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Dans quelles marinas voir les bateaux de la Transat CIC et de la New York-Vendée ?

Un vent de fraîcheur souffle sur les marinas de New York. Une quarantaine de bateaux venus de France ont pris possession des pontons de la Grosse Pomme cette semaine (tous les renseignements ici). Ces bateaux, ce sont principalement des IMOCA, une classe de voiliers monocoques de 60 pieds (18,28 mètres) taillés pour les courses océaniques en solitaire. À bord, des navigateurs expérimentés qui ont traversé l’Atlantique, et bouclé, depuis Lorient, la Transat CIC, l’ancienne Transat anglaise mythique qui avait notamment révélé Eric Tabarly au grand public dans les années 60.

On retrouvera la majeure partie de ces bateaux et de ces skippers au départ de la New York-Vendée, cette course qui s’effectue en sens inverse de la Transat CIC, qui doit s’élancer de la Grosse Pomme le mercredi 29 mai pour relier les Sables d’Olonne, en France, une petite dizaine de jours plus tard.

Pendant trois semaines, les bateaux vont donc principalement rester à quai à New York. Les équipages vont s’affairer sur ces bijoux de technologie, réparer les petits bobos et recharger les batteries. Les passionnés de voile et les plus curieux auront donc la possibilité de les apercevoir, de près ou d’un peu plus loin selon les règles d’accès décidées par les marinas.

Le vainqueur Yoann Richomme à One15

Trois marinas de New York accueillent les voiliers, ainsi que le célèbre port de Newport, dans l’État de Rhode Island, où certains navigateurs ont aussi la possibilité d’aller mettre à quai leur vaisseau. À New York, il s’agira de One 15 (159 Bridge Park Dr, à Brooklyn, dans le quartier de Brooklyn Heights); Pier 6 (juste à côté de One 15) et de Moonbeam (3260 Flatbush Ave, à Brooklyn, dans le quartier de Marine Park). L’emplacement de chaque bateau est à retrouver ici. Si les pontons ne sont en général pas accessibles pour des raisons de sécurité, les visiteurs peuvent toutefois se promener autour des marinas et avoir une vue d’assez près sur les bateaux. C’est notamment le cas à One15, où une jetée permet de suivre le ponton principal et de s’approcher du Paprec Arkéa de Yoann Richomme.

Le vainqueur de la Transat CIC, Yoann Richomme (Paprec Arkéa), est en effet basé à One15, en compagnie d’autres navigateurs, comme le Britannique Sam Davies (Initiatives Coeur, 3e de la course), et les Français Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance, 4e) et Maxime Sorel (V&B Monbana Mayenne, 5e).

Le dauphin de Yoann Richomme sur la Transat CIC, l’Allemand Boris Herrmann (Malizia Seaexplorer) est, quant à lui, juste à côté, à Pier 6, en compagnie de Sam Goodchild (For The Planet), Justine Mettraux (Teamwork Team Snef) et Thomas Ruyant (For People). Moonbeam réunit également plusieurs voiliers, au rang desquels ceux de Fabrice Amedeo (Nexans), Yannick Bestaven (Maître Coq V) ou Conrad Colman (Imagine).

Les autres, enfin, mettront les voiles vers Newport, une ville mythique pour les navigateurs, notamment pour avoir accueilli l’arrivée de la Transat anglaise de sa création en 1960 à l’année 2000. La ville portuaire accueille désormais le Sailing Museum et Hall of Fame. Un lieu parfait, donc, pour des skippers après une longue et éprouvante traversée. Ils auront certainement l’impression de se sentir un peu comme à la maison. 

Les animations jusqu’au départ de la New York-Vendée

Avant le départ de la New York-Vendée, d’autres animations sont prévues : le vendredi 24 mai aura lieu la Vendée Liberty Show, une sortie exhibition dans la baie de Manhattan, entre Governors Island et la Statue de la Liberté. La vue promet d’être splendide depuis Governors Island et les jetées du sud de Manhattan ou celles de Brooklyn. Entre 11am et 3:30pm, quatre groupes de bateaux s’élanceront à tour de rôle.

Cette journée du vendredi 24 mai sera celle de la fête et de la célébration de la culture française aux États-Unis. De nombreuses animations auront ainsi lieu à Collective Retreats, le lieu de réception ultra chic situé sur Governors Island. Au programme : dégustations de chefs français, de produits vendéens, tables rondes avec les skippers, animations musicales, dont une du chef d’orchestre américano-français William Christie, fondateur de l’ensemble Les Arts florissants. Ce petit village français ne sera pas ouvert au grand public ; il sera accessible uniquement sur invitation des organisateurs. Mais le public peut toutefois venir sur Governors Island pour assister à la sortie exhibition depuis les rivages : les vues promettent d’être magiques !

Le quartier général de la course et le Skipper lounge, eux aussi fermés au public, seront basés au sud-est de Manhattan, dans le quartier de Seaport. Pour la sortie exhibition comme pour le départ de la New York – Vendée, les passionnés de voile pourront ainsi apercevoir les bateaux depuis les jetées, les ponts ou les buildings de la ville. Partagez vos spots !

