Après deux éditions à New York, les French Life Science Days passent à l’ouest. Pour la première fois, l’initiative de promotion des biotechs françaises prendra place les 5 et 6 juin dans le berceau du secteur, à San Francisco.
Objectif: permettre à des sociétés de medtech et de biotechnologies françaises de rencontrer des investisseurs américains. Le déplacement prendra place avant le grand rassemblement des acteurs des sciences de la vie BIO Convention, qui réunira notamment des entreprises hexagonales de ce secteur en plein boom.
Quatorze entreprises cotées sur Euronext (Adocia, Biophytis, Crossject, Diaxonhit, Erytech, GeNeuro, Neovacs, Olmix, Onxeo, OSE Immunotherapeutics, Quantum Genomics, Sensorion, Theradiag, Theraclion), emmenées par le regroupement d’entreprises France Biotech et ses partenaires, participeront à French Life Science Day. Le voyage des start-ups commencera le 5 juin par une récéption de 4 à 7pm dans les locaux de WSGR en présence de “grands fonds américains” selon un communiqué de France Biotech. Le lendemain, place aux rencontres individuelles au W Hotel (inscriptions obligatoires).
Les French Life Science Days de France Biotech arrivent à San Francisco
IRO ouvre deux boutiques à New York
Trois ans après avoir inauguré sa première boutique à SoHo, IRO met les bouchées doubles en ouvrant deux nouvelles boutiques : l’une sur Madison et l’autre sur Columbus Avenue.
C’est un retour aux sources pour Laurent Bitton. Avant de fonder la marque de vêtements avec son frère Arik en 2005, il était musicien dans un groupe de rock à New York. Comptant aujourd’hui plus de 25 boutiques dans le monde, la marque veut renforcer sa présence à Manhattan. Après l’ouverture d’une deuxième boutique sur Columbus Avenue il y a deux mois, IRO vient de s’installer aussi de l’autre côté du parc, sur Madison Avenue.
“Je pense qu’une grande partie de l’inspiration de Laurent et Arik Bitton vient de New York” raconte Samara Geller, directrice de la nouvelle boutique de Madison. Et les New-Yorkaises se reconnaissent dans le style nonchalant et “easy chic” de la marque, qui alterne basiques aux couleurs neutres et pièces fortes colorées. “Les vestes en cuir sont les meilleures pièces de la collection et les vestes sont sans aucun doute notre meilleure catégorie”, précise la directrice de boutique. Ce n’est pas Kylie Jenner qui la contredirait, la veste bomber à l’imprimé rouge qu’elle arborait en avril étant déjà épuisée dans la nouvelle boutique de l’Upper East Side.
Avec ses trois boutiques new-yorkaises, IRO entend toucher trois types de clientes bien différentes. “Notre cliente de Columbus a des enfants, elle habite le quartier (…) tandis que Madison est davantage une expérience de shopping luxueuse et haut de gamme, analyse Samara Geller. (…) SoHo est notre boutique downtown avec une touche plus rock et plus branchée. Cette boutique me rappelle les frères Bitton avec l’héritage rock’n’ roll”. Autre spécificité de la boutique de SoHo : c’est la seule qui habille aussi les hommes.
Les deux nouvelles boutiques inaugurent un concept de design intérieur signé Tanju Ozelgin, dont les touches de bois et de pierre grise font écho aux coloris neutres de la marque. “IRO est très neutre, très basique et je pense que cela se reflète également dans l’esthétique de la boutique” commente Samara Geller.
Avec cinq boutiques aux Etats-Unis (à New York et Los Angeles), la marque espère faire un autre doublé gagnant en ouvrant cet été deux boutiques à Miami, l’une à Bell Harbour et l’autre à Brickell.
Quelques idées de films à voir au SF Doc Fest
Le SF Doc Fest est un festival annuel proposant un éventail de documentaires du monde entier. Depuis 2001, il rassemble pendant deux semaines les amateurs du genre : 8 000 personnes ont participé à la dernière édition.
