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Clément Chéroux, le nouveau patron de la photo au SFMOMA

Clément Chéroux quitte le Centre Pompidou pour le Pritzker Center du Musée d’Art moderne de San Francisco.
La prise de fonction ne sera officielle que début 2017, mais Clément Chéroux est venu en repérage, pour rencontrer son équipe et se familiariser avec son nouvel environnement. Après dix ans passés au Centre Pompidou en tant que conservateur puis chef de service, il succède à Sandra Phillips, à la tête du département Photographie du SFMOMA pendant près de trente ans. “C’est un challenge très excitant, à la fois par rapport à ce nouvel espace qu’offre le SFMOMA à la photographie, et aussi par rapport au dynamisme de la communauté des photographes, de galeristes et de collectioneurs de San Francisco”, s’enthousiasme-t-il.
Le Pritzker Center for Photography occupe le 3ème niveau du nouveau SFMOMA, sur près de 1.200 mètres-carrés; au centre Pompidou, la photo occupe six fois moins d’espace. Ses 17.000 oeuvres en font le plus grand fonds dédié à la photo aux Etats-Unis. “L’architecture a été très bien pensée, de la qualité de la lumière à la hauteur des cimaises, sans oublier la proportion des volumes”, note Clément Chéroux.
Historien de la photographie et diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, Clément Chéroux aborde son art à la fois sur le plan académique et pratique: “J’ai enseigné pendant dix ans, puis je me suis dirigé vers les musées car j’avais envie d’organiser des expositions. En tant que photographe, je sais aussi combien il est compliqué de monter un projet artistique.”
Une photographie ouverte
La puissance de l’oeuvre photographique est au centre du travail de Clément Chéroux. “La photo est un art et un média qui a bouleversé la conception de l’art: du génie créateur, on est passé à un chef d’oeuvre réalisé en une fraction de seconde.
Commissaire d’expositions sur Henri Cartier-Bresson, l’esthétique du photomaton ou encore les paparazzi, Clément Chéroux défend une approche de la photographie large et ouverte. “Je me sens aussi proche de la photographie historique que contemporaine, locale et globale, explique-t-il. Je veux offrir des programmes monographiques et thématiques, et surtout les plus oecuméniques possible. Mon photographe préféré, c’est la photographie elle-même: je peux m’enthousiasmer pour de grands noms comme Cartier-Bresson, Wolfgang Tillmans, un jeune artiste de 25 ans, ou un portraitiste de Bamako.”
Sa première rencontre marquante avec la photographie se déroule à 16 ans, dans un train: “Je voyageais entre Lyon et St Raphaël, quand on a annoncé au haut-parleur qu’une exposition photo se déroulait dans un des wagons. Par curiosité, je suis allé la voir: elle réunissait Pierre Molinier et Michel Journiac, deux artistes très transgressifs. Le premier était un grand voyeur, travesti adepte du sado-masochisme, le second proposait à son public de manger du boudin fait avec son propre sang. J’ai eu un électro-choc: je me suis rendu compte qu’il se passait quelque chose grâce à la photo, et à la rentrée, je me suis inscrit au club-photo.
Très attaché à l’héritage de sa prédécesseure Sandra Phillips, le nouveau conservateur de la photographie a très envie de faire un livre sur la collection du SFMOMA, qui s’étend sur plus de 80 ans, les premières acquisitions de photos datant de 1935.
Sa première exposition fera également le lien entre son poste au Centre Pompidou et ses nouvelles fonctions: une rétrospective sur le photographe Walker Evans, connu surtout pour son travail sur la Grande Dépression des années 1930.  Elle s’ouvrira à Paris en mai 2017, accrochée et vernie par Clément Chéroux, avant d’être présentée à San Francisco en octobre l’année prochaine.

Devinera-t-on les produits que vous rapporterez de France cet été ?

