Les retraites américaines sont-elles du chinois pour vous? L’Union des Française de l’étranger (UFE) de New York organise une conférence gratuite sur le sujet le mercredi 2 mars.
Deux experts participeront à ce rendez-vous: Dan Ohayon et John Wendel, respectivement consultant financier au sein du French desk d’Axa et vice-président régional au sein de la même banque. Ensemble, ils parleront des règles de base de la retraite américaine et de stratégies d’optimisation fiscale. La discussion sera suivie d’un cocktail.
Entrée libre, mais RSVP obligatoire. L’adresse sera communiquée aux participants.
Une conférence sur les retraites américaines à New York
Le camp Tekakwitha, une bouffée d’air frais en français
(Article partenaire) Situé au cœur du Maine, sur les rives du magnifique lac Androscoggin, Tekakwitha est un camp de vacances francophone proposant aux jeunes de 8 à 17 ans une expérience nature comme nulle part ailleurs.
En effet, que ce soit pour un séjour de deux ou quatre semaines, le camp se fait un point d’honneur de proposer aux jeunes des activités axées sur le développement personnel et sur la vie de groupe, grâce à un contact constant avec la nature.
Et avec plus de 250 acres comme terrain de jeu, ce n’est pas la nature qui manque. Il n’est pas rare d’y apercevoir un aigle pêcheur surplomber le lac, guettant son souper, ou un grand héron prendre son envol dans le marais avoisinant, ou encore un porc-épic se dandiner près des arbres.
Depuis maintenant 78 ans, le camp Tekakwitha sait tirer le meilleur parti de la nature environnante. À commencer par le lac et sa plage de sable, lieux privilégiés d’activités aquatiques diverses. Baignade, kayak, canot, voilier et tapis flottant sauront ravir les campeurs qui aimeraient ne jamais quitter leur maillot de bain.
La forêt, les sentiers et de nouvelles plateformes de tentes permettent également aux groupes de vivre une expérience de camping hors du commun. C’est l’occasion pour les jeunes de sortir du confort de leur routine et d’apprendre à apprivoiser la nature qui les entoure.
Et les sportifs ne sont pas en reste ! Basketball, football, escalade et volleyball viennent compléter l’offre déjà bien garnie d’activités que l’on peut pratiquer en plein air au camp Tekakwitha.
Mais si ces activités garnissent déjà admirablement les journées des campeurs, les activités spéciales donnent encore plus de saveur au camp Tekakwitha. Parmi celles-ci, notons des grands jeux thématiques, des olympiades et même une journée à la mer. Le tout orchestré par une équipe dynamique et compétente, composée en grande partie d’anciens campeurs.
Le camp Tekakwitha se démarque également par la qualité de son programme pour les adolescents de 14 à 16 ans, programme gravitant essentiellement autour d’un séjour de randonnée sur la piste des Appalaches. D’une durée de 8 à 17 jours, cette expérience de marche en nature est précédée d’une préparation rigoureuse. Au bout de trois étés, les adolescents « tékakwithiens » auront marché plus de 450 km à travers la nature sauvage du Maine.
Avec un tel éventail d’activités, il n’est pas étonnant que plus de 75 % des jeunes ayant séjourné au camp reviennent la saison suivante. Parce qu’ils savent que cette escapade nature leur permettra d’oublier le rythme effréné de la ville et qu’il faut parfois déconnecter pour mieux reconnecter.
Le site du camp Tekakwitha
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Start-ups : avoir recours à des investisseurs externes ou pas ?
Quand un entrepreneur me présente son projet, je lui pose toujours cette question : pourquoi êtes-vous à la recherche d’un financement externe ? Leur réponse est parfois surprenante.
Il me semble évident, en tant qu’investisseur, que la réponse devrait incorporer la notion de rachat de l’entreprise à un moment donné dans le futur, afin d’offrir un retour aux investisseurs.
Les jeunes entrepreneurs ne pensent pas toujours de cette manière.
Pour savoir si vous devez prendre un financement externe ou non, vous devez vous poser trois questions.
1. Êtes-vous prêts à renoncer à une part de capital en échange de liquidité immédiate ?
Ok, vous avez eu une idée de génie. Mais vous aurez besoin de développer le concept, construire des prototypes, tester le marché – et tout ce qui s’en suit pour créer votre entreprise.
Pour votre financement initial, vous pensez aux amis, à la famille et d’autres investisseurs peu sophistiqués. Vous pouvez aussi avoir recours à vos cartes de crédit, qui ne sont rien d’autre que des dettes à court-terme mais qui ont des taux d’intérêts très élevés.
