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« Emily in Paris »: la saison 4 annoncée

Le monde part peut-être en vrille, mais au moins, cela ne se passera pas sans Emily Cooper. Netflix a annoncé vendredi 3 mai la date de sortie de la saison 4 de votre série favorite, « Emily in Paris ». Celle-ci se fera en deux temps, si l’on en croit la bande-annonce dévoilée par la plateforme : la première moitié des dix épisodes sera mise en ligne le jeudi 15 août et la seconde, le jeudi 12 septembre. De quoi faire durer le plaisir.

La fin de saison 3 s’est terminée sur un coup de théâtre, bien entendu (on vous conseille d’arrêter de lire cet article maintenant si vous ne voulez pas savoir ce qui s’est passé).

En quelques minutes, Camille (Camille Razat) décide de ne pas épouser le beau Gabriel (Lucas Bravo) alors qu’ils sont réunis avec leurs proches dans une chapelle familiale pour leur mariage surprise. Elle lui lance que lui et Emily (Lily Collins) sont faits l’un pour l’autre et reconnaît que les deux femmes ont noué un pacte, qu’elle a rompu, pour ne pas sortir avec lui. Le copain britannique de l’Américaine, Alfie (Lucien Laviscount), n’apprécie pas vraiment et balance à Emily qu’il ne veut pas être son « second choix ».

C’est tout ? Et non, ça serait trop simple. On apprend aussi que Camille est enceinte ! Gabriel ignore toutefois que la mère de son futur enfant entretient une relation secrète avec une femme, information dont Emily a connaissance. Bref… La nouvelle saison s’annonce intéressante. Celle-ci devrait même avoir un accent italien, comme l’a révélé Darren Star, le créateur de la série (« Sex and the City », « Melrose Place »…), au site de Netflix, Tudum. « Emily se retrouve avec un programme de voyage chargé dans la saison 4, dit-il. Des Alpes françaises aux places publiques de Rome, les téléspectateurs découvriront de nouveaux lieux incroyables à travers ses yeux. Il y aura de nouveaux personnages, beaucoup plus de dramaturgie, de romance et une nouvelle langue à défricher et maîtriser ».

Yoann Richomme, vainqueur de la Transat CIC à New York : « Une course de dingue ! »

C’est dans une brume épaisse et un petit crachin qu’il a franchi la ligne en vainqueur : Yoann Richomme a remporté ce lundi 6 mai après-midi, sur son bateau Paprec Arkéa, au large de New York, la Transat CIC, la fameuse Transat anglaise qui avait achevé de transformer Eric Tabarly en légende de la voile au milieu des années 60. Cette course en solitaire a relié ce mois-ci Lorient à la côte atlantique des États-Unis, et Yoann Richomme l’a menée quasiment de bout en bout.

Quelques minutes après avoir franchi la ligne, au beau milieu de l’océan (il ne ralliera la côte que ce mardi), il s’est connecté à Internet pour donner une interview en visio à quelques médias, dont French Morning. « C’est une Transat de dingue, savoure-t-il à l’intérieur de la coque du vaisseau Paprec Arkéa. Elle a quelque part dessiné l’histoire de la course au large, poursuit-il. J’avais toujours rêvé d’y prendre part. Alors la remporter ! »

S’il est resté devant quasiment tout le parcours, il a toutefois dû faire face au retour du skipper allemand Boris Herrmann dans les dernières heures. « La course était très intense, il y avait une des flottes les plus compétitives qui soit, explique-t-il. Il faisait très froid, c’était humide tout le temps. Les vêtements étaient trempés, l’intérieur du bateau pas chauffé car il est ouvert de tous les côtés. » 

La New York-Vendée et le Vendée Globe en vue

Les deux derniers jours de compétition, à l’approche de la côte américaine, ont été… épiques. « Hier matin (dimanche), j’ai été pris dans un grain qui est monté très fort, raconte-t-il. Je n’ai pas dormi, et dimanche soir je me suis écroulé. Quand je me suis réveillé, le bateau était sur le flanc à cause du vent. Les alarmes sonnaient de tous les côtés depuis une demi-heure et je n’avais rien entendu. J’ai dû batailler pour le remettre à plat alors que j’étais complètement explosé. Cela montre jusqu’où j’ai dû aller durant cette course. Il fait une brume très épaisse, j’espère qu’il fera soleil à New York ! »

La récompense est à la hauteur de l’effort : il a franchi la ligne en 8 jours 6 heures 53 minutes et… 32 secondes, exactement. Il aura parcouru 3293,55 milles, pour une vitesse moyenne réelle de 16,56 nœuds. « C’est beaucoup de fierté d’arriver en tête, d’autant plus que j’ai vécu une partie de ma jeunesse aux États-Unis, rappelle-t-il. Ce sera sympa d’arriver à New York par la mer en ayant remporté une compétition historique. » L’heure d’arrivée à New York ce mardi n’est pas encore définie. Yoann Richomme va tout d’abord attendre le deuxième de la course, Boris Herrmann, et ils arriveront tranquillement ensuite sur la terre ferme au cours de la journée. Le bateau Paprec Arkea sera basé à la marina One15, à Brooklyn.

