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Quatre jours de fête pour les 80 ans de Fair Park à Dallas

Inauguré à l’occasion de l’exposition internationale Texas Centennial Exposition de 1936, qui marqua les 100 ans de l’indépendance du Texas, Fair Park célèbre ses 80 bougies cette année.
Pour l’occasion, quatre jours de festivités sont prévus, du mercredi 8 au samedi 11 juin. Au programme: expositions, concerts, tours de manège, soirée speakeasy et activités pour toute la famille.
Vous pourrez par exemple assister au concert plein air de l’Orchestre symphonique de Dallas mercredi 8 juin de 8pm à 9:30pm, avant d’admirer un feu d’artifice. Le lendemain, venez tester différents vins lors d’une dégustation organisée dans le cadre de la Dallas Fort Worth Restaurant Week 365, de 6pm à 9pm. Vous pourrez venir vous essayer à des activités aquatiques, des tours de grande roue et assister à un concert de jazz le vendredi 10 juin, de 7pm à 10pm.
La soirée de clôture aura lieu le samedi 11 juin, autour d’un concert de Brave Combo, The Quebe Sisters et The Mavericks à partir de 5pm. Qui apporte la gateau?

Une agence française choisie pour un grand projet urbain à Los Angeles

Ils étaient 53 candidats à présenter un projet pour transformer Pershing Square à Downtown Los Angeles. Seulement quatre ont été retenus après élimination, dont trois Américains et un Français. Et c’est finalement l’Agence Ter, une équipe d’architectes paysagistes de Paris, qui a gagné le concours.
« C’était inattendu pour nous », confie Henri Bava, co-fondateur et directeur de l’Agence Ter, qui a fêté début mai sa victoire dans le restaurant français Le Petit Paris. A quelques centaines de mètres de Pershing Square. « Il s’agissait de notre première incursion aux Etats-Unis. L’idée est venue d’une amie américaine qui enseigne à l’Université de Californie du Sud, et qui avait entendu parler de cet appel à projet », nous explique-t-il.
Le concours était organisé par Pershing Square New, une association de représentants de la ville et d’acteurs économiques de downtown L.A, qui cherchent à profiter de la renaissance de ce lieu pour créer de l’animation autour de l’esplanade. Situé au cœur de Downtown, cet espace est un trait d’union entre le quartier culturel (le Disney Concert Hall dessiné par Frank Gehry, le Broad Museum..,), le quartier administratif et le centre historique, avec ses immeubles spectaculaires des années 20.
« J’avais gardé de Downtown L.A l’image d’un endroit qui s’anime le jour mais s’éteint complètement la nuit », se rappelle Henri Bava. Il y a huit mois, juste avant de se lancer dans ce concours, il s’envole pour Los Angeles pour mieux comprendre l’esprit nouveau qui souffle sur “DTLA”.
Il se fixe alors un objectif : faire de cette place un lieu de rencontres et de vie – une  “destination”, et non un lieu de transit comme c’est le cas aujourd’hui. “Dans ma tête, ce devait être un endroit complètement ouvert”, explique-t-il. Il propose alors de rabaisser l’esplanade au niveau des rues qui l’entourent. Un choix radical et coûteux, puisque casser la dalle pour en remettre une autre à niveau mobilisera un tiers du budget prévu pour les travaux, soit plus de 15 millions de dollars sur une enveloppe de 50 millions.
Un autre principe guide la conception de son projet : la chaleur. « A Los Angeles il faut de l’ombre ! », lance Henri Baava. Cet ancien de l’École nationale supérieure du paysage de Versailles conçoit ainsi l’idée d’un jardin ombragé et d’une vaste canopée. Dans ce futur parc urbain, les Angelenos pourront se promener, faire du yoga lire, dîner, assister à des concerts et à des projections de film à ciel ouvert.
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Pour développer son projet, l’Agence Ter s’est associée à dix bureaux de L.A (paysagistes, architectes, ingénieurs) et à un artiste designer qui a travaillé sur l’illumination de la canopée la nuit. Le 28 avril dernier, Henri Bava a présenté son projet devant 1 000 personnes rassemblées dans un théâtre du centre historique. D’après lui, les neuf membres du jury de Pershing Square New ont été séduits par la touche européenne de sa proposition, qui privilégie la notion de convivialité.
Maintenant qu’ils ont été choisis, les paysagistes français vont créer Agence Ter Los Angeles et ouvrir un bureau près de Pershing Square. Etape suivante : discuter avec les autorités pour s’assurer de leur accord de principe sur le futur chantier. Les 50 millions de dollars prévus pour la construction seront financés par des acteurs publics et privés.
Tous les fonds ne sont pas encore réunis, mais les responsables de Pershing Square New souhaitent que le chantier soit terminé d’ici trois ans et demi. Dans le paysage du futur Pershing Square, Henri Bava imagine un dernier petit détail à rajouter : « J’aimerais bien qu’il y ait un restaurant français sous la canopée ».

