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Brèves new-yorkaises : Les drones au secours de la police

? L’acteur Steve Buscemi, que vous avez peut-être vu dans l’un des films des frères Cohen comme « The Big Lebowski » ou « Fargo », s’est fait frapper au visage par un inconnu qui s’est enfui, mais qui a été finalement arrêté ce week-end. Plusieurs femmes ont été attaquées ces derniers mois par des agresseurs qui semblent choisir leurs victimes « au hasard ». 

? 2 500 chiens extraordinaires ont pris la route ou les airs pour participer, du 11 au 14 mai, au Westminster Kennel Club Dog Show, le plus ancien concours canin aux États-Unis. C’est un Poodle (Miniature) qui a gagné.

? Vos yeux piquent ? Vous éternuez sans cesse ? C’est normal : New York a atteint le pic de sa saison pollinique. 

⭕️ Le portail numérique, qui reliait en direct New York avec Dublin (dans un genre qui rappelle aux plus anciens la série « Star Gate »), a été débranché à cause de « comportements inappropriés d’une minorité d’utilisateurs ».

?  Vous vous souvenez peut-être de Rachel tentant, en vain, de se débarrasser de l’emballage d’une pizza dans la série « Friends » ? Eh bien les parcs de la ville se dotent progressivement de poubelles spéciales, carrées donc, pour faciliter le recyclage.

? Une publicité sur Times Square affichant l’auteure de livres de cuisine Molly Baz, son ventre de femme enceinte bien visible et deux biscuits couvrant ses seins, a été retiré au bout de trois jours parce qu’elle ne respectait pas la Guideline On acceptable Content. Les biscuits présentés appelés Big Titty Cookies sont vendus comme stimulant la production de lait maternel. 

??‍⚖️ Ouverture à New York du procès de l’ancien patron du fonds d’investissement ArchegosCapital Management, Bill Hwang, accusé de fraude ayant entraîné des milliards de dollars de pertes. Il risque jusqu’à 220 ans de prison. 

? Il n’y a pas que les loyers qui ne cessent d’augmenter, les prix à la consommation également avec une inflation à 3,8% sur un an quand la moyenne du pays est à 3,4%. 

? Le maire Eric Adams a proposé une solution à la pénurie de sauveteurs dans la ville : embaucher des migrants parce que « ce sont d’excellents nageurs » a-t-il dit, sans préciser le sens énigmatique de cette phrase. 

? Les New-Yorkais, qui n’ont pas encore fait leur deuil de la mort de Flaco, sont appelés à voter pour nommer les oisillons d’une nichée  de faucons pèlerins sortis de l’œuf récemment dans un nid situé sur le Governor Mario Cuomo Bridge. Les votants avaient le choix entre Taylor Swoop, Coco Puff, Beakoncé et quelques autres. 

? Vous aviez l’intention de vendre votre Ford Mustang sur le Market Place de Facebook ? Méfiance, la police signale une recrudescence d’arnaques, surtout dans le Bronx et Queens. 

? Lancement du premier « Urban Rat Summit » cet automne qui rassemblera toutes les personnes souhaitant apporter des solutions à la ville. 

Ⓜ️ Le péage pour entrer à NY sous la 60e rue devrait rapporter à la MTA 1 milliard de dollars par an, de quoi financer la restauration des 1 070 kilomètres de rails (Paris en compte 227 et Londres 402). 

? NYC introduit 60 nouveaux bus électriques dans sa flotte. 

? Le Strong National Museum of Play abrite le plus grand jeu d’arcade jouable au monde : un Donkey Kong de 6 mètres de haut. 

? Avec la réduction des budgets accordés aux cantines des écoles publiques cet hiver, les élèves ne peuvent plus manger de French toast sticks, de chicken nuggets et de « chicken dumplings. À croire qu’il ne resterait plus que des légumes !

?‍♀️ Des drones voleront bientôt pour répondre aux appels au 911 aux côtés des agents du NYPD dans cinq commissariats, dont trois couvrant Central Park, le Bronx et Brooklyn.

? Sur les 43 000 candidats, plus de 2 400 enfants de New York sont inscrits sur une liste d’attente pour le programme gratuit 3-K de la ville. Eric Adams a promis que chaque enfant souhaitant une place en obtiendrait une.

? « Le Roi Lion », produit à Broadway depuis 26 ans, a rapporté près de 2 milliards de dollars. Et comme le spectacle a touché 3 millions en crédit d’impôt pendant la pandémie, et que ce même crédit d’impôt pourrait être prolongé, nombreuses associations voudraient le remettre en cause. 

? Uber va lancer cet été un système de navettes partagées de manière à réduire les coûts entre certaines destinations comme NYC et ses aéroports. 

? Les fans d’un roman policier culte des années 80, The Secret : A Treasure Hunt, pensent que l’auteur, Byron Preiss, a caché un trésor quelque part près de la Statue de la Liberté. Si vous voulez vous lancer, sachez que la solution est dans le livre et que vous risquez une amende en vous lançant dans des fouilles autour de la grande statue verte. 