Les vacances en France, ce moment où l’on fait le tour de la famille et des amis. Et où l’on dévalise le supermarché du coin avant de revenir aux US. Question de survie. Voici 21 produits français que vous rapporterez ici à la fin de votre séjour. A-t-on vu juste ?
21. Quatre-quart breton
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Oublié, le pound cake.
20. Votre cave à vins

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Vins Vacqueyras

Ça sera toujours moins cher qu’ici.
19. Avec votre Armagnac favori
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Manquerait plus qu’il reste en France.
18. Pâte à tartiner Speculoos
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On retombe en enfance.
17. Purée Mousline saveur à l’Ancienne
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Irremplaçable, et à retrouver désormais sur Le Marché French Morning.
16. Soupes en sachet Knorr
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L’ami du New-Yorkais cet hiver.
15. Du sirop
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On en trouve (notamment sur Le Marché), mais pas partout. Voici pourquoi.
14. Du chocolat en poudre Poulain
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Un must. Egalement sur Le Marché.
13. Du sanytol
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Ça va briller français.
12. Des olives aux anchois
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Vos apéros n’auront pas le même goût
11. De l’eau de fleurs d’oranger
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Introuvable ici.
10. De la fleur de sel de Guérande
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Une vraie fleur, disponible sur Le Marché French Morning.
8. Des biscuits Paille d’Or
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Maintenant. Tout de suite. Sur Le Marché.
7. Et des langues de chat
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Maintenant aussi. Ici aussi.
6. Bâtonnets Justin Bridou
Saucisson Justin Bridou Paris le 07/04/2011. Photo François Bouchon / Le Figaro
Entre Justin Bieber et Justin Bridou, on a choisi. Par contre, ce dernier risque de rester à la douane.
5. De la levure en sachet 
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43;13;246;275

L’Amérique aurait dû l’inventer. French Morning vous l’a apporté, achetez-en ici.
4. Des Carambars, des Dragibus, du chocolat Côte d’Or, Fraises tagada, et Rochers Suchard
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Ne serait-ce que pour les blagues. Au Caramel ou aux Fruits, c’est à retrouver sur Le Marché.
3. Un bloc de foie gras
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Bien sûr, on trouve du foie gras produit aux Etats-Unis. Mais, il est plus cher, et rarement aussi bon. Attention, si vous en rapportez de France, le foie gras frais ne passera pas la douane. Dans une conserve ou un bocal, aucun problème. Sinon vous l’achetez sur Le Marché French Morning.
2. Des fromages
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Evidemment ! Mais pas n’importe lesquels : les fromages au lait cru  sont interdits de voyages transatlantiques (et pourront vous valoir une amende).
1. Un lecteur nous a même suggéré la cancoillotte
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Bonne chance dans l’avion!

Maïwenn: "Je voulais faire un film sans moi"

Blaise Pascal disait “Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point”. L’adage prend tout son sens dans “Mon Roi” (“My King”), le quatrième long-métrage de l’actrice et réalisatrice Maïween.
Près d’une année après sa sortie en France, “Mon Roi” est arrivé à New York le 12 août, avant de gagner d’autres villes (voir dates ci-contre). Après “Pardonnez-moi” en 2006, “Le Bal des actrices” en 2009 et “Polisse” en 2012, Maïwenn revient cette fois avec une histoire d’amour malsaine entre Tony (Emmanuelle Bercot) et Giorgio (Vincent Cassel), un “pervers narcissique” qui n’hésite pas à utiliser son charme pour arriver à ses fins. Ils partagent leur vie pendant dix ans, pour le meilleur et pour le pire. A coups de flashbacks, la protagoniste revit son histoire, comme si elle nous donnait accès à son journal intime.
“J’avais envie de faire plusieurs sortes de film, pourquoi pas un film d’amour, explique Maïwenn. L’inspiration n’est pas une science exacte, c’est quelque chose d’absolument irrationnel. C’est comme quand on tombe amoureux, on ne tombe pas toujours amoureux de la bonne personne, ni de la plus belle, riche ou intelligente. Pour moi, l’inspiration d’un film c’est exactement pareil”.
Emmanuelle Bercot (lauréate du Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes 2016) et Vincent Cassel excellent dans leurs rôles respectifs. “Lui est acteur et elle, avant d’être actrice, est réalisatrice. Ils n’ont pas du tout la même méthode de travail, la même façon de se concentrer, ni le même tempérament. Ce qui m’attirait était le fait qu’ils soient radicalement opposés, c’était aussi ça l’histoire du film” .