Il va pouvoir profiter des États-Unis pendant quelques temps, jusqu’au départ de la New York – Vendée (organisée par le Vendée Globe) prévue le 29 mai. « Je vais profiter de New York et de mon équipe, confie-t-il. Je vais passer un peu de temps avec eux, et les remercier pour tout le travail qu’on a accompli ensemble. Je vais ensuite passer une semaine dans le parc Yellowstone que j’ai toujours rêvé d’arpenter. Je crois qu’il y a encore de la neige à ce moment de l’année, j’espère y voir des loups et des ours. Et je reviendrai à New York dix jours avant le départ de la course, pour être avec mon équipe à nouveau. Je vais recharger les batteries. » Avant de remettre les voiles !

Vous quittez les États-Unis et souhaitez laisser une trace ? Options pour tous les budgets

Il suffit de se promener dans les rues de New York pour voir la trace de ses nombreux bienfaiteurs : Ken Langone, cofondateur de Home Depot et sa femme Elaine ont donné leur nom aux établissements de santé NYU Langone; David Koch, magnat de l’industrie et soutien important du parti républicain, a posé son patronyme sur la maison du New York City ballet au Lincoln Center; Leonard Stern, génie de l’immobilier, est le parrain de la business school NYU Stern… Chacun d’entre eux a mis sur la table plusieurs centaines de millions de dollars. Mais que cela ne vous décourage pas : il est possible de laisser sa trace à New York à moindre frais. Des bancs de Central Park aux tronçons d’autoroute, des jardins d’enfants aux tulipes de la High Line, French Morning fait le tour d’horizon des options pour que la Grosse Pomme garde une trace de votre passage.

1/ J’adopte une plante… ou un insecte !

Vous avez aimé la High Line et ses jolis bancs de fleurs ? Pour 35$, financez une Vintage Wine Coneflower – et pourquoi pas une Brown Belted Bumblebee pour la butiner (25$ l’abeille) ? Site ici. A Central Park, une donation de 50$ financera 50 bulbes de tulipes ou de jonquilles. Site ici.

Pas de plaque malheureusement, et pas possible d’identifier précisément quelle fleur vous doit sa vie – mais un certificat d’adoption vous sera envoyé par email.

2/ Une plaque en mon nom autour du Réservoir

Avis aux coureurs du Réservoir ! Il est possible d’acheter une plaque de granite dans le coin sud-est du réservoir pour 3 500$, et la plaque restera ad vitam aeternam.

Yoan et Sophie Queré, New-Yorkais de 2017 à 2023, ont choisi cette option : « Nous avons aimé l’idée d’apporter notre petit pavé à ce parc que nous avons tant aimé pendant notre séjour à New York. C’est autour du réservoir de Central Park que nous nous sommes mis à la course, donc c’était l’option idéale pour nous. Maintenant, quand quelqu’un de la famille passe à New York, il fait toujours un petit pèlerinage pour voir la plaque ! »  N’attendez pas trop tard, en revanche, pour commander votre plaque si vous voulez la baptiser avant votre départ : « les quatre mois annoncés ont duré presque huit mois ». Site ici.

3/ J’adopte un arbre

Pour une donation de 5 000$ minimum, vous pouvez associer votre nom à l’un des 18 000 arbres de Central Park. La plaque de granite sera posée, non pas sur l’arbre, mais sur le sol à l’extrémité sud de la Literary Walk, au niveau de la 66e rue. Si 5 000$ vous paraît un peu cher, vous pouvez également financer un nouveau plant d’arbre pour 500$ – pas de plaque en revanche, mais un joli certificat que vous pourrez prendre avec vous dans votre nouvelle destination. Site ici.

Ailleurs dans New York, NYC Parks vous propose de financer un nouvel arbre, dans un parc ou dans la rue. Site ici.