?  Pour la quatrième année consécutive, quelques moutons ont été lâchés sur les terres de Governors Island. Leur mission : brouter les plantes envahissantes de manière à préserver l’écosystème de l’île. 

? Grâce à la loterie de l’immobilier, cette trentenaire vit dans un one bedroom près du Flat Iron pour seulement 1 000$ par mois. Le loyer médian y est de 5 400$. 

? Selon les experts du climat, New York devrait se préparer à de nouvelles fumées orange venues du Canada. 


Le weekly cartoon

Alain Mabanckou : « L’Amérique nourrit ma passion du Congo et de la France »

Alain Mabanckou a passé son enfance au Congo Brazzaville et s’est envolé pour la France à l’âge de 22 ans. Depuis 2002, il vit aux États-Unis et partage son temps entre Paris et Los Angeles, entre ses activités d’enseignant à UCLA et l’écriture. Fort de son chemin de vie entre les trois continents, il s’est forgé, au fil des années, une identité multiculturelle. Cette identité plurielle et en mouvement, nous sommes nombreux à en faire l’expérience après avoir quitté notre terre natale. Plus complètement chez soi en France, jamais vraiment chez soi dans notre pays d’adoption, nous naviguons au sein des complexités de ce « micmac identitaire » au quotidien.

Alain Mabanckou, lui, choisit de voir l’identité comme une notion mobile. Nous l’avons rencontré à l’occasion de son passage à Dallas dans le cadre du mois de la francophonie organisé par l’Alliance Française en partenariat avec The Wild Detectives, DIS et SMU.

« Un migrateur qui avale la rumeur du monde »

Quand on lui demande comment il se présente à une personne qu’il rencontre pour la première fois et s’il se définit par son lieu de naissance, son lieu de résidence, ou son statut de « migrateur », Alain Mabanckou rit. Il le reconnaît, plus les années passent, plus il est difficile de répondre à cette question. « Au fil du temps, dit-il, on s’enracine dans des lieux différents et on perd progressivement le sens de la définition par le lieu d’origine ».

« Votre géographie personnelle est une formidable mosaïque composite » déclarait Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture et de la Communication en mars 2011, en remettant à l’écrivain les insignes de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. Alain Mabanckou est tantôt décrit comme un Franco-congolais, un Congolo-français, ou tout simplement un Congolais ou un Français. Des casquettes multiples qu’il accepte volontiers car elles décrivent tous les éléments qui composent son identité. « J’avale cette rumeur du monde, je prends toutes les influences du monde pour me forger une identité. Les gens ont intégré le fait que celui qui vit longtemps dans la migration est un migrateur, il ne peut plus venir réclamer une certaine sédentarité. Où que vous soyez, on vous verra toujours comme un étranger, un citoyen français provisoire. »

À chacun son Amérique

Quand il arrive aux États-Unis en 2002, Alain Mabanckou a, comme beaucoup d’entre-nous, l’habitude de regarder le pays sur le plan sportif, culturel et politique. Selon lui, le décalage entre notre perception des États-Unis et la réalité est lié au fait qu’on a « toujours tendance à vouloir imposer une Amérique collective, et c’est ça qui crée souvent la déception. À force de rêver de l’Amérique des autres, je risquerais de ne pas vivre la mienne. Si à l’inverse on reconnaît que chacun de nous a sa propre Amérique, alors l’Amérique devient une nation subjective qu’on définit selon l’expérience qu’on a vécue sur son territoire. » 

Alain Mabanckou à Los Angeles. © Alain Mabanckou (Instagram)

Après avoir passé plus de 20 ans dans le pays et publié Rumeurs d’Amérique (éditions Plon), il reconnaît « n’avoir jamais ressenti le désir d’Amérique comme je ressens l’urgence du Congo Brazzaville ou la présence de la France. Je sens que l’Amérique est plutôt là pour nourrir ma passion du Congo et de la France. C’est peut-être en France que je me suis senti le plus africain. Et aux États-Unis que je me sens le plus européen. »

L’identité, une notion mobile

Lorsqu’on lui demande conseil pour vivre au mieux les complexités d’une identité multiculturelle, il répond « qu’il ne faut pas voir cette multiplicité identitaire comme une surcharge. Ça doit être perçu comme la chance d’avoir beaucoup de choses dans son grenier. C’est comme si vous aviez une multitude de clés dans la vie. Même si, dans l’instant, vous ne savez pas à quoi sert cette clé, vous savez qu’elle finira par ouvrira des portes plus tard. Le malheur, c’est d’être enfermé dans une seule identité. Qui vous dit que l’identité dans laquelle vous êtes enfermé est celle qui saura le mieux vous définir ? Je suis pour l’éclatement de cette identité et la conception selon laquelle l’identité est une notion mobile, ça change, ça épouse la couleur de notre époque. »   

