Du jazz pour tous à San Mateo, avec aux manettes, une station de radio. Voici ce qui vous sera proposé au San Mateo College, le samedi 4 juin de 11am à 6pm, au nord de San Francisco.
Organisé par la radio jazz KCSM, ce festival, baptisé Jazz On The Hill, fera intervenir plusieurs artistes de jazz, allant du blues au latin. La Jazz High School All-Stars Combo, Etienne Charles, Charlie Musselwhite et le San Francisco Latin Jazz Youth Ensemble, entre autres, figurent à l’affiche.
Vous trouvez aussi des stands pour vous rassasier. Pour avoir des place assises, mieux vaut venir relativement tôt. Pas moins de 5 000 participants sont attendus. Il y aura également une grande pelouse sur laquelle vous pourrez pique-niquer.
Plusieurs artisans locaux présenteront aussi leurs oeuvres tels que Ink Spell Books et Elizabeth Moon Original Art Jewelry et des organisations comme SF Jazz, Homeless Prenatal Program, Stanford Jazz Workshop pour n’en citer que quelques-unes. Un tas de jolis cadeaux seront également à gagner – la remise des lots se fera le jour même.
Un festival de jazz gratuit ce samedi à San Mateo
L'université Dauphine vient lever des fonds à New York
Après Sciences Po, HEC, voici Dauphine. L’université parisienne vient solliciter ses anciens élèves aux Etats-Unis. Un premier gala est organisé le mercredi 8 juin au consulat de France à New York, en présence du président de l’établissement Laurent Batsch et de 70 convives.
“Cela sera une levée de fonds très, très modeste, prévient d’emblée Sandra Bouscal, directrice générale de la fondation Paris-Dauphine, créée en 2008. On est dans un mode ‘on démarre’ . Le but est de sensibiliser les alumni, de structurer notre réseau d’anciens élèves à New York et de montrer ce que Dauphine fait à l’international. L’angle majeur de ce gala n’est pas de lever des fonds.”
Selon la responsable, il y a 400 alumni de Dauphine répertoriés à New York (dont le consul de France Bertrand Lortholary), “mais on pense en avoir plus” . Si l’université a des partenariats avec “300 universités dans le monde” , son intérêt pour les Etats-Unis est relativement récent. Elle possède des accords d’échanges et de voyages d’études avec une vingtaine d’établissements américains, dont Northwestern University (Chicago), NYU et Boston University. “L’université est jeune. Elle a 45 ans. On reste toujours sur des parcours français” , reconnaît Sandra Bouscal.
Avec les fonds récoltés aux Etats-Unis, la fondation Paris-Dauphine entend financer des bourses de mobilité et mettre en valeur son offre académique, en particulier son master bilingue sur les marchés financiers et d’autres masters liés à la finance. Un chapitre new-yorkais des alumni de Dauphine sera également lancé pour mobiliser les anciens. “On a des ambitions. On veut offrir à nos étudiants une mobilité à l’international et recruter des étudiants étrangers” .
Immobilier à Miami : les raisons de l’attractivité
(Article Partenaire) Miami est désormais le 7ème marché de l’immobilier de luxe dans le monde (Londres est au sommet, New York en 3ème place). Mais le dynamisme ne concerne pas que les “mansions” ou les “penthouses” à 50 millions de dollars: il se fait sentir à tous les niveaux.
Après une période ininterrompue de record de ventes, le marché se calme, faisant craindre à certains le retour d’une bulle ravivant les douloureux souvenirs de 2008. “Il faut nuancer ces constats alarmistes, constate Elisabeth Gazay, Directeur Associée de Barnes International Realty à Miami. Certes on a atteint un pic après des années d’ajustement, et la clientèle sud-américaine est nettement moins active que par le passé, mais ce marché reste l’un des plus attractifs à l’échelle internationale”.
Fondamentaux excellents
La réalité, ajoute Elisabeth Gazay, “c’est que les fondamentaux du marché à Miami sont excellents. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons rebondi si rapidement après l’effondrement de 2008: les bonnes raisons de venir à Miami évoluent bien au-delà du climat ! Aujourd’hui, on parle du dynamisme économique, de la diversification des secteurs d’activité, d’un environnement particulièrement favorable aux PME et start ups ».

