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Christophe Leroux expose ses oeuvres urbaines à Los Angeles

Il est considéré comme l’une des figures de l’art urbain contemporain.
Christophe Leroux est un peintre-plasticien-designer qui partage sa vie entre Paris et Los Angeles. Il expose dans ces deux villes depuis près de 20 ans, mais aussi à Venise, New-York, Mexico et bientôt Londres.
Du 17 au 27 mars, la Sonce Alexander Gallery de Los Angeles présente quelques une de ses œuvres. Des oeuvres qui seront exposées à la prestigieuse London’s Global Art Fair en mai prochain.
Son œuvre parle de notre monde dans ses aspects industriels, militaires et quotidiens, de manière vivante et gaie.
Christophe Leroux utilise des techniques et des supports variés pour raconter ses histoires : de la gravure, de la tôle froissée, du plexiglas et même des vêtements, avec notamment ses pièces Art to Wear for Petit Bateau exposées au Palais Galliera (musée de la mode) à Paris en 2005.

A SXSW, la French Tech fait son pitch entre croissants et barbecue

Etait-ce un effet des croissants, pains au chocolat et du café offert aux participants ?

La salle au rez-de-chaussée du bâtiment des services culturels de la Ville d’Austin réservée pour le “French Tech Café” organisé par le French American Business Council of Austin (Fabca) dans le cadre du volet interactif du festival South by Southwest affichait plus que complet. La moitié du public a dû rester debout, et beaucoup devaient se tenir près de la porte.

Ce petit-déjeuner-café donnait le coup d’envoi d’une journée “French Tech”, mardi, à SxSW. Quatre rendez-vous, dont un “French Tech Lunch”, avec musique live, networking, pitches et (bien entendu) un barbecue, étaient organisés pour permettre à une quinzaine de jeunes pousses (dont Devialet, Happn, Wynd, BandsInTown…) de se faire connaitre. La France avait a coeur de s’afficher, dans la lignée de sa présence importante au salon CES de Las Vegas en janvier.

Au “French Tech Café”, des acteurs de la scène tech d’Austin en plein essor venus rencontrer des start up françaises épaulées par l’Etat via Business France, l’organisme de promotion économique. Une rencontre aux allures de choc culturel. Côté français, des représentants d’organismes publics ou soutenus par les pouvoirs publics (NumaConseil national du numérique…) avaient fait le déplacement. Côté austinite, étaient présents les trois accélérateurs actifs à l’international (Capital Factory et Tech Ranch et l’International Accelerator), tous privés, et une responsable de la chambre de commerce. Ainsi qu’un créateur d’entreprise innovante d’origine française, Thierry Daupin, qui a témoigné de la façon dont les Silicon Hills texanes ont « complètement changé (sa) vie en un an ».

France ou Japon, c’est la même chose
Quand on demande aux “locaux” pourquoi les Français les intéressent, ils rétorquent que toutes les innovations sont intéressantes pour Austin “qu’elles soient de France ou du Japon“. “Chaque système a ses avantages et ses inconvénients. Aux Etats-Unis, on a la culture de l’entrepreneuriat, car le système est limité à l’essentiel. Et il faut perpétuellement attirer l’attention à soi, ce qui fait que les créateurs d’entreprises n’ont pas peur de prendre des risques. Le soutien des pouvoirs publics peut être une force, mais dans mon expérience américaine, le gouvernement n’est pas en mesure de penser de façon suffisamment innovante pour construire des ponts entre les mondes”  commente Ali Syed, coordinateur du développement international de Capital Factory.
« Même si les Américains adorent la France, il n’y a pas encore suffisamment de technologies qui nous arrivent de France pour qu’ils prennent conscience du potentiel français » estime Eric Venditti, un responsable français de conception de systèmes sur puce pour Intel à Austin.
Mais si la France a encore des progrès à faire pour se vendre, les startups françaises semblaient, elles, ravies de leur passage à South by Southwest, à l’image de Klaxoon, l’inventrice d’une box favorisant l’interactivité au sein des groupes. Au dernier jour du volet interactif du festival, elle est entrée en contact avec deux investisseurs potentiels par l’intermédiaire du French American Business Council d’Austin. Son principal objectif dans le cadre du festival était d’accroître sa notoriété en amont de son développement en Amérique du Nord, où la jeune entreprise est pour l’instant présente par le biais de ses clients français L’Oréal, Thalès et Schneider Electric, (ce qu’elle a aussi fait, à grand renfort de coups de klaxon manuels).

« Par rapport aux deux années précédentes, on a eu beaucoup de passage sur le pavillon français », se félicite Mathilde Noir, cheffe de projet Innovation numérique à Business France. Un succès que la spécialiste de l’export attribue notamment à un tri drastique des candidatures de startups désireuses de se montrer à South by Southwest.


