Parler français vous ouvre des portes. Et quelles portes!
Nous offrons par tirage au sort cinq places au prochain Speak Easy organisé le lundi 15 février chez nos amis de Tamu Lola à nos lecteurs français et francophones.
Venez aider des Américains à améliorer leur français, ils vous le rendront bien!
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
10 bons plans romantiques pour la Saint-Valentin à New York
New York n’est pas que la ville de Tinder, des “dates” sans lendemain et des célibataires désabusés. Il y a aussi de l’amour derrière le bitume. Voici quelques plans pour passer une Saint-Valentin tranquille, rigolote ou bien arrosée.
10. Fort Tryon Park
Un des petits bijoux de Manhattan. Fort Tryon Park est un morceau de verdure perché dans le nord de Manhattan (ci-dessus). Tout, on dit bien “tout” , est romantique dans ce parc: les arbres, les marches, les vues superbes sur l’Hudson River… Pour conclure votre balade, on vous conseille un diner en amoureux au New Leaf Café, le restaurant du parc.
9. Show d’impro sur les couples
Dans “Your Love, our musical!”, deux acteurs choisissent un couple dans la salle, leur demandent comment ils se sont rencontrés et montent un spectacle entier à partir de leur histoire. Tordant, selon le magazine Time Out. Attention, le show a lieu le 13 février, et non le 14. Littlefield, 622 DeGraw St, Brooklyn. Site ici
8. La Promenade de Brooklyn Heights au coucher du soleil
La Promenade de Brooklyn Heights est dans tous les guides, mais elle reste un très bon plan pour admirer le coucher du soleil. Avant, baladez vous le long de l’eau, à partir du Brooklyn Bridge Park. Après, allez prendre un verre dans l’un des restaurants et bars à vin de Henry Street, comme le Brooklyn Heights Wine Bar ou l’italien Bevacco. Brooklyn Heights Promenade. Pierrepont Pl, Brooklyn
7. The Cecil
The Cecil fait partie des nombreux restaurants new-yorkais qui proposeront une formule pour la Saint-Valentin. Cela ne veut pas dire qu’il faut le fuir. Ce restaurant africano-asiatique d’excellente facture vaut le détour. Au menu, les cocktails et desserts au boabab attirent l’attention et affolent les papilles. Le gumbo louisianais aussi. Une adresse incontournable pour les amoureux de Harlem. 210 W 118h St. Site
6. Patinoire de Prospect Park
Il ne fait pas très froid, mais ça n’est pas une raison pour dire non à la patinoire de Prospect Park au LeFrak Center. Venez le dimanche en fin de journée, vers 5pm, pour éviter les familles et admirer le coucher de soleil. L’entrée est de 9 dollars le week-end (6 en semaine) et la location de patins de 6 dollars. Des casiers sont également à disposition pour 3 dollars. Après avoir foulé la glace, on vous conseille de prendre un chocolat chaud à Tip of the Tongue, à la sortie du parc sur Lincoln Road, ou d’aller fêter vos exploits autour du feu de BlueBird (504 Flatbush Avenue).
