa deuxième société fondée à New York, avec un centre de développement installé à Paris.
“C’est formidable que ces sociétés gardent un pied en France. Ce n’est pas parce qu’elles sont installées aux Etats-Unis qu’elles délaissent la France”, explique le ministre.
Dans son verre, il verse d’une bouteille un étonnant liquide bleu ciel. C’est de l’eau à la spiruline, une micro-algue riche en protéine, produite par Algama. Cette fois, la société a été lancée en France avant de tenter un développement américain. Et Algama n’oublie pas les aides reçues par le gouvernement et la Ville de Paris pour son lancement.
Alexis Lê-Quôc confirme et nuance : “En France il y a un plafond de verre. On reçoit beaucoup d’aides au début et après plus rien”.
Alors quand Jean-Marc Ayrault demande comment encore améliorer les choses, Olivier Pomel de Datadog est formel : “Culturellement, en France, on est frileux. On n’ose pas investir. Culturellement et fiscalement, on a intérêt à se réfugier vers l’immobilier. Aux Etats-Unis, on prend des risques, on finance souvent sa retraite avec des fonds de pension. Les particuliers aussi investissent”.
Jean-Marc Ayrault acquiesce et rappelle que Paris va bientôt accueillir le plus grand incubateur au monde à la Halle Freyssinet dans le  XIIIe arrondissement. Une pépinière qui attirera des start-ups du monde entier, espère le ministre.
Sur ces mots, il est l’heure de partir. Poignées de mains échangées et derniers regards sur la skyline pour Jean-Marc Ayrault.
 

Primaire de la droite: mode d'emploi pour voter depuis les Etats-Unis

C’est parti. Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy sont les sept candidats retenus par la Haute autorité de la primaire de la droite et du centre, chargée de l’organisation du scrutin.
N’en déplaise à Nicolas Sarkozy, les Français des Etats-Unis et dans le reste du monde pourront voter par Internet lors de ce scrutin (procurations interdites). Pour rappel: les deux tours sont prévus pour les 20 et 27 novembre. Mais pour y participer, il faut s’inscrire dès maintenant – et jusqu’au 16 octobre – sur le site de la Primaire. C’est une étape indispensable. Vous avez dû être informé par message de la Haute autorité de l’ouverture de cette période d’inscription via l’adresse électronique fournie à votre consulat lors de votre inscription.
Pour vous inscrire, il faudra donner votre nom, prénom, date de naissance et certifier que vous n’êtes pas un robot. Vous devrez aussi entrer votre e-mail. Des codes d’accès au système de vote vous seront fournis. En cas de problème, vous pourrez contacter l’équipe de la Primaire pour régulariser la situation.
Quelques autres points utiles à savoir:

  • Il faut être inscrit sur les listes électorales consulaires avant le 31 décembre 2015.
  • Les mineurs qui atteindront 18 ans avant l’élection présidentielle de 2017 (23 avril) peuvent voter mais ils doivent remplir un formulaire en ligne
  • Une participation de 2 euros est demandée pour contribuer au coût de l’organisation de la primaire
  • Vous n’avez pas besoin de prendre votre carte « les Républicains ». Tout le monde peut voter mais il faudra tout de même signer une charte où il est stipulé que l’on partage les valeurs de la droite et du centre.