 

L'assurance-santé aux USA pour les nuls

(Article partenaire) L’assurance santé américaine a des allures de labyrinthe. Pour vous aider à avoir les idées claires, Eric Thoby, président et fondateur d‘Agora Expat, courtier d’assurance santé pour expatriés, répond à cinq questions simples sur ce sujet complexe.
1. Quelles sont les différences entre le système d’assurance santé aux Etats-Unis et en France?

L’assurance santé aux USA relève essentiellement du système privé, sauf dans le cas des systèmes MEDICAID (système de santé sponsorisé ou d’assistante médicale à destination des personnes ayant de faibles revenus et dépend de chaque Etat) et MEDICARE (programme fédéral accessible aux personnes retraitées de 65 ans et plus).

Jusqu’à la mise en place de l’Affordable Care Act ou « Obamacare » qui oblige, depuis 2014 tout résident fiscal aux USA de disposer d’une assurance santé, l’assurance santé n’était pas obligatoire.

Les principales différences entre un système de santé français généreux tant en termes de garanties que de coûts, et le système de santé aux USA? Le coût de la santé aux USA est sept à dix fois plus élevé qu’en France.

Les systèmes de couvertures médicales proposées en France permettent dans la majorité des cas de disposer d’une couverture à 100 % avec un ticket modérateur (ou “co-insurance” si on se réfère aux termes américains) très peu élevé.

Aux USA, dans le cadre des contrats d’assurance santé qui sont proposés, il faut généralement porter votre attention sur quatre éléments importants :

  • Le niveau du déductible (ou franchise)

C’est généralement le montant qui devra être pris en charge par vos soins avant même que l’assurance ne commence à vous rembourser;

  • Les co-payments

Ce sont également des franchises qui s’appliquent davantage pour les visites médicales, les frais de certains laboratoires ou examens médicaux et prescriptions médicales;

  • Le co-insurance, ou “cost sharing” correspond au niveau de remboursement de l’assurance

Il existe cinq grandes catégories de plans : catastrophic coverage plans qui souvent ne couvrent que les évènements médicaux imprévus tels que hospitalisation, les plans Bronze, Silver, Gold et Platinum.

Pour un “Bronze plan”, le niveau de co-insurance (ou cost sharing) est de 40 %, il est respectivement de 30, 20 et 10 % pour les plans SILVER, GOLD et PLATINUM

  • Le “Maximum Out Of Pocket” (il s’agit du montant maximum qui peut vous incomber par an)

Il correspond au total des dépenses médicales que vous avez pu payer (somme des déductibles, co-insurance, co-payments…)

Au-delà de ce montant, l’assurance réglera vos dépenses à 100 %.

Attention, selon le type de niveau d’assurance, vous pouvez avoir des “maximum out of pocket” par an pouvant aller jusqu’à $6,850/an pour un individuel et $13,700/an pour une famille.

2. Quel budget dois-je prévoir?

Aux USA, selon l’étude publiée par Kayser Foundation en 2015, le coût moyen d’une assurance santé pour une famille de 4 personnes est de $ 17,545 /an avec un déductible moyen de l’ordre $ 5,000. Ce coût était en 2015 en moyenne de $ 6,521/an pour un célibataire. La prime moyenne d’assurance santé a augmenté de 61 % depuis 2005 et 27 % depuis 2010.

Selon l’état ou vous résidez les coûts peuvent varier, mais il faut donc compter en moyenne aux alentours de $ 500 par mois pour un célibataire et environ $ 1,500/mois pour une famille.

Bien entendu, certaines assurances peuvent se révéler moins chères si l’on place le curseur des déductibles, maximum out of pocket, co-insurance…au maximum.

Mais attention, en cas d’hospitalisation la note finale peut s’avérer élevée car le déductible et le co-insurance vont d’abord s’appliquer avant même que votre assurance prenne le relais. Exemple : Pour une hospitalisation de $ 10,000 si votre déductible est de $ 5,000/an et votre co-insurance de 40 %, vous ne serez remboursés que de $ 3,000.

3. Mon employeur est-il obligé de me fournir l’assurance santé?

Dans le cadre du PPACA (Obamacare) il faut distinguer 2 aspects, celui concernant le « individual mandate » qui concerne chaque individu, et le « corporate mandate » qui concerne l’entreprise.

Si ces deux pans de la réforme de santé ont été modifiés à maintes reprises avec des mises en application qui ont pu être différées, le « corporate mandate » est prévu de s’appliquer à compter du 1er janvier 2017 pour toute entreprise ayant plus de 50 employés. Ce mandat, sauf modifications pouvant encore intervenir d’ici là, obligera l’employeur à fournir l’assurance santé à ses employés.