Le principal atout de Miami est sans doute celui d’être encore plus abordable que la plupart des autres “endroits à la mode” de la planète. Du coup, de l’investissement locatif à l’implantation définitive en passant par la résidence secondaire, “the Magic city” en offre pour tous les goûts. “Il y a une grande diversité de produits, de quartiers, de prix, ici, souligne Jim Agard, co-Directeur, d’où l’importance d’être bien accompagné pour bien comprendre le marché”. Trop d’investisseurs arrivent par exemple en se disant qu’ils vont acheter un bien à rénover et faire ainsi des économies sans réaliser qu’aux Etats-Unis “c’est une tâche complexe et profitable seulement si l’on a du recul et une parfaite connaissance du marché”. Il y a aussi les caractéristiques locales à prendre en compte, pour acheter bien et sûr.
L’achat sur plan : des opportunités uniques
Une des caractéristiques du marché de Miami est le dynamisme des projets neufs vendus “sur plan”. Des dizaines de projets ont vu le jour depuis 2013. Les premiers ont été livrés, beaucoup d’autres seront terminés dans les deux ou trois prochaines années. “Ce qui est rassurant, souligne Elisabeth Gazay, c’est que les règles du jeu ont changé depuis la crise de 2008: un projet ne démarre désormais que lorsque la majorité des appartements est vendue, les acheteurs payant 50% avant la livraison”. Ces leçons tirées de la crise sont une des raisons de la confiance internationale dans l’immobilier à Miami. Le marché de la pré-construction est une des attractions principales des acquéreurs étrangers à Miami. “L’achat sur plan permet aux investisseurs de se positionner sur des quartiers en pleine croissance, et de profiter des dernières créations d’architectes et de designer de talent venus du monde entier pour apporter leur pierre” ajoute Adam Redolfi, qui dirige le département dédié aux Programmes Neufs chez Barnes à Miami.

« Il n’est pas anodin que les quartiers les plus en vogue soient les plus concernés par ce boom de promotions ». Après les quartiers de Brickell, au centre de Miami et de South-Pointe à Miami Beach, aujourd’hui confirmés et mûrs, c’est au tour d’Edgewater, Midtown et Surfside d’être au centre de l’attention. “Nous avons constaté que les plus gros gains en capital offerts à notre clientèle ont le plus souvent été générés à la suite d’un achat sur plan. L’investissement se Fait graduellement. On achète au prix d’aujourd’hui un bien livré deux ans plus tard dans un quartier qui se valorise fortement. C’est la clé d’un placement judicieux” souligne Adam Redolfi.
Le choix du promoteur est déterminant. Là aussi, il est essentiel de demander conseil à son consultant immobilier avant même d’étudier un projet. Cela permet d’intégrer les différentes composantes (quartier, étage, vue, voisinage, qualité des prestations et du concept…) et surtout de choisir un bien qui conservera sa valeur sur le long terme.
Sur Barnes Miami:
Avec une quinzaine de Consultants immobiliers, le bureau du Groupe Barnes à Miami est devenu, en dix ans, numéro un de l’accompagnement des francophones sur ce marché. Sa clientèle diversifiée compte aussi bien des investisseurs, expatriés, détenteurs de résidences secondaires, résidents permanents ayant choisi Miami pour développer leurs affaires sur toutes les Amériques. Barnes a ainsi développé une offre de service complète dans l’immobilier, l’achat d’affaires, de franchises et la gestion de biens.
Tel: +1 305 361 2233
1150 SW 22nd St.
Miami, Florida 33129 USA
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Les galeries d'art interactives, le créneau de deux Français de San Francisco
Dans les nouveaux bureaux de Daylighted, dans le quartier de Jackson Square, à San Francisco, trônent deux grands écrans plats. Photographies, peintures, images animées s’y succèdent lentement. Au cours de notre discussion, le regard s’y laisse capter plusieurs fois. C’est l’objectif.
« Notre idée, c’est que les gens puissent découvrir un bon photographe ou un bon peintre aussi facilement qu’on découvre de la musique ou un bouquin », résume Alex Cammarano, co-fondateur avec Elisabeth Mouchy de la start-up Daylighted, qu’il présentent comme un “Spotify de l’art” – ou une galerie d’art intelligente.
Attirée par les Etats-Unis depuis toujours, Elisabeth Mouchy y habite depuis quatre ans. Cette francilienne scrutait l’innovation dans la Silicon Valley pour La Poste, et avait « envie de monter [sa] boîte ». « Pas fan des US » au départ, Alex Cammarano, grenoblois, est « venu à reculons » en 2011, pour suivre un bachelor en management à Temple University, à Philadelphie. Il est « tombé presque par hasard dans l’art et l’entreprenariat ». Présentés l’un à l’autre « par un ami commun », les deux trentenaires se sont lancés.