4. The Grange
The Grange apporte le concept de « farm-to-table » dans l’assiette, avec ses produits locaux et de saison, mais aussi sur ses murs, décorés de différents outils de fermiers. The Grange est parfait pour un dîner en amoureux. On aime tout particulièrement la taille de l’espace, qui a ouvert ses portes en 2013, et ses piliers de bois. Côté menu, on vote pour le crab cake et la salade de fromage de chèvre ainsi que les tagliatelles au pesto de tomate. 1635 Amsterdam Ave. (212) 491-1635. Site ici
3. Little Red Lighthouse
L’un des derniers phares de New York se dresse au pied du mythique pont George Washington, dans le nord de Manhattan. Si vous ne connaissez pas ce petit morceau d’histoire, qui date d’un temps où les bateaux qui remontaient l’Hudson n’avaient pas de GPS pour naviguer, allez y faire un tour et marchez le long de la rivière. Fort Washington Park, Hudson River Greenway- 212-408-0100
2. Cocotte
Le petit restaurant de Sébastien Pourrat est… petit. Et c’est justement pour cela qu’on l’aime. Ici, vous serez tout prêt de votre dulcinée/ doux. On aime les plats soignés et savoureux qui sentent bon le sud-ouest de la France. On vote sans hésiter pour le marbré de poireaux au foie gras. Les ardoises de fromages et de charcuterie sont parfaites pour partager. 110 Thompson Street New York, NY. Site
1. Robert Bistro
Difficile de battre cette merveille dans le ciel de New York. Situé dans l’immeuble du Museum of American Design (MAD) à Columbus Circle, Robert Bistro surplombe Central Park. L’établissement pourrait tout miser sur la vue, mais la carte aussi vaut le coup, notamment la belle sélection de cocktails (Dark and Stormy au rhum et gingembre en particulier, et le martini à la poire). Le dimanche, il ferme à 10pm. Réservation conseillée. 2 Columbus Circle. Site
Pourquoi les médicaments sont-ils si chers aux Etats-Unis ?
Environ deux fois et demi les prix français. C’est ce que vous devez vous attendre à payer pour vos médicaments ici. Mais c’est parfois bien plus et surtout, vous n’êtes jamais à l’abri d’une mauvaise surprise : le coût d’un traitement qui explose du jour au lendemain, un médicament en situation de monopole qui couterait une petite fortune et ne parlons pas des traitements dits “innovants” dans les domaines du cancer par exemple, qui se chiffrent à des milliers de dollars par mois.
Quelques exemples: le prix indicatif de l’antidiabétique Januvia avoisine $380 pour 30 capsules contre 40 euros en France. Comptez environ $35 pour neuf comprimés d’antibiotique générique amoxicilline/clavulanate contre 5,5 euros en France. Enfin, un traitement par Sovaldi, le seul à permettre de guérir de l’hépatite C vous reviendra à $84.000 la cure versus 41.000 euros dans l’hexagone. Par ailleurs, les prix sont totalement opaques, variant d’une pharmacie à une autre et selon les lieux. Pourquoi les médicaments sont-ils si chers aux Etats-Unis? C’est la question bête de la semaine.
Même si les médicaments s’échangent souvent à un tarif plus raisonnable en raison de rabais accordés à certains programmes d’assurance publics comme Medicaid ou de négociations avec des intermédiaires qui travaillent pour certaines assurances, les coûts excessifs aux Etats-Unis s’expliquent par l’absence totale d’encadrement des prix.
Les laboratoires fixent librement leurs tarifs, sans contrainte, sans réglementation, sans justification. Ces derniers suivent donc la loi du marché et fluctuent selon l’offre et de la demande. Et cette dernière se porte plutôt bien puisqu’en 2014, les prix des médicaments ont augmenté en moyenne de 14%, soit le double de tous les autres postes de santé (consultations, hôpital, etc.).
« Les prix ne reposent ni sur les investissements de recherche, ni sur les coûts de production, ni même sur l’efficacité des produits mais sur ce que les patients et les assurances seront prêts à payer pour l’avoir dans une logique de rentabilité maximum”, estime Meredith Rosenthal, professeur d’économie de la santé à Harvard.
Ce biais, les Américains commencent à bien le sentir. Une récente étude de la Kaiser Family Foundation révèle que 72% d’entre eux jugent les prix des médicaments déraisonnables. Un quart d’entre eux ont du mal à se payer leur traitement et ce taux grimpe à 43% pour ceux qui sont très malades en raison de restes à charge pouvant s’élever à plusieurs milliers de dollars par mois. Autant dire que pour certains « c’est rembourser son emprunt immobilier ou se soigner », selon les termes d’Hillary Clinton qui s’est emparée, comme d’autres candidats à la présidentielle, de ce sujet populaire pour sa campagne.