Cocktails, cuisine et vinyles à New York

Depuis plusieurs années maintenant, les vinyles regagnent en popularité auprès des audiophiles, des collectionneurs et des jeunes amateurs de musique. La tendance générale vers le vintage et le rétro, dans la mode et dans le design, contribue largement à cette popularité et on voit de plus en plus de coffee shops, de bars et de restaurants s’équiper de platines pour remplacer la musique numérique. Apercevoir le Dj choisir ses morceaux, aller jusqu’à lui faire des suggestions parfois, ça ajoute quelque chose à l’ambiance du lieu.

On a testé 5 adresses dans différents quartiers de New York où vous pourrez dîner, boire un verre tout en écoutant des bons disques. 

Studio 151

Studio 151. © Olivia Garcin

Le Studio 151 est un bar à sushis situé dans un ancien speakeasy d’Alphabet City, au dessus du Nublu, club de Jazz très connu dans le quartier. Dans un environnement cosy à la lumière tamisée, influencé par les bars d’écoute japonais, la très bonne sélection de vinyles est la toile de fond pour déguster les nigiri et temaki handrolls du chef, complétés par un bon saké. Studio 151, 151 Avenue C. (Second floor).

Mono Mono

Mono Mono ©Olivia Garcin
Mono Mono. © Olivia Garcin

C’est cette magnifique fenêtre ouverte sur la rue remplie de fleurs qui a attiré notre attention et qui nous a emmené à l’intérieur pour découvrir ce restaurant coréen situé en plein cœur de l’East Village. Il abrite une collection de plus de 30 000 disques vinyles qui tapissent littéralement les murs de l’établissement, et ça vaut vraiment le coup d’œil. Le plat signature du restaurant, des ailes de poulet frites à choisir épicées ou non, avec une sauce ssamjang à base de soja, accompagné des sons du Dj qui enflamme le lieu, vous garantissent une soirée animée. Mono Mono 116 E 4th St.

Eavesdrop

Eavesdrop. © Max Lemoine

Eavesdrop est un bar à cocktails situé à Greenpoint où on peut également boire du vin naturel, de la bière locale et partager des assiettes entre amis dans un espace conçu pour les amateurs de son. On aime le bois blond qui encadre un espace intime qui s’inspire non seulement des bars de jazz de Tokyo mais aussi du concept simple de profiter de la bonne musique de Dj’s qui se succèdent . Eavesdrop 674 Manhattan Ave.

Port Sa’id

© Port Sa’id

Port Sa’id est née, il y a plus de dix ans à Tel Aviv, d’une collaboration entre des passionnés de musique et le chef Israélien Eyal Shani, chef déjà bien connu ici depuis les ouvertures successives de plusieurs spots animés new-yorkais (HaSalon, Miznon et Shmoné) tous importés depuis leurs emplacements d’origine en Israël. C’est un restaurant ouvert à tous, où les grandes tablées sont les bienvenues, et qui combine les sons d’un bar musical à une nourriture créative. On a également beaucoup aimé le petit bar très intime situé à l’entrée. Port Sa’id 88 King St.

All blues

All Blues ©Olivia Garcin
All Blues. © Olivia Garcin

On a découvert dans le quartier de Tribeca ce « Musiquarium » très discret de l’extérieur, en mode speakeasy, à l’atmosphère intimiste où la musique et l’écoute vont légitimement de pair. En effet ici, il faut laisser la musique être la conversation, chuchoter en sirotant son cocktail accompagné de mets japonais, pour apprécier à sa juste valeur l’expérience audio high fidelity de ce bar tokyoïte. Le propriétaire, lui-même japonais, a recréé ici un « Jazz Kissa » où la musique jazz est jouée pour une écoute dédiée. Il nous partage son incroyable collection de disques dont un certain nombre sont signés par les artistes. Petit comité recommandé… dans un Kissa, la socialisation étant moins la priorité que l’écoute. All Blues 87 Walker St.

Tokyo Record Bar

© Tokyo Record Bar

Tokyo Record Bar est un restaurant au menu dégustation ou vous ne choisissez pas ce que vous allez manger mais la bande son que vous allez écouter parmi des vinyles soigneusement sélectionnés. Ils ont aussi un bar situé au premier étage qui propose du bon saké et des bouchées légères du chef Aki Iwaki (anciennement de Bohemian). Tokyo Record Bar, 127 Macdougal Street.

Odile Hainaut et Claire Pijoulat, les papesses françaises du design à New York

À partir du jeudi 16 mai prochain, New York fêtera sa Design Week (NYCxDesign Festival), un rendez-vous annuel qui regroupe des centaines d’événements partout dans la ville, des foires, des conversations et des visites afin de promouvoir les innovations et créateurs qui réinventent le design à New York. Parmi eux, deux Françaises jouent un rôle central grâce à leur poste d’ambassadrices du design depuis plus de dix ans : Odile Hainaut et Claire Pijoulat, Brand directors chez ICFF (International Contemporary Furniture Fair).