Récemment, un certain nombre d’entrepreneurs ont connu du succès grâce au crowd-funding (financement participatif), pour obtenir de l’argent en échange d’un produit, de dettes ou de titres.
Vous pouvez aussi avoir recours aux fonds de venture capital ou aux business angels.
Ces sources de financement, à part les prêts, nécessitent de céder une partie du capital de l’entreprise. Êtes-vous prêts à accepter cela ?
2. Quelles sont les motivations derrière votre recherche de financement ?
La recherche de financement peut être très séduisante. Les entrepreneurs ont l’impression que leurs idées et leur dur labeur sont validés dès lors que des tiers marquent un intérêt pour le projet.
Mais il ne vaut pas oublier le point de vue des investisseurs: ceux-ci financent des entreprises pour obtenir un retour sur investissement.
Beaucoup de start-ups obtiennent leur premier financement de la part d’angel investors. Ces derniers partent d’un point de vue qu’il faut comprendre : 70% des entreprises dans lesquelles ils investissent échouent. Les autres 30% finissent par être rachetées.
Ainsi, les investisseurs cherchent à obtenir un rendement de dix fois leur mise, au minimum, sachant que seules trois entreprises sur dix réussiront.
Vos motivations dans la recherche d’un financement externe correspondent-elles a celles des investisseurs ?
3. Comprenez-vous la relation entrepreneur-investisseur ?
Si vous acceptez l’argent d’un investisseur, vous devrez créer un conseil d’administration.
L’ultime contrôle de l’entreprise restera entre les mains du conseil, qui sera en charge de prendre toutes les décisions importantes, y compris celle du salaire du PDG, la décision de vendre, etc. Acceptez-vous la responsabilité et les obligations envers vos investisseurs qui en découlent ?
La recherche de financement ou non trouve sa réponse dans vos objectifs, lors de la création de l’entreprise. Aviez-vous en tête un rôle particulier dans la direction de l’entreprise ? Vous voyez-vous travailler pour un patron ? Aviez-vous une idée révolutionnaire, et vouliez-vous résoudre un problème particulier ? Vouliez-vous créer le prochain Google ou Happy Baby ?
Peut-être souhaitez-vous créer une entreprise dont le seul but est de vous assurer un certain niveau de vie : un “lifestyle business”. Cet idéal est construit et géré par des des entrepreneurs, dans l’unique but d’être leur propre patron, de préserver leur liberté et garantir leur niveau de vie idéal, ni plus ni moins.
Finalement, cela revient à se demander une chose : quel est le style de vie que vous recherchez. Si vous n’avez pas la réponse à cette question, c’est justement sur ce point qu’il faut concentrer votre réflexion. Créer une entreprise flexible, selon vos règles, c’est peut être justement l’idéal qu’il faut conquérir…
J’ai moi-même fait l’erreur d’investir dans un « lifestyle business », une entreprise qui avait connu le succès espéré, à la satisfaction de l’entrepreneur mais qui n’avait aucune intention de vendre et d’obtenir une sortie pour ses investisseurs.
J’ai appris à mes dépends qu’il aurait fallu soit obtenir le contrôle du capital au moment de l’entrée d’investisseurs externes, ou tout du moins du conseil d’administration.
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Le French American Entrepreneurship Award annoncera sa première sélection d’entreprises le 14 mars. Plus d’informations ici.
Pourquoi vote-t-on le mardi aux Etats-Unis ?
Mardi, c’est “Super Tuesday”. Les électeurs de douze Etats (et un territoire fédéral) se rendront aux urnes pour choisir le candidat de leur parti à la présidentielle. Ce big bang politique, qui se produit tous les quatre ans, n’est pas le seul rendez-vous électoral qui a lieu le mardi aux Etats-Unis. Depuis près de deux siècles, les Américains élisent leur président, leurs parlementaires et leurs gouverneurs le mardi. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Aussi étrange que cela puisse paraitre, les Américains ont voté en rangs dispersés pendant plusieurs décennies. En 1787, la convention de Philadelphie s’est quittée sans s’accorder sur quand exactement les électeurs devaient se rendre aux urnes pour choisir leur leader. Il revenait aux Etats de fixer la date. Seule condition: le scrutin devait se tenir dans les 34 jours précédant le premier mercredi de décembre, date à laquelle les grands électeurs se réunissaient pour élire le président et le vice-président.
