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Goût de France, le festival de la gastronomie française, revient à New York du 13 au 19 avril

Pour les gourmands et nostalgiques de bonne chaire française, le gouvernement français ne vous a pas oubliés. Depuis 2015, l’événement Goût de/Good France créé par le Ministère de l’Europe et des Affaires et le Chef Alain Ducasse, consiste en une série d’événements avec des restaurants, bars et personnalités de la gastronomie française, partout dans le monde, afin de promouvoir la cuisine et l’excellence du savoir-faire français. Dans le cadre de la septième édition à New York, le Consulat organise six soirées avec des maisons françaises, du samedi 13 au vendredi 19 avril.

Vous aurez ainsi l’opportunité de goûter des vins de femmes vigneronnes au bar à vins Winemak’Her de la Française Alexandra Charpentier, de déguster des mignardises salées, du chocolat chaud et des pâtisseries chez Angelina Paris à Bryant Park, ou encore de faire honneur à un dîner typiquement français (pâté, poulet, risotto aux champignons, crème brûlée, mousse au chocolat etc) au restaurant O’Cabanon.

Le mardi 16 avril, une conférence au Consulat évoquera les moyens de décoder son assiette et de décrypter les étiquettes aux États-Unis, dans ce pays aux références parfois obscures. Angéline Galinier-Warrain, coach santé spécialisée en nutrition, vous aidera à analyser la qualité de vos produits à partir des étiquette et des informations nutritionnelles, et à choisir des produits sains.

Enfin, la meilleure sommelière de France, Pascaline Lepeltier, vous emmènera dans un voyage gustatif avec une dégustation de cinq vins, tout en évoquant les défis de développement durable qu’affrontent les vignerons aujourd’hui.

Stand Up For Passion fête ses 10 ans de bonheur partagé

La passion, ça se partage. On ne parle pas du slogan de la dernière Coupe du monde de rugby mais du moteur de Stand Up For Passion (SUFP) qui souffle ses dix bougies cette année. Créé en 2014 à New York par l’entrepreneur français Arnaud Collery, SUFP propose des rencontres basées sur le storytelling : 7 intervenants viennent raconter, en 7 minutes chacun, leurs passions et leur transformation personnelle. Des récits courts et inspirants, des histoires vraies de persévérance et de résilience qui, selon le fondateur, révèlent « la puissance contagieuse du bonheur ».

La singularité de ce « speed storytelling » réside dans la diversité des parcours des orateurs – il s’agit bien de passions au pluriel. En témoigne le panel du prochain évènement, prévu le jeudi 25 avril à Midtown :

  • Tejpaul Bhatia est Chief Revenue Officer chez Axiom. Cultiver ses passions et aider les autres constituent, selon lui, les éléments clés de l’accès au succès. Il racontera comment il a su surmonter trois échecs au début de sa carrière avant de rejoindre de grands groupes internationaux.
  • Ann Boothello est non seulement une entrepreneure dans la tech et le bien-être mais aussi une danseuse. Elle expliquera comment elle a su intégrer sa passion artistique à ses activités business.
  • Leila Al Ayani est productrice de télévision et documentariste. Elle retracera son incroyable parcours, de son départ de France pour les États-Unis avec très peu de ressources à sa collaboration avec des stars américaines comme Madonna, le réalisateur Michael Moore ou encore l’acteur Val Kilmer. 
  • Eve Halimi est cofondatrice et co-CEO d’Alinea Invest. Étoile montante de la French Tech NYC, elle expliquera comment, en lançant sa plateforme d’investissement, elle a su concrétiser ses valeurs – impact social, soutien aux femmes et innovation technologique.
  • Boaz Paldi est le directeur créatif en chef du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Il reviendra sur le tournant personnel pris quand il était reporter de guerre pour se consacrer au storytelling à l’ONU.
  • Steve Loff est un réalisateur de Brooklyn. Il travaillé 20 ans sur son premier long métrage, récemment présenté à la Mostra de Venise. Un parcours de persévérance, sans aucun doute ! 
  • Le septième intervenant est un invité surprise, à priori très connu…

Le succès de Stand Up For Passion et la pandémie de Covid ont amené Arnaud Collery à fonder, en 2020, Humanava, une plateforme de développement personnel. Il fêtera donc les 10 ans de SUFP, adopté aujourd’hui dans le monde entier, le jeudi 25 avril, de 6:30pm à 9:30pm. Après avoir entendu les intervenants, les participants de cette soirée pourront leur poser des questions avant de partager avec eux un cocktail de networking. Billets ici.