Parmi la foisonnante programmation, on trouve un documentaire français. “In California – La Californie”, de Charles Redon, sera projeté au Roxie Theater le dimanche 5 juin à 4:30pm, le jeudi 7 juin à 7:00pm et enfin au Vogue Theatre le dimanche 12 juin à 6:45pm.
Pour son premier long format, le réalisateur, un ancien de la Femis, met en scène sa propre vie, celle de son épouse et sa passion pour le ballet. Le film a déjà été sélectionné dans plusieurs festival, et remporté un prix à Palm Spring en 2016.
Le festival récompensera le réalisateur américain Sean Dunne d’un Non-Fiction Vanguard Award. Certains de ses films seront présentés, parmi eux “Trump Rally” (2016), “The Archive” (2011), “The Bowler” (2010) et “Man in Van” (2009).
Vous pourrez aussi voir des documentaires sur des sujets de société très divers : l’avortement, avec le film “Abortion, Stories Women Tell” ou “Jackson” ; la science des gags téléphoniques (“Art of the Prank”), l’histoire d’une bande de jeunes psychédéliques (“Orange Sunshine”), le monde des bayous à la dérive (“The Other Side”), les menaces qui pèsent sur l’agriculture (“Seed : the untold story”)… La programmation est riche, et il est fort à parier que vous aurez du mal à faire votre choix.
Tout le reste de la programmation est disponible ici.
Dans le coffre-fort en ligne d'Emmanuel Schalit, patron de Dashlane
PAR-NY & Co, c’est la série vidéo de French Morning consacrée à ces nouveaux aventuriers de la globalisation qui vivent et travaillent des deux côtés de l’Atlantique.
Aujourd’hui, nous plongeons dans une sorte de coffre-fort en ligne, qui centralise vos mots de passe, documents d’identité et moyens de paiement dans un même endroit, et que l’on installe sur son ordinateur ou son téléphone via une application. Un outil censé vous faire gagner “50 heures dans l’année” et de longs moments de stress.
Dashlane a déjà séduit plus de quatre millions d’utilisateurs – des particuliers ou des entreprises – qui paient un abonnement mensuel à ce service. La semaine dernière, la start-up, basée à Paris et à New York, a gagné son ticket pour accélérer sa croissance : elle a annoncé une nouvelle levée de fonds de 22 millions de dollars (series C) auprès de divers fonds, dont Bessemer Venture Partners.
Un pied à Paris, un pied à New York : le patron Emmanuel Schalit a appris, depuis 2013, à jongler entre les deux continents, tout en essayant de limiter au maximum les aller-retours en avion. Il a ainsi mis en place tout un dispositif pour faciliter la communication entre ses deux teams (une trentaine de personnes de chaque côté de l’Atlantique), afin qu’elles travaillent ensemble à distance, comme si elles étaient dans la même pièce. Et ce, malgré les six heures de décalage horaire.
Le Paris American Club fête ses trois quarts de siècle
La vidéo-conférence avec l’ambassadrice des Etats-Unis en France, Jane Hartley, n’a pas bien fonctionné. Qu’importe, cela n’a pas empêché la centaine de personnes présentes au National Arts Club de trinquer à l’amitié franco-américaine.
Elles étaient rassemblés, le mercredi 1er juin, pour fêter les 75 printemps du Paris American Club, autour d’un déjeuner. Cette association est née en 1904 des traditionnels « Sunday Dinners » de Benjamin Franklin au XVIIIe siècle dédiés aux Américains vivant à Paris. A cette époque, beaucoup d’expatriés américains se retrouvent pour partager un moment de convivialité. Contraints de rentrer à New York au moment de l’Occupation, ils réalisent que ces réunions leur manquent, et fondent alors le club en 1940.
