Quelle femme n’a jamais maudit l’inconfort de ses chaussures à talons ? Commerciale dans le secteur automobile, Claire Vidal “pouvait rester 12 heures perchée sur des talons” , se souvient cette pétillante trentenaire. “Je cherchais du confort et de quoi combler une demi-pointure.”
Elle a alors testé toutes les semelles du marché : en latex, silicone, mousse, anti-odeur... “J’étais capable de dépenser des centaines d’euros dans une paire de chaussures, mais il n’y avait pas de semelle à la hauteur. C’était devenu une obsession” , lâche-t-elle.
Au point qu’elle a démissionné de son job et développé, depuis 2010, sa gamme de semelles. Le fruit de cette obsession, Red Carpet, a débarqué sur le marché américain il y a quelques semaines, lors de l’installation de Claire Vidal à Los Angeles.
Sa marque de fabrique ? Des semelles “avec un design élégant qui s’intègre dans la chaussure avec un renfort à l’avant du pied” et made in France, à Mazamet plus exactement, une ville spécialisée dans le cuir. A l’instar de la fabrication, Claire Vidal a misé sur la qualité : cuir italien, mousse orthopédique et dessous anti-dérapant.
“C’est un produit à la fois abordable – 30 dollars – et haut de gamme; un ovni dans le monde de la semelle” , argue la créatrice, qui a déposé un brevet en France et aux Etats-Unis. Distribuées aux Galeries Lafayette depuis les débuts, ses semelles sont également disponibles sur son site internet. Elles connaissent un certain succès, avec 4.000 paires vendues en 2015.
Un marché très différent de la France
Depuis son arrivée aux Etats-Unis en mars, Claire Vidal axe sa communication sur le développement de son e-store. “Mon expatriation est liée à une envie personnelle, un rêve ancien. J’avais d’ailleurs créé cette marque pour qu’elle ait un aspect international” , commente-t-elle.
Après avoir vendu quelques centaines de paires, elle analyse le marché américain et les habitudes de consommation. “Les Américaines achètent de nombreux produits pour chaussures, mais peu de chaussures de luxe. Cela peut être un frein pour Red Carpet.” Pour l’heure, ses semelles courtes (pour sandales) ainsi que les coloris rouges et léopards sont les plus plébiscités.
Déjà repérée à Cannes où elle collabore avec Gala, Le Grand Journal et la société HP, Claire Vidal s’est trouvée quelques alliées chez les blogueuses de L.A, et recherche désormais une ambassadrice, qui pourrait devenir la co-fondatrice de la marque. “Je voudrais également tisser des partenariats avec des designers pour proposer des collections personnalisées.”
Fourmillant d’idées, la créatrice réfléchit à une collection d’accessoires pour chaussures, ainsi qu’une paire avec du faux cuir vegan. “Je veux le tester, je pense qu’il y aurait une clientèle.” Bienvenue à Los Angeles.
La Française qui veut bichonner les pieds des Américaines
3 conseils pour traverser la saison des ouragans en Floride
La saison des ouragans a officiellement commencé le 1er juin et ça se voit. Si la Floride n’a pas connu d’épisode depuis 10 ans, les précautions à prendre restent les mêmes chaque année jusqu’au 1er novembre.
On estime qu’entre 35.000 et 40.000 Français vivent en Floride. Il faut y ajouter les 200.000 vacanciers qui découvrent les plages de sable blanc tous les ans (chiffres du consulat) et ça fait un joli petit monde à prendre en charge en cas de crise. Voici trois commandements à respecter pour traverser la saison des ouragans.
1. Informé, tu te tiendras
C’est un réflexe à prendre. Les médias locaux et chaînes télévisées météo se font très largement l’écho des menaces climatiques à mesure qu’elles s’approchent des côtes. Une application smartphone type Weather Underground vous rendra accro à la traque des nuages. Weather Channel a publié une synthèse des analyses de prévisions ouragans pour la saison 2016, issues notamment du National Hurricane Center. Cette année, il faut s’attendre à 10-16 tempêtes, 4-8 ouragans et 1-4 ouragans majeurs (force 3 et plus). Rien ne dit que cela arrivera, mais mieux vaut savoir ce qui passe au large.