Ensemble, elles ont fondé Wanted Design, une aventure entrepreneuriale commencée il y a tout juste 13 ans. Arrivée dans les années 2000 à New York, Odile Hainaut a créé en 2007 une galerie de design, R’Pure, avec son mari, pour mettre en avant les talents du design encore peu présentés et exposés dans la ville. De son côté, Claire Pijoulat est arrivée à New York en 2005 comme directrice marketing Amérique du Nord pour Roche Bobois, et s’est familiarisée avec le marché américain. Lorsqu’elles se rencontrent en novembre 2010, elles n’hésitent pas longtemps. « Il existe un décalage culturel fort entre Europe et États-Unis, les Américains ont encore peu de connaissances sur le monde du design. En quelques heures, nous avons décidé de combiner nos réseaux, nos envies et notre passion pour créer la foire Wanted Design, en mai 2011 », raconte Claire Pijoulat.

Un écosystème design favorable

La première édition est un grand succès car elle est à dimension humaine, combine la culture et le commerce du design, avec la participation d’institutions culturelles comme le musée Cooper-Hewitt, des marques comme Ligne Roset ou encore des écoles comme la célèbre Parsons School of Design. « Nous sommes arrivées au bon moment à New York, il existait toute une scène de designers américains dynamiques, ils étaient frustrés de ne pas avoir de plateforme pour eux », relate Odile Hainaut. Leur objectif est d’apporter leur culture européenne et leur connaissance et goût pour les tendances américaines. « Nous aspirons aussi à ouvrir des conversations, par exemple sur la façon dont un intérieur peut nous aider à vivre ».

Ateliers Courbet. © OUI Design

La réussite de Wanted Design leur ouvre des portes. En 2013, alors qu’Industry City vient d’être racheté avec l’ambition d’en faire un design district, elles y créent un festival. Puis lancent le Transatlantic Creative Exchange, exposition du travail croisé de designers français et américains, avec le soutien des services culturels de l’ambassade.

Sous l’impulsion de l’attachée culturelle Rima Abdul Malak entre 2014 et 2019, les pouvoirs publics français lancent à leur tour OUI Design, désormais sous la houlette de la Villa Albertine, qui a pour ambition de promouvoir le savoir-faire français lors de la Design Week de New York. Pendant ce temps, le duo de Françaises ne chôme pas : elles sont partenaires de trois résidences de designers à Industry City, soutenues par la fondation Bettencourt-Schueller, et collaborent avec le consulat allemand et l’institut finnois.

Sunshine Thacker Studio au salon International Contemporary Furniture Fair. © IFCC

ICFF, nouvelle maison-mère

En 2019, elles veulent passer à l’étape supérieure. « Nous avons décidé de chercher un partenaire financier pour nous développer. ICFF (International Contemporary Furniture Fair) a été intéressé, ils avaient besoin d’insuffler une nouvelle vision et une audience plus jeune à leur salon », raconte Odile Hainaut. Le salon de professionnels ICFF rachète Wanted Design, mais le duo continue son activité et son salon annuel de façon indépendante.

En 2022, coup de théâtre, le directeur de l’ICFF quitte son poste, et Odile Hainaut et Claire Pijoulat se voient proposer de prendre la relève. « C’était une opportunité unique pour nous d’avoir accès à des moyens, tout en gardant notre identité avec Wanted (nouveau nom de Wanted Design, ndlr) qui s’est fait une place de plateforme pour les designers émergents », explique Claire Pijoulat. Elles ont depuis travaillé d’arrache-pied à refaçonner les catégories du salon pour ce 35e anniversaire cette année, notamment une section « bespoke » pour le savoir-faire dédié au sur-mesure, et ont choisi un nouveau branding.

« Nous voulons en faire un rendez-vous où peuvent se rencontrer les jeunes designers, des architectes, des studios, mais aussi qu’ICFF soit une plateforme pour tisser des liens toute l’année. Et nous continuons à œuvrer pour que la voix française du design trouve un écho aux États-Unis ».

Le magicien Rémy Marvely exerce son charme en Floride

Il a mis les pieds pour la première fois aux États-Unis il y a tout juste dix ans. Rémy Marvely poursuivait alors sa carrière de responsable commercial. Aujourd’hui installé en France, le Picard fait un bref retour au pays de l’Oncle Sam en tant que magicien. Une reconversion pour le moins originale que l’artiste tricolore a mis en scène dans un one man show interactif qu’il jouera dans la langue de Shakespeare le samedi 18 mai à 8:30pm au Maggie’s Favorite à Oakland Park, près de Fort Lauderdale.

« Après avoir surmonté un cancer en 2017, je suis rentré en Europe pour me ressourcer auprès de ma famille. En réalisant que la vie pouvait être courte, j’ai fait le choix radical de quitter mon ancienne profession qui ne me satisfaisait plus pour me consacrer pleinement à mes passions : la magie et la scène », confie Rémy Marvely, qui est par ailleurs à la tête de Black Glass Events, une société événementielle proposant des dégustations œnologiques ludiques et décalées en Floride.

Formé à l’école de magie McBride Mystery & Magic School de Las Vegas, le trentenaire propose un spectacle mêlant tours de magie, illusions, mentalisme, mais aussi stand-up. Car c’est un one man show où Rémy Marvely se raconte avec humour. « Je parle entre autres de mon enfance où j’avais le sentiment de ne pas être en phase avec le système scolaire, précise-t-il. Je détestais notamment les mathématiques. Ironiquement, j’ai conçu un tour de magie durant lequel je réalise des calculs absolument impossibles, ce qui prouve que je suis devenu le meilleur des mathématiciens », plaisante celui qui, après avoir rodé son spectacle en France et en Espagne, espère désormais conquérir le public outre-Atlantique.

