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Après Vieira, un autre Français rejoint le New York City FC

Après Patrick Vieira recruté comme coach, le New York City FC s’offre les services d’un autre Français: le défenseur central Frédéric Brillant. Le club l’a annoncé, jeudi, dans un communiqué de presse. Le montant du transfert n’a pas été révélé.
Brillant évoluait jusqu’à présent au sein du club belge d’Ostende. A 30 ans, il a fait 79 apparitions au sein de la Première division belge ses trois dernières saisons, selon le club new-yorkais dirigé par Claudio Reyna. Au total, il est entré sur le terrain quelque 185 fois depuis 2005, si l’on compte ses apparitions avec ses anciens clubs (RE Bertrix, Beerschot AC).
Le New York City FC, qui compte déjà dans ses rangs quelques internationaux comme David Villa, Andrea Pirlo et Frank Lampard, espère au moins se qualifier pour les playoffs lors de la saison à venir, qui débutera le 6 mars. Une phase du championnat de la MLS qu’elle n’avait pas atteint la saison dernière, terminant 8eme de la conférence Est.
 

Caroline de Ville, l'entrepreneuse de l'allaitement à Houston

Quand Caroline de Ville a débarqué aux Etats-Unis, à Houston, au mois d’octobre 2014, pour sa première expatriation, elle reconnaît que « ça a été un peu le choc ! »
Alors enceinte de son deuxième enfant, cette femme médecin belge travaillant dans une maison médicale prés de Bruxelles jusqu’à son départ pour les Etats-Unis, mais aussi dans un planning familial et l’équivalent belge francophone des services de Protection maternelle et infantile français, a tout de suite été confrontée à système médical aux antipodes des structures de santé publique dans lesquelles elle avait travaillé jusque là. Même si « on en entend beaucoup parler, avant même le départ » et qu’« on s’était préparés », « j’ai été effarée par le coût total de mon accouchement » (y compris la part prise en charge par l’assurance), confie Caroline de Ville.
Par ailleurs, professionnellement, « les Etats-Unis étaient sur la liste noire des pays dans lesquels je ne voulais pas m’expatrier, car je savais que mes diplômes ne seraient pas reconnus et l’équivalence très difficile à obtenir », témoigne la doctoresse. Mais Caroline de Ville et son conjoint souhaitaient vivement avoir une expérience à l’étranger, et la seule proposition de travail sérieuse qu’on a faite à son mari travaillant dans la chimie était pour Houston. Et comme, à l’époque, déjà maman d’une petite fille de deux ans et enceinte du deuxième, tout en travaillant à temps plus que complet sur trois lieux, elle avait été arrêtée par son obstétricien, elle s’est dit que ce départ pour les Etats-Unis pourrait être l’occasion d’une pause bienvenue. « Je me suis aussi dit qu’au cours des cinq mois de grossesse qu’il me restait, je trouverais bien quelque chose », se souvient Caroline de Ville.

Au hasard des rencontres

Au fil de rencontres dans le cadre de Houston Accueil et dans son nouveau quartier, le médecin belge a eu l’idée de se reconvertir en consultante en allaitement. « C’est une voisine qui m’a parlé du diplôme validé par l’International Board of Lactation Consultants Examiners. Je me suis renseignée, et j’ai vu que je devrais m’inscrire une dizaine de jours après la date prévue pour mon accouchement, ce qui m’a permis de retirer plein d’informations utiles à l’allaitement de mon bébé. Ma première expérience d’allaitement, en Belgique, s’étant très mal passée du fait du manque de soutien à l’allaitement. »
Et là, nouveau choc culturel : « J’ai été impressionnée qu’on puisse tirer son lait dans les grands magasins, qu’il y ait des cours de préparation à l’allaitement et même des congrès de consultantes en allaitement. Même si mes consœurs américaines trouvent que l’allaitement doit encore être mieux reconnu, et qu’il est vrai qu’on doive souvent faire preuve de plus de discrétion pour allaiter qu’en Europe, la place réservée ici à l’allaitement est sans commune mesure avec le peu d’importance qu’on y accorde de l’autre côté de l’Atlantique, en Belgique en tout cas. »
Caroline de Ville n’a pas tout a fait eu de révélation, même si, a posteriori, elle s’est « rendu compte qu’elle avait dit des bêtises à certaines de ses anciennes patientes » en Belgique. Mais elle a trouvé sa nouvelle vocation. Et depuis qu’elle a officiellement lancé son activité à l’automne dernier, elle a déjà accompagné quatre jeunes mamans, deux francophones et deux anglophones.

