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"Marguerite", le film qui sonne faux

” Marguerite” nous emmène dans le Paris des années 20. On y retrouve Marguerite Dumont, une femme fortunée passionnée de musique et d’opéra. Elle se produit régulièrement devant son cercle très fermé d’amis. Son souci : elle chante horriblement faux et personne n’ose lui dire, pas même son mari. Jusqu’au jour où elle décide de se produire devant un vrai public, à l’opéra.
Inspiré d’un personnage ayant réellement existé, le film n’est pourtant pas un biopic. « Il y a 15 ans, j’ai écouté la radio et entendu la voix complètement folle de Florence Foster Jenkins, une Américaine. Et je me suis dit, mais qu’est-ce que c’est cette histoire folle, à la fois hilarante, ridicule et hors-norme. J’ai voulu découvrir cette femme qui a fini par chanter au Carnegie Hall, explique le réalisateur Xavier Giannoli. J’ai fait mon enquête, j’ai découvert son histoire, mais je n’ai pas voulu faire un biopic, ça ne m’intéressait pas. Je me suis inspiré des éléments de sa vie qui me touchaient. Comme un peintre qui regarde la réalité et qui en fait sa propre interprétation. »
Lors de “Marguerite”, le réalisateur nous fait passer par des émotions complexes et opposées. On passe du rire, à la compassion et de la moquerie à la gêne. « C’est comme ça que je vois la vie, il y a une dimension tragique. On pense à l’amour, à la vie, à la mort, à la solitude, au doute. Mais en même temps, il y a aussi une dimension comique et ridicule. C’était ça qui m’intéressait dans le film, ce mélange de tendresse et de cruauté. J’essaye, avec mes moyens, de créer de grands personnages de cinéma qui vont dégager des émotions universelles, sans entrer dans le cliché. »
Marguerite est formidablement interprétée par Catherine Frot, un rôle considéré par certains critiques comme le plus réussi de sa carrière et qui lui a valu le César de la meilleure actrice.
« Je crois que la vie de Catherine Frot l’a préparé à ce rôle, elle est la première à le dire. Pour elle, c’était quelque chose qui rassemblait beaucoup ses émotions de femme. Je pense qu’il y a eu des choses dans sa vie personnelle au moment du film qui touchaient à son couple et le film lui a permis d’exprimer ces émotions-là ».
 


Le succès du film n’est évidemment pas dû qu’à la belle performance de Catherine Frot. L’actrice est entourée de nombreux seconds rôles de talent. Michel Fau et André Marcon ont d’ailleurs eux aussi été nominés aux Césars grâce au film. D’autres acteurs auraient également mérité cette nomination selon le réalisateur. « J’étais très furieux que Denis Mpunga ne soit pas nommé aux Césars, il est génial. Mais les organisateurs m’ont dit que c’était déjà rare d’avoir deux nominés dans le même film. Mais du coup je pense que ça a divisé les votes. »
Le film a néanmoins raflé quatre prix lors de la cérémonie (meilleure actrice, meilleur décor, meilleurs costumes et meilleur son). Un succès qui lui permet aujourd’hui d’être présenté au public américain. Ce qui rend très heureux Xavier Gianolli. « L’écrasante majorité de mes références sont américaines, je suis obsédé par le cinéma et la littérature américaine. Dans mes films, il y a une très forte influence américaine. Même idéologiquement. Quand j’écrivais le film, je pensais parfois à Forrest Gump. Des personnages qui incarnent une forme d’innocence et qui sont promis à des destins épiques, car ils font apparaitre la corruption et l’hypocrisie du monde. C’est très américain aussi. Dans “Marguerite”, il est question d’une femme qui veut prendre possession d’elle-même, qui veut empoigner son destin et qui s’affranchit de toutes les règles et de toutes les conventions sociales pour imposer au monde ce qu’elle est. »
 
 