Noovo Plus : Une nouvelle ère pour la vie nomade tout en confort

[Article sponsorisé] Révélé récemment lors de l’événement Adventure Van Expo à San Juan Capistrano le 4 mai, le Noovo Plus représente la nouvelle norme pour les amateurs de vanlife aux États-Unis.

Le plus haut campervan des États-Unis

Conçu pour explorer les divers paysages urbains et la beauté naturelle de la Californie, le Noovo Plus est le plus haut campervan disponible de tous les États-Unis. Unique sur le marché, il a été construit par trois entrepreneurs français, actuellement basés à Las Vegas dans le Nevada, qui ont su valoriser l’artisanat européen dans la fabrication de ces espaces modernes intérieurs. Leur vision, alimentée par une passion pour le voyage et les escapades en famille et entre amis, a abouti à cette création qui redessine la vie nomade sous un nouveau jour : le Noovo Plus.

Avec une hauteur de plafond de plus de 2 mètres et construit sur la base du châssis robuste du RAM Promaster Super High Roof, le Noovo Plus offre une expérience inégalée pour les adeptes de l’aventure et du confort. Il a attiré l’attention des retraités, des nomades numériques, des infirmiers de voyage et des aventuriers. Ce camping-car est idéal pour les promenades pittoresques le long du Pacific Coast Highway et pour des évasions rapides vers les montagnes voisines, offrant une fonctionnalité optimale et un design de grande classe.

Des fonctionnalités multiples

Des fonctionnalités telles que le Wi-Fi alimenté par Starlink, une plaque de cuisson à induction et une douche intérieure chaude permettent une transition douce entre l’agitation de la ville et la tranquillité de la nature. L’espace de vie intérieure témoigne de l’importance accordée à la qualité et à l’ergonomie, avec des finitions haut de gamme qui maximisent l’espace et le confort. Il comprend un système électrique alimenté en 12V pour accéder au lit en hauteur, un réfrigérateur surélevé pour une utilisation aisée, et la climatisation réversible alimentée par le moteur du van, garantissant que chaque voyage soit aussi confortable qu’à la maison.

Le Noovo Plus est également équipé de panneaux solaires de 400W sur le toit et d’un système de batterie au lithium (pouvant aller jusqu’à 1320 Ah) pour une indépendance énergétique durable, le rendant idéal pour de longs voyages loin des centres urbains. Un réservoir d’eau potable de 150 litres permet de voyager et d’explorer plus loin et pour de longues périodes, sans sacrifier les commodités de la vie moderne.

Un investissement pour une vie flexible

Affiché à un prix initial de 178 000 $, avec des options de financement attractives disponibles, le Noovo Plus est devenu une alternative à l’immobilier traditionnel. Il invite les habitants de Los Angeles et les voyageurs du pays entier à adopter un style de vie qui allie liberté et confort moderne. Le Noovo Plus est accompagné d’une garantie complète, faisant office de gage de qualité et de durabilité, assurant ainsi aux clients un service après-vente de premier ordre et une tranquillité d’esprit après leur achat.

Pour ceux intéressés par un mélange d’aventure et de luxe, le Noovo Plus est à l’image de ce que les voyageurs modernes les plus ambitieux peuvent accomplir. Les caractéristiques avancées de ce véhicule et sa conception réfléchie en font un choix de premier plan pour ceux qui cherchent à investir dans un campervan de haute qualité, fiable et élégant.

Visitez le site web de Noovo pour plus de détails et découvrez comment le Noovo Plus peut améliorer vos expériences de voyage, offrant une combinaison unique de confort, de luxe et de liberté sur la route.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Noovo Plus : Le bureau mobile ultime pour les nomades de la tech

[Article sponsorisé] À San Francisco, où réside l’un des centres mondiaux de l’innovation et de la technologie, le Noovo Plus a été lancé pour répondre à la demande croissante de solutions de vie et de travail flexibles.

Un van unique

Unique sur le marché, ce campervan, construit sur la base du plus haut châssis de van aux États-Unis, présente un savoir-faire européen exceptionnel, un design élégant et arrondi, le définissant comme plus qu’un simple véhicule – c’est un bureau mobile sophistiqué pour le professionnel des temps modernes. Fondé par trois entrepreneurs français à Las Vegas dans le Nevada, Noovo est inspiré par une passion pour l’aventure et une vision : redéfinir la vie nomade.

Conçu spécialement pour les professionnels de la technologie, le Noovo Plus dispose d’un Wi-Fi haute vitesse alimenté par Starlink, assurant une connectivité ininterrompue essentielle à la productivité, où que vous soyez. Ce véhicule est parfait pour ceux qui cherchent à s’échapper de San Francisco pour de courts week-ends ou des voyages prolongés, combinant utilité urbaine avec la possibilité d’explorer hors des sentiers battus.

Entre esthétique moderne et fonctionnalité

L’espace intérieur du Noovo Plus offre un mélange d’esthétique moderne et de fonctionnalité ergonomique. Équipé de finitions haut de gamme, il est conçu pour maximiser à la fois l’espace et le confort. Il répond aux besoins précis des usagers qui apprécient à la fois le style et l’efficacité dans leurs environnements de vie et de travail mobiles.