“Le personnage de Vincent Cassel est un pervers narcissique. C’est tout à fait normal que les femmes en tombent très facilement amoureuses, car ils usent de leur séduction. Une fois que c’est acquis, ils passent à une autre proie”. Entres cris, larmes, fous-rires, il est difficile de rester de marbre. “Je voulais faire naître des émotions fortes chez le spectateur. Ce que j’aime dans les films en général, c’est de ressentir les mêmes émotions que quand on lit un livre, c’est-à-dire quand on y met nos propres images”.
L’idée de ce film trottait dans la tête de Maïween depuis plusieurs années. “Mon premier film était il y a dix ans. Entre temps j’en ai sorti quatre. J’ai pris de la bouteille. On change, on évolue, on a envie d’autre chose, confie-t-elle. En terme de réalisation, il y a des sujets qui me font moins peur aujourd’hui, comme une histoire d’amour” .
Et contrairement à ces films précédents, dans “Mon Roi” , la place de Maïween est exclusivement derrière la caméra. “Je me suis dit qu’il aurait été bien au moins une fois de faire un film entier sans moi. J’avais envie de voir ce que ça pouvait m’apporter, de voir le temps que je pouvais gagner. L’énergie que l’on croit gagner, par exemple le fait de ne plus se rendre au maquillage-coiffure, tout ce temps-là, on le perd à d’autres endroits. Je jouerai dans mon prochain film”.
Pour la sortie de son film aux États-Unis, Maïwenn est “excitée de voir comment le film va être perçu. Je ne m’attends à rien. Je suis curieuse de voir comment ça va se passer”.

Les meilleurs rooftops avec piscine de Los Angeles

Les rooftops ne manquent pas à Los Angeles. Mais, avec la température, ce sont leur piscine qui font la différence. French Morning a sélectionné six bassins avec vue, pour se rafraîchir avec style.
Upstairs à l’Ace Hotel
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Pour profiter de la petite (mais jolie) piscine de l’Ace Hotel, il faut arriver de bonne heure. Les premiers arrivés sont les premiers servis et les places autour du bassin sont limitées. Les pieds dans l’eau, vous pourrez savourer un verre dans ce lieu plébiscité par les hipsters et dont l’architecture maya est inspirée de la Ennis house de Frank Lloyd Wright. Upstairs929 South Broadway, Downtown. Ouvert de 11 am à 2 am.
The Rooftop, au Standard
STANDARD
Les corps sculptés et bronzés ont élu domicile autour de la piscine du Standard avec les beaux jours. Lieu branché de Downtown, ce rooftop est pris d’assaut. Il faut donc s’y rendre tôt pour obtenir une place au soleil, et notamment dans les cabanons rouges moelleux. Pour pouvoir profiter de la piscine, il faudra déverser la somme de 35 dollars (une nouveauté 2016) en mets et boissons. Entre deux ploufs, vous pourrez faire une pause au Biergarten, le jardin d’inspiration allemande où les matches de ping-pong font rage. The Rooftop, 550 South Flower Street, Downtown. Ouvert tous les jours de midi à 10 pm.
West Hollywood Rooptop Pool, au London
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C’est une institution pour les fans de rooftops, et le spot préféré de la jeunesse dorée de Los Angeles. Se définissant comme la “meilleure vue de Los Angeles”, avec un panorama à 360 degrés sur le quartier de West Hollywood, la piscine du London est un havre de paix qui combine élégance et raffinement. Pour pouvoir se languir dans cette oasis, il faut être sur les starting-blocks (premiers arrivés, premiers servis pour les chaises longues) ou réserver l’un des cabanons luxueux (300 dollars, plus 500 dollars de nourriture sans les taxes) à la journée. West Hollywood Rooptop Pool, 1020 N. San Vicente Blvd, West Hollywood. Ouvert de 11:00 am à 9:30 pm.
The Roof on Wilshire
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Sans prétention, la piscine du roof du Wilshire est accessible à tous les clients du restaurant, qui propose des plats américains. Pour digérer, ils pourront s’allonger sur l’une des chaises longues, ou profiter des coins ombragés. Proposant une carte simple aux prix corrects, le Wilshire reste facile d’accès en semaine. Outre la gratuité, ce rooftop (au 8e étage) offre une vue panoramique sur la ville, loin du bruit. Une bulle d’air pour les amateurs de simplicité. The Roof, 6317 Wilshire Blvd. Ouvert de 9 am à 6pm.
Skybar, au Mondrian
Skybar mondrian
Au coeur de West Hollywood, le Skybar est un lieu raffiné où il fait bon boire un cocktail les pieds dans l’eau. L’accès est gratuit, à condition de consommer sur place. L’esprit festif de cette oasis aux touches mexicaines en fait un endroit convoité les week-ends. A tester de toute urgence. Skybar8440 Sunset Blvd, West Hollywood. Accessible de 1pm à 2am. 
Altitude Pool, SLS Beverly Hills
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Les amateurs de design ont trouvé leur favoris : l’Altitude pool, à Beverly Hills. Conçu par le légendaire Philippe Starck, le lieu a des airs de salon d’extérieur avec son mobilier en teck. C’est un sanctuaire aux couleurs acidulées dans le vrombissement de Los Angeles. La décoration est des plus soignées, tout comme la cuisine concoctée par le chef José Andres. Et ce raffinement se ressent sur la note. Pour s’y prélasser en toute quiétude, les visiteurs devront réserver un cabanon (au minimum 300 dollars, plus 500 dollars de nourriture sans les taxes). Une piscine 100% VIP. Altitude pool465 S La Cienega Blvd, Beverly Hills. Ouvert de 9 am à 9 pm.

