Lors de webinaire gratuit d’une heure, nous aborderons : – les erreurs à ne pas commettre pour investir de manière rentable – la solution et les piliers à respecter pour se construire un patrimoine rentable en France quand on habite à l’étranger – des exemples de cas concrets de non-résidents qui ont obtenu des résultats à faire pâlir 99% des expats
Mardi 16 avril à 12pm ET · 11am CT · 9am PT · 18h en France [Inscription gratuite]
Vous aurez l’occasion de poser vos questions en direct. Vous pouvez également nous les envoyer en amont du webinaire, à: [email protected]
À propos de l’intervenant Frédéric Moreau est le fondateur d’ ImmoPourExpat. Il s’est construit un patrimoine rentable d’une valeur de plusieurs millions d’euros tout en vivant à l’étranger. Auparavant avocat à l’étranger, il est devenu investisseur immobilier pour sécuriser sa vie et avoir plus de liberté. Il a investi depuis l’étranger aux mêmes conditions qu’un résident, ceci grâce à une méthode qui lui a permis d’obtenir des biens très rentables, des financements sans apport, de gérer des travaux et les locataires à distance tout en maîtrisant la fiscalité spécifique au statut de non-résident.
Au Texas, rien ne signale mieux l’arrivée du printemps que des champs et bords d’autoroute recouverts de fleurs sauvages bleues, rouges et jaunes. La floraison de ces fleurs symboliques du Texas est une invitation à la balade champêtre avant que le mercure ne dépasse les 30ºC. Plus encore lorsque tous les experts s’accordent pour qualifier 2024 d’année exceptionnelle du fait d’une sècheresse extrême pendant l’été dernier suivie de précipitations fréquentes en automne et cet hiver. Balades dans les champs, circuits en voiture ou festivals aux quatre coins du Texas, French Morning fait le point pour vous.
Stars des autoroutes
La saison des lupins bat son plein. Quelques kilomètres parcourus sur une autoroute suffisent à apercevoir les premiers bluebonnets, une fleur aux feuilles bleues qui s’apparentent à de petits papillons qui a été désignée fleur officielle du Texas en 1901. La beauté des bords d’autoroute, les Texans la doivent à leur ministère des Transports qui décida, en 1932, de mettre en place une initiative, le Wildlife program. L’objectif ? Réduire les coûts de main d’œuvre et d’entretien sur le bord des autoroutes, préserver l’eau, contrôler l’érosion et fournir un habitat à la faune. Le résultat ? Plus de 13 tonnes de graines semées tous les ans et 5 000 espèces de fleurs sauvages qui viennent décorer les autoroutes texanes dès la mi-mars.
Devenu la star des évènements locaux printaniers, le bluebonnet offre un prétexte pour s’évader le temps d’une journée et (re)découvrir la nature texane jusqu’à la fin avril.
Évènements bucoliques
Pour approfondir leurs connaissances auprès de passionnés de fleurs, les curieux sont invités à participer aux festivals rendant hommage aux lupins et autres fleurs sauvages poussant dans l’État telles que les Indian paintbrush. Les festivités commencent avec le traditionnel Bluebonnet Festival dans la ville de Burnet au nord-ouest d’Austin du vendredi 12 au dimanche 14 avril. S’ensuit le Official State of Texas Bluebonnet Festival de Chappell Hil au nord-ouest de Houston le week-end des 13 et 14 avril, pour finir sur le Ennis Bluebonnet Trail Festival du vendredi 19 au dimanche 21 avril au sud-est de Dallas. Le festival du coquelicot de la petite ville charmante de Georgetown, aux portes d’Austin, clôturera la saison des fleurs sauvages du vendredi 26 au dimanche 28 avril.
Ennis Bluebonnets Trail Festival – Page Facebook de l’evenement
Si vous préfériez toutefois le calme du circuit en voiture à l’animation du festival, suivez le guide du site Texashighways.com qui recense les plus beaux road trips par région au Texas. À Ennis, prévoir de commencer le circuit par un arrêt au Welcome Center dans lequel des locaux vous remettront une carte des endroits où vous arrêter sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Pour le reste, il ne vous reste plus qu’a ressortir vos plus belles tenues printanières et à vous munir d’un appareil photo direction les champs texans.