4/ J’adopte un jardin d’enfant, un terrain de basketball…

Si votre progéniture a fait ses premiers pas dans un jardin d’enfant de New York, ou si vous gardez un souvenir ému de vos premiers matchs de padel – une donation de 10 000$ ou plus vous achètera une jolie plaque produite par NYC Parks pendant un an. Votre contribution contribuera à la maintenance ou à l’amélioration du parc ou terrain. Site ici.

5/ J’adopte un banc

Le programme Adopt a bench permet d’apposer une plaque sur le banc de votre choix dans tous les boroughs de New York. La plaque sera maintenue pendant 10 ans. Central Park et Bryant Park opèrent leurs propres programmes. À Central Park, 7 000 des 10 000 bancs ont d’ores et déjà été adoptes. Une plaque personnalisée (2.75” x 5.5”) sur l’un des 3 000 bancs restants vous coûtera 10 000$. Site ici.

6/ J’adopte une section d’autoroute

Autre option : le tronçon d’autoroute. Le programme Adopt-A-Highway permet aux citoyens de financer la maintenance d’une section d’autoroute. Charge à vous de recruter un sous-traitant qui s’occupera de la maintenance (des entreprises sont suggérées sur le site du programme). En fonction de la location, les coûts varient entre 250 euros et 1500 euros par mois, pour un contrat de deux ans.

Ceux qui préfèrent donner de leur personne pourront s’armer de courage et s’engager à nettoyer la route au moins 30 fois par an – le département des Transports américain vous fournit gilet, gants et sacs – vous laissez les sacs sur le bord de l’autoroute quand vous avez fini. Mais attention, cette option n’est pas disponible sur tous les tronçons d’autoroute pour des raisons évidentes de sécurité… Site ici.

7/ Et si on adoptait des toilettes publiques ?!

Un grand absent dans cette liste : les toilettes publiques. Avec 1 103 toilettes publiques pour 8,3 millions de résidents et 62 millions de visiteurs annuels, New York est pauvre en toilettes publics, et pourtant ce n’est pas la demande qui manque.

Le compte Instagram @Got2GoNYC, lancé par l’influenceuse Teddy Siegel, fait campagne depuis plusieurs années pour « change NYC one bathroom at a time ». Ses efforts ont payé : la ville de New York s’est engagée en octobre 2022 à identifier au moins un emplacement adéquat par code postal pour y installer des toilettes publiques. Vous pouvez contribuer en demandant de nouvelles toilettes sur ce lien.

Et pourquoi pas adopter une toilette publique ? En Inde, un programme permet de subventionner la maintenance et l’amélioration des 74 000 toilettes publics du pays – une idée pour New York ? À bon entendeur !!!

Brèves new-yorkaises : Dumbo Drop, Gala du Met et pizza à l’ananas

? Ça y est : le hot dog géant a trouvé sa place sur Times Square et il projette ses confettis sur les passants ravis.

⚓️Comme French Morning vous l’annonçait, les premiers monocoques de la Transat CIC, partis de Brest le 28 avril dernier, sont attendus à New York ce lundi après-midi. Rendez-vous le vendredi 24 mai pour la sortie des voiliers dans la Baie de Manhattan, entre Governors Island et la Statue de la Liberté.

? L’ADN a enfin révélé l’identité d’un corps coulé dans du béton trouvé il y a une vingtaine d’années. Il s’agit de Patricia Kathleen McGlone disparue en 1969. 

? Delta Air Lines a déclaré avoir récupéré la glissière d’urgence qui était tombée d’un avion quelques minutes après le décollage de JFK la semaine dernière.

?‍⚖️ 150 personnes ont porté plainte contre la ville de NY pour des abus subis lors de leur détention alors qu’elles étaient mineures pendant une période allant de 1970 à 2010. Une nouvelle loi permet désormais de porter plainte pour des cas prescrits. 

? Retour cette année pour le 4 juillet, sur l’Hudson River, du spectaculaire feu d’artifice Macy. Depuis 11 ans, il était tiré depuis East River.

Ⓜ️ C’était tentant, mais non : la MTA ne pourra pas utiliser la reconnaissance faciale pour lutter contre la fraude tarifaire. Les nouvelles lois protégeant la vie privée des New-Yorkais l’en empêchent. 

? Lancement d’un important projet de conversion de bureaux en 1 300 appartements dans le Lower Manhattan. C’est le plus grand projet de tous les États-Unis et il devrait être terminé en novembre 2025. 

? Il avait annoncé l’évènement avec des affiches collées un peu partout à NY et des centaines de personnes se sont rassemblées pour le regarder manger un pot entier de cheeseballs à Union Square. L’opération a quand même pris à l’homme masqué une bonne demi-heure. 

