François Payard a annoncé sa démission dans un tweet-surprise envoyé le 4 août. “C’est avec le coeur lourd que j’annonce ma démission de chef pâtissier exécutif à François Payard Bakery et FP Patisserie” , a-t-il indiqué, tout en remerciant ses collègues et ses soutiens.
Cette annonce intervient quelques semaines après la fermeture de François Payard Pâtisserie dans l’Upper East Side, dont l’ouverture en 2012 avait été vue comme une renaissance pour le légendaire chef-pâtissier qui avait dû fermer un précédent établissement dans le quartier en 2009 pour cause de hausse de loyer.
Un ancien de la Tour d’Argent et lauréat du prestigieux James Beard Award, Payard s’est construit un mini-empire de restaurants-boulangeries-pâtisseries à New York, Las Vegas et en Asie. Le chef n’a pas précisé s’il était encore propriétaire des établissements qui portent son nom, développés avec le groupe Marlon Abela Restaurant Corporation (MARC).
Contacté par e-mail il y a quelques jours, François Payard a répondu qu’il était “en vacances mais (sera) de retour dans quelques semaines” .
François Payard démissionne "avec le coeur lourd"
Bataille d'eau géante à Coney Island
Il y a plusieurs manières de se mouiller à Coney Island: piquer une tête dans l’eau ou participer, samedi 13 août, au Squirt Gun Fight.
Venez avec vos plus beaux pistolets à eau pour cette bataille d’eau géante gratuite, qui se déroulera devant le restaurant de hot dogs Nathan’s de 1 à 1:30pm. Les seaux aussi sont admis. Des milliers de participants sont attendus. Venez en maillot de bain.
Algama, success story française de l'algue, arrive aux US
L’algue, la nourriture du futur ? C’est le pari de la start-up française Algama lancée par Alvyn Severien, Gaëtan Gohin et Mathieu Gonçalves.
Depuis sa venue au Symposium des CCE à Miami en mai 2015, la jeune pousse a bien grandi. Et a pris racine à Brooklyn, d’où elle espère développer son activité américaine avec un beau pactole financier. Elle a en effet réalisé une levée de fonds de 3.5 millions d’euros en mai. “Les États-Unis sont une porte de passage importante. L’écosystème est sans pareil. Les food techs et l’agro-alimentaire sont des secteurs très en avance. L’idée, c’est d’être au coeur de cet éco-système pour pouvoir interagir, travailler, contribuer et s’y mesurer” , explique Alvyn Severien.
Algama a vu le jour en 2013. Son concept: développer une gamme de produits basés sur la micro-algue, “un ingrédient qui a été sous-utilisé jusqu’à présent” . “La micro-algue contient jusqu’à 70% de protéines, dont des vitamines et des minéraux. Ce sont des organismes très intéressants, renouvelables et qui existent depuis des millénaires”, souligne le co-fondateur. Ils ont présenté Springwave, leur première boisson à base de spiruline (un super-aliment riche en minéraux et en vitamines) au SIAL de Paris en 2014. Depuis, ils ont développé plusieurs produits. Parmi eux : une mayonnaise où les oeufs ont été remplacés par un type de micro-algue nommé chlorelle. Objectif: “Réussir à faire des produits qui soient bons et durables. On veut se positionner dans les prix du marché, voire en dessous, ce qui n’est pas évident quand on développe des produits nouveaux encore très rares” .
En plus d’avoir rejoint en mai l’incubateur parisien Smart Food, la société a aussi mis sur pied une “plateforme d’innovation” au Genopole, biocluster à Évry. “Notre recherche et développement reste en France. L’essentiel de la société est basée à Paris, où l’équipe se charge des aspects marketing, stratégiques et financiers” , raconte Alvyn Severien.