Pour changer de Weather Underground (grand public), vous pouvez suivre les prévisions très pointues sur les phénomènes climatiques avec Spaghetti Models ou sur sa page Facebook Mike’s Weather Page.
Les voyageurs qui viennent en Floride peuvent s’inscrire sur Ariane. Ils renseignent leurs coordonnées et sont informés par e-mail ou téléphone en cas de besoin.
2. Tes réserves, tu feras
La loi en Floride vous oblige à stocker eau et nourriture pour tenir trois jours. La liste des incontournables est sur l’onglet préparation des ouragans du site Internet du consulat, qui dispose aussi d’informations sur les zones d’évacuation comté par comté, la liste des abris et divers conseils de préparation et les numéros d’urgence utiles en cas de crise grave. « Je pense que personne, Américains ou pas, n’est vraiment préparé, glisse Françoise Laine, agent immobilier à Pompano Beach. Elle fait partie des chefs d’îlots consulaires, qui agissent comme un relais d’information entre le consulat et les Français inscrits au registre consulaire. On a toujours du temps avant l’arrivée du cyclone pour faire des réserves d’eau et de nourriture. En revanche, quand les pompiers passent dans les rues pour évacuer, ce n’est plus le moment de se demander où sont les albums photos et l’argenterie de la grand-mère. Il faut avoir une liste prête des biens auxquels vous êtes attachés et savoir où ils se trouvent. Vous les embarquerez en voiture rapidement avec vos documents d’identité et d’assurance. »
3. Au consulat, sur la liste des Français établis en Floride, tu t’inscriras
L’équipe du consulat suit la météo également et répercute les informations officielles vers chacun des 11.000 Français enregistrés si nécessaire.
Karine Aumont est consule adjointe. C’est elle qui suit le plan de sécurité en lien avec les autorités floridiennes et le Quai d’Orsay à Paris. « En cas d’ouragan – de crise en général – nous mobilisons nos 17 chefs d’îlots et leurs adjoints repartis sur notre circonscription. Nous donnons un maximum d’informations en rappelant les consignes de sécurité, mais on ne peut contacter que ceux dont nous avons connaissance », explique-t-elle. D’où l’importance de s’inscrire auprès du consulat. A noter qu’il est désormais possible de s’inscrire en ligne.
Si des proches restés en France s’inquiètent pour leur famille en Floride sans pouvoir les joindre après le passage d’une tempête, le chef d’îlot peut agir plus facilement. « Je vois le consulat comme une mère poule qui veille sur ses poussins. Nous faisons le lien pour lui dire que les poussins vont bien ! » explique Françoise Laine. En Floride depuis 26 ans, elle a subi son baptême du feu en 1992 avec Andrew. « Je venais de m’installer. Il faisait beau. Pas un nuage et on me disait que dans six heures, ce serait l’enfer. Difficile à croire et c’est pourtant ce qu’il s’est passé. On préparait la maison et le bateau. Je m’inquiétais de savoir s’il était bien amarré. Mes voisins m’ont demandé s’il était bien assuré parce que c’était tout ce qui comptait. Le bateau allait partir… »
Après le passage de Wilma en 2005, elle a mis à disposition du voisinage son barbecue à gaz et une douche extérieure alimentée en eau chaude. « La solidarité se met vite en place à ce moment-là. Pendant des jours, on croisait des gens, serviette de toilette à la main, descendant la rue jusqu’à chez moi. Idem aux heures de repas. J’avais dressé de grandes tables dans le jardin et les gens venaient y faire leur cuisine. Je rencontre encore des inconnus qui sont venus se laver dans mon jardin il y a onze ans. »
Un toboggan au sommet de la plus grande tour de LA
Dans la série concours de taille d’immeuble, sur la côte ouest, c’est l’U.S Bank Tower qui gagne, avec ses 70 étages plantés au milieu de downtown LA. Si vous ne voyez pas à quoi elle ressemble, re-visionnez le film « Independence Day » : c’est l’une des tours qui se fait désintégrer par les méchants aliens.