Aaron Elbaz, de l'horlogerie à Paris aux macarons chez Macy's

0

On ne veut pas vous encourager à vous plaindre. Mais parfois, cela a du bon. La preuve avec Aaron Elbaz.
Ce Parisien qui travaillait à Bagatelle avait pris l’habitude de manger tous les jours là-bas. Mais une fois parti du restaurant français du Meatpacking, il s’est mis à “râler tout le temps” car ses repas avaient perdu en qualité. Son épouse Polina, qui avait suivi une formation de préparation de macarons en France, a donc décidé de lui faire une surprise. “Elle m’a dit: vu que tu râles, je t’ai fait des macarons. J’ai goûté alors que je n’étais pas très macarons. Ils étaient excellents. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire” .
Avance rapide jusqu’à septembre 2016: le couple vient d’ouvrir “Made by Pauline” au rez-de-chaussée du Macy’s de Herald Square. Un emplacement de rêve dans “le plus grand magasin au monde” , se plait à rappeler le Français.
“Made by Pauline”, c’est avant tout l’histoire d’une reconversion pour ce couple franco-russe. Avant le macaron, elle était “brand director” dans un grand groupe russe. Lui était horloger. Un métier qu’il a exercé dans le Marais jusqu’à son troisième braquage. “Les deux premiers étaient le fait de pros. Le troisième, j’avais un fusil à la tête. La personne qui le tenait avait peur. Je sentais qu’il aurait pu me faire péter la cervelle si un pot d’échappement un peu bruyant le faisait sursauter. 
En 2004, il décide donc de fermer son commerce rue des Francs-Bourgeois et de partir à New York, où vit un cousin. Ici, il vent des montres, puis découvre l’univers de la nuit comme serveur chez Bagatelle. En 2011, il ouvre Gunbar, un lounge dont se souviennent encore les habitués du Meatpacking. L’aventure ne dure qu’un an. Et il sent que le moment est venu de tourner la page. “On faisait la fête tous les soirs. Je commençais à vieillir. Je me suis dit que j’allais faire autre chose” .
“Autre chose” , c’est l’ouverture de quatre points de vente de macarons dans des stations de métro de Brooklyn et Manhattan. Voyant la sauce prendre, ils décident d’ouvrir une cuisine industrielle pour se consacrer à la distribution. En janvier 2015, ils sont contactés par Lancôme pour produire “10.000 macarons en deux jours” pour les besoins d’une vitrine dans le grand hall de Macy’s. Les petits gâteaux colorés s’arrachent. Littéralement. “Ils étaient collés au support, mais ça n’a pas empêché les gens de les prendre!” Si bien que Patti Lee, manager du magasin mythique de la 34eme rue, décrète que l’enseigne a besoin de macarons.
Depuis quelques semaines, “Made by Pauline” propose donc une douzaine de types de macarons (amande, rose, fruit de la passion, caramel salé…) et des thés Kusmi aux clients qui se dirigent vers l’espace joaillerie fine. Pour l’heure, le Français et sa femme – “la vraie patronne” de l’affaire – sont les seuls derrière le comptoir, mais ils prévoient de recruter. “Le déroulement logique, c’est d’en ouvrir dans d’autres Macy’s” , raconte Aaron Elbaz. Qui se plaint maintenant de manger trop de macarons.
 
 

Pier 17, le nouveau canton suisse de San Francisco

A première vue, le Pier 17 est un entrepôt quelconque sur Embarcadero. La pancarte “Switzerland at Pier 17” invite pourtant à découvrir un nouvel espace, ultra moderne, face à l’Exploratorium. Tandis que des ouvriers terminent les finitions, les nouveaux locataires ont déjà pris possession des lieux: à l’initiative du gouvernement helvétique, le consulat de Suisse, swissnex, Switzerland Tourism et le Swiss Business Hub sont désormais voisins. L’ouverture officielle est prévue pour le vendredi 23 septembre.
On veut montrer que la Suisse, ce ne sont pas que les vaches et les montres, plaisante Hans-Ulrich Tanner, consul général. Nous voulons donner une image moderne et innovante de notre pays. Cela commence en intensifiant les relations avec les autres acteurs présents sur place.” Grâce à la proximité de la Silicon Valley et d’universités comme Stanford et Berkeley, le Pier 17 se veut un laboratoire pour le futur, avec pour mission d’identifier les domaines porteurs qui peuvent s’exporter en Suisse.