Le futur, Alain Mabanckou l’envisage entre différents continents pour ne pas avoir à affronter la lassitude. « J’adore l’idée d’avoir plusieurs chez soi, c’est le petit luxe que je souhaite dans mon existence. »  

Envoi de livres depuis la France : Le tarif préférentiel de la Poste, mode d’emploi

C’est comme un secret bien gardé, méconnu des Français vivant à l’étranger : La Poste propose des tarifs préférentiels pour l’envoi à moindre coût de livres et de brochures depuis la France, une offre qui vise à promouvoir la culture française dans le monde. Deux conditions pour que les tarifs avantageux s’appliquent : les documents envoyés doivent être à caractère éducatif, scientifique ou culturel (des livres, brochures, recueils… ou encore des cours par correspondance, devoirs d’élèves et leurs corrigés, annales, thèses, partitions de musique, cartes géographiques, manuscrits d’ouvrages ou de journaux – ce peut être la photocopie de tous ces documents) et être rédigés exclusivement en français ou en langue régionale.

L’offre est disponible vers le monde entier. L’Europe, le Royaume-Uni et la Suisse étant en zone 1 et le reste du monde, donc les États-Unis, en zone 2 (grille tarifaire disponible sur le site de La Poste.) Pour l’envoi d’un livre de poche de 250g vers les États-Unis par exemple, il faut compter 1,03 € de frais de port.  

Autre avantage de l’offre de La Poste : la possibilité de se faire envoyer des magazines, à condition de les faire transiter par la France. Une aubaine pour les magazines qui ne disposent pas du service d’envoi à l’étranger, ou qui pratiquent des frais de port exorbitants.

Comment ça marche ?

L’envoi de livres et brochures via ce service requiert un peu de travail de la part de l’expéditeur.

Au guichet

Avant toute chose, on note que cette offre est mal connue des employés de La Poste. Aussi il est important de sauvegarder la page du site  qui lui y est consacrée et d’être prêt à la présenter à votre interlocuteur.

Le paquet

On évite de fermer son colis avant de se rendre au bureau de poste, il est de plus en plus fréquent que l’employé de La Poste vérifie le contenu de l’envoi avant d’appliquer le tarif livres et brochures pour éviter les abus.

Formulaire à remplir

Enfin, il faut remplir la documentation douanière qui impose de renseigner le poids, la quantité et la valeur de chaque document envoyé. La validation du formulaire en ligne engendre la création d’un QR code qu’il faudra présenter en bureau de Poste. Pour vous permettre un gain de temps lors du remplissage du formulaire, ouvrez par exemple le site de la Fnac sur lequel vous trouverez le poids et le prix de chaque livre. Enfin, on appose la mention obligatoire « LIVRES ET BROCHURES » sur le colis refermé que l’on confie à La Poste.

Livraison de livres via la Poste. © Hadrian

Côté délais, il s’agit des mêmes que ceux d’un envoi de lettre classique, sans suivi de commande, donc on s’arme d’un peu de patience.

Des options alternatives

Si l’idée de réaliser toutes ces étapes, lors de votre passage en France, vous décourage, ou si vous ne souhaitez pas demander à un proche de le faire pour vous si vous êtes chez vous aux États-Unis, rassurez-vous, il existe d’autres options pour se faire envoyer des livres au départ de la France :

Lireka

French Morning a déjà eu l’occasion de vous en parler, il s’agit d’un catalogue de plus d’un million de livres, la livraison gratuite vers l’étranger à partir de 20$ d’achats, mais en moyenne 4€ à 5€ de différence sur le prix unitaire du livre par rapport à la Fnac ou un libraire français. Le site propose un suivi de commande et une livraison en cinq à neuf jours ouvrés à expédition de la commande.

Fnac 

Un catalogue qu’on ne présente plus et qui a l’avantage d’inclure bien plus que des livres (presse, partitions de musique, papeterie, etc.), et des délais de livraison de trois à cinq jours ouvrés. Les frais de livraison à la Fnac sont élevés, bien que dégressifs. Comptez 20,03€ pour cinq livres de poche, 29,23€ pour 10 livres et 47,63€ pour 20 livres. Malgré nos demandes répétées, la Fnac n’a pas tenu à se prononcer sur les modalités de calcul des frais de livraison.

Amazon US

La bonne nouvelle, c’est qu’Amazon a enrichi son offre de livres en langue française et qu’on trouve désormais à peu près tout dans leur catelogue, y compris des nouveautés. La mauvaise, c’est que les prix pratiqués sont de deux à trois fois supérieurs à ceux de la France, et que les livres rentrent rarement dans l’offre Prime, ce qui signifie frais de port de 3$ à 4$ et délais de livraison de deux à trois semaines.

Quel est le plus avantageux ?