4. Quelle assurance choisir: locale ou internationale? 

Beaucoup de Français sont attachés au système de couverture « à la française » – pas de déductible, pas de co-insurance et prise en charge à 100 % des frais réels, libre choix du médecin et des hôpitaux, couverture mondiale… Cependant, aucune assurance française ou internationale n’est à ce jour en conformité avec l’Obamacare.

Contrairement à ce qui est souvent dit, ceci ne signifie pas pour autant que vous ne pouvez pas sélectionner ce type d’assurances, mais il s’agit dès lors de prendre sa calculatrice et de faire les calculs qui s’imposent. En effet, si votre plan d’assurance n’est pas “Obamacare compliant” (compatible avec Obamacare), vous vous exposez, au même titre que quelqu’un qui n’aurait pas d’assurance santé, au paiement d’une pénalité.

Celle-ci est fonction de vos revenus et est calculée comme suit :

AGI (Adjusted Gross Income) – seuil de $ 10,150 par personne ($ 20,300 si vous êtes un couple et vous faites votre déclaration fiscale en commun) X 2.5 %.

Exemples :

1 – Vous êtes célibataire et votre AGI est de $ 50,000

Dans ce cas votre pénalité sera de ($ 50,000 – $ 10,150) X 2.5 % = $ 996.25 pour l’année 2016

2 – Vous êtes célibataire et votre AGI est de $ 200,000

Dans ce cas votre pénalité sera de ($200,000 – $ 10,150) X 2.5 % = $ 2,699 qui est le montant maximum de la pénalité en 2016 quels que soient vos revenus

3 – Vous êtes mariés, vous avez 2 enfants et votre AGI est de $ 150,000

Dans ce cas, votre pénalité sera de ($ 150,000 – $ 20,300) X 2.5 % = $ 3,242.50 pour l’année 2016.

Lorsque la pénalité s’applique, celle-ci viendra en déduction de votre crédit d’impôt lorsque vous établirez votre déclaration fiscale. Si vous ne bénéficiez pas de crédit d’impôt, elle sera reportée en année N+ 1, l’IRS ne pouvant prélever directement sur votre compte bancaire le paiement de cette pénalité.

Important: la pénalité ne s’applique pas aux personnes qui résident moins de 330 jours aux USA, ni aux détenteurs d’un visa J, F, M ou Q (si vous êtes dans ce cas, vous avez donc intérêt à regarder du côté des assurances internationales). En revanche, la pénalité s’applique uniquement aux personnes qui sont U.S. citizens, résidents permanents et « resident aliens ». Une personne en visa J par exemple peut bénéficier d’une couverture santé aux USA pour environ $ 60/mois. Plus d’informations ici.

5. Et Obamacare

Beaucoup d’acteurs ont pu vous alerter sur l’importance d’avoir une assurance Obamacare avant une deadline fixée au 31 janvier.

Cette date limite ne concernait que le marché du « market place » ou « exchange » pour lequel il y a effectivement des dates d’entrée. Le “market place” peut être intéressant pour toute personne dont les revenus seraient peu élevés lui permettant ainsi de bénéficier d’aides de l’état où il réside (« subsidies »).

A ce jour, le “market place” est fermé. Seul un évènement particulier permettrait d’y rentrer (naissance, mariage, divorce…).

Cela ne signifie pas pour autant que vous ne pouvez avoir accès à des produits d’assurance “Obamacare compliant”, comme l’offre Wellaway.

Attention également au choix de votre assurance et du réseau de médecins qu’elle vous permet d’utiliser. Certaines assurances disposent d’un réseau restreint ce qui peut vous limiter dans le choix de vos médecins.

Certaines assurances, en particulier les HMO Plans (Health Maintenance Organization) peuvent également vous obliger à consulter dans leur réseau et ne prévoient pas de remboursement ou de prise en charge dès lors que vous consultez en dehors.

Ce même type d’assurances peut également vous obliger à passer par un médecin référent (PCP – Primary Care Physician) avant de pouvoir consulter un spécialiste.

En general, quand vous le pouvez, privilégiez davantage les PPO Plans (Preferred Provider Organization).

Ce sont donc tous ces aspects qu’il faut considérer avant de choisir l’assurance qui vous convient. C’est d’ailleurs à cet effet qu’un courtier d’assurance trouve toute son utilité car il vous aidera à sélectionner l’assurance la mieux adaptée en fonction de votre budget et des garanties pour lesquelles vous souhaitez être couvert.