Un investissement conséquent

Entre temps, la créatrice d’entreprise a aussi réalisé l’investissement que demandait une activité indépendante. « Je ne me rendais pas compte de l’énergie que ça prendrait » de mettre en place son offre tout en se faisant connaître par tous les moyens (réseautage tous azimuts, site web, réseaux sociaux, démarchage de professionnels de la médecine, participation aux rencontres des professionnels de l’allaitement…). Résultat : « parfois, je me sens plus entrepreneuse que consultante en allaitement ».
La consultante n’a néanmoins pas hésité à accepter de témoigner de son expérience dans le cadre du prochain Atelier Expat Pro « Réalisez votre projet de small business » organisé en anglais par Houston Expat Pro, ce vendredi 29 janvier dans les locaux de la Chambre de commerce Franco-Américaine de Houston. Tout en continuant de redoubler d’efforts pour développer son activité en lançant, la semaine dernière, les consultations par Skype. Car ça y est, un an et demi à peine après le départ, « mon travail à plein temps me manque ».

5 raisons d'assister au prochain Speak Easy le 15 février

Pour ceux qui ne connaissent pas les Speak Easy de French Morning, il ne s’agit pas de bars cachés que nous ouvrons tous les mois. Ce sont des sessions de “speed-speaking” qui rassemblent des anglophones et des francophones toutes les deux semaines dans un restaurant différent. Chaque anglophone est associé avec un francophone. Ils parlent sept minutes en français, puis sept minutes en anglais. Et plus si affinités…
Si cela ne vous suffit pas, voici cinq bonnes raisons de participer à notre prochain échange franco-américain, qui aura lieu dans l’ambiance tamisée de Tamu Lola le 15 février (tickets ci-dessous):
5. On s’amuse vraiment beaucoup, pendant deux heures. Et dans ce bas monde, ça ne fait pas de mal
 
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4. En principe vous n’aurez pas à parler foot américain: nos amis Américains sont là pour améliorer leur français et ils vous seront à jamais reconnaissants de venir les aider.
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3. Joindre l’utile à l’agréable (progresser en anglais tout en profitant de hors d’oeuvres et d’un verre de vin offerts)
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2. Peut-être décrocher une carte verte
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1. Découvrir de nouveaux bars et restaurants pour frimer devant les potes
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Prenez vos tickets ici:
 