Aujourd’hui, les 125 membres du club sont américains et français et proviennent de milieux variés (business, diplomatie, éducation en passant par l’art et la littérature…) “L’objectif est de continuer à tisser ces liens d’amitié entre les concitoyens français et américains, explique John Bennett, président de l’association. Chaque mois, nous organisons un évènement thématique en invitant un speaker spécialisé dans un domaine particulier. Il peut s’agir d’une personnalité politique, d’un spécialiste de l’art ou d’un écrivain, comme Marc Levy qui est venu récemment ».
Parmi les projets sur table, des séminaires et des collectes de fonds en faveur de l’éducation. Une partie des recettes du déjeuner du 1er juin sera d’ailleurs reversée à la School for International Studies de Cobble Hill (Brooklyn), un collège-lycée public qui offre un programme International Baccalaureate en français. Prochain rendez-vous du club: un « Happy hour » le 11 juillet à la Brasserie Ruhlmann.
Art d'Aurelle, un repaire d'artistes français dans le Lower East Side
Si vous connaissez Fort Boyard, Envoyé Spécial, Coucou c’est nous!, le nom du réalisateur et producteur Jérôme Revon vous dit certainement quelque chose. Les New-Yorkais le découvriront dès le samedi 4 juin à la galerie Art d’Aurelle sous un autre visage: celui d’artiste. De photographe plus précisément, qui mélange plusieurs clichés découpés pour créer une image de toutes pièces.
Cette exposition est le fruit de la rencontre entre l’enfant de la télé et Sylvia D’Aurelle de Paladines, fondatrice française de la galerie, ouverte fin 2015 dans le Lower East Side. « J’avais vraiment envie d’ouvrir une galerie ici mais mon ambition est surtout et avant tout de promouvoir des artistes français encore inconnus ici », explique cette Parisienne, New-Yorkaise d’adoption.
Elle a eu le déclic en constatant que les oeuvres qu’elle vendait au restaurant Greenwich Project s’accumulaient sur les murs. « A ce moment-là, je me suis dit: il faut ouvrir une galerie». Épaulée par Pierre-Yves Platz, le gérant français du lieu, elle met un point d’honneur à choisir la crème des artistes français. Architecte d’intérieur de formation, elle se passionne pour l’art depuis des années. “Si mes parents m’avaient laissé le choix, j’aurais été commissaire-priseur” .
Elle présente ce qui la bouscule, les travaux d’artistes qu’elle affectionne ou qu’elle découvre au détour d’une page web. « L’autre jour, j’ai débusqué un artiste extraordinaire de 24 ans au petit matin sur internet», s’amuse-t-elle. Pourquoi New York? Celle qui vit en partie à Harlem répond: « J’adore l’art par dessus tout, et l’art, c’est ici que ça se passe ». Après Chelsea, SoHo et TriBeCa, le quartier du Lower East Side est très prisé en matière d’art contemporain. Le nombre de galeries y a explosé ces dernières années.
Parmi les artistes actuellement exposés, on retrouve Joseph, Aurélie Mantillet, David Law, Helder Batista, Sylvie Ursulet ou encore Frédéric Garnier dont les oeuvres d’un Jésus
« remasterisé» ont eu un succès inattendu. « Notre clientèle est plutôt internationale, bien qu’il y ait beaucoup d’acheteurs américains », note d’ailleurs Pierre-Yves Platz. Les oeuvres de chaque artiste restent généralement en place un mois. La fourchette de prix peut varier entre 1.000 et 15.000$ pour les oeuvres les plus importantes.
Le vernissage de l’exposition de Jérôme Revon a lieu le samedi 4 juin. L’artiste sera accompagné de nombreuses personnalités du petit écran et de l’art. Ses créations seront exposées jusqu’à début juillet.
Fêtez les papas et soutenez des entreprises françaises à New York
A court d’idées pour fêter papa? Direction le salon pour hommes Martial Vivot, du mardi 14 au samedi 18 juin, la veille de la Fête des pères américaine.