Rien ne devrait pourtant tellement changer dans les années à venir. Les républicains ne s’émeuvent pas de la situation qui protège l’un des secteurs le plus dynamique et performant pour l’économie du pays et les démocrates ont déjà annoncé leur intention ne pas réguler les prix, restant attachés à l’économie de marché. Tout au plus, Medicare pourrait peut-être enfin négocier les tarifs avec les laboratoires, ce qui lui est aujourd’hui interdit… Et puis « n’oublions pas que tous les postes de santé sont très couteux aux Etats-Unis, les consultations, les interventions de paramédicaux, les hospitalisations, donc un médicament peut s’autoriser à être cher s’il épargne des soins et génère au final une économie financière pour le patient et l’assureur », estime Steven Pearson, Président de l’Institute for Clinical and Economic Review (ICER). Vu comme ça…
Les tableaux de Pierre Bonnard arrivent à San Francisco
Les tableaux du peintre français Pierre Bonnard seront au Legion of Honor Museum de San Francisco du 6 février au 15 mai pour une grande retrospective.
Pierre Bonnard vécut à cheval sur le XIXème et début du XXème siècle et les styles de peintures. Élève de Paul Gauguin, il rejoint les Nabis, un mouvement artistique post-impressionniste d’avant-garde, et connaît le succès avec des toiles comme “Le Corsage à carreaux” ou “Jour d’hiver”. Fils d’un fonctionnaire du ministère de la guerre, il est vu comme l’une des figures de proue de la transition entre l’impressionnisme et l’abstraction.
Parmi les 70 œuvres exposées lors de “Pierre Bonnard: Painting Arcadia”, on retrouve “Le Boxeur”, auto-portrait de l’artiste, “La Table de Travail” ou encore “Le Plaisir” . C’est la première fois en cinquante ans qu’une exposition majeure est consacrée à l’artiste sur la côte ouest.
Une conférence sur Anne Morgan à New York
Quand on dit le nom “Morgan”, on pense tout de suite à J.P (John Pierpont), fondateur de la célèbre banque. Moins à sa fille Anne. Présidente du Comité américain pour des régions dévastées (CARD), elle a participé à l’effort de reconstruction de la France pendant l’Entre-deux-guerres, emmenant un groupe de femmes américaines en Picardie pour prêter main forte à la population locale et reconstruire la région dévastée par la guerre.
Alan Govenar, co-auteur avec Mary Niles Maack d’une biographie sur cette force de la nature (Anne Morgan: Photography, Philanthropy & Advocacy), viendra parler d’Anne Morgan et de son action lors d’une conférence le 11 février au National Arts Club.
La discussion est organisée en partenariat avec les Amis américains de Blérancourt, éditeurs du livre sorti en janvier 2016. Une dédicace de livres suivra la présentation. Entrée libre et gratuite.
Expatrié par erreur
Samedi 1er août. L’aéroport new-yorkais JFK. Rémy est assis par terre, le visage enfoui entre ses mains, et se demande, « mais comment en suis-je arrivé là ? » Après deux années passées à New York, il rentre à Paris, rapatrié par sa compagnie. Un échec qu’il a encore du mal à assumer même si, au final, il ne s’est jamais senti aussi seul et misérable qu’aux États-Unis, un pays dont la mentalité qu’il juge avant tout égoïste, hypocrite et cruelle, est à l’opposé de ses principes de vie.
Ah, mais qu’il y a cru à ce départ aux Amériques ! À 34 ans, Rémy n’avait plus goût à grand-chose et avait perdu toute confiance en lui. Il avait beau être sorti de Sciences-Po avec les honneurs, habiter à Saint-Germain-des-Près, s’être fiancé avec la jolie Alice ou bénéficier du support inconditionnel de Catherine sa patronne, rien ni personne ne parvenait à lui apporter la sérénité qui lui manquait tant. Quand une place de chef de service s’était libérée dans les bureaux new-yorkais, il s’était de suite porté volontaire. « Partir loin de la France avec ma Alice, voilà la solution à mon malaise ! », s’était-il exclamé le coeur battant.