La durabilité est au cœur de la conceptualisation du Noovo Plus, s’alignant avec les principes environnementaux de la Californie. Équipé de panneaux solaires de 400W et d’un système de batterie au lithium (jusqu’à 1320 Ah), ce campervan offre une vie durable, hors réseau, idéale pour les professionnels de la technologie cherchant à équilibrer leur vie urbaine avec la nature environnante. Cette configuration facilite non seulement les conditions optimales pour une meilleure productivité, mais favorise également un mode de vie plus sain. Sa construction robuste et ses systèmes soigneusement conçus en font un compagnon fiable tant pour les trajets quotidiens que pour partir à l’aventure dans des voies moins fréquentées.

Un investissement pour un mode de vie flexible

Avec un prix de départ de 178 000 $ et diverses options de financement, le Noovo Plus représente un investissement significatif dans un mode de vie qui privilégie la flexibilité, le confort et la connectivité. C’est la solution idéale pour intégrer le travail et les loisirs, offrant luxe et utilité dans un seul package innovant.

Pour les nomades de la technologie désireux de mêler l’aventure à leur vie professionnelle sans sacrifier leur investissement professionnel, le Noovo Plus est un symbole des capacités de la technologie mobile moderne. Chaque fonctionnalité du campervan garantit que chaque voyage est non seulement confortable, mais aussi entièrement connecté et élégant.

Découvrez-en plus sur le Noovo Plus sur le site web de Noovo. Ce campervan offre un confort, un luxe et une liberté inégalés, méticuleusement conçus pour répondre aux exigences de la communauté technologique de San Francisco. C’est le choix ultime pour une vie dynamique, productive et aventureuse en mouvement, offrant un mélange unique de confort, de luxe et de liberté sur la route.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

« On n’a rien à perdre »: Sylvain Bruni dans le chaudron politique du Tennessee

C’est une personnalité du landerneau politique français aux États-Unis. Sylvain Bruni fut le directeur de campagne de la première députée des Français d’Amérique du Nord, la socialiste Corinne Narassiguin, puis conseiller consulaire à Boston. 

Aujourd’hui, ce Franco-Américain de 42 ans se fixe un nouveau défi – et non des moindres : devenir député démocrate au sein de la Chambre des Représentants du Tennessee, l’État solidement républicain où il est installé depuis six ans avec son mari. Sans opposant aux primaires du 1er août, il participera, sauf surprise, au scrutin général du mardi 5 novembre face à la sortante Rebecca Alexander. « Je prends cela comme un challenge, quelque chose qui peut me permettre de faire une différence positive autour de moi, explique-t-il. À la base, je suis ingénieur. Mon but dans la vie, c’est de résoudre les problèmes des autres. »

Un engagement politique depuis l’université

À l’origine de sa décision, un « concours de circonstances ». Son ambition, c’était plutôt de se présenter tranquillement à la commission du comté de Washington, son lieu de résidence dans l’est du Volunteer State, dans deux ans. « C’était simple, plus local. D’autant que mon engagement politique et les activités professionnelles me prennent du temps ! » . En tant que chef du Parti démocrate du comté, c’est à lui que revient la mission de recruter les candidats de la gauche aux élections locales de novembre prochain, notamment pour la Chambre des Représentants. En passant des coups de fil à la recherche de la perle rare dans la circonscription, qui comprend sa ville de Johnson City et son agglomération, il se rend rapidement compte que la tâche ne sera pas facile. « J’ai contacté 48 personnes. J’ai échoué misérablement. Mais au fil des conservations, j’ai entendu le même refrain: ‘pourquoi pas toi ?’. Cela m’a fait réfléchir au fait que j’étais peut-être le mieux placé »

Certes, c’est la première fois qu’il frappe aux portes d’une assemblée américaine, mais l’engagement politique n’est pas une nouveauté pour lui. À l’université à Rennes, il faisait déjà partie de l’organe représentant les étudiants. Au prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology), sa première expérience aux États-Unis, il s’implique aussi dans le gouvernement estudiantin, allant jusqu’à prendre sa présidence. Comme il ne voulait pas perdre son lien avec la France, il rejoint la section du Parti socialiste à Boston. « J’ai mis le doigt dans l’engrenage ». Là, il s’implique dans différentes causes : cerveau de la campagne de longue haleine de Corinne Narassiguin pour l’Assemblée nationale en 2012 (son élection a été invalidée l’année d’après); volontaire pour la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, organisateur de la Boston Pride, la grande marche des fiertés LGBT locale; élection comme conseiller consulaire de Nouvelle-Angleterre, sorte d’élu municipal qui travaille aux côtés du consulat sur des sujets liés à la communauté française…

Démocrate dans un État républicain

Il a poursuivi son engagement en arrivant à Johnson City en 2018, pour suivre son époux, et gravi les échelons du Parti démocrate du comté. « Par rapport à Boston, on est sur une autre planète politique sur les questions d’éducation, de droits des femmes et de la communauté LGBT, des armes, de l’accès à la nourriture de qualité… Ça fait un choc, dit-il. En même temps, cela me pousse à avoir plus d’empathie, à essayer de comprendre pourquoi les gens pensent comme ils pensent et de tenter de trouver des terrains d’entente. C’est ce qui guide mon approche de la politique au niveau local », reprend-t-il.