Pour des raisons pratiques et pour améliorer la sincérité du scrutin, le Congrès a décidé en 1845 de créer un système uniforme instituant, par une loi, le mardi suivant le premier lundi comme la date de vote pour la présidentielle. En 1875, il en fait de même pour les législatives et en 1914 pour les sénatoriales. Pourquoi le mardi? Cela ne pouvait pas être le dimanche, jour de culte, ou le mercredi, jour de marché, immanquable pour les fermiers. Le lundi aussi était hors de question car les électeurs auraient du sacrifier leur dimanche pour se rendre dans l’isoloir. A l’époque, les déplacements se faisaient à cheval et il fallait parfois une journée pour rallier le comté, où se déroulait le vote. Le mardi a donc été retenu. “Il y avait beaucoup d’enthousiasme, des parades… Des familles entières venaient des fermes en charriot et s’habillaient pour l’occasion”, selon l’historien Don Ritchie.
On pourrait se demander, au passage, pourquoi le mois de novembre a été retenu. “On pensait que des élections au printemps ou en été interféreraient avec la saison des cultures, et des élections à la fin de l’été ou au début de l’automne coïncideraient avec la moisson. La fin de l’automne et le mois de novembre, après les moissons et avant l’arrivée de l’hiver rude, était le meilleur choix” , peut-on lire sur le site de la chaine History. Autre interrogation: pourquoi le mardi suivant le premier lundi de novembre plutôt que le premier mardi du mois. Plusieurs théories existent à ce sujet, selon le site de décryptage des Etats-Unis The Bully Pulpit. L’une d’elles veut que le législateur ne voulait pas que l’élection tombe le jour de la Toussaint, le 1er novembre, qui était aussi le moment où les commerçants faisaient leurs comptes.
Le mardi est-il le meilleur jour pour voter? “Non” répondent certains, comme le groupe Why Tuesday?, qui milite pour un changement de jour. Il pointe l’abstention élevée aux Etats-Unis, et la participation plus forte dans les pays qui votent le week-end. Et, selon un sondage du très sérieux Pew, 35% des abstentionnistes aux midterms de 2014 ont cité “des conflits horaires avec le travail ou l’école” pour justifier leur non-participation.
Comment trouver un emploi aux USA ?
Le rêve américain ne tient souvent qu’à un fil : trouver un travail aux Etats-Unis. Recherche d’emploi, CV, visas, on vous donne toutes nos astuces pour décrocher le gros lot.
Trouver un emploi
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Depuis la France
Vous trouverez en ligne des sites américains comme Jobhunt ou Jobstar qui peuvent vous aider à trouver un travail aux Etats-Unis. Il existe également de nombreux portails d’expatriation qui proposent des offres d’emploi dans divers domaines comme French Jobs, Monster ou encore Pole Emploi International qui vous permet de fouiller les offres d’emploi par secteur et région du monde. Le site Tech Me Abroad recense, pour sa part, les offres d’emplois dans le monde de la tech.
Si vous êtes intéressés par les organisations internationales, le site de La Délégation des Fonctionnaires Internationaux (DFI) publie les offres d’emplois émises par ces organisations. Ces postes s’adressent à des professionnels venant aussi bien du secteur public que du secteur privé. Il faut savoir parler anglais, et dans l’idéal une troisième langue, et avoir eu une première expérience professionnelle à l’étranger. De nombreux postes sont proposés notamment à New York. Ces emplois ne dépendent ni du réseau diplomatique ni de la fonction publique française, vous n’avez donc pas besoin d’être fonctionnaire pour postuler.
L’enseignement du français aux Etats-Unis est une autre option. Vous pouvez suivre une formation à distance pour obtenir le DAEFLE (Diplôme d’aptitude à l’enseignement du français langue étrangère). L’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) propose notamment des emplois d’administration scolaire et universitaire, de personnels-enseignants et d’orientation. Le réseau des Alliances Françaises peut aussi être une piste puisque celles-ci recrutent parfois, et notamment des enseignants francophones.
Les étudiants ou les diplômés en recherche d’emploi de moins de 28 ans peuvent également envisager le VIE (Volontariat International en Entreprise). Vous travaillez alors pour une entreprise française à l’étranger pour une mission de 6 à 24 mois (la durée moyenne est de 17 mois). Le salaire varie de 650,71€ à 3325,64€.
Si vous avez épuisé toutes vos pistes, il reste les cabinets de recrutement à l’international.