Catherine, peu encline à voir le poulain sur qui elle avait tant misé tomber en dépression, s’était même empressée d’ajouter, « très bonne idée, voir un monde nouveau vous fera un bien fou ». Elle aurait mieux fait de se taire. En deux ans de vie new-yorkaise, et en dépit d’une incontestable réussite professionnelle, Rémy est devenu de plus en plus terne, de plus en plus gris, de plus en plus triste. Catherine a été prompte à corriger le tir, « quelle bêtise de vous avoir envoyé là-bas, notre pays vous manque trop, revenez travailler à mes côtés ! » Alice, quant à elle, souhaitant accélérer leur retour, a pris les devants en rentrant précipitamment à Paris. Aujourd’hui, Rémy, qui fait le pied de grue près de la porte d’embarquement numéro 46, attend l’heure de décollage de son avion avec autant d’espoir que de regrets.
Leurs premiers mois à Manhattan se sont pourtant bien passés. Alice, aussi enthousiaste à l’idée d’apprendre l’anglais que de découvrir The Big Apple, s’occupait avec diligence de leur vie sociale pendant que Rémy, à fond dans son travail, clamait haut et fort qu’il allait de mieux en mieux.
Tout se déroulait à la perfection jusqu’à ce jeudi du mois de février où, lors d’un repas d’affaires avec ses collègues américains, Rémy s’était rendu compte qu’il vivait avec un masque. « Ce gars qu’ils admirent, ce n’est pas moi. Je joue depuis le début le rôle d’un guignol grande gueule, ambitieux, politicard et fêtard, bref mon idée de ce que doit être un New-Yorkais pur et dur, et ça me détruit, je n’en peux plus. Au secours ! » À trop vouloir faire comme les autres, à trop espérer qu’un changement de travail, de culture ou d’endroit allait être la solution à son mal-être, Rémy s’est non seulement perdu, mais trahi. Il s’est contenté de rapports amicaux futiles. Il a rigolé à des blagues pas drôles. Il a supporté sans broncher l’emploi immodéré du superlatif, « wow, this is the most amazing sandwich in the all world ! » Il a enduré le manque de finesse intellectuelle de ses pairs, l’éternelle insatisfaction des yuppies de l’Upper East Side, les balades prétendument super-amazing sur la High-Line et les cocktails ultra-coincés d’une communauté française qui ne lui ressemble pas. En bon petit soldat, Rémy n’a jamais fait de lui sa priorité (qu’est-ce que j’aime ? Qu’est-ce qui me plaît ?), satisfait, rassuré même, de vivre à travers le regard souvent épaté des autres, « je suis le roi des abrutis ! » Cette soudaine réalisation l’a alors plongé dans un marasme dont les causes étaient si profondes qu’il ne pouvait s’en sortir seul. Faire appel à une aide extérieure pour se défaire de ce poids lui écrasant les épaules fut une décision courageuse.
« Si vous êtes si mal, pourquoi ne pas rentrer en France dès maintenant ? » Cette question si simple fut la première d’une longue série, Rémy avait besoin de parler de lui, rien que de lui. « Téléphoner à Catherine et déposer les armes, à peine un an après avoir débarqué à New York, quelle honte ! » Se sentir honteux d’une situation que l’on ne contrôle pas témoignait d’un conflit interne entre son vouloir et son devoir. Il n’avait pas fallu longtemps à Rémy pour admettre qu’il avait toujours été en lutte avec ce qu’il devait faire, dans son cas, « je me suis engagé auprès de ma compagnie, je dois aller au bout de ma mission », et ce qu’il voulait vraiment, c’est-à-dire reconnaitre son erreur, s’avouer que la vie d’expatrié à New York, aussi glamour qu’elle puisse être, est incompatible avec la vie qu’il désire et dès lors, rentrer en France au plus vite. Ce n’est qu’après un long travail introspectif pour se re-équilibrer et ainsi oser être lui, qualités et défauts compris, qu’il a réalisé qu’il était parti outre-Atlantique pour les mauvaises raisons, non pas parce qu’il le voulait, mais parce qu’il le devait. « J’ai dû m’enfuir d’un monde qui s’écroulait autour de moi, alors qu’en fin de compte, c’était moi qui m’écroulais autour de ce monde. Je n’ai pas voulu le voir. J’ai payé le prix cher, mais la leçon est retenue. S’enfuir nous rattrape toujours un jour ou l’autre ».