Contrairement à une idée reçue, il ne vous coûtera pas plus cher de passer par un courtier que de passer directement par la compagnie d’assurance, le courtier étant rémunéré directement par ce dernier et non par le client.

Les conseillers AGORAEXPAT connaissent les interrogations auxquelles vous êtes confrontés. Nous sélectionnons en toute transparence les services et l’assurance maladie les plus adaptés aux spécificités de chacun de nos clients et les accompagnons dans leurs besoins spécifiques grâce à un service sur mesure.

Pour en savoir plus sur Agora Expat:

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Meilleure baguette de Miami: la finale

“Quelle est la meilleure baguette de Miami ?” La réponse à cette question qui vous taraude est pour bientôt: le 14 avril au National Hotel (Miami Beach), nous saurons qui fait la meilleure baguette à Miami (et ses environs). Inscrivez-vous vite.
French Morning a lancé le concours il y a quelques semaines; des centaines de lecteurs ont déjà répondu (vous pouvez toujours voter ici). Place désormais à la prochaine étape: la grande finale, qui permettra de départager les 10 boulangeries arrivées en tête du vote des lecteurs. Les finalistes seront annoncés prochainement.
Sur place, un jury de professionnels goûtera (à l’aveugle) les baguettes avant de décerner le Grand Prix. Mais vous aurez aussi votre mot à dire: vous pourrez également déguster les pains des finalistes, accompagnés d’un abondant choix de fromages (merci à Savencia-Ile de France Cheeses), de charcuterie (merci à Fabrique Délices), chocolat (Cacao Noël) et confitures (Bonne Maman).
Le public (c’est vous) décernera son propre prix.
Inscrivez-vous vite, les 50 premières places sont à -50 %.

Avec le soutien de:SponsorsBaguetteMiami

Angélique Kidjo présente "21eme Siècle" sur TV5 Monde

Angélique Kidjo, chanteuse engagée, ambassadrice de charme et de choc de l’Afrique et… animatrice de télévision. L’artiste sera le visage de “21ème Siècle”, la nouvelle émission de TV5 Monde réalisée avec les Nations Unies. Diffusion: vendredi 18 mars (11pm EST).
Chaque mois, “21ème Siècle” reviendra sur un grand défi auquel fait face l’humanité aujourd’hui, comme le changement climatique, la préservation des ressources et des espèces, les droits de l’Homme et les changements géopolitiques. Au programme: un portrait de Theo van Boven, le directeur hollandais de la division des Droits de l’Homme à l’ONU et sa croisade diplomatique contre les Etats d’Amérique latine auteurs des violations du droit humanitaire international dans les années 70 et 80. L’émission sera également consacrée aux migrants dans les centres de détention en Italie.
Sous-titré en anglais.

Les robes en papier maché de Marielle Plaisir à Miami

C’est la première fois que le travail d’une artiste guadeloupéenne est montré au MOCA. Du 24 mars au 29 mai, Marielle Plaisir expose ses dessins , portraits, peintures, tapisseries et robes en papier maché suspendues au musée d’art contemporain de Miami.
L’exposition, qui s’appelle “Acta no Verba”, offre un aperçu du travail de l’artiste française et une plongée dans l’imaginaire collectif carribéen. Exposées notamment en Afrique, en Europe (Quai Branly,Biennale de Florence, La Winery) et Art Basel Miami, les oeuvres de Marielle Plaisir ont pour fil conducteur les notions d’identité, de culture et les formes que prend la domination à travers les temps. Une réception avec l’artiste aura lieu le 31 mars de 7 à 9pm avec de la musique live (“Après un rêve” de Gabriel Fauré) pour 10 dollars.

Goût de France / Good France met le couvert en Floride

Le rendez-vous annuel des gourmets et des gourmands fait son retour le lundi 21 mars.
Plusieurs dizaines de restaurateurs français aux Etats-Unis participent à Goût de / Good France, un événement à la gloire de la gastronomie tricolore lancé en 2015 sur le modèle des “Diners d’Epicure” du chef Auguste Escoffier. Les chefs de Floride sont aussi de la partie et proposeront des menus spéciaux pour l’occasion – désolé pour nos lecteurs de Miami, aucun restaurant de la ville ne participe à l’opération cette année.
Les restaurants participants sont:
Largo: Café Largo (12551 Indian Rocks Road).
Hollywood: Face (2022 Hollywood Blvd)
Orlando: Le coq au vin (4800 S. Orange Ave.)
Longboat Key: Maison blanche (34228 Longboat Key)
Doral: Salud Fitness Restaurant (2600 NW 87Th Av suite 9)
 

