Et de six ! Après les boutiques de Soho, Columbus Circle, Penn Station, Madison et Woodbury (upstate New York), Ladurée vient d’inaugurer son nouveau shop au cœur du quartier d’affaires de Hudson Yards, dans le centre commercial, au numéro 30. Dans ce temple de la consommation ultra-moderne dédié au luxe, la nouvelle boutique s’est parfaitement intégrée. Damier noir et blanc au sol, vichy vert pistache aux murs et pâtisseries de toutes les couleurs en vitrine, l’enseigne ne déroge pas aux codes de l’élégance à la française qui font son succès depuis des années. Mais elle s’adresse ici à un public véritablement new-yorkais. Ceux qui vivent, travaillent et font vivre ce quartier dynamique qui a poussé il y a une dizaine d’années à peine, entre Chelsea et Hell’s Kitchen.
« Venir ici, c’est comme faire une mini escapade à Paris », lance avec fierté Katina Dermatas, CEO de Ladurée US à l’entrée. Si les gourmands habitués de la maison ne seront pas perdus et retrouveront les classiques qui ont fait la renommée de Ladurée, Katina Dermatas tient à mettre en avant le concept complètement inédit de cette boutique.
« L’idée, c’est vraiment de s’intégrer dans le quotidien des New-Yorkais avec une expérience très américaine : le “To Go”. Que vous travailliez ici, que vous soyez de passage, après avoir fait votre shopping, vous passez, vous attrapez un café, une pâtisserie et vous continuez votre journée. On sort de l’expérience salon de thé un peu classique pour un moment plaisir, facile à intégrer dans votre journée ».
Outre ce petit pas de côté vers une consommation « à emporter », ce nouvel écrin pâtissier est aussi l’occasion de mettre en avant de nouvelles créations de la maison fondée sous Napoléon III.
À côté des macarons emblématiques, place à des pâtisseries davantage dans l’air du temps, exclusives, qui apportent un coup de frais sans rogner sur la gourmandise. À l’image des « Petites Pâtisseries », des petites barres pâtissières faciles à grignoter du bout des doigts, à base de biscuit sablé, mousse aérienne et enveloppe chocolatée. Ces barres de finger food se déclinent en 5 parfums : vanille-pécan, mangue-yuzu, ispahan, chocolat-noisette-caramel et pistache. Également en exclusivité dans la boutique de Hudson Yards : trois nouveaux cookies à mi-chemin entre emblèmes made in US et haute-pâtisserie française (on vous conseille celui aux cacahuètes et caramel au beurre salé).
Enfin, Ladurée a tenu ici à mettre l’accent sur les boissons avec une sélection pointue de boissons caféinées et trois « Signature Latte », boissons lactées décadentes recouvertes de crème fouettée aux saveurs délicieusement réconfortantes comme le latte Ispahan qui reprend les goûts du macaron célèbre rose-litchi. À consommer sans modération !
Pour son neuvième long-métrage en tant que réalisateur, Albert Dupontel entraîne les spectateurs au cœur d’une manipulation politique. Pierre-Henry Mercier, interprété par Albert Dupontel, est candidat à l’élection présidentielle. Melle Pove (incarnée par l’excellente Cécile de France), une ancienne journaliste politique reléguée à la couverture des événements sportifs, se voit soudainement propulsée dans le tourbillon de l’entre-deux-tours afin de suivre Mercier en campagne. Accompagnée de son caméraman Gus (Nicolas Marié, qui est hilarant), Melle Pove décide d’enquêter sur ce candidat, issu d’une famille aisée, mais totalement novice en politique. Albert Dupontel a confié s’être inspiré d’un documentaire sur Robert Kennedy pour le scénario de « Second Tour ».
Entre comédie grinçante et thriller politique, « Second tour » joue sur les nerfs des spectateurs. On reconnaît bien la patte d’Albert Dupontel, dont le talent de réalisateur ne fait que se confirmer depuis « Bernie », « Au revoir là-haut », ou « Adieu les cons », lauréat de quatre César en 2022.
French Premiere projetera ce film le mercredi 22 mai à l’Aquarius Theatre de Palo Alto, le jeudi 23 mai au 4 Star Theatre de San Francisco, et le mercredi 29 mai au Piedmont Theatre d’Oakland. Ce sera l’avant-dernier film de cette première saison de French Premiere avant les vacances d’été.
Vous avez tenté votre chance en participant à la loterie de la carte verte DV-2025 l’automne dernier ? N’attendez pas d’être contacté : même si vous avez été sélectionné, vous ne serez pas averti par courrier, e-mail ou par téléphone – tout message reçu vous annonçant votre sélection est frauduleux. C’est à vous de vous rendre sur le site du Bureau des affaires consulaires du Département d’État pour savoir si vous faites partie ou non des heureux élus. Une fois connecté, il suffit d’entrer le numéro de confirmation envoyé au moment de votre inscription (si vous l’avez perdu, vous pouvez le récupérer ici), ainsi que votre nom de famille et votre date de naissance. Les résultats sont disponibles jusqu’au 30 septembre 2025.