10 endroits sexy pour "pécho" cet été à New York

C’est le milieu du mois d’août. Le moment où French Morning justifie pleinement sa mission de service public. Voici notre guide 2016 des endroits où “pécho” à New York cet été.

10. Karaoke City (Midtown)
Même si vous n’êtes pas un pro du micro et que vous chantez comme un pied, on est sûr d’une chose: le karaoké rapproche. La technique infaillible ? Fredonnez-lui les plus belles chansons d’amour mais, surtout, ne le faites pas à moitié. Allez-y à fond sans vous poser trop de questions. Ce soir, le duo Bill Murray et Scarlett Johansson de “Lost in Translation”, c’est vous ! 22 W 32nd St – (646) 791-8318. Site ici.

Karaoke city in k town

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9. Prohibition (Upper West Side)
Certes, on va à Prohibition pour la musique – du bon rock comme on l’aime – mais aussi pour faire des rencontres. Tous les soirs, ce bar sans prétention de l’Upper West Side se transforme en salle de concert/club où l’on danse jusqu’au bout de la nuit. Vous repartirez au moins avec de nouveaux amis. 503 Columbus Avenue. 212.579.3100. Site


8. Gallow Green (Chelsea)
Perché au sommet du McKittrick Hotel, ce rooftop ne manque pas de cachet. Il s’agit d’un véritable concept pour trouver l’amour. Au milieu des arbustes et des plantes, on se croirait dans un jardin. À Gallow Green, nombreux sont les coeurs à prendre. Et les cocktails très bons. Pour poursuivre la soirée, direction l’étage du dessous, au Manderley Bar, pour danser avec la jeunesse sexy de New York. 542 W 27th St – (212) 564-1662. Site ici.


7. Lelabar (West Village)
On se retrouve dans ce bar à vins du West Village avant tout pour papoter. L’ambiance, intime et raffinée, est propice au rapprochement. Idéal pour les amateurs de jazz. 422 Hudson St – (212) 206-0594. Site ici.
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6. Freehold (Williamsburg)
Vous êtes prêt à vivre l’expérience Freehold ? On aime cette adresse pour ses différentes ambiances. Rencontre au café, collation au restaurant-lounge voisin puis verre en tête-à-tête sur la terrasse… Vous pourrez même exhiber vos talents au ping pong (à condition de la laisser gagner). Fortement recommandé pour un premier date. 48 S 4th St, Brooklyn – Site ici.


5. Night of Joy (Williamsburg)
Plutôt intimiste, le cadre se prête aux nouvelles rencontres. Ce rooftop-bar est le repaire incontesté des brooklynites célibataires. En bas, on se relaxe dans les canapés et gros fauteuils en daim. En haut, on profite du fond musical pour refaire le monde en duo et ce, jusqu’à 4am. 667 Lorimer St – (718) 388-8693. Site ici.


4. Union Pool (Williamsburg)
Union Pool est un lieu de rencontres bien connu. On se laisse charmer par son patio ornée de petits lampions qui illuminent le bar d’une lumière tamisée, propice pour un premier bisou. Seul ? Vous aurez tout le temps de trouver votre moitié. Le bar est ouvert tous les soirs jusqu’à 4am. 484 Union Ave, Brooklyn – (718) 609-0484. Site ici.


