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Joan Baez, la reine du folk en concert à Oakland les 6 et 7 novembre

Infatigable. A 75 ans et plus de 50 ans de carrière derrière elle, Joan Baez remonte sur scène à Oakland.
Elle donnera deux concerts exceptionnels au Fox Theater le dimanche 6 novembre à 7pm et le lundi 7 à 8pm. La chanteuse américaine, qui interprète des ballades anglo-irlandaises adaptées en folk américain, était au festival interceltique de Lorient au début du mois d’août.
Here’s to you”, sorti en 1971, est son titre le plus connu en France. Engagée politiquement, Joan Baez est également très présente sur la scène internationale. Elle a notamment participé aux festivals de Woodstock et de Newport.
Les places pour ses concerts sont disponibles en réservation dès maintenant.
 

TGV: Contrat historique pour Alstom aux Etats-Unis

Le leader mondial des trains à grande vitesse, le français Alstom, fournira des rames de TGV toutes neuves à Amtrak pour la ligne Washington-Boston. Le contrat record de deux milliards de dollars a été signé vendredi.
Les rames nouvelles générations (modèle Avelia Liberty) remplaceront les anciens Acela, en service depuis 2000. Le contrat prévoit la fourniture de 28 trains qui devraient commencer à entrer en service dans cinq ans. Ils permettront de transporter 400 passagers chacun, soit une augmentation de la capacité d’environ 33%, d ‘après Alstom.
Les 730 km du “Couloir nord-est” entre Boston et Washington, via Philadelphie et New York, sont devenus de loin la ligne ferroviaire la plus populaire des Etats-Unis, avec un nombre annuel de passagers passé de 2,4 à 3,5 millions entre 2002 et 2014. Mais si les trains d’Alstom sont capables d’atteindre 300  km/h, ils n’auront de TGV que le nom: faute de lignes dédiées à la grande vitesse, les performances vont rester très inférieures à ce qu’elles sont en Europe ou ailleurs dans le monde. Il faut actuellement 2h45 minutes pour faire les 350 kms entre New York et Washington (par comparaison, le TGV français met 1h55 pour un trajet Paris-Lyon de 425 kms). Les nouvelles rames vont permettre d’améliorer la performance, mais on restera loin de la norme TGV du reste du monde.
Outre l’importance économique de ce contrat -qui va permettre à Alstom de créer 400 emplois dans l’Etat de New York, où se situe l’usine d’où sortiront ces trains-, l’annonce était également hautement politique. Le vice-président américain Joe Biden a fait le déplacement dans une gare du Delaware, sur la ligne, pour annoncer un prêt fédéral de 2,5 milliards de dollars, qui permettra notamment à Amtrak de financer le contrat avec Alstom.
L’annonce intervient au moment ou Amtrak, soutenu par l’administration Obama, est au milieu d’un combat avec les Républicains, notoirement anti-train, pour obtenir le financement d’un projet beaucoup plus large, estimé à 24 milliards de dollars, afin de rénover et améliorer l’infrastructure ferroviaire dans la région de New York, et notamment la construction d’un nouveau tunnel sous l’Hudson, pour remplacer l’actuel, endommagé lors de l’ouragan Sandy.
 
 

Combien ça coûte la salle de sport à Miami ?