Les Français espèrent commencer la distribution des produits aux Etats-Unis “d’ici quelques mois tout en développant notre pôle recherche et développement, poursuit-il. On a encore trouvé personne sur notre créneau”. L’équipe reste lucide sur les tendances du marché : “l’agro-alimentaire est un secteur qui suit beaucoup les modes, parfois ça dure, parfois ça ne dure pas. La micro-algue fait partie de ce cycle-là. On n’est pas sur ce produit mode. Notre but : faire des produits de tout type” , insiste Alvyn Severien.
Algama lorgne déjà la côte ouest et l’Asie. “Il se passe beaucoup de choses sur la côte ouest. On voit ensemble ce qui est faisable. Pour le next step on vise l’Asie. Le marché est intéressant. D’autant plus qu’Horizon Ventures, notre investisseur principal, est asiatique”. L’algue n’en a pas fini de conquérir le monde.
Nice, Drive in, supermarchés US: 5 choses lues sur les blogs d'expats
Ils sont à Seattle, Miami, New York, en Californie et ils prennent la plume pour raconter leur Amérique. French Morning inaugure son premier tour des blogs d’expatriés français aux Etats-Unis en mettant en avant cinq posts parmi les nombreux qui existent. D’ailleurs, on s’excuse d’avance auprès de ceux qui n’ont pas été retenus dans cette première sélection. Heureusement, il y en aura d’autres.
5. Mathilde de Boston en vadrouille dans le Maine
Mathilde Piton, auteure du très populaire Blog de Mathilde emmène ses lecteurs dans un voyage dans le Maine, à la rencontre notamment du phare de Quoddy, qui guette le Canada non loin, et de ses plages de galets. Lire ici
4. Dans l’enfer du supermarché américain
Journaliste française à Berkeley, Charlotte Attry raconte dans son blog “Beyond the Bridge” ses aventures au supermarché américain. Une “mission périlleuse avec challenges à chaque shopping” , écrit-elle. Nous compatissons: c’est une problématique que nous avons abordée aussi à French Morning. “Comment m’en sortir au rayon produits laitiers avec des yaourts qui plaisent aux enfants ? Comment choisir entre les 150 types de farines différentes ? Quelles subtilités entre les 70 pains présentés ? Le Chardonnay local vaut-il le Chardonnay français ? Comment dénicher de la fleur d’oranger ou un déodorant sans sel d’aluminium ? Comment faire la différence entre les multiples enseignes ? Et j’en passe pour ne pas faire de cette chronique une liste interminable de questions ! Faire ses courses est en tout cas devenu une expédition menaçant ma santé mentale et mon porte-monnaie.” Lire ici
3. “A nous la Californie” se fait un cinéma “drive-in”
La famille française qui anime ce blog depuis Sacramento s’est prêtée à la tradition américaine du cinéma drive-in et nous le raconte. “Quand on arrive, cela ressemble à un péage d’autoroute. On a d’abord 3 voies, puis 5, puis au moins 8 avec des petites cabanes de péage où l’on choisit le film que l’on veut voir” , écrivent-ils. Lire ici
2. L’envers du rêve américain dans “So Fard So Good”
Amandine et Greg, un couple de jeunes expatriés qui a vécu en Nouvelle-Calédonie, fait le bilan de ses six premiers mois aux Etats-Unis. Et ça n’est pas toujours très rose. A commencer par New York, où une “dépression post-installation” finit par s’emparer de nos deux aventuriers, heureux titulaires d’une carte verte. Dans ce post paru en juin sur leur blog So Fard So Good, ils listent avec lucidité leurs galères et les erreurs qu’ils ont commises lors de leur installation. A noter que Gregory Durieu est journaliste à French Morning. Lire ici
1. Hommage à Nice sur “French Girl in Seattle”
Derrière “French Girl in Seattle” , on trouve Véronique. Elle nous a emmené fin juillet dans une ville qui s’est retrouvée malgré elle à la “Une” de l’actualité: Nice. A travers une série de photos et ses souvenirs, elle reconstitue la beauté de la Nice et l’importance qu’elle a eue dans sa vie. Un post à lire en anglais. Lire ici
Dix jours dans les grands parcs américains: itinéraire à partir de Las Vegas
Vous l’avez entendu mille fois : les grands parcs de l’ouest américain, c’est le must de tout voyage aux Etats-Unis. Il n’y a rien de plus dépaysant : vous êtes en plein dans le mythe américain.