« Allo, chéri ? » Alice est à l’autre bout du fil et Rémy, sur le point d’embarquer, a enfin le sourire. Elle a pensé à l’appeler pour lui souhaiter bon voyage et surtout, lui dire d’envisager son atterrissage dans quelques heures à l’aéroport CDG comme une re-invention, « un accouchement sur asphalte, même ! » Elle a bien raison. Les soucis new-yorkais de Rémy sont du passé puisqu’il a fait la paix avec qui il est véritablement. Son avenir est en France, retravailler avec Catherine le motive et la perspective de se marier avec celle qui l’a toujours soutenu le rend plus que joyeux. Être expat est un choix. Si c’est une obligation, attention au retour de bâton.
A Los Angeles, Fleur Pellerin fait la promotion des tournages en France
La Ministre de la culture l’assure : Les équipes étrangères qui viennent tourner des films dans l’hexagone sont « très satisfaites du travail des techniciens français». C’est un des retours formulés par les professionnels du cinéma qu’elle a rencontrés pendant ses quatre jours à Los Angeles.
Pourtant Fleur Pellerin constate que « de plus en plus de tournages échappent à la France pour être réalisés dans d’autres pays», notamment la Belgique ou certains pays d’Europe de l’est. C’est pour cette raison qu’elle a décidé de relever le crédit d’impôts destinés à la réalisation de films et de séries télévisées. Depuis le début de cette année le taux du crédit d’impôt pour les productions étrangères est ainsi passé de 20 à 30% et le plafond de 20 à 30 millions d’euros.
Du 3 au 6 février, la ministre était à Los Angeles pour faire la promotion de cette nouvelle mesure incitative auprès des studios de cinéma. « Je veux que le marché français soit concurrentiel, et puisse attirer les films à gros budget, a-t-elle expliqué. L’idée est aussi de comprendre la demande et connaître les besoins des studios de sorte que ce soit plus simple pour eux de tourner en France.»
Fleur Pellerin s’est tout de même félicitée du tournage prochain de plusieurs films en France, comme “Dunkirk”, le long métrage du réalisateur Christopher Nolan (que la ministre a rencontré), ou encore le “prequel” de “Fifty Shades of Grey” – même si la décision de tournage est sans doute antérieure aux mesures de la ministre. Un ou deux projets du studio Disney pourraient également être relocalisés en France.
L’intérêt d’attirer les tournages en France est avant tout d’ordre financier. Fleur Pellerin a fait le calcul et d’après elle « chaque euro de dépense de crédit d’impôt génère trois euros de rentrées fiscales et sociales pour le pays».
Fleur Pellerin n’est pas venue à L.A que pour le business. Elle a aussi visité les universités USC et UCLA. « Dans ces facultés, on forme au métier de scénariste, en particulier pour les séries télé. Je voudrais créer des cours d’écriture créative en France, il y a de place pour des formations ambitieuses », a-t-elle souligné.
Car si la ministre cherche à attirer les grosses productions américaines en France, elle souhaite aussi consolider l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel dans l’hexagone. « Je veux vraiment travailler sur la formation, comment garder en France le savoir-faire des techniciens dans un contexte de forte concurrence ». En clair, ne pas voir les meilleurs professionnels du cinéma partir travailler dans des studios ici, à Los Angeles.