La campagne qui s’annonce n’aura rien d’une élection au conseil consulaire. Les démocrates n’ont que 24 sièges sur 99 à la Chambre des Représentants. Et la dernière fois que la gauche a présenté un candidat dans sa circonscription, en 2018, celui-ci a été battu du 33 points. Malgré tout, Sylvain Bruni croit en ses chances. Il table sur « plusieurs signaux » qui montrent selon lui l’exaspération des républicains modérés face à « l’extrémisme » de leur propre parti à Nashville. Les parlementaires ont récemment adopté une loi autorisant l’armement de certains enseignants, malgré les appels à davantage de restrictions à la suite de la fusillade à la Covenant School de Nashville en 2023. Fin janvier, une sénatrice du Grand Old Party (GOP) a ressorti des cartons une proposition de loi qui donnerait à l’État la possibilité d’annuler tout acte fédéral jugé contraire à la Constitution du Tennessee – un doigt d’honneur à près de 250 ans de fédéralisme américain. « Un membre républicain de mon groupe de coureurs m’a dit qu’il voterait pour moi parce qu’il en a marre de tout ce ‹ MAGA sh*t › », sourit Sylvain Bruni. 

Dans le même temps, la base progressiste se réveille, comme l’ont montré les manifestations autour de l’exclusion des « Tennessee Three », ces trois députés démocrates bannis par leurs collègues au moment des débats de l’an dernier sur les armes à feu, ainsi que la décision historique, fin avril, des ouvriers d’une usine Volkswagen à Chattanooga de former un syndicat.

Pour sa campagne, Sylvain Bruni ne veut pas se « mettre la pression ». « On part de loin, admet-il. Notre objectif, c’est de mettre les sortants face à leur bilan. En privé, ce sont des gens normaux et simples, mais à l’assemblée, ils votent pour des lois complètement délirantes. Surtout, nous voulons faire une campagne dont nous serons fiers sur le plan intellectuel, politique et éthique. Nous n’avons vraiment rien à perdre ».

Phoenix en tournée : 4 dates (seulement) aux États-Unis

Le groupe versaillais Phoenix fera un court arrêt aux États-Unis dans le cadre de sa tournée mondiale : il se produira le mardi 14 mai au Warfield à San Francisco (billets), le jeudi 16 mai au Twilight à Ogden dans l’Utah (billets), le vendredi 17 mai au Brooklyn Bowl de Las Vegas (billets) et le samedi 18 mai au Rose Bowl de Pasadena dans le cadre du festival Just like Heaven (billets).

Formé en 1995, Phoenix diffuse depuis presque trente ans un son pop rock qui a su conquérir un large public. Après le succès des singles « Too young » et « If I ever feel better » extraits de leur album « United » sorti en 2000, les Versaillais connaissent une reconnaissance internationale avec l’obtention du Grammy Award du meilleur album de musique alternative en 2010 pour leur quatrième opus « Wolfgang Amadeus Phoenix ». Leur dernier album en date, « Alpha Zulu » est sorti en 2022.

Julia et Clara Kuperberg, les Françaises qui filmaient l’envers d’Hollywood

Ce sont deux Françaises indépendantes et libres, deux sœurs, qui, en 20 ans de carrière, ont gravi les plus hautes marches du cinéma, des deux côtés de l’Atlantique. À la tête de leur société de production, Wichita Films, les réalisatrices Clara et Julia Kuperberg, l’une blonde, l’autre brune, ont documenté certains des chapitres les plus tabous de l’Âge d’or d’Hollywood, à travers 57 films distribués dans le monde entier. Légendes féminines oubliées, acteurs espions durant la Seconde Guerre Mondiale, mafia, racisme anti-asiatique… Leurs films grand public, tournés en anglais, aux États-Unis – où elles passent la moitié de l’année grâce à leur pied-à-terre de West Hollywood – éclairent le dark side de l’Amérique, en croisant archives et paroles d’historiens.

Actrice, productrice et femme d’affaires, Mary Pickford (1892-1979) fût la première grande star de cinéma hollywoodienne, avant de tomber dans l’oubli.

Après avoir conquis les chaînes françaises, les sœurs Kuperberg sont aujourd’hui primées à Hollywood et distribuées sur les grandes plateformes américaines, grâce à Martine Melloul, leur co-productrice à LA. Leur dernier documentaire, « Mary Pickford, une légende et une malédiction hollywoodienne », récompensé à Palm Springs en mars, concourait au Festival du Film de Beverly Hills, le jeudi 2 mai, à Los Angeles. On peut le voir en VOD sur leur site. Il retrace le destin de l’actrice, productrice et femme d’affaires, qui fût la première grande star de cinéma féminine du début du XXe siècle, aux côtés d’acteurs comme Douglas Fairbanks, son mari, ou Charlie Chaplin. Il s’agit du troisième volet de leur série sur les femmes oubliées d’Hollywood, après celui sur Ida Lupino (2021), Dorothy Arzner (2023), et le succès de « Et la Femme créa Hollywood » à Cannes, en 2016.