Philippe-Olivier Bondon ouvre son « diner » américain

C’est un diner comme dans les films, avec banquettes bleues, néons fluorescents, juke-box à portée de main et un menu généreux. Mais ce diner-là a été imaginé… par un Français. Philippe-Olivier Bondon vit depuis 14 ans à New York. Il a été le directeur des opérations de Brooklyn Chop House, ainsi que le directeur du « Chateau » au Limelight, et a ouvert le Rose Hill en compagnie de Frederic Lesort.

Désormais, il s’attaque à un mythe de la restauration américaine : le diner, ce type de restaurant sans prétention qui accueille tout le monde, à toute heure du jour et parfois de la nuit, proposant des plats simples et accessibles dans un décor rétro. Le restaurant de Philippe-Olivier Bondon, dont l’ouverture est prévue ce lundi 15 avril avril, s’appellera simplement « Diner 24 NYC », et comme il est dit dans le nom, il sera ouvert 24/24, dans le quartier de Gramercy Park à Manhattan.

Dans l’esprit de Gramercy

« J’avais envie d’ouvrir un diner, qui sont des restaurants chaleureux, des endroits de quartier, qui correspondent bien à l’esprit de Gramercy où gravitent des salariés, des familles, des étudiants ou encore des artistes, explique Philippe-Olivier Bondon. Et en réalisant une étude de marché, notamment en analysant les recherches sur internet, on s’est aperçu qu’il y avait une très forte demande sur les lieux de restauration ouverts toute la nuit. »

Il s’entoure alors d’investisseurs et de toute une équipe, y compris d’un chef grec dans la droite ligne de l’origine des diners, souvent ouverts par des immigrés venus de Grèce dans la seconde moitié du XXe siècle. La carte sera généreuse et abordable, avec des burgers à partir de 15$, un smash burger de 12 onces qui fait déjà saliver, des salades variées et un breakfast disponible à toute heure. Le design du lieu, situé au coin de la 22e rue et de la 3e avenue, a été particulièrement soigné avec ses horloges au mur et de vieux téléphones qui permettent d’appeler ses proches, moyennant des pièces de 10 cents.

Lobster roll et milkshake extravagant

Diner 24 NYC dispose par ailleurs d’une full liquor license, ce qui lui permet de servir des cocktails. « On a essayé de créer un lieu où les gens du quartier vont pouvoir venir et se sentir bien, précise le restaurateur. Le service sera rapide. On pourra manger un plat en 30 minutes. Ce sera abordable et familial. » Au-delà des plats traditionnels, le restaurant proposera aussi un lobster roll ou encore une French onion soup, ainsi que des milkshakes au look extravagant qui vont faire le bonheur des instagrameurs. Un menu enfant et un bottomless brunch le week-end complèteront l’offre. Une centaine de places à l’intérieur et une soixantaine à l’extérieur sont prévues.

Et déjà, Philippe-Olivier Bondon réfléchit à une suite à donner à cette première pierre d’un concept inépuisable. Diner 24 NYC pourrait accoucher de petites sœurs et de petits frères et le premier d’entre eux pourrait naître bientôt ailleurs dans la ville. Pour un autre diner comme dans les films.

Christophe & Céline Goudy (Denver) : Transmettre le souvenir par la gastronomie

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Trouver son associé pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, c’est un vrai défi, souvent comparé à un mariage. Certains cherchent leur double tandis que d’autres misent sur la complémentarité à tout prix. Et la complémentarité, c’est justement le pari que Christophe et Céline Goudy ont réalisé.

En s’installant à San Francisco pour le travail de Christophe, la petite famille rencontre ses voisins originaires du Pays Basque. Des voisins gourmets qui font tout eux-mêmes pour leur propre consommation : pâtés, viandes, charcuterie et qui transmettent leur passion au couple d’amoureux. Au moment de quitter la France, Céline travaille dans la finance mais a envie d’autre chose. Elle se sent prête à relever de nouveaux défis sans savoir lesquels précisément. Chemin faisant, elle et Christophe régalent la communauté française de la baie de San Francisco régulièrement, et leurs amis commencent à passer commande. C’est le début d’une nouvelle vie, et Céline fonde Goudy’s French Cuisine avec le soutien de son mari Christophe, qui continue à travailler dans le marketing pour son employeur de l’époque.

Près de 9 ans plus tard, je les retrouve dans leur cuisine à Aurora, une petite ville de la banlieue Est de Denver. Christophe et Céline travaillent désormais ensemble au quotidien, leur entreprise produit en Californie et dans le Colorado, et ils s’apprêtent même à ouvrir leur première boutique dans le centre-ville. Si leur business a évolué, leur mission reste la même : permettre à leurs clients de revivre les souvenirs de leur enfance grâce à la gastronomie.