Des entreprises françaises de différents secteurs (tech, alimentaire, habillement…), désireuses de s’implanter sur le marché américain, viendront présenter leurs produits. Les curieux pourront participer à un atelier de dégustation de vin et de caviar, découvrir les produits en cuir Jean Rousseau, les chaussettes de la marque La Chaussette française et les planches de surf de Notox, entre autres. Le coup d’envoi de cette semaine, montée par la plateforme de créateurs français French Wink, sera donné le lundi 13 juin à 7 pm (RSVP obligatoire).
Un festival de jazz gratuit ce samedi à San Mateo
Du jazz pour tous à San Mateo, avec aux manettes, une station de radio. Voici ce qui vous sera proposé au San Mateo College, le samedi 4 juin de 11am à 6pm, au nord de San Francisco.
Organisé par la radio jazz KCSM, ce festival, baptisé Jazz On The Hill, fera intervenir plusieurs artistes de jazz, allant du blues au latin. La Jazz High School All-Stars Combo, Etienne Charles, Charlie Musselwhite et le San Francisco Latin Jazz Youth Ensemble, entre autres, figurent à l’affiche.
Vous trouvez aussi des stands pour vous rassasier. Pour avoir des place assises, mieux vaut venir relativement tôt. Pas moins de 5 000 participants sont attendus. Il y aura également une grande pelouse sur laquelle vous pourrez pique-niquer.
Plusieurs artisans locaux présenteront aussi leurs oeuvres tels que Ink Spell Books et Elizabeth Moon Original Art Jewelry et des organisations comme SF Jazz, Homeless Prenatal Program, Stanford Jazz Workshop pour n’en citer que quelques-unes. Un tas de jolis cadeaux seront également à gagner – la remise des lots se fera le jour même.
L'université Dauphine vient lever des fonds à New York
Après Sciences Po, HEC, voici Dauphine. L’université parisienne vient solliciter ses anciens élèves aux Etats-Unis. Un premier gala est organisé le mercredi 8 juin au consulat de France à New York, en présence du président de l’établissement Laurent Batsch et de 70 convives.
“Cela sera une levée de fonds très, très modeste, prévient d’emblée Sandra Bouscal, directrice générale de la fondation Paris-Dauphine, créée en 2008. On est dans un mode ‘on démarre’ . Le but est de sensibiliser les alumni, de structurer notre réseau d’anciens élèves à New York et de montrer ce que Dauphine fait à l’international. L’angle majeur de ce gala n’est pas de lever des fonds.”
Selon la responsable, il y a 400 alumni de Dauphine répertoriés à New York (dont le consul de France Bertrand Lortholary), “mais on pense en avoir plus” . Si l’université a des partenariats avec “300 universités dans le monde” , son intérêt pour les Etats-Unis est relativement récent. Elle possède des accords d’échanges et de voyages d’études avec une vingtaine d’établissements américains, dont Northwestern University (Chicago), NYU et Boston University. “L’université est jeune. Elle a 45 ans. On reste toujours sur des parcours français” , reconnaît Sandra Bouscal.
Avec les fonds récoltés aux Etats-Unis, la fondation Paris-Dauphine entend financer des bourses de mobilité et mettre en valeur son offre académique, en particulier son master bilingue sur les marchés financiers et d’autres masters liés à la finance. Un chapitre new-yorkais des alumni de Dauphine sera également lancé pour mobiliser les anciens. “On a des ambitions. On veut offrir à nos étudiants une mobilité à l’international et recruter des étudiants étrangers” .
Immobilier à Miami : les raisons de l’attractivité
(Article Partenaire) Miami est désormais le 7ème marché de l’immobilier de luxe dans le monde (Londres est au sommet, New York en 3ème place). Mais le dynamisme ne concerne pas que les “mansions” ou les “penthouses” à 50 millions de dollars: il se fait sentir à tous les niveaux.
Après une période ininterrompue de record de ventes, le marché se calme, faisant craindre à certains le retour d’une bulle ravivant les douloureux souvenirs de 2008. “Il faut nuancer ces constats alarmistes, constate Elisabeth Gazay, Directeur Associée de Barnes International Realty à Miami. Certes on a atteint un pic après des années d’ajustement, et la clientèle sud-américaine est nettement moins active que par le passé, mais ce marché reste l’un des plus attractifs à l’échelle internationale”.