La rentrée est là et vous souhaitez reprendre le sport pour retrouver la forme. French Morning vous aide à choisir le club où vous rendre pour vous refaire une santé.
En classe business
Loin de l’image des salles de sport rimant avec inconfort et transpiration, David Barton Gym offre des machines “dernière génération” et des services personnalisés dans un cadre tape-à-l’œil. Agencé comme une boîte de nuit, l’établissement est éclairé par des tubes fluorescents et propose parfois des évènements en live avec un DJ. L’abonnement mensuel coûte 109 dollars. Si vous hésitez encore à y aller de peur de ne pas trouver de place pour vous garer, sachez que le club a son propre service de voiturier.
Piscine d’eau salée, salle de musculation et de cardio-training, sauna, hammam, UV ou encore salle de massages, vous l’aurez compris, les cinq espaces Equinox autour de Miami répondent pratiquement au cahier des charges d’un hôtel cinq étoiles. Le prix de l’abonnement dans de telles salles de sport à souvent tendance à s’envoler. Après vous être acquitté des frais annuels de 300 dollars, vous payerez 170 dollars par mois.
Haut de gamme et intimiste, Anatomy at 1220 est une salle de fitness créée par Marc Megna, un ancien joueur de football américain. Permettant de se dépasser sur des machines high-tech, entouré de coaches aguerris, le club est aussi connu pour être le lieu de prédilection des stars de passage à Miami qui souhaitent modeler leur corps. L’adhésion débute à 189 dollars par mois.
Attirant de plus en plus d’adeptes, le Crossfit est une technique d’entrainement physique mêlant la gymnastique, l’athlétisme et l’haltérophilie. Les lieux pour le pratiquer se multiplient à Miami. Parmi eux, le Reebok CrossFit Miami Beach qui propose des cours privés allant de 55 à 100 dollars.
En classe éco
Comptant une vingtaine de clubs dispersés à Miami et ses environs, la chaîne de salles de sport américaine LA Fitness met à disposition des machines performantes ainsi que de nombreux cours collectifs à toute heure de la journée pour 35 dollars par mois. Autre avantage ? Chaque espace est muni d’une garderie gratuite pour les enfants. Plus d’excuse pour ne pas aller à la salle de sport !
Situé à Wynwood, Pilathon se focalise sur la méthode Pilates, qui est un enchaînement de positions pratiquées sur un tapis de sol. Tous les cours se déroulent en extérieur sur le toit du bâtiment. À partir de 40 dollars la séance.
Que vous soyez matinal ou plutôt couche-tard, il est important d’adhérer à une salle de sport dont les horaires vous conviennent. 24 Hour Fitness vous enlève un poids car, comme son nom l’indique, le club est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. L’abonnement mensuel débute à 30 dollars.
En low cost
Pour un abonnement à un prix imbattable, rendez-vous à Planet Fitness. Comptez 10 dollars par mois après avoir versé 39 dollars pour les frais d’inscription. Youfit, une autre franchise, propose pour le même prix de profiter de ses équipements et si vous doublez la mise mensuelle vous aurez accès à toutes les salles du pays.
En mode débrouille
Avant de signer dans une salle de sport, il est aussi conseillé de profiter d’une période d’essai gratuite allant parfois jusqu’à un mois. Ainsi, vous pourrez tester plusieurs salles sans débourser le moindre centime. Vous pouvez également profiter de l’accès guest de certaines salles, comme Crunch qui vous permet d’accompagner gratuitement un ami disposant d’un abonnement mensuel.
Autrement, pour faire du sport en toute liberté et sans engagement, munissez-vous simplement d’une bonne paire de chaussures et partez faire un footing dans un parc.
Si vous souhaitez un peu de fantaisie, pourquoi ne pas essayer le Prancercise, une technique de fitness imaginée par Joanna Rohrback originaire du comté de Broward ? Sa méthode consiste à se prendre pour un cheval et à reproduire ses mouvements. Et si vous êtes fans vous pourriez même devenir instructeur agréé !