À Hoboken, l'école internationale Tessa prend forme

Pour l’instant, Tessa n’est qu’un vaste espace en chantier. Dans quelques mois, ça sera une école internationale, où l’on entendra parler français, espagnol et une touche de mandarin.
Cette école maternelle et primaire est en train de prendre forme au rez-de-chaussée du Monroe Center, un nouvel immeuble de bureaux et d’ateliers d’artistes à Hoboken où des spas, des marques de vêtements et des restaurants ont déjà élu domicile. Avec l’arrivée de New-Yorkais en quête de loyers moins élevés dans cette ville coquette du New Jersey, la demande pour une école internationale s’est accrue, selon la fondatrice de Tessa, Isabelle Bonneau, à qui l’on doit également les cours et summer camps multilingues Be Lingual. “On est les premiers, insiste-t-elle. On va vraiment offrir une école de qualité, avec un curriculum parfaitement ficelé qui ira chercher le meilleur des différents systèmes.

L’enseignement bilingue français-anglais a gagné du terrain ces dernières années dans le New Jersey avec le développement de la French American Academy, une école bilingue présente à New Milford, Jersey City et Morris Plains. Isabelle Bonneau a “toujours eu en tête” d’ouvrir une école internationale. Elle a découvert l’importance du multilinguisme lors de ses études en Allemagne, au Royaume-Uni et à Chicago et lors de missions internationales pour le compte du groupe d’hôtellerie Accor. Mariée à un Chypriote, elle a voulu exposer son fils au mandarin. Une volonté qui l’a conduite, en 2007, à lancer Be Lingual, service qui offre des programmes en mandarin, français, espagnol et anglais ESL dans plusieurs dizaines d’établissements scolaires à New York et dans le New Jersey. “C’est important que les enfants aient au moins la possibilité de se choisir une vie internationale et les opportunités qui vont avec.
La future école proposera deux filières – français et espagnol – de la nursery au 5th Grade – sur le modèle de l’International School of Brooklyn (ISB). La première année, l’école commencera par les classes de maternelle pour les âges 2 ans et demi et plus et ouvrira le primaire les années suivantes. Dans le “track” français, la langue de Molière représentera 80% du temps d’enseignement en maternelle – une part qui sera réduite en primaire. Les élèves suivront aussi des cours “spéciaux”, notamment le mandarin à raison d’une heure par semaine. Chaque filière comptera quatre classes de “12 à 18 élèves” chacune.
Isabelle Bonneau, qui habite à Jersey City, assure que l’intérêt est au rendez-vous. “Cent vingt familles ont manifesté un intérêt au travers de nos open house et de rendez-vous privés, dont la moitié pour les classes de français, glisse-t-elle. C’est beaucoup, mais c’était attendu. Avec Be Lingual, nous servions beaucoup d’écoles à Hoboken. C’est un terrain que je connais mieux que Jersey City. Hoboken était une évidence.” Selon la fondatrice, Tessa doit ouvrir “en octobre-novembre” . Elle envisage de demander l’homologation de l’Education nationale française. Prochain open-house pour les parents intéressés: le samedi 16 avril à 9:30am.
 
 
 
 

Frédéric Brillant: "Je veux vivre le rêve américain dans le foot"