Hans-Ulrich Tanner, consul de Suisse à SF / crédit: Frédéric Neema

Le consulat peut compter sur le réseau mondial swissnex, donc la première antenne est née à San Francisco en 2003 L’organisme au financement essentiellement privé a développé plusieurs programmes de soutien aux start-ups et un réseau d’entreprises, d’écoles et de créatifs “qui ont un regard sur l’innovation et l’évolution de la société.”
Dix à quinze startup bénéficient chaque année de l’aide de swissnex à travers un programme “validation camp” de découverte du marché américain et un autre nommé “market entry” pour les jeunes pousses qui veulent s’implanter. Au total, nous avons aidé plus de 100 d’entre elles, parmi lesquelles Faceshift, acquise en 2015 par Apple, et Beekeeper qui a levé 5 millions l’année dernière” , précise Dominic Sutter, chargé du programme startup au sein de swissnex.
Pour les entreprises déjà plus avancées, le Business Hub offre différents services et conseils d’implantation et de financement aux PME suisses qui veulent s’installer aux Etats-Unis. La promotion économique de la Suisse auprès des entreprises américaines est aussi cruciale: “La Suisse offre une position centrale en Europe, 4 langues y sont parlées. La taxation, la régulation d’emploi assez libérale et l’accès aux capitaux sont autant d’atouts” , rappelle Sandra Tobler, Trade Commissioner au Swiss Business Hub USA. L’entreprise américaine Biogen prévoit de créer 400 emplois près de Luterbach d’ici 2021.

Expositions et Tourisme
Nous voulons partager des bureaux afin de faciliter les échanges et de créer une vraie communauté entre différentes organisations suisses”, résume Emina Reissinger, en charge des partenariats à swissnex. 
Pier 17 accueillera aussi des expositions ouvertes au public. “Nous aurons une exposition inaugurale sur les différents thèmes chers à Pier 17: Work, Live, Sleep, Eat, Think, Talk”, explique Sophie Lamparter, vice directrice de swissnex. “Puis en novembre, nous fêterons les 100 ans du mouvement Dada qui est né à Zurich; cinq artistes suisses et cinq artistes américains revisiteront les oeuvres dadaïstes. En tout, nous organiserons 6 à 8 expositions par an.”
Le tourisme suisse entend également profiter des synergies créées par le Pier 17. “Les touristes américains représentent notre premier marché hors d’Europe, avec près de 800.000 visiteurs  et un total de 2 millions de nuitées en 2015. Environ 20% viennent de Californie”, explique Matthias Kramer, chargé de communications pour Switzerland Tourism. Swiss Air devrait d’ailleurs lancer un vol SFO-Zurich en nouveau Boeing 777 dès février 2017.

Tensions et tentations avec les "Six contes moraux" de Rohmer à New York

Succomberez-vous à la tentation ? The Film Society of Lincoln Center (FSLC) projette cinq des fameux “Six contes moraux” d’Eric Rohmer jusqu’au jeudi 29 septembre.
En 1950, les Editions Gallimard ont refusé de publier un corpus de textes intitulé les Contes Moraux, proposé par un Eric Rohmer dans sa trentaine. Dans les années 60, le réalisateur finit par les adapter au cinéma. Ils sont inspirés du film “L’Aurore” – l’histoire d’un triolisme amoureux et chaotique, entre un homme et deux femmes – du cinéaste allemand Friedrich Wilhelm Murnau. Les contes d’Eric Rohmer s’articulent autour de la même intrigue, à savoir la tentation d’un homme marié pour une femme de passage.
Le Lincoln Center projettera “La Carrière de Suzanne” (1963), “La Collectionneuse” (1967), “Ma nuit chez Maud” (1969), “Le Genou de Claire” (1970) et “L’Amour l’après-midi” (1972). Les projections sont quotidiennes.

Donnez à vos enfants le goût de la lecture en français

(Article partenaire) La lecture aura toujours quelque chose à nous offrir, indépendamment de notre situation, de notre âge ou du support sur lequel nous la pratiquons. Elle n’a que des avantages, elle facilite notamment l’expression orale ou l’apprentissage et contribue à développer nos capacités cognitives.

Lorsque l’on s’expatrie aux Etats-Unis, il est souvent difficile de maintenir son français. Si vous venez de vous installer, vous aurez certainement envie de garder contact avec l’Europe en continuant de lire la presse française.

Notre représentante sur place répond à votre problématique ! Grâce à Catherine Lamy, vous pourrez souscrire à un abonnement de presse française où que vous soyez aux Etats-Unis. Elle vous offre un suivi personnalisé et vous conseille sur le choix d’un titre en fonction des centres d’intérêts de chaque membre de la famille, y compris pour votre enfant.