Ⓜ️  La MTA a dépensé 141 millions de dollars pour installer des caméras sur les bus afin de verbaliser les conducteurs bloquant les voies qui leur sont réservées. Les caméras ont délivré 328 000 contraventions depuis qu’elles ont commencé à être installées sur un millier de bus tests. Les conducteurs sont sanctionnés s’ils occupent la voie pendant plus de cinq minutes et qu’ils sont flashés par deux bus différents. 

? Connaissez-vous Le Coucou ? C’est le restaurant le plus fréquemment pris en photo et posté sur les réseaux de New York (mais il n’obtient que la 9e place au niveau mondial). 

? Absence de chauffage et d’eau chaude, fuites entraînant l’effondrement d’un plafond… Le « pire propriétaire » de la ville, Daniel Ohebshalom a finalement été inculpé et envoyé en prison pour n’avoir pas entretenu les immeubles qu’il louait. 

? La marque de bonbons Skittles transforme un appartement à ses couleurs (vives) et offre un an de loyer pour y habiter à un super fan tiré au sort. 

? Vous cherchez un appartement avec 3 vraies chambres pour moins de 8 500$ par mois ? Selon Curbed, c’est impossible

? Ce restaurant ne cuit que 15 pizzas par semaine (le lundi) chacune d’elle facturée 28$, sauf si vous prenez le menu surprise à 500$ servi dans des assiettes Versace.

? Sur le même sujet et même si ça ne se passe pas à NY – mais nous voulions tout de même vous annoncer la bonne nouvelle : après avoir mangé toutes sortes de pizzas, tous les jours pendant six ans, Kenny Wildes du Connecticut est prêt à affirmer : non, l’ananas ne va pas avec la pizza. 

? La ville a entamé une action en justice contre les compagnies de bus, les obligeant à déposer une caution de plus de 700 millions de dollars pour payer le coût de l’hébergement et de la prise en charge des migrants qu’elles ont transportés dans la ville, principalement depuis le Texas. La ville s’appuie sur une loi très ancienne qui interdit le transport de personnes « nécessiteuses » dans l’État et d’en faire porter la charge par la ville. 

✈️ Un passager, devenu bruyant et agressif sur un vol de United Airlines allant de Londres à Newark en mars, a poussé l’équipage à rediriger l’appareil vers Bangor, dans le Maine. Il a été ordonné de verser 20 638 dollars en compensation à la compagnie aérienne.

? Une vidéo virale de Robert de Niro en train de crier sur des manifestants, qui avait été interprétée sur les réseaux sociaux comme une marque de soutien de l’acteur envers Israël, était en réalité une répétition pour le tournage d’une série Netflix. 

? Il vous faudra gagner au minimum 65$ par heure pour vivre confortablement si vous habitez seul à NYC. 

? Cette habitante de l’Upper West raconte comment elle s’est fait abuser lors d’une escroquerie en ligne. À lire pour s’éviter ce genre de désagrément et savoir qui contacter. 

? Inauguration d’un mémorial dédié aux victimes du COVID-19 dans le cimetière de Green-Wood à Brooklyn.

? « Dumbo Drop » : des milliers de petits éléphants accrochés à des parachutes seront largués dans le ciel au-dessus du quartier de Dumbo, à Brooklyn, le 31 mai prochain. Pour avoir la chance d’assister à l’événement, vous devrez payer une vingtaine de dollars servant à financer les écoles publiques du quartier. 

? Le Gala du Met, c’est aujourd’hui. C’est un peu tard pour acheter des places pour le dîner (50 000$), mais vous pourrez regarder le tapis rouge sur les comptes YouTube et TikTok de Vogue (qui a l’exclusivité) mais beaucoup d’autres médias couvriront l’arrivée des célébrités. À suivre notamment sur les plateformes de streaming de NBC, y compris Peacock.

The Skipper Lounge, le rendez-vous des passionnés de voile à Manhattan

Les amoureux des activités marines ont rendez-vous dans le sud-est de Manhattan, au South Street Seaport près du Pier 17. Au 189 Front Street, un pop-up store bien français a récemment ouvert : le Skipper Lounge. Depuis, le lieu accueille des événements et des expositions artistiques qui gravitent autour de la thématique de la voile et des sports nautiques.

« Nous avons voulu créer une plateforme pour aider les skippers et les porteurs de projets français à améliorer leur visibilité aux États-Unis, afin qu’ils trouvent plus facilement des clients et des sponsors. Nous souhaitons également promouvoir, auprès du public, les courses nautiques et le transport maritime écoresponsable », explique Laurent Corbel, fondateur de Wind Support NYC, une entreprise bretonne basée à New York, à l’initiative du Skipper Lounge.