On a testé pour vous l’envoi de 5 livres de poche via les quatre options :

Lireka : 69,87€ de livres / pas de frais de livraison = total 69,87€  

Fnac : 45,50€ de livres + 20,03€ de livraison = total 65,53€

Amazon US : 139.53$ de livres / 3.99$ de frais de port à multiplier par le nombre de fournisseurs si un fournisseur ne dispose pas de tous les livres de votre sélection = total 143.52$ minimum

La Poste (achat en librairie et envoi via l’offre, 1,48kg les 5 livres de poche) : 45,50€ de livres + 7,73€ de frais de port = total 53,23€

Bonne lecture !

Prix FAEA : Derniers pitchs le 4 juin pour les entrepreneurs finalistes

Si vous avez l’esprit entrepreneurial ou êtes simplement curieux d’innovation, c’est un rendez-vous annuel à ne pas manquer : la finale du French American Entrepreneurship Award (FAEA), le mardi 4 juin à New York. De 6pm à 9pm, au Consulat général de France, les fondateurs et/ou dirigeants des trois jeunes entreprises finalistes présenteront leur ultime pitch devant un jury composé cette année, pour cette 15e édition, de Caroline Faucher-Winter (La FrenchTech NYC), Polina Bogdanovitch (FACC New York), Frédéric Rossi (Business France) et Geraldine Le Meur (French Founders).

Le FAEA, organisé par le Club600, vise à aider des entrepreneurs français dans leur développement aux États-Unis en leur offrant une plus grande visibilité, un meilleur réseau, et une aide financière. Les startups finalistes sélectionnées se disputeront les marches du podium (1ère, 2e et 3e places) et, nouveauté cette année, l’une d’entre-elles sera choisie par l’audience pour recevoir le Prix du Public. Des prix remis des mains des lauréats 2024 du programme Start-Up Social Entrepreneurship du Lycée Français de New York.

L’an dernier (notre article), l’entreprise Hypercell Technologies, qui a mis au point un test révolutionnaire permettant d’identifier très rapidement les microbes dans la chaîne alimentaire, avait remporté le premier Prix. Braave, qui fabrique des soutien-gorges sur-mesure d’après un simple scan mammaire par iPhone, et WALTER, en start-up qui embauche des jeunes en situation d’exclusion sociale, avaient remporté respectivement les deuxième et troisième Prix.

Vertigo of Color : Collioure et la naissance du fauvisme à Houston

Replongez-vous dans le Collioure du siècle dernier. Les photos encore intactes de ce charmant village des Pyrénées-Orientales, tout près de la frontière espagnole, sont toutes en noir et blanc, mais les peintures qui y sont nées, elles, sont bien en couleur. Et c’est tout le thème de l’exposition présentée au Museum of Fine Arts de Houston (MFAH) jusqu’au lundi 27 mai (Memorial Day). Intitulée « Vertigo of Color », elle replonge aux racines du fauvisme, lorsque deux des peintres les plus emblématiques de l’époque, Henri Matisse et André Derain, ont commencé à briser les codes pour proposer un dessin avant-gardiste.

Ils ont tellement fait scandale qu’ils ont vite été surnommés les fauves. L’expression était péjorative mais elle est restée. Elle a donné naissance au fauvisme. Le Met se concentre sur neuf semaines de l’été 1905, où les deux peintres français ont partagé leur quotidien et ont réinventé leur pratique.

L’exposition est organisée en partenariat avec le Metropolitan Museum of Art (Met) où elle a été montrée jusqu’en janvier dernier. Elle réunit des œuvres provenant des quatre coins de la planète, y compris du Centre Pompidou et du Musée National d’Art Moderne de Paris.

Enrico Macias et Alexandre Arcady, invités d’honneur du Festival du film juif séfarade de New York

Pour sa 26e édition, le New York Sephardic Jewish Film Festival (Festival du film juif séfarade de New York) recevra Enrico Macias lors de la soirée d’ouverture le dimanche 2 juin. Un retour sur la scène américaine pour le chanteur-compositeur de 85 ans, après quatre années d’absence aux États-Unis. L’interprète de « J’ai quitté mon pays » évoquera en chansons sa ville natale, Constantine, et ses souvenirs d’enfance en Algérie (billets ici).

Enrico Macias participera le lendemain, lundi 3 juin à 6pm, à une séance de questions-réponses à la suite de la projection du documentaire « Pour ton mariage » (« Wedding Blues ») d’Oury Milshtein, son ex-gendre qui évoque, avec beaucoup d’humour et de tendresse, ce beau-père encombrant qui a transformé son mariage, il y a 30 ans, en un show démesuré !

Enrico Macias avait reçu le Pomegranate Award for Lifetime Achievement il y a dix ans, un prix du Festival pour l’ensemble de son œuvre et qui sera remis cette année à Alexandre Arcady. Le réalisateur français présentera à cette occasion son dernier film, « Le Petit Blond de la Casbah » («The Blond Boy from the Casbah »), en avant-première nord-américaine, le lundi 3 juin à 8:30pm (billets ici). L’histoire d’un réalisateur de cinéma qui revient avec son fils dans sa ville natale, Alger, pour présenter son nouveau film. Un voyage dans l’Algérie des années 60, entre bonheur, rires et larmes d’une enfance algéroise, et la passion du cinéma.