Dans la vraie vie, elle existe toujours, et à partir du 25 juin un « observation deck » sera ouvert au public au dernier étage de l’édifice, avec une vue imprenable de 360° sur toute la ville. Plus ludique et plus inattendu : un toboggan en verre fixé à l’extérieur de la tour permet à tout visiteur au cœur bien accroché de glisser du 70e au 69e étage avec le sentiment de plonger dans la ville.
Pour célébrer l’événement, une fête est organisée au pied de l’immeuble ce samedi 25 juin, avec de nombreux spectacles et divertissements, ainsi qu’un feu d’artifice en fin de journée.
La French Tech manque-t-elle vraiment d'ambition ?
La stratégie de la French Tech est-elle vouée à l’échec ? “Oui” répondait sans détour Jon Evans, éditorialiste chez TechCrunch, dans une tribune salée, au retour d’un voyage de presse en France.
Ses observations : personne en France, à une ou deux exceptions près, n’a envie de “disrupter” le marché. Surtout, le gouvernement et les acteurs de cet écosystème, en cherchant avant tout à pousser les start-ups à s’allier avec les grands groupes, se trompent de stratégie, considérant ces jeunes pousses comme des sortes de sous-traitants R&D ou des fournisseurs du CAC40, qui se feront absorber ou neutraliser si elles deviennent trop grosses.
Une stratégie technologique « vouée à l’échec », selon Jon Evans, qui empêcherait l’émergence de licornes comme Amazon ou Facebook, et conduirait surtout à protéger les acteurs en place. “Pouvez-vous imaginer Airbnb dans ses premiers mois se réjouir d’une joint-venture avec Marriott Hotel, ou un jeune Uber rechercher désespérément un partenariat avec YellowCab ?”, écrit Jon Evans (qui notait que son voyage avait été payé par le gouvernement français et qu’il ne serait sans doute pas invité de si tôt!).
Le thème de La French Touch Conference 2016, “David versus Goliath” , tombait en plein dans cette problématique, et le débat n’a pas manqué de venir sur la table. « Le fait qu’une publication comme TechCrunch débatte du modèle français, c’est déjà quelque chose. Il y a dix ans, cela ne serait jamais arrivé », reconnaissait avec malice la Secrétaire d’Etat au Numérique Axelle Lemaire. Elle intervenait sur la scène de La French Touch Conference, organisée le 21 et 22 juin dans les locaux new-yorkais d’un grand groupe français, Axa.
“Tout ce débat part d’une mauvaise compréhension profonde du modèle d’innovation promu par le gouvernement”, a répondu Axelle Lemaire. “C’est une vue de l’esprit d’opposer les start-ups aux grands groupes. La réalité, c’est que ces start-ups ont besoin de ces grands groupes, pour les ‘exit’ mais aussi pour accéder à leurs marchés.” Elle ajoute : « devons-nous aider nos multinationales à innover ? La réponse est oui. Mais nous devons aussi aider les start-ups à accéder à ces multinationales, tout en gardant leur indépendance pour qu’elles deviennent des Goliath ».
Bruno Guttieres, responsable du ‘bizlab’ d’Airbus, qui héberge 15 start-ups dans son incubateur, assure que son objectif n’est pas de sous-traiter l’innovation ou d’empêcher une start-up d’émerger. “Si demain, on découvre une pépite qui peut disrupter notre activité, on va l’encourager. On ne s’intéresse pas aux start-ups pour noyer toute forme de concurrence. Au contraire, on a besoin d’être proche de cette innovation pour rester dans la course”, explique-il.