Fondamentaux excellents
La réalité, ajoute Elisabeth Gazay, “c’est que les fondamentaux du marché à Miami sont excellents. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons rebondi si rapidement après l’effondrement de 2008: les bonnes raisons de venir à Miami évoluent bien au-delà du climat ! Aujourd’hui, on parle du dynamisme économique, de la diversification des secteurs d’activité, d’un environnement particulièrement favorable aux PME et start ups ».

Le principal atout de Miami est sans doute celui d’être encore plus abordable que la plupart des autres “endroits à la mode” de la planète. Du coup, de l’investissement locatif à l’implantation définitive en passant par la résidence secondaire, “the Magic city” en offre pour tous les goûts. “Il y a une grande diversité de produits, de quartiers, de prix, ici, souligne Jim Agard, co-Directeur, d’où l’importance d’être bien accompagné pour bien comprendre le marché”. Trop d’investisseurs arrivent par exemple en se disant qu’ils vont acheter un bien à rénover et faire ainsi des économies sans réaliser qu’aux Etats-Unis “c’est une tâche complexe et profitable seulement si l’on a du recul et une parfaite connaissance du marché”. Il y a aussi les caractéristiques locales à prendre en compte, pour acheter bien et sûr.
L’achat sur plan : des opportunités uniques
Une des caractéristiques du marché de Miami est le dynamisme des projets neufs vendus “sur plan”. Des dizaines de projets ont vu le jour depuis 2013. Les premiers ont été livrés, beaucoup d’autres seront terminés dans les deux ou trois prochaines années. “Ce qui est rassurant, souligne Elisabeth Gazay, c’est que les règles du jeu ont changé depuis la crise de 2008: un projet ne démarre désormais que lorsque la majorité des appartements est vendue, les acheteurs payant 50% avant la livraison”. Ces leçons tirées de la crise sont une des raisons de la confiance internationale dans l’immobilier à Miami. Le marché de la pré-construction est une des attractions principales des acquéreurs étrangers à Miami. “L’achat sur plan permet aux investisseurs de se positionner sur des quartiers en pleine croissance, et de profiter des dernières créations d’architectes et de designer de talent venus du monde entier pour apporter leur pierre” ajoute Adam Redolfi, qui dirige le département dédié aux Programmes Neufs chez Barnes à Miami.

« Il n’est pas anodin que les quartiers les plus en vogue soient les plus concernés par ce boom de promotions ». Après les quartiers de Brickell, au centre de Miami et de South-Pointe à Miami Beach, aujourd’hui confirmés et mûrs, c’est au tour d’Edgewater, Midtown et Surfside d’être au centre de l’attention. “Nous avons constaté que les plus gros gains en capital offerts à notre clientèle ont le plus souvent été générés à la suite d’un achat sur plan. L’investissement se Fait graduellement. On achète au prix d’aujourd’hui un bien livré deux ans plus tard dans un quartier qui se valorise fortement. C’est la clé d’un placement judicieux” souligne Adam Redolfi.
Le choix du promoteur est déterminant. Là aussi, il est essentiel de demander conseil à son consultant immobilier avant même d’étudier un projet. Cela permet d’intégrer les différentes composantes (quartier, étage, vue, voisinage, qualité des prestations et du concept…) et surtout de choisir un bien qui conservera sa valeur sur le long terme.
Sur Barnes Miami:
Avec une quinzaine de Consultants immobiliers, le bureau du Groupe Barnes à Miami est devenu, en dix ans, numéro un de l’accompagnement des francophones sur ce marché. Sa clientèle diversifiée compte aussi bien des investisseurs, expatriés, détenteurs de résidences secondaires, résidents permanents ayant choisi Miami pour développer leurs affaires sur toutes les Amériques. Barnes a ainsi développé une offre de service complète dans l’immobilier, l’achat d’affaires, de franchises et la gestion de biens.