Accueil des skippers

Depuis son ouverture jeudi 4 avril, le Skipper Lounge a déjà soutenu une exposition artistique dans ses locaux et l’arrivée à New York du cargo à voile breton Grain de Sail II, ainsi que celle du catamaran à hydrogène Energy Observer. Du mardi 7 au vendredi 10 mai, il accueillera l’arrivée des skippers de la transat CIC, partis de Lorient dimanche 28 avril. 

Le Skipper Lounge, l’espace dédié à la voile et aux sports nautiques ouvert par le Breton Laurent Corbel au South Street Seaport. © Rémi Amalvy

Dimanche 12 mai, l’espace pop-up sera à l’initiative, avec l’association BZH New York, de la fête annuelle de la Bretagne. Plus de 450 invités sont attendus, dont 200 personnes tout droit venues de Lorient. 

« Lundi 13 et mardi 14 mai, nous organisons un événement majeur pour notre communauté : le Wind Support Summit. L’idée, c’est de réfléchir à l’impact que peut avoir la voile sur la décarbonation du transport maritime à l’horizon 2030, précise Laurent Corbel. Il y aura tout un aspect centré sur la formation : nous souhaitons montrer aux écoles partenaires de notre initiative comment elles peuvent intégrer la thématique de la décarbonation à leurs programmes scolaires. L’ambassade de France sera également de la partie ».

Une boutique et des produits français 

Enfin, le Skipper Lounge est partenaire, fin mai, d’une rencontre avec les organisateurs du Vendée Globe, la plus importante course à la voile en solitaire du monde, ainsi que du départ du New York Vendée, transat retour des skippers qui vont arriver à New York. La fermeture du pop-up store est prévue début juin, mais « si la boutique fonctionne bien, nous resterons ouverts un peu plus longtemps », imagine Laurent Corbel. 

L’espace pop-up fondé par le Breton Laurent Corbel accueille expositions et évènements liés à la voile et aux sports nautiques. © The Skipper Lounge

En plus d’héberger des événements, le Skipper Lounge vend en effet les produits de certains de ses partenaires, comme les chocolats, café et vins de Grain de Sail. De quoi lui permettre de se passer de tout sponsor financier, un point important pour Laurent Corbel, Breton installé aux États-Unis depuis 2004. Pendant le covid, cet ancien informaticien passionné de voile a décidé de tout plaquer pour se lancer dans la promotion d’un modèle plus responsable pour le transport maritime. « Il y a en France cinq ou six projets de cargos voiliers, comme Grain de Sail. Aucun autre pays n’en a autant, estime-t-il. Il faut les soutenir, ils représentent l’avenir du secteur ». 

Le spectacle immersif Sleep No More à Chelsea… no more !

Les rideaux rouges vont bientôt se refermer pour ne plus jamais se rouvrir. Sleep No More, le spectacle de théâtre immersif qui a popularisé le genre depuis sa création en 2011, va bientôt fermer ses portes. Initialement annoncée pour fin janvier, puis mars, puis fin avril, l’arrêt de cette « expérience » pas comme les autres a finalement été repoussé au 27 mai. Depuis les premières rumeurs de fermeture en début d’année, les réservations ont en effet explosé, malgré le prix des billets (160$ la place, tickets ici), incitant les organisateurs à prolonger un peu la fête.

« On approche de la fin, on ne sait pas vraiment à quel moment précisément, mais on s’en approche », confie Ilana Gilovich, la responsable de la scénarisation chez Emursive, la société qui produit le show. « Les coûts de production ont fortement augmenté, puisque chaque représentation demande un très grand nombre de personnes présentes sur place chaque soir, explique-t-elle. Et le show n’était pas imaginé pour durer éternellement. »

Une institution de Chelsea

Pour ceux qui seraient passés à côté du phénomène, Sleep No More, c’est ce spectacle qui ne ressemble pas à un spectacle. Le public, masqué, est invité à déambuler dans les nombreuses pièces sombres de cet immense loft de cinq étages et de plus de 9000m2 du quartier de Chelsea à New York. Les spectateurs assistent de près ou de loin à des scènes jouées par des acteurs qui donnent comme jamais de leur personne. Les scènes sont crues, inattendues, on y voit des corps nus, on s’y sent à la fois voyeur et spectateur.