Sur la route des vins à Los Olivos

Envie d’une escapade originale pour occuper ce long week-end du Labour day? Pour changer de Palm Springs, French Morning vous guide sur la route des vignobles de Los Olivos.
Un peu d’histoire
Située dans la vallée de Santa Ynez, cette ville historique n’est pas aussi connue que Paso Robles ou la Napa Vallée. Et pourtant, sa tradition viticole ne date pas d’hier. C’est dans les années 1880 qu’une maison a été construite sur ces terres agricoles, surplombant Alamo Pintado Creek. S’y installant en 1885, Alden Mars Boyd fit planter 5.000 oliviers. La propriété fut alors rebaptisée “Rancho de Los Olivos”. Le développement des chemins de fer a donné au lieu le nom “El Olivar”, devenu “Los Olivos”.
Aujourd’hui, les vignes ont remplacé les oliviers sur de nombreux hectares. A 2h30 de Los Angeles (Downtown) et 40 minutes de Santa Barbara, Los Olivos offre des paysages verdoyants à couper le souffle. Les visiteurs s’y pressent pour déguster (avec modération) les vins de cette région.
Du côté des vignerons
Parmi les nombreux vignerons présents sur ce terroir, nous avons demandé à un oenologue amateur, grand passionné de la région, Daniel Chan, d’en sélectionner six qui valent le détour. C’est notamment le cas de Lafond. Son propriétaire, Pierre Lafond utilise les raisins de Pinot noir de Santa Rita Hills AVA, un terroir régional, pour ses vins aux tonalités françaises. “Mais ils n’ont pas le goût du Bourgogne“, précise Daniel Chan. Un détour s’impose également du côté de Dierberg and Star LaneKenneth Volk, ainsi que Larner qui propose des dégustations dans le centre-ville et des visites de son vignoble.
Chez Andrew Murray, une salle de dégustation cosy permet de tester les Syrah aux tonalités d’olives noires, cerises ou violette. Cette cave propose une offre à 20 dollars, avec une rapide visite où vous seront livrés les secrets de fabrication du vin, suivie d’une dégustation de 5 crus. La route se poursuit du côté du vigneron Zaca Mesa, célèbre pour son Syrah et son Viognier. La dégustation est l’une des moins onéreuses (10 dollars), dans un cadre rustique.
Dégustation avec vue
Ouvrant aux alentours de 10 heures, certaines caves disposent de vues imprenables sur le vignoble. C’est notamment le cas de Fess Parker, qui appartient à l’acteur homonyme. Une de nos préférences va à la propriété de 40 hectares de Koehler. Entourée de collines, cette cave est l’un des arrêts les plus populaires de Foxen Canyon Wine Trail. Outre le charisme du propriétaire, le jardin est idéal pour pique-niquer en savourant une de leurs bouteilles.
Autre vue imprenable: la cave Gainey. La quatrième génération de cette famille a diversifié la production, proposant Syrah, Pinot noir et Chardonnay.
Le gîte et le couvert
Los Olivos fait partie du Santa Barbara wine country, tout comme Buellton et Solvang. Pour déjeuner, vous pourrez prendre une pause chez Ellen’s Danish Pancake House (Buellton), ou à Solvang qui dispose de nombreuses boulangeries, telles que Greenhouse Café ou Mortensen’s Danish Bakery.

La meilleure option pour le lunch reste le pique-nique, afin de savourer le paysage. Vous pourrez garnir votre panier avec les sandwichs de Panino, sur la route depuis Los Angeles. Pour le dîner, un barbecue de style Santa Maria est proposé au Hitching Post II. A Solvang, Daniel Chan recommande le Succulent Cafe  et le Root 246, pour des mets plus raffinés.
Les offres de logements ne manquent pas dans cette vallée. Pour une ou deux nuits, vous pouvez choisir Quality Inn à Buellton ou Holiday Inn Express à Solvang. Autre option aux prix comparables, la location d’une maison, via Santa Ynez Vacation Rentals.
Autres activités à consommer sans modération
Une balade s’impose dans le centre-ville de Los Olivos, qui abrite des salles de dégustation éclectiques ( Longoria, StolpmanTessa Maria…). Composé de maisons de style Victorien, il recèle également des ranchs de chevaux et des boutiques agréables. Vous pourrez arpenter les recoins de ces rues charmantes, en flânant, armé d’un plan.

Dans cette ville pittoresque, une demeure mérite le détour, celle de Keenan/Hartley, construite dans les années quatre-vingt, ce qui en fait la plus ancienne maison en bois de Los Olivos.
A 15 minutes en voiture, se trouve Solvang, communément surnommée le Danemark californien ou le Disneyland danois. Si vous êtes amateurs de kitsch, cette ville mérite une escale. Autre visite folklore, le Ranch de Neverland, la propriété du défunt Michael Jackson, qui se trouve à 10 minutes du centre ville, en voiture. Le chanteur l’avait transformé en parc d’attractions.

Gautier Capuçon et le LA Philarmonic au Hollywood Bowl

Assis dans les gradins, le public de Los Angeles pourra savourer la vue sur Hollywood, tout en profitant du répertoire classique. Le temps d’une soirée, le mardi 13 septembre, le Hollywood Bowl mettra à l’honneur la Musique de France.
Pour l’occasion, deux artistes français réputés font le déplacement. Accompagné du Los Angeles Philarmonic, le directeur musical de l’orchestre symphonique de Seattle, Ludovic Morlot sera rejoint par l’un des violoncellistes les plus recherchés de la jeune génération, l’interprète de musique de chambre et soliste d’orchestre, Gautier Capuçon.
Lors de cette soirée hors du temps, ils ré-interpréteront “Masques et bergamasques” (Op 112) de Gabriel Fauré, le Cello concerto n°1 de Saint-Saëns, ainsi que”Rapsodie espagnole” et “La valse” de Maurice Ravel.