Les start-ups françaises à suivre pendant South by Southwest

Alors que des dizaines de milliers de festivaliers s’apprêtent à nouveau à déferler sur la capitale du Texas pour le festival de musique, d’internet, de jeux vidéos et de cinéma South by Southwest à partir de vendredi (et jusqu’au dimanche 20 mars), French Morning a étudié les profils d’une vingtaine de startups qui feront le déplacement depuis la France ou un autre pays d’Europe francophone et en a sélectionné quelques-unes à suivre de plus près.
La première, naturellement, c’est la seule à s’être qualifiée pour une compétition du festival, en l’occurrence le très prestigieux SXSW Accelerator qui a reçu près de 500 candidatures mais n’en n’a retenu que 48 : DreamUp Vision. Cette toute jeune société parisienne a développé une solution d’analyse de la rétine permettant de détecter un trouble de la vue des malades de diabètes (la rétinopathie diabétique) « aussi bien qu’un ophtalmologue expérimenté » et suffisamment tôt pour éviter la cécité.
Si les sessions de « pitch » qui permettront d’éliminer 30 participants samedi, puis encore douze autres dimanche, ne peuvent être suivies en ligne (contrairement à l’allocution du Président Barack Obama, vendredi à 2:30pm), on peut se tenir au courant en souscrivant la newsletter du festival, ou bien en suivant DreamUp Vision sur Facebook ou Twitter.
Pendant SxSW, une application verra la jour. EWO (pour Eyes Wide Open) lancera, en partenariat avec la société Giroptic présentée l’année dernière et le Bureau Export de la musique française, l’application Rise, permettant de partager des vidéos live en direct depuis un compte Facebook, ainsi que de lire des vidéos 360° en livestreaming. Développée pour les journalistes citoyens, elle servira pendant le festival à « filmer les concerts des groupes français présentés à SXSW » dans le cadre de France Rocks, et « le groupe Talisco tiendra un journal de bord vidéo avec notre application durant toute leur tournée US », annonce Antoine Bretillard, le président de la société.
Masque de beauté connecté
Parmi les 14 startups accompagnées par Business France, il faudra particulièrement garder l’oeil sur le masque de beauté connecté Mapo développé par Wired Beauty Technologies, ou encore le moteur de recherche indexant aussi les contenus publics des réseaux sociaux Qwant.com. Le premier entre en phase de précommercialisation avec le soutien de L’Oréal, tandis que le second est encore en phase bêta, mais bénéficie déjà du soutien de la Banque Européenne d’Investissement.
Deux autres jeunes pousses pourraient se faire remarquer: Holî, développeur d’une application de suivi du sommeil commercialisant aussi des ampoules de luminothérapie, des lampes à LED et un réveil parlant connecté, tous déjà largement distribués dans le monde, et Klaxoon, une box conçue pour favoriser l’interactivité en formation, et revendiquant près de 20.000 utilisateurs dans plus de 100 pays.