La comédie romantique "Chic !" sur TV5 Monde

Alicia Ricosi, créatrice de mode dans une grande maison de couture, perd toute inspiration à la suite d’une rupture amoureuse. Problème: la nouvelle collection doit bientôt être présentée.
Alicia retrouve l’inspiration après sa rencontre avec Julien, un jardinier breton qui n’y connaît rien à la mode. Hélène, sa supérieure, va alors tenter de faire en sorte que Julien devienne la muse de la couturière.
Tel est le pitch de “Chic!” , une comédie romantique de Jérôme Cornuau dans laquelle Fanny Ardant joue le rôle principal, avec Marina Hands (“Lady Chatterly” , “Ne le dis à personne” ) et Eric Elmosnino (“Gainsbourg”). Sorti en 2014, on lui prête des allures du “Diable s’habille en Prada” . A voir sur TV5 Monde dimanche 5 juin à 8:35pm (EST).

Nos plages préférées à Los Angeles

Que vous préfériez vous isoler avec votre serviette sur une plage déserte, ou ressentir la frénésie de la Grande motte en plein mois de juillet, il y en a pour tous les goûts à Los Angeles. Pour éviter la routine “beachistique”, nous vous listons nos plages préférées dans la région.
1- El Matador State Beach, la plus sauvage 
El matador state beach
Malibu réserve son lot de surprises. L’une d’elles se trouve à El Matador State beach, considérée comme l’une des plus belles plages de Los Angeles, et surtout la plus romantique. Pour y accéder, vous devrez arpenter un chemin où la flore a repris ses droits. La descente offre une vue surplombante sur cette crique, ponctuée de rochers gargantuesques. Parfaite pour passer un moment en amoureux, la plage offre une déconnexion méritée. Ce décor sauvage est souvent pris d’assaut par les shooting photos et immortalisé sur Instagram. Si vous voulez pousser le vice, restez jusqu’à la tombée du soleil pour admirer le sunset sur cette plage paradisiaque. Parking (vingtaine de places): 8 dollars la journée. Gratuit le long de la PCH, faire attention aux panneaux de stationnement. Adresse: 32215 Pacific Coast Highway, Malibu.
2- Venice beach, la plus animée et déjantée
venice beach
Venice beach est l’une des attractions les plus populaires de Los Angeles. Outre l’éventail de boutiques de souvenirs (dont les green docteurs) qui jalonnent la promenade, cette plage n’est pas conventionnelle. Vous vous y déplacerez autant pour faire une pause bien méritée, sous le regard insistant des mouettes, que pour profiter de son ambiance. La foule s’agglutine autour du skatepark, devant la salle de sport en plein air ou les terrains de basket, profitant du spectacle. Venice se la joue aussi artiste, avec ses saltimbanques enchaînant les acrobaties, les graffitis sur toile, ou des moonwalks dignes de Michael Jackson. Bref, Venice beach, c’est une expérience à part entière. Parking payant aux alentours. Adresse: 1697 Pacific Avenue, Venice.
3- Abalone Cove beach, l’havre de paix 
Abalone cove beach
Alerte “coin de paradis” ! Située dans la réserve écologique du parc Rancho Palos verdes, Abalone Cove Beach reste préservée de la foule. L’accès se fait à pied, durant près de 15 minutes, en passant par des sentiers raides et sauvages longeant les falaises rocheuses. Un conseil, misez sur des chaussures de sport ce jour-là. Le bonheur est au bout du chemin. Recouverte de cailloux, la plage est propice à l’exploration des fonds marins et à la baignade dans ses piscines naturelles. Les enfants s’agenouillent autour des rochers à la recherche de crabes et d’étoiles de mer, alors que les plus courageux plongent, armés de palmes et de tubas. L’horizon vaut aussi le coup d’oeil, avec la vue sur l’île Catalina. Parking: 12 dollars la journée. Adresse: 5970 Palos Verdes Drive South, Rancho Palos Verdes.
4- Santa Monica, l’incontournable
Santa Monica
Qui n’a jamais entendu parler de cette plage mythique ? C’est un grand classique pour les Angelinos. Elle risque de devenir encore plus populaire avec l’arrivée du métro Expo Line jusqu’à Santa Monica. Outre ses larges étendues de sable et ses cabanes de sauveteurs devant lesquelles les touristes s’immortalisent, Santa Monica est célèbre pour sa promenade réservée aux piétons, cyclistes et amateurs de roller. Elle dispose de toutes les commodités pour passer une journée ensoleillée en toute tranquillité. L’une des principales attractions est le Santa Monica pier, où un parc de manèges attire les foules. Il fait décidément bon vivre à la plage des anges, qui reste la plus proche des clichés californiens. Parking: 12 dollars la journée. Adresse: 200 Santa Monica Pier.
5- Manhattan Beach, le spot pour bronzer
Manhattan beach
Son ponton et ses étendues de sable fin ne vous sont sûrement pas étrangers… Située dans le comté de Los Angeles, Manhattan beach et son coucher de soleil sont célèbres, et ont été filmés dans de nombreuses séries télévisées. Ici, tout n’est que muscles et bronzage parfait, les plagistes s’adonnant à un match de volley-ball entre deux baignades. Nichés dans leurs cabanes bleues, les sauveteurs, dignes d’Alerte à Malibu, assurent votre sécurité. Et si vous êtes attirés par le surf, vous pourrez suivre les performances des pros dans l’eau. Enfin, et ce n’est pas négligeable, le coeur de ville offre de nombreuses options pour se restaurer ou boire un verre. Parking dans les ruelles adjacentes. Adresse: 400-500 The Strand Manhattan Beach.
6- Leo Carrillo State Beach, la plus naturelle
Leo Carillo State beach
Ses 1,5 kilomètre de plages vont vous laisser sans voix… Parmi les rivages de Malibu, celui de Leo Carrillo State beach est l’un des plus naturels, ponctué de grottes et de lagons. Il est propice à l’exploration de ses récifs et de sa vie sous-marine. Ce parc porte le nom d’un fervent défenseur de l’environnement, qui a consacré 18 ans de sa vie à protéger les parcs et les plages de Californie. A votre arrivée, faites escale au visitor center, qui vous informera sur les ballades et les commodités aux alentours. Avant de partir en randonnée dans l’arrière-pays, vous pourrez profiter du sable fin pour faire un pique-nique. Son eau transparente et claire est jonchée de rochers et cailloux, que les nageurs affrontent pour se baigner. Un seul point négatif est à souligner: la proximité de la route. Un conseil, optez pour la protection des falaises pour vous retrouver au calme. Parking: 12 dollars la journée. Adresse: 35000 Pacific Coast Highway, Malibu.
7- Cabrillo beach, la plus familiale
Cabrillo
Au Sud de Los Angeles, la côte offre des merveilles, dont un lieu tranquille près de San Pedro : Cabrillo Beach. Plébiscitée par les familles et hérissée de châteaux de sable, cette plage est située sur une étroite péninsule près de Point Fermin Park. Elle se partage en deux rivages: un dédié au surf, et l’autre qui donne sur le port. Outre la baignade, c’est le lieu idéal pour observer la migration des baleines bleues (de juin à octobre), ou celle des baleines grises, de décembre à mi-mai. Parking: 9 dollars par jour. Adresse: 3720 Stephen M. White Dr., San Pedro. 
8- Surfrider beach, la préférée des surfeurs
surfrider beach
Appelée Malibu Lagoon State Beach, Surfrider beach offre une vue sur les paysages légendaires de Malibu, où les montagnes rencontrent la mer. Comme son nom l’indique, cette plage est le spot des surfeurs. Vous pourrez les admirer en train de déferler sur les vagues. Attention, la foule s’amasse durant les journées d’été pour les voir dompter l’océan, tout en profitant des kilomètres de sable. Pour vous changer les idées, faites une halte à la Adamson House (une belle maison coloniale transformée en musée), puis allez observer le coucher de soleil sur le Malibu Pier. Parking payant: 15 dollars la journée. Adresse: 23200 Pacific Coast Highway, Malibu.