« Il y a plusieurs influences, décrit Ilana Gilovich. L’histoire principale est celle de Macbeth, de Shakespeare. Mais elle est racontée à travers l’influence des films noirs, notamment d’Hitchcock, comme « Vertigo », « Psycho », « Suspicions », ou encore de Stanley Kubrick. La dernière influence est la vraie histoire des derniers procès et des dernières exécutions publiques de sorcières en Écosse dans les années 1680. Mais il y a des variations : vous pouvez venir voir le show à de multiples reprises mais voir toujours des choses différentes. »

Ce ballet décadent fait passer les spectateurs dans plus de 90 espaces sombres et discrets, d’une petite chapelle à une vaste salle de bal, ou encore des ruines de briques et des salles d’hôpital.

En 2011, le show avait conquis New York

Lors de sa création en 2011, Sleep No More a suscité un attrait immédiat auprès des New-Yorkais. Un peu fatigués des spectacles traditionnels, des 2 heures assis sagement dans des sièges en velours, la représentation dépoussiérait le genre en même temps qu’il en inventait, ou en tout cas en popularisait, un nouveau. Le succès a été au rendez-vous, au point de donner naissance à une nouvelle forme de show : les expériences immersives. Le thème est aujourd’hui assez largement exploré dans le monde du divertissement mais il y a une décennie de cela, il semblait provocateur et disruptif.

« Felix Barrett, qui a créé le show, a toujours dit qu’il aimerait que les gens, après avoir quitté Sleep No More, ne disent pas “voilà ce que j’ai vu la nuit dernière“, mais plutôt : “voilà ce qui m’est arrivé”, relève Ilana Gilovich. Le public est acteur du show. Le masque que chaque spectateur porte permet d’être anonyme et de suivre ses instincts, de se sentir invisible. Lorsque les acteurs prennent un spectateur à part et lèvent le masque, ce moment peut être assez surprenant. Ceux qui aiment le show apprécient particulièrement le fait de vivre et d’expérimenter un moment assez intime. »

Tout succès a son revers, et cette énorme production a fini par épuiser les organisateurs. Fruit d’une collaboration entre la société Emursive, la troupe britannique Punchdrunk et le McKittrick Hotel où il prend place, le spectacle nécessitait une très large troupe d’actrices et d’acteurs, et de très lourdes préparations. Les réservations, surtout tard en semaine, n’étaient pas toujours au rendez-vous, entamant la rentabilité du spectacle.

Une création à Shanghai et des projets ailleurs dans le monde

Depuis sa création, la troupe aura joué plus de 5000 représentations à New York devant plus de 2 millions de personnes. Certains y ont même assisté à plusieurs reprises. Le show est en tout cas au remède au FOMO (Fear Of Missing Out, la peur de rater quelque chose), car il est impossible de tout y voir, puisque des scènes se déroulent au même moment à différents endroits. « Beaucoup n’aiment pas le show à cause de cette FOMO expérience, reconnaît Ilana Gilovich. Ils sont déçus que quelque chose soit arrivé à leur proche et pas à eux, un peu comme à Burning Man. Mais c’est une des bases de Sleep No More. C’est très rare d’avoir trois heures sans son téléphone, connecté au moment présent et à son corps. »

Aucune visite n’est la même, et l’étendue des lieux et l’originalité de la représentation permet de découvrir à chaque fois de nouveaux recoins, de dévoiler de nouveaux secrets. Sleep No More existe toutefois encore à Shanghai et Punchdrunk réfléchit à faire vivre le show (initialement lancé à Londres il y a 20 ans) dans d’autres pays. Et à New York ? « Je ne peux rien dire mais on travaille sur des choses très excitantes », confie Ilana Gilovich. Le nombre de réservations de ces dernières semaines semble quant à lui indiquer que le public en veut… more !

San Diego French Film Festival célèbre l’océan pour sa 4e édition

Pour sa quatrième édition, le San Diego French Film Festival revient dans une version étoffée, sur deux lieux différents, du dimanche 2 juin au mercredi 5 juin 2024. Au programme de l’événement organisé par l’Alliance française de San Diego : projections de courts et longs-métrages francophones récompensés à travers le monde, glamour, fête, mais aussi sensibilisation à la protection de l’océan, thème central de cette nouvelle édition.

Dimanche 2 juin, le coup d’envoi sera donné avec une cérémonie d’ouverture à 5pm au cinéma The Lot. Le tapis rouge sera suivi de la projection du court-métrage « Au Revoir Belmondo », de Lisa Kohn (2023), puis du long-métrage « Les Trois Mousquetaires : Milady », de Martin Bourboulon, récompensé d’un César en février dernier. La projection sera suivie d’un cocktail et d’une soirée dansante.