Depuis ses débuts en 2013, Daylighted a installé au total une cinquantaine de ses écrans animés dans 16 hôtels clients, aux Etats-Unis, au Canada et en France. Les hôtels abonnés peuvent choisir parmi les 10’000 œuvres de 300 artistes (souvent locaux) sélectionnés par Daylighted. Ou opter pour des collections thématiques.
Grâce une tablette qui accompagne l’écran, le visiteur curieux peut en apprendre plus sur l’œuvre, voire l’acheter. « Au fond, on est aussi une galerie d’art presque classique », commente Elisabeth Mouchy.
« Face aux nouveaux entrants comme AirBnB, les hôtels veulent de plus en plus créer une expérience locale, unique, personnalisable. Ils veulent aussi plus de technologie, parce qu’aujourd’hui, la moitié des voyageurs sont des millenials », analyse-t-elle. « Les hôtels ont besoin d’art, et les artistes de visibilité », complète Alex Cammarano.
C’est un road trip qui l’a conduit à ce constat : après son année d’étude à Philadelphie, il s’achète un appareil et s’essaie à la photographie en sillonnant les Etats-Unis. Il découvre le monde de l’art, ses canaux de diffusion, et commence à « bricoler un écran ». Au passage, il tombe amoureux de la Californie. « Maintenant, je ne me vois plus partir », confie-t-il.
Les deux acolytes peaufinent leur idée dans un incubateur de start-ups, le Founder Institute, à l’été 2013. Ils multiplient les rencontres pour comprendre les mondes de l’art et de l’hôtellerie, trouvent un premier hôtel partenaire et s’entourent de mentors.
« Pour se lancer, il fallait un visa, donc trouver des fonds français », rappelle Alex Cammarano. C’est chose faite en novembre 2014. Mais la partie n’est pas gagnée : les contrats tardent à se concrétiser, et les fonds s’amenuisent. L’équipe, qui comptait alors sept personnes, est réduite à ses deux créateurs. « On s’est dit qu’on restait jusqu’au dernier centime », se souvient Alex Cammarano en évoquant « le creux de la vague », qui se révèle être avant tout une question de timing.
Les contrats sont finalement décrochés. Aujourd’hui, le duo « est serein sur la validation du marché », travaille avec deux nouveaux collaborateurs, tente de boucler une prochaine levée de fonds. Leur but, serait « d’être partout : dans les lieux publics, les hôpitaux, les cafés… », reconnaît Elisabeth Mouchy. Et pour cela, « il faut aller très vite » pour rester premier sur ce marché et continuer d’offrir aux spectateurs une pause artistique salutaire.
Une promenade insolite à partir du Miami City Cemetery le 4 juin
Marre des promenades plan-plan? Remote Miami vous propose une expérience insolite: une balade sonore avec 50 personnes dans les rues de Miami. Départ de la prochaine session: le samedi 4 juin à 4pm au Miami City Cemetery, le plus vieux de la ville. Arrivée: quelque part dans Downtown.
Munis d’un casque audio sur les oreilles, vous suivrez les instructions et les directions de Heather, une voix artificielle. Les participants, qui deviendront des acteurs, seront amenés à repenser la ville. New York, Paris, Sao Paolo ou encore Moscou ont adopté le concept. Il vous est recommandé d’arriver 15 minutes en avance et de vous munir de chaussures confortables. Il y aura de la marche…
Le 21 juin, Benjamin Clementine vient ensorceler Los Angeles
Difficile de placer Benjamin Clementine dans une catégorie. Son parcours personnel, son style et sa personnalité sont hors du commun.
Né en Angleterre, ce poète et musicien autodidacte débarque à Paris à l’âge de 19 ans. Les quatre années suivantes, Benjamin Clementine les passe à chanter et vivre dans la rue ou dans des logements de fortune.
Jusqu’au jour où son talent est découvert par un agent. Depuis, Benjamin Clémentine promène son physique hiératique sur les scènes internationales, et travaille avec les plus grands labels de musique (Capitol, Virgin EMI et Barclay). En 2015, il obtient une Victoire de la Musique dans la catégorie “Meilleur Nouvel Artiste”.
Quand il s’agit d’influence artistique, Benjamin Clementine cite volontiers Erik Satie, Leonard Cohen, Léo Ferré, Serge Gainsbourg ou encore Georges Brassens. Certains compare le chanteur à Nina Simone pour l’aura qu’il dégage sur scène.
Pour se faire son propre avis, il faut aller le voir le 21 juin prochain, jour de la fête de la musique au Teragram Ballroom à Los Angeles.