Démarches et entretien à l’automne
Cette loterie concerne les candidatures qui ont été déposées en ligne entre les 4 octobre et 7 novembre 2023. Si, comme quelque 100.000 étrangers (sur des millions de candidats), vous découvrez que vous avez été sélectionné par le tirage informatique aléatoire, ne vous réjouissez pas trop vite car cela ne veut pas encore dire que vous allez recevoir la green card. Cela signifie que vous êtes éligible pour demander un Diversity Visa (DV), pour vous et pour les membres de votre famille qui remplissent les conditions requises.
Il faut ensuite que les dossiers tirés au sort soient traités par l’administration américaine et ce, avant le 30 septembre, date de la fin de l’année fiscale. Les dossiers ne sont pas tous examinés à temps. Ceux qui n’ont pas été vus sont alors abandonnés – avec la possibilité de retenter sa chance en octobre-novembre en postulant à nouveau.
Si votre dossier a été traité et accepté, vous devrez alors suivre les instructions – fournir des informations et documents avant de passer un entretien consulaire cet automne. Depuis 1995, jusqu’à 55 000 cartes vertes sont accordées chaque année par ce processus.
Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.
Aujourd’hui, le récit de Stéphane qui a laissé derrière lui deux enfants.
« J’ai divorcé il y a 12 ans. C’est ma femme qui a pris l’initiative : elle avait rencontré quelqu’un et ne voulait pas d’une double vie. Tout s’est passé rapidement, sans grande souffrance. Je n’étais presque jamais là, toujours en déplacement. Elle a gardé la maison et nos deux enfants. Je les prenais les week-ends et pendant les vacances. Nous avons retrouvé un équilibre.
Puis j’ai rencontré Eva qui, à 40 ans, avait passé plus de la moitié de sa vie dans un autre pays que le sien. C’est elle qui m’a aidé à me détacher de la France, ce pays que j’aimais, mais pas pour y vivre, manifestement, puisque j’étais incapable d’y séjourner plus de deux semaines consécutives. Nous avons déménagé en Espagne, d’abord, pour ne pas trop m’éloigner des enfants, puis aux États-Unis, à Miami.
C’était facile, pour moi, de retourner à Lyon et pour eux, mes enfants devenus grands, de venir me voir. Et c’est ce qui s’est passé, les deux premières années. La mer, les plages, Disney et les Keys. Ils sont venus à Noël et aux vacances d’hiver. Et puis, ils ont arrêté de venir. La Floride, c’était mon choix. Pas le leur.
Mon fils a une petite amie en Suisse. C’est compliqué pour eux de passer du temps ensemble et ils ne veulent pas se retrouver chez leur père… Ma fille est venue toute seule une ou deux fois, mais c’est quand même fatigant. Les vacances sont rarement les mêmes.
J’ai continué à passer quelques jours en France, une semaine, parfois deux. On s’entend bien les enfants et moi. Il n’y a vraiment pas de problèmes majeurs. Mais ils s’éloignent. Inexorablement. Ils s’éloignent de moi pour se rapprocher de leur mère et de son mari. C’est un type super. Sincèrement. Ils l’aiment beaucoup et c’est vrai qu’il fait beaucoup pour eux. Il a hérité d’une maison à Biarritz qu’il leur laisse pour les vacances. Il a un petit bateau aussi, qu’ils peuvent utiliser. C’est plus simple, plus facile.
Évidemment, je ne mesure pas l’attachement de mes enfants à une maison ou à un bateau. C’est juste que je suis loin et que j’ai peut-être, par mon absence, laissé une place vide dans la vie de mes enfants. La place du père qui ne me revient plus. »
La réponse de French Morning
Merci pour ce témoignage, Stéphane. La distance fait partie de la définition même de l’expatriation et vous n’êtes pas le seul à en souffrir car elle touche à peu près toutes nos relations qu’elles soient amicales ou familiales.
Qu’en dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions ?
Que signifie être distant ?
Nous ne pouvons pas nous « sentir distant » pas plus que nous ne pouvons sentir l’autre distant, car la distance n’est pas un sentiment. La distance est la concrétisation d’attitudes et de comportements qui s’expriment par de l’éloignement: la personne est plus froide, elle se tient à distance, elle est plus difficile à atteindre ou se montre réservée; cela de différentes façons qui sont propres à chacun.
À quoi sert d’être distant ?
L’attitude ou le comportement distant traduisent des émotions. En général, il s’agit d’un mécontentement quelconque dont l’intensité varie de la simple contrariété à la vraie colère. La bouderie est un bel exemple d’éloignement chargé d’émotions que nous refusons d’exprimer.
L’idée d’emprisonnement évoque la liberté perdue.
Que dit la distance?
Révéler les émotions qui amènent à prendre ses distances, c’est assumer davantage la position de chacun dans cette relation. Si vous souhaitez une relation qui soit en mouvement, comme l’est une relation vivante, révéler ses émotions est le meilleur choix que vous puissiez faire.
Nous vous invitons donc, Stéphane, à évoquer votre ressenti avec vos enfants.
Pour compléter ces définitions, nous vous proposons le livre du célèbre maître bouddhique, Thich Nhat Hana, Prendre soin de l’enfant intérieur.