Une histoire d’amour, d’entrepreneuriat et de rêve américain à écouter cette semaine dans French Expat !

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Avec « L’Armo Ricain », Tangi Colombel poursuit le feuilleton de sa vie

Il nous a tenu en haleine jusqu’à la dernière ligne de son premier ouvrage, La Saint Tous Là, dans lequel il relate son enfance passée à Loudéac, sa ville natale dans les Côtes-d’Armor. Deux ans après, Tangi Colombel revient sur la scène littéraire. L’artiste breton multi-casquettes, établi depuis plus de vingt ans en Floride, publie L’Armo Ricain, le second volet d’une trilogie annoncée.

Riche en anecdotes rocambolesques, cette nouvelle autobiographie romancée est consacrée notamment à ses années d’études et sa vie sentimentale. On le retrouve fraîchement diplômé du baccalauréat. L’auteur, qui s’exprime une nouvelle fois à la première personne, emmène ainsi ses lecteurs dans les années 1990, lorsqu’il entre à l’université de Rennes avant de quitter sa Bretagne natale pour se lancer dans la carrière d’acteur à Paris. C’était toutefois sans compter sur l’amour qui va tout bouleverser et l’emmener outre-Atlantique.

Récit initiatique, de la Bretagne aux États-Unis

« C’est le récit initiatique d’un jeune homme, depuis ses années passées en Bretagne jusqu’à son arrivée aux États-Unis, indique Tangi Colombel. Durant cette décennie, je me suis laissé modeler par mes rencontres pour devenir qui je suis aujourd’hui. J’ai eu de la chance à plein de niveaux et avec ce livre je rends aussi hommage à toutes ces personnes qui m’ont aidé à avancer. »

Son nouvel ouvrage sera en vente dès le mercredi 1er mai sur Amazon et sur son site. Tangi Colombel participera par ailleurs à la troisième édition du Festival des Auteurs Francophones en Amérique, organisée le samedi 18 mai au National Arts Club à New York par le réseau Rencontre des Auteurs Francophones, qui compte plus de 350 auteurs répartis dans une cinquantaine de pays.

Maison Matho: Jambon-beurre, praline rose et ravioles à LA

Sur Melrose Avenue, dans un secteur plus calme que sa portion ouest, le Français Daniel Matho connaît un succès grandissant avec Maison Matho. Dans sa maisonnette à la façade tout en couleurs, à l’enseigne « French Food » bien indiquée, on court désormais chercher un café à la praline rose, des croissants à toutes les saveurs, probablement le meilleur jambon-beurre de Los Angeles et des petits plats de chef à emporter ou déguster sur une terrassette.

« J’ai trouvé cet endroit sur Craigslist, pendant la pandémie. Un petit loyer qui rentrait pile-poil dans mon budget, explique Daniel Matho. L’affaire a mis un peu de temps à décoller, mais aujourd’hui les choses changent et je me mets à imaginer de nouveaux projets. »

© Maison Matho

Traiteur pro dans sa cuisine à LA

Né à Grenoble d’une mère américaine et d’un père allemand naturalisé français, Daniel Matho lance sa carrière en France dans la restauration, passe son CAP dans le Dauphinois à l’auberge Chavant, enchaîne sur un brevet professionnel chez l’étoilé Jérôme Faure à l’Hôtel du Golf dans le Vercors, passe quelques échelons et s’installe finalement à Sanary-sur-Mer, où il devient chef, d’abord pour Xavier Clergerie (le fils du chausseur Robert), au sein du restaurant de plage La Kima, puis au néo-bistrot La P’tite Fabrik.

« Le départ aux États-Unis ne s’est concrétisé qu’en 2017. Ma sœur a fait appel à moi pour organiser son repas de mariage pour ses 150 invités, poursuit-il. J’ai dit oui, et grâce à ma double nationalité, j’ai pu m’installer rapidement à New York, même si le coût de la vie et les hivers franchement rudes m’ont vite convaincu d’aller voir ce qui se passait à l’Ouest. »

Le sandwich jambon-beurre et baguette selon Daniel Matho. © Starchefs

Débarqué à Los Angeles, il rencontre le chef Ludo Lefebvre avec lequel, trois années durant, il parfait son expérience gastronomique au sein du restaurant Trois Mecs. « J’ai adoré cette époque de ma vie. Une entente parfaite avec Ludo, de la complicité, des voyages, des soirées… tout cela m’a donné envie de me lancer à mon tour. »

Encore en poste à Trois Mecs, il lance un premier concept « Mama Vanilla » inspiré d’un voyage aux Comores. Dans l’appartement qu’il partage avec ses colocataires, il transforme la cuisine en traiteur professionnel, et concocte macarons et granolas à la vanille. Les premières commandes suivent et l’envie d’enrichir la carte le force à trouver un espace.