Régine Mahaux, la photographe belge de Donald Trump

Il y a peu de gens qui peuvent appeler Donald Trump par son prénom. Et encore moins des francophones. Régine Mahaux en fait partie.
Originaire de la province de Liège en Belgique, la photographe a commencé à travailler avec la famille Trump il y a cinq ans. Son agence, Getty Image, lui avait alors proposé de réaliser le portrait de la famille du milliardaire. Elle ne se doutait pas qu’elle se retrouverait un jour dans l’ombre d’un phénomène politique.
Depuis, elle a eu l’occasion d’immortaliser à plusieurs reprises la famille Trump, et a refait une série de portraits familiaux depuis le début de la campagne. « J’aime travailler l’image de cette famille, elle me parle, elle m’inspire. J’ai beaucoup de liberté et de responsabilité. Ils me laissent m’exprimer en tant qu’artiste. Ils ont un esprit cash. Il n’y a pas de limite, confie la photographe. Les Trump sont loin de ce que je vois dans la presse. Ils sont très travailleurs et font toujours les choses avec sérieux. Je sais que la presse européenne est très dure au sujet de Donald Trump, je ne sais pas si c’est la même chose aux Etats-Unis. On l’accable de beaucoup de choses que je ne vois pas ».
Régine Mahaux fait partie des rares personnes à avoir un accès privilégié à celui qui a d’ores-et-déjà mis l’élection présidentielle 2016 sans dessus dessous avec ses déclarations tonitruantes et son style provocateur. Depuis le début de la campagne, Trump a appelé pêle-mêle à interdire les musulmans d’entrer sur le territoire américain, à tuer les familles de terroristes (il a depuis mis de l’eau dans son vin) et à construire un mur le long de la frontière avec le Mexique pour empêcher l’immigration illégale. Ses adversaires l’ont appelé “bourreau” , “escroc” , “raciste” et “islamophobe” pour reprendre les qualificatifs les plus gentils. Il a insulté tellement de personnes que le New York Times s’est fait un malin plaisir à compiler une liste de 202 personnes, lieux et “choses” victimes de ses attaques sur twitter – elle comprend aussi bien le pupitre du Bureau ovale que Washington DC et Amazon. Malgré cela, il fait aujourd’hui la course en tête pour l’investiture.
“Sa politique, je ne peux pas la juger”
La Belge refuse de dire publiquement si elle adhère à ses idées. “Je ne fais pas de politique, je suis au service des personnes qui me confient leur image. Je suis artiste. Qui suis-je pour décider ? Les Américains décideront eux-mêmes de qui ils veulent comme président des États-Unis. J’aime la personne, en tant qu’être humain. Sa politique, je ne peux pas la juger. »
Choisir de travailler avec une non-Américaine peut surprendre compte-tenu du patriotisme affiché du favori, mais c’est un choix avant tout artistique selon Régine Mahaux, qui a également tiré le portrait de Salma Hayek, Marianne Faithfull, le prince Albert et Christina Aguilera notamment. « Même si Donald vient d’une famille américaine, il a un sang très européen. Il a épousé des femmes européennes, il est sensible à un certain esthétisme. Mais c’est peut-être parce que je les sollicite beaucoup aussi. »
Au fil des shootings, la Liègeoise a appris a apprivoiser la famille Trump, à la connaître, et plus spécialement Melania, la femme du républicain sulfureux. « Une femme forte, travailleuse, généreuse et sympatique qui parle cinq langues, raconte l’artiste. Lui est provocateur, certainement, elle ne l’est pas du tout. Elle est dans l’ombre, mais avec la même force. Elle le sublime. »
Il a beau avoir appelé Bruxelles “un trou à rats” où les musulmans ne sont pas parvenus à s’intégrer, il en faut plus à la Belge pour dire du mal de “Donald“. Par contrainte ou par admiration profonde ? Dans ces campagnes électorales très intenses, le moindre mot de travers peut porter préjudice. « Il est ancré dans ce siècle, les autres hommes politiques sont encore dans celui d’avant. Ils n’ont pas compris. Ce sont des politiciens, ils ne connaissent pas la réalité. Donald Trump n’a jamais dit qu’il était politicien, il ne l’était pas il y a un an, c’est nouveau pour lui. Il le fait comme il fait le reste. Avec enthousiasme, avec envie, avec arrogance peut-être, en parlant des problèmes, sans langue de bois. C’est un phénomène. » Donald Trump n’aurait pas dit mieux.
 