Les oeuvres transversales de Marc Fichou exposées à Los Angeles

Marc Fichou se considère comme un artiste “intermédia” – un terme hérité du mouvement d’art contemporain Fluxus, dont il revendique l’héritage. Son approche de la création se situe à l’intersection de plusieurs disciplines.
Installé à Los Angeles, March Fichou manie la sculpture, la photographie, le collage-assemblage, le dessin, les installations architecturales et les vidéos. Plus “ontologique” qu’esthétique, le travail de ce Français se focalise sur le processus et les expressions de la création.
L’exposition Outside-In, présentée à la galerie Chimento Contemporari de Los Angeles du samedi 4 juin au samedi 9 juillet, vous montre une série de panneaux à grande échelle, œuvres murales et objets sculpturaux.
Un vernissage est prévu le samedi 4 juin, à 5 pm. Vous pourrez rencontrer l’artiste et le sculpteur américain Larry Bell, lors de l’avant-réception, à 4 pm.

Match de légendes du foot autour de Youri Djorkaeff dans le New Jersey

Ça n’est pas tous les jours que le Red Bull Arena (New Jersey) voit débarquer autant de champions du monde.
L’ancien Bleu Youri Djorkaeff a appelé quelques-uns de ses amis pour participer, le samedi 4 juin, à un match de “légendes” pour lever des fonds pour sa fondation, la Youri Djorkaeff Foundation. Coup d’envoi du match: 3pm. Sur le terrain: Laurent Blanc, David Trezeguet, Robert Pires, Thierry Henry ou encore l’Argentin Juan Sebastián Verón.

La Youri Djorkaeff Foundation offre des camps de foot à Inwood pour les 6-14 ans qui n’ont jamais joué en club. Cent jeunes sont inscrits cette année. L’ex-milieu veut à présent en ouvrir en dehors de Manhattan.