Le jour où j’ai signé, j’ai reçu plein de messages” . Il y a un an, si on avait dit à Frédéric Brillant, alors défenseur au sein du club belge d’Ostende, qu’il allait taper la balle avec Andrea Pirlo et David Villa aux Etats-Unis, il ne l’aurait certainement pas cru.
Et pourtant. Le Français a été recruté en janvier par le New York City FC, le club new-yorkais. L’équipe et son nouveau coach Patrick Vieira comptent sur lui pour renforcer sa défense, pas assez performante la saison dernière – NYC FC était passé à côté des play offs malgré sa ribambelle de stars du ballon rond européen. “J’ai eu l’opportunité de venir aux Etats-Unis. La MLS (le championnat américain, ndr) m’attirait beaucoup. Il y a de grands joueurs ici, et un grand coach. Je les regardais à la télé, maintenant je joue avec eux.”
Le Sedanais de 30 ans, qui a fait la majeure partie de sa carrière en Belgique (avant Ostende, il est passé par Bertrix en D3 belge et le Germinal Beerschot), a été repéré lors d’un match contre Anderlecht. “J’avais bien joué!” Le montant de son transfert n’a pas été communiqué. Le club américain a toutefois indiqué avoir utilisé le “Targeted Allocation Money” pour réaliser la transaction. Ce mécanisme permet de contourner exceptionnellement les règles de plafonnement salarial en vigueur pour les joueurs qui évoluent en MLS.
Brillant a rejoint le club new-yorkais directement lors du stage de pré-saison en Floride, quelques jours seulement avant la reprise du championnat contre le Chicago Fire. Match que les hommes de Vieira ont remporté 4-3 sur la pelouse du Fire. Pour Brillant, “c’était le pire match de ma carrière je pense. Rien ne marchait en ma faveur. En arrivant, je savais que cela allait être difficile de commencer au meilleur de ma forme parce que j’avais dû m’acclimater très rapidement. Mais ça n’est pas grave, on tourne la page.”
Le fait d’être Français ne lui vaut pas en tout cas les faveurs de coach Vieira. “On est les seuls Français de l’équipe. Comme je ne parle pas très bien anglais, ça aide pour comprendre précisément ce que le coach attend de moi. Mais on ne se parle pas plus que ça, glisse-t-il. Je connaissais le joueur, et pas la personne. Il est très sympathique. Il va vers les joueurs, parle beaucoup. En tant que milieu, on voyait qu’il en voulait vraiment, qu’il était acharné. Il essaye de nous inculquer ça à l’entrainement et dans les vestiaires“.
Depuis son arrivée, entre les papiers à remplir et la recherche de logement, le numéro 13 prend ses marques sur le terrain. Auteur d’une bonne performance dimanche contre Toronto (match qui s’est soldé par un nul 2-2), il se concentre à présent sur la prochaine rencontre, contre Orlando, le 18 mars au Yankee Stadium. Ca sera le troisième match du NYC FC, qui depuis le début de la saison a récolté quatre points sur six possibles. “Je suis là pour prouver quelque chose, vivre le rêve américain dans le foot. On me dit: tu es à New York, donc tu vas faire du tourisme. Non, je suis là pour travailler. Je vais me donner au max. Après, on verra bien. C’est comme ça le foot, on ne sait jamais où ça va nous mener.

Avions en retard : les pires aéroports sont…

Quels sont les aéroports internationaux où les avions partent et arrivent à l’heure? La Global Gateway Alliance, un organisme qui milite pour l’amélioration des aéroports new-yorkais, a publié son classement annuel des aéroports internationaux américains où les vols sont les plus ponctuels. Résultat : ça ne vole pas bien haut pour New York.
Les trois aéroports de la Grosse pomme (Newark, JFK et LaGuardia) sont champions des avions en retard en 2015. LaGuardia arrive à la 29e et dernière place avec une moyenne de 72,79% d’avion qui arrivent ou décollent à l’heure, il est précédé par Newark avec 75,01% et JFK à la 26e place avec 77,21% d’avions ponctuels – Chicago O’hare se hisse à la 27ème classe de ce classement peu glorieux. Il s’agit d’une chute spectaculaire pour les trois aéroports de New-York-New Jersey. JFK était en effet 16e en 2014, contre respectivement 25 et 27e pour LaGuardia et Newark. Quand on prend les seules arrivées en retard, JFK, LGA et Newark occupent les trois premières positions (LaGuardia est l’aéroport où la plus grande part d’avions arrivent en retard).
Selon la Global Gateway Alliance, c’est la faute à des instruments de contrôle du traffic aérien dépassés et à la lenteur de la mise en oeuvre de NextGen, un système satellite qui permet d’optimiser les itinéraires et de réduire les retards. Sa mise en place dans les aéroports américains doit s’étaler jusqu’en 2025.
Dans le reste du pays, San Francisco n’est pas très loin, car il se situe à la 25e place avec 77,67% d’arrivées et de départs à l’heure. Miami est 24e avec 77,72%, Fort Lauderdale est 18e avec 78.47%, Los Angeles 20e avec 77,95%. Les Texans font un peu mieux, Dallas se classe 22e avec un taux de 77,74% et Houston bon 16e en enregistrant 78,73% d’avions qui arrivent et partent à l’heure, selon Global Gateway Alliance, qui se base sur les chiffres du Bureau of Transportation Statistics.
Les champions sont plutôt sur la côte Ouest, Seattle 3e (83,84%), Portland 2e (85,26%) et Salt Lake City (87,11%) prend la tête de ce podium.
 

Doug Satzman, un enfant de Starbucks pour diriger le Pain Quotidien US

Doug Satzman a longtemps eu le job le plus difficile de la terre: vendre du café Starbucks aux Français. Aujourd’hui, il doit convaincre les Américain de se mettre au bon pain.