Conseils de patron: gérer une start-up entre Paris et New York

Quarante salariés à Paris, trente à New York. Née en France, la start-up Dashlane, qui vend une solution pour gérer ses mots de passe et revendique plus de quatre millions de clients, s’est très vite imaginée hors des frontières.
Dès sa première levée de fonds (series A) en 2011, elle a créé une structure américaine. Et inversé le rapport de force : la société française est devenue filiale.
Pourtant, si 75% des clients de Dashlane sont basés aux Etats-Unis, le patron Emmanuel Schalit n’imagine pas une seconde y faire venir l’ensemble de sa start-up.
“Le niveau des talents que l’on trouve en France est super. Et au-delà du coût des ingénieurs, qui sont certes moins chers à Paris qu’à New York, on trouve en Europe des gens plus loyaux, et le marché est plus attractif pour une start-up comme la nôtre.” Tandis qu’aux Etats-Unis, les bons ingénieurs peuvent se faire débaucher du jour au lendemain par Facebook, Google, ou un autre géant de la Silicon Valley.
Mais avoir un pied aux US et un pied à Paris nécessite une certaine agilité. Emmanuel Schalit nous explique ses bonnes pratiques, entre Union Square et Ménilmontant.
1- Une culture commune – et américaine
A Paris ou à New York, les bureaux de Dashlane se ressemblent. Open-space, canapés… Et des écrans installés partout, qui affichent l’heure à New York et Paris, le nombre d’utilisateurs en temps réel, et diverses statistiques et graphiques.
“Les gens voient les mêmes chiffres, ont les mêmes infos. Ca a un effet profond sur la formation d’une culture unifiée”, explique Emmanuel Schalit, qui s’est installé à New York en 2013.
Surtout, les bureaux des deux côtés de l’Atlantique sont filmés en permanence  – il suffit de jeter un coup d’oeil sur les écrans pour voir quelle est l’ambiance à Paris.
Emmanuel Schalit travaille aussi à créer une culture d’entreprise commune. Sur les murs de Paris ou New York, sont placardées les valeurs que les employés doivent partager (transparence, “team first”, passion, “raise the F*cking bar”…). “Les Francais peuvent trouver que c’est du bourrage de crâne, mais c’est important de croire tous dans les mêmes choses”, s’excuse Emmanuel Schalit.
A Paris et New York, Dashlane a adopté les mêmes pratiques, très américaines – “enfin, très start-up”, corrige Emmanuel Schalit. Anglais dans toutes les communications, même à Paris. Employés très internationaux (à Paris, un tiers des employés ne sont pas Français). Management “fact based”, avec beaucoup d’objectifs quantitatifs (“No politics” est l’un des motos de Dashlane).

2- La vidéo au coeur du dispositif
La salle de réunion est étroite, mais deux immenses écrans ont été accrochés au mur, associés à un boitier de la marque LifeSize. L’un est connecté en permanence à la salle de réunion parisienne, l’autre sert à intégrer une tierce personne ou montrer un document. En un clic on se connecte ou se déconnecte.
“Dès le début, on a investi dans du bon matériel. L’idée, c’est que tu quand veux parler à quelqu’un, ça soit immédiat. Ce type d’équipement, ca vaut certes 5 000 dollars, mais c’est deux billets d’avion aller-retour Paris-New York. Et pour nous c’est essentiel”, juge Emmanuel Schalit.
Pour faciliter les échanges, le patron de Dashlane tient tous les 15 jours un “town hall meeting” retransmis en direct, avec toute l’entreprise. “Je répond à toutes les questions.”
Tout cela reste possible car New York et Paris ne sont séparés que par six heures sur la pendule. “C’est d’ailleurs pour cela qu’on s’est installés à New York, et pas à San Francisco, où travailler avec la France est beaucoup plus compliqué.”
3- Un organigramme “flat”
Si beaucoup de start-ups franco-américaines séparent les fonctions entre les continents (typiquement, business developpement et marketing aux US, tech en France), Emmanuel Schalit a adopté un modèle plus transversal, avec des équipes à cheval entre les deux bureaux. “Ca permet d’amener tout le monde à travailler en mode transatlatique”, explique-t-il.
Autre spécificité : l’accessibilité du patron, et des managers en général. “J’ai mon bureau au milieu de tout le monde, dans l’open-space. Il fait la même taille que celui des autres, c’est le même Ikea à 49 dollars. L’idée, c’est que n’importe qui peut venir me voir ou me solliciter, à Paris ou New York.”
4- Un recrutement bien ciblé
Pour intégrer Dashlane, chaque candidat passe environ 7 à 10 entretiens, avec différentes personnes des deux continents. Parmi les questions essentielles : l’adhésion du candidat à la culture d’entreprise, et surtout, son adhésion au produit.
“Le défi le plus important pour une boite comme la nôtre, c’est d’avoir et de garder les meilleures personnes. Sur les 12 derniers mois, je pense que 60% de mon temps a été dédié à cela”, estime Emmanuel Schalit, qui se flatte d’avoir réussi à recruter quelques “gros calibres” américains dans son bureau new-yorkais. Une difficulté à laquelle se heurtent beaucoup de start-ups françaises, qui, aux Etats-Unis, sont noyées dans la masse et peuvent susciter une certaine appréhension chez les cadres de haut-niveau.
“Je crois que l’important, c’est d’envoyer de bons signaux culturels. Je n’hésite pas à montrer que j’ai moi-même une certaine culture américaine. Que je m’intéresse à l’actualité ici, que je peux leur parler de l’équipe de foot de leur état, que j’ai voyagé. Un truc essentiel, aussi, au moment de l’entretien, c’est de poser des questions cash. Il faut que les Américains ne se sentent pas dans un univers français alambiqué”, poursuit Emmanuel Schalit, qui, avant Dahslane, a vécu huit ans aux Etats-Unis, et a sur son CV un diplôme d’Harvard.
Autre point sensible : la différence de droit du travail entre la France et les US, en particulier sur la question du licenciement. “Franchement, ce n’est pas un obstacle”, assure Emmanuel Schalit, loin de critiquer la situation française. “La période d’essai permet de voir très vite si cela colle ou pas.”
Quant aux vacances, Emmanuel Schalit a trouvé sa solution. “Aux Etats-Unis, on a une no vacation policy, c’est à dire qu’on ne compte pas. Chacun prend ce qu’il veut, et assume. On n’a jamais eu d’abus.”