7 conseils pour réussir votre déménagement à l'étranger

Article Partenaire. Déménagement à l’étranger: Comment? Combien? Quand? Respirez ! Prisma Cargo Solutions, le spécialiste du déménagement international, vous donne les 7 clés pour un déménagement zen.
1. Anticipez
Prévoir est le mot clef: dans la mesure du possible, fixez une date deux mois à l’avance. Vous aurez le temps d’anticiper en famille, de prévenir les amis qui, sait-on jamais, pourront venir vous aider le jour J…
2.Triez
Un déménagement est toujours l’occasion de faire le ménage dans vos souvenirs! Commencez par mettre en boite ce que vous utilisez le moins. En été, attaquez vous d’abord au vêtements d’hiver et profitez-en pour vous séparer de ce vieux pull qui pluche. Pensez à donner (Croix Rouge, Armée du Salut, etc).
3.Emballez remballez!
Pour les éléments les plus fragiles, demandez à Prisma Cargo de faire l’emballage. Nous utilisons des caisses en bois ou des cartons renforcés. Il existe des caisses particulières pour accrocher les vêtements, pour déposer la vaisselle, pour les livres. Prisma utilise le film plastique à bulle et le papier pour emballer les objets. Pour les objets lourds nous utilisons des cartons de petite taille qui ne cèdent pas et sont plus facile à déplacer.
Si vous décidez de faire l’emballage vous-même, commencez la préparation des cartons un mois avant le déménagement. Procurez vous à temps suffisamment des boites, du matériel d’emballage, du papier à bulle. N’oubliez surtout pas d’étiqueter les caisses pour qu’elles soient directement déposées à l’endroit voulu. Le moment le plus pénible du déménagement est le ré-eménagement, mais c’est avant que cela se prépare.
4. Pensez aux papiers & formalités:
-Réservez l’ascenseur dans votre immeuble, contactez le ‘building management’ pour lui demander les jours disponibles pour le déménagement et s’il y a un montant à payer pour déménager ( le «moving out fee»).
-Contactez le consulat français pour demander un certificat de changement de résidence, certificat de non cession. Prisma Cargo Solutions en aura besoin pour la douane.
-Vous avez votre passeport? Détail idiot: vérifiez qu’il sera encore valide à la date de votre déménagement. On en a vu… Il faut plusieurs semaines pour faire refaire un passeport au Consulat.
-Enfin, demandez une lettre d’emploi qui vérifie le temps de votre séjour aux Etats Unis.
5. Pensez saison
Il n’y a pas de vacances d’été pour les déménageurs. C’est la haute saison du déménagement. Si vous devez déménager en été, prévoyez encore plus en amont pour garantir la disponibilité des déménageurs. Et évitez autant que possible les week-ends: les ports sont fermés et ne peuvent accueillir les conteneurs.
6. Parlez à vos déménageurs!
La coordination le jour du déménagement est cruciale. Quand les déménageurs arrivent, faites le tour du logement avec eux, montrez leur ce qui doit partir et éventuellement ce qui doit rester. Une fois tout chargé dans le camion, faites un nouveau tour avec eux pour vous assurer que tout est en ordre.
7. Livraison: soyez-y!
Soyez présent le jour du déménagement ou demandez à un(e) ami(e) d’être la. Si vous avez changé votre numéro de téléphone ou email, communiquez-le à vos représentants Prisma pour pouvoir établir la date de la livraison. Etre présent est très important  pour recevoir les déménageurs et indiquer l’emplacement des meubles. Assurez vous que tous les cartons sont arrivés. Vérifiez avec le chef d’équipe le bon état de vos meubles et objets. S’il y a des dommages, signalez-les sur le bulletin de livraison. Enfin, pensez au pourboire… Et respirez: c’est fini!
Pour demander un devis, visitez le site de Prisma Cargo
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le chanteur Maxwell, star de Haïti Optimiste 2016 à New York

Six ans ont passé depuis le séisme en Haïti, mais Haïti Optimiste se poursuit à New York.
L’événement, créé après la catastrophe pour mettre en lumière la beauté et la richesse artistique et culturelle de l’île, revient au French Institute Alliance Française (FIAF) le mercredi 1er juin. Et s’offre une star en MC: le chanteur Maxwell, vainqueur de deux Grammy en 2010.
Au programme de cette soirée haute-en-couleur: la projection d’un court-métrage sur l’univers de la chorégraphe Vivianne Gauthier, des performances musicales (dont une signée Paul Beaubrun, une étoile montante de la musique haïtienne qui a collaboré avec Sheryl Crow, Lauryn Hill et Arcade Fire notamment), et un repas de spécialités insulaires préparées par la cheffe Nadège Fleurimond.
Les bénéfices de la soirée seront reversés à l’Artists Institute, une école pour futurs professionnels de l’audio et du cinéma à Jacmel.
 

Les rooftops à faire (et à éviter) cet été à New York

French Morning continue sa croisade pour rappeler que les rooftops de New York ne se limitent pas au 230 5th. Comme chaque année, nous vous proposons notre sélection estivale des rooftops qui valent le détour. Avec les nouveautés de 2016.

Les nouveaux

Rooftop Reds (note: 4/5 – 5/5 étant la meilleur note)

Ce rooftop-vignoble qui a ouvert le 1er avril se trouve dans un endroit complètement improbable: l’ancien chantier naval du Brooklyn Navy Yard. Pour y accéder, il faut passer la sécurité et se faufiler entre les entrepôts et les conteneurs – ce qui est une expérience en soit – à la recherche du bâtiment numéro 275. Passée la porte du toit, un paysage complètement fou s’offre à vous: près de 200 pieds de vignes dans des bacs, des hamacs et des petites tables avec chaises hautes et un bar qui se trouve dans un local intimiste. On aperçoit l’Empire State, le One World Trade Center et… les grandes cheminées de l’usine voisine.
On a aimé. L’expérience est complètement inédite à New York: boire du vin (et uniquement du vin) sur un rooftop-vignoble, au milieu d’un ancien port. Surtout, il n’y avait que cinq (cinq!) clients lors de notre passage un mercredi soir, ce qui est aussi rare à New York qu’un Parisien qui ne se plaint pas – cependant, l’espace se remplit le week-end. Les jeunes fondateurs de ce rooftop insolite, Chris Papalia et Devin Shomaker, deux Américains enthousiastes qui se sont rencontré lors de leurs études de viticulture, étaient donc très disponibles pour parler de leur vision et expliquer que faire pousser des vignes sur un toit new-yorkais n’est pas si différent que de le faire à Bordeaux. On vous conseille de tester les hamacs, très confortables, et en profiter pour faire le point sur la vie avant que des milliers de New York ne vous rejoignent. Côté vins, il y a deux formules: dégustations de trois vins pour 6 dollars, de six vins pour 12. La quinzaine de vins (rouges, blancs, rosés) est disponible au verre aussi pour 7-10 dollars. Un menu avec charcuterie et pain est proposé aussi.
On a moins aimé. Ce vignoble en hauteur n’a pas commencé à produire son vin. La carte est donc composée de vins faits Upstate New York. Sur les six vins goûtés, nous n’avons été emballés que par un vin blanc. Autre bémol: Rooftop Reds se trouve en haut d’un bâtiment de quatre étages, ce qui n’est pas très haut, et n’est ouvert que jusqu’à 9pm car les visiteurs ne sont plus admis au sein du Brooklyn Navy Yard après cette heure-là.  Le rooftop n’est pas ouvert les lundis et mardis pour permettre aux viticulteurs de travailler sur les vignes. Brooklyn Navy Yard. Site
Yotel Rainbow (note: 2/5)