Ce quadra décontracté originaire de Bethesda (Maryland), qui a passé la majeure partie de sa carrière à ouvrir des Starbucks aux Etats-Unis et en Europe, vient d’être recruté par le Pain Quotidien (LPQ) pour diriger l’enseigne aux Etats-Unis, son plus grand marché. L’an dernier, LPQ a ouvert onze nouveaux restaurants américains, soit le plus grand nombre d’ouvertures en une année, portant à 87 le nombre de sites dans le pays. “Je retrouve au Pain Quotidien la même énergie, le même esprit que dans les premières années à Starbucks” , souligne-t-il, assis à la table communale du restaurant de Broad Street, où des boulangers s’affairent derrière des portes en bois coulissantes.

Ce passionné de course à pied (il a couru le semi-marathon de Paris), qui va en France “deux-trois fois par an” , a grandi dans “une famille de petits entrepreneurs. Mes tantes, mes oncles, mon père avaient leur business. Certains ont réussi, d’autres non. J’ai appris très tôt la beauté de faire les choses bien et l’importance d’avoir de bonnes relations.” C’est d’ailleurs dans une entreprise familiale que le diplômé de business et psychologie fait ses armes: Ritz Camera, la chaine de produits photos. “Comme c’était une entreprise familiale, j’ai eu l’opportunité de faire beaucoup de choses. J’ai appris la flexibilité, l’esprit de corps.” Pendant deux ans, il est en charge de développer leur réseau de boutiques et va jusqu’à s’occuper de la moitié du pays. Ses performances lui valent d’être repéré par le défunt Blockbuster, l’enseigne de location de DVD. A l’époque – la fin des années 90 – la marque veut “conquérir le monde” et ouvrir “500 nouveaux sites chaque année pendant trois ans” . “C’était une entreprise glamour, excitante, avec des capitaines d’industrie, mais ce n’était pas le bon match pour moi. Ils étaient très arrogants, très peu ouverts au changement, très agressifs vis-à-vis des concurrents. Leurs performances ont commencé à se détériorer. J’ai survécu à trois vagues de licenciement.

L’aventure dure deux ans et Doug Satzman est recruté en 2000 par Starbucks, en pleine croissance. “Il y avait moins de 2.000 cafés dans le monde. J’ai trouvé une entreprise qui tenait aux communautés, à ses clients et ses employés. Beaucoup de personnes là-bas voulaient sauver le monde, et ça m’a parlé.

Si vous vous demandez pourquoi le géant du café est présent à tous les coins de rue, Doug Satzman en est en partie le coupable. Directeur du développement à San Francisco entre 2003 et 2008, il double le nombre de points de vente dans la région (400 à 800). A l’époque, son travail consistait en beaucoup de terrain: explorer des quartiers, parler avec les riverains, étudier les mouvements dans la rue et, “ce qui est perçu comme pratique…”  “Sommes-nous du côté ensoleillé de la rue pour mettre une terrasse? Y-a-t-il assez de prises pour brancher des ordinateurs quand on est dans un quartier d’affaires, assez de places aux tables? S’il y a une école dans la rue, est-ce qu’il y a de la place pour les poussettes? Tout comprendre du point de vue du client mène à de bonnes décisions” , glisse-t-il.

Le Pain Quotidien vs Apple

Ces qualités tapent dans l’oeil du PDG de Starbucks Howard Schultz. En 2012, “Howard m’a demandé de me lancer” et le bombarde senior VP en charge du développement de la marque dans la zone dite EMEA (Europe-Middle East-Africa). Il s’installe à Amsterdam pour piloter l’ouverture de Starbucks dans ces marchés où la tradition du café est solidement ancrée… tout comme les lois du travail. “Nous avons perdu de l’argent pendant dix ans sur ces marchés où les loyers, le coût de la main d’oeuvre sont élevés. Mais l’équipe a pu retourner cela.

Satzman n’a pas rejoint le Pain Quotidien tout de suite. Il s’est offert une année sabbatique pour s’occuper de sa famille et mener des projets philanthropiques au Rwanda, pays qu’il a découvert lors de ses nombreux voyages d’affaires. Ce n’est pas un chasseur de tête qui est venu le chercher pour rejoindre la boulangerie créée en 1990 par l’iconoclaste Alain Coumont: il a découvert la marque par hasard à Amsterdam comme client. Il était alors courtisé par Nike et Apple. “Ma femme m’a dit: pourquoi pas Le Pain Quotidien? L’entreprise me rappelait le début de ma carrière à Starbucks: les employés étaient jeunes, optimistes et voulaient changer le monde (…) J’ai découvert que le Pain Quotidien était présent en Europe et même aux Etats-Unis. J’ai rencontré Vincent Herbert (PDG du Pain Quotidien, ndlr). Nous avons parlé trois heures au lieu d’une prévue.