Comment Cécile Schmollgruber a conquis le monde de la 3D

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Cécile Schmollgruber termine son pitch face à une petite assemblée réunie au French Tech Hub de San Francisco, et personne n’en a perdu une miette. Au point qu’à la fin, plusieurs personnes dans le public s’interrogent: par qui la technologie de Stereolabs va-t-elle se faire racheter ? (dans l’assemblée on spécule : Google. Facebook. Amazon).
Il faut dire que la petite start-up française, installée depuis peu à San Francisco, est en plein dans la tendance qui intéresse les géants des technologies.
Elle vient de lancer une camera 3D haute-définition et low-cost, la ZED, associé à un logiciel qui permet de restituer ces images. L’idée est de reproduire la vision humaine, afin de permettre aux machines de “voir” en 3D, nous dit Cécile Schmollgruber, la fondatrice de Stereolabs, qui s’est installée à San Francisco l’année dernière.
Des fonctionnalités très utiles pour les drones, les véhicules sans chauffeurs, certains objets connectés, la cartographie, la création de vidéos en 3D… Sa caméra est vendue 450 dollars l’unité – un prix amené à baisser. “Notre logiciel est très puissant, si puissant qu’on a pas eu besoin de créer un hardware très cher”, poursuit la CEO de Stereolabs.
Plusieurs caméras de ce type existent sur le marché – la Kinect de Microsoft est sans doute la plus connue. Mais Cécile Schmollgruber estime que la ZED est imbattable en termes de rapport qualité/prix. “La Kinect ne marche pas bien en extérieur, contrairement à la nôtre. On a aussi une portée beaucoup plus longue, jusqu’à 20 mètres, alors que la Kinect s’arrête à 5 mètres. L’équivalent de la ZED, c’est la LIDAR, utilisée dans les Google Cars. Mais elle coûte plusieurs milliers de dollars”, affirme cette ingénieure parisienne de 31 ans.
A peine lancée, la ZED a déjà séduit. Parmi ses clients : la Nasa, GoPro, Intel, Amazon, Parrot, Toyota… Des développeurs indépendants et des start-ups figurent aussi dans la liste. “Ca marche bien, encore mieux que les activités précédentes. En quelques mois, on a vendu à tous les leaders dans ce domaine. C’est génial, car on on touche à un énorme besoin.”
Stereolabs n’est pas né de la dernière pluie. Cécile Schmollgruber a créé cette start-up il y a sept ans avec Edwin Azzam et Olivier Braun, deux camarades de promo de Sup’Optique, une école d’ingénieurs du plateau de Saclay, en banlieue parisienne.
Les trois étudiants commencent à s’intéresser à ce sujet en 2007, lors d’un travail pour le CHU de Tours sur un prototype de caméra en relief à destination des médecins. “On s’est rendu compte qu’il y avait un gros problème d’inconfort visuel avec la 3D. Et on a commencé à développer notre logiciel, qui corrige cette difficulté, et qui est aujourd’hui notre marque de fabrique”, raconte Cécile Schmollgruber, qui est aussi diplômée de l’Essec.
Son logiciel, l’équipe de Stereolabs commence à le proposer au monde de la télévision, à partir de 2009, et travaille notamment sur la retransmission d’événements sportifs. “Puis on est venu montrer ce qu’on faisait à Los Angeles, et on a travaillé avec des boites de production de cinéma de 2012 à 2014.” Stereolabs est repéré par les studios de James Cameron, et collabore avec le réalisteur pour Avatar 2.
Fin 2014, Cécile Schmollgruber sent le vent tourner, et décide d’entrer dans le monde du “hardware”. “On a vu qu’il y avait dans le monde industriel un besoin fort de connaitre les espaces, ou de mesurer les distances pour la navigation autonome. On s’est dit qu’on allait faire nos propres caméras. D’où la ZED.”
Stereolabs compte aujourd’hui quinze salariés à Orsay, et cinq personnes à San Francisco, installées au sein du French Tech Hub. Dont Cécile Schmollgruber. “J’ai fait beaucoup d’aller retours à Paris l’année dernière, là je vais essayer d’en faire un peu moins.” 
Pour le moment, la jeune femme se concentre sur sa levée de fonds aux Etats-Unis, la prochaine étape pour Stereolabs. Avant toutes celles d’après.