3. Brooklyn Barge (Greenpoint)
Brooklyn Barge saura faire ressortir votre âme de romantique. Un coucher de soleil avec vue panoramique sur Manhattan à bord d’un bateau, c’est certainement le combo gagnant. Qui pourrait résister devant ce paysage digne d’un décor de cinéma ? Et même si vous repartez bredouille, vous aurez régalé vos yeux. Juste pour ça, ce bar vaut le détour. 97 West St, Brooklyn – (718) 388-7591. Site ici.

Last night ?. #manhattanhenge #views #bargelife ⚓️

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2. Le Bain (Meatpacking)
Les bikinis sont de sortie ! Au Bain, âmes sensibles s’abstenir. Les corps, chauds bouillants, s’exhibent et s’agitent dans le jacuzzi sur fond de musique électro. On n’y va pas pour discuter philosophie ou politique. 848 Washington at 13th Street – (212) 645-4100. Site ici.

#ZigZag Thursdays Late Nights #lesummer16 #LeBain ? @kmshin83

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1. Miss Favela (Williamsburg)
Caliente, serait le terme parfait pour résumer l’ambiance de ce bar.  Spot indétrônable pour draguer, on y bouge son corps collé-serré sur les rythmes affriolants de samba ou de bossa nova. Une chose est sûre: à Miss Favela on ne s’ennuie pas. Si vous êtes un peu timide, leur caipirinha miraculeuse vous aidera à vous détendre. 57 S 5th St, Brooklyn – 718-230-4040. Site ici.

Fun night at work

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Un Français de Miami lance fllio, un réseau international d'artistes en ligne

Une plateforme pour mettre en relation les artistes de tous horizons (chanteurs, designers, mannequins, dessinateurs…) et de tous pays. Tel est l’objectif de Michaël Ortali, un Français de 28 ans expatrié à Miami qui vient de mettre sur pied fllio.
“Depuis 1998, je crée des communautés pour aider les gens dans leurs différentes missions. C’est ce qui me tient le plus à coeur”, explique ce passionné de tech. Originaire du Havre, ce petit génie du web a développé son premier site à 10 ans. Il étudie l’informatique et migre à Caen un an, avant d’être transféré à Paris où il y validera sa deuxième année de DUT, en alternance chez Skyrock. Il se tourne ensuite vers une école d’art, Les Gobelins. “Je voulais goûter à l’univers artistique. Cette école était la meilleure chose qui pouvait m’arriver”.
Avec son diplôme en poche, Michaël Ortali n’a qu’une idée en tête: explorer le monde. En 2008, une agence en Floride lui tend les bras pour un stage de courte durée. Il s’agira de sa première expérience aux États-Unis. La chance frappe vite à la porte du jeune homme. Il est recruté par Yahoo, YouTube – “on m’a donné la possibilité de re-designer YouTube deux années consécutives” – et enfin Pinterest à San Francisco. Après avoir vécu six mois à Rio, il s’installe deux ans à New York où il fera du consulting pour des start-ups et The Orchard, l’entreprise de distribution musicale. Il déménage à Miami le mois dernier.
Alors qu’il était encore étudiant, il imagine fllio. “Beaucoup d’artistes ont besoin d’un site web. J’ai découvert qu’ils recherchaient une présence en ligne, un espace où ils pouvaient mettre en ligne leur portfolio et exposer leurs créations, explique le jeune homme. C’est gratuit. Je dépense mon argent, les membres ne dépensent rien. L’idée, c’est vraiment d’aider les artistes et faciliter les interactions”.
La seule condition requise : posséder un portfolio. Appuyé par Les Gobelins, fllio compte à ce jour environ 700 utilisateurs. Un début prometteur. Et l’entrepreneur, toujours avide d’idées, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il est en train de mettre en place Creative List, un moteur de recherche pour créatifs.

Quesoff: concours du meilleur queso le 20 août à Austin

Pour tous les fans de fromage, ou bien si la fondue savoyarde vous manque en plein été, rendez-vous samedi 20 août à la 6e édition du Quesoff, concours de la meilleure recette de queso, à Mohawk.
Le queso, cette spécialité de fromage fondu emblématique de la cuisine Tex Mex, est servi dans presque tous les restaurants du Texas. Environ 30 participants de tous horizons (restaurants, bars, chefs en herbe, familles…) s’affronteront dans une ou plusieurs des quatre catégories du concours (meaty, spicy, veggie et wild card). Le jury remettra également la coupe du meilleur queso toutes compétitions confondues. Les portes ouvrent à 2pm et un paquet de chips vous sera remis contre $5 pour goûter les différentes préparations.