Tel: +1 305 361 2233
1150 SW 22nd St.
Miami, Florida 33129 USA
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Les galeries d'art interactives, le créneau de deux Français de San Francisco
Dans les nouveaux bureaux de Daylighted, dans le quartier de Jackson Square, à San Francisco, trônent deux grands écrans plats. Photographies, peintures, images animées s’y succèdent lentement. Au cours de notre discussion, le regard s’y laisse capter plusieurs fois. C’est l’objectif.
« Notre idée, c’est que les gens puissent découvrir un bon photographe ou un bon peintre aussi facilement qu’on découvre de la musique ou un bouquin », résume Alex Cammarano, co-fondateur avec Elisabeth Mouchy de la start-up Daylighted, qu’il présentent comme un “Spotify de l’art” – ou une galerie d’art intelligente.
Attirée par les Etats-Unis depuis toujours, Elisabeth Mouchy y habite depuis quatre ans. Cette francilienne scrutait l’innovation dans la Silicon Valley pour La Poste, et avait « envie de monter [sa] boîte ». « Pas fan des US » au départ, Alex Cammarano, grenoblois, est « venu à reculons » en 2011, pour suivre un bachelor en management à Temple University, à Philadelphie. Il est « tombé presque par hasard dans l’art et l’entreprenariat ». Présentés l’un à l’autre « par un ami commun », les deux trentenaires se sont lancés.
Depuis ses débuts en 2013, Daylighted a installé au total une cinquantaine de ses écrans animés dans 16 hôtels clients, aux Etats-Unis, au Canada et en France. Les hôtels abonnés peuvent choisir parmi les 10’000 œuvres de 300 artistes (souvent locaux) sélectionnés par Daylighted. Ou opter pour des collections thématiques.
Grâce une tablette qui accompagne l’écran, le visiteur curieux peut en apprendre plus sur l’œuvre, voire l’acheter. « Au fond, on est aussi une galerie d’art presque classique », commente Elisabeth Mouchy.
« Face aux nouveaux entrants comme AirBnB, les hôtels veulent de plus en plus créer une expérience locale, unique, personnalisable. Ils veulent aussi plus de technologie, parce qu’aujourd’hui, la moitié des voyageurs sont des millenials », analyse-t-elle. « Les hôtels ont besoin d’art, et les artistes de visibilité », complète Alex Cammarano.
C’est un road trip qui l’a conduit à ce constat : après son année d’étude à Philadelphie, il s’achète un appareil et s’essaie à la photographie en sillonnant les Etats-Unis. Il découvre le monde de l’art, ses canaux de diffusion, et commence à « bricoler un écran ». Au passage, il tombe amoureux de la Californie. « Maintenant, je ne me vois plus partir », confie-t-il.
Les deux acolytes peaufinent leur idée dans un incubateur de start-ups, le Founder Institute, à l’été 2013. Ils multiplient les rencontres pour comprendre les mondes de l’art et de l’hôtellerie, trouvent un premier hôtel partenaire et s’entourent de mentors.
« Pour se lancer, il fallait un visa, donc trouver des fonds français », rappelle Alex Cammarano. C’est chose faite en novembre 2014. Mais la partie n’est pas gagnée : les contrats tardent à se concrétiser, et les fonds s’amenuisent. L’équipe, qui comptait alors sept personnes, est réduite à ses deux créateurs. « On s’est dit qu’on restait jusqu’au dernier centime », se souvient Alex Cammarano en évoquant « le creux de la vague », qui se révèle être avant tout une question de timing.
Les contrats sont finalement décrochés. Aujourd’hui, le duo « est serein sur la validation du marché », travaille avec deux nouveaux collaborateurs, tente de boucler une prochaine levée de fonds. Leur but, serait « d’être partout : dans les lieux publics, les hôpitaux, les cafés… », reconnaît Elisabeth Mouchy. Et pour cela, « il faut aller très vite » pour rester premier sur ce marché et continuer d’offrir aux spectateurs une pause artistique salutaire.