« Si, par le passé, nous avons souffert ou fait souffrir d’autres personnes, surtout ne nous laissons pas décourager par la prise de conscience que nous avons aujourd’hui ! Si nous savons comment prendre soin de notre souffrance, elle pourra nous enseigner beaucoup. Bien sûr, nous avons fait des erreurs. Bien sûr, nous n’avons pas toujours été très adroits. Certes, nous nous sommes fait du tort à nous-mêmes et nous avons même fait souffrir des personnes autour de nous. Mais rien ne nous empêche de prendre un nouveau départ et de faire bien mieux l’année prochaine et, pourquoi pas, tout de suite… Posons un regard neuf sur notre souffrance, et nous pourrons la transformer en un élément positif. Nous avons tous commis des bêtises, des maladresses, mais, désormais, nous pouvons faire le choix de progresser, de recommencer et de nous transformer.
Généralement, dès que quelque chose va de travers, nous cherchons à ce que cela s’arrange immédiatement. Nous voulons que la douleur et la souffrance, tout ce qui ne va pas, disparaissent au plus vite. Et pourtant, quand nous sommes confrontés à une difficulté, la toute première étape est justement de ne pas chercher à la résoudre.
Avant toute chose, il s’agit de la reconnaître, simplement pour ce qu’elle est. Ensuite, quand nous aurons pu rester quelque temps avec nous-mêmes, il sera beaucoup plus facile de nous rapprocher de la personne avec laquelle nous sommes en conflit.
Bien souvent, nous avons manqué de vigilance à l’égard de nos enfants, ignorant leurs difficultés, leur souffrance, la colère et la douleur qu’ils portaient en eux. Tout parent devrait être capable de parler à son enfant avec les mots du cœur. C’est le langage coulant directement du cœur qui permet de rétablir la communication et de faire la paix avec l’enfant, permettant alors au processus de réconciliation de s’amorcer.
Nous savons tous que la paix commence par nous-mêmes. Mais nous ne savons pas toujours comment nous y prendre. Si nous parvenons à générer l’énergie de pleine conscience* et que notre souffrance se transforme ainsi en compréhension et en compassion, alors la réconciliation pourra s’amorcer beaucoup plus facilement. Avant cela, c’est quasiment impossible. La fierté, la colère et notre peur de souffrir nous barrent la route.
Mais avec la pleine conscience, la compréhension peut pénétrer le terreau de notre cœur, laissant alors jaillir le nectar de la compassion. »
*La pleine conscience, aussi connue sous le terme de mindfulness en anglais, est une pratique qui consiste à être pleinement conscient de l’instant présent, en portant une attention particulière à ses pensées, émotions, sensations corporelles et à l’environnement qui nous entoure.
? Retrouvons-nous dans 15 jours.
✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].
Il vient de s’asseoir à Central Park, et prend enfin le temps de raconter ses mésaventures. Thimoté Polet, plus jeune skipper à avoir été au départ de la Transat CIC – la célèbre course transatlantique qui relie Lorient à New York, remportée par Yoann Richomme cette année – n’a pas eu la chance de pouvoir finir sa course. Samedi dernier, à seulement 250 miles de la ligne d’arrivée, il s’est blessé la main lorsque son bateau a brutalement démâté. Il a dû être hélitreuillé et envoyé d’urgence à l’hôpital de Barnstable, sur la péninsule de Cape Cod. Il vient de rentrer à New York. « Nous sommes en train d’organiser le rapatriement du bateau à Newport, et je vais rentrer en France pour me faire opérer de la main », raconte-t-il.
Thimoté Polet sur son Classe 40 @Vincent Rustuel
Première course transatlantique en solitaire
Cette course était pourtant une grande première pour le jeune navigateur de 23 ans, qui a grandi dans le milieu de la voile en Normandie. « Le Havre, c’est New York avec plus de verdure », dit-il en souriant. Après avoir fait ses armes en optimiste, qui lui permet de décrocher la médaille d’argent au Championnat de France puis de devenir champion d’Europe en duel en 2021, il choisit la course au large. « Je voulais revenir aux fondamentaux de la voile, me confronter aux éléments. »
Il signe un partenariat avec le groupe allemand Zeiss et le Français Weeecycling comme sponsors jusqu’en 2026, ce qui lui permet de courir la Transat Jacques Vabre en 2023, transatlantique en duo qui relie Le Havre à Fort-de-France, avec son Classe 40. La Transat CIC 2024 est sa première course transatlantique en solitaire, et dès le début, elle ne s’est pas passée comme prévu.
« 24 heures après le départ, nous avons enchaîné les dépressions sur l’Atlantique. J’étais au contact de Vincent Riou (ancien vainqueur du Vendée Globe, ndlr) mais j’ai eu très vite des problèmes avec le pilote automatique. Mon moteur a cessé de démarrer, j’ai dû le démonter et remonter plusieurs fois, et finalement, il a rendu l’âme ». Privé de GPS, de moyens de communication et de pilote automatique, il doit reprendre la barre en permanence, ce qui lui laisse peu de temps pour dormir et manger.
Un doigt brisé en trois morceaux
Thimoté Polet tient bon, et à 24 heures environ de l’arrivée, il croit en ses chances de passer la ligne d’arrivée. « Le vent est monté, je n’avais pas de données météo mais je suis resté serein. Mais d’un seul coup, le mât m’est tombé dessus, je me suis baissé par réflexe et il m’a écrasé la main. Ça aurait pu être beaucoup plus grave ». La douleur est fulgurante pour le marin, dont le petit doigt a été brisé en trois morceaux. Réalisant l’urgence, il déclenche sa balise de détresse, appelle l’organisation de la course avec son téléphone satellite et prévient son équipe à terre. Il ne peut plus naviguer, il doit être évacué par hélicoptère. Une fois les sauveteurs prévenus et en route, il n’a que peu de temps pour se faire repérer et hélitreuillé, pour des raisons d’essence. « J’ai enfilé une combinaison de survie et nagé comme j’ai pu jusqu’au plongeur, qui m’a remonté dans l’hélicoptère ». Une fois sorti de l’hôpital avec son attelle, il revient à New York, déçu mais philosophe.