Croissance conservatrice 

Avec un ancien de Starbucks aux responsabilités, doit-on s’attendre à voir des Pain Quotidien fleurir dans tous les blocks des grandes villes américaines? “Pas du tout, s’exclame le nouveau patron. Nous voulons grandir de manière responsable. Si Le Pain Quotidien voulait faire comme Starbucks, il serait ruiné. C’est une expérience différente.” Si vous visitez le Pain Quotidien de Broad Street, vous aurez peut-être un avant-goût des innovations que le nouveau PDG veut introduire. Dans ce restaurant au coeur du quartier de Wall Street sont testés des projets pilotes qui ont vocation à être étendus. Lors de notre visite, Doug Satzman a vanté le nouveau système de “Grab and go” de produits sains à emporter pour ses clients pressés, son nouveau service de commande sur mobile ainsi que l’app “Pay at table” , qui permet de payer l’addition avec le téléphone. Cette méthode de paiement a été étendue en fin de semaine dernière à l’ensemble des Pain Quotidien aux Etats-Unis.

Le nouveau patron, qui s’est mis dans le bain dès son arrivée en préparant du pain en cuisine et en faisant le service et la plonge, veut multiplier les restaurants dans les marchés où elle en possède peu, comme Brooklyn ou Los Angeles. Des nouvelles villes? “Trop tôt” pour le dire. “Pourrions-nous avoir des résultats à San Francisco, Boston, Floride? Bien sûr, mais nous ne serons jamais à tous les coins de rue. L’entreprise a 25 ans et une longue tradition. Mais nous sommes toujours au début.

Investissement immobilier: remboursez vos mensualités avec vos loyers

(Article partenaire) Démarrer un projet d’investissement locatif nécessite dans la majorité des cas d’emprunter.

Et que vous alliez voir votre banque ou un courtier, vous allez devoir rembourser ce prêt sous forme de mensualités. Vous allez également toucher des loyers en louant votre appartement. Mais comment faire pour que les loyers que vous allez percevoir se rapprochent le plus possible de ces mensualités ? Quelles sont les conditions pour arriver à un montage équilibré où vos loyers payent intégralement vos mensualités ? Nous vous expliquons tout.

Les loyers et la rentabilité

Lorsque vous démarrez un projet d’investissement, l’objectif est en général de louer l’appartement pour toucher des loyers. Et que ce soit en France ou ailleurs, les loyers varient en fonction des types d’appartements, des surfaces et des villes dans lesquelles se situe le bien. Mais de façon générale, les loyers annuels correspondent en moyenne à un pourcentage du prix d’achat : c’est la rentabilité brute d’un appartement. Ce pourcentage varie en fonction du risque et de la demande locative. Il peut varier de 3% pour un investissement peu risqué et aller jusqu’à 7% dans le cas d’un risque locatif plus élevé. Mais alors quel type d’appartement acheter pour que vos loyers « payent » vos mensualités ?

Le financement

L’investissement locatif est souvent financé avec un apport personnel et un emprunt. Vous apportez l’apport et la banque apporte le montant emprunté. Vous devez ensuite rembourser l’emprunt sous forme de mensualités, en général constantes (cas d’un emprunt amortissable à taux fixe) qui comprennent à la fois les intérêts et le remboursement du montant que la banque vous a prêté. Et bien entendu, dans un montage financier, plus l’apport personnel est important, plus l’emprunt nécessaire est faible et donc plus les mensualités sont également faibles. Quel est alors le lien entre les loyers et l’emprunt ?

Le montage équilibré ou l’effort d’épargne

Réaliser un montage financier permettant à un investissement de s’autofinancer signifie que loyers sont égaux aux mensualités du prêt, pour ne rien avoir à rajouter ou, dit autrement, pour ne pas avoir d’effort d’épargne. Mais comment arriver à cet équilibre ?

Tout dépend de votre apport personnel : plus votre apport est élevé, plus vos mensualités sont faibles et donc plus le montant de vos loyers se rapprochera de celui de vos mensualités. Simple. Mais quel est le bon apport pour atteindre ce montage équilibré ?

Les loyers et donc les rentabilités étant différents d’une ville à l’autre, l’apport nécessaire à un montage équilibré dépendra donc de l’endroit où vous investissez. Le calcul est un peu complexe, mais pour vous donner un ordre de grandeur, sachez qu’à Paris par exemple, votre apport devra représenter 50% du prix de l’appartement alors qu’à Lyon un apport de 30% du prix de l’appartement peut suffire.

Vouloir un investissement qui s’autofinance dépend donc essentiellement de ce que votre apport représente par rapport à votre budget. Il est donc important de bien préparer son projet, et en particulier sa structuration financière.

Vous avez un projet immobilier ? Contactez-nous pour en discuter, nous étudierons le montage le plus adapté à votre situation.

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