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Depuis les Etats-Unis
Si vous cherchez un travail depuis les Etats-Unis, pensez à consulter les petites annonces dans les journaux locaux et à solliciter votre réseau. Les chambres de commerce franco-américaines sont aussi un bon moyen de développer vos contacts. En plus d’organiser des événements de networking, les chambres de commerce proposent à leurs membres un service de recherche d’emploi “CareerConnect” qui met en contact entreprises et chercheurs d’emploi. Ce service ne s’adresse pas aux titulaires de J-1. Pensez aussi à vous rendre dans les rassemblements informels pour entrepreneurs, comme les Meet-up ou les réseaux professionnels.
Pensez également à adapter votre CV aux règles américaines : concis (pas plus de deux pages), précis et efficace. Commencez par expliquer votre objectif professionnel en indiquant vos compétences (special skills) et les atouts que vous pouvez apporter à l’entreprise. Enfin, vos diplômes doivent être traduits en anglais. N’oubliez pas de fournir vos références et une lettre de motivation qui soulignera votre intérêt pour la compagnie ciblée. Il est également important de mentionner le type de visa que vous ciblez.
Obtenir un visa de travail
La majorité des visas de travail aux Etats-Unis sont des visas H-1B. Pour l’obtenir, plusieurs conditions s’imposent : vous devez avant tout être sponsorisé par votre futur employeur (d’où la nécessité de spécifier dans votre CV, et pendant l’entretien d’embauche, que vous n’avez pas encore de visa de travail). Il fait alors une demande auprès des Services d’Immigration américains. Une fois celle-ci approuvée, l’employeur reçoit une autorisation de travail (formulaire I-797). Notez que pour être éligible au visa H-1B, vous devez avoir au minimum un Bac+4. Ensuite, à vous de faire une demande de visa auprès de l’ambassade américaine en France (remplissez le formulaire DS-160) qui vous convoquera pour un rendez-vous. Vous devrez apporter notamment votre autorisation de travail (formulaire I-797). Le visa H-1B est accordé pour trois ans, période qui peut être renouvelée une fois.
Si vous avez trouvé un emploi dans un consulat ou à l’ambassade aux Etats-Unis les démarches sont plus simples, vous bénéficierez d’un visa A. Dans le cas d’une organisation internationale comme l’ONU, vous pourrez obtenir un visa G. C’est l’organisme ou le gouvernement qui en fait directement la demande auprès de l’ambassade des Etats-Unis. Les directeurs ou cadres-supérieurs d’une société multinationale qui obtiendraient un poste aux Etats-Unis pourront bénéficier du visa L1.
La "magie nouvelle" de Raphaël Navarro va ensorceler le FIAF
Oubliez David Copperfield. Quand la magie rencontre le monde de la performance artistique, cela donne la “magie nouvelle”, un courant né il y a une dizaine d’années, qui rassemble 60 compagnies dans le monde et a profondément renouvelé le genre.
L’une des figures de proue de ce mouvement est Raphaël Navarro, jongleur et magicien. Il a créé la compagnie 14:20 en 2000, basée à Rouen, qui rassemble une trentaine d’artistes de la scène.
La compagnie vient se produire pour la première fois aux Etats-Unis le vendredi 4 mars et le samedi 5 mars, dans le cadre du Tilt Kids Festival, sur la scène du FIAF, à New York.
Pas de paroles, de la musique jouée en direct par des musiciens, et des performances qui jouent sur les effets d’optique, les lumières, les couleurs, les textures. “La magie nouvelle travaille sur toutes les formes de magie, l’illusion, la représentation de l’invisible, et utilise le langage des arts. On ne puise pas uniquement nos ressorts dans le divertissement”, explique Raphael Navarro.
Bref, ne vous attendez pas à voir une succession de lapins qui sortent de chapeaux, mais à un spectacle esthétique et scénarisé, qui doit plaire “aussi bien aux enfants qu’aux adultes”, assure Raphael Navarro.
La compagnie travaille aussi avec des ethnologues et anthropologues pour intégrer des dimensions culturelles dans ses spectacles, et s’inspire de diverses pratiques de la magie dans le monde.
Si la compagnie se produit pour la première fois aux Etats-Unis, ce n’est qu’un début, espère Raphael Navarro, qui a évoqué d’autres projets artistiques new-yorkais encore secrets. “C’est une vraie chance et un bonheur de venir jouer à New York. C’est une de mes villes préférées, et qui est très inspirante pour la magie : le rapport au réel, le possible et l’impossible, et le croisement des cultures qu’elle abrite, avec tous ses immigrants.”