Elections: le Consulat de LA cherche des volontaires pour tester le vote électronique

2017 est une année d’élections. Et ce n’est pas parce que l’on vit à l’autre bout du monde qu’on est privé de vote. Il suffit juste de vous inscrire au registre consulaire.
Vous pourrez ainsi participer au premier et second tour des élections présidentielles, prévues les samedis 22 avril et 6 mai 2017. Quant aux élections législatives 2017, les électeurs sur le continent américain voteront le samedi 3 juin et le samedi 17 juin 2017. D’ici là, le consulat de Los Angeles va réaliser un test grandeur nature pour tester le vote électronique.
Cette préparation nécessite la participation de volontaires. Le consulat invite donc les personnes intéressées à s’enregistrer en ligne jusqu’au 4 octobre.
Pour pouvoir participer à ces tests, les personnes doivent remplir les conditions suivantes:
- être inscrit sur la liste électorale consulaire de Los Angeles pour voter sur place aux élections présidentielles et législatives,
- disposer d’une adresse électronique et d’un numéro de téléphone portable,
- être disponible pour voter par voie électronique (vote de 10 à 15 minutes maximum) pour deux sessions au cours de l’automne.

Nicolas Mazmanian livre son premier récital à Los Angeles

C’était une évidence que Nicolas Mazmanian se rende dans le pays où il puise son inspiration. Pour son premier récital de piano aux Etats-Unis intitulé “French Reflections on the American Dream”, il a choisi l’école de musique Colburn School, à Los Angeles, le vendredi 9 septembre.
Le compositeur et pianiste présentera ses oeuvres classiques originales, invitant le public dans son monde onirique teinté de fantaisie et de romantisme. Durant une heure, il jouera une musique qui “rend hommage au son américain d’après-guerre“.
Des compositeurs classiques, mais aussi issus du jazz et du cinéma, tels que George Gershwin et John Williams, ont fortement influencé ses compositions. Il s’inspire aussi de la musique arménienne et asiatique, ainsi que de grands noms français; son ambiance rappelant volontiers l’oeuvre de Claude Debussy ou de Gabriel Fauré.
Après avoir débuté sa carrière en 2003, Nicolas Mazmanian a su s’entourer et se faire reconnaître par ses pairs. Il a, entre autres, collaboré avec l’Orchestre Régional PACA de Cannes durant 5 ans et composé de nombreuses symphonies, dont la dernière en date est un trio pour violon, violoncelle et piano destiné à l’ensemble Pythéas.

Gagnez deux places pour Gad Elmaleh à Los Angeles

Gad Elmaleh est à LA le 9 septembre, dans le cadre de sa tournée “tout en anglais”.
Pour fêter ça, French Morning vous propose de gagner une paire de tickets. Il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Plus d’informations sur le spectacle ici.
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Le Miami Home Show 2016 commence le 2 septembre

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Vous souhaitez rénover ou redécorer votre intérieur? Le Home Design and Remodeling Show est le rendez-vous des professionnels et des propriétaires à Miami Beach.
Le salon aura lieu du vendredi 2 au mardi 6 septembre au Miami Beach Convention Center. L’occasion d’acheter du nouveau mobilier et d’écouter les conseils de designers d’intérieur.
Les horaires d’ouverture du salon sont consultables sur le site de l’événement. Le pass une journée coûte 7$ par adulte, 1$ pour les enfants de 11 ans et moins. Un pass famille est disponible pour la journée du 4 septembre.
 

Pourquoi les Américains sont-ils aussi peu nombreux à avoir des passeports ?