Mais la critique de Jon Evans masquait toutefois une réalité : aux Etats-Unis, les grands groupes se nomment Google, Amazon ou Facebook. En France, ils s’appellent Renault, Accor ou Carrefour – des entreprises qui se sont construites bien avant l’ère digitale, et trustent le CAC40 depuis plusieurs décennies. “Cela dit, il y a une hypocrisie à dire que se faire racheter par Google, c’est cool, mais que quand il s’agit d’un grand compte français, c’est ‘courage, fuyons’”, pointe Gaël Duval, l’organisateur de La French Touch Conference.
Liam Boogart, un Américain qui a créé à Paris Rude Baguette, un site sur les start-ups, estime de son côté que la critique de TechCrunch reflète la tension qui peut parfois exister entre d’un côté Axelle Lemaire, dont le rôle est d’encourager les start-ups et de faire émerger des licornes…. et de l’autre côté son ministère de tutelle (Bercy) et l’Elysée, qui veulent avant tout créer de l’emploi, et aider les multinationales françaises à garder et développer leurs marchés. “Mais à la fin, les entrepreneurs font ce qu’ils veulent. S’ils n’ont pas envie de travailler avec les grands groupes, ils disent non et c’est tout. Le gouvernement n’y peut pas grand chose”, remarque Liam Boogart.
Dans tous les cas, si la relation entre les start-ups et les grands groupes en France s’améliore, de gros progrès restent à faire. “Aujourd’hui, il y a beaucoup de déclaratif, on s’auto-congratule d’aider les start-ups, mais en fait, les grosses entreprises ne font pas grand chose. Alors qu’il y a un domaine où leur expertise pourrait être utile aux start-ups : l’international”, estime Gaël Duval.
L’autre vrai problème des start-ups françaises, sur lequel la plupart des entrepreneurs s’entendaient lors de la conférence, c’est leur sempiternelle difficulté à se faire racheter. « C’est toujours difficile, et les sommes ne sont pas assez élevées… Si on veut faire des sorties importantes, il faut aller aux US. En France, on est toujours dans l’idée qu’une petite boîte ne pourra pas s’intégrer dans une grosse, que c’est compliqué…», regrette Rémi Aubert, co-fondateur de AB Tasty.
« Finalement, dans ce débat, on préfèrerait qu’il y ait plein de petites entreprises qui soient rachetées par des grands comptes français. Plutôt que de se retrouver dans la situation actuelle, où les Goliaths français ne rachètent pratiquement pas, et surtout sous-valorisent les start-ups », conclut Gaël Duval.
"Elle l'adore" avec Sandrine Kiberlain sur TV5 Monde
Une comédie dramatique succulente portée par deux très bons acteurs français.
Muriel, une esthéticienne un brin farfelue, est fan du chanteur Vincent Lacroix depuis vingt ans. Son quotidien est rythmé par les chansons, les concerts et tous les faits et gestes de la star, qui a d’ailleurs appris à la connaître au fil des années. Un soir, il vient sonner à sa porte pour lui demander de l’aider à cacher la mort accidentelle de sa compagne. Elle se retrouve alors mêlée à une histoire rocambolesque.
Le film a reçu un Prix du Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2015. Nominée pour le César de la Meilleure actrice en 2015, Sandrine Kiberlain (Muriel) est épatante dans le rôle du fan de la première heure, alternant entre fébrilité et prise de conscience. Quant à Laurent Laffite (Vincent Lacroix), il maîtrise parfaitement le jeu de la star sans scrupules, prête à tout pour conserver sa notoriété. A voir ou revoir sur TV5 Monde dimanche 26 juin à 8:30pm (EST).
Atari se lance dans les objets connectés avec le français Sigfox
On connaissait Atari pour ses jeux vidéo. La marque, rachetée en 2013 par le Français Frédéric Chesnais, veut désormais prendre la vague des objets connectés.