Deux autres films du réalisateur français seront projetés durant le festival : « Mariage mixte » (2004), avec Gérard Darmon, Olivia Bonamy et Jean Benguigui, le mercredi 5 juin à 6pm; puis à 8:30pm, « Le Grand Pardon », avec Roger Havin, Richard Berry et toujours Gérard Darmon. À la suite de chacune des projections, Alexandre Arcady participera à une séance de questions-réponses.

Parmi les autres personnalités qui recevront une récompense : l’acteur et réalisateur John Turturro (Pomegranate Award for Stage and Screen). Un pass spécial VIP permettra de rencontrer en personne les récipiendaires du festival (billets VIP ici).

CNRS : La plus grande caméra numérique du monde assemblée à Stanford

C’est une prouesse à la fois technique et scientifique qui vient d’être dévoilée au SLAC National Accelerator Laboratory de Stanford : la caméra LSST (Legacy Survey of Space and Time) est la plus grande caméra numérique jamais construite, et elle sera installée d’ici à la fin du mois à l’observatoire Vera Rubin au Chili.

Pendant dix ans, cette caméra va prendre chaque jour environ 800 clichés du ciel de l’hémisphère sud, afin d’étudier et cartographier en 3D l’Univers observable dit « statique » et surveiller les phénomènes célestes dits « transitoires ». Chacun de ces clichés sera d’une surface équivalente à 40 fois celle de la Lune. « Cette caméra pèse près de 2,8 tonnes et est dotée de 3,2 milliards de pixels, qui permettront de prendre des images du ciel d’une qualité jusqu’ici jamais atteinte. Elle permettra ainsi d’observer des objets astronomiques à très faible luminosité, donc très lointains », explique Aaron Roodman, professeur au SLAC National Accelerator Laboratory et deputy director de l’observatoire Rubin. Autant de superlatifs qui valent à la LSST d’être désormais inscrite au livre Guinness des Records.

Un projet de 20 ans

Ce projet d’envergure aura mis plus de vingt ans à voir le jour, et aura mobilisé de nombreux scientifiques, au premier rang desquels on trouve plusieurs laboratoires français du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), comme l’explique Johan Brégeon, chargé de recherches au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble, et responsable scientifique du projet Rubin LSST en France. « Une dizaine de laboratoires du CNRS ont mis leurs forces en commun pour développer l’électronique des capteurs et la mécanique de changement des filtres, précise le scientifique. Le SLAC et le CNRS ont des liens très forts depuis des décennies, et nous sommes reconnus pour notre expertise et nos méthodes de travail. »

Les capteurs CCD (charge-couple device) captent chaque grain de lumière et le transforment en électricité. La distribution de la charge électrique en fonction du nombre de photons représente ce qu’on voit dans le ciel. Plusieurs filtres seront en effet nécessaires afin de voir des étoiles à différentes longueurs d’ondes. « Quant aux filtres, ils mesurent chacun 60 centimètres de diamètre, et pèsent près de 30 kilos. Ils doivent être positionnés avec une précision de 300 microns, et en moins de 90 secondes . Sur les 10 ans de ce projet, les filtres seront changés environ 100 000 fois. »

Le plus grand catalogue de données sur l’univers

La construction de la LSST est l’aboutissement de plus de vingt ans de travaux : « Les premiers grands relevés du ciel ont commencé au début des années 2000. Nous avons depuis travaillé à définir l’instrument idéal qui nous permet de voir de très petits objets dans un grand morceau de ciel, puis à démontrer que le projet serait réalisable dans une vingtaine d’années grâce aux avancées technologiques. Il ne restait plus qu’à trouver les fonds nécessaires pour financer ce projet, que la France a rejoint dès 2002. », explique Johan Brégeon.

Cette cartographie du ciel sera le plus grand catalogue de données sur l’univers jamais réalisé. En plus des images de plus de 17 milliards d’étoiles et 20 milliards de galaxies observables, les données serviront à étudier l’énergie sombre, identifiée comme le moteur de l’expansion accélérée de l’univers, et la matière noire, qui à elles deux constituent plus de 95% du cosmos. Les premières images sont attendues au printemps 2025.

Un concert familial en français à Manhattan

À la recherche d’une activité pour occuper bout d’chou ? La Petite École vient à votre rescousse. La maternelle bilingue de Manhattan présente un concert pour petits et grands enfants à la Church of the Ascension, le samedi 1er juin.

À la baguette, les auteurs-compositeurs-interprètes français Joséphine Ancelle et Rémy de Laroque, qui viennent de sortir « On a gagné », un hymne officieux des Jeux Olympiques de Paris. 