S’il existe des tas d’itinéraires possibles, on en a testé un, que l’on vous recommande, car il permet de voir des choses spectaculaires et très différentes, avec des temps de trajet raisonnables. On trouve facilement des motels et campings aux abords de toutes ces étapes, dans des bourgades sans grand charme dédiées à l’hébergement. On attend aussi vos bons plans en commentaire.
Jour 1 : Las Vegas – Zion (trajet depuis Las Vegas : 258 km)
Arrivés le matin à Las Vegas, on a passé quelques heures à visiter cette ville bizarre, capitale des excès ou du mauvais goût, mais qui reste fascinante. A faire : se balader dans des casinos-villes (le Bellagio, le Venetian, le Paris-Las Vegas…), et manger dans des restaurants avec des buffets à volonté, comme celui du Wynn (considéré comme le meilleur de la ville).
Jour 2 : Zion
De tous les grands parcs de l’Utah, Zion est sans doute le plus européen. N’en concluez pas qu’il faut passer son chemin ! L’endroit a quelque chose d’un peu mystique, avec beaucoup de verdure, de rivières, de cascades, de sentiers sous les pins. On laisse sa voiture au parking, et on parcourt les chemins grâce à une navette qui vous laisse à différents endroits. Le clou de Zion, c’est The Narrow, une ballade jusqu’au fond du canyon, avec certains passages où l’on marche dans l’eau. Bien sûr, il faut être équipé.
Jour 3 et 4 : Bryce Canyon (trajet depuis Zion : 120 km)
S’il n’en restait qu’un ce serait celui-là : Bryce Canyon a été notre coup de coeur. Le site est inoubliable, et ses roches orangées en forme de totems (les “hoodoos”) ne peuvent laisser de marbre. L’avantage de Bryce, c’est qu’on peut descendre au fond du canyon assez facilement pour de petites randonnées de deux ou trois heures pas trop difficiles. Il y fait frais (on est à plus de 2.000 mètres d’altitude), l’air est pur, le site est très préservé malgré l’afflux de touristes : dépaysement assuré.
Jour 5 : Capitol Reef (trajet depuis Bryce Canyon : 183 km)
Un parc peu fréquenté, qui constitue une très bonne étape en se dirigeant vers Moab (camp de base pour ensuite rallier Arches et Canyonlands). Aride et désertique, Capitol Reef est célèbre pour ses roches rouges monumentales. On se croirait sur Mars. La route est spectaculaire, avec des kilomètres de lignes droites et des paysages sans aucune âme, des “diner” et des stations service directement sorties de films.
Jour 6 : Arches (trajet depuis Capitol Reef : 213 km)
Un parc mignon et sympathique, pas très grand (on le visite en une grosse demi-journée), qui doit son intérêt à ces formations géologiques très rares, formant des arches de pierre. Attention, l’une d’entre elle est tombée au début des années 90.
Jour 7 et 8 : Canyonlands (trajet depuis Arches : 42 km)
Il faut bien deux jours pour apprécier le vaste Canyonlands, qui se sépare en deux sites principaux, au nord et au sud. Un site exceptionnel, avec des promontoires qui s’avancent au dessus de gigantesques canyons déserts, des paysages dignes du Grand Canyon, la foule en moins. Le point de vue appelé “needles overlook”, avec une vue époustouflante à 360 degrés, est à ne manquer sous aucun prétexte.
Jour 9 : Monument Valley (trajet depuis Canyonlands : 222km)
Sortez vos appareils photos, vous êtes dans un western. Monument Valley, vous l’avez vu dans des dizaines de vieux films : “La chevauchée fantastique”, “La poursuite infernale”, “La prisonnière du désert”… Mais aussi “Thelma et Louise”. Le site est ultra-photogénique. On visite le parc en voiture, en s’arrêtant à différent points – pas de grandes randonnées, plutôt des “spots”. On parcourt le parc en une grosse demi-journée.