Ouvert début 2016, le Yotel Rainbow est une grande terrasse haute-en-couleur, avec des tons de rose, bleu, vert et jaune fluo qui s’étalent des coussins aux tapis. Des guirlandes type kermesse et des petits lumignons sont suspendus sous le patio, où vous pourrez siroter cocktails et vins sur des grandes tables de bois. Vous l’aurez compris, l’ambiance est plutôt jeune et décontractée.
On a aimé. Le service est de qualité, avec un personnel à l’écoute et présent. Les prix sont convenables. Comptez minimum $6 pour une bière et $12 pour un cocktail. Aussi, le bar propose des snacks en tout genre et des plats à partager comme un plateau de charcuterie et de fromage, mais aussi des pizzas exotiques à l’ananas et au jalapeño. Le Yotel propose également un happy hour tous les jours de 3pm à 5pm: deux bières ou vins pour le prix d’un.
On a moins aimé. La musique archi-commerciale laisse à désirer. Si vous aimez les belles vues, passez votre chemin. Le rooftop se trouve au quatrième étage, en vis-à-vis avec les immenses buildings voisins. La carte des boissons n’est pas très longue –  une dizaine de breuvages. 570 Tenth Avenue, au quatrième étage du YOTEL, 646-449-7790. Site
St. Cloud (note: 3/5)

Voilà un endroit qui porte bien son nom : en pénétrant dans le St.Cloud, vous réalisez que le ciel sera votre unique plafond. D’emblée, on se laisse séduire par la vue majestueuse sur Times Square, ses écrans, ses buildings colossaux…
On a aimé. Ouvert depuis environ un an, ce rooftop au 17ème étage de l’hôtel historique « The Knickerbocker » (entre la 42e et Broadway) se veut chic et décontracté. L’espace, entrecoupé par de grands piliers, est aménagé de nombreuses tables et canapés qui donnent envie de s’y avachir après une longue journée de travail. Les murs de verdure fleurie apportent une touche « nature », appréciable dans ce repaire entouré d’acier. Une DJette mixe, la musique est punchy sans être prise de tête. Vous aurez aussi l’option vin ou bières artisanales. Les affamés pourront se tourner vers de petites assiettes à partager : huîtres, bagels, fajitas et autres tapas… L’endroit, spacieux, est idéal pour un “afterwork” en couple ou entre amis, et vaut le coup d’oeil.
On a moins aimé. Le choix des cocktails est assez large, mais il faudra y mettre le prix (18$ l’unité). 6 Times Square, New York – 212.204.4980 (fermé le dimanche). Site
Kimoto (note: 1/5)

Situé au Aloft Hotel sur Duffield Street, Kimoto Rooftop se veut à la fois restaurant asiatique et jardin de bières. Nous étions impatients de le découvrir, car c’est l’unique rooftop de Downtown Brooklyn et il nous promettait des vues “à couper le souffle” de la Statue de la Liberté et l’Hudson River notamment. Résultat: on était pressé d’en repartir.
On a aimé. Nous avions fait une réservation pour six personnes pour dîner. Le manager peut remercier la serveuse, souriante et attentionnée pour avoir été le seul élément positif de notre passage là-bas.
On a moins aimé. A peu près tout le reste. La table pour six avait été dressée prés du bar dans l’entrée du rooftop. Bref, au milieu du passage. Cela donnait l’impression que la table n’avait été installée que pour honorer la réservation, au mépris du confort des clients. Plats en retard, boissons non disponibles, verres en plastique, couteaux absents: l’expérience que nous avons eue nous a laissé avec une impression de “cheap” et d’amateurisme à tous les niveaux. Les salades commandées faisaient la tronche et le burger (15 dollars) était servi sans frites. Quant au rooftop ? Il est petit et la vue ne réveillerait pas un mort. Bref, un endroit à éviter. 216 Duffield Street, Brooklyn Site
Rock & Reilly’s (note: 3/5)