Si le passeport américain compte parmi les plus “puissants” au monde selon le site Passeport Index, les Américains restent peu nombreux à en détenir un. Pourquoi?  C’est la question bête de la semaine.
Selon le Bureau des affaires consulaires américain, 125 907 176 passeports étaient en circulation en 2015 aux USA. Avec une population estimée à 320 millions d’habitants, 39,4% des Américains possèdent donc ce précieux document. C’est peu comparé aux Anglais et aux Canadiens qui détiennent respectivement 75% et 60% de passeports en circulation (aucun chiffre officiel n’est communiqué pour la France).
Première explication: les Américains ne vont pas beaucoup à l’étranger. Selon une étude de la société de change Travelex, deux tiers d’entre eux ne sont pas partis à l’étranger en 2015. Ce n’est pas un cliché, les Américains voyagent beaucoup intra-muros. Pourquoi ? La réponse est évidente: le pays a de quoi satisfaire à lui seul les voyageurs les plus acharnés. Comme le précise le magazine Forbes, “l’Amérique est exceptionnellement étendue. Vous pouvez faire rentrer la France, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg à l’intérieur du Texas, et même y rajouter les Alpes. Il y a une heure de vol en plus entre New York et Los Angeles (5 h) qu’entre Helsinki et Lisbonne (4h10), avec des paysages toujours vastes et variés“.
Difficile aussi de partir loin quand on a peu de vacances. Si les Français disposent de 30 jours de congés payés par an, la loi américaine n’oblige pas les employeurs à prendre en charge les congés de leurs employés. Comme le précise le New York Times, “en 40 ans, 2015 est l’année où les Américains ont pris le moins de vacances. Quand il s’agit de voyager à l’étranger, il s’avère qu’ils choisissent des destinations proches de chez eux“.  Le Mexique était ainsi la destination préférée des américains en 2015 juste devant le Canada.
Mais si les Américains voyagent principalement “intra-muros”, les habitudes sont en train de changer.  Selon Bina Lachman, de l’agence de voyage Bobbie’s Travel Agency, “les Américains voyagent de plus en plus à l’étranger. 90% de nos clients partent en Amérique centrale et du sud, des destinations qui nécessitent des passeports“.
Bryan Fon, de l’agence Over Sun Travel Agency à Los Angeles, constate également “une forte augmentation des demandes de voyage à l’étranger depuis une dizaine d’années.” Les chiffres leur donnent raison. En 2005, seuls 65 millions d’Américains avaient un passeport soit 21,9% de la population, leur nombre a donc presque doublé en dix ans. Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’intérêt croissant des Américains pour les passeports. La mondialisation a notamment eu un impact sur le tourisme aux Etats-Unis comme ailleurs, permettant de voyager plus simplement et à moindre frais vers des destinations lointaines et exotiques.
Mais il y a aussi une explication plus proche: les conditions de voyage au Canada et au Mexique ont changé en 2007. Avant cette date, les Américains pouvaient circuler dans ces deux pays avec un simple permis de conduire. Désormais, un passeport est obligatoire pour tout vol, et une Enhanced Driver’s License est nécessaire pour un voyage par voie terrestre ou maritime.
 
 

Gad Elmaleh à la conquête du public de Los Angeles

Le “Ben Stiller français” poursuit son rêve américain, avec une tournée d’une dizaine de dates. Passage obligé, Gad Elmaleh s’arrêtera à Los Angeles, et montera sur la scène du Theatre at Ace hotel, le vendredi 9 septembre à 8pm. Les tickets sont en vente

L’humoriste préféré des Français veut s’imposer au pays du stand up. Depuis septembre 2015, il donne des crampes de mâchoires en anglais. Son spectacle “Gad Elmaleh: All in English”  a cartonné aux US.

Pour cette nouvelle tournée qui débutera le 1er septembre, il jouera son nouveau show en anglais “Oh my Gad !”. “C’est le même que celui que j’ai rôdé cet hiver et ce printemps au Joe’s Pub à New York, avec un peu plus de mise en scène parce qu’on aura plus de place que dans un comedy club”, avait-il confié à French Morning.
Dans son spectacle, Gad Elmaleh joue de son charme, tout en racontant sa vie de Frenchy aux Etats-Unis, évoquant le subway new-yorkais et Donald Trump, tout en se moquant des différences culturelles entre les deux pays.
On parie qu’il fera rire le public américain ? 

Conseils de patron: comment manager une équipe US dans le retail

Originaire de Castelnaudary, une petite ville du sud de la France, Matthieu Salvignol a 15 ans lorsqu’il s’envole pour la première fois aux Etats-Unis.
Marqué par cette expérience américaine, il débute sa carrière en France comme responsable export pour la marque Chipie. Un premier pas dans le secteur de la mode et du luxe, qui sera suivi par un passage furtif chez Banana Moon à Miami. Début 2008, il devient Directeur Retail de la marque de vêtements branchés APC à Paris, et quatre ans plus tard, le siège l’envoie à New York diriger la filiale américaine.
Jugeant sa mission accomplie, il décide de relever un nouveau défi en décembre : développer le business US de Repetto, fameuse marque de ballerines françaises, qui a récemment ouvert sa première boutique américaine à Soho. Grâce à ses nombreuses expériences, le patron de filiale a appris à diriger une équipe américaine. Et nous en explique les ficelles.