Atari a annoncé fin mai un partenariat avec la start-up française Sigfox spécialisée dans les réseaux de communication de l‘internet des objets (IoT). Basée dans la région de Toulouse, cette étoile montante du secteur a levé l’an dernier 100 millions d’euros grâce à sa solution technologique qui permet aux objets de communiquer entre eux à courte portée. Son réseau est déployé aujourd’hui dans une vingtaine de pays, dont les Etats-Unis.
“Je connais Ludovic Le Mohan (co-fondateur de Sigfox, ndr) depuis plusieurs années, et on suivait nos évolutions respectives. Nous allions tous les deux dans le bons sens, explique Frédéric Chesnais. Pour nous, c’est un nouveau pan d’activité qui touche les entreprises et les particuliers. On sous-estime l’importance de ces objets aujourd’hui. Dans les prochaines années, chaque foyer aura des dizaines voire des centaines d’objets connectés.”
Le partenariat entre Atari et Sigfox doit aboutir au lancement début 2017 d’une nouvelle gamme de produits Atari équipés de la technologie Sigfox – des “puces” qui rendront les objets localisables. Mais le patron reste muet sur quels produits seront lancés. “Ce seront des produits dans le domaine de la sécurité, des animaux de compagnie, de la maison et du lifestyle, glisse-t-il. Les puces durent trois-cinq ans et n’ont pas besoin d’être rechargées. Si vous avez une puce dans un bagage par exemple, vous allez pouvoir savoir où se trouve le bagage. On peut aussi s’en servir pour détecter les mouvements de portes, suivre des animaux de compagnie ou calculer l’évolution du niveau des fleuves. Il y a énormément d’applications écologiques notamment.” Il est loin le temps de “Pong” .
Le Zoo de Miami baisse les prix pour le 4 juillet
Phyllobates terribilis, Ceiba speciosa, Oryx d’Arabie. Que ce cache-t-il derrière ces noms ? La réponse se trouve au zoo de Miami. Cette année, le parc offre des tarifs exceptionnels du 1er au 4 juillet pour fêter ses 36 ans et la Fête nationale.
Curieux, experts, explorateurs petits et grands: tous bénéficieront d’une entrée à 10 dollars et pourront voir l’exposition “Amazing Animals: Built to Survive”, qui retrace les capacités de protection et de survie de certains animaux. Parc zoologique le plus important de Floride, le zoo de Miami dénombre pas moins de 3.000 animaux.
Cet été, Air vient jouer au FYF Fest de Los Angeles
Vingt ans après leurs débuts, le groupe électro Air composé de Jean-Benoît Duncker et Nicolas Godin revient avec un best-of sorti le 10 juin, intitulé “TwentyYears”, et une tournée qui fait escale à Los Angeles.
Autour de Kendrick Lamar et Moby, le duo français enflammera la scène d’Exposition Park, lors du FYF Fest, le samedi 27 août.
Sur la scène du FYF Fest, Air retracera sa carrière au travers de tubes comme “Sexy Boy”, “Venus” ou “Playground Love” – dont le refrain est intimement associé au film “Virgin suicides” de Sofia Coppola. Il joueront aussi de nouveaux titres comme “Indian summer”.
Le style musical de Air offre un son atmosphérique, qui s’est distingué par le mélange de synthés vintages et de beats numériques. Reliant la légèreté groovy des années 70 aux sons électro, ces sonorités rendent leurs tubes intemporels et hypnotiques.
Le duo emblématique de l’électro française s’illustre également dans son improvisation sur scène, ce qui rend leurs performances live uniques. Nul doute que leur concert lors du FYF Fest ne laissera personne de marbre.
Où acheter le maillot de l'équipe de France à New York ?