« C’était la première fois qu’on révélait que c’étaient les femmes, avec les Juifs, qui avaient créé les fondements d’Hollywood, dans les années 1905-1930, avant d’être effacées de l’Histoire, retrace Julia Kuperberg, en dégustant un smoothie dans le café de Venice où elles nous ont donné rendez-vous, ce 24 avril, accompagnées de leur petite chienne. « Nous les avons découvertes par hasard, poursuit-elle. En 2015, la réalisatrice américaine Ally Acker nous a donné tout son fond d’archives sur elles. Elle avait essayé d’en parler en 1980, mais ça n’avait pas pris. Quand notre film est sorti, en 2015, la société avait changé. On était juste avant Me Too. Cannes l’a sélectionné, et il a eu le succès qu’on connaît. »

Depuis, Clara et Julia Kuperberg se sont donné pour « mission » de faire sortir de l’ombre ces pionnières, un véritable « patrimoine » à transmettre. Des efforts couronnés de succès. « Ces femmes sont maintenant enseignées à l’université, ce qui n’était pas le cas il y a 10 ans, se réjouit Julia. Criterion a sorti des coffrets DVD de leurs films, on parle d’elles, les festivals sélectionnent nos films…» « Nous sommes toujours étonnées de voir à quel point nos projections attirent du monde, renchérit Clara. Quand les gens en ressortent en nous demandant où ils peuvent voir les films muets de Mary Pickford, on se dit : mission accomplie ! »

Dorothy Arzner (1897-1979) fût la seule femme réalisatrice dans un des principaux studios d’Hollywood dans les années 1930 et 1940. Oubliée par l’histoire, elle a fait l’objet d’un documentaire des sœurs Kuperberg en 2023. © Julia et Clara Kuperberg

À la manière de ces héroïnes du cinéma noir et blanc, les Françaises imposent leur style dans l’industrie du septième art. Quand elles lancent Wichita Films, en 2006, elles décident d’endosser « tous les rôles », réalisatrices, monteuses, productrices, pour être totalement indépendantes. Ce business model inédit bouscule les chaînes françaises, mais leur ouvre les portes de l’Amérique, où l’industrie perçoit très vite l’intérêt. « C’est ça qui nous a permis de devenir ce que l’on est aujourd’hui, insiste Julia. Nous sommes un produit des deux cultures : nous avons la capacité d’analyse à la française et nous savons nous marketer à l’américaine. »

Les deux sœurs ont toujours pu imposer leurs sujets, même si, en tant que femmes, elles doivent se battre, à Hollywood, où le système est encore « bien verrouillé », avec encore seulement 22% de réalisatrices. Ce qui les fascine ? Gratter l’envers du décor de l’Amérique. Leurs deux derniers projets abordent des thèmes brûlants : la représentation des Native Americans par le cinéma américain -elles les ont rencontrés dans les dernières réserves où ils vivent- et l’histoire de l’avortement aux États-Unis, un film qui sera diffusé par TF1 en amont de la présidentielle américaine, en novembre.

Si les sœurs Kuperberg se disent volontiers féministes et engagées pour les droits des minorités, hors de question d’entrer dans le mouvement « woke » en cédant à la tentation de réécrire l’Histoire à la lumière des combats d’aujourd’hui. Ce qui les intéresse, au contraire, est de décortiquer la manière dont Hollywood influence la société américaine… Ou l’inverse, en fonction des époques. Elles le clament haut et fort : « Nous sommes des cinéphiles avant tout ! »

Anne Ndofunsu (Irlande) : Je suis revenue en Europe pour être plus proche de la nature et des miens

Depuis son enfance, Anne Ndofunsu rêve de parler anglais et de découvrir le monde. Fascinée par les séries en version originale sous-titrée (au grand désespoir de ses sœurs), elle nourrissait en fait secrètement son désir de vie à l’étranger. Ce rêve prit forme pendant ses études, lorsqu’elle saisit l’opportunité de partir en échange universitaire dans le nord du Texas.

Mais quelques mois ne suffirent pas à étancher sa soif d’aventure. Son chemin la mène alors à Vancouver, sur la côte ouest du Canada, initialement pour un an. Une décennie plus tard, Anne se découvre une nouvelle carrière dans l’enseignement, accompagnée de son mari, lui aussi européen, originaire d’Irlande.

La décision de déménager en Irlande émergea dans le sillage du Covid-19, portée par le désir d’une vie plus authentique. Avec prévoyance et grâce à des opportunités professionnelles en ligne, Anne et sa famille trouvèrent un nouveau souffle dans ce nouveau projet de vie en Irlande et ce, malgré les défis logistiques et culturels.

Anne Ndofunsu, une nomade dans l’âme, nous ouvre aujourd’hui les portes de son parcours de vie, jalonné de voyages, de découvertes et de défis. Installée dans une maison en cours de rénovation dans les Midlands, la campagne irlandaise et loin de l’agitation urbaine, elle a dû s’adapter à une vie accompagnée de jeunes enfants sans électricité ni eau courante, et apprendre les rudiments des travaux. Un défi de taille, mais une aventure sans pareille qui ne saurait éclipser le sourire rayonnant de la jeune femme.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Le plasticien français Peppone s’expose à Miami Beach

Adepte du pop art, Christophe Tixier, alias Peppone, présente certaines de ses œuvres au sein de l’enseigne Bel-Air Fine Art située sur Lincoln Road. Vous devrez toutefois vous dépêcher si vous souhaitez les admirer puisqu’il s’agit d’une galerie éphémère qui fermera ses portes le dimanche 19 mai.