Muriel Barbery présente son nouveau livre à New York
La vie des Elfes, le nouveau roman de Muriel Barbery sera présenté le 10 février à Book Culture Columbus et le 12 à la librairie Albertine par l’auteure en personne.
L’écrivaine française propose une œuvre poétique qui s’articule autour de deux fillettes : Maria et Clara. La première vit dans un petit village en Bourgogne, la seconde à Rome. Elles sont pourtant toutes les deux reliées par un lien secret, celui de pouvoir communiquer avec le monde des Elfes. Mais ce monde magique est soudainement menacé par un elfe maléfique. Ensemble, les deux jeunes filles vont mener un long combat pour déjouer les plans de ce nouvel ennemi.
Muriel Barbery n’en est pas à son coup d’essai. Elle est aussi l’auteure du best-seller L‘élégance du hérisson, adapté au cinéma avec Josiane Balasko dans le rôle principal.
Dans la South Bay, Benoît Hervé et sa machine à baguettes
Rencontre entre Français, dans un pub de San José. Sourire aux lèvres et poignée de main franche, Benoît Hervé, tout juste arrivé, salue chacun par son prénom avant de s’asseoir.
« Je viens de tomber par hasard sur le maire de San José ! lance-t-il. Je lui ai fait un elevator pitch. Il était emballé : il veut une de mes machines à pain pour sa mairie !», raconte-t-il, selfie à l’appui, avec un pointe d’humour et un enthousiasme sincère.
Il y a six mois, Benoît Hervé, 48 ans, lançait son entreprise : Le Bread Xpress. Son idée : pouvoir vendre un pain de qualité, frais et chaud, 24h sur 24, « un besoin non satisfait aujourd’hui», dans une région où la French baguette a pourtant la cote. Le Bread Xpress se propose donc d’installer, chez les commerçants intéressés, de grands frigos-fours-distributeurs de 3 mètres sur 2 qui stockent, cuisent et fournissent des baguettes chaudes in-situ et à la demande, à la manière des distributeurs de boissons.
« Le pain est un produit fascinant », s’enthousiasme Benoît Hervé, qui a pourtant fait « toute (sa) carrière dans la tech, en particulier l’industrie des semi-conducteurs à des postes variés : jusqu’à être VP marketing pour des start-up, américaine et irlandaise. » Arrivé aux Etats-Unis en 1997 par l’Arizona, alors qu’il travaillait pour Motorola, désormais père de deux adolescents, il a vécu au Texas avant de poser bagages en Californie, en 2008.
Amoureux du « mode de vie » start-up, le rachat par Intel de celle où il était alors employé lui apparaît comme « l’occasion de monter mon propre business ».
L’idée lui vient fin 2014 de commercialiser aux Etats-Unis un distributeur de pain, inventé par un Français et alors tout juste primé au concours Lépine. Depuis, Benoît Hervé est au four et au moulin : étudier le marché, établir un plan de financement, lever 200.000 dollars de seed funding « grâce à (son) expérience en marketing et en levée de fond », proposer le partenariat à l’inventeur, mais aussi obtenir la certification des machines auprès des autorités américaines et se former, auprès de leur fabricant, au Portugal, à la maintenance.
«Comme pour toute boîte early stage, résume-t-il en s’excusant du “franglish” qui lui échappe, il faut savoir porter beaucoup de chapeau ». Celui de serial-networker lui est naturel. C’est comme cela qu’il s’est fait connaître et a trouvé son fournisseur de baguettes, Petits Pains, à Burlingame.
Deux premières machines, livrées fin 2015 dans l’usine du fournisseur Petits pains, devraient être installées prochainement dans des villes de la South Bay, « Mountain View, Saragota ou San José », lâche-t-il, en évoquant, prudent, des contacts avec « une grande chaîne de supermarché de luxe ». En parallèle, Le Bread Xpress compte ouvrir une boutique de type sandwicherie, qui ferait office de démonstrateur pour la machine, « probablement associé à une épicerie fine » de produits tricolores.