Red Chemistry fête ses dix ans à Miami Beach

Dix ans, ça se fête. C’est bien ce qu’a l’intention de faire Red Chemistry. L’association de promotion du cinéma, montée par la Française Isabelle Lambert, organise une soirée-anniversaire le 7 septembre au National Hotel.
Depuis sa création, Red Chemistry a développé plusieurs programmes éducatifs liés au cinéma européen dans les écoles défavorisées de Miami. Ateliers de critique cinématographique, de court-métrage, compétition films européens: les activités offertes par l’association sont nombreuses. La soirée du 7 septembre permettra de présenter ces programmes, en compagnie de l’équipe et de ses soutiens. Une donation de 20 dollars est suggérée à l’entrée ou en ligne.

Les Français s'affichent au nouveau centre commercial du World Trade Center

C’est la foule des grands jours à l’Oculus, la sublime structure signée Santiago Calatrava qui plonge dans les profondeurs du World Trade Center.
Au milieu de la joyeuse cacophonie de badauds, journalistes et policiers en gilets pare-balles, le petite équipe d’Epicerie Boulud s’affaire pour monter son stand de macarons. Une arme de choix pour attirer les curieux qui participent, ce mardi 16 août, à l’ouverture du Westfield World Trade Center, le très attendu centre commercial de l’Oculus. “Des centaines de milliers de personnes sont attendues ici tous les jours. C’est une très bonne vitrine pour nos produits” , se réjouit la souriante Maisie Wilhelm, ambassadrice du groupe de restauration Dinex, fondé par le chef Daniel Boulud. 
Epicerie Boulud n’est pas le seul nom français visible dans ce nouveau centre commercial, un symbole de plus de la renaissance de Downtown Manhattan depuis le 11-Septembre. Parmi la centaine de marques présentes sur les trois niveaux de Westfield, on trouve notamment Dior, Caudalie, l’Occitane ou encore Lacoste. Certains magasins n’ouvriront qu’en septembre voire octobre. C’est le cas d’Epicerie Boulud, dont l’ouverture est prévue pour septembre. Cela sera son troisième site.
La marque de thé française Kusmi Tea doit aussi y inaugurer son troisième magasin new-yorkais (et magasin-phare) courant septembre. “Il était temps qu’il y ait un lieu de retail haut-de-gamme dans le sud de Manhattan. La zone était devenue un hub résidentiel et business, mais il manquait le hub retail, estime Raphaël Camp, responsable de Kusmi Tea US. Du fait de sa localisation au World Trade Center, je pense qu’il va supplanter le Time Warner Center pour devenir le centre commercial iconique de New York” .
Les chiffres donnent le tournis: 15 millions de touristes sont attendus d’ici 2017, selon Westfield. Il faut y ajouter les 60.000 résidents de Dowtown et les 300.000 utilisateurs des différentes lignes du subway et du PATH qui s’y croisent sous terre. Nos Français ne seront pas les seuls à en profiter. Plusieurs grandes marques américaines et internationales font également partie de ce nouveau site, comme Eataly, Apple, Swatch, Banana Republic ou encore H&M. “La clientèle sera à la fois locale, touristique et business” , résume Raphaël Camp. Que le shopping commence.
 

Muse'til Midnight, une nocturne en mode haute-couture le 20 août au LACMA

Chaque été, le Los Angeles County Museum of Arts organise une soirée musicale pointue. L’édition 2016 de Muse’til Midnight aura lieu le samedi 20 août, de 8pm à minuit.
Cette fête annuelle est de s’inspirer de la collection du LACMA pour proposer des expériences multi-sensorielles. Cette année, c’est l’exposition “Reigning Men: Fashion is Menswear 1715-2015” sur la mode masculine qui a servi d’inspiration aux organisateurs. Elle se termine le dimanche 21 août.
Muse’til Midnight aura lieu à travers les galeries du LACMA. Ecouteurs vissés sur les oreilles, vous tympans seront autant bombardés que vos yeux. Des DJ émergents vous accompagneront pendant cette déambulation pas comme les autres dans une ambiance de jeux de lumière et de performances. Et pour ne pas bouger le ventre vide, un bar sera installé pour l’occasion et des petites bouchées vous seront proposées.
 