Peppone s’expose à Miami Beach © Peppone / Bel-Air Fine Art

Pour donner vie à ses sculptures et tableaux colorés, le plasticien français puise son inspiration dans l’univers du dessin animé et du neuvième art. Une multitude de figures iconiques, tels Snoopy, Betty Boop et Goldorak, mais aussi Spiderman et d’autres super-héros Marvel, sans oublier les gros bonnets de la firme Walt Disney, sont au cœur des créations de Peppone, qui prend un malin plaisir à les mettre en scène de façon incongrue.

« Il nous replonge dans notre enfance et nous donne la banane, souligne Bernard Markowicz, le directeur des opérations aux États-Unis pour le groupe Bel-Air Fine Art. Que l’on soit collectionneur en herbe ou aguerri, on ne peut que prendre du plaisir en découvrant son travail qui mêle art et détournement. »

Peppone revisite « La Création d’Adam ». © Peppone / Bel-Air Fine Art

En déambulant dans la galerie, on se retrouve ainsi devant une version revue et corrigée du célèbre tableau « La Cène » de Léonard de Vinci, le dernier repas pris par le Christ, qui a été grimé par l’artiste tricolore en Popeye s’apprêtant à déguster des épinards. Impossible aussi de rester de marbre face à sa réinterprétation très personnelle de l’œuvre de Michel-Ange « La Création d’Adam », pour laquelle Bart Simpson, une chope de bière à la main, prend la place du premier homme façonné par Dieu, ce dernier ayant pris les traits du patriarche de cette série télévisée cultissime.

FABA 2024 : Le serial entrepreneur Philippe Kahn à l’honneur de la 9e édition

La 9e édition des French American Business Awards (FABA) se déroulera le jeudi 30 mai au Palace Hotel de San Francisco. Plus de deux cents convives assisteront à la remise de prix organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF) qui récompense les entreprises et les personnes dont le parcours et la performance ont été exemplaires en 2023.

Les FABA sont aussi l’occasion de saluer des personnalités françaises dont l’esprit d’entreprise laissera une empreinte durable dans la Bay Area. Ce sera le cas notamment avec l’invité d’honneur, Philippe Kahn. « Passionné de voile, et violoniste accompli, c’est surtout une légende de la tech qui a créé plusieurs entreprises à succès : Borland, Starfish Software, LightSurf Technologies, puis Fullpower Technologies », rappelle Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF. « Il a aussi été le premier au monde à prendre une photo avec un téléphone portable en 1997, lors de la naissance de sa fille. » Une première qui a valu à cette photo d’être incluse dans la liste des 100 photos qui ont marqué l’histoire, selon le magazine Time en 2016.

Deux prix d’exception

Si l’édition 2023 avait vu la remise d’un prix Women in leadership, la FACCSF a décidé de ne pas le remettre chaque année, afin de ne pas diluer la valeur de ce prix. Toutefois, un prix spécial, baptisé Deal of the Year permettra de mettre en avant une femme leader d’une autre manière : « Nous avons choisi de décerner le prix Deal of the Year à Cristel de Rouvray. En novembre dernier, elle a vendu l’entreprise familiale ESI Group, fondée en 1973 par son père Alain, pour près d’un milliard de dollars, à l’entreprise californienne Keysight. »

Jean-Noël Formeaux recevra un Lifetime Achievement Award pour récompenser ses contributions dans le domaine du vin : « Propriétaire de VGS Château Potelle, un domaine viticole situé à Saint Helena, Jean-Noël Formeaux est un des premiers vignerons français à s’être installé dans la Napa Valley. C’est un pionnier dans son domaine, et il a énormément aidé le monde du vin après les incendies de 2017. »

Des récompenses pour les entreprises américaines

Nouveauté de cette année, la FACCSF a décidé de récompenser les entreprises américaines qui font de la R&D en France. « C’est une catégorie qui avait disparu et qu’on avait envie de remettre au goût du jour. Nous avons travaillé en partenariat avec Business France pour sélectionner les nommés, et ils seront évalués sur leurs investissements des 4-5 dernières années. »

On découvrira en outre les Start-up de l’année. Plusieurs jeunes entreprises vont s’affronter le jeudi 9 mai (billets), et les lauréats du prix du public et de celui d’un jury de dirigeants d’entreprise et d’investisseurs seront dévoilés lors de la soirée de remise des FABA.

Voici la liste complète des nommés par catégorie :

Tech under $50M in revenue or funding
– Dagger
– Memfault
– Mydata-Trust
– Outsight

Tech over $50M in revenue or funding
– Aera Technology
– Airbyte
– Brimstone

Healthcare
– Avatar Medical
– Moon Surgical
– Muse by Interaxon

US companies with R&D in France

– Palantir
– Qorvo
– Rambus
– Synopsys

Winery of the year

– Boisset Collection
– Cathiard Vineyard
– Chandon California

Restaurant of the year

– ​Atelier Crenn
– Les Petites Canailles
– One 65
– Vine Hospitality