« Cette course a été très dure du début à la fin, je suis content de ne pas avoir abandonné. Il faut désormais comprendre la cause de ce démâtage ». Le bateau sera rapatrié en France pour y installer un nouveau mât, et Thimoté Polet doit recevoir son nouveau Classe 40 en décembre prochain, pour les courses de 2025. En attendant, il va se soigner, pour repartir de plus belle. « Bien rebondir, c’est l’essentiel aujourd’hui », annonce-t-il optimiste.
Des milliards de cigales sont en train d’émerger dans le Sud et le Midwest des États-Unis pour un spectacle unique et sonore. D’après le Dr. John Cooley, entomologiste à l’université du Connecticut qui suit de près le phénomène, elles seraient même déjà arrivées en Alabama, en Géorgie et dans le Tennessee, aux alentours de Nashville.
Contrairement à leurs cousines françaises qui reviennent tous les étés, les cigales américaines, dites périodiques, apparaissent une fois tous les 13 ou 17 ans seulement. On recense aux États-Unis sept espèces de Magicicadas, comme on les appelle ici, dont les couvées (une quinzaine) émergent à tour de rôle suivant les années. Un phénomène pas si rare donc, puisque régulièrement, un groupe distinct émerge dans une zone donnée. Dernière apparition en date, en 2021, la couvée X avait envahi le quart nord-est du pays.
Double émergence
Ce millésime 2024 s’annonce pourtant exceptionnel, d’après de nombreux experts. En cause, non pas une, mais deux couvées prêtes à sortir de terre au même moment : celle du groupe XIII (cycle de 17 ans) et celle du groupe XIX (cycle de 13 ans), ce dernier étant le plus important en nombre d’individus. Une double émergence qui n’aurait pas eu lieu depuis 1803. Ce sont donc des milliards de congénères qui sont attendus, dans 13 États américains, du Michigan à la Louisiane, une zone, elle aussi, exceptionnellement étendue.
Ces insectes, qui grandissent sous terre en se nourrissant de racines, sortent des profondeurs lorsque le moment est venu pour eux de s’accoupler. En utilisant la température du sol, elles règlent leur horloge biologique et connaissent ainsi le moment idéal pour leur reproduction. Un voyage au grand air en forme d’apothéose puisqu’il n’a lieu qu’une fois dans leur vie. Mais, contrairement à la fable, une fois la bise venue, il ne sera pas l’heure de danser : « Les cigales sortent de terre pour se reproduire et pondre leurs œufs. Une fois leur mission accomplie, tous les individus du groupe meurent », explique le Dr. Cooley.
En attendant l’invasion du siècle de 2076
Si le spécialiste évoque avec humour le terme de « cigale-geddon » pour décrire ce cru 2024, pas de panique : aussi bruyantes soient-elles -leur chant peut atteindre jusqu’à 110 décibels, soit l’équivalent d’une tronçonneuse- elles sont totalement inoffensives. Aucun risque à les approcher, mais il recommande cependant de les laisser tranquilles et, de ne pas les déranger dans ce moment indispensable à la survie de leur espèce. « Les cigales sont essentielles pour la biodiversité et ne représentent aucun danger pour l’humain » affirme-t-il en conseillant aux personnes indisposées de prendre leur mal en patience.
En attendant, une bonne paire de boule Quilès et une dose de patience feront l’affaire, et tout devrait être fini dans quelques semaines. Une année 2024 qui restera dans les annales, mais selon John Cooley, ce n’est qu’en 2076 qu’aura lieu l’invasion du siècle. En effet, les couvées XIV et XIX, qui sont techniquement les deux plus importants groupes, devraient alors émerger en même temps.
? D’après une étude, les loyers augmentent sept fois plus vite que les salaires, mais ce n’est pas grave du tout parce que, selon une autre étude, « New York est la ville la plus riche au monde en 2024 » : 1 New-Yorkais sur 24 est millionnaire (1 sur 74 à Paris / Ile de France).
?La criminalité dans les transports en commun a chuté de 23% par rapport à avril dernier, tandis que les meurtres ont chuté de 30% au cours de la même période.
? Seuls 18% des élèves issus d’écoles publiques en 4th grade sont considérés comme ayant un niveau moyen en Math.
? Les résidents américains ont jusqu’au 5 mai 2025 pour demander leur Real ID, une nouvelle pièce d’identité difficilement falsifiable. La Real ID sera exigée pour tous les voyageurs majeurs américains s’ils veulent pour monter à bord d’un avion, entrer dans un bâtiment fédéral ou sur une base militaire. Mais les passeports seront également admissibles au contrôle de sécurité de l’aéroport. À ce jour, 8 millions de New-Yorkais n’ont pas encore fait la demande.