Le duo proposera un spectacle interactif d’une heure en français pour toute la famille. Les morceaux évoqueront les animaux, les couleurs, les parents, l’imaginaire… Préparez-vous à « danser, chanter, écrire, applaudir, sauter, taper du pied », d’après la promo. Venez aussi équipés de maracas et de tambourins si vous en avez, mais aussi de peluches, doudous et couvertures (il y aura peu de sièges).

Parisiens installés dans l’agglomération de New York et musiciens à La Petite École, Joséphine Ancelle et Rémy de Laroque sont spécialisés dans les chansons pour enfants. La première a sorti en 2021 « Les Chansons de La Petite École », un album de morceaux bilingues pour aider les petits à accomplir les gestes du quotidien à l’école (faire la sieste, dire bonjour…).

Sandrine Vohra (Denver) : Entrepreneuriat, divorce et découverte de ma propre multiculture

Cette semaine, French Expat vous révèle le parcours de Sandrine Vohra, une Française établie dans la région de Denver depuis plus de 20 ans. Son aventure commence après ses études en école de commerce, lorsqu’elle décide de poursuivre son éducation en Californie. C’est là-bas, loin de son pays d’origine, que Sandrine prend conscience de sa propre diversité, notamment lorsque des étudiants la surnomment « coconut » (blanche à l’intérieur et marron à l’extérieur), une expérience marquante qui façonnera la suite de son parcours.

Après quelques années passées en Allemagne, elle revient s’installer aux États-Unis avec son petit ami, et c’est alors qu’elle découvre le Colorado. Elle décide de se lancer dans l’entrepreneuriat et fonde Mikado International, une entreprise qui se spécialise dans le marketing multiculturel. Et malgré les défis rencontrés dans un État alors moins diversifié que la France, Mikado devient leader dans son domaine.

Lorsque l’on devient chef d’entreprise, il n’est pas toujours facile de tracer une ligne claire et franche entre vie privée et vie professionnelle. Et Sandrine Vohra n’y fait pas exception. Elle revient aussi dans cet épisode sur son expérience en tant que mère célibataire aux États-Unis et aborde des sujets sensibles tels que le stress post-divorce et la difficulté de demander de l’aide avec beaucoup de recul et de transparence.

Au-delà de son récit personnel, Sandrine souligne l’importance capitale de la diversité dans tous les aspects de la vie, de la sphère professionnelle à l’éducation de ses enfants. Son parcours de Franco-indo-américaine illustre la richesse des cultures multiples qu’elle incarne. 

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Visas : À l’approche des JO, les délais s’envolent à l’ambassade américaine de Paris

Ces derniers mois, beaucoup de Français expatriés aux États-Unis ou sur le point de s’y installer en ont fait l’amère expérience : les délais se sont envolés pour les visas qui nécessitent un rendez-vous à l’ambassade américaine de Paris. De 6 à 8 mois environ en temps normal, ils se sont allongés jusqu’à plus d’un an dans certains cas, selon plusieurs témoignages recueillis par French Morning ces deux dernières semaines. Conséquence : des Français qui espéraient obtenir le précieux sésame cet été, ou le renouveler à l’occasion d’un retour au pays, doivent revoir leurs plans, avec parfois de lourds impacts sur leur vie personnelle et professionnelle.

Le personnel mobilisé pour les JO et commémorations

En cause : un manque de personnel au sein de l’ambassade américaine de Paris, mobilisée par les Jeux Olympiques (du 26 juillet au 11 août) et et Paralympiques (du 28 août au 8 septembre 2024) et les commémorations des 80 ans du Débarquement. « L’ambassade concentrera la plupart de ses ressources sur les services destinés aux citoyens américains durant les Jeux Olympiques et Paralympiques cet été, confirme un porte-parole du Département d’Etat américain à French Morning. Le traitement des visas durant cette période sera limité aux diplomates, officiels, et aux situations d’urgence exceptionnelle, ainsi qu’aux personnes éligibles à une dispense d’entretien en personne.»

Christopher Weissberg, député des Français d’Amérique du Nord, a reçu de nombreuses interpellations de Français en difficulté pour obtenir leur visa, sujet auquel il a consacré sa newsletter du 18 mars dernier. « Cela fait deux ou trois mois que c’est comme ça : ce n’est pas un enjeu politique du tout, mais de ressources humaines, affirme l’élu à French Morning. Actuellement, il y a plusieurs personnes non remplacées à l’ambassade. Ajoutez à cela les JO et le Débarquement, avec une énorme délégation américaine qui sollicite les agents… Dans les 4-5 prochains mois, ce sera compliqué, il n’y aura pas beaucoup de rendez-vous. C’est sûr que ce n’est pas très satisfaisant, mais il faut que les gens s’organisent autrement. »

Il recommande d’anticiper, de guetter les créneaux mis à jour régulièrement sur le site de l’ambassade américaine, de solliciter des rendez-vous en urgence quand la situation le justifie, ou de déposer son dossier dans un consulat américain hors de France, en vérifiant les délais d’attente sur ce site (une alternative dont le succès n’est toutefois pas garanti). Le député rappelle que les Français vivant aux États-Unis dont le visa est sur le point d’expirer peuvent demander une extension de leur titre au Département d’État, généralement conciliant. Inutile, en revanche, de solliciter les consulats français aux États-Unis, qui ne sont pas compétents en la matière. Surtout, il exhorte ses concitoyens à ne pas quitter le pays sans rendez-vous, au risque de ne plus pouvoir rentrer.