Outre ce spectacle, Raphael Navarro collabore avec l’artiste française Prune Nourry pour une installation immersive présentée du 5 mars au 14 avril à l’Invisible Dog, à Brooklyn, toujours dans le cadre du Tilt Kids Festival.
Comment décrocher un VIE aux USA ?
Le VIE (volontariat international en entreprise) est un programme international très prisé des jeunes Français à la recherche d’une expérience à l’étranger. Ce contrat professionnel permet aux jeunes fraichement diplômés de travailler dans une entreprise française à l’étranger pour une durée de 6 à 24 mois (la durée maximum aux Etats-Unis est de 18 mois).
Cette formule bénéficie à la fois au candidat qui pourra ajouter cette précieuse expérience sur son CV, et à l’entreprise qui y trouve une main d’oeuvre à moindre coût. On trouve des offres de VIE partout dans le monde mais de plus en plus de demandes proviennent de New York. Sur les 989 Français actuellement en VIE aux Etats-Unis, un tiers sont à New York (370). 54.073 VIE ont été accordés depuis la création de ce programme en 2001. La majorité des VIE sont délivrés par des banques qui souvent récompensent ainsi leurs anciens stagiaires déjà formés. Les grandes entreprises et les PME qui cherchent à s’étendre aux Etats-Unis sont également demandeurs.
Conditions pour postuler
Les VIE sont réservés aux jeunes adultes âgés de 18 à 28 ans. Pour obtenir un VIE aux Etats-Unis, vous devez être éligible pour un visa J-1 “Trainee” ou “Intern”. Le visa J-1 “Intern” s’adresse aux jeunes en études supérieures ou à ceux qui ont été diplômés dans les douze mois précédant le début de leur volontariat. Il est limité à douze mois non-renouvelables. Le visa J-1 “Trainee” est réservé aux jeunes diplômés qui ont au minimum un an d’expérience dans le domaine dans lequel ils postulent. S’ils ne sont pas diplômés, cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine concerné leur seront demandés. Notez que seuls les diplômes et les expériences professionnelles en dehors des Etats-Unis sont valides.
Ceux qui auraient déjà bénéficié d’un VIE et qui voudraient postuler une nouvelle fois doivent respecter les délais imposés entre deux visas. Si vous sollicitez un deuxième visa J-1 “Intern”, il vous faudra attendre trois mois. Pour obtenir un second visa J-1 “Trainee” ou décrocher un visa J-1 “Trainee” après un visa J-1 “Intern”, vous devrez patienter deux ans.
La procédure
Si vous remplissez toutes les conditions listées ci-dessus, vous pouvez commencer à chercher une entreprise qui propose des VIE. La procédure pour l’obtention d’un VIE est gérée par Business France, l’agence française pour le développement international des entreprises. Vous devez donc obligatoirement vous inscrire sur le site du CIVI (Centre d’information sur le Volontariat International géré par Business France ). Vous y remplirez un formulaire que vous accompagnerez d’un CV. La confirmation de votre inscription arrivera dans votre boîte mail.
Vous trouverez également sur le site du CIVI de nombreuses offres de VIE. Sachez que vous ne serez pas seul à chercher. Les postes sont très convoités. Une entreprise peut recevoir jusqu’à 100 CV par jour. Scrutez également les sites internet des grandes sociétés présentes aux Etats-Unis où sont parfois publiées les offres actuelles (rubrique “carrière”). La procédure prend entre un ou deux mois. A cela, ajoutez le temps de recherche estimé à trois ou quatre mois. Il est donc essentiel de s’y prendre à l’avance.
Attention, ne fondez pas tous vos espoirs sur ce site qui est utilisé par un grand nombre de postulants car souvent les offres postées sur Civiweb ont déjà circulé au sein des entreprises. Il est aussi important de faire appel à son réseau. En particulier pour New York, l’une des villes les plus convoitées. Une autre option, moins connue, s’offre à vous : passer par un partenaire commercial de l’entreprise française présent aux Etats-Unis. Et ne négligez pas la dernière piste : contacter directement les entreprises qui vous intéressent en envoyant une candidature spontanée.
Les avantages
En plus de cette expérience à l’international qui brillera sur votre CV, le VIE a plusieurs atouts à vous offrir: contrairement à beaucoup de stages, celui-ci est rémunéré et le salaire est souvent agréable. Il est composé d’une base de 715€ à laquelle s’ajoute une somme prenant en compte le change et le niveau de vie du pays. La moyenne se situe entre 2.000 et 3.000$ par mois à New York. Votre couverture santé est également prise en charge par l’entreprise. Les visas J-1 “Trainee” ont aussi la possibilité de renouveler leur visa une fois. Vous bénéficiez également de trente jours (maximum) sur le sol américain avant le début de votre travail et de trente jours à la fin de celui-ci.