Le festival Goût de France / Good France régale les USA

Le festival Goût de France / Good France ne va pas gagner le prix du meilleur nom de festival gastronomique, mais il propose aux expatriés des formules intéressantes.
Pour la deuxième année consécutive, ce festival soutenu par le gouvernement français rassemblera le 21 mars plus de 1.000 chefs sur cinq continents pour célébrer la gastronomie française.
Chaque restaurant participant proposera un menu qui “rendra hommage à l’excellence de la cuisine française, à sa capacité d’innovation et aux valeurs qu’elle véhicule : partage, plaisir, respect du bien-manger”. 
A New York, cinq restaurants participent à l’opération : Gloo, Maison Hugo, Benoît, La Sirène et Madison Bistrot. Ils proposeront des formules gastronomiques, facturées entre 45 et 90 dollars selon l’établissement. On peut consulter sur le site le détail des menus proposés pour l’occasion. Une trentaine de restaurants français participent à l’évènement ailleurs aux Etats-Unis : à Hollywood en Floride (Face), Santa Clara, San Francisco (Café de la Presse), Houston (Artisans Restaurant, Kris, L’Olivier, Le Mistral), San Antonio (Chez Vatel), Dallas (Lavandou Bistro).

7 choses à faire lors du French Cultures Festival au Texas

L’édition 2016 du French Cultures Festival au Texas sera inaugurée le vendredi 11 mars. Pour l’occasion, nous avons décortiqué le programme de ce rendez-vous annuel pour fêter la francophonie, et nous avons sélectionné sept rendez-vous près de chez vous.
1. Concert de lancement à Houston


Lors de la soirée inaugurale du vendredi 11 mars, il y aura trois concerts sur une scène extérieure dressée au Discovery Green Park à Houston. Le groupe The Blind Suns viendra tout droit d’Angers pour ouvrir les festivités à 6pm. Les Wild Moccasins, un groupe local, prendra ensuite la relève. Les Toulousains de Scarecrow termineront le show en beauté. Gratuit. Les festivités se termineront à 10pm. 1500 McKinney St, Houston
2. Un bon repas dans les grandes villes texanes
On vous en avait déjà parlé, des cuisiniers du monde entier s’associeront le lundi 21 mars pour honorer la gastronomie française: c’est Goût de France / Good France. Au Texas, les restaurants participants sont L’Olivier, le Kris Bistro, le Mistral et l’Artisans à Houston; Chez Vatel Bistro à San Antonio et le Lavendou à Dallas.
3. Soirée cinéma à l’University of Saint Thomas (UST)


Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu, le film “Bande de filles” de Céline Sciamma sera encore projeté à deux reprises pendant le festival. Le mercredi 17 et le jeudi 31 mars à la University of St Thomas de Houston. Le film, applaudi par la critique, raconte la complicité entre quatre jeunes filles qui deviennent femmes dans une cité difficile en France. Un petit bijou. Les projections sont présentées par le French Club de l’université. Gratuit pour les étudiants. 2 dollars pour les non-étudiants.
4. Un petit moment avec Rodin à San Antonio
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Rodin pose ses valises (et ses sculptures) à San Antonio du 5 mars au 29 mai. A l’occasion des cent ans de la mort du sculpteur français, le San Antonio Museum of Art accueille « Rodin: The Human Experience ». L’exposition comporte des représentations de Balzac et de Victor Hugo, le fameux torse de « L’homme qui marche » conçu en 1899 et 1900, des autoportraits ainsi que des travaux inspirés de son chef d’oeuvre « La Porte de l’enfer », visible au Musée Rodin à Paris. Toutes les pièces montrées lors de l’exposition sont issues de la collection d’Iris et Gerald Cantor, l’une des plus larges en dehors du Musée Rodin. San Antonio Museum of Art, 200 West Jones Avenue, San Antonio
 
5. Foot et langues à El Paso

L’Alliance française d’El Paso organise des projections de “School of Babel” (“La cour de Babel”) par Julie Bertuccelli, sur les classes d’initiation au français pour les non-francophones qui rejoignent le système scolaire en France, et “Little Lion”(“Comme un lion”) de Samuel Collardey sur le rêve déchu d’un jeune joueur de foot sénégalais qui tente sa chance en Europe pour s’apercevoir qu’il a été victime d’une arnaque. Les projections ont lieu dans le cadre de Festinema Junior 2016. El Paso International Museum of Art. Le 26 mars, 2-5pm. Infos
6. Un spectacle de danse à Dallas
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À Dallas, les fans de danse pourront admirer “What the Day Owes to the Night” de la Compagnie Hervé Koubi. Le spectacle sera présenté le jeudi 25 et le vendredi 26 mars au AT&T Performing Arts Center. Il rassemble douze danseurs algériens et ouest-africains mélnage capoeira, arts martiaux, danse urbaine et contemporaine. 2520 Flora Street, Dallas.
7. Soirée avec Coco Chanel  à Austin

“Coco before Chanel”, le film d’Anne Fontaine avec Audrey Tautou sur la légendaire créatrice de mode, sera projeté le jeudi 31 mars, gratuitement, à la bibliothèque publique d’Austin, antenne de Howson. La projection commence à 6:30pm. 2500 Exposition Blvd.

"Le Roi Grenouille" joué en VF pour les enfants à New York

La troupe Galli présente “Le Roi Grenouille”, une pièce en français pour les enfants de 3 ans et plus. La représentation aura lieu le samedi 12 mars au Galli Theater.
Dans “Le Roi Grenouille”, il est bien entendu question d’une princesse. Elle fait tomber une boule dorée dans un puits. Pour la récupérer, elle fait une promesse à une grenouille qui s’avérera être bien différente des autres. Ce conte populaire allemand est issu du premier tome des Contes de l’enfance et du foyer, le recueil des frères Grimm.
Galli est une association à but non lucratif spécialisée dans l’adaption de contes issus du monde entier. Elle fait des représentations en français, anglais et allemand.

Clémentine Célarié donne des cours de théâtre à San Francisco

Clémentine Célarié vient diriger une master class théâtre au théâtre du Lycée Francais de San Francisco le samedi 16 et le dimanche 17 avril de 9an à 6pm.
Cette master class est ouverte à tous, débutants et confirmés : il est nécessaire de s’inscrire auprès du Théâtre du Lycée.
Ce cours remplace le spectacle “Le Saut de la Crêpe” que la comédienne avait initialement prévu de donner au Lycée Français.

Pitch Day à New York avec FrenchFounders

La communauté des entrepreneurs et cadres français aux Etats-Unis, FrenchFounders, vous invite à sa deuxième édition de « Startups to VCs » le jeudi 24 mars à New York.
Trente start-ups et trente investisseurs seront présents à cet événement, pendant lequel des responsables de jeunes pousses seront invités à présenter leur business lors de sessions de “speed pitching”. Les start-ups sélectionnées ont le point commun de s’être distinguées en Europe et de vouloir se lancer sur le marché américain.
Laetitia Gazel Anthoine, fondatrice et PDG de Connecthings, ouvrira la soirée en parlant de son expérience, de ses réussites en Europe et ses projets aux Etats-Unis.
La soirée est accessible sur invitation. Il faut en faire la demande auprès des organisateurs.