Remplie de récits haletants, de conseils, d’informations, de gaieté, de couleurs, d’entretiens, de lettres de jeunes lecteurs, la presse pour la jeunesse est très riche. Avec UNI-Presse, vous trouverez des magazines pour ceux qui apprennent à lire (Abricot, Babar) et des magazines pour les jeunes lecteurs (Biscoto, Virgule…)

Pour les plus grands, en faisant le choix d’aborder des questions d’actualité et de société, de nombreux journaux comme Le Journal des Enfants, Kezako Mundi, Cosinus offrent la possibilité de partir à la découverte des autres, de leur histoire, de leur culture tout apprenant à décrypter l’information.

Vos enfants ne sont pas les seuls bénéficiaires des bienfaits de la lecture. Vous aussi, trouvez le magazine qui vous correspond parmi les grands univers d’UNI-Presse : Actu/Info, Culture/Loisirs, Art de vivre, Savoir !

Avec la presse française en abonnement, la cuisine sera votre prochain lieu d’échange ! Invitez vos amis à goûter un plat français avec Cuisine et vins de France ou encore Cuisine Actuelle.

La « french touch » est à la mode, Art & Décoration ou Maison créative  vous donneront des idées de déco. Restez connecté à l’actualité en vous abonnant à Courrier international ou encore Le Monde !

Envie de faire plaisir ? Un abonnement presse est aussi une idée de cadeau pleine de sens.

Contactez votre représentante locale pour vous abonner :

Mme Catherine LAMY
[email protected]
Tel. (1)908-405-0690

ou sur le site www.uni-presse.fr en utilisant le code promo : USACL

Vous bénéficiez d’une
remise de 5%* !

Sur demande, recevez votre catalogue UNI-Presse directement chez vous.

* Promotion valable sur tout abonnement sur le site et auprès de votre représentante hors offres Etudiants.

Ou remplissez ce formulaire pour toute demande d’information:

[gravityform id=”77″ title=”false” description=”true”]

————————
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

L'Hôpital Américain de Paris lève des fonds à New York

Les amis de l’Hôpital Américain de Paris se mobilisent à New York. La fondation rattachée à cette institution de Neuilly-sur-Seine organise le mardi 15 novembre son gala annuel au Plaza Hotel autour de Donna Chapman.
Membre du conseil d’administration de la fondation, cette Américaine francophile qui dirige une société d’exploration pétrolière à Houston soutient plusieurs organisations culturelles comme The Houston Symphony, The Houston Ballet et la Frick Collection.
Plus de 200 invités, dont l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Paris Howard Leach, participeront à ce dîner de bienfaisance. L’hôpital est une institution privée franco-américaine à but non lucratif fondée il y a 100 ans. Depuis sa création, plus de 100.000 patients de cent pays différents ont pu bénéficié de ses services. Les sommes récoltées seront reversées à la fondation, qui fête cette année ses 40 ans.

French Morning organise son 3ème Salon de l'éducation bilingue à New York

Le succès de l’éducation bilingue ne se dément pas. Lancé par French Morning il y a deux ans pour accompagner ce mouvement, le Salon de l’éducation bilingue revient pour sa 3ème édition avec plus d’exposants, plus de conférences et plus d’activités pour les enfants.
L’objectif est toujours le même: aider les familles, de toutes langues et origines, à y voir clair dans l’explosion de l’offre d’enseignement bilingue. Cette année une centaine d’exposants -écoles, éditeurs, “after schools” et autres- seront au rendez-vous, le samedi 15 octobre, de 9am à 5pm, à Hunter College (Lexington & 68th Street).
On ne change pas une formule qui gagne: le principe reste celui d’une “fair”, avec tables et stands qui vous permettront de rencontrer et discuter avec les acteurs de l’éducation bilingue et multilingue à New York (liste des exposants ici) et, parallèlement, un programme de conférences et d’activités étoffé.
Parmi ces conférences (horaires à venir):
Understanding the bilingual mind & brain, avec Paola Giuli Dussias, Ph.D, professeur à Penn State University et Ana Ines Ansaldo, directrice du Laboratoire de plasticité cérébrale, communication et vieillissement à l’Université de Montreal.
Dual Language Programs, a revolution in NYC schools, table ronde avec des représentants du Département de l’éducation et directeurs d’école.
-Ecole des loisirs: conférence par cet éditeur jeunesse français.
-Becoming teacher in a bilingual program, avec Brian Collins, Hunter College.
-Why German? avec le Goethe Institute et le Consulat d’Allemagne.
Plus de 12 langues seront représentées. Côté français, la totalité des écoles françaises de New York et de la région, privées ou publiques seront là: l’occasion de poser toutes vos questions rapidement avant de vous embarquer dans les longues « open house ». Vous trouverez aussi des éditeurs et libraires français (Bayard, Milan, Gallimard, l’Ecole des Loisirs, Albertine, Hexagram Books, Scholastics, etc)  pour faire le plein de lecture en version originale (pour vos enfants ou pour vous).
La Bilingual Fair est un évènement familial: les entrées sont gratuites pour les enfants, ainsi que la garderie sur place pour pouvoir vous permettre d’assister aux conférences et de découvrir les stands des exposants. Ils pourront aussi participer à des activités autour des langues tout au long de la journée.
Le Salon de l’éducation bilingue est organisé avec le soutien du Lycée Français et de l’Ecole Internationale de New York, ainsi que des Services culturels de l’Ambassade de France, CityKinder, la Délégation Générale du Québec et la French American Foundation.
Le nombre de places est limité. Réservez dès maintenant pour profiter du tarif “early bird”.