? Si deux adolescents vous demandent de participer à leur association sportive en faisant un don via Venmo, méfiance ! Il s’agit peut-être d’une arnaque. Cette avocate, comme dix autres victimes, en a fait les frais : elle a perdu 2 000$.
? « La prison de Rikers Island est « prête » à recevoir Donald Trump » a déclaré Eric Adams, le maire de New York, si l’ancien président était condamné après avoir violé l’ordonnance de silence de son procès dans l’affaire des fraudes comptables.
? Après la guitare de John Lennon, c’est une de celles de Prince qui sera mise aux enchères prochainement. Elle pourrait atteindre les 600 000$.
? En déplacement en Californie pour évoquer la construction d’un grand centre consacré à l’IA, Kathy Hochul, la gouverneur de NY, a déclaré que « les enfants noirs du Bronx ne connaissaient pas le mot ‘ordinateur’. » Elle s’est ensuite excusée pour des « propos maladroits, qui ne reflétaient pas sa pensée ».
? La Harlem Children’s Zone, une non-profit luttant contre la pauvreté, a levé 300 millions de dollars pour financer une initiative (Wealth Builds) qui consiste à apporter des fonds à 2 200 jeunes. Ainsi, un enfant de maternelle inscrit cette année au programme peut s’attendre à ce que les 10 000 dollars alloués, qui seront contrôlés par des gestionnaires de fonds professionnels, produisent des intérêts d’environ 5% par an. À l’âge de 25 ans, l’élève pourrait disposer d’une épargne d’environ 26 000 dollars.
? Le maire de New York a offert 5 000$ de récompenses – de sa poche ! – après que des monuments de Central Park ont été vandalisés, lors de manifestations, pour retrouver les coupables.
? À l’angle des 61e et 63e rues, côté Est, vous pouvez repérer facilement les ouvriers en train de réparer 150 mètres de tuyaux d’évacuation : ils y travaillent depuis… 10 ans ! Une histoire tout à fait new-yorkaise.
? Si vous vous demandez combien coûterait la rénovation du playground un peu miteux dans lequel vos enfants passent plusieurs heures par semaine, la réponse est là (et c’est beaucoup).
? Un énorme navire de croisière a probablement heurté et tué une baleine en voie de disparition avant de naviguer dans l’East River, entraînant avec lui l’animal mort.
? Aya Nakamura a foulé le tapis rouge du Met Gala (comme Isabelle Huppert et l’influenceuse Léna Mahfouf alias Léna Situations, les deux autres Françaises invitées cette année).
? 10 ans après que le petit Sammy Cohen Ecktein a été renversé par une voiture, la gouverneur de New York a signé la « loi de Sammy » autorisant les membres du conseil municipal de toutes les villes de l’État à limiter la vitesse à 30km/h.
? Le Bureau de gestion du cannabis de l’État de New York est en cours de refonte après qu’un audit ordonné par la gouverneure Kathy Hochul a révélé que le déploiement de la légalisation de la marijuana récréative dans l’État a été un échec.
❌ L’homme qui avait attaqué des agents du NYPD avec une machette la veille du Nouvel An en 2022 près de Times Square a été condamné à 27 ans de prison.
? L’ancien maire Rudy Giuliani a été suspendu par la radio WABC (financée par un milliardaire républicain), sur laquelle il avait une émission, pour avoir tenté de parler de la prétendue fraude électorale de 2020.
? Corey Briskin et Nicholas Maggipinto, un couple gay de New York, ont porté plainte contre la ville, arguant que la définition de l’infertilité exclut injustement les couples masculins homosexuels des aides financières pour les fécondations in vitro (IVH), violant ainsi les droits civils fédéraux et étatiques. Le coût total de la conception d’un enfant pour les hommes gays utilisant IVF et la gestation pour autrui en 2023 est estimé entre 177 950$ et 261 550$.
? Parviendra-t-elle à prendre la place de Flaco dans le cœur des New-Yorkais ? Astoria, une dinde sauvage fréquentant uniquement les quartiers et enseignes chics, est devenue l’animal fétiche de Manhattan. Elle a échappé à toutes les tentatives de capture jusqu’à présent.
?☠️ Le site Internet de Christie’s a été mis hors ligne après une attaque de hackers et quelques jours avant une vente estimée à 840 millions de dollars.
? La 5e avenue sera interdite aux voitures entre la 82e et la 105e rues le mardi 18 juin, de 6pm à 9pm, pour accueillir le festival annuel Museum Mile.
?♀️ La police de New York a dépensé 53 millions de dollars en heures supplémentaires pour encadrer les manifestations qui ont suivi les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre.
Trois mois que la rumeur enflait… Le Tout Va Bien, cette institution bistrotière du quartier des théâtres de Broadway à Hell’s Kitchen, rouvre ses portes ce jeudi 16 mai (un jour plus tard que prévu initialement). Depuis quatre ans, l’établissement, l’un des plus vieux restaurants français de Manhattan, affichait portes closes, crise du Covid oblige. Il aura fallu la passion et l’engagement d’un homme pour croire dans le renouveau du Tout Va Bien. Lui, c’est Vincent Caro, bien connu dans le milieu de la restauration. Déjà à la tête de plusieurs restaurants dont Bistrot Eloïse à Jackson Heights et Chez Olivia à Astoria (il vient de revendre ce dernier pour se concentrer sur son nouveau projet), le chef-entrepreneur n’a pas choisi le Tout Va Bien par hasard.