Les inconvénients
Ceux qui imaginaient dégoter un petit boulot en plus de leur VIE seront déçus car il est interdit de travailler en dehors de l’entreprise auprès de laquelle votre volontariat a été validé. Autre inconvénient, vous ne pourrez pas cumuler successivement deux VIE dans deux sociétés différentes sous le même visa. Il vous faudra faire une nouvelle demande de visa auprès de cette autre entreprise. Enfin, vous devrez impérativement passer par un sponsor pour obtenir votre visa J-1.
Par Manon Lemoine et Lola Girard
Your Favorite Enemies, le rock alternatif québécois s'invite à Pianos
Le groupe de rock alternatif « Your Favorite Enemies » se produira le mardi 1er mars au Pianos. Les rockeurs ne viendront pas seuls, car ils ont affrété un bus complet pour emmener avec eux leurs fans du Québec. « Une bande de spéciaux du Québec viendra à New York pour vivre quelque chose tous ensemble, se réjouit Jeff Beaulieu, le guitariste du groupe. Ce showcase à New York est un point culminant pour nous aux États-Unis. C’est un marché qu’on n’a pas beaucoup travaillé. On a beaucoup joué en Europe et en Asie.”
Influencé par des groupes comme Fugazi, Sonic Youth, The Cure, Pixies, My Bloody Valentine ou Mars Volta, Your Favorite Enemies propose néanmoins un style bien à lui. Les musiciens, qui ont formé le groupe en 2006, sont polyvalents. Cette particularité leur permet d’acquérir rapidement une notoriété internationale, surtout grâce à internet et MySpace. Les admirateurs viennent des quatre coins de la planète, du Canada, d’Europe, de Chine et du Japon principalement. Moins des Etats-Unis. « New York est ma ville préférée, il y a plein d’endroits que j’aime. Juste en marchant dans la rue, tu as l’impression que tout est toujours possible. Jouer dans cet esprit-là est toujours extraordinaire, c’est comme redevenir un enfant ». Le nouveau single du groupe va bientôt sortir au Canada, puis en Europe. “Et aux États-Unis, espérons-le bientôt, c’est un peu pour ça qu’on fait aussi ce voyage. C’est une espèce de pont pour la sortie du prochain album ».
Répit provisoire pour les soeurs françaises du Tenderloin
Une file s’est formée dans Turk street, devant le local de la Fraternité Notre Dame. Comme toujours à cette heure-ci, des religieuses françaises y servent gratuitement des repas préparés par leurs soins.
En plein Tenderloin, vitrine vivante des inégalités san-franciscaines, se côtoient tech workers et sans-abris, magasins de luxe et supérettes décaties. Coincée entre un liquor store et un hôtel, la devanture modeste du local des sœurs de la Fraternité Notre Dame est devenue tristement célèbre ces dernières semaines : les sœurs françaises sont menacées d’expulsion.
Depuis huit ans, elles servent environ 300 personnes à chaque repas, assurent trois déjeuners par semaine dans ce local et deux dîners dans d’autres quartiers de la ville.
En janvier, le propriétaire du local -où elles habitent également- leur annonce par courrier une hausse de loyer de 60 %. Deux options : payer ou partir. Les donations et les pâtisseries qu’elles préparent et vendent sur les marchés sont le seul revenu des sœurs. « Nous payons déjà 3 465 dollars. On nous demande maintenant 5 500 dollars mensuels », résument des panneaux accrochés côté rue, sur les fenêtres en aluminium de leur Mary of Nazareth Soup Kitchen. « Battez-vous pour nous, priez pour nous. »
Le combat des sœurs Marie-Bénédicte, Marie-Valérie et Marie of the Angels, d’abord raconté par le San Francisco Chronicle, a été relayé dans la presse locale, puis nationale. Au carrefour de deux défis majeurs de San Francisco – la hausse sans fin des loyers et la question des sans abris – leur histoire a ému.
Depuis ces premiers reportages, une campagne de financement participatif a été lancée, qui a récolté à ce jour plus de 20 000 dollars sur un objectif de 25 000 – l’équivalent de la hausse de loyer sur un an.