Coral Gables Restaurant Week débute le 6 juin
A vos couverts! La Coral Gables Restaurant Week reprend ses droits du 6 au 26 juin.
Une trentaine de restaurants participent à cette opération gastro, dont le concept ne change pas: pendant plusieurs semaines, les établissements participants offriront des menus prix fixes pour le déjeuner et le dîner. Cette année encore, il y en aura pour tous les goûts: la cuisine italienne de Caffe Abbracci, française du Provencal, la viande de Morton’s ou les tapas de Bulla pour ne citer qu’eux. Pensez à réserver.
Combien ça coûte la plage à Miami ?
Passer vos week-ends au bord de l’eau, c’est possible mais vous pourrez bien être rattrapés par une réalité : la plage à Miami, ça peut coûter cher, très cher. C’est l’objet de ce “combien ça coûte”.
En classe business
Les plages d’hôtels offrent des conditions de confort optimales mais il faut y mettre le prix. Le W à South Beach propose une chaise longue ou un parasol à 25$, une « cabana » vide pour 38$, un « day bed » à 150$ et une « cabana » équipée pour 250$ à 350$ si vous voulez la TV.
Au Fontainebleau toujours sur la Beach, une chaise longue sur la plage coûte 19$, un parasol 25$ et un « day bed » 156$. Si vous planifiez une « staycation » à Miami Beach un de ces jours vous pourrez bénéficier de tout ce confort pour une poignée de dollars… mais vous aurez auparavant payé votre chambre.
A South Beach, le stationnement est une mine d’or pour qui possède le moindre lopin de terre. Vous trouverez souvent des terrains qui affichent un forfait de 20$ la journée. Autant prévoir d’y passer plusieurs heures, mais la nuit le tarif augmente. Si vous préférez les « valet parkings », il faut compter facilement 25$.
En classe éco
Si vous voyagez léger et que vous aimez le confort, une chaise et un parasol coûtent 20$ à la plage du phare de Key Biscayne et à Virginia Key. Le long d’Ocean Drive, la chaise longue sera autour de 25$ et les lits géants (on y tient à plusieurs) en général à 125$.
Pour vos déplacements, vous pouvez également oublier votre voiture et choisir un taxi ou Uber. Un aller-retour Uber South Miami-Miami Beach coûte environ 40$.
En low cost
Les plages publiques ne manquent pas et restent l’option la moins chère. Vous arrivez avec votre serviette ou votre fauteuil pliant, votre parasol « et voilà » comme on dit en bon anglais.
L’application smartphone Park Me vous indique les disponibilités et tarifs des parkings publics et privés en ville. Pour une baignade rapide, optez pour les parcmètres ou les parkings municipaux couverts qui facturent à l’heure (entre 1 et 2$ l’heure).
Si vous allez dans des parcs, vous devrez vous acquitter d’un péage calculé par véhicule : Bill Baggs à Key Biscayne 8$, Oleta River à North Miami Beach 6$. A Oleta River, vous pouvez aussi passer le week-end à la plage en louant un petit bungalow en bois (4 couchages) avec BBQ privatif pour environ 65$ la nuit. Toujours à Key Biscayne, le parking de Crandon Park coûte 7$.
En mode débrouille
Débrouillez-vous pour vous faire inviter chez un ami qui possède une plage privée.
Quatre jours de fête pour les 80 ans de Fair Park à Dallas
Inauguré à l’occasion de l’exposition internationale Texas Centennial Exposition de 1936, qui marqua les 100 ans de l’indépendance du Texas, Fair Park célèbre ses 80 bougies cette année.
Pour l’occasion, quatre jours de festivités sont prévus, du mercredi 8 au samedi 11 juin. Au programme: expositions, concerts, tours de manège, soirée speakeasy et activités pour toute la famille.
Vous pourrez par exemple assister au concert plein air de l’Orchestre symphonique de Dallas mercredi 8 juin de 8pm à 9:30pm, avant d’admirer un feu d’artifice. Le lendemain, venez tester différents vins lors d’une dégustation organisée dans le cadre de la Dallas Fort Worth Restaurant Week 365, de 6pm à 9pm. Vous pourrez venir vous essayer à des activités aquatiques, des tours de grande roue et assister à un concert de jazz le vendredi 10 juin, de 7pm à 10pm.
La soirée de clôture aura lieu le samedi 11 juin, autour d’un concert de Brave Combo, The Quebe Sisters et The Mavericks à partir de 5pm. Qui apporte la gateau?