Prendre rendez-vous ailleurs qu’à Paris

Face à cet embouteillage, certains Français se retrouvent pris au dépourvu. Charlotte, son mari et leurs deux enfants, installés à Los Angeles depuis 2019, avaient prévu de renouveler leur visa E2 employé cet été à Paris, à l’occasion de vacances en France très attendues. Faute de rendez-vous, ils ont dû se résoudre à annuler le voyage et à inscrire leur aîné à de coûteux Summer camps. Ils ne pourront pas non plus rentrer à Noël, n’ayant pas de créneau avant janvier 2025. La mère de famille ne décolère pas : « Depuis que nous sommes aux États-Unis, on a fait trois visas et à chaque fois ça a été la galère. On nous a dit que l’ambassade était fermée à cause des JO, et qu’ils se concentraient sur leurs ressortissants, mais je trouve ça injuste. On a l’impression d’être des marionnettes !»

De son côté, Asif Arif, avocat spécialiste de l’immigration entre la France et les États-Unis installé à Newport Beach (Californie) et membre de la American immigration lawyers association, regrette « un manque de communication » de l’ambassade américaine de Paris sur ce sujet brûlant aux lourdes conséquences parfois. « Un client, qui veut monter une affaire dans la crêpe industrielle à Los Angeles, se retrouvait avec une date de rendez-vous en avril 2025 au lieu de septembre 2024, ce qui changeait complètement ses plans. Derrière un visa E2, c’est une personne qui refait sa vie aux États-Unis, avec sa famille, en mettant parfois toutes ses économies dans son projet ou en prenant un prêt » rappelle-t-il. Pour lui, la solution aurait été d’ouvrir des rendez-vous dans les consulats américain de province, comme Bordeaux. 

« J’ai réussi à avancer un rendez-vous à fin septembre pour un client, mais les autres sont en train de tout revoir, certains pour aller déposer une demande de visa dans un autre pays, déplore-t-il. Ça devient un nightmare. » Il regrette un mauvais signal, pour l’immigration française aux États-Unis, après l’annonce « en grande pompe » de l’extension de la durée du visa E, de 2 à 4 ans, effective depuis novembre 2023, comme French Morning en parlait ici.

Après l’Eurovision, Slimane se lance dans une tournée nord-américaine

En interprétant son titre « Mon Amour » lors de la finale de l’Eurovision 2024, qui s’est déroulée le samedi 11 mai en Suède, Slimane s’est emparé de la quatrième place du concours européen de la chanson. Au lendemain de sa prestation remarquée, le chanteur français de 34 ans a annoncé une tournée internationale qui le mènera début 2025 jusqu’au Canada et aux États-Unis.

Grand vainqueur de la cinquième saison du célèbre télé-crochet musical « The Voice », l’artiste originaire de Chelles, en Seine-et-Marne, sera sur scène à Québec le vendredi 21 février et à Montréal le lendemain. Slimane a également prévu deux dates au pays de l’Oncle Sam : le dimanche 23 février à New York et le mercredi 26 février à Miami

La billetterie pour ces quatre étapes nord-américaines, produites par Franck Bondrille et sa société de production audiovisuelle Silverprod, devrait ouvrir ce jeudi 16 mai.

Été 2024: Les Summer camps en français à Los Angeles

Les inscriptions aux camps d’été sont ouvertes à Los Angeles et dans la région. Art, cuisine, jeux, sport, activités en bord de mer… Et, bien sûr, français ! French Morning fait le tour des propositions pour occuper les enfants durant la période estivale, en immersion dans la langue de Molière.

Avec Los Angeles French Academy

À Mar Vista, Los Angeles French Academy, l’afterschool en français dirigée par Christelle Cenatiempo Jorda, organise des camps pour les 5-12 ans sur quatre semaines, du mercredi 12 juin au vendredi 5 juillet. Un programme 100% en français les attend, mêlant classes d’art et de théâtre, sorties au musée ou à la plage, couture, chasse au trésor, jeux de cartes ou de plateaux… Comptez 475$ pour une semaine de 9am à 3pm et 550$ la semaine de 8:30am à 4pm. Les inscriptions ouvriront durant le Spring Break. Los Angeles French Academy 3590 Grand View Blvd, Los Angeles – (424) 298-1241. Contact : [email protected]