Super Bowl 50 à San Francisco: mode d’emploi

Dimanche 7 février, la finale du championnat de football américain opposera les Denver Broncos aux Carolina Panthers. Elle se déroulera à Santa Clara, tandis que les festivités entourant l’événement commencent dès cette semaine à San Francisco.
Pourquoi Santa Clara?
En 2014, l’équipe des 49ers a quitté son vieux stade de Candlestick Park à San Francisco pour le tout nouveau Levi’s Stadium à Santa Clara. Située à 70 km au sud de San Francisco, Santa Clara se trouve en plein coeur de la Silicon Valley.
Une première dans la Bay Area?
Le Super Bowl s’est déroulé en 1985 à Stanford: les San Francisco 49ers l’emportèrent sur les Miami Dolphins, 38-16. Apple n’était pas encore le géant qu’on connaît aujourd’hui, mais s’offrit une belle campagne de pub, en distribuant des coussins à l’effigie de l’entreprise pour rendre les bancs en bois du stade plus confortables.
Quels sont les concerts à ne pas manquer?
Pléthore d’artistes vont se succéder à San Francisco: Chris Isaak (samedi 30 janvier), The Band Perry (jeudi 4 février), OneRepublic (vendredi 5 février) et Alicia Keys (samedi 6 février) se produiront gratuitement sur la scène de Super Bowl City, située en face du Ferry Building.
Le Pier 70 accueillera Dave Matthews Band (jeudi 4 février) et Pharrell Williams (vendredi 5 février), tandis que Metallica jouera à guichets fermés au AT&T Park la veille du Super Bowl.
L’orchestre symphonique de San Francisco accompagnera la projection de films réalisés par la NFL lors du Concert of Champions les mercredi 3 et jeudi 4 février.
Quelles animations pour les fans de foot américain?
A Super Bowl City sur Embarcadero, jeux vidéos, animations et démonstrations technologiques sont accessibles à tous gratuitement. Au Moscone Center sur Howard street, la NFL Experience s’adresse aux mordus de football américain, surtout les plus jeunes, avec de nombreux jeux interactifs, un terrain pour pratiquer ses “kicks” et ses “punts”, ainsi que des rencontres avec des joueurs de la NFL, et la possibilité de voir les trophées des années précédentes et celui qui sera remis au vainqueur de cette année. Entrée payante.
Comment circuler à San Francisco pendant le Super Bowl?
Avec près d’un million de visiteurs attendus dans la Bay Area pour le Super Bowl, la circulation, déjà difficile, promet d’être impossible. Les transports en commun sont vivement recommandés, d’autant que toute la zone de Super Bowl City, à l’intersection de Market street et d’Embarcadero est fermée à la circulation; les abords du Moscone Center, sur Howard Street, entre 3rd et 4th streets, sont également interdits aux véhicules, pour permettre de profiter au mieux des animations du NFL Experience.
Ces restrictions sont en vigueur du 23 janvier au 12 février, pour permettre l’installation et le démontage de Super Bowl City et de NFL experience. Pour plus de détails, cliquer ici.
Où regarder le Super Bowl?
Si vous préférez économiser les 5.000 dollars que vous coûterait en moyenne une place pour le match, les bars retransmettant l’événement ne manqueront pas: parmi nos favoris, le Kezar Pub , situé en face du Kezar Stadium où s’entraînaient les 49ers jusqu’en 1971, et Pete’s Tavern, en face du AT&T Park des SF Giants, pour l’ambiance la plus survoltée.
En quête de lieux insolites, The Chapel, une ancienne morgue dans Mission transformée en salle de spectacle, projettera le match sur écran géant.
Au Bottom of the Hill, le match sera pimenté par un “heavy metal chili cook off”: en clair, un concours du meilleur chili, avec pour seule règle de donner à son plat un nom digne des pires groupes du genre musical, comme “Nordic Flesh Feast”, un des gagnants des années précédentes. Les Whoever assureront l’animation musicale si la prestation de Coldplay et Beyoncé à la mi-temps n’est pas à la hauteur.
Qui va gagner?
Tous les yeux seront tournés sur les deux stars du match: Peyton Manning, 39 ans, quarterback des Denver Broncos, qui dispute son quatrième et dernier Super Bowl, et Cam Newton, 26 ans, quarterback des Carolina Panthers, et participant à la finale du championnat pour la première fois.
Les Broncos ont emporté le titre en 1998 et 1999, tandis que les Panthers n’ont jamais gagné. Les deux équipes se sont déjà affrontées à quatre reprises, et Denver l’a emporté trois fois. Pourtant, l’équipe de Charlotte est donnée favorite cette année. Coup d’envoi le dimanche 7 février à 3:30pm.
 
 
 

Un atelier pour aider les entrepreneurs à Houston

Houston Expat Pro (HEP) vient en aide aux expatriés qui veulent lancer leur petite entreprise, le vendredi 29 janvier.
Le réseau des conjoints d’expatriés organise un atelier de deux heures dans les locaux de la chambre de commerce franco-américaine de Houston. Au programme: diverses activités et interventions.
Les participants pourront ainsi apprendre les rudiments de la création d’entreprise au Texas avec Adelaid Russel, psychologue et coach de vie. Delphine Rome Robert, coach en affaires, expliquera comment élaborer un business plan. Enfin, la consultante en allaitement Caroline de Ville racontera sa reconversion professionnelle à Houston et Gwenaelle Le Coz présentera son entreprise d’accessoires de cuir, Elphile.