Jour 10 : Grand Canyon
Grand Canyon est censé être le clou du spectacle : oui, c’est très beau, mais la quantité de touristes, le sur-aménagement du parc (en tout cas la South Rim), et les prix excessifs lui donnent un côté Disneyland qui peut rebuter… Malgré la foule, toutefois, on aperçoit de nombreuses biches et mule deer (sortes de biches hautes comme des chevaux) partout autour des chemins de randonnées. Au-delà des longues promenades faciles sur la crête en haut du canyon, les sportifs dévaleront les pentes pour gagner en quelques heures le bas du Canyon (ça descend sec !). Encore mieux : faire une balade de deux jours avec nuit en tente, afin de rejoindre la North Rim, de l’autre côté du Canyon.
De Grand Canyon, le retour à Las Vegas prend environ quatre heures (435 km). Ceux qui ont deux ou trois jours de plus pourront faire un crochet vers Page et le lac Powell – une étape souvent recommandée par les voyageurs. Autre petit crochet possible : la Death Valley, au nord-ouest de Las Vegas.
À Olivier Bistro, ça sent bon le boeuf bourguignon et la tomme de Savoie
“Tradition, authenticité et qualité” . Ces trois valeurs, Olivier Verdier, un trentenaire originaire de Pézenas (Hérault), s’efforce de les mettre en application dans son restaurant Olivier Bistro, qui a fêté début août ses trois ans d’existence.
Olivier Verdier découvre l’univers de la cuisine à l’âge de 11 ans, par le biais d’un ami de la famille qui est restaurateur. Il fait l’école hôtelière de Bezier à 14 ans et entre rapidement dans la vie active. Le jeune homme, amateur de rugby, jongle entre plusieurs établissements en France. Il est serveur au Cap, à Val Thorens et Courchevel. Après une première expérience aux Etats-Unis, il décide de venir s’installer à New York pour de bon. “J’ai acheté un billet d’avion et en mai 2006 je suis installé à New York”. Mais “je ne parlais pas un mot d’anglais et je ne connaissais personne”.
Olivier Verdier fait son trou rapidement. Il fait ses débuts new-yorkais en tant que serveur-manager dans des restaurants français, dont Tournesol et le Bar Pitti à Greenwich Village. Il mettra de l’argent de côté pendant plus de quatre ans en ne perdant pas de vue son objectif : ouvrir son propre commerce.
Grâce à un ami, il déniche un local à South Slope, un quartier tranquille de Brooklyn dont la scène culinaire s’est développée ces dernières années. “Il n’y avait rien. Tout était à faire mais je pressentais déjà le potentiel. J’ai investi dans des machines et j’ai tout construit moi-même : le bar, les banquettes, les meubles, se souvient-il. Le premier jour où j’ai ouvert pour le brunch, nous avons eu 60 couverts, ça a été dur mais on s’en est sorti” . Pour mener à bien le projet, il s’associe avec Guillaume Thivet, un chef français passé pour Bouley et originaire de la même région que lui.
Ensemble, ils concoctent un menu très français. Tomme de Savoie, jambon de Bayonne, escargots de Bourgogne, boeuf bourguignon et une belle côte de boeuf se disputent la carte. Aujourd’hui, une équipe de seize employés s’affaire à Olivier Bistro, dont les murs sont tapissés de photos de famille. “La plupart des restaurants français vont dans le moderne et ce n’était pas ce que je voulais transmettre. Ici, la clé c’est de jouer sur le concept du bistro parisien chaleureux, convivial, charmant et à l’ancienne”. Le passé a bon goût.
Avec Sylvie Walters, San Francisco se visite en VF
Sylvie Walters, une Parisienne passionnée de voyages, a lancé sa propre agence de visites guidées, à pied et en français.