Les Bleus sont toujours en course dans l’Euro. C’est le moment d’afficher vos couleurs. Voici notre sélection des magasins où vous pourrez trouver le maillot de l’équipe de France. Attention: il est possible que les magasins cités n’aient plus de stock au moment de la publication de ces lignes. On vous conseille donc de les appeler avant d’aller sur place.
L’Upper 90 Soccer (697 Amsterdam Ave): dans ce petit magasin situé dans l’Upper West Side (et à Brooklyn), vous trouverez les maillots de tous les pays, dont celui des Bleus. Hommes, femmes et enfants. Comptez 90 dollars le maillot pour homme ou pour femme, 75 dollars pour le maillot enfant. Le maillot officiel de l’Euro pour homme est également disponible au prix de 165 dollars. 646-863-3105
Home of Soccer (1745 1st Avenue): dans cette boutique de l’Upper East Side, les maillots de l’équipe de France homme et enfant vous coûteront respectivement 90 et 75 dollars. Contacté jeudi dernier par téléphone, Home of Soccer n’avait presque plus de maillots disponibles. Une livraison est prévue tout début juillet. A temps pour la finale que les Bleus gagneront. 212-427-6050.
Paragon Sports (867 Broadway): les maillots homme et femme sont disponibles dans cette enseigne multisports située à deux pas d’Union Square. Comptez 89,99 dollars l’unité. 212-255-8889
A Harlem, un "bistro français à emporter"
Au menu gribouillé à la craie sur des ardoises, on trouve un burger de poulet rôti aux herbes de Provence, un sandwich de boeuf braisé à la moutarde de Dijon et un tiramisu au Nutella en dessert. Le “bistro français à emporter” de Benjamin Baccari Kebe, jeune Français installé depuis sept ans à New York, est une petite enseigne charmante qui a vu le jour en décembre 2015.
Situé sur Adam Clayton Powell Blvd à Harlem, le B & K French Cuisine propose une cuisine française de qualité à consommer à emporter mais également sur place, sur l’une de ses deux tables extérieures. “Il est impossible de trouver à New York des fast-food de qualité à prix compétitifs. J’ai voulu associer le prestige et la qualité de la nourriture française au concept de fast-food à emporter” , explique-t-il. Pari gagné: la fréquentation du restaurant ne cesse d’augmenter. A tel point que Benjamin Baccari Kebe doit assurer la préparation des plats et le service, avec l’aide de trois salariés.
La cuisine française? Il en tombe amoureux à 15 ans, pendant un stage de 3ème. “Mon voisin, chef au Plaza Athénée à Paris, m’a ouvert les portes du restaurant (le Relais Plaza, ndr). Je me souviens avoir été séduit par la beauté du lieu et la qualité de la cuisine” . Le jeune Français d’origine malienne y restera trois ans sous les ordres de Philippe Marc, sous-chef d’Alain Ducasse, le temps de faire son BEP et son CAP. Après un passage au restaurant l’Obélisque au Crillon, Benjamin Baccari Kebe s’envole pour les Etats-Unis, d’abord en tant que touriste. “Mon oncle, chef cuisiner dans un TGI Friday à New York, m’a assuré que les Américains aimaient la cuisine française et que je devais tenter ma chance” . A son retour, le jeune homme s’ennuie, ne cesse de repenser à New York et à l’idée de son oncle. Quelques mois plus tard, il saute le pas. Arrivé dans la Grosse pomme, Benjamin Baccari Kebe y rencontre une Française, Daphné, qui deviendra sa compagne et son associée au B & K French Cuisine.