Le Rock & Reilly’s a ouvert à New York fin mai, perché dans les hauteurs du Renaissance Hotel.
On a aimé. Pub irlandais oblige, il propose un assortiment impressionnant d’une soixantaine de whiskys à partir de $8 et de bières à $6. Vous aurez également le choix entre plusieurs cocktails aux noms évocateurs, dont le Ginger Bitch à base de whisky, citron et de ginger ale. Côté menu, on ne trouve que des valeurs sûres: des burgers, tacos ou des nachos. Parfait pour accompagner le bar, ouvert de 6pm à 2am. Déco boisée et poutres apparentes, l’atmosphère est intimiste, rajoutant cachet et authenticité au bar. Petit plus: ce pub spacieux dispose d’un toit rétractable. Idéal pour les soirées pluvieuses.
On a moins aimé. Le manque de luminosité et l’altitude (nous ne sommes qu’au cinquième étage). 218 West 35th Street. 212-239-0014. Site

A venir cet été

SLS Park Avenue

Le SLS Hotel ouvrira cet été sur Park Avenue et la 30e rue, dans le quartier de Nomad. Le rooftop sera luxueux, à l’image de ce futur hôtel de 14 étages décoré par le Français Philippe Starck. 444 Park Ave South, New York. Site
The Bernic

C’est dans le quartier de Turtle Bay que l’hôtel The Bernic ouvrira officiellement ses portes le vendredi 15 juillet, à quelques blocks du Chrysler Building, de Grand Central et des Nations Unies. Le rooftop sera un restaurant italo-américain, Allora, avec une “vue à 360 degrés de la ville” et un bar en marbre, selon le site de l’hôtel. 145 East 47th Street. 844-885-2376. Site

Nos petits favoris

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Penthouse808
  • Penthouse808: Depuis le rooftop du Ravel Hotel à Long Island City, on embrasse toute la skyline de l’Upper East Side, Roosevelt Island et Queens et, surtout, on a le nez sur le magnifique Queensborough Bridge. Ce rooftop peu connu fait partie de nos coups de coeur. Penthouse 808, 8-08 Queens Plaza South, Long Island City. Site
  • B 54, au Hyatt Times Square: La vue depuis ce rooftop est superbe, et pour cause: B 54, située au 54e étage du Hyatt Times Square, est le rooftop le plus élevé de la ville. 54 Rootop Lounge, 135 W. 45th St. Site
  • Jimmy, at The James NY: On aime bien cette terrasse de SoHo, au sommet de l’hôtel James New York. Pas très haute (18ème étage), avec une piscine au centre et des chaises longues, elle offre une belle vue dégagée sur le sud de Manhattan. Jimmy, at the James New York, 15 Thompson St. Site
  • Berry Park: Si vous cherchez une ambiance décontractée, pas prise de tête, ce rooftop de Greenpoint est pour vous. 4 Berry St, Brooklyn. Site
  • The Refinery rooftop: Pas très haut mais tout mignon, ce roof plein de plantes vous permettra de profiter d’une pleine vue sur l’Empire State. Rooftop Terrace at The Refinery Hotel – 63W 38th Street. Site


Par Nathalie Bhoyrub, Emmanuelle Rivière et Alexis Buisson

Pourquoi les douches sont-elles fixées au mur aux US ?

La douche est synonyme de plaisir, mais pas pour les expatriés français aux Etats-Unis. Bon nombre de douches aux Etats-Unis sont équipées de pommes (fixées au mur) alors que nous autres Français sommes habitués à utiliser des pommeaux de douche (amovibles) – ou “douchettes” – qui peuvent se prendre en main et sont reliées au système d’eau par un tuyau.
Le résultat: contorsions dans tous les sens pour se laver, galères pour rincer les murs couverts de shampooing… Bref, une vraie douche froide. Pourquoi les Américains préfèrent-ils les pommes de douche à notre bonne vielle “douchette”? C’est la question bête de la semaine.
Pour David Malcom, fondateur de High Sierra Showerheads, une entreprise californienne de pommes de douches économiques, c’est une question de pression. « Ici, les gens sont habitués à se doucher avec une forte pression d’eau, contrairement aux Européens. Cette pression élevée nécessite une pomme de douche plus éloignée du corps afin de mieux pouvoir se rincer. A l’inverse, la pression d’eau plus faible en Europe implique un pommeau près du corps , donc amovible, avance-t-il, sans certitude. Le système de tuyauterie interne est plus ancien en Europe qu’aux Etats-Unis. Les tuyaux européens seraient donc davantage susceptibles de lâcher si la pression de l’eau était aussi élevée qu’ici” .
Autre hypothèse: acheminer l’eau dans les étages supérieurs des maisons ou des immeubles nécessite un système de pompe. Avoir une douche directement incrustée dans le mur affecte moins la pression de l’eau qui en sort que si elle était relié au système par un tuyau.
Pour Janel Laban, “cela s’explique par une raison très simple: les pommes de douches sont tout simplement ce qui a été installé en premier lieu dans de nombreux appartements et maisons, et même si c’est assez simple et relativement peu coûteux de les changer, cela implique une corvée et une dépense supplémentaire lors d’un emménagement. Par ailleurs, comme les pommeaux de douche sont plus rares, moins de personnes les ont utilisés en grandissant. Ils ne ressentent pas le besoin d’en avoir et n’en veulent pas. »
L’an dernier, Apartment Therapy a publié un article intitulé Sérieusement, pourquoi n’utilisez-vous pas un pommeau de douche ?  dans lequel la journaliste s’étonnait de voir autant de ses compatriotes utiliser des douches stationnaires, qu’elle jugeait moins pratiques. Et d’énumérer les différents avantages de la douchette: “c’est ajustable pour permettre à des personnes de tailles différentes de se doucher confortablement; cela permet de cibler des zones spécifiques de la baignoire; c’est plus simple pour donner un bain à mon chien et rincer tout le shampooing sur ses poils…” 

L’article a déclenché de nombreux commentaires pour et contre. Les “anti” ont avancé la faible pression de l’eau sortant des pommeaux, le fait que les enfants s’en servaient pour arroser toute la salle de bain et le confort de ne pas avoir à tenir quelque chose pendant la douche. Dans le camp opposé, ceux qui avaient osé faire la transition vers le pommeau de douche se disaient ravis du changement.