Rendez-vous est donné sur Union Square. Sylvie Walters, armée d’un drapeau français pour se faire facilement reconnaître, attend son prochain groupe: pendant près de deux heures, elle va guider ses visiteurs dans Downtown, Chinatown et Jackson Square, sur les pas des premiers Français venus s’installer à San Francisco. Passionnée par son sujet, Sylvie Walters captive son auditoire en émaillant la visite d’anecdotes insolites. Cette passion, elle la cultive depuis longtemps: “Pendant plus de 20 ans, j’ai guidé des touristes français en Chine. J’ai aussi voyagé au Kenya, en Tanzanie, au Kazakhstan, en Ouzbékistan, au Japon, au Vietnam, au Laos, énumère-t-elle. Puis j’ai rencontré un Américain à Paris, qui m’a épousée et fait découvrir l’ouest des Etats-Unis.”
Installée depuis 2010 à San Francisco, Sylvie Walters a d’abord travaillé comme guide dans les bus touristiques qui sillonnent la ville, et a guidé des touristes anglophones à Yosemite. “Etre guide dans le tourisme de masse peut être frustrant, constate-t-elle. Ce n’est pas le tourisme que j’avais l’habitude de faire en France, ni celui que j’apprécie en tant que voyageuse.”
Fin 2015, Sylvie Walters décide de lancer sa propre agence de visites guidées en français, L’Esprit San Francisco. “J’ai travaillé en anglais, mais je préfère guider en français, car je peux faire de l’humour et employer un vocabulaire plus riche.”
L’Esprit San Francisco propose des itinéraires pour des groupes de huit personnes, ou des visites particulières à la carte. “Les petits groupes permettent de garder des tarifs abordables, moins chers que les tour operators. Quant aux visites privées, elles peuvent être totalement personnalisées selon les centres d’intérêt ou la durée du séjour.”
Chaque itinéraire est le fruit d’un long travail de documentation et de recherche: “J’ai pris des cours sur l’histoire des Etats-Unis, de San Francisco et des Indiens d’Amérique au City College, et je me suis constitué une bibliothèque de plus de 1.000 ouvrages, guides ou romans. Je me promène beaucoup pour recouper les informations que j’ai trouvées dans les livres, et construire une visite plaisante et bien rythmée.” Sylvie Walters met en outre ses connaissances de grande voyageuse au service de ses visites: “Mon itinéraire dans Chinatown est axé autour des rites funéraires et de la pharmacopée que je connais bien.” On y apprend notamment comment l’holothurie, un concombre de mer gorgé d’iode, était utilisé dans les régions reculées pour prévenir les retards mentaux.
Sylvie Walters a aussi concocté des visites auto-guidées, privilégiant la nature, du Golden Gate Park à Point Reyes, de Muir Woods à Twin Peaks.
Entre ses visites, elle réfléchit à de nouveaux circuits: “Une visite intitulée “Quartier latin” sera consacrée à la découverte du quartier italien de North Beach et du quartier français. J’aimerais aussi proposer une randonnée urbaine alliant ville et nature: Embarcadero, un roof garden dans le Financial District, Twin Peaks, le Golden Gate Park pour finir au Pacifique, le tout en 6 heures avec pique-nique.” Suivez le guide!
Les duels France vs Etats-Unis à suivre pendant les Jeux Olympiques de Rio
Après l’Euro, c’est l’heure de ressortir votre maillot de l’équipe de France. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Rio aura lieu le vendredi 5 août à 7pm (EST). Les Jeux sont retransmis sur les différentes chaînes du network NBC.
Des Français et des Américains sont engagés dans presque toutes les épreuves individuelles. Plusieurs duels franco-américains en équipe sont aussi au programme.
- Foot féminin
C’est la finale avant l’heure. Les excellentes équipes de foot féminines des deux pays se rencontreront le samedi 6 août à 4pm EST (1pm PST) dans le cadre de leur match de groupe. Les Bleues et les Américaines, championnes du monde en titre, sont dans le même groupe que la Nouvelle-Zélande et la Colombie (que la France a battue 4-0 le 3 août). Le match est à suivre sur NBC Sports Network ou en streaming sur NBC Sports Live Extra.