Les ravioles, la touche dauphinoise

« L’aventure Maison Matho a commencé véritablement en 2021 avec du bon café, et quelques viennoiseries préparées sur place pour le petit-déjeuner, ajoute le restaurateur. Des recettes de croissants nature, aux amandes, chocolat et une spécialité de ma région : la brioche à la praline rose, déclinée en latte, et que les clients adorent poster sur les réseaux sociaux. »

Rapidement, Daniel Matho ajoute une carte de sandwiches gourmets. « J’avais envie de ramener des recettes que je ne trouvais pas ici. Le jambon-beurre s’est imposé tout de suite, dit-il, préparé à partir d’une baguette tradition faite maison tous les matins, tartinée avec beaucoup de beurre AOP Poitou-Charentes, et une dizaine de tranches fines de jambon blanc canadien. »

L’omelette sandwich, un des best-sellers de Maison Matho. © Starchefs

S’ajouteront une version au jambon cru et jambon de Parme, une autre au bresaola (bœuf salé) et sa purée de brocolis, et le populaire sandwich à l’omelette et au fromage comté, favori des Angelenos, à manger dans sa baguette.

« Avec mon expérience chez les gastros, j’ai affiné la carte, ajouté une recette de rillettes de porc, une autre plus sophistiquée à partir d’un fruit habillé sur son 31, ainsi du « grapefruit 31 », un demi-pamplemousse accompagné d’une purée de câpres, d’huile de céleri, de brins d’estragon, l’ensemble brûlé avec du lait concentré sucré et saupoudré de fèves de cacao. Et parmi mes chouchous, les ravioles du Dauphiné, un plat que j’adore, importé depuis ma région, et que je rêve de faire connaître au monde entier. »

Trois ans après son ouverture, l’entrepreneur souffle enfin. Les affaires marchent et d’autres projets pourraient voir le jour. « Pendant longtemps, j’ai un peu vécu au jour le jour, conclut-il. Devenir entrepreneur aux États-Unis n’est pas aussi simple qu’on l’imagine, mais le soutien des gens, des habitants, des amis fait pousser des ailes. Maintenant, je rêve de racheter l’immeuble dans lequel je suis, et garde l’idée d’ouvrir un restaurant dans quelques temps. »

L’avenir de l’hospitalité : un symposium à New York

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« Le monde de l’hospitalité ne doit pas simplement être une question de chambres d’hôtel remplies ou pas » : il faut redéfinir ce qu’est l’hospitalité dans le monde d’aujourd’hui. C’est l’ambition de Savinien Caracostea, franco-américain, architecte, et l’un des trois co-fondateurs de la fondation META, qui se veut un espace de réflexion sur les défis posés par le « sur-tourisme » et plus globalement la crise d’hospitalité que connaît le monde. « Le monde fait face à une triple crise : écologique, de santé mentale, et culturelle, toutes ancrées dans une carence fondamentale d’hospitalité, explique Savinien Caracostea. Notre époque voit les espaces numériques, les lieux de travail, et même nos interactions quotidiennes devenir de moins en moins propices à la création de véritables communautés ».

En collaboration avec New York Universty, la fondation META organise un symposium, Hospitality 3.0, le lundi 29 avril, qui promet d’explorer ces défis de l’hospitalité, bien au-delà des limites de l’industrie hôtelière.

Innovateurs

Cette rencontre se veut un carrefour entre les secteurs du voyage, du divertissement, de l’éducation, du bien-être, du travail et du commerce de détail, « qui tous doivent retrouver de l’hospitalité ». Le but ? Découvrir comment les nouvelles technologies peuvent être employées pour renforcer l’hospitalité dans ces secteurs, et non pas laisser ces outils mener la conversation.

Parmi les intervenants, Hugh Francis, entrepreneur, fondateur notamment d’espaces de coworking innovants, discutera de l’utilisation de la technologie pour bâtir des communautés; l’entrepreneur Gaspard Giroud, fondateur de Mira, startup de réalité virtuelle, offrira un aperçu de l’univers du computing spatial avec, à la clé, une expérience de réalité virtuelle pour les participants. David Borish, parlera lui d’intelligence artificielle et de transformation de l’industrie hôtelière. Voir le programme complet ici.