« D’après les retours sur notre site, beaucoup de lecteurs préfèrent la douchette et ont voulu faire ce changement dans leur maison donc, clairement, la popularité des pommeaux de douche est en hausse, au moins chez les personnes qui sont partantes pour réaliser un rapide projet DIY (Do It Yourself), ce qui décrit bien notre lectorat, poursuit Janel Laban. Je sais que les salles de bain des nouveaux bâtiments comprennent des options de pommeaux de douche haut-de-gamme combinées avec des douches fixes à effet pluie. C’est un bonus de luxe (…) qui était bien moins courant il y a vingt ans.” La changement est en marche.

 

Loi Travail: le droit à la déconnexion français fascine le New Yorker

Revue de presse. La Loi El Khomri a beaucoup d’opposants. Mais il y a au moins une personne qui lui trouve du bon: la journaliste du New Yorker Lauren Collins.
Dans un article publié le 24 mai, elle met en lumière une disposition peu connue de ce texte controversé: son article 25 relatif au droit à la déconnexion. Son objectif: “suggérer aux entreprises – suivant l’exemple de Volkswagen, qui éteint ses serveurs après le travail, et Daimler, qui autorise ses employés à supprimer automatiquement les e-mails reçus pendant les vacances – de négocier des politiques pour limiter les intrusions du travail dans les foyers des travailleurs (ou dans les bingo halls, les clubs de salsa ou n’importe quel endroit où ils se trouvent quand ils ne sont pas au bureau.
Selon la journaliste, cet article “propose une solution face au problème des appels incessants, à tout moment de la journée, et aux boîtes mails saturées” . Avec l’essor d’internet et le développement des technologies de l’information et de la communicationce phénomène peut “avoir un impact sur la santé des travailleurs”. “D’une certaine manière, la loi cherche à réglementer une question simple: personne ne veut travailler gratuitement. Mais il y a une dimension métaphysique séduisante dans l’idée de reconnaitre que tout – nos appareils et donc nous – ne peut pas être “on” en permanence. Que chacun à le droit de s’effacer de temps en temps. Le droit de se déconnecter est, en effet, le droit d’être oublié entre 6pm et 9am” , écrit-elle.
Pour Lauren Collins, cette disposition ne devrait pas être utilisée pour montrer que les Français sont paresseux. Au contraire. Louant la productivité française, elle note qu’ “en France, la vie personnelle n’est pas une entité passive, les restes d’une existence qui n’a pas été rongée par le travail, mais une entité séparée dont la souveraineté vaut le coup d’être défendue, même si cela veut dire de ne pas finir un tableur excel à l’heure. Une étude récente a trouvé que 67% des travailleurs américains ont ressenti des appels fantômes – ils étaient inquiets que quelqu’un voulait les joindre, même s’ils étaient libres. “Le droit de se déconnecter n’est pas un problème français, mais plutôt une réponse française à un problème contre lequel nous luttons tous” .
“Mais qu’adviendrait-il si nous mettions nos portables en mode silencieux, si nous laissions nos ordinateurs portables prendre la poussière pendant les vacances. Et si nous le faisions, serions-nous plus heureux ?” , s’interroge la journaliste. Le droit de se déconnecter “est une opportunité pour avoir un peu plus d’espace pour respirer et de réaliser que le monde ne va pas s’arrêter de tourner pour autant…”