- Water Polo
France et Etats-Unis sont dans le même groupe de water polo masculin. Ils s’affronteront le mercredi 10 août à 10:40am (EST). Le groupe comprend aussi le Montenegro, l’Italie et la Croatie.
- Volleyball
Les deux équipes joueront le samedi 13 août à 4:05pm EST dans le cadre des poules.
- Basket
C’est le choc du groupe A. Après avoir affronté les Vénézuéliens, la France jouera contre la redoutable équipe américaine (moins LeBron James). C’est une bonne nouvelle: affronter Team USA en poule signifie qu’on ne les retrouvera pas en quarts. Encouragez Nicolas Batum, Tony Parker et Boris Diaw le dimanche 14 août à 1:15 EST.
Pour en savoir plus sur le programme complet, consultez le calendrier officiel de l’évènement.
Rencontrez des astronautes au Space Festival de Novato
Cinq astronautes vous attendent samedi 6 août au Space Station Museum de Novato. Le musée organise une journée de rencontres avec ces aventuriers de l’espace dans le cadre de son Space Festival.
Charlie Duke, l’astronaute américain ayant marché sur la lune le 21 avril 1972 lors de la mission Apollo 16, sera présent aux questions des curieux, tout comme Al Worden de la mission Apollo 15, Dan Bursch, Gregory H. Jonhson et Yvonne Cagle. La NASA présentera également au public le Lunar Module, le véhicule spatial utilisé dans le cadre de la mission Apollo.
Le festival, qui a rassemblé plus de 4.000 visiteurs l’an dernier, est organisé de 10am à 4pm. Les expositions permanentes du musée seront également accessibles. L’entrée et le parking sont gratuits.
Championnats du monde de rodéo: le Marseillais Yvan Jayne vise le podium
Encore une trentaine de rodéos et Yvan Jayne sera fixé. Participera t-il aux finales des championnats du monde à Las Vegas du 1er au 10 décembre ? Réponse le 30 septembre. En attendant de connaitre son classement, le cow-boy marseillais s’entraine dur et participe à deux à trois rodéos chaque semaine, traversant les Etats-Unis de la Californie au Nebraska en passant par le Nouveau-Mexique.
“Je dois rester dans le top 15 et éviter les blessures” précise celui qui pointe pour l’instant à la 8ème position mondiale dans sa discipline, le bareback riding, la monte à cru de chevaux sauvages. “Le but est de tenir plus de huit secondes d’affilée sur le dos de l’animal sans encaisser trop de coups. C’est l’épreuve la plus difficile, elle colle à ma personnalité”.
Résidant à Rockwall au Texas, Yvan Jayne aime repousser ses limites. Elevé à Cuges-les-Pins en Provence dans une famille de cascadeurs équestres, il quitte tout en 1998 à l’âge de 16 ans pour étudier aux Etats-Unis, “en espérant à terme faire du rodéo” . Sur place, sa famille d’accueil l’aide, l’inscrit aux championnats inter-universités, où il obtient de très bons résultats. Ses études terminées, le jeune Marseillais débute une carrière professionnelle, tout en donnant des cours de français pour arrondir ses fins de mois.
Aujourd’hui, Yvan Jayne est le seul cow-boy français et européen aux Etats-Unis. Régulièrement classé parmi les meilleurs de sa discipline, il ambitionne cette année de “terminer au moins dans le top 3, voir d’être sacré champion du monde” . Un défi de taille pour le jeune homme de 34 ans, conscient que le temps presse. “Une carrière de bareback rider s’arrête vers 38-39 ans. Ce n’est pas tant une question d’âge que de blessures. A un moment donné, le corps dit stop” . Heureusement, Yvan Jayne a déjà préparé sa reconversion. Il a récemment lancé une marque de vêtements, Adrenaline Addiction, et une société de tourisme entre la France et les Etats-Unis. “Je fais visiter la Provence aux Texans et le Texas aux Provençaux” .