« Je suis arrivé à New York en 2005 et c’est l’un des premiers restaurants dans lesquels je suis entré. C’est vite devenu un point d’ancrage, un repère alors que je parlais à peine anglais. Je ne connaissais personne mais la famille Touchard (à qui appartenait le restaurant à cette époque et qui possède toujours le bâtiment dans lequel il est installé) m’a fait confiance. J’y suis resté 5 ans en tant que serveur ».
Vincent Caro décide de se mettre à son compte et lance plusieurs business florissants. Quand il croise par hasard Michael Touchard l’été dernier, il lui confie son envie d’investir à Manhattan. « Il m’a tout de suite proposé de reprendre le Tout Va Bien. Je n’ai pas hésité. Quelle fierté de rouvrir à mon nom ce bistrot qui signifie tellement dans ma vie à New York ! J’ai beaucoup d’ambition pour ce lieu. »
À quelques heures du grand jour, c’est l’effervescence derrière la devanture désuète. La cantine de théâtre, un tantinet vieillotte, a subi un joli lifting sous l’impulsion du restaurateur breton. « Moderniser en conservant l’âme, voilà mon objectif », insiste le nouveau patron des lieux.
Petits carreaux et briques new-yorkaises, mobilier bistrotier, banquettes moelleuses pour les bacchanales et bar confortable où s’envoyer un petit pastis, Vincent Caro a décidé de faire dans l’authentique à la mode parisienne. Et c’est réussi. Reste encore à accrocher les cadres d’époque, donner un petit coup de propre en cuisine mais on sent déjà une atmosphère presque familiale s’en dégager. Un air de déjà-vu rassurant dont seuls les lieux qui ont une âme peuvent se targuer.
Il faut dire que Le Tout Va Bien en a vu passer depuis son ouverture en 1948 : des touristes affamés d’après spectacle, des Français expatriés un peu paumés, les habitants du coin et même quelques célébrités – notamment Juliette Binoche et Kool Shen, se souvient Vincent Caro. Ils sont nombreux, de tous horizons, à avoir levé le coude, gaiement attablés devant une soupe à l’oignon, un bœuf bourguignon ou une blanquette roborative. Les nouveaux clients retrouveront bien évidemment ces spécialités aux côtés d’autres plats plus digestes « histoire d’attirer une clientèle plus jeune », espère Vincent Caro. Tartare de saumon, crevettes sautées à l’ail, moules marinières, thon snacké mais aussi des crêpes salées en clin d’œil à sa Bretagne natale.
Situé en plein cœur du quartier de Hell’s Kitchen, au coin de la 51e rue et de la 8e avenue, Le Tout Va Bien sera ouvert tous les jours pour le dîner et également à l’heure du brunch les week-ends. Et mérite amplement un pèlerinage dans ce coin de Manhattan que l’on réserve à tort aux after-Broadway.
Nous vous donnions rendez-vous en ligne vendredi 10 mai 2024 pour un webinaire dédié aux opportunités patrimoniales franco-américaines, ainsi que leurs implications fiscales.
Trois experts ont abordé les thèmes suivants : – Quelles opportunités patrimoniales en France pour les “US persons” (SCPI, compte titre, LMNP, obligations immobilières) ? – Comment maximiser sa stratégie patrimoniale aux États-Unis ? – Comment optimiser votre gestion patrimoniale entre la France et les États-Unis ? – Comment gérer la volatilité actuelle des marchés financiers ?
À deux mois et demi du début des Jeux olympiques de Paris 2024, Leon Marchand n’a qu’un rêve : devenir champion olympique. Ce jeune nageur français s’entraîne et vit depuis quatre ans aux États-Unis, d’abord dans la prestigieuse université Arizona State à Tempe, dans la banlieue de Phoenix, puis, ces dernières semaines, au Texas, pour suivre son entraîneur, le très réputé Bob Bowman (qui vient d’être nommé directeur et entraîneur de l’équipe masculine de natation de l’université du Texas, à Austin). Léon Marchand vient d’être sacré meilleur nageur des finales des championnats universitaires américains.
« On approche des Jeux, confie-t-il au bord du bassin texan. Je ne me rends pas vraiment compte de ce que ça va être. J’ai fait les Jeux de Tokyo donc j’ai un peu d’expérience. Je suis excité. Mais dans un premier temps, j’ai envie de me préparer, d’être bien, physiquement et mentalement ». Ces derniers mois, surtout depuis qu’il a battu le record du monde mythique du 400m 4 nages de Michael Phelps l’an dernier lors des championnats du monde à Fukuoka (Japon), son statut a changé.