Les camps d’été pour des vacances en français en Floride

Les vacances d’été approchent à grands pas. Si vous cherchez des activités pour occuper vos bambins, voici notre sélection de Summer Camps organisés dans la langue de Molière en Floride. Il reste encore des places, mais n’attendez plus.

Miami

Que les parents se rassurent. Annulé l’an passé, faute d’infrastructure et de personnel pour son bon déroulement, le camp d’été de l’Association des Petits Écoliers de Miami (APEM) aura bien lieu cette année au cœur de la métropole floridienne. Orchestré autour du thème des Jeux olympiques, ce Summer Camp se tiendra du lundi 10 juin au vendredi 28 juin. Durant trois semaines, les enfants de 4 à 13 ans pourront enrichir leur vocabulaire tout en s’amusant grâce à des activités variées en français. Le coût et le lieu seront prochainement communiqués par l’association. Inscriptions au (786) 775-2736

Les amateurs de ballon rond et ceux qui aspirent à devenir professionnels un jour pousseront la porte de la Paris Saint-Germain Academy Florida. Cette académie de football prévoit deux stages intensifs d’une semaine, du lundi 1er au vendredi 5 juillet et du lundi 29 juillet au vendredi 2 août, au Tropical Park Stadium de Miami. Les jeunes footballeurs âgés de 8 à 13 ans pourront ainsi s’entraîner comme Mbappé, Dembélé ou encore Marquinhos. 495 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 12pm). 7900 SW 40th St, Miami – Inscriptions au (800) 399-9665 ou ici

Coral Gables

Pour ceux qui se sentent l’âme créative, l’association Les Petits Artistes, fondée par la Française Delphine Sellem, organise son camp d’été du lundi 10 juin au vendredi 28 juin à Coral Gables. Trois semaines durant lesquelles les artistes en herbe, âgés de 5 à 14 ans, laisseront libre cours à leur créativité et apprendront différentes techniques. Dessin au crayon, aquarelle, pastels à l’huile, acrylique ou encore encre de chine et marqueurs n’auront plus aucun secret pour eux. Comptez 520 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3:30pm), avec un tarif dégressif pour plusieurs semaines. 902 Lisbon St, Coral Gables – Inscriptions au (305) 343-4371

Cooper City

Le Lycée Franco-Américain International School de Cooper City, près d’Hollywood, qui accueille les élèves de la petite section de maternelle (PK-2) à la troisième (9th Grade), organise son Summer Camp dès le mercredi 12 juin et pour sept semaines. Jusqu’au vendredi 26 juillet, les enfants âgés de 2 à 15 ans pourront approfondir leurs connaissances en français en participant à de nombreuses activités ludiques et sportives. 200 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 4pm), avec un tarif dégressif pour plusieurs semaines. 8900 Stirling Rd, Cooper City – Inscriptions au (954) 237-0356

Boca Raton

« A Passport to French », c’est la thématique du camp d’été proposé à partir du lundi 17 juin par l’établissement Le Petit Prince à Boca Raton pour les enfants de 3 à 13 ans. Pendant huit semaines, votre tribu pourra voyager en Bretagne, au Québec, en Suisse et en Belgique ou encore Côte d’Ivoire grâce à des activités ludiques et créatives permettant de célébrer la Francophonie. Prévoyez 300 dollars par semaine pour la demi-journée (du lundi au vendredi de 9am à 12pm) et 400 dollars la journée complète (jusqu’à 3pm). 258 NW 15th St, Boca Raton – Inscriptions au (561) 391-1140 ou ici

La French American International School of Boca Raton mise sur l’apprentissage du français tout en s’amusant. Du lundi 17 juin au vendredi 12 juillet, les enfants à partir de 5 ans pourront participer à un camp d’été et ainsi éveiller leur curiosité et enrichir leur vocabulaire grâce à des activités variées. La semaine coûte 325 dollars (du lundi au vendredi de 9am à 3pm). 2500 NW 5th Ave, Boca Raton – (561) 479-8266 – Inscriptions ici

Orlando

Créé en 2019 par la conseillère des Français de l’Étranger Axelle Gault, l’organisme Samedis Français, qui offre des cours en immersion afin de renforcer l’apprentissage de la langue française, tient son camp d’été du lundi 10 au vendredi 21 juin. Au cours de ces deux semaines, les jeunes âgés de 3 à 17 ans multiplieront les activités organisées dans la langue de Molière. 295 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3pm). 523 W Colonial Dr, Orlando – Inscription au (689) 293-1126 ou ici