Gabriel Kreuther, l'appétit des questions

Pourquoi certains chefs arrivent-ils à se hisser tout en haut de leur art, décrocher des étoiles, ravir les critiques? Pour Gabriel Kreuther, la réponse n’est pas difficile à trouver: un questionnement perpétuel, de lui-même et des autres.

Cela a commencé dans la ferme familiale, en Alsace, où il a grandi au milieu des poules, des lapins, des porcs et de “200 pieds de tomates” . Les premières cibles de sa curiosité ne sont autres que sa mère – “une excellente cuisinière qui cuisinait pour les baptêmes, les mariages” – et son oncle, qui opérait un hôtel où le futur chef met la main à la pâte. “Je posais beaucoup, beaucoup de questions sur tout et n’importe quoi. Pourquoi-ci, pourquoi-ça? J’en posais tellement qu’on me disait parfois: bon ça suffit! J’essayais toujours de comprendre le pourquoi du comment. 

La curiosité l’accompagne lors de son premier voyage aux Etats-Unis, comme Meilleur apprenti de France, à la fin des années 80. Il rejoint la cuisine du Caprice, le restaurant du chef Edmond Folzenlogel à Washington DC. “J’avais 18 ans, et j’étais à côté d’un grand chef. Nous étions six en cuisine. Pendant 18 mois, vous pouviez poser plein de questions et avoir beaucoup de réponses” . Le bonheur.

Depuis juin, Gabriel Kreuther est à la tête de son propre restaurant, Gabriel Kreuther Restaurant, et son questionnement du moment porte plutôt sur la manière de développer un restaurant de luxe dans une ville où l’on rechigne de plus en plus à payer des additions à plusieurs milliers de dollars. Et où l’on dit que la restauration haut-de-gamme est en difficulté.

Credit: Paul Wagtouicz
Credit: Paul Wagtouicz

Sensible à cette réalité, le chef a voulu offrir aux New-Yorkais un “restaurant confortable mais pas trop guindé” . “Quand j’allais au restaurant en Alsace, il fallait y aller en costume-cravate. Pourquoi s’habiller de la sorte pour aller manger? Les habitudes évoluent. Dans mon restaurant, les clients peuvent venir en jeans, retirer leur veste s’ils veulent. Nous avons assisté à des excès, mais aujourd’hui il y a un retour de balancier pour atteindre un juste-milieu.

Vie post-Modern

Ce n’est pas la première aventure solo de Gabriel Kreuther, passé par le légendaire restaurant La Caravelle (prisé des Kennedy) et Jean-Georges: il avait ouvert l’Atelier au Ritz-Carlton en 2002, avant d’être recruté par Danny Meyer pour s’occuper du Modern, le restaurant du MoMA. Là, il passera dix ans de sa vie en gardant dans un coin de sa tête l’envie de lancer sa propre affaire. Il rend son tablier en 2014, non sans avoir été adoubé par la James Beard Foundation “Meilleur chef de New York” et décroché l’étoile Michelin.

GABRIEL KREUTHER interior
Credit: Paul Wagtouicz

L’Alsace est omniprésente chez Gabriel Kreuther. Au menu, on trouve notamment de la tarte flambée, de la saucisse au foin, du boudin fait maison et de la choucroute. Dans le décor aussi. Des cigognes au mur aux poutres autour de la salle à manger (censées rappeler les maisons à colombages), Gabriel Kreuther a voulu créer un restaurant qui évoque son enfance comme “gamin de la ferme” . Les prix ne sont pas les mêmes que dans la campagne alsacienne, mais ne sont pas exorbitants pour un établissement haut-de-gamme (le prix fixe quatre plats est à 115 dollars). Une chocolaterie gérée par Marc Aumont, le chef-pâtissier du Modern qui a rejoint Gabriel Kreuther dans sa nouvelle aventure, doit ouvrir en septembre dans un espace voisin.