Des films français au Queens World Film Festival

Le beau monde du cinéma se retrouve du 15 au 20 mars au Museum of the Moving Image et dans d’autres salles de Queens pour la 6ème édition du Queens World Film Festival.
Ce festival, qui rassemble “entre 80 et 100 films” du monde entier selon la promo, met en lumière des documentaires, longs et courts-métrages, des films d’animation et des oeuvres LGBT indie. La sélection 2016 aborde un large éventail de sujets: la violence policière, l’addiction sexuelle, l’immigration, la famille… Trois Français seront de la partie: Julien Bettelheim, réalisateur franco-américain installé à New York, signe “The Last Member of the Munny Gang”, l’histoire d’un hors-la-loi dans l’Ouest tiraillé entre venger son frère et se mettre dans le droit chemin (17 mars, 8pm); Alexandra Debricon avec “A Gringo Honeymoon”, un court-métrage sur un trafiquant d’organes qui se remet en question après être tombé amoureux d’une prostituée (18 mars, 11:59pm); et Guillaume Levil avec “Easy Reappearance”, un court-métrage sur une femme qui découvre la vie cachée de son mari en écoutant le message vocal d’un individu qui lui donne rendez-vous dans un club gay (16 mars, 6pm).

Bons plans pour voir le "Cherry Blossom" à Washington

Températures relativement élevées obligent, le pic d’éclosion des “cherry blossoms” aura lieu un peu plus tôt que d’habitude cette année, entre le 18 et le 23 mars. A ce moment-là, 70% des cerisiers Yoshino plantés sur le Mall, cette grande esplanade de verdure au cœur de Washington, devraient être en fleurs. Comment éviter la foule pour vivre ce moment de poésie ? Nos conseils.

Le spot idéal

Le saint des saints, c’est le Tidal Basin, cette retenue d’eau coincée entre le mémorial dédié à Jefferson et celui pour Roosevelt. C’est là qu’ont été plantés les cerisiers offerts par le Japon en 1912. Mais c’est souvent bondé. « Pour un bon panorama, il faut monter tout au sommet du cimetière d’Arlington », conseille Stéphane, un Français installé à Washington. Vous pouvez aussi tenter votre chance dans un quartier comme Georgetown, qui a aussi son lot d’arbres en fleurs, les belles maisons en briques en plus.

Le timing parfait

Les “cherry blossoms”, c’est comme l’avenir, ils appartiennent à ceux qui se lèvent tôt, très tôt. Le mieux étant même d’être sur place pour assister tranquillement au lever du soleil, dès 6 heures si possible. « C’est vraiment à voir. La lumière varie rapidement et elle fait mieux ressortir le blanc des fleurs que le coucher de soleil », raconte Sophie qui en a pris plein les yeux l’année dernière. La semaine, c’est évidemment plus calme que le week-end.

A vélo ou en pédalo ?

Pour commencer, on oublie la voiture, impossible à garer. Le vélo, c’est une bonne idée parce que le Mall est très étendu. Faire à pied le tour du seul Tidal basin vous prendra déjà entre 1 et 2 heures. Mais il y a plus exotique : « Mon astuce, c’est de louer à l’avance un pédalo, c’est beaucoup plus calme sur l’eau! », confie Laetitia-Laure, qui est installée depuis 12 ans à Washington et qui a donc 12 ans d’expérience de “cherry blossoms”.

Seul ou accompagné ?

Avec de bonnes baskets et un peu de courage, vous pouvez partir avec un ranger qui vous fera découvrir les cerisiers… en courant. Plus poétique et plus reposant, venez à la nuit tombée avec une lampe de poche pour une balade « aux lanternes ». La visite gratuite est organisée elle aussi par le parc national.