Alliant révisions des connaissances en français et activités musicales, artistiques ou encore sportives, le camp d’été proposé par l’Alliance Française of Greater Orlando aura lieu du lundi 17 juin au vendredi 2 août. On peut inscrire sa progéniture à la demi-journée : le matin (de 9am à 12pm) est consacré aux enfants de 4 à 9 ans, tandis que l’après-midi (de 1pm à 4pm) ce sont les jeunes de 10 à 13 ans qui seront pris en charge. 260 dollars la semaine (du lundi au vendredi). 1516 E Colonial Dr, Orlando – Inscriptions au (407) 895-1300 ou ici

St. Petersburg

Implantée à St. Petersburg sur la côte ouest de la Floride, The French American School of Tampa Bay prévoit un camp d’été du lundi 17 juin au vendredi 2 août pour les enfants de 3 à 6 ans. L’établissement propose aux jeunes campeurs d’en apprendre davantage sur l’histoire culturelle française et de se divertir grâce à des ateliers artistiques et sportifs, sans pour autant oublier de petits temps de relaxation. 350 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3pm). 2100 62nd Ave N, St. Petersburg – Inscriptions au (727) 800-2159 ou ici

Publié le 24 mars 2024. Mis à jour le 9 avril 2024.

« Bruno for Congress » : Bruno Grandsard, le Français qui veut entrer à la Chambre des représentants

Paralysée et engouffrée dans des querelles intestines, du moins côté républicain, la Chambre des Représentants n’a pas bonne presse en ce moment. Mais cela ne décourage pas Bruno Grandsard.

Ce Français de Brooklyn, âgé de 58 ans, espère y représenter le 10e District parlementaire de New York (sud de Manhattan et une partie de l’ouest de Brooklyn) à l’issue des élections de novembre prochain. Avant cela, il lui faudra créer la surprise dans les primaires démocrates du 25 juin en battant le sortant, Daniel Goldman, héritier de la fortune Levi Strauss et l’un des députés les plus riches du pays. Qu’importe pour le candidat, qui n’a pas peur des défis : adepte de la course à pied, il a couru le marathon de Paris sans entraînement quand il avait 16 ans et fait un Ironman. « Je ne veux pas avoir de regrets de ne pas l’avoir fait », confie-t-il autour d’un café à Brooklyn.

Des Yvelines à Brooklyn

Élevé par une mère américaine et un père belge francophone dans la petite ville de Sainte-Gemme (Yvelines), Bruno Grandsard a grandi bien loin du Capitole. Même s’il a évolué dans un milieu « très politisé », une famille « de gauche mais très anti-communiste et anti-totalitaire », celui qui a fait campagne pour l’écologiste Brice Lalonde quand il était adolescent se passionnait plutôt pour la diplomatie. Face à la rigidité de l’université française, il est parti étudier à la Fletcher School de Tufts University (Massachusetts), spécialisée dans les affaires internationales. « J’ai été élevé entre la France et les États-Unis, et mon père a vécu au Japon. Journaliste, il avait été le premier à écrire un dossier sur ce pays dans la presse française, explique-t-il. Je me disais qu’il fallait réunir les trois blocs – Japon, États-Unis et Europe – pour relever les grands défis de l’époque, à savoir la lutte contre le totalitarisme et la promotion du développement économique ».

Au fil de ses expériences professionnelles, son intérêt pour les affaires du monde fait progressivement place à une autre passion : la défense de l’environnement avec l’arme financière. Après différents postes en Europe, Asie et aux États-Unis, il devient en 2021 le directeur à New York d’une société spécialisée dans le conseil et le financement de start-ups de « clean tech ». Ses clients comptent Ynsect, l’entreprise française qui produit des ingrédients à base d’insectes et qui cartonne auprès des investisseurs. Une sorte de retour aux sources pour le Français. « J’ai été élevé dans un village de 200 habitants, entouré de champs. On faisait souvent du camping avec mes parents. On adorait la nature », rappelle-t-il. 