Quand "waste", "war" et "wait" étaient des mots normands

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WASTE intègre l’anglais à la fois comme verbe et comme nom en 1200, importé par les Normands du verbe normand WASTER, équivalent du français GASTER (qui apparaît en français vers 1100, devenu ensuite GÂTER, du latin VASTARE). A l’origine, à la fois en français et en anglais, le verbe signifiait “dévaster, piller, ravager, ruiner” .

Ce mot illustre la longue liste de termes français commençant par G ou GU qui étaient en fait écrits et prononcés W par les Normands et qui ont intégré la langue anglaise sous cette forme. Ainsi, le prénom d’origine allemande Wilhem a-t-il donné Guillaume à Paris et Willaume en Normandie, et est devenu William en anglais.

Dans la même veine, on pourra citer REWARD (du normand REWARD, REGARD en français de Paris), WAGE (du normand WAGE, GAGE en français de Paris), WAIT (du normand WAITIER, GAITIER en français de Paris, devenu GUETTER), WAR (du normand WERRE, équivalent de GUERRE en français de Paris), WARDEN (du normand WARDEIN, GARDIEN en français de Paris), WARRANT (du normand WARANT, GARANT en français de Paris), WARRANTY (du normand WARANTIE, GARANTIE en français de Paris), etc… La plupart du temps, il s’agit en fait de mots franciques (c’est-à-dire importés en Gaule par les Francs) pour lesquels les Normands sont restés fidèles au W germanique alors que les Parisiens ont transformé le W en G ou GU.

On soulignera que les Anglais ont ensuite intégré la version parisienne de certains de ces mots normands puisque co-existent en anglais par exemple REWARD et REGARD, mais avec des sens différents (REWARD signifiant “récompense” alors que REGARD signifie “considération”). De même, après avoir incorporé WARDEN en 1200, les Anglais ont incorporé GUARDIAN en 1320 (du français GARDIEN) puis GUARD en 1420 (du français GARDE).  Enfin, WARRANTY et GUARANTEE  forment un curieux “legal doublet” bien connu des juristes anglo-saxons.

A partir de la seconde moitié du XIème siècle, le normand fut donc la langue parlée par l’élite aristocrate et intellectuelle de l’Angleterre nouvellement installée. Au fil du temps et des interactions entre les différentes classes sociales anglaises, certains mots normands vont peu à peu intégrer le “Old English” . L’emploi de ces mots normands à la cour d’Angleterre fut un sujet de raillerie à la cour de France où l’on considérait que les aristocrates anglais parlaient un français dénaturé. Avec l’arrivée des Plantagenêts à la cour d’Angleterre à partir de 1154 (dynastie issue de la lignée des premiers comtes d’Anjou), le normand sera alors remplacé par du français plus classique. Le français restera la langue officielle du royaume d’Angleterre jusqu’au début du XVème siècle.

En tout cas, la présence de ces mots normands en anglais moderne depuis 800 ans environ en lieu et place du “bel françois” d’Ile-de-France et leur usage quotidien dans l’univers anglo-saxon (c’est-à-dire sur la planète entière) constituent un hommage direct au formidable esprit aventurier des Normands.

La ville du futur de Tony Garnier devient réalité à Miami Beach

A quoi ressemblait la ville de futur au début du XXeme siècle ? Réponse au Wolfsonian-FIU de Miami Beach. L’institution accueille jusqu’au 29 janvier 2017 une exposition intitulée “Visionary Metropolis: Tony Garnier’s Une Cité Industrielle” , en référence au projet de l’architecte légendaire Tony Garnier.
Sa ville rêvée, “la cité industrielle”, est un projet architectural qui allait à l’encontre des conceptions urbaines de l’époque. Il se basait sur quatre grands principes : fonctionnalisme, espace, verdure et ensoleillement. Construite suivant le principe du “zoning”, cette répartition en zones réservées à certaines activités, la cité idéale de Tony Garnier aurait compris 35.000 habitants. Si elle n’a finalement jamais vu le jour, elle constitue une référence majeure dans l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme au XXème siècle.
Tony Garnier a principalement travaillé à Lyon où il a réalisé plusieurs projets d’envergure comme l’hôpital Edouard Herriot ou la Halle Tony Garnier, deuxième plus grande salle de concert de France derrière Bercy.