Aidées gracieusement par un avocat, les sœurs ont rapidement obtenu la suspension de la menace d’expulsion, avant qu’un généreux donateur ne frappe à leur porte : Tony Robbins. Coach en développement personnel, auteur charismatique, philanthrope et star médiatique, Tony Robbins leur propose, vendredi 22 février, un chèque de 25 000 dollars – de quoi tenir un an.
Il évoque un second chèque similaire d’ici un an pour les aider à trouver un nouveau local où leur avenir sera assuré – si besoin, avec l’appui de ses amis bien placés, selon des propos rapportés par le Chronicle.
La proposition de Tony Robbins a permis de trouver une voie de consensus avec le propriétaire, jugée satisfaisante par ce dernier. Un accord entre les trois parties devrait être finalisé dans les prochaines semaines. « Le propriétaire de cet immeuble est un homme d’affaires, c’est son business, ça, je le comprend, explique Tony Robbins dans les colonnes du Chronicle. Pour éviter le conflit, il fallait lui proposer une porte de sortie. [Avec cette proposition], tout le monde y gagne », se félicite-t-il.
Malgré ce répit, les soeurs françaises restent laconiques : “rien n’est finalisé ; ce qui sera intéressant, ce sera quand on aura trouvé la solution.”
Tu n'es pas un vrai New-Yorkais tant que…
C’est le moment de vérité: êtes-vous un vrai New-Yorkais ou non? French Morning pose la question qui fâche en vous aidant à déterminer votre degré de “new-yorkitude” à partir de ces critères tout à fait objectifs. C’est parti: Tu n’es pas vraiment new-yorkais…
52. … tant que tu n’as pas aidé un pauvre touriste égaré
51. … si tu ne traverses pas en permanence au rouge. D’ailleurs, les feux de circulation, c’est secondaire.
50. … tant que tu n’as pas rencontré dans un bar un acteur qui a joué un cadavre dans “Law and Order”
49. … ou que tu n’as pas été toi-même dans “Law and Order”
48. … si tu n’as pas des écouteurs aux oreilles en toute circonstance
47. … si tu as encore pitié pour le livreur, que tu fais venir quand il pleut des cordes
46. … si, metrocard illimitée en poche, tu ne trouves pas toujours une bonne raison de prendre…
45. … si tu attends pas la B trois plombes le week-end, qui de toute façon ne fonctionne pas
44. … tant que tu ne sais pas exactement où se trouve l’est et l’ouest, le nord et sud en sortant du métro
43. … tant que tu n’as pas fait la queue une heure
42. … dans le froid
41. … pour bruncher, où tu paies 14 dollars pour un bloody mary, ce que tu trouves bon marché car tu es New-Yorkais
40. … tant que tu ne t’es pas engueulé au téléphone en pleine rue
39. … tant que tu ne soupires pas d’exaspération quand tu entends les mots “It’s showtime” dans le subway
38. … tu ne commences pas toutes tes conversations en soirée par “combien tu payes de loyer” et “tu es à New York depuis combien de temps”
37. … tant que tu n’as pas déjà tout vu
36. … tant que tu ne t’es pas engueulé avec un chauffeur de taxi car tu connais une meilleure route que celle qu’il a prise
35. … tant que tu as encore du cash dans ton porte-feuille
34. … si tu ne traces pas dans la rue comme si tu étais un fugitif
33. … si ta commande à Starbucks ne fait pas au moins 25 mots, dont la moitié incompréhensibles
32. … si tu n’as pas une histoire horrible de bed bug
31. … si tu ne sais pas pourquoi l’Empire State Building est illuminé d’une certaine couleur un jour donné
30. … tant que tu n’as pas vomi dans un taxi en quittant le Meatpacking
29. … tant que tu n’as pas balancé sur le New Jersey
28. … tant que tu n’as pas fait la queue au Trader Joe’s d’Union Square
27. … tant que tu n’as pas texté ton date du lendemain pendant ton date du soir
26. … si tu n’as pas dit que tu détestais le New York Post mais que tu trouves ses Unes très marrantes
25. … si tu n’es pas sorti en plein blizzard contre l’avis des autorités
24. … tant que tu ne sais pas si les Mets sont une équipe de base-ball ou de football
23. … si tu continues à aller à Times Square
22. … ou à la Statue de la Liberté
21. … ou que tu continues à recommander le 230 5th à tes amis venus de France
20. … tant que tu n’as pas regretté d’avoir pris la F qui ne vient pas en sortant de soirée à 3h du matin