Favori du 400m 4 nages
« J’ai changé de statut graduellement, fait-il remarquer. Il y a deux ans, quand j’avais remporté les championnats du monde à Budapest, j’avais remarqué une première évolution. Avec le record de Michael, c’était encore un gros truc. Mais mi-août, j’étais déjà de retour aux États-Unis à suivre mes cours. » Façon de dire que le jeune homme de 21 ans est bien ancré dans la normalité et n’est pas happé par les sirènes du star-system. « J’ai conscience de ce statut de star, mais j’ai encore un peu de mal à réaliser parce que je suis loin de tout ça en ce moment, poursuit-il. L’an dernier, en revenant en France, j’ai compris un peu ce qui était en train de se passer. Je vais donner plus en termes médiatique et populaire mais je vais surtout pas me prendre la tête avec tout ça et faire un peu au feeling. »
Il s’avance en grand favori de la compétition à Paris cet été, surtout sur ses distances fétiches, dont le 400m 4 nages. « Pour le grand public, que je ne gagne pas aux Jeux serait peut-être vu comme un échec, relève-t-il. Mais pour moi, ce ne serait pas très grave. Cela ne va pas me changer la vie. J’arrive maintenant à vraiment profiter et avoir le ‘’smile’’ tous les jours dans l’eau. Et je n’ai pas besoin de compétition pour célébrer. »
« L’échec, ce serait de se laisser prendre par l’environnement »
Ce sourire, il le tient de vivre la vie qu’il semble avoir toujours rêvée : « Je voyage et j’ai plein de potes. Je profite de tous ces moments. Les Jeux, c’est un peu le bonus. C’est à la maison donc c’est encore plus impressionnant. L’échec, ce serait de se laisser prendre par l’environnement autour des Jeux. Les JO, ce n’est pas un moment forcément facile. On marche beaucoup, il y a des bus à prendre. C’est deux semaines intenses. Et il n’y a pas que la natation. Je préfère rester concentré sur moi et ne pas m’éparpiller. »
Dans l’eau, il aura des adversaires à côté de lui, mais celui qu’il devra battre par dessus, c’est la douleur. « C’est un vrai combat mental, surtout quand je suis pas au top, reconnaît-il. Mais il y a beaucoup de monde autour de moi et il y aura une grosse concurrence aux Jeux Olympiques. » Plus que 74 jours à attendre.
Un vent de fraîcheur souffle sur les marinas de New York. Une quarantaine de bateaux venus de France ont pris possession des pontons de la Grosse Pomme cette semaine (tous les renseignements ici). Ces bateaux, ce sont principalement des IMOCA, une classe de voiliers monocoques de 60 pieds (18,28 mètres) taillés pour les courses océaniques en solitaire. À bord, des navigateurs expérimentés qui ont traversé l’Atlantique, et bouclé, depuis Lorient, la Transat CIC, l’ancienne Transat anglaise mythique qui avait notamment révélé Eric Tabarly au grand public dans les années 60.
On retrouvera la majeure partie de ces bateaux et de ces skippers au départ de la New York-Vendée, cette course qui s’effectue en sens inverse de la Transat CIC, qui doit s’élancer de la Grosse Pomme le mercredi 29 mai pour relier les Sables d’Olonne, en France, une petite dizaine de jours plus tard.
Pendant trois semaines, les bateaux vont donc principalement rester à quai à New York. Les équipages vont s’affairer sur ces bijoux de technologie, réparer les petits bobos et recharger les batteries. Les passionnés de voile et les plus curieux auront donc la possibilité de les apercevoir, de près ou d’un peu plus loin selon les règles d’accès décidées par les marinas.
Le vainqueur Yoann Richomme à One15
Trois marinas de New York accueillent les voiliers, ainsi que le célèbre port de Newport, dans l’État de Rhode Island, où certains navigateurs ont aussi la possibilité d’aller mettre à quai leur vaisseau. À New York, il s’agira de One 15 (159 Bridge Park Dr, à Brooklyn, dans le quartier de Brooklyn Heights); Pier 6 (juste à côté de One 15) et de Moonbeam (3260 Flatbush Ave, à Brooklyn, dans le quartier de Marine Park). L’emplacement de chaque bateau est à retrouver ici. Si les pontons ne sont en général pas accessibles pour des raisons de sécurité, les visiteurs peuvent toutefois se promener autour des marinas et avoir une vue d’assez près sur les bateaux. C’est notamment le cas à One15, où une jetée permet de suivre le ponton principal et de s’approcher du Paprec Arkéa de Yoann Richomme.
Le vainqueur de la Transat CIC, Yoann Richomme (Paprec Arkéa), est en effet basé à One15, en compagnie d’autres navigateurs, comme le Britannique Sam Davies (Initiatives Coeur, 3e de la course), et les Français Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance, 4e) et Maxime Sorel (V&B Monbana Mayenne, 5e).
Le dauphin de Yoann Richomme sur la Transat CIC, l’Allemand Boris Herrmann (Malizia Seaexplorer) est, quant à lui, juste à côté, à Pier 6, en compagnie de Sam Goodchild (For The Planet), Justine Mettraux (Teamwork Team Snef) et Thomas Ruyant (For People). Moonbeam réunit également plusieurs voiliers, au rang desquels ceux de Fabrice Amedeo (Nexans), Yannick Bestaven (Maître Coq V) ou Conrad Colman (Imagine).
Les autres, enfin, mettront les voiles vers Newport, une ville mythique pour les navigateurs, notamment pour avoir accueilli l’arrivée de la Transat anglaise de sa création en 1960 à l’année 2000. La ville portuaire accueille désormais le Sailing Museum et Hall of Fame. Un lieu parfait, donc, pour des skippers après une longue et éprouvante traversée. Ils auront certainement l’impression de se sentir un peu comme à la maison.