Le lancement du restaurant n’a pas été facile. L’an dernier, jour de Thanksgiving, une fuite de gaz dans l’immeuble où il se situe oblige son propriétaire à couper le robinet d’arrivée. Les jours passent mais les conduits de gaz ne sont pas réparés. “J’avais choisi ce local car j’avais absolument besoin de gaz pour élaborer mes recettes et faire mon propre pain. A vingt jours de l’ouverture, j’ai dû revoir la moitié de ma carte.” Un coup dur. Six mois plus tard, début juin, une journaliste du New York Times passe à l’improviste . Séduite par son repas, elle publie une critique dithyrambique. “Je me souviens avoir servi une petite dame maigre qui m’a commandé 10 trucs en même temps. Je me suis demandé comment elle avait pu manger tout ça” , rit-il. Depuis la parution de l’article, Benjamin Baccari Kebe ne chôme pas. “J’ai normalement une clientèle de quartier. Mais depuis une semaine, des New-Yorkais de toute la ville viennent au restaurant” .
Pas question pour autant de se cantonner à une seule enseigne. “J’ai un bail de deux ans. Le B & K est un tremplin pour me faire connaitre” . A terme, il veut faire de son restaurant une chaîne, sur le modèle de Chipotle, le fast-food haut-de-gamme mexicain. “J’aime les produits de qualité et le fait de proposer une cuisine à déguster sur place ou à emporter” . Mais si l’entrepreneur s’imagine conquérir tout New York, pas question pour lui de déménager d’Harlem, le quartier où il vit aujourd’hui. “Je me sens oppressé à Downtown Manhattan. Ici, il y a une ambiance de village. Tout le monde se connaît, c’est convivial. Et puis Harlem a un côté hip-hop, comme moi” .
La mangue en fête à Coral Gables les 9 et 10 juillet
La mangue a la banane. Il accueille les samedi 9 et dimanche 10 juillet le 24ème Festival international de la mangue.
Au programme: conférences sur les mangues cubaines, ventes, démonstrations culinaires et dégustation d’une sélection des meilleures variétés de mangues issues du monde entier. Le tout au Fairchild Botanic Garden, dédié à l’exploration et à la conservation des plantes tropicales. Temps fort de cet évènement: le 17eme Mango Brunch qui, comme son nom l’indique, est un grand brunch dont le menu est à base de mangues. Il aura lieu dimanche 10 juillet à 11am.
La French Touch Conference de New York, c’est cette semaine
Mardi 21 et mercredi 22 juin, la « French Tech » de New York se réunit dans les locaux d’Axa pour discuter des dernières tendances, échanger de bonnes pratiques, écouter des pitches, et troquer des cartes de visite.
La French Touch Conference, organisée pour la troisième année à New York par Gaël Duval, prévoit divers panels, conférences et ateliers. Environ 500 participants sont attendus.
Mardi 21 juin, Axelle Lemaire, la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, ouvrira le bal. Des représentants de la mairie de New York évoqueront les avantages offerts par la ville aux entrepreneurs. Didier Rappaport, fondateur de l’application Happn, fait partie des intervenants, tout comme Alexandre Mars (Epic Foundation), ainsi que Christian de Boisredon, fondateur de Sparknews.
Cedric Hutchings, patron de la start-up d’objets connectés Withings, viendra parler de son entreprise, tout comme la fondatrice de Videdressing.com, Meryl Job. Le programme prévoit aussi des interventions d’investisseurs et VC (Eric Martineau, Marie Ekeland, Alex Ferrara).
Mercredi 22 juin, plusieurs thématiques seront abordées : la mode (avec le patron de la start-up de lingerie AdoreMe, Morgan Hermand-Waiche), les big datas (avec le fondateur de Datadog), la fuite des talents, les nouveaux modèles économiques dans la publicité et les médias…
Matt Turk, directeur de First Mark Capital, dissertera sur les secteurs « chauds » du moment. Une mystérieuse intervention de Jean-Marie Messier fait également partie du programme – aucun thème n’a été annoncé. A noter aussi : la présence de l’auteur de best-sellers Harlan Coben. Une compétition de pitches sera organisée en fin de journée.
Outre les conférences, les participants pourront assister à des ateliers thématiques, notamment sur les objets connectés et la fintech.
Enfin, une soirée est prévue pour clôturer l’évènement à SparkLabs Bryant Park.