10 choses à faire à New York si vous restez pour Memorial Day

Ce week-end, votre rêve le plus fou devient réalité: New York sera vide. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y aura rien à faire. Petite guide pour survivre à New York pendant Memorial Day Weekend.
1- Pique-niquer sur Governors Island
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C’est reparti : Governors Island ouvre pour la saison ce week-end. Pour s’y rendre, on prend le bateau à Wall Street ou à Brooklyn (Pier 6), et quelques minutes plus tard, on débarque sur cet îlot de verdure sans voitures d’une soixantaine d’hectares, avec d’immenses pelouses, des jeux pour enfants, une ferme, et une vue imprenable sur Manhattan et la Statue de la Liberté. On peut louer des vélos sur place, ou batifoler dans des hamacs. Pour déjeuner, plusieurs food-trucks sont regroupés dans une petite allée. Chaque week-end, différents évènements sont organisés : dimanche 29 mai, il y aura des concerts de musique classique ainsi que des animations pour les enfants (magie, art, lectures). Pour la programmation 2016, lire notre articleGovernors Island, Plus d’infos ici.
2- Voir l’exposition Moholy-Nagy au Guggenheim
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Peintre, photographe, réalisateur de films avant-gardistes, Laszlo Moholy-Nagy fut l’un des éléments moteur du Bahaus. Et l’un des représentants les plus célèbres de l’art moderne des années 30. Hongrois naturalisé américain, cet artiste décédé en 1946 a également fondé le Chicago Institute of Design. L’exposition du Guggenheim, première rétrospective consacrée à cet artiste depuis 50 ans, débute le 27 mai, et se termine le 7 septembre. Moholy-Nagy : Future Present, Guggenheim Museum, 1071 5th Ave, New York. Plus d’infos ici.
3-  Se laisser emporter par de la danse africaine au BAM
BAM
Le festival DanceAfrica est, au BAM, une vraie tradition, organisé cette année pour la 39ème édition. Pendant quatre jours (du 27 au 30 mai), vous pourrez assister à des spectacles de danse afro (dont celui du fameux Ballet African Renaissance), des concerts, des performances. Un grand marché africain est aussi organisé du 28 au 30 mai, avec de l’artisanat et de la nourriture. DanceAfrica, BAM, 30 Lafayette Ave, Brooklyn. Plus d’infos ici.
4- Tenter le marché aux puces de Bushwick
Bushwick
Un petit marché aux puces (50 vendeurs environ) sympathique, qui vous donnera l’occasion de visiter de jour le quartier de Bushwick, à Brooklyn. Après avoir fait un tour parmi les marchands de robes et bijoux vintage, allez jeter un oeil aux diverses fresques murales éparpillées autour du métro Morgan. Avant de bruncher dans l’un des restaurants branchés du coin, autour du métro Jefferson St. Bushwick Flea Market, au coin de Wyckoff Ave. et Willoughby Ave. Samedi et dimanche, à partir de 10am. Plus d’infos ici.
5- Admirer de belles robes au Met
Saint-Laurent
Depuis début mai, le Metropolitan Museum accueille une exposition consacrée à la mode et la technologie. Ou comment de nouvelles techniques ou matériaux, combinés au génie de créateurs de mode, ont donné naissance à de folles créations depuis un demi-siècle. Parmi les clous de l’exposition, une somptueuse robe conçue par Karl Lagerfeld pour Chanel, une robe en plumes aérienne réalisée par Saint-Laurent en 1969, une robe Dior en nylon… Manus X Machina, Metropolitan Museum, jusqu’au 14 août. 1000 5th avenue. Plus d’infos ici.
6- S’échapper une journée à Dia:Beacon
Bourgeois
Pour sortir de la ville, prenez le train à Grand Central ou Harlem 125th et descendez à Beacon, une petite ville au nord de New York. De là, vous pourrez visiter Dia:Beacon, l’un des musées d’art contemporain les plus intéressants de la région. On peut y voir des oeuvres et installations de maîtres de l’art contemporain comme Louise Bourgeois, Walter De Maria, Donald Judd, Sol LeWitt, Bruce Nauman… Le trajet en train lui-même vaut la peine : on longe pendant une heure les rives de l’Hudson, à quelques mètres de l’eau. Dia:Beacon. Plus d’infos ici.
7- Voir le dimanche soir tomber à Mister Sunday
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Mister Sunday a quitté Industry City pour s’installer chez Nowadays, à Ridgewood (un quartier de Queens, à la frontière de Bushwick). Au programme : DJ et danse pour tout le monde, bières, tacos, burgers et plats végétariens, le tout à l’extérieur et en plein après-midi, jusqu’à la tombée de la nuit. Mieux vaut prendre son ticket à l’avance. Mister Sunday, 56-06 Cooper Avenue, Dimanche de 3pm à 9pm. Plus d’infos ici.
8- Ressortir son maillot 
Coney Island
Le week-end de Memorial Day lance officiellement la saison des plages. Maintenant que vous pouvez porter shorts, espadrilles et pantalons blancs, aller donc tâter la température de l’eau sur l’une des plages de New York ou des environs. Coney Island, les Rockaways et Sandy Hook sont facilement accessibles pour une journée, en métro ou en bateau. Et oui, vous pourrez vous baigner !
9- Acheter un objet bizarre à Gowanus
Morbid
Le Morbid Anatomy Museum, un musée consacré aux choses bizarres et glauques (pensez animaux empaillés, monstres, vieux instruments de médecine, momies, squelettes et grimoires) organise un marché aux puces dimanche 29 mai dans l’après-midi, avec des vendeurs et collectionneurs d’objets morbides. Pour qui cette collection de dents ? Ce flea market aura lieu à The Bell House, de 12pm à 6pm. Morbid Anatomy Flea Market, 149 7th St, Brooklyn. Plus d’infos ici.
10-  Décortiquer des pattes de crabe à Red Hook
Brooklyn CRAB
Pour prendre l’air tout en restant en ville, une balade à Red Hook, à Brooklyn, est une bouffée d’oxygène. Le meilleur moyen de s’y rendre, depuis Manhattan (Pier 11), est de prendre le bateau Ikea (gratuit), et de descendre en face du Fairway. De là, on gagne les petites rues de Red Hook, et on commande des calamars, des crabes et des frites chez Brooklyn Crab, dans une ambiance de cabane de pêcheurs. Les carnivores invétérés opteront pour Hometown, l’excellent barbecue au feu de bois situé juste à côté, qui accueille familles et groupes d’amis sur des tables communes. Brooklyn Crab, 24 Reed St, Brooklyn. Hometown, 454 Van Brunt St, Brooklyn.