Les animations jusqu’au départ de la New York-Vendée
Avant le départ de la New York-Vendée, d’autres animations sont prévues : le vendredi 24 mai aura lieu la Vendée Liberty Show, une sortie exhibition dans la baie de Manhattan, entre Governors Island et la Statue de la Liberté. La vue promet d’être splendide depuis Governors Island et les jetées du sud de Manhattan ou celles de Brooklyn. Entre 11am et 3:30pm, quatre groupes de bateaux s’élanceront à tour de rôle.
Cette journée du vendredi 24 mai sera celle de la fête et de la célébration de la culture française aux États-Unis. De nombreuses animations auront ainsi lieu à Collective Retreats, le lieu de réception ultra chic situé sur Governors Island. Au programme : dégustations de chefs français, de produits vendéens, tables rondes avec les skippers, animations musicales, dont une du chef d’orchestre américano-français William Christie, fondateur de l’ensemble Les Arts florissants. Ce petit village français ne sera pas ouvert au grand public ; il sera accessible uniquement sur invitation des organisateurs. Mais le public peut toutefois venir sur Governors Island pour assister à la sortie exhibition depuis les rivages : les vues promettent d’être magiques !
Le quartier général de la course et le Skipper lounge, eux aussi fermés au public, seront basés au sud-est de Manhattan, dans le quartier de Seaport. Pour la sortie exhibition comme pour le départ de la New York – Vendée, les passionnés de voile pourront ainsi apercevoir les bateaux depuis les jetées, les ponts ou les buildings de la ville. Partagez vos spots !
Depuis plusieurs années maintenant, les vinyles regagnent en popularité auprès des audiophiles, des collectionneurs et des jeunes amateurs de musique. La tendance générale vers le vintage et le rétro, dans la mode et dans le design, contribue largement à cette popularité et on voit de plus en plus de coffee shops, de bars et de restaurants s’équiper de platines pour remplacer la musique numérique. Apercevoir le Dj choisir ses morceaux, aller jusqu’à lui faire des suggestions parfois, ça ajoute quelque chose à l’ambiance du lieu.
On a testé 5 adresses dans différents quartiers de New York où vous pourrez dîner, boire un verre tout en écoutant des bons disques.
Le Studio 151 est un bar à sushis situé dans un ancien speakeasy d’Alphabet City, au dessus du Nublu, club de Jazz très connu dans le quartier. Dans un environnement cosy à la lumière tamisée, influencé par les bars d’écoute japonais, la très bonne sélection de vinyles est la toile de fond pour déguster les nigiri et temaki handrolls du chef, complétés par un bon saké. Studio 151,151 Avenue C. (Second floor).
C’est cette magnifique fenêtre ouverte sur la rue remplie de fleurs qui a attiré notre attention et qui nous a emmené à l’intérieur pour découvrir ce restaurant coréen situé en plein cœur de l’East Village. Il abrite une collection de plus de 30 000 disques vinyles qui tapissent littéralement les murs de l’établissement, et ça vaut vraiment le coup d’œil. Le plat signature du restaurant, des ailes de poulet frites à choisir épicées ou non, avec une sauce ssamjang à base de soja, accompagné des sons du Dj qui enflamme le lieu, vous garantissent une soirée animée. Mono Mono116 E 4th St.
Eavesdrop est un bar à cocktails situé à Greenpoint où on peut également boire du vin naturel, de la bière locale et partager des assiettes entre amis dans un espace conçu pour les amateurs de son. On aime le bois blond qui encadre un espace intime qui s’inspire non seulement des bars de jazz de Tokyo mais aussi du concept simple de profiter de la bonne musique de Dj’s qui se succèdent . Eavesdrop674 Manhattan Ave.
Port Sa’id est née, il y a plus de dix ans à Tel Aviv, d’une collaboration entre des passionnés de musique et le chef Israélien Eyal Shani, chef déjà bien connu ici depuis les ouvertures successives de plusieurs spots animés new-yorkais (HaSalon, Miznon et Shmoné) tous importés depuis leurs emplacements d’origine en Israël. C’est un restaurant ouvert à tous, où les grandes tablées sont les bienvenues, et qui combine les sons d’un bar musical à une nourriture créative. On a également beaucoup aimé le petit bar très intime situé à l’entrée. Port Sa’id 88 King St.
On a découvert dans le quartier de Tribeca ce « Musiquarium » très discret de l’extérieur, en mode speakeasy, à l’atmosphère intimiste où la musique et l’écoute vont légitimement de pair. En effet ici, il faut laisser la musique être la conversation, chuchoter en sirotant son cocktail accompagné de mets japonais, pour apprécier à sa juste valeur l’expérience audio high fidelity de ce bar tokyoïte. Le propriétaire, lui-même japonais, a recréé ici un « Jazz Kissa » où la musique jazz est jouée pour une écoute dédiée. Il nous partage son incroyable collection de disques dont un certain nombre sont signés par les artistes. Petit comité recommandé… dans un Kissa, la socialisation étant moins la priorité que l’écoute. All Blues 87 Walker St.
Tokyo Record Bar est un restaurant au menu dégustation ou vous ne choisissez pas ce que vous allez manger mais la bande son que vous allez écouter parmi des vinyles soigneusement sélectionnés. Ils ont aussi un bar situé au premier étage qui propose du bon saké et des bouchées légères du chef Aki Iwaki (anciennement de Bohemian). Tokyo Record Bar, 127 Macdougal Street.