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L’avenir de l’hospitalité : un symposium à New York

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« Le monde de l’hospitalité ne doit pas simplement être une question de chambres d’hôtel remplies ou pas » : il faut redéfinir ce qu’est l’hospitalité dans le monde d’aujourd’hui. C’est l’ambition de Savinien Caracostea, franco-américain, architecte, et l’un des trois co-fondateurs de la fondation META, qui se veut un espace de réflexion sur les défis posés par le « sur-tourisme » et plus globalement la crise d’hospitalité que connaît le monde. « Le monde fait face à une triple crise : écologique, de santé mentale, et culturelle, toutes ancrées dans une carence fondamentale d’hospitalité, explique Savinien Caracostea. Notre époque voit les espaces numériques, les lieux de travail, et même nos interactions quotidiennes devenir de moins en moins propices à la création de véritables communautés ».

En collaboration avec New York Universty, la fondation META organise un symposium, Hospitality 3.0, le lundi 29 avril, qui promet d’explorer ces défis de l’hospitalité, bien au-delà des limites de l’industrie hôtelière.

Innovateurs

Cette rencontre se veut un carrefour entre les secteurs du voyage, du divertissement, de l’éducation, du bien-être, du travail et du commerce de détail, « qui tous doivent retrouver de l’hospitalité ». Le but ? Découvrir comment les nouvelles technologies peuvent être employées pour renforcer l’hospitalité dans ces secteurs, et non pas laisser ces outils mener la conversation.

Parmi les intervenants, Hugh Francis, entrepreneur, fondateur notamment d’espaces de coworking innovants, discutera de l’utilisation de la technologie pour bâtir des communautés; l’entrepreneur Gaspard Giroud, fondateur de Mira, startup de réalité virtuelle, offrira un aperçu de l’univers du computing spatial avec, à la clé, une expérience de réalité virtuelle pour les participants. David Borish, parlera lui d’intelligence artificielle et de transformation de l’industrie hôtelière. Voir le programme complet ici.

Les camps d’été pour des vacances en français en Floride

Les vacances d’été approchent à grands pas. Si vous cherchez des activités pour occuper vos bambins, voici notre sélection de Summer Camps organisés dans la langue de Molière en Floride. Il reste encore des places, mais n’attendez plus.

Miami

Que les parents se rassurent. Annulé l’an passé, faute d’infrastructure et de personnel pour son bon déroulement, le camp d’été de l’Association des Petits Écoliers de Miami (APEM) aura bien lieu cette année au cœur de la métropole floridienne. Orchestré autour du thème des Jeux olympiques, ce Summer Camp se tiendra du lundi 10 juin au vendredi 28 juin. Durant trois semaines, les enfants de 4 à 13 ans pourront enrichir leur vocabulaire tout en s’amusant grâce à des activités variées en français. Le coût et le lieu seront prochainement communiqués par l’association. Inscriptions au (786) 775-2736

Les amateurs de ballon rond et ceux qui aspirent à devenir professionnels un jour pousseront la porte de la Paris Saint-Germain Academy Florida. Cette académie de football prévoit deux stages intensifs d’une semaine, du lundi 1er au vendredi 5 juillet et du lundi 29 juillet au vendredi 2 août, au Tropical Park Stadium de Miami. Les jeunes footballeurs âgés de 8 à 13 ans pourront ainsi s’entraîner comme Mbappé, Dembélé ou encore Marquinhos. 495 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 12pm). 7900 SW 40th St, Miami – Inscriptions au (800) 399-9665 ou ici

Coral Gables

Pour ceux qui se sentent l’âme créative, l’association Les Petits Artistes, fondée par la Française Delphine Sellem, organise son camp d’été du lundi 10 juin au vendredi 28 juin à Coral Gables. Trois semaines durant lesquelles les artistes en herbe, âgés de 5 à 14 ans, laisseront libre cours à leur créativité et apprendront différentes techniques. Dessin au crayon, aquarelle, pastels à l’huile, acrylique ou encore encre de chine et marqueurs n’auront plus aucun secret pour eux. Comptez 520 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3:30pm), avec un tarif dégressif pour plusieurs semaines. 902 Lisbon St, Coral Gables – Inscriptions au (305) 343-4371

Cooper City

Le Lycée Franco-Américain International School de Cooper City, près d’Hollywood, qui accueille les élèves de la petite section de maternelle (PK-2) à la troisième (9th Grade), organise son Summer Camp dès le mercredi 12 juin et pour sept semaines. Jusqu’au vendredi 26 juillet, les enfants âgés de 2 à 15 ans pourront approfondir leurs connaissances en français en participant à de nombreuses activités ludiques et sportives. 200 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 4pm), avec un tarif dégressif pour plusieurs semaines. 8900 Stirling Rd, Cooper City – Inscriptions au (954) 237-0356

Boca Raton

« A Passport to French », c’est la thématique du camp d’été proposé à partir du lundi 17 juin par l’établissement Le Petit Prince à Boca Raton pour les enfants de 3 à 13 ans. Pendant huit semaines, votre tribu pourra voyager en Bretagne, au Québec, en Suisse et en Belgique ou encore Côte d’Ivoire grâce à des activités ludiques et créatives permettant de célébrer la Francophonie. Prévoyez 300 dollars par semaine pour la demi-journée (du lundi au vendredi de 9am à 12pm) et 400 dollars la journée complète (jusqu’à 3pm). 258 NW 15th St, Boca Raton – Inscriptions au (561) 391-1140 ou ici

La French American International School of Boca Raton mise sur l’apprentissage du français tout en s’amusant. Du lundi 17 juin au vendredi 12 juillet, les enfants à partir de 5 ans pourront participer à un camp d’été et ainsi éveiller leur curiosité et enrichir leur vocabulaire grâce à des activités variées. La semaine coûte 325 dollars (du lundi au vendredi de 9am à 3pm). 2500 NW 5th Ave, Boca Raton – (561) 479-8266 – Inscriptions ici

Orlando

Créé en 2019 par la conseillère des Français de l’Étranger Axelle Gault, l’organisme Samedis Français, qui offre des cours en immersion afin de renforcer l’apprentissage de la langue française, tient son camp d’été du lundi 10 au vendredi 21 juin. Au cours de ces deux semaines, les jeunes âgés de 3 à 17 ans multiplieront les activités organisées dans la langue de Molière. 295 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3pm). 523 W Colonial Dr, Orlando – Inscription au (689) 293-1126 ou ici

Alliant révisions des connaissances en français et activités musicales, artistiques ou encore sportives, le camp d’été proposé par l’Alliance Française of Greater Orlando aura lieu du lundi 17 juin au vendredi 2 août. On peut inscrire sa progéniture à la demi-journée : le matin (de 9am à 12pm) est consacré aux enfants de 4 à 9 ans, tandis que l’après-midi (de 1pm à 4pm) ce sont les jeunes de 10 à 13 ans qui seront pris en charge. 260 dollars la semaine (du lundi au vendredi). 1516 E Colonial Dr, Orlando – Inscriptions au (407) 895-1300 ou ici

St. Petersburg

Implantée à St. Petersburg sur la côte ouest de la Floride, The French American School of Tampa Bay prévoit un camp d’été du lundi 17 juin au vendredi 2 août pour les enfants de 3 à 6 ans. L’établissement propose aux jeunes campeurs d’en apprendre davantage sur l’histoire culturelle française et de se divertir grâce à des ateliers artistiques et sportifs, sans pour autant oublier de petits temps de relaxation. 350 dollars la semaine (du lundi au vendredi de 9am à 3pm). 2100 62nd Ave N, St. Petersburg – Inscriptions au (727) 800-2159 ou ici

Publié le 24 mars 2024. Mis à jour le 9 avril 2024.

« Bruno for Congress » : Bruno Grandsard, le Français qui veut entrer à la Chambre des représentants

Paralysée et engouffrée dans des querelles intestines, du moins côté républicain, la Chambre des Représentants n’a pas bonne presse en ce moment. Mais cela ne décourage pas Bruno Grandsard.

Ce Français de Brooklyn, âgé de 58 ans, espère y représenter le 10e District parlementaire de New York (sud de Manhattan et une partie de l’ouest de Brooklyn) à l’issue des élections de novembre prochain. Avant cela, il lui faudra créer la surprise dans les primaires démocrates du 25 juin en battant le sortant, Daniel Goldman, héritier de la fortune Levi Strauss et l’un des députés les plus riches du pays. Qu’importe pour le candidat, qui n’a pas peur des défis : adepte de la course à pied, il a couru le marathon de Paris sans entraînement quand il avait 16 ans et fait un Ironman. « Je ne veux pas avoir de regrets de ne pas l’avoir fait », confie-t-il autour d’un café à Brooklyn.

Des Yvelines à Brooklyn

Élevé par une mère américaine et un père belge francophone dans la petite ville de Sainte-Gemme (Yvelines), Bruno Grandsard a grandi bien loin du Capitole. Même s’il a évolué dans un milieu « très politisé », une famille « de gauche mais très anti-communiste et anti-totalitaire », celui qui a fait campagne pour l’écologiste Brice Lalonde quand il était adolescent se passionnait plutôt pour la diplomatie. Face à la rigidité de l’université française, il est parti étudier à la Fletcher School de Tufts University (Massachusetts), spécialisée dans les affaires internationales. « J’ai été élevé entre la France et les États-Unis, et mon père a vécu au Japon. Journaliste, il avait été le premier à écrire un dossier sur ce pays dans la presse française, explique-t-il. Je me disais qu’il fallait réunir les trois blocs – Japon, États-Unis et Europe – pour relever les grands défis de l’époque, à savoir la lutte contre le totalitarisme et la promotion du développement économique ».

Au fil de ses expériences professionnelles, son intérêt pour les affaires du monde fait progressivement place à une autre passion : la défense de l’environnement avec l’arme financière. Après différents postes en Europe, Asie et aux États-Unis, il devient en 2021 le directeur à New York d’une société spécialisée dans le conseil et le financement de start-ups de « clean tech ». Ses clients comptent Ynsect, l’entreprise française qui produit des ingrédients à base d’insectes et qui cartonne auprès des investisseurs. Une sorte de retour aux sources pour le Français. « J’ai été élevé dans un village de 200 habitants, entouré de champs. On faisait souvent du camping avec mes parents. On adorait la nature », rappelle-t-il. 

Du porte-à-porte pour Biden

Son engagement politique prend un coup de fouet en 2016. Après avoir vécu le « Brexit » lorsqu’il travaillait à Londres, il vient s’installer aux États-Unis à temps pour la victoire surprise de Donald Trump, en novembre. « C’était tellement loin de ce que j’aurais pu imaginer pour ce pays que j’ai décidé de m’impliquer plus en politique, explique-t-il. En 2019, je me suis dit : comment va-t-on battre ce gars ? S’il gagnait en 2020, je ne voulais pas que mes enfants me disent : qu’as-tu fait papa ? Quelle a été ta contribution ? »

Il fait donc ce qu’il fait de mieux – l’analyse – et comprend très tôt que Joe Biden est le meilleur candidat pour défaire l’ex-homme d’affaires alors que les commentateurs l’ont déjà enterré en raison de son mauvais début de campagne. Il donne donc de l’argent au démocrate, part faire du porte-à-porte en Iowa, dans le New Hampshire, le Nevada et en Caroline du Sud, les premiers États à tenir des caucus et primaires, et s’installe même en octobre 2020 avec sa fille en Pennsylvanie, un des « Swing States » de la présidentielle. Il rencontre aussi le futur président et son épouse, Jill.

Créer le débat sur le système de sélection des candidats

Il décide de se lancer dans la course au Congrès il y a quelques mois sans se faire d’illusions – « c’est très rare que les gens comme moi gagnent ». À la différence de son adversaire, un millionnaire qui a utilisé sa fortune personnelle pour se faire élire en 2022 face à une mêlée d’une dizaine des candidats aux primaires, il ne vient pas d’une « position de privilège ». Son objectif : créer le débat face au sortant dans un système de sélection partisan qu’il juge « anti-démocratique ». « Un tout petit nombre de personnes choisit qui va être le candidat de la circonscription pendant des décennies, car une fois qu’on est élu, c’est très difficile d’être délogé », souffle-t-il. Comme candidat, il prône notamment l’ouverture de ces scrutins internes aux indépendants et le plafonnement des dépenses de campagne pour éviter que les prétendants les plus riches ne soient avantagés.

Jusqu’à présent, il a utilisé son temps libre pour arpenter sa circonscription, qui comprend la Statue de la Liberté, afin de collecter les 1 250 signatures d’électeurs nécessaires pour formaliser sa candidature. Début avril, il estimait avoir marché près de 418 kilomètres ! Il a déposé ses paraphes au bureau des élections le 4 avril.

Vêtu son t-shirt « Bruno for Congress », il en profite pour dialoguer avec les habitants. « J’écoute le district sans avoir d’idées pré-conçues », dit celui qui se décrit comme un pragmatique, qui veut accélérer les réformes environnementales de Joe Biden. « Je voudrais montrer que c’est comme ça qu’on fait de la politique. Pas en arrivant deux mois avant les élections avec un chèque. Dan Goldman n’est pas le seul. Il y a plein de candidats qui font ça ! ». 

Comment ses interlocuteurs réagissent-ils en apprenant qu’il est français ? « On me demande parfois si je suis italien !, sourit-il. Je n’ai aucun complexe à parler français devant les gens. Ce n’est ni un ‘plus’ ni un ‘moins’. En plus, il y a une importante communauté française à Brooklyn. Quand je dis aux gens que je suis ici depuis des années, c’est ce qui compte le plus pour eux ».

Une Job Fair francophone le 17 avril à UC Irvine

Après le succès d’une première foire aux emplois francophone à UCLA en octobre dernier (French Morning en parlait ici), le même événement aura lieu, cette fois sur le campus d’UC Irvine, dans le Comté d’Orange. Mercredi 17 avril, une Francophone Job & Career Fair est organisée entre les murs de l’université, de 4pm à 7pm. 

La rencontre est portée par le département d’European Languages and Studies d’UCI et la Chambre de commerce franco-américaine de San Diego. Son but : mettre en contact des étudiants américains intéressés par le monde entrepreneurial francophone, et des entreprises francophones locales à la recherche de ces jeunes talents, qu’il s’agisse de multinationales ou de plus petits business. 

Plus largement, l’événement, ouvert à tous, constitue une très belle occasion de networker au sein de la communauté franco-américaine. Celle-ci sera particulièrement bien représentée, avec le Consulat général de France à Los Angeles, la Délégation générale du Québec à Los Angeles, le Consulat de Belgique, la French Tech, les Elles Collective, FrenchFounders, Belwest, et l’American Association of Teachers of French (AATF).

Au programme : hall de stands (Airbus et Dassault Systèmes sont annoncés); ateliers CV et entretiens d’embauche; conférence sur le thème « étudier et travailler en Belgique, France et au Québec »; panel avec des business women françaises installées en Californie du Sud… Toutes les interventions seront en anglais. L’inscription, ici, est gratuite (comptez 15$ de parking). N’oubliez pas vos cartes de visite !

Publié le 24 février 2024. Mis à jour le 9 avril 2024.

Pourquoi les Américains aiment-ils autant les rituels ?

Vous avez peut-être remarqué qu’il existe aux États-Unis de nombreuses traditions inconnues en France : prom night, engagement party, baby shower, celebration of life, etc. Mais d’où viennent ces rituels et, pourquoi les Américains en sont-ils si friands ?

« Une partie intégrante de l’identité américaine »

L’anthropologue Robbie Davis-Floyd a défini le rituel comme « un acte ou une série d’actes régulièrement répétés qui incarnent les croyances d’un groupe de personnes et créent un sentiment de continuité et d’appartenance ». Qu’il soit religieux ou non, Émile Durkheim, père fondateur de la sociologie française, les considérait même indispensables à la création du lien social. Partager les mêmes traditions, c’est partager les mêmes valeurs, et nous avons besoin de ce sentiment pour nous relier les uns aux autres. Dans un pays immense comme les États-Unis, peuplé par plus de 330 millions d’habitants, aux origines diverses, pas étonnant donc de voir émerger des rituels qui dépassent les différences culturelles ou religieuses.

D’après Jack Santino, folkloriste, ancien directeur du Centre d’études de culture populaire de l’université de Bowling Green, Ohio : « Ces rituels, qui sont tous laïques, font aujourd’hui partie intégrante de l’identité américaine ».

Société de consommation, classe moyenne et baby-boom

Si certaines apparaissent dès la fin du XIXe siècle, c’est réellement après la Seconde Guerre mondiale que ces traditions se généralisent aux États-Unis. « L’émergence de la société de consommation et l’essor de la classe moyenne ne sont pas étrangers au phénomène » selon le professeur Jack Santino.

C’est le cas des baby showers qui se généralisent dans les années 50 sous l’effet du baby-boom. Plus qu’un nouveau-né, c’est l’entrée d’une femme dans la maternité que l’on vient célébrer. À la même époque, le bal de promo devient « la version démocratisée du bal des débutantes », selon la sociologue Amy Best, dans son livre Prom Night : Youth, Schools and Popular Culture.

Une soirée festive qui obéit à des codes bien précis, popularisés par Hollywood : smoking pour les garçons, robe de soirée et corsage (petit bouquet de fleurs) pour les filles. Plus qu’un bal, c’est une tradition « qui marque symboliquement le passage de l’enfance à l’âge adulte » selon Candace Chen, historienne, auteure de « Prom : how a high school ritual brought youth closer to adulthood, 1890-1970 ». Pour Jack Santino, c’est bien là le dénominateur commun : « ces rituels viennent marquer une étape de vie, symboliser une transition ».

Le business des célébrations

Autant d’occasions de se réjouir… Et de sortir sa carte bleue. Les parents débourseraient en moyenne 1 000$ pour le bal de promo de leur ado (tenue, coiffure, limousine); pour un baby shower, comptez plusieurs centaines de dollars ; quant à une bachelor party digne du film « Very Bad Trip », la facture peut s’envoler.

Dernier phénomène en date, la gender reveal party. Les sociétés évènementielles spécialisées surfent sur la tendance et proposent des prestations toujours plus spectaculaires, pour quelques centaines ou quelques milliers de dollars.

Le Georgetown French Market fête sa 21e édition à DC

Vous l’attendiez avec impatience, le marché français de Georgetown revient pour sa 21e édition du vendredi 26 au dimanche 28 avril 2024. Marquant l’arrivée du printemps et le retour des beaux jours, l’événement est devenu une tradition dans la capitale américaine. Cette année, plus d’une quarantaine de commerçants y participeront. Boutiques, antiquaires, libraires, galeries et restaurants envahiront les trottoirs de Book Hill, entre Wisconsin Avenue et O Street.

Au programme du week-end : des bonnes affaires (de nombreuses boutiques offriront des promotions spéciales), des animations, de la musique live, et, bien sûr, des spécialités françaises (crêpes, macarons, pâtisseries) à déguster sur place avec un verre de vin. De nombreux artistes de rue seront également présents pour faire rire les petits et les grands (mime, échassier, monocycliste).

Le samedi, entre 10am et 5pm, une vente de livres et produits culturels, sera organisée au profit de l’association à but non lucratif Turning Page, qui agit en faveur de l’éducation, par la librairie Carpe Librum (sur le parking de la banque Chase, 3217 P St. NW).

Organisé par le Georgetown Business Improvement District (BID), association de défense et de promotion du quartier de Georgetown, ce festival a été conçu comme un hommage aux marchés traditionnels français. Venez en famille profiter de cet événement de plein air et gratuit. Retrouvez le programme complet et la liste des participants ici.

Impôt sur le revenu en 2024: Des cadeaux et des pièges

Comme chaque année, l’arrivée du printemps s’accompagne d’une perspective moins réjouissante : la préparation de votre déclaration d’impôt sur le revenu pour le 15 avril. Notre guide de la fiscalité américaine (gratuit, à télécharger ici), réalisé avec l’aide de plusieurs experts, est là pour vous aider à comprendre ce que vous devez déclarer, à profiter des bons tuyaux et à éviter certains pièges. 

La déclaration en ligne arrive enfin !

C’est sans doute la grande nouveauté de l’année, et la preuve que les États-Unis ne sont pas toujours à la pointe du progrès, particulièrement en matière administrative : pour la première fois, et à titre expérimental, certains résidents d’une douzaine d’États (dont New York, la Floride, Washington, la Californie et le Texas) ont la possibilité d’envoyer leur déclaration par voie électronique en utilisant le programme Direct File de l’IRS, conçu comme une alternative gratuite à des logiciels commerciaux comme TurboTax. Mais ce projet pilote n’est accessible qu’à certains contribuables dont la situation fiscale est simple (revenus limités aux salaires déclarés sur le formulaire W-2, à la sécurité sociale ou au chômage, revenus d’intérêts inférieurs ou égaux à 1.500$, déduction standard). Par ailleurs, l’espace restera limité et Direct File pourrait fermer brièvement si les utilisateurs dépassent le nombre de places allouées pour la journée…

Attention aux parts ou actions de sociétés étrangères

C’est l’une des règles qui surprend le plus les Français qui déclarent leur revenu aux États-Unis. Si vous détenez les parts ou actions d’une société considérée comme une controlled foreign corporation (CFC), vous devrez peut-être déclarer un revenu même si vous n’avez pas reçu de dividendes. 

Une société sera considérée comme une CFC si plus de 50% de ses actions (en droits de vote ou valeur) est détenue par un résident ou citoyen américain détenant directement ou indirectement au moins 10% de ses actions. Or aux États-Unis, la détention indirecte couvre notamment celle de personnes qui vous sont apparentées (conjoints, enfants, petits-enfants, parents). 

« J’ai été confronté cette année à cette notion de controlled foreign corporation, qui a été approfondie par la réforme de Donald Trump en 2017, un peu plus que les années précédentes, observe Frédéric Blanchard, expert comptable français et associé fondateur de Orcom US.  Celui qui est également agent inscrit à l’Internal Revenue Service (IRS enrolled agent) constate que cette règle complexe au spectre familial large est un choc pour beaucoup de ses clients obligés à payer de l’impôt sur un revenu qu’ils n’ont pas.

Des cadeaux écolos

Les investissements verts dans votre logement peuvent alléger votre feuille d’impôt selon des règles qui ont été modifiées cette année. « Pour 2023, les crédits d’impôts à l’énergie pour les résidences immobilières ont été rebaptisés et sont désormais au nombre de deux », explique Emmanuel Jaegle, CPA à Fiducial Jade Private. Il s’agit de l’Energy Efficient Home Improvement Credit et du Residential Clean Energy Credit. Le premier crédit comporte deux sous-groupes, qui représentent 30% des sommes engagées dans la limite d’une somme annuelle de 1.200$. « Vous pouvez avoir jusqu’à 3.200$ de crédit d’impôt par an si vous profitez de tous les crédits d’impôts disponibles destinés à l’économie d’énergie », souligne Emmanuel Jaegle.

La loi promue en 2023 sur la réduction de l’inflation (IRA) a apporté d’importantes modifications en ce qui concerne les véhicules électriques rechargeables, signale également Emmanuel Jaegle. La plupart de ces changements concernent les véhicules électriques mis en service après le 31 décembre 2022.

Bientôt une bonne surprise pour les revenus nets de placement ?

Les contribuables qui sont doublement taxés en France et aux États-Unis sur leurs revenus nets de placement pourront surveiller utilement l’évolution de la jurisprudence. En effet, une cour fédérale a rendu en novembre 2023 une décision qui pourrait conduire l’IRS à alléger leur feuille d’impôt si elle est confirmée en appel. 

Pour en savoir plus sur ces points, prendre connaissance des changements de l’année mais aussi comprendre les notions de résidence fiscale, s’y retrouver dans le millefeuille fiscal américain où les écarts entre États sont importants, éviter les pièges fiscaux de l’expatriation aux États-Unis et obtenir les réponses à bien d’autres questions grâce à des cas pratiques et conseils d’experts, remplissez ce formulaire.

Publié le 8 mars 2024. Mis à jour le 8 avril 2024.

Julien Cohen-Solal (Kartable) : Comment entrer sur le marché américain en mode « bootstrap »

« If I can make it here, I’ll make it anywhere », dit la chanson. Pour les entrepreneurs de la tech française, on pourrait renverser l’adage : si tu veux réussir, tu dois réussir ton implantation américaine. Nombreux sont les fondateurs de start-up qui viennent s’installer à New York, destination idéale à mi-chemin entre l’Europe et la côte Ouest. Comment se passe le transfert, et comment gérer des équipes sur deux continents ? Dans cette nouvelle série « Les patrons expats », nous interrogeons des entrepreneurs et entrepreneuses venus conquérir l’Amérique. Cette semaine : Julien Cohen-Solal, cofondateur de Kartable.

Julien Cohen-Solal est le co-fondateur, avec Sarah Besnainou, de Kartable, une startup Edtech qui offre des cours en ligne adaptés aux besoins de chaque enfant. En septembre 2022, il traverse l’Atlantique pour s’installer à New York. Objectif : tester le marché américain et démontrer une traction suffisante pour convaincre les investisseurs. Car, contrairement à de nombreuses autres start-ups, Kartable n’a pas levé de fonds avant d’attaquer le marché américain. Difficile en effet de convaincre les investisseurs quand on est une startup EdTech (à quelques exceptions près, comme Openclassrooms). Kartable, rentable depuis plusieurs années, décide donc de prendre la température américaine en mode ‘bootstrap’, à moindre frais. Julien Cohen-Solal partage les premières leçons de son expérience.

1/ Tester avant d’investir

Ce n’est un secret pour personne, conquérir les États-Unis est extrêmement coûteux – mais de combien parle-t-on exactement ? Difficile d’estimer l’investissement nécessaire sans avoir d’abord pris la température du marché.

Pour Kartable, vendre aux États-Unis signifie bien sûr recruter des équipes commerciales avec des salaires compétitifs, mais aussi créer un nouveau contenu pédagogique adapté au curriculum américain. « Notre contenu français est le fruit d’un travail de 10 ans. Même en mathématiques, la façon d’enseigner ici est différente, et il a fallu refaire le contenu en travaillant avec des professeurs américains. C’était important de venir sur place pour mieux comprendre l’enjeu. L’investissement est encore plus important que nous ne l’avions anticipé ».

2/ Prioritiser ses investissements

Autre leçon : l’importance de prioritiser ses efforts. « Le marché EdTech américain est différent du marché français : le bon côté, c’est que nous avons pu assez facilement travailler directement avec des écoles, ce que nous n’avons pas réussi à faire en France en 10 ans ! En contrepartie, là où, en France, le ministère de l’Éducation Nationale rayonne sur tout le territoire, ici chaque État a son propre programme éducatif, et parfois il y a même des spécificités d’un établissement à l’autre au sein d’un même État ». Dans ce contexte, il était important pour Kartable de se fixer des priorités claires : « Nous avons décidé de nous concentrer sur les quelques centaines d’écoles françaises et bilingues car notre contenu était prêt à l’emploi, moyennant quelques adaptations marginales ».

3/ Conduire des projets pilote sur place

Un an et demi plus tard, Kartable a plusieurs projets pilote en cours avec des écoles. Heureuse surprise, les rendez-vous sont plus faciles à obtenir de ce côté de l’Atlantique : « Nous avons eu beaucoup de mal à conduire nos premiers pilotes en France, même dans le secteur privé. Ici, les écoles ont beaucoup plus l’habitude de contracter avec des prestataires de service. Même les écoles publiques gèrent une partie de leur budget de façon autonome ».

Pour obtenir ces pilotes, il était important d’être surplace : « Quelques allers-retours ne remplacent pas une présence, des rendez-vous en face à face. Les écoles aiment savoir qu’il y a quelqu’un sur place ».

Des partenariats d’un type nouveau pour une entreprise qui est plus habituée dans l’Hexagone aux marchés publics qu’aux partenariats privés, et qui ne travaille en direct qu’avec un tout petit nombre d’écoles privées en France. « Nous découvrons un mode de vente et des mentalités tout à fait différents. Les budgets plus conséquents se traduisent en exigences plus importantes. Chaque pilote vient avec son lot d’adaptations ». Un marché plus ouvert, plus libre donc, mais aussi plus exigeant.

Les projets en cours sont encourageants, avec des taux d’usage au moins comparables à la France. L’enjeu désormais est de convertir ces pilotes gratuits en ventes. Julien Cohen-Solal a besoin de montrer une bonne traction pour pouvoir lever des fonds et s’est fixé comme objectif plusieurs dizaines de milliers d’élèves connectés à Kartable aux États-Unis. Un objectif ambitieux et une belle aventure.

Brèves new-yorkaises : Éclipse, tremblement de terre et pig butchering

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

Éclipse du soleil : on vous espère équipé parce que trouver des lunettes ce week-end relevait du parcours du combattant. Notre envoyée spéciale Elisabeth Guédel en a finalement trouvé une paire chez B&H après avoir fait chou blanc chez Best Buy, Target et Staples… 

? La terre a tremblé à New York, même si la plupart de ses habitants ont cru qu’il s’agissait du programme essorage de leur machine à laver. Heureusement, une alerte du département responsable de la gestion des urgences de la ville a été envoyé 24 minutes après l’événement. Ouf !

? À partir de lundi, le salaire minimum des livreurs de nourriture passe à 19,56$ de l’heure, avant pourboires, grâce à une loi votée par la Ville. Uber, DoorDash et Grubhub avaient contesté l’augmentation devant les tribunaux, arguant qu’elle entraînerait une augmentation des coûts pour les entreprises et les clients. Mais la Cour suprême de l’État les a déboutés.

? Les prisons de l’État de New York se trouvant sur la trajectoire de l’éclipse solaire, plongeant les établissements dans l’obscurité pendant une durée pouvant atteindre plus de 3 minutes, seront interdits de visite et les détenus obligés de rester dans leurs cellules. Plusieurs d’entre eux ont, à ce titre, intenté une action en justice, arguant que cette interdiction violait leur droit à participer à un événement religieux important, dont les éclipses seraient le symbole. Ils ont obtenu gain de cause. 

? 32% de ce qui est jeté dans les « poubelles noires » pourrait être recyclé, dont 500 tonnes de cigarettes électroniques l’année dernière. 

?‍♀️ La MTA veut facturer 750 000 dollars par an aux New York Road Runners qui organisent le marathon, affirmant que c’est le montant qu’elle perd en revenus de péage lorsque le pont Verrazzano-Narrows est fermé aux voitures pendant la course. La gouverneur de l’État y est absolument opposée. 

??‍⚖️ Une ancienne analyste de la banque JP Morgan a reçu 35 millions de dollars, neuf années après qu’une porte vitrée s’est brisée sur sa tête, lui causant des lésions cérébrales permanentes.

?️ Si vous achetez un avion ou un bateau de plus de 230 000$ à New York, vous ne payerez aucune taxe. La suppression de cette niche fiscale votée en 2015 rapporterait 18 millions de dollars. « Une goutte d’eau dans le budget de la ville », répondent les opposants à la suppression. 

? Citi Bike offrira des trajets gratuits de 30 minutes le 20 avril (Earth Day), jour où près de 53 rues seront réservées aux piétons – et aux vélos, donc.

? Le procureur du district de Brooklyn a déclaré avoir bloqué 21 sites Internet utilisés par des escrocs dans le cadre de ce que l’on appelle des stratagèmes de pig butchering, un terme qui fait référence au fait de gagner la confiance des victimes par le biais d’applications de rencontres et de les orienter vers de faux investissements. Les victimes qui se sont manifestées ont déclaré avoir perdu plus de 4 millions de dollars rien qu’à Brooklyn. 

?‍⚖️ La ville de New York est parvenue à un accord dans le cadre d’un procès intenté par deux femmes qui avaient été arrêtées et contraintes par la police d’enlever leur couvre-chef avant d’être photographiées. Elle devra leur verser 17,5 millions de dollars. 

?‍⚖️ La nouvelle loi régissant l’adultère à New York vous autorise à mettre votre conjoint dehors, mais plus à le jeter en prison. 

? Une famille de 4 personnes doit gagner au moins 318 000$/an pour vivre confortablement à New York. 


Le weekly cartoon

(c) NCA - French Morning
(c) NCA – French Morning

Le boxeur Bastien Martinez: « Je ne vais pas au Madison Square Garden pour perdre »

Bastien Martinez est arrivé à New York il y a un an et demi avec un rêve : devenir boxeur professionnel aux États-Unis. Pour l’heure toujours amateur, il en aura un avant-goût, ce jeudi 11 avril, à l’occasion des Ring Masters Championships (catégorie 132 pounds), le tournoi le plus important de la Grosse Pomme, disputé dans le cadre prestigieux et mythique du Madison Square Garden. La compétition est qualificative pour la finale nationale des Golden Gloves.

« Il y a quatre ans, c’était mon rêve, et maintenant j’y suis : c’est super encourageant et ça prouve que ce n’est pas réservé qu’aux autres », confie le jeune homme de 25 ans après un entraînement, dans un club de boxe situé au premier étage d’un immeuble de Broadway, dans le quartier de Noho. « Je suis content et fier, mais ce n’est qu’une étape dans mon parcours », poursuit-il.

Instagram will load in the frontend.

Son parcours, c’est celui d’un ado qui, en banlieue parisienne, rêvait de réussir dans ce sport qui est aussi sa passion. Un jour, il tombe sur un article relatant l’aventure d’autres Français, Frédéric Julan et Romain Tomas, exilés aux États-Unis pour y percer dans la boxe. « C’était incroyable de lire ça, il fallait à tout prix que je contacte ces mecs, se souvient-il. Je leur ai écris sur Instagram et on a rapidement échangé. » Lors de leur premier entretien, en visio, Bastien Martinez s’est muni d’un cahier, d’un stylo, et d’une liste de questions et note scrupuleusement toutes les réponses de Frédéric Julan, qui a lui aussi combattu au Madison Square Garden. « Je prenais ça extrêmement au sérieux », en sourit-il aujourd’hui. 

Madonna et Carmelo Anthony l’ont vu boxer

Il profite du Covid pour économiser et mettre de l’argent de côté, puis se lance dans le grand bain à la rentrée 2022. Il débarque dans la métropole new-yorkaise avec deux valises, mais aidé par Frédéric Julan, devenu coach et qui encadre les jeunes boxeurs à la poursuite de leur rêve au sein d’une structure, Boxing Culture. « Je vis une expérience extrêmement enrichissante, confie Bastien Martinez. J’ai tendance parfois à me laisser aller, et ici tu ne peux pas être feignant. J’ai progressé sur tous les plans, mentalement, physiquement, spirituellement. »

Son entraîneur, Frédéric Julan, ne dit pas autre chose : « Bastien a beaucoup évolué sur le plan de la boxe mais aussi et surtout en tant que personne, déclare-t-il. Il était super introverti quand il est arrivé, et depuis qu’il est là, il est beaucoup plus ouvert aux autres, beaucoup plus social. Quand tu veux faire carrière, tu dois t’ouvrir. » C’est pourquoi le coach a poussé son jeune boxeur à partager son expérience sur les réseaux sociaux, en créant notamment une chaîne Youtube.

Sur le plan sportif, Bastien Martinez a fait rapidement parler ses qualités. Champion de France universitaire en 2017, il a déjà remporté le New York Tournament, disputé au Classic Car Club de Manhattan devant… Madonna et Carmelo Anthony, spectateurs attentifs. C’est l’étape au-dessus qui l’attend au Madison Square Garden. « Je ne vais pas au Garden pour perdre, promet le jeune homme. Que je combatte devant 500 ou 5 000 personnes, ça ne va rien changer. C’est comme si je boxais dans un gymnase à Saint-Ouen. »

Peut-être sera-t-il un peu plus impressionné au moment de monter sur le ring, au milieu de gradins habituellement témoins des exploits des Knicks (basketball) ou des représentations des plus grands artistes musicaux. Si ce n’est pas encore le rêve américain, celui d’être boxeur professionnel, ça commence à y ressembler quand même beaucoup.

Joachim Garraud au Mayan le 23 mai avec une soirée électro et cinéma

Jeudi 23 mai 2024, Joachim Garraud fera vibrer les Français de Los Angeles sur le dancefloor du Mayan, au cœur de Downtown LA.  Le pionnier de la French Touch, bien connu dans la Cité des Anges, a imaginé une expérience immersive mêlant sons électro et images iconiques du cinéma français, projetées sur grand écran. Sa performance sera précédée de celle du DJ Charlie Sputnik (Charles Chemery de son vrai nom), qui vit lui aussi à LA.

Avec 30 ans de carrière à son actif, ce showman incontesté a bien l’intention de souder les Français de LA en les faisant danser jusqu’au bout de la nuit. La fête est organisée avec Filmatik Production, de Mickael Richard, en partenariat avec le Consulat de France de Los Angeles et l’Union des Français de l’Etranger (UFE). Les tickets sont en vente ici, à partir de 35$. Le pass VIP à 750$ inclut une entrée prioritaire, une table privée pour 6 personnes au-dessus de la scène et de la piste de danse, une bouteille de champagne et un bottle service dédié.

Une boutique en ligne (complètement) OOOF lancée à New York

Elisabeth Holder et Céline Kaplan viennent de lancer leur boutique en ligne, OOOF (Out Of Office Forever) dans laquelle vous pouvez découvrir tout un univers de lifestyle, acheter des collections capsules, et surtout « rester hors du bureau pour toujours ». C’est coloré, frais, esthétique et inspirant, on vous recommande vivement de suivre leur compte instagram. 

L’ex-CEO de la maison Ladurée US et son attachée de presse se sont rencontrées il y a 12 ans pour l’ouverture de Ladurée à New York. Elles ont travaillé ensemble pendant toutes ces années avec des goûts en commun, une envie mutuelle constante de découvrir des petites adresses et des produits de niche. Au départ, les deux femmes avaient simplement en tête de les partager avec une communauté, puis l’entrepreneuriat a rapidement pris le dessus. Elles ont alors décidé de créer leur boutique en ligne.

L’esprit « Out of Office Forever » vibes

Elisabeth Holder, qui est issue du milieu du prêt-à-porter et du luxe avant de rejoindre le groupe familial et de gérer le développement de Ladurée aux États-Unis, et Céline Kaplan, attachée de presse dans le milieu de la mode, de la beauté et du lifestyle, se sont lancées dans l’aventure sans trop se poser de questions. « C’est l’accumulation de nos différents parcours, des rencontres qu’on a faites, l’état d’esprit américain qui est vraiment dans le partage de ce qu’on aime, des gens qu’on rencontre, qui nous a motivées. »

C’est un concept store, une boutique en ligne qui propose des collections capsules et des exclusivités très variées.

Les cofondatrices ont commencé avec « une capsule de trésors brillants et ensoleillés » à l’approche de l’été, des bijoux en or très originaux, décalés même comme une palme et un masque 18 carats fabriqués à la main à New York, à suspendre sur une chaîne.
Puis une collaboration avec la marque parisienne de céramiques de Caroline Petit, Three Seven, où sont nés de ravissantes petites tasses, des mugs et des vases entièrement fabriqués et peints à la main.


Les deux New-Yorkaises, longtemps à la recherche du couvre-chef parfait qui pourrait résister à la fois à un hiver rude ou à un gros coup de vent tout en restant « stylé », ont eu l’idée de créer le design du bonnet parfait, très coloré, et de le faire tricoter à la main par une femme au Portugal. 


Vous trouverez aussi des coussins en wax brodés au Sénégal dans l’atelier de l’association CSAO créée par Ondine Saglio, ou 150 femmes brodent à la main, des chemises vintage d’homme à la base mais pour femme, brodées et chinées à Paris par Louise qu’elles ont découverte sur instagram…. « L’idée c’est de ne pas se prendre au sérieux, de proposer des produits un peu décalés, rigolos, colorés qui apportent le sourire, mais en même temps jolis et de très bonne qualité »

Fabrication artisanale et 100% féminine

Jusqu’à présent, toutes leurs collections sont 100% fabriquées par des femmes, une coïncidence qu’elles apprécient. « On aime être en contact avec des artisans, on est sensible au fait de se retrouver au cœur de la création du produit, c’est ce qui m’amène aujourd’hui à vouloir trouver de nouveaux artisans et de partager leur savoir-faire. »

Dans un futur proche on trouvera sur le site également une curation de produits que l’on pourra soit acheter directement, soit indirectement en étant redirigé vers la marque, une corde supplémentaire à ce site bourré de trésors originaux.