19. … tant que tu n’as pas regardé un cafard dans les yeux
18. … tant que tu ne parviens pas à sortir de Central Park les yeux fermés
17. … tant que tu n’as pas croisé la même personne sur Tinder, Ok Cupid ou Happn
16. … tant que tu n’as pas fait le poireau deux heures pour t’enthousiasmer pour le Manhattanhendge
15. … tant que tu ne parviens pas à marcher, texter, éviter les flaques d’eau en même temps
14. … si tu n’as jamais tapé la discute avec un inconnu dans le subway
13. … mais ne t’es pas levé pour laisser ta place à une femme enceinte (parce que tu étais perdu dans ton portable)
12. … si tu ne sais pas ce que “Dude, stop the spread please” veut dire
11. … ou “Park Slope Food Coop”
10. … ou “Gentrification”
9. … si tu n’as pas déjà eu au moins un landlord casse-c******
8. … tu n’es pas un vrai New-Yorkais tant que tu n’as pas prononcé les mots suivants: “If you see something, say something”
8. … ou dit “vivement l’hiver” en été
7. … ou “vivement l’été” en hiver
6. … tant que tu ne sais pas situer City Island sur un plan
5. … ou que le vrai Chinatown de New York ne se trouve pas à Manhattan
4. … ou que le vrai Little Italy est dans le Bronx
3. OK, ces deux derniers points, c’est surtout parce que tu lis French Morning
2. … finalement, tu dis que tu vas partir de New York
1. … mais tu n’y arrives pas
Glas, un nouveau festival de films d'animation à Berkeley
Pour sa première édition, le Glas Animation Festival a sélectionné 65 films. Parmi eux, de nombreuses productions françaises, mais aussi belges et des québécoises. Ces films sont à découvrir du jeudi 3 au dimanche 6 mars à Berkeley.
Dans la catégorie « narrative », on retrouve cinq films français : « Peripheria » de David Coquard Dassault, « Waves 98 » d’Ely Dagher, « Leftover » de Sarolta Szabo et Tibor Banoczki, « Yúl et Le Serpent » de Gabriel Harel et « La Chair de ma Chère » de Calvin Antoine Blandin.
Figurent aussi le film franco-belge « Oripeaux » de Sonia Gerbeaud et Mathias de Panafieu ainsi que le film franco-italien « Haircut » réalisé par Virginia Mori. Les Québécois sont aussi représentés avec « Mynarski Death Plummet » de Matthew Rankin.
Deux films français sont également dans la catégorie « non-narrative » : « Sunday Lunch » de Celine Devaux et « Rhizome » de Boris Labbé. La Belge Jeanne Boukraa est en lice pour son film « With Joy and Merriness ».
Dans la catégorie « graduate competition selections », qui récompense des étudiants en master, l’école parisienne des Gobelins défendra ses couleurs grâce à deux projets : « Que Dalle » réalisé par Hugo de Faucompret, Eva Lusbaronian, Carolines Cherrier, Johan Ravit et Arthus Pilorget ; et« Wildfire » de Hugues Opter, Pierre Pinon, Nicole Stafford, Valentin Stoll, Arnaud Tribout, Shang Zhang. L’école canadienne RCA présentera le film « Loop Ring Chop Drink » réalisé par Nicolas Menard.
Enfin, dans la catégorie « undergraduate », qui récompense le travail d’un étudiant en licence, un seul film est réalisé par des francophones : « Made in China » de Vincent Tsui, lui aussi de l’école des Gobelins.
Les festivaliers auront aussi l’occasion de découvrir une rétrospective consacrée au réalisateur français Jérémy Clapin le dimanche 6 mars à 11:30am.
Plusieurs de ses œuvres seront projetées : des courts métrages, des publicités et des clips vidéos. Le réalisateur sera présent pour une séance de questions/réponses.
"Les neiges du Kilimandjaro" s'abattent sur Dallas
“Les neiges du Kilimandjaro”, grand classique de Robert Guédiguian, sera projeté le jeudi 10 mars à Richland College avec l’Alliance française de Dallas.
Ce film de 2011 qui rassemble Jean-Pierre Darroussin, Ariane Ascaride, Pierre Niney et Anaïs Demoustier notamment, raconte l’histoire d’un couple heureux, Michel et Marie-Claire, comblé malgré le licenciement de Michel, victime d’un braquage lors d’une soirée en famille. Leur quotidien va alors voler en éclats. Le film, inspiré du poème de Victor Hugo Les pauvres gens, a reçu plusieurs récompenses, dont le Prix Lumiéres 2012 pour “meilleur scénario”.
Projection gratuite mais RSVP obligatoire.