Le hip hop scientifique d'Anne Nguyen à New York

Si vous suivez le break dance ou le hip hop, le nom d’Anne Nguyen vous dit certainement quelque chose. Cette figure de la discipline, fondatrice de la compagnie par Terre, est à New York pour quelques jours dans le cadre du festival Crossing the Line du FIAF.
La chorégraphe présentera deux shows: “Autarcie (….)” à Gibney Dance du 29 septembre au 1er octobre et “Graphic Cyphers” dans le Bronx vendredi 23 septembre et à Times Square le dimanche 25. Dans ce deuxième spectacle, elle a travaillé avec vingt danseurs new-yorkais recrutés par l’association Dancing in the Streets pour ré-imaginer le concept de “cypher”, nom donné au cercle que forment les danseurs lors d’un “battle” . “D’habitude, le spectateur extérieur au cercle voit les danseurs de dos. Dans le spectacle, ces derniers formeront par exemple des cercles autour de certains spectateurs. On voulait vraiment questionner la place du spectateur et jouer avec leur inaction” , explique la jeune femme.
Briser les codes, une marque de fabrique pour la chorégraphe qui a monté en 2014 un spectacle mêlant hip hop et musique de chambre. Avant la danse, elle étudiait les sciences. Contraintes spatiales, précision des gestes, géométrie des corps et des mouvements: la pensée scientifique imprègne d’ailleurs toujours le travail qu’elle réalise depuis 2005 avec sa compagnie par Terre. “J’aurais bien aimé découvrir de nouvelles planètes, mais ma passion pour la danse a pris le dessus. C’était impossible de le faire à moitié” , sourit-elle. Nous sommes alors dans les années 80. La “culture hip hop” se propage. “J’étais attirée par le message de développement personnel véhiculé par le hip hop. Je voulais danser” , se souvient cette adepte des arts martiaux.
Elle découvre l’univers du break à Montreal lors d’un séjour d’études en 1999 et rejoint plusieurs compagnies de hip hop prestigieuses en France comme Black Blanc Beur, considérée comme la troupe professionnelle de hip hop la plus ancienne de France.
Ex-Championne de France de break féminin, ex-championne du monde, artiste associée au Palais de Chaillot jusqu’en 2018, lauréate de plusieurs prix de chorégraphie mais aussi poète et prof à Sciences po: Anne Nguyen trace son chemin dans un univers très masculin. “Il est de plus en plus ouvert et brasse énormément de gens. C’était même mieux d’être une fille car ça me permettait d’être la seule danseuse du groupe et d’accumuler les expériences” .
Elle avait participé à plusieurs “battles” aux Etats-Unis, et côtoyé plusieurs grands noms américains de la discipline comme Brian Green, mais n’avait jamais présenté son travail ici. “Dans l’imaginaire, quand on pense hip hop, on visualise New York. C’est très fort, c’est le berceau” . Outre les deux performances, elle participera à une conférence sur l’ “impact des inégalités culturelles sur les artistes” le samedi 1er octobre. Au-delà, elle espère que ce voyage américain sera “une première étape” . Elle sera à Los Angeles avec sa compagnie le 6 octobre.