Du porte-à-porte pour Biden

Son engagement politique prend un coup de fouet en 2016. Après avoir vécu le « Brexit » lorsqu’il travaillait à Londres, il vient s’installer aux États-Unis à temps pour la victoire surprise de Donald Trump, en novembre. « C’était tellement loin de ce que j’aurais pu imaginer pour ce pays que j’ai décidé de m’impliquer plus en politique, explique-t-il. En 2019, je me suis dit : comment va-t-on battre ce gars ? S’il gagnait en 2020, je ne voulais pas que mes enfants me disent : qu’as-tu fait papa ? Quelle a été ta contribution ? »

Il fait donc ce qu’il fait de mieux – l’analyse – et comprend très tôt que Joe Biden est le meilleur candidat pour défaire l’ex-homme d’affaires alors que les commentateurs l’ont déjà enterré en raison de son mauvais début de campagne. Il donne donc de l’argent au démocrate, part faire du porte-à-porte en Iowa, dans le New Hampshire, le Nevada et en Caroline du Sud, les premiers États à tenir des caucus et primaires, et s’installe même en octobre 2020 avec sa fille en Pennsylvanie, un des « Swing States » de la présidentielle. Il rencontre aussi le futur président et son épouse, Jill.

Créer le débat sur le système de sélection des candidats

Il décide de se lancer dans la course au Congrès il y a quelques mois sans se faire d’illusions – « c’est très rare que les gens comme moi gagnent ». À la différence de son adversaire, un millionnaire qui a utilisé sa fortune personnelle pour se faire élire en 2022 face à une mêlée d’une dizaine des candidats aux primaires, il ne vient pas d’une « position de privilège ». Son objectif : créer le débat face au sortant dans un système de sélection partisan qu’il juge « anti-démocratique ». « Un tout petit nombre de personnes choisit qui va être le candidat de la circonscription pendant des décennies, car une fois qu’on est élu, c’est très difficile d’être délogé », souffle-t-il. Comme candidat, il prône notamment l’ouverture de ces scrutins internes aux indépendants et le plafonnement des dépenses de campagne pour éviter que les prétendants les plus riches ne soient avantagés.

Jusqu’à présent, il a utilisé son temps libre pour arpenter sa circonscription, qui comprend la Statue de la Liberté, afin de collecter les 1 250 signatures d’électeurs nécessaires pour formaliser sa candidature. Début avril, il estimait avoir marché près de 418 kilomètres ! Il a déposé ses paraphes au bureau des élections le 4 avril.

Vêtu son t-shirt « Bruno for Congress », il en profite pour dialoguer avec les habitants. « J’écoute le district sans avoir d’idées pré-conçues », dit celui qui se décrit comme un pragmatique, qui veut accélérer les réformes environnementales de Joe Biden. « Je voudrais montrer que c’est comme ça qu’on fait de la politique. Pas en arrivant deux mois avant les élections avec un chèque. Dan Goldman n’est pas le seul. Il y a plein de candidats qui font ça ! ». 

Comment ses interlocuteurs réagissent-ils en apprenant qu’il est français ? « On me demande parfois si je suis italien !, sourit-il. Je n’ai aucun complexe à parler français devant les gens. Ce n’est ni un ‘plus’ ni un ‘moins’. En plus, il y a une importante communauté française à Brooklyn. Quand je dis aux gens que je suis ici depuis des années, c’est ce qui compte le plus pour eux ».

Une Job Fair francophone le 17 avril à UC Irvine

Après le succès d’une première foire aux emplois francophone à UCLA en octobre dernier (French Morning en parlait ici), le même événement aura lieu, cette fois sur le campus d’UC Irvine, dans le Comté d’Orange. Mercredi 17 avril, une Francophone Job & Career Fair est organisée entre les murs de l’université, de 4pm à 7pm. 

La rencontre est portée par le département d’European Languages and Studies d’UCI et la Chambre de commerce franco-américaine de San Diego. Son but : mettre en contact des étudiants américains intéressés par le monde entrepreneurial francophone, et des entreprises francophones locales à la recherche de ces jeunes talents, qu’il s’agisse de multinationales ou de plus petits business. 

Plus largement, l’événement, ouvert à tous, constitue une très belle occasion de networker au sein de la communauté franco-américaine. Celle-ci sera particulièrement bien représentée, avec le Consulat général de France à Los Angeles, la Délégation générale du Québec à Los Angeles, le Consulat de Belgique, la French Tech, les Elles Collective, FrenchFounders, Belwest, et l’American Association of Teachers of French (AATF).

Au programme : hall de stands (Airbus et Dassault Systèmes sont annoncés); ateliers CV et entretiens d’embauche; conférence sur le thème « étudier et travailler en Belgique, France et au Québec »; panel avec des business women françaises installées en Californie du Sud… Toutes les interventions seront en anglais. L’inscription, ici, est gratuite (comptez 15$ de parking). N’oubliez pas vos cartes de visite !

Publié le 24 février 2024. Mis à jour le 9 avril 2024.

Pourquoi les Américains aiment-ils autant les rituels ?

Vous avez peut-être remarqué qu’il existe aux États-Unis de nombreuses traditions inconnues en France : prom night, engagement party, baby shower, celebration of life, etc. Mais d’où viennent ces rituels et, pourquoi les Américains en sont-ils si friands ?

« Une partie intégrante de l’identité américaine »

L’anthropologue Robbie Davis-Floyd a défini le rituel comme « un acte ou une série d’actes régulièrement répétés qui incarnent les croyances d’un groupe de personnes et créent un sentiment de continuité et d’appartenance ». Qu’il soit religieux ou non, Émile Durkheim, père fondateur de la sociologie française, les considérait même indispensables à la création du lien social. Partager les mêmes traditions, c’est partager les mêmes valeurs, et nous avons besoin de ce sentiment pour nous relier les uns aux autres. Dans un pays immense comme les États-Unis, peuplé par plus de 330 millions d’habitants, aux origines diverses, pas étonnant donc de voir émerger des rituels qui dépassent les différences culturelles ou religieuses.

D’après Jack Santino, folkloriste, ancien directeur du Centre d’études de culture populaire de l’université de Bowling Green, Ohio : « Ces rituels, qui sont tous laïques, font aujourd’hui partie intégrante de l’identité américaine ».

Société de consommation, classe moyenne et baby-boom

Si certaines apparaissent dès la fin du XIXe siècle, c’est réellement après la Seconde Guerre mondiale que ces traditions se généralisent aux États-Unis. « L’émergence de la société de consommation et l’essor de la classe moyenne ne sont pas étrangers au phénomène » selon le professeur Jack Santino.

C’est le cas des baby showers qui se généralisent dans les années 50 sous l’effet du baby-boom. Plus qu’un nouveau-né, c’est l’entrée d’une femme dans la maternité que l’on vient célébrer. À la même époque, le bal de promo devient « la version démocratisée du bal des débutantes », selon la sociologue Amy Best, dans son livre Prom Night : Youth, Schools and Popular Culture.

Une soirée festive qui obéit à des codes bien précis, popularisés par Hollywood : smoking pour les garçons, robe de soirée et corsage (petit bouquet de fleurs) pour les filles. Plus qu’un bal, c’est une tradition « qui marque symboliquement le passage de l’enfance à l’âge adulte » selon Candace Chen, historienne, auteure de « Prom : how a high school ritual brought youth closer to adulthood, 1890-1970 ». Pour Jack Santino, c’est bien là le dénominateur commun : « ces rituels viennent marquer une étape de vie, symboliser une transition ».

Le business des célébrations

Autant d’occasions de se réjouir… Et de sortir sa carte bleue. Les parents débourseraient en moyenne 1 000$ pour le bal de promo de leur ado (tenue, coiffure, limousine); pour un baby shower, comptez plusieurs centaines de dollars ; quant à une bachelor party digne du film « Very Bad Trip », la facture peut s’envoler.

Dernier phénomène en date, la gender reveal party. Les sociétés évènementielles spécialisées surfent sur la tendance et proposent des prestations toujours plus spectaculaires, pour quelques centaines ou quelques milliers de dollars.

Le Georgetown French Market fête sa 21e édition à DC

Vous l’attendiez avec impatience, le marché français de Georgetown revient pour sa 21e édition du vendredi 26 au dimanche 28 avril 2024. Marquant l’arrivée du printemps et le retour des beaux jours, l’événement est devenu une tradition dans la capitale américaine. Cette année, plus d’une quarantaine de commerçants y participeront. Boutiques, antiquaires, libraires, galeries et restaurants envahiront les trottoirs de Book Hill, entre Wisconsin Avenue et O Street.

Au programme du week-end : des bonnes affaires (de nombreuses boutiques offriront des promotions spéciales), des animations, de la musique live, et, bien sûr, des spécialités françaises (crêpes, macarons, pâtisseries) à déguster sur place avec un verre de vin. De nombreux artistes de rue seront également présents pour faire rire les petits et les grands (mime, échassier, monocycliste).

Le samedi, entre 10am et 5pm, une vente de livres et produits culturels, sera organisée au profit de l’association à but non lucratif Turning Page, qui agit en faveur de l’éducation, par la librairie Carpe Librum (sur le parking de la banque Chase, 3217 P St. NW).

Organisé par le Georgetown Business Improvement District (BID), association de défense et de promotion du quartier de Georgetown, ce festival a été conçu comme un hommage aux marchés traditionnels français. Venez en famille profiter de cet événement de plein air et gratuit. Retrouvez le programme complet et la liste des participants ici.