La photo qui restera

Catherine va chaque année voir les cherry blossoms… et prendre la pose. « C’est très sympa pour faire des photos de famille tous les ans. On y va avec la même photographe et on voit grandir les enfants », glisse-t-elle. Le cadre idéal peut se trouver du côté de la statue de Martin Luther King. Ou sur le pont entre le mémorial dédié à Roosevelt et celui pour Jefferson pour voir la pointe du Washington Monument en arrière plan. Pour être sûr de ne pas rater le cliché, des photographes professionnels comme E. David Luria proposent des balades, appareil photo à la main, pour apprendre à immortaliser le meilleur des cerisiers en fleurs.

Dernier conseil : ne pas oublier de prendre un traitement contre les allergies si vous êtes sensible au printemps…

Délifrance élit le meilleur sandwich au monde

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(Article partenaire) Depuis 1999, Délifrance est l’organisateur de la Coupe du Monde du Sandwich, un concours destiné à valoriser le travail des professionnels du secteur et depuis 2011, celui des étudiants en hôtellerie restauration.

Jugés par des chefs de renommée internationale (Michel Rostang, Pierre Troisgros, Michel Roth…), les créations originales de chacune des éditions démontrent que le sandwich, au-delà d’un simple coupe-faim, peut être un repas complet alliant équilibre, saveurs et gourmandise.

Ce concours unique dans la profession a accueilli ces dix dernières éditions près de 100 professionnels et étudiants de différentes cultures. La notoriété grandissante du concours attire désormais des candidats de tous les continents et pays, de la Turquie au Japon.

Les créations se sont montrées de plus en plus audacieuses et sophistiquées à l’image des tendances de la restauration rapide.

Chez Délifrance, l’inspiration est un véritable moteur

Avec plus de 1.000 références en pain, viennoiseries, pâtisseries et produits traiteur, Délifrance est un des leaders européens de la boulangerie. Chaque jour, Délifrance s’engage pour servir et accompagner les acteurs de la restauration hors foyer et de la grande distribution, les boulangers, et ses partenaires franchisés. Créateur de solutions en boulangerie-pâtisserie depuis plus de 30 ans, Délifrance renouvelle les expériences gourmandes en mettant du goût et de l’inspiration dans les produits simples et essentiels de la boulangerie.

Grâce à leur réseau, les équipes de Délifrance connaissent les goûts locaux et adaptent leurs innovations pour satisfaire les consommateurs dans plus de 40 pays.

Mais pour innover, il faut s’ouvrir au monde, aux rencontres, aux tendances et s’en inspirer.

La coupe du monde Délifrance du Sandwich est un partage généreux avec les futurs chefs du monde entier et une source d’inspiration exceptionnelle pour tous les professionnels de la restauration et de la boulangerie.

La 11eme édition de la coupe du monde Délifrance du Sandwich

Le thème de la 11ème édition mettra à l’honneur la gastronomie de chacun des pays représentés par les étudiants en écoles hôtelières. A partir d’une sélection d’innovations Délifrance en pain et viennoiserie, les candidats revisiteront en sandwich un plat emblématique de leur cuisine locale.

La grande finale débutera officiellement le 14 mars dans les locaux de l’Ecole de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris où seront réunis les étudiants présélectionnés dans leurs pays respectifs.

Un jury composé de grands noms de la gastronomie française et internationale départagera les propositions sur la base de 4 critères : gastronomique,  conception rapide, nutrition et coût de revient.

La présidence de cette édition sera assurée par un duo de professionnels : Arnaud Donckele, chef 3 étoiles au Guide Michelin, et Sylvain Herviaux, boulanger Meilleur Ouvrier de France 2011.

A leurs côtés, des professionnels internationaux de la gastronomie tels que Dominique Geulin, MOF Boulanger exerçant aux Etats-Unis, Cristos Sokolis, Consultant culinaire grec et Martyn Leek, éditeur du British baker.

Le grand vainqueur du concours aura la chance de gagner un voyage inspiré à travers l’Europe pour découvrir et être formé à diverses cuisines locales.

Pour plus d’informations consultez la page Facebook  de Délifrance

Contacter Aurélie Négrier, manager export

anegrier@delifrance.com

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