Amoureux de l’océan, ne manquez pas la soirée du lundi 3 juin au Reading Cinemas Town Square, à Clairemont. Elle débutera par la projection, à 6:30 pm, du court-métrage « Humanatee » (Planet Froth Productions, 2023), un documentaire qui retrace les pérégrinations de l’archéologue maritime français Damien Leloup, basé à San Diego. Elle se poursuivra avec le magnifique documentaire « Océans » (2009), de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, qui sera suivi d’une belle table-ronde d’experts de la mer et du cinéma, dont le producteur Antoine de Cazotte. 

Pour découvrir toute la programmation et réserver vos billets, rendez-vous ici.

Cédrik Fouriscot, nommé Consul général de France à New York

C’est confirmé, le décret vient d’être publié : Cédrik Fouriscot est officiellement nommé Consul général de France à New York. Depuis le départ de Jérémie Robert pour la cellule diplomatique de l’Élysée le 8 janvier dernier, l’intérim est assuré par son adjoint, Damien Laban, qui, comme prévu, rentrera en France cet été.

Il s’agit d’un premier poste de consul pour Cédrik Fouriscot. Jusqu’au remaniement ministériel de janvier dernier, le diplomate originaire des Hautes-Pyrénées était conseiller pour les affaires européennes au cabinet de la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna et directeur de cabinet adjoint de la secrétaire d’État chargée de l’Europe, Laurence Boone. Pendant 18 mois, il a ainsi assuré la coordination politique de la gestion des affaires européennes au Quai d’Orsay. 

Chypre et Bruxelles

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d’un master en négociations internationales, ce grand amateur de football – il a joué pour le club de Tarbes Pyrénées Football – a entamé sa carrière diplomatique en 2007 à l’ambassade de France à Chypre en tant que chef de chancellerie et vice-consul. Après deux années à Nicosie, Cédrik Fouriscot a travaillé sur les questions politiques à la direction de l’Union européenne du ministère des Affaires étrangères de 2009 à 2014, puis à nouveau entre 2019 et 2022, chargé notamment du suivi des relations extérieures de l’UE avec l’Amérique, la Russie et l’Asie – au moment de la présidence française du Conseil de l’UE, de janvier à juin 2022.

Entre ces deux périodes, de 2015 à 2019, Cédrik Fouriscot a servi à Bruxelles à la Représentation permanente de la France auprès de l’UE, en tant que conseiller-négociateur français pour les dossiers liés à l’Afrique du nord et au Moyen Orient ainsi que sur les questions de défense européenne et de sécurité.

Un nouveau continent attend donc le diplomate de 46 ans, père d’une lycéenne, Pénélope, qui intègrera le Lycée Français. Discret sur les réseaux sociaux, Cédrik Fouriscot devrait s’installer dans son bureau de la 5e Avenue dans trois semaines. Première mission pour cet expert des questions européennes : l’organisation dans la circonscription du scrutin des Européennes le samedi 8 juin.

Publié le 18 mars 2024. Mis à jour le 3 mai 2024 après publication du décret au Journal officiel.

Women of the Wild : Conversation avec l’auteure Colombe Schneck à Dallas

La seule évocation de The Wild Detectives, la librairie emblématique du quartier d’Oak Cliff à Dallas, suffira à convaincre les amateurs de littérature de bloquer la date dans leur calendrier. Plus encore lorsque le bookstore bar venue accueille l’auteure française Colombe Schneck à l’occasion de la sortie de son premier roman traduit en anglais « Swimming in Paris » aux éditions Penguin Press.

Pour ce troisième volet d’une série d’événements organisés par l’Alliance Française en partenariat avec The Wild Detectives, la Villa Albertine et le Consulat général de France à Houston, la soirée « Women of the Wild », le samedi 18 mai de 5pm à 10pm, mettra à l’honneur les femmes au travers de sujets aussi intimes que puissants.

Colombe Schneck © Jean-François PAGA

Les festivités débuteront à 5pm par des lectures autour des thèmes de l’amour, de l’amitié et du rapport au corps proposées en trois langues : français, anglais et espagnol. S’ensuivra une table ronde de 6:30pm à 8pm en présence de Colombe Schneck et de la romancière texane Merritt Tierce qui aborderont des sujets qui leur sont chers tels que l’avortement, l’amour, la classe sociale et la sexualité pour ne citer qu’eux.

La soirée se concluera en musique par un set de DJ féminins jusqu’a 10pm.

Pour aller plus loin

Rendez-vous au book club de l’Alliance Française en présentiel le 8 mai puis via Zoom le 13 mai pour explorer des œuvres de Colombe Schneck, « Swimming in Paris » ainsi que « Dix-sept ans » et « La tendresse du crawl ».