À la plage avec l’École Claire Fontaine

A quelques encablures de l’Océan Pacifique, à Venice Beach, l’École Claire Fontaine propose un Summer by the Sea, du lundi 15 juillet au vendredi 16 août, sur le campus d’Abbot Kinney ou sur le Camper Campus. Des journées bien remplies attendent les enfants de 2 à 6 ans  : art, cuisine, réparation de vélos, échecs, chorale, escalade, français, jardinage, méditation… Sans oublier le sport et les sorties à la plage. Les activités se déroulent en français, anglais et espagnol. Breakfasts, lunchs et snacks bios sont préparés sur place avec des produits frais. On peut inscrire son enfant à la demi-journée (le matin ou l’après-midi) ou choisir trois, quatre ou cinq journées complètes. Comptez 1000$ pour une semaine complète, de 8:30am à 6pm (5pm le vendredi); 910$ pour 4 jours, et 740$ pour trois journées. Rajoutez 110$ de frais d’inscription. École Claire Fontaine 352 Westminster Ave Venice, California 90291 – (310) 314-9976. Contact : [email protected]

Des vacances apprenantes dans le Orange County

Du lundi 17 juin au vendredi 26 juillet, l’International school d’Orange County ouvre ses portes à tous les enfants, de la preschool au 6th grade (y compris ceux qui n’y sont pas inscrits à l’année) pour six semaines de camp. Objectif : renforcer sa maîtrise du français tout en s’amusant ! Les petits, de la preschool à la pre-K, sont accueillis de 8:30am à 3:30pm, tandis que les grands, du Kindergarten au 6th grade, terminent à 5:30pm. Le matin est consacré à l’apprentissage du français (les enfants sont répartis par niveaux), tandis que l’après-midi est dédiée aux loisirs :  théâtre, art, cuisine, musique, science… Comptez 400$ pour une semaine, 250$ pour des demi-journées (8:30am-12h30pm) et 150$ la journée. International School of Orange County 1838 N Shaffer St, Orange, CA 92865 – (714)-771-4710. Contact : [email protected]

Cuisine, mode et théâtre à Irvine avec Delphine Pilarski

C’est dans sa nouvelle maison, à Irvine (Orange County), que Delphine Pilarski, accueillera les enfants cet été, pour trois semaines en français placées sous le signe de la créativité. Du lundi 15 au vendredi 19 juillet, les 8-10 ans pourront s’initier à la cuisine française. Place à la mode du lundi 22 au vendredi 26 juillet, avec un « Paris Fashion Show » destiné aux 8-10 ans. Au programme : dessin, couture, crochet, et préparation du défilé de mode. Du lundi 29 juillet au vendredi 2 août, Delphine Pilarski partagera aux 10-12 ans une autre de ses passions, avec un atelier théâtre autour de la mythologie gréco-romaine : étude des mythes, fabrication des décors et peinture. Les journées, de 9:30am à 2pm, incluent des jeux d’extérieur. Comptez 480$ par semaine. Les inscriptions ouvrent en mai. Contact : [email protected]

Un été artistique à la Baba school

Peinture, argile, couture, art plastique, créations éco-responsables, sculpture… Du lundi 24 juin au jeudi 1er août, Sandrine Klein, à la tête de la Baba School, dans le Westside, a imaginé des camps pour les artistes en herbe de cinq ans et plus, avec un thème chaque semaine. Les ateliers se déroulent en français, mais elle n’hésite pas à traduire en anglais pour les petits Américains. L’inscription à la semaine, de 9am à 3pm, coûte 495$ ou 545$ avec le lunch fait maison inclus (un accueil est possible de 3pm à 5pm sur demande). Le nombre de places est limité à 8 campeurs. La Baba school, 3608 Kelton Ave, Los Angeles, CA, 90034 – (310)-439-0441. Contact : [email protected]

L’École du Soleil au Lycée international de LA

Cet été encore, le campus de Los Feliz du Lycée international de Los Angeles (Lila) vibrera au rythme de l’École du soleil. Ses cinq semaines de camp, du lundi 17 juin au vendredi 19 juillet, de 8am à 5pm, mixent loisirs et classes de français pour débutants ou confirmés. La « petite école » accueille les petits qui entrent en preschool ou en pre-Kindergarten tandis que la « grande école » s’adresse aux enfants du Kindergarten au 5th grade. Le programme détaillé sera communiqué en mars. Comptez 485$ par semaine. École du Soleil Los Feliz Main Campus, 4155 Russell Avenue Los Angeles, CA 90027.

Des camps longs au Lycée français de Los Angeles

Ces camps-là sont réservés aux élèves déjà inscrits au Lycée Français de Los Angeles. Cet été encore, le « Summer fun » s’étale sur 6 semaines, avec deux options. Des camps de deux semaines seront organisés du 12 juin au 21 juillet au Main Campus. Des sessions de trois semaines auront lieu en juin sur les sites de Pacific Palisades et au Campus 55. Les inscriptions ouvriront en mars. Le Lycée Français de Los Angeles, 3261 Overland Avenue Los Angeles, CA 90034 – (310) 836-3464. Contact : [email protected]

Publié le 18 mars 2024. Mis à jour le 15 mai 2024.