Naturalisé américain, le Marseillais à l’accent chantant se sent-il aujourd’hui plus proche de la culture française ou américaine ? “Je parle de la France et de la Provence tous les jours à ma femme, qui est Américaine. Mais je parle également tout le temps du Texas à mes amis quand je suis en France” sourit-il, avant de conclure, “je crois que je me considère autant Français qu’Américain. Pourquoi choisir? “
Une Française lance GlutenTrip, le TripAdvisor du sans-gluten
Yelp, l’Internaute, la Fourchette, on connaissait. Une plateforme communautaire destinée aux intolérants du gluten, pas encore. Anne-Sophie Van Elslande s’est inspirée de son expérience personnelle et des difficultés qu’elle rencontre au quotidien pour imaginer GlutenTrip. Le site est en ligne depuis début juillet.
« L’idée: les internautes recommandent des restaurants aux menus sans gluten ou qui proposent au moins une option », explique cette jolie Française, débarquée à New York il y a un an et demi. Objectif: aider à identifier les hôtels et restaurants « gluten free » dans plusieurs grandes villes du monde – Boston, Los Angeles, Miami, Londres, New York et Paris pour le moment. Chaque internaute a son propre profil et peut poster avis, recommandations et photos.
Le marché est important. D’après l’entrepreneure du gluten free, 18 millions de personnes, soit 6% de la population, seraient sujettes à cette intolérance aux Etats-Unis. Plus grave encore, une personne sur 133 est atteinte par la maladie coeliaque, qui se caractérise par la destruction des parois intestinales. Une malformation chronique pouvant mener jusqu’au cancer. En France, on compte plus de 500.000 personnes atteintes de la maladie, et 4.6 millions de personnes intolérantes ou allergiques. 70% des cas sont des femmes.
Chez Anne-Sophie Van Elslande, les symptômes se sont déclenchés il y a six ans, au retour d’un voyage aux Etats-Unis. Mal au dos, au ventre, fatigue, insomnies…Ce n’est que trois ans plus tard, après diverses consultations médicales et une perte de poids de 10 kilos, qu’elle décide d’aller voir un spécialiste à l’hôpital Georges Pompidou de Paris, l’un des plus grands en la matière. Diagnostic : elle est intolérante au gluten. « C’est une maladie qui commence à être connue du milieu médical mais il y a encore quatre ans, on m’envoyait chez le gastrologue qui ne comprenait pas ce qui se passait, se souvient-elle. Il n’existe pas de traitement médical, la seule chose à faire pour éviter les crises est d’évincer le gluten de tous ses repas. »
Lancer GlutenTrip, c’est aussi une manière de sensibiliser restaurateurs et hôteliers, français notamment : « Contrairement aux Etats-Unis, ils ne sont pas du tout au fait du sujet, regrette-t-elle. Quand je décide de partir en vacances en France, je dois envoyer des dizaines de mails aux hôtels pour savoir s’ils proposent des repas sans gluten. »
Deux-cent-vingt références sont déjà répertoriées. « L’idée est de multiplier par deux le nombre d’ambassadeurs dans le monde d’ici 2017 ». GlutenTrip comprend également un blog associé et bientôt un forum permettra aux internautes de réserver les établissements directement via le site. « Et s’il fonctionne bien, on lancera l’application !”
Plus de 170 ans de photos de sport au Brooklyn Museum
Il va y avoir du sport. Le Brooklyn Museum met en vedette les photographes de sports à l’occasion de l’exposition Who Shot Sports: a Photographic History, 1843 to the Present.
Le musée présente environ 230 photos, du XIXème siècle et ses daguerréotypes à la photo numérique d’aujourd’hui, immortalisant les moments sportifs les plus heureux comme les plus tristes. Le travail de près de 200 professionnels est exposé à l’occasion de cette exposition. Parmi eux, l’Américain Richard Avedon connu pour ses portraits en noir et blanc, David Burnett, fondateur de l’agence new-yorkaise Contact Press Images, ou encore le Français Franck Seguin.
L’exposition est visible jusqu’en janvier 2017.