Une agence française choisie pour un grand projet urbain à Los Angeles
Ils étaient 53 candidats à présenter un projet pour transformer Pershing Square à Downtown Los Angeles. Seulement quatre ont été retenus après élimination, dont trois Américains et un Français. Et c’est finalement l’Agence Ter, une équipe d’architectes paysagistes de Paris, qui a gagné le concours.
« C’était inattendu pour nous », confie Henri Bava, co-fondateur et directeur de l’Agence Ter, qui a fêté début mai sa victoire dans le restaurant français Le Petit Paris. A quelques centaines de mètres de Pershing Square. « Il s’agissait de notre première incursion aux Etats-Unis. L’idée est venue d’une amie américaine qui enseigne à l’Université de Californie du Sud, et qui avait entendu parler de cet appel à projet », nous explique-t-il.
Le concours était organisé par Pershing Square New, une association de représentants de la ville et d’acteurs économiques de downtown L.A, qui cherchent à profiter de la renaissance de ce lieu pour créer de l’animation autour de l’esplanade. Situé au cœur de Downtown, cet espace est un trait d’union entre le quartier culturel (le Disney Concert Hall dessiné par Frank Gehry, le Broad Museum..,), le quartier administratif et le centre historique, avec ses immeubles spectaculaires des années 20.
« J’avais gardé de Downtown L.A l’image d’un endroit qui s’anime le jour mais s’éteint complètement la nuit », se rappelle Henri Bava. Il y a huit mois, juste avant de se lancer dans ce concours, il s’envole pour Los Angeles pour mieux comprendre l’esprit nouveau qui souffle sur “DTLA”.
Il se fixe alors un objectif : faire de cette place un lieu de rencontres et de vie – une “destination”, et non un lieu de transit comme c’est le cas aujourd’hui. “Dans ma tête, ce devait être un endroit complètement ouvert”, explique-t-il. Il propose alors de rabaisser l’esplanade au niveau des rues qui l’entourent. Un choix radical et coûteux, puisque casser la dalle pour en remettre une autre à niveau mobilisera un tiers du budget prévu pour les travaux, soit plus de 15 millions de dollars sur une enveloppe de 50 millions.
Un autre principe guide la conception de son projet : la chaleur. « A Los Angeles il faut de l’ombre ! », lance Henri Baava. Cet ancien de l’École nationale supérieure du paysage de Versailles conçoit ainsi l’idée d’un jardin ombragé et d’une vaste canopée. Dans ce futur parc urbain, les Angelenos pourront se promener, faire du yoga lire, dîner, assister à des concerts et à des projections de film à ciel ouvert.
Pour développer son projet, l’Agence Ter s’est associée à dix bureaux de L.A (paysagistes, architectes, ingénieurs) et à un artiste designer qui a travaillé sur l’illumination de la canopée la nuit. Le 28 avril dernier, Henri Bava a présenté son projet devant 1 000 personnes rassemblées dans un théâtre du centre historique. D’après lui, les neuf membres du jury de Pershing Square New ont été séduits par la touche européenne de sa proposition, qui privilégie la notion de convivialité.
Maintenant qu’ils ont été choisis, les paysagistes français vont créer Agence Ter Los Angeles et ouvrir un bureau près de Pershing Square. Etape suivante : discuter avec les autorités pour s’assurer de leur accord de principe sur le futur chantier. Les 50 millions de dollars prévus pour la construction seront financés par des acteurs publics et privés.
Tous les fonds ne sont pas encore réunis, mais les responsables de Pershing Square New souhaitent que le chantier soit terminé d’ici trois ans et demi. Dans le paysage du futur Pershing Square, Henri Bava imagine un dernier petit détail à rajouter : « J’aimerais bien qu’il y ait un restaurant français sous la canopée ».
La comédie romantique "Chic !" sur TV5 Monde
Alicia Ricosi, créatrice de mode dans une grande maison de couture, perd toute inspiration à la suite d’une rupture amoureuse. Problème: la nouvelle collection doit bientôt être présentée.
Alicia retrouve l’inspiration après sa rencontre avec Julien, un jardinier breton qui n’y connaît rien à la mode. Hélène, sa supérieure, va alors tenter de faire en sorte que Julien devienne la muse de la couturière.
Tel est le pitch de “Chic!” , une comédie romantique de Jérôme Cornuau dans laquelle Fanny Ardant joue le rôle principal, avec Marina Hands (“Lady Chatterly” , “Ne le dis à personne” ) et Eric Elmosnino (“Gainsbourg”). Sorti en 2014, on lui prête des allures du “Diable s’habille en Prada” . A voir sur TV5 Monde dimanche 5 juin à 8:35pm (EST).