1-  Ne pas hésiter à sous-traiter les fonctions supports
« Quand une entreprise arrive ici pour monter une filiale, notamment si elle n’a pas un budget illimité, elle veut réduire les coûts au maximum, explique Matthieu Salvignol. Elle a donc tendance à se dire qu’elle peut gérer tout toute seule, avec les moyens du bord ». Première erreur d’après lui : aux Etats-Unis, ça ne marche pas comme ça. Il est nécessaire de savoir déléguer, l’enjeu étant de sous-traiter les fonctions-support, comme la logistique par exemple : « Pour Repetto, nous faisons appel à des entreprises dans le New Jersey qui stockent puis s’occupent d’expédier les commandes aux grands magasins ». Mais sous-traiter ne signifie pas se décharger complètement de ces tâches : « En tant que directeur de filiale, mon rôle est de choisir le bon cabinet d’expertise-comptable, la bonne société de logistique, le bon avocat ». Pour ce faire, étudier la concurrence, choisir « ses alliés », puiser dans l’expérience de personnes qui ont entrepris les mêmes démarches auparavant comptent parmi les étapes indispensables pour le manager.
2- Laisser chacun se cantonner à son domaine d’expertise 
Ce système de fonctionnement semblerait coller assez bien à l’état d’esprit américain: «Globalement, les Américains sont plutôt monotâches, constate le responsable US. Au restaurant par exemple, il y a souvent celui qui sert les plats, celui qui amène le vin, celui qui apporte l’addition ». D’un point de vue extérieur, le système paraît très cloisonné. « En France, on demande au directeur des ventes de s’assurer que les clients sont bien livrés, de contrôler que les ventes se passent bien ou encore de gérer toute la partie finances en plus de son rôle de commercial, relève-t-il. Ici, 9 fois sur 10, c’est un échec. Premièrement, le salarié ne comprend pas pourquoi on lui demande de remplir une autre fonction que celle pour laquelle il a été recruté et deuxièmement, comme ça l’énerve, il ne va pas bien le faire ». 
3- Savoir fidéliser et fédérer son équipe
Force est de constater qu’avec une législation du travail plus souple qu’en France, la rotation des équipes (“turnover”) est plus fréquente aux Etats-Unis. Ici, le patron peut enclencher la procédure de licenciement d’une minute à l’autre : « L’avantage, c’est que le salarié en est conscient, souligne Matthieu Salvignol. Par conséquent, il respecte son chef, l’écoute et applique ses directives ». Mais la logique s’applique aussi dans l’autre sens : « Un vendeur dans une boutique n’hésitera pas à partir dans celle d’à côté pour 1 dollar de plus ». C’est la raison pour laquelle il est important de savoir fidéliser son équipe. Comment ? “D’abord par la rémunération qui est un moteur déterminant ici”. Ensuite, en faisant régulièrement des points avec ses salariés, « savoir s’ils sont épanouis, s’ils se sentent bien au sein de l’entreprise ». 
4- Féliciter ses employés lorsqu’on est content d’eux
D’après lui, il est rare d’entendre un patron américain dire à son employé que son travail est mauvais et que l’on est pas content de lui : « L’erreur que j’ai commise en arrivant ici, c’est de dire à la personne que son travail ne me satisfaisait pas en paraissant agacé, confie-t-il. Dans sa tête, il ne comprenait pas et pensait qu’il fallait que je le licencie ». 
Deux options donc, d’après ce dernier : soit on est content du salarié et on le récompense (promotion de poste, semaine de vacances en plus…) pour l’inciter à grandir dans l’entreprise, soit on décide de le faire partir. “Le management par la terreur est totalement contre-productif d’après moi”. 
5- Aller à l’essentiel lorsqu’il s’agit de licencier 
Pour mettre fin à une collaboration, le CEO estime qu’il faut aller droit au but : « Je convoque la personne dans mon bureau en présence d’un témoin, généralement le directeur financier, résume-t-il. Cela doit durer entre trois et cinq minutes maximum ». Ce moment n’étant jamais une « partie de plaisir », ni pour l’employé ni pour lui, il considère qu’il est inutile de rentrer dans les détails. Il lui arrive d’offrir des compensations, salariales par exemple. « Rentrer dans la peau d’un patron américain n’est pas simple, mais si on veut être pris au sérieux par ses collaborateurs, c’est nécessaire ».