Un week-end avec Alain Delon à Dallas

La salle de cinéma emblématique Texas Theatre à Dallas projettera deux films cultes d’Alain Delon, les samedi 4 et dimanche 5 mai, « Le Samouraï » (1967) et « La Piscine » (1969). Des longs métrages en version originale sous-titrés en anglais et restaurés à partir du négatif 35mm original.

© Trip Advisor

Deux séances sont prévues pour « Le Samouraï », le samedi à 9pm et le dimanche à 6:30pm. Alain Delon incarne Jef Costello dans ce rôle de tueur froid et méthodique.  

Une seule projection pour « La Piscine », ce sera samedi à 3pm. Dans ce film mythique, les amants les plus glamour de l’époque, Romy Schneider et Alain Delon, sont réunis à l’écran par Jacques Deray dans l’atmosphère étouffante d’une villa de Ramatuelle écrasée de soleil pour un huis clos exceptionnel. Un carré amoureux unique en son genre, avec un Maurice Ronet magistral et une Jane Birkin débutante de 22 ans.

Le Texas Theatre est le cinéma emblématique du quartier branché d’Oak Cliff ouvert en 1932, devenu célèbre pour son rôle dans l’arrestation de Lee Harvey Oswald en 1963. L’établissement au style art déco est régulièrement fréquenté par les cinéphiles et les passionnés d’histoire, et séduit systématiquement pour son ambiance chaleureuse et unique. Une expérience à part entière à ne pas rater.

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Salomé Villiers adapte « Le Montespan » de Jean Teulé au TLF

Il était le cocu le plus célèbre de France : Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, partit à la guerre pour s’attirer les faveurs de Louis XIV et éponger ainsi ses dettes. Pendant son absence, son épouse Françoise de Rochechouart fut introduite à la Cour de la Reine et bien vite, le Roi lui témoigna bien plus que de l’intérêt. Fou amoureux de sa femme, le Montespan mit alors tout en œuvre pour la récupérer.

Malheureusement, l’Histoire a plutôt retenu le nom de la favorite du Roi que celui de son mari. L’écrivain Jean Teulé a mis fin à cette injustice en publiant « Le Montespan » en 2008. Le vendredi 17 mai prochain, le Théâtre du Lycée français de San Francisco terminera sa saison 2023-2024 en beauté avec l’adaptation du roman dans une mise en scène d’Etienne Launay. « Je suis férue d’histoire », explique la comédienne Salomé Villiers, qui signe l’adaptation du roman et qui incarne la Montespan. « Je connaissais Madame de Montespan, mais je ne savais rien de son existence avant son arrivée à Versailles : qui était-elle avant de devenir la manipulatrice, l’intrigante, la politicienne qui est tout de même rester 24 ans au pouvoir ? »

L’adaptation sur scène du roman de Jean Teulé s’est d’abord faite sur les planches du théâtre de la Huchette, le plus petit petit théâtre de Paris, avec 85 places : « Franck Desmedt, son directeur, nous avait demandé de mettre en scène une pièce pour trois personnages. J’ai toujours été très fan de l’univers et de l’écriture de Jean Teulé, et en lisant le livre, je suis tombée amoureuse du Montespan », précise la comédienne. L’écrivain a d’ailleurs beaucoup soutenu Salomé Villiers et son mari Etienne Launay, en leur donnant carte blanche pour l’adaptation et la mise en scène : « Jean Teulé voulait que les artistes restent libres. Il est venu à la première du spectacle quand nous l’avons joué au théâtre du Gymnase, et nous avons fêté ensemble le Molière de la révélation féminine que j’ai reçu en 2022. Il est malheureusement décédé une semaine plus tard. »

Enceinte, comme la Montespan

Sur la scène du TLF, le marquis de Montespan se montre d’une modernité incroyable, allant à l’encontre des convenances de l’époque : « C’est un vrai romantique, qui va attendre sa femme jusqu’à sa mort, et qui va être le seul à oser dire “merde” à Louis XIV. Il a un panache fou, et son esprit de révolte détonne… » Salomé Villiers incarne à merveille la Montespan, et son ventre rond, bien que réel puisque la comédienne est enceinte de six mois et demi, renforce la véracité historique des faits rapportés sur scène : « S’il y a un rôle que je pouvais jouer un jour en étant enceinte, c’est bien la Montespan. Elle a quand même eu dix enfants, dont sept avec Louis XIV ! »

Il ne reste que quelques places pour découvrir ce personnage injustement oublié de l’Histoire, dans un spectacle tout en ombres et lumières, joué à la bougie avec un humour féroce.