Le Nantais se donne deux mois pour aviser, mais l’objectif est d’installer une dizaine de machines en 2016 et une cinquantaine d’ici à 2019. Le prochain défi pour Benoît Hervé, c’est de recruter : un technicien de maintenance, un responsable de magasin et un business développeur. « Pas facile dans cette zone de quasi plein emploi ». Mais il le faudra bien, si Le Bread Xpress veut faire définitivement oublier à la Bay Area la baguette élastique du supermarché.
Les Métalliers Champenois sont de retour aux Etats-Unis
(Article partenaire) Quelques mois après que leur ancienne filiale américaine LMC Corp. (indépendante depuis 2007) ait fait faillite, Les Métalliers Champenois vient de racheter les actifs de LMC Corp., acquis leurs ateliers de Paterson (New Jersey) et est en train de recruter du personnel en France et aux Etats-Unis pour reconstruire une équipe. La société rémoise de Ferronnerie d’Art et de Métallerie Décorative est connue aux Etats-Unis pour avoir travaillé sur la restauration de la Statue de la Liberté.
« On veut une équipe de Métalliers passionnés et motivés par le projet, glisse Jérôme Bourly, président des Métalliers Champenois, lors d’un récent passage à New York. On ne rachète pas juste une marque. Il y a une vraie volonté de s’implanter, de construire quelque chose. On voulait maintenir ce savoir-faire et cette quête d’excellence sur New York.»
Ce savoir-faire, c’est celui d’une entreprise créée en 1978 en Champagne par Jean Bourly (père de Jérôme) avec une équipe issue de la formation des Compagnons du Devoir. Spécialisée dans la ferronnerie, la métallerie décorative et le bronze d’architecture, elle travaille depuis sa création sur de nombreux projets de référence tant en restauration du patrimoine (La Place Stanislas à Nancy, les grilles du Grand Louvre …) qu’en création. Ils comptent aujourd’hui de nombreuses réalisations pour des palaces, des enseignes de luxe et des résidences d’exception à travers le Monde.
Outre sa filiale américaine LMC Corp., lancée en 1986 à Paterson suite au projet de restauration de la torche de « Lady Liberty », l’entreprise est présente aux Etats-Unis à travers Horus Bronze. Cette filiale, créée en 2002, est spécialisée dans les menuiseries intérieures et extérieures en bronze d’architecture grâce aux différentes lignes de profilés conçues et développées par l’entreprise.
Son atelier américain établi à Red Hook (Brooklyn), dont les réalisations apparaissent dans des résidences classiques et contemporaines aux quatre coins du pays, est passé de deux employés en 2009 à « une vingtaine » aujourd’hui. Ils sont désormais également sollicités pour des travaux de métallerie décorative comme des rampes, des agencements décoratifs, du mobilier…
Le portefeuille de clients d’Horus Bronze comprend les plus grands noms de la décoration, des architectes de renom et également des artistes contemporains. « Tous les bâtiments marquants aux Etats-Unis utilisent du bronze. Son usage s’est répandu au début du XXème siècle. On en trouve tout au long de la 5ème Avenue à New York, sur la New York Public Library par exemple » selon Samuel Bonnet, Responsable d’Horus Bronze aux Etats Unis. « C’est dans cette tradition que nous investissons depuis de nombreuses années dans le développement et l’amélioration de nos lignes de produits adaptées aux nouvelles exigences esthétiques et techniques ».
Avec Horus Bronze et LMC, Les Métalliers Champenois proposent à leurs clients américains « une nouvelle offre d’excellence autour du métal ». Confiant dans ce projet, Jérôme Bourly précise qu’ils auront très vite aux Etats-Unis « un outil aussi attrayant et performant » que celui qu’ils ont déjà en France.
Plus d’informations:
Le site des Métalliers Champenois
Le site d’Horus Bronze
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