Le restaurant emploie une “centaine” de personnes. “J’ai construit ce restaurant sur mes racines. Il raconte l’histoire de qui je suis, d’où je viens” . Et pour le moment, les critiques aiment. Le New York Times lui a donné trois étoiles, et le Michelin une. Le plus beau signe de sa réussite? Alors que sa mère répondait hier à ses questions, c’est elle qui lui en pose aujourd’hui. “Elle m’appelle pour me demander ‘comment tu fais ça?’… ” Les questions, toujours les questions.

Démissionnaire, Christiane Taubira vient toujours à New York

Christiane Taubira n’est plus ministre de la justice, mais elle viendra quand même à New York participer à une conférence intitulée “Liberté et égalité pour tous” ce vendredi 29 janvier à l’invitation de NYU. Ce sont les organisateurs du rendez-vous qui l’ont confirmé.
L’ex-ministre a annoncé sa démission mercredi à la suite d’un “désaccord politique majeur” avec Manuel Valls et François Hollande sur le dossier controversé de l’extension de la déchéance de nationalité aux Français binationaux auteurs d’actes terroristes. Elle a été remplacée par le président de la commission des lois de l’Assemblée nationale, le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas.
Sur le site de l’Institute of African American Affairs, co-organisateur de l’événement, le mot “former” (“ancien”) a fait son apparition devant le terme de “ministre” . La formule de la rencontre est inchangée: la discussion sera suivie d’une séance de questions-réponses avec la salle. La conférence sera en français avec traduction anglaise.

Un après-midi crêpes avec Education française Austin

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Education française Austin (EFA) fait coup double. Le dimanche 7 février, elle convie parents et enfants à fêter la Chandeleur et Mardi Gras. Rendez-vous de 3pm à 5pm à Highland Park Baptist Church.

Les plus jeunes sont invités à se déguiser. Des activités masques et maquillage ainsi que des jeux seront proposés. A 3:30pm, ils pourront voir un film français.

Les crêpes et boissons seront offertes par l’association de promotion du français, mais toute crêpe supplémentaire sera la bienvenue. Pour les adolescents volontaires, les festivités commenceront dès 2pm: ils sont invités à venir aider à installer la salle. L’événement est ouvert à toute la communauté francophone et francophile d’Austin.

Rencontrez Joanna Hoffman, bras droit de Steve Jobs, à Palo Alto

Joanna Hoffman est une génie de l’informatique, et Steve Jobs, au début des années 80, l’avait bien compris.
Pour la rencontrer et bénéficier de ses lumières, c’est simple: rendez-vous à l’école franco-américaine ISTP située à Palo Alto. Elle accueillera Joanna Hoffman pour une conversation le mardi 23 février à 7pm (gratuit, mais inscriptions obligatoires).
Joanna Hoffman est une légende dans le monde de la technologie, notamment grâce au rôle qu’elle a joué auprès d’Apple durant plusieurs années. Physicienne et archéologue, elle est recrutée en 1980 dans l’équipe de Jef Raskin chargée du développement du Macintosh et écrit la version originale du Guide de l’interface utilisateur Apple.
En 2015, Kate Winslet a interprété le rôle Joanna Hoffman dans le film « Steve Jobs », pour lequel elle a remporté le Golden Globe Award du meilleur second rôle féminin.

10 crêperies à tester pour la Chandeleur à New York

«À la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur» . Ce 2 février, on sera, pour notre part, bien loin de ces considérations philosophiques. Direction une crêperie française de New York pour fêter la Chandeleur comme il se doit.

Voir notre carte:

[googlemaps https://www.google.com/maps/d/u/1/embed?mid=zkwbEieNBl30.kQVG3Tlnb4SY&w=640&h=480]

1. Le BZH New York à Bagatelle

Les chefs JC Henry et Philippe Fallait seront à Bagatelle pour une soirée bretonne avec BZH New York. Au programme, crêpe bretonnes traditionnelles, spécialités françaises et French Cancan. 1 Little W 12th St. Site iciTickets

2. Crêpes et Délices

Crêpes et Délices propose toutes sortes de crêpes salées et sucrées avec des ingrédients bio.Ils présentent des classiques incontournables, jambon œufs, fromages, mais aussi des concepts bien américains comme les crêpes au beurre de cacahuète. La chaine de Florent Cohen ajoute une spéciale pour la semaine de la Chandeleur, la crêpe infusée au chocolat noir avec frais et chocolat blanc. 124 W 72nd St et 222 East 86th St. Site ici

3. Délice et Sarrasin

A Délice et Sarrasin, Yvette, Patrick, Raphaël et Christophe Caron-Soriano préparent une cuisine authentique avec des crêpes et galettes originales. La petite famille dispose d’un restaurant coquet dans le West Village et d’une antenne dans l’East Village. De la crêpe flambée à l’orange, citron et sucre à la galette au fromage de chèvre, poulet, mozzarella, noix et miel, tout le monde y trouvera son compte. 20 Christopher St et 80 St Marks Pl. Site ici

4. Crêpes du Nord

A Wall Street ou à Staten Island, à Crêpes du Nord, votre estomac sera comblé à coup sûr. Les produits proposés sont frais et bio, les crêpes salées sont faites avec de la farine de sarrasin et des ingrédients sains. En dessert, on ne se refuse pas la « dulce de leche » aux bananes, caramel, le tout arrosé de crème fouettée. 17 S William St (Wall St). 2655 Richmond Ave (Staten Island). Site ici

5. L’Alliance Française du Westchester chez Estelle Gourmet

L’Alliance Française du Westchester vous invite pour une “crêpe party” chez Estelle Gourmet de 6:30pm à 9pm le mardi 2 février. Au programme, dégustations avec vin et cidre et démonstration du fameux retournement de crêpe. 1971 Palmer Ave, Larchmont. Site iciInfos et Tickets

6. By Suzette

By Suzette est un chaîne de restauration rapide née de l’initiative de deux Français en 2014. Elle propose une multitude de crêpes salées et sucrées. Simple et efficace, le concept permet aux clients de faire eux mêmes leurs crêpes en choisissant parmi les ingrédients proposés. 78 Chambers St et 494 8th Ave. Site ici

7. Golden Crêpes

Auto-proclamée « meilleures crêpes de NYC », Golden Crêpes mise sur le classique français, oeufs-champignons, boulettes de viande ou chorizo. En dessert, on hésite entre la délicieuse banane-fraise et le plaisir coupable noix de coco-cookies oreo. 262 W 15h St et 82 2nd Avenue. Site ici

8. Crooked Tree Crêperie

Crooked Tree Crêperie régale ses clients avec une sélection de crêpes soigneusement choisies accompagnées de salade. Les salées sont à la tomate, jambon ou fromage de chèvre. Et en sucrée, on opte pour l’audacieuse à la crème de marron. 110 Saint Marks. Site ici

9. Bar Suzette

Au sein de Chelsea Market, Bar Suzette offre une quantité de crêpes différentes avec des recettes originales. On compte parmi ces dernières, la fameuse « Squat and Goat Cheese » à base de concombre, carotte, fromage de chèvre et tomate. Point de places assises ici, et ils ne prennent que le liquide. 425 West 15th Street. Site ici

10. Crêperie NYC

Sur place ou à emporter, on vient ici pour goûter des nouvelles recettes ou pour affiner ses classiques. Pas moins de 60 sortes de crêpes vous sont proposées, de quoi trouver celle qui vous correspond. 112 MacDougal Street et 135 Ludlow Street. Site ici

A Los Angeles, une "French night" avec les Clippers et les Spurs

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Voir les Clippers de Los Angeles jouer contre les Spurs de San Antonio, lors d’un match de basket dédié à la communauté française : en voilà une bonne idée.
Ce match aura lieu le samedi 18 février à 7:30 pm au Staples Center de Los Angeles, et les tickets sont déjà en vente.
Après le jeu, certains spectateurs auront la possibilité d’aller féliciter Tony Parker ou Boris Diaw.
C’est la French American Chamber of Commerce qui est à l’initiative de cette « French Heritage Night », organisée en partenariat avec French Morning.
Les Clippers de L.A célèbreront la communauté française, comme ils le font régulièrement avec d’autres nationalités.