C’est rare de connaître aussi bien un établissement scolaire quand on en prend la direction. Mais pour Jérémie Bourdon, le Lycée Français, c’est un peu chez lui. Onze années qu’il arpente ses couloirs, d’abord pour se rendre dans sa salle de cours quand il est arrivé comme professeur de mathématiques, puis petit à petit pour rejoindre l’étage de la direction jusqu’à occuper, aujourd’hui, le bureau de chef d’établissement. Jérémie Bourdon vient d’être nommé à la tête de l’institution new-yorkaise de l’Upper East Side après le départ de son prédécesseur, David Hawley, parti pour des raisons de santé, quelques mois seulement après sa prise de fonction. « Il va mieux, nous en sommes ravis ! », commente sobrement le nouveau dirigeant du Lycée.
Une connaissance « de l’intérieur » du Lycée
Jérémie Bourdon ne découvre pas vraiment son poste de Head of School car il assurait déjà l’intérim depuis le mois d’octobre. Sa nomination à la tête du Lycée, officialisée le mois dernier, a toutefois constitué « une surprise , dit-il, car on ne s’attendait pas à ce que le chef d’établissement ne revienne pas ». Mais cette promotion s’inscrit aussi, selon lui, dans une logique de continuité, « le board et la communauté du Lycée me connaissent et connaissent mon travail depuis longtemps », ayant passé près de la moitié de ses 25 ans de carrière au sein de l’établissement de l’UES.
Il y a d’ailleurs assuré différentes fonctions – certainement l’une des raisons de son inlassable enthousiasme. Après avoir enseigné en France au Lycée Militaire d’Aix-en-Provence en classes préparatoires et passé le concours pour devenir proviseur, il a eu l’opportunité, en 2013, de venir travailler au Lycée de New York, « embarqué dans cette aventure », comme il dit, par le chef d’établissement de l’époque. « J’ai enseigné les mathématiques durant un an mais mon autre passion, c’était la technologie au service de l’éducation. » Il est alors nommé Directeur de la technologie, puis Chief Information and Data Officer, poste consacré à l’utilisation des données du Lycée. Il se voit ensuite confier les rênes de la partie lycée avant d’être promu à la tête du secondaire, puis Proviseur-adjoint, Proviseur par intérim et enfin Proviseur.
« Une ascension assez remarquable pour moi, constate-il avec un certain étonnement. Peut-être à l’image de ce ce j’ai donné à cet établissement dans les différents rôles. » Une expérience professionnelle riche qui lui a donné, dit-il, « cette compréhension assez holistique de l’établissement parce que je l’ai vu de l’intérieur, j’ai interagi à la fois avec les élèves et les membres de la communauté » et qui lui permet aujourd’hui, analyse-t-il, « d’avoir une approche complète quand on pense à une situation, à une problématique ou quand on se projette vers l’avenir ».
Parmi ses prérogatives avant la fin de l’année scolaire, le passage des Baccalauréat Français international (BFI), première promotion au Lycée. Un bac avec ses modules de recherche « connaissance du monde » qu’il juge « parfaitement adapté » aux élèves du Lycée qui évoluent dans un monde multiculturel – l’établissement regroupe 60 nationalités et 34 langues parlées différentes -, se félicitant au passage des premières admissions de cette promotion BFI 2024 dans les universités « les plus réputées, aux États-Unis et dans le monde ».
Préparer les élèves aux défis de l’IA
Sur son bureau, les dossiers ne manquent pas pour préparer au mieux les élèves au monde d’aujourd’hui – développement durable, défis technologiques, information et désinformation… Dans un large sourire, il se dit « très optimiste » pour les jeunes générations et entend bien n’éviter aucun sujet. « L’intelligence artificielle par exemple, on s’en saisit au Lycée, on ne la rejette pas, au contraire. Mais on le fait dans des conditions qui accompagnent au maximum les élèves pour qu’ils en comprennent à la fois les bénéfices et les dangers potentiels. »
Et face à l’omniprésence du digital, qui peut devenir oppressante pour les adolescents, Jérémie Bourdon a mis en place un programme pilote dans les classes du collège : tous les matins avant le début des cours, les téléphones portables sont placés dans une pochette et ne sont récupérés qu’en fin de la journée. « Les élèves se sont habitués et semblent contents. D’autres écoles nous contactent pour s’inspirer de ce programme. C’est un équilibre qu’il faut trouver : pas tout interdire mais, au contraire, accompagner au maximum ».
Jérémie Bourdon prépare déjà la prochaine rentrée. Et pour cet amoureux du quartier, que l’on peut croiser en famille promener sa chienne Maya le long de l’East River, le Lycée Français de New York constitue une formidable opportunité. Pour les élèves comme pour lui.
C’est l’histoire d’un plat en voie de disparition, un pilier de nos bistrots qui renaît de ses cendres après avoir trop souvent joué les seconds rôles sur les ardoises. Trop simple, trop gras, trop souvent associé à nos mauvais souvenirs de cantine, l’œuf-mayo semblait avoir été aspiré dans une faille spatio-culinaire avec ses consorts d’infortune, la macédoine de légumes, l’aspic, le poireau vinaigrette et autre fromage de tête… Avant que quelques aficionados ne décident de le remettre au goût du jour.
En France d’abord où, depuis 2018, il a son championnat du monde annuel organisé par l’Association de sauvegarde de l’œuf mayonnaise (A.S.O.M.). Mais aussi ici à New York où des chefs hyper créatifs ont décidé de le twister pour le faire gober à leurs compatriotes. « C’est une très bonne nouvelle qu’on s’intéresse à l’œuf-mayonnaise de l’autre côté de l’Atlantique, se félicite Pierre-Yves Chupin, directeur du guide Lebey et de l’ASOM. C’est un emblème de notre patrimoine. Et ça veut dire que la cuisine française continue de rayonner à l’étranger ! D’ailleurs j’invite tous les chefs new-yorkais à venir se mesurer aux Français lors de l’édition 2024 de notre championnat. »
La cuisine française de retour
Bénéficiant du retour en force de la cuisine française à New York, l’œuf-mayo apparaît en effet sur les cartes de plus en plus d’établissements se revendiquant « brasseries ». Le French Diner, Libertine, Frenchette à Manhattan. The Four Horsemen, Le Crocodile et Sailor à Brooklyn, entre autres. Plus étonnant, ces restaurants et bistrots français sont tous tenus par des chefs… américains ! Comment expliquer cette « œuforie » chez les Yankees ? « C’est un plat extrêmement versatile, qui se prête très bien à la fantaisie des cuisiniers. Il ne nécessite qu’un ingrédient bon marché dans sa version de base et il peut être réalisé toute l’année sans contrainte de saisonnalité. Il est donc très accessible dans tous les sens du terme », nous explique encore Pierre-Yves Chupin.
Une page blanche pour exprimer sa créativité
Un peu comme une page blanche où toutes les fantaisies seraient permises. En témoigne la version marbrée so instagrammable du chef de The Four Horsemen à Brooklyn. Nick Curtola le revisite avec une mayonnaise à l’encre de seiche, des fava beans et une pointe de caviar. Forcément, on est loin des demi-sphères posées nonchalamment sur un lit de laitue et flanquées d’une cuillères à soupe de mayo industrielle. Et c’est aussi ça qui plaît.
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Une recette bête comme chou ?
Chez Libertine, les œufs se drapent d’un velours jaune pâle, quelques tiges de ciboulette pour le côté herbacé, le tout relevé d’une pulvérisation saline apportée par les œufs de truite qui explosent en bouche. « C’est le premier plat que j’ai mis à la carte. Ça correspondait parfaitement à l’esprit du lieu que je voulais ouvrir. Classique et simple. Ici, le plus important était la texture de la mayonnaise qui recouvre l’œuf pour contrebalancer sa densité. C’est un aïoli épais que j’émulsifie avec de l’eau jusqu’à obtenir ce résultat », détaille Max Mackinnon, chef de l’établissement de West Village.
Vous pensez toujours que la recette est bête comme chou ? Que nenni. Un bon œuf-mayo, c’est une entreprise de précision. Un plat constamment en équilibre, qui balance entre nostalgie et modernité, cuisine de ménagère et talent culinaire. Pour que la sauce prenne, les gestes basiques vont révéler le talent du cuisinier. Concrètement ? « Un bon œuf-mayonnaise, c’est avant tout une cuisson parfaite. 8 minutes 20 secondes très exactement. Le jaune doit être encore crémeux, fondant. L’assaisonnement doit être précis. La mayonnaise réalisée avec une huile neutre de préférence doit être relevée par un trait de citron ou de très bon vinaigre », détaille Pierre-Yves Chupin.
Qu’en pensent les Américains ? Chez Frenchette, l’œuf-mayo est un best-seller. Toutefois pas à mettre entre tous les palais. Comme en témoigne Ellen Hunter, la foodie derrière le compte Instagram @thestarcrawl.« J’avoue, j’ai testé mon premier œuf-mayo la semaine dernière chez Frenchette. Et ça m’excitait beaucoup, surtout en version truffée. Quand le plat est arrivé, je salivais, la générosité de la sauce, les copeaux de truffe, le jaune encore souple à la découpe… Et puis, à la première bouchée, j’ai su que ce n’était pas pour moi. Trop riche. Presque écœurant ». L’influenceuse décide alors de lancer un sondage parmi ses followers (majoritairement américains). « 45% adorent. 45% détestent. 10% n’ont jamais testé ».
L’association l’Entraide Française organise une Spring Art Fair, soirée placée sous le signe de la musique, de la photographie et de la solidarité, le jeudi 11 avril de 6pm à 9:30pm au Consulat général de France. Depuis sa création en 1961, l’association et ses bénévoles viennent en aide aux Français et binationaux de la circonscription (New York, New Jersey et Connecticut) plongés subitement dans de graves difficultés financières et/ou personnelles.
Lors de cette soirée buffet, sera jouée, en première mondiale, « Oasis » de la compositrice et violoniste franco-américaine Clarisse Valbon. D’autres jeunes musiciens talentueux interprèteront Schumann, Handel, Shostakovich, Mozart et Dvorak. Sera également présentée une exposition de 250 photos du monde entier prises sur des terrains de guerre et de conflits et qui donnera lieu à une discussion sur le sujet. Les photographes français Jonathan Alpeyrie et Laurent Elie Badessi, ainsi que les artistes Julien Comte-Gaz et Tristan Govignon parleront de leur travail respectif.
Assister à cette soirée permet de collecter des fonds. Pour réserver votre place, contacter l’Entraide Française à [email protected] (60$ l’entrée, 30$ pour les étudiants et les seniors). Et si vous ne pouvez assister à la soirée mais souhaitez faire un don, c’est ici.
Un café à Naples, des conversations et des éclats de rire en bruit de fond. À quelques jours de sa résidence au Théâtre du Lycée français (TLF) de San Francisco, Sophie Forte est partie en Italie à la recherche de ses racines napolitaines en compagnie de Catherine Dolto, la fille de Françoise Dolto. La comédienne, découverte dans l’émission « La Classe », puis chroniqueuse régulière chez Laurent Ruquier et Christine Bravo, est devenue son amie depuis qu’elle a incarné la célèbre psychanalyste dans la pièce « Dolto – Lorsque Françoise paraît », jouée plus de 300 fois, dont une date au TLF en janvier 2022. « Comme Catherine pense que je lui ai permis de redécouvrir sa mère, elle m’a proposé de partir à la recherche des racines napolitaines. »
La famille, il en sera question le vendredi 12 avril sur les planches du théâtre Erick Moreau : Sophie Forte y interprétera « La Valise », une pièce adaptée de son roman autobiographique et mise en scène par Frédéric Patto, le directeur artistique du TLF. Le livre, sorti en 2021, plonge dans l’histoire familiale de l’artiste, et on y fait la rencontre de personnages hauts en couleur : « On y trouve mon grand-père, qui était un fou furieux, ma mère qui était une sainte. Mon père a fait fortune depuis son canapé en vendant des tableaux, mon oncle, qui était chauffeur de taxi, est tombé dans le jeu en attendant ses clients à la sortie des casinos. »
Une valise de photos en héritage
Ruiné par le jeu, ce même oncle n’a laissé en héritage à Sophie Forte qu’une valise remplie de photos. Pendant le confinement, elle a entrepris de trier ces photos et d’écrire des petites histoires pour que ces filles sachent ce que représentent ces clichés. Ces petites histoires sont devenus un roman, que Frédéric Patto va mettre en scène pour la première fois, à San Francisco.
« Cela faisait très longtemps que nous rêvions de collaborer sur une mise en scène, confie Frédéric Patto. Sophie et moi nous connaissons depuis plus de dix ans. On s’est rencontré par hasard, de façon très improbable. J’étais au festival d’Avignon, et quelqu’un était assis à ma place par erreur. C’était Sophie accompagnée de ses filles. Nous avons fait connaissance, puis on s’est recroisé pendant le festival à plusieurs reprises. » Sophie Forte est alors invitée par Frédéric Patto pour faire un tour de chant pour les enfants à San Francisco, et leur relation professionnelle se transforme en une solide amitié. « J’ai chanté au mariage de Frédéric ! », dit-elle. « Et moi je dors chez Sophie quand je viens à Paris… », répond-il.
Un spectacle transgénérationnel
Frédéric Patto voit dans cette collaboration une belle opportunité de donner au TLF une autre dimension, celle de la résidence. Le metteur en scène et la comédienne ont prévu de passer 24h sur 24 ensemble pour adapter le livre sur scène, bien conscients qu’il faudra faire des choix : « On ne peux pas tout garder. J’ai relu le livre récemment pour annoter les passages que je voulais mettre en scène, et Sophie guide mes choix en me disant ce qu’elle veut montrer et ce qui doit rester couché dans le livre. »
Avec cette adaptation, Sophie Forte et Frédéric Patto espèrent toucher un large public, grâce à des personnages qui feront bientôt partie de la famille de chacun : « C’est une histoire très universelle, et on reconnaîtra forcément des oncles et des tantes de notre entourage », résume Frédéric Patto. « Le livre plaît à de nombreuses générations. Je voudrais que le spectacle touche autant les grands-parents qu’il fait rire les jeunes, en se replongeant dans des époques où l’on vivait moins dans l’angoisse », renchérit Sophie Forte.
Après San Francisco, la pièce sera jouée en France le lundi 24 juin durant le Mois Molière, un festival de théâtre et de musique qui se déroule tous les ans dans les rues, parcs, théâtres et sites historiques de la ville de Versailles (Yvelines), puis au cloître des Carmélites à Avignon du mercredi 3 au dimanche 21 juillet. Très réceptive aux signes que la vie lui envoie, Sophie Forte ne cesse de s’émerveiller des opportunités que lui offre « La Valise » : « Je vais jouer à Versailles le jour de l’anniversaire de Frédéric !, s’exclame-t-elle. On m’a aussi récemment tiré les cartes : j’ai choisi le cloître, et je vais me retrouver au couvent à Avignon ! C’est une aventure fabuleuse ! »
Intitulée « Seen », la troisième exposition de Marguerite Wibaux avec la galerie The Locker Room signe une étape clé dans la carrière de cette artiste française touche à tout. L’exposition, qui sera visible jusqu’au dimanche 5 mai, est l’occasion pour elle de présenter un éventail de ses œuvres, un peu comme une rétrospective, de ses peintures grand format à ses dessins érotiques en passant par ses travaux de sculpture. « C’est le reflet de mes cinq dernières années à New York, comme si l’on était dans mon atelier : portraits, dessins, grandes peintures à l’huile et sculptures… J’essaie, à travers ma pratique, de capturer l’esprit du temps, les joies et les défis de notre époque », confie-t-elle.
L’un des points forts de l’exposition est une collection de portraits au pastel jamais vue auparavant, méticuleusement choisie par Marguerite Wibaux au fil des ans, capturant l’essence de divers visages et personnages de la scène artistique new-yorkaise. À ne pas manquer également : la sculpture des amants avec leurs téléphones.
« Seen » est une expérience immersive, qui permettra aux amateurs d’art d’appréhender le style et la vision uniques de cette artiste intense, à cheval entre deux cultures. Du jeudi 4 avril 2024 (vernissage) au dimanche 5 mai, tous les samedis et dimanches. En semaine sur rendez-vous.
Vous avez peut-être déménagé à New York sans vos meubles de France, en vous disant que vous trouverez tout sur place. Et en arrivant, vous vous êtes rendu compte que ce n’est pas aussi simple. Il est très difficile de trouver du bon rapport qualité-prix en terme de mobilier d’intérieur, surtout si vos goûts européens sont bien prononcés, car l’équivalent, souvent en moins bien, vaut au minimum cinq fois le prix aux États-Unis.
On se souvient de cette fois où on a voulu acheter une énième dame-jeanne pour compléter notre collection, vous savez ces grandes bonbonnes en verre vert, blanc ou jaune très « déco » qui ont été doucement détournées de leur rôle d’origine (conserver des vins, des spiritueux, de l’huile ou du vinaigre) à des fins de décoration. Achetées 30 ou 40 euros en France en fonction de la taille, on en a vues à… 385 dollars à New York – mais attention pour ce prix-là, on vous explique, pendant plus de 10 minutes, le processus amazing de fabrication du verre soufflé. On ne s’y fera jamais !
Alors si, comme, nous vous voulez dénicher des pièces qui ont une âme, vous créer un style bien personnel en terme de décoration d’intérieur, éviter d’aller dans des chaînes comme West Elm ou Crate & Barrel, et surtout ne pas finir chez Ikéa. On vous propose de jeter un œil à notre sélection.
Du meuble vintage original à la reproduction
Lichen : C’est un studio de design créé par Ed Be et Jared Blake, centré sur la recherche de pièces du XXe siècle chinées et à bon prix, signées de grands noms du design tels que Gaetano Pesce, Charles et Ray Eames, ainsi qu’Achille et Pier Giacomo Castiglioni. Le duo conçoit également ses propres meubles, leur objectif étant de rendre le haut design accessible à tous. Ce qu’ils ne trouvent pas, ils le fabriquent, notamment une table basse à la Donald Judd qu’on adore. 564 Woodward Ave.
Si vous rêvez de posséder une chaise Charlotte Perriand, un fauteuil Mies Van der Rohe ou une lampe Serge Mouille sans en avoir réellement les moyens, France & Son est le site parfait pour trouver un bon choix de reproductions des designers les plus en vogue. Pensez à utiliser leur barre de recherche pour filtrer un minimum car on y trouve le meilleur mais aussi le pire. Ils ont également un showroom dans le quartier de Flatiron si vous voulez regarder avant de commander. Notez aussi qu’il y a régulièrement des promotions. Bref c’est plutôt un bon plan. Showroom, 122 W 18th St
On aime bien aussi Rove concepts, on a trouvé des Wishbone chairs de Hans Wegner à 200 dollars au lieu de 1300 dollars sur Design within reach. Et franchement, on se « casse le nez » tellement elle sont proches.
The Oblist, site lancé par la Parisienne Leia Sfez qui affirme son goût du beau et présente une curation pointue d’objets d’art et de pièces de design vintage et contemporaines. Bon il y a des frais d’envoi vers les États-Unis mais ça reste toujours intéressant financièrement.
Furnish Green pour trouver des meubles vintage uniques et très abordables. Ils ont une boutique sur Manhattan et un site sur lequel ils ajoutent régulièrement de nouveaux articles. 132 1/2 W 24th St
Enfin, on vous a déjà parlé de Industry City à Brooklyn, c’est là que les plus grands magasins de déco de New York comme Design Within Reach, Restauration Hardware, Abc Carpet ou encore Porcelanosa ont leur outlet, l’endroit où vous pourrez faire de très bonnes affaires. 220 36th St, Brooklyn
Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.
Aujourd’hui, le récit de Pauline, pas du tout prête pour New York.
« Mon installation à New York fut brutale, presque anxiogène. Je n’en étais pourtant pas à ma première expatriation. Mais cette fois, c’était différent : on m’avait menti sur la marchandise, j’avais atterri bien loin des paillettes et du rêve américain.
Deux mois plus tôt, tout s’était enchaîné. Mon mari s’était vu proposer une mutation. Après 4 ans au bureau de Londres, il était attendu de l’autre côté de l’Atlantique. On en avait parlé évidemment, mais peu : pour lui, comme pour moi, c’était une évidence. On avait repris une bouteille de Chianti ce soir-là, dans notre Q.G. Italien de Primrose Hill, on avait trinqué à ce nouveau départ, on s’était mis à fantasmer…Partir vers l’inconnu, tous les deux, reconstruire quelque chose ensemble, là-bas au centre du monde. C’était à la fois effrayant et grisant, comme un jour de rentrée scolaire. J’aimais notre statut d’expat’ et tous ces recommencements. J’étais sereine, et lui plus amoureux encore depuis que j’avais dit oui, une bruschetta à la main.
La semaine suivante, on apprenait avec surprise que notre rendez-vous à l’ambassade était confirmé. Ces choses-là prennent d’habitude une éternité… Notre départ était imminent, le mois prochain sûrement. Je quittais précipitamment une ville que j’aimais encore ardemment : mon départ fut aussi déchirant que mon arrivée douloureuse.
Toujours en deuil de mon amour perdu, j’étais comme insensible aux charmes de Gotham. Son odeur fétide d’urine et de poubelles m’écœurait, ses tours m’étouffaient. Les climatisations qui dégoulinaient sur les surfaces d’immeubles délabrés me dégoûtaient. Le bruit de fond constant des automobilistes colériques me martelait le crâne. Les looks excentriques des énergumènes faussement tendance de Greenpoint me crispaient. Je devinais peu à peu l’escroquerie dont j’avais été victime, bien trop tard pour pouvoir entamer une quelconque procédure judiciaire. J’avais signé, j’étais consentante.
Mon processus d’adoption de la Big Apple s’est avéré plus complexe que je ne l’avais imaginé. Quand ma fille est née neuf mois plus tard, je me souviens avoir posé sur elles un regard doux et ému. J’avais surmonté mes peurs et mes incertitudes, j’avais appris à aimer les tares qui les rendaient uniques. Les premiers mois, le rythme diurne d’Adèle avait fait de moi un oiseau de nuit, qui se complaisait dans la ville qui ne dort jamais, là où tout était possible. Mes journées, elles, étaient lentes et agréables : j’appréciais le climat doux de la côte est, la mousse légère des Cappuccinos à emporter, les rues momentanément fermées pour tournages de films; la liberté qu’ont les inconnus à se complimenter dans le Subway, les Lox Bagels qui coupent les faims les plus extrêmes, et les balades en City Bike le long de l’Hudson River…
J’avais, sans le savoir, expérimenté le « You can do it » à l’américaine, pour lequel il n’y a pas de mode d’emploi. Ces choses-là on les vit, elles ne se racontent pas. Venez ! Vous comprendrez ! »
La réponse de French Morning
De toute évidence, Pauline, vous avez éprouvé de la déception à votre arrivée. Voyons tout d’abord ce que dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions sur la déception que vous ressentez.
Qu’est-ce que la déception ?
« La déception n’est pas une émotion en elle-même. Elle indique mon insatisfaction, mais se distingue de celle-ci par sa cause : un espoir ne s’est pas réalisé. Je suis déçue dans mes attentes.
Cela dit, la déception, comme l’insatisfaction, s’accompagne toujours d’émotions. Je suis déçu avec un sentiment de tristesse, déçu et en colère, ou les deux à la fois; je suis déçu et découragé, jaloux, etc. »
À quoi sert la déception?
« Il n’y a pas de déception sans attentes préalables, que celles-ci aient été explicites ou non. C’est l’écart entre mon attente et ce que je vis qui produit ma déception. La déception me permet donc d’identifier mes attentes avec précision. Ce qui peut être une première étape pour me permettre de définir plus clairement mes besoins et de préciser dans quelle mesure j’en porte la responsabilité ou je la fais porter à d’autres. Pour toutes ces raisons, les émotions liées à la déception sont d’un grand secours et il est utile de les ressentir. »
Que faire avec la déception ?
« La solution n’est certes pas de ne plus attendre, comme il est à la mode de le recommander. Les attentes ne sont pas réellement contrôlables, car elles relèvent du désir. Or, le désir est inhérent à la vie des êtres, qui ont une capacité de représentation et d’anticipation. Ignorer le désir, c’est supprimer l’un des moteurs qui nous poussent à nous mobiliser pour satisfaire nos besoins, y compris nos besoins d’actualisation en tant que personne. C’est pour ne pas souffrir que nous décidons de limiter nos attentes. Mais c’est la peine qui, même si elle est difficile à vivre, me renseignera sur mon besoin.
M’arrêter pour vivre ma déception m’aidera aussi à identifier le réalisme de mes attentes. Si nécessaire, je pourrai aussi m’interroger sur la part qui me revient dans le fait que mes attentes soient déçues. »
Même si vous avez, Pauline, le sentiment d’avoir « raté » votre première rencontre avec New York, cet « échec » est plein de vertus, comme nous l’explique Charles Pépin dans son célèbre Les vertus de l’échec.
Les vertus de l’échec – Charles Pépin
« Le sens étymologique du mot crise, qui vient du verbe grec « krinein » signifie « séparer ». Dans une crise, deux éléments se séparent, créant une ouverture, un espace dans lequel il va devenir possible de lire quelque chose. Au sens propre, une faille : une ouverture qui donne à voir. Les Grecs utilisaient le terme « kaïros » pour désigner ce moment où le réel se révèle à nous de manière inédite, « kaïros » pouvant se traduire par « occasion favorable » ou par « moment opportun ». Affirmer que la crise est un « kairos », c’est la voir comme une occasion de comprendre ce qui était caché, de lire ce qui était recouvert. Le « mode échec » est souvent le point de départ d’une réflexion, d’une compréhension. Il ouvre des questions que nous ne nous serions pas posées. Qui ne s’est jamais retrouvé en panne, en rase campagne, à ouvrir le capot de sa voiture, se demandant pour la première fois comment marche un moteur ? Ici encore, c’est quand cela ne marche pas que nous nous demandons comment cela marche. Reconnaissons que nous ne posons pas cette question lorsque nous roulons à grande vitesse et que la route défile sous le soleil. Tout a notre ivresse, nous nous laissons porter. La sagesse de l’échec commence par la première panne : le capot s’ouvre comme une fenêtre sur le fonctionnement du moteur.
Nos crises existentielles nous livrent le même enseignement. Une crise de couple est souvent l’occasion de mieux comprendre ce à quoi l’un et l’autre aspirent, sur quelles bases ils peuvent – ou pas – être heureux ensemble. Et qu’est-ce qu’une dépression sinon une invitation, particulièrement douloureuse, à ouvrir une fenêtre sur ce que nous ne voulons pas voir ? C’est même probablement la fonction de la dépression : nous forcer à nous arrêter pour nous interroger sur nous-mêmes, sur l’écart entre notre existence et ce que nous en attendons, sur nos dénis, nos désirs inconscients.
Combien d’entre nous ne se sont jamais interrogés sur leur inconscient avant de connaître cet effondrement psychique ? Il semble qu’il faille, ici aussi, que cela ne marche pas pour que nous daignions nous demander « comment ça marche ». Les symptômes de la dépression indiquent qu’il y a, « sous le capot » de la conscience, quelque chose à éclaircir, à déchiffrer, ou à entendre. Ce peut être alors le début d’une aventure salutaire, le commencement d’une psychanalyse qui nous rendra plus conscients de nous-mêmes, plus lucides sur notre complexité, en un mot plus sages.
La dépression aura été le « kaïros », le moment d’ouvrir la fenêtre sur l’énigme de notre intériorité. »
? Retrouvons-nous dans 15 jours.
✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].
Aujourd’hui, French Expat vous propose une thématique très souvent abordée par nos invités et auditeurs : la culpabilité que l’on peut ressentir lorsque l’on vit à l’étranger. Pour en parler avec nous et répondre à vos (très nombreuses) questions, nous sommes accompagnés d’Elena Covo, psychoclinicienne diplômée en France et aux États-Unis,Mariage and Family Therapist, basée à New York et qui fait donc de la psychothérapie individuelle de famille et de couple.
Ensemble, avec Elena, nous explorons les différentes facettes de cette culpabilité et partageons des conseils pour mieux la gérer.
? Voici 3 points clés à retenir de cet épisode :
La culpabilité de l’expatrié : Nous évoquons les raisons et les pressions qui peuvent amener les expatriés à ressentir de la culpabilité. Partir vivre à l’étranger implique des choix et peut entraîner un sentiment de devoir compenser l’absence.
Gérer ses émotions et pratiquer l’auto-compassion : Elena Covo partage des techniques de régulation émotionnelle, telles que la respiration et la méditation, ainsi que des conseils pour communiquer ouvertement et pratiquer l’auto-compassion afin de mieux gérer la culpabilité.
Maintenir le lien avec sa culture d’origine : Nous avons évoqué des stratégies pour aider les enfants expatriés à maintenir des liens avec leur culture d’origine, en utilisant notamment la technologie pour rester connectés avec la famille éloignée.
Si vous avez été ou êtes actuellement confronté à des sentiments de culpabilité en tant qu’expatrié, cet épisode vous apportera à coup sûr des perspectives et des conseils précieux pour mieux appréhender cette épineuse question.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Vous êtes Français(e), expatrié(e), marié(e) en France ou à l’étranger, et vous envisagez un divorce ? Quelles sont les règles et procédures pour divorcer lorsque l’on réside maintenant à l’étranger ?
Un divorce en France rapide et à distance est possible, et c’est la solution qui va être exposée.
Lors de ce webinaire gratuit d’une heure, deux avocates vous expliqueront tout ce qu’il faut savoir si vous êtes dans ce cas de figure : les bonnes questions à se poser, les démarches à engager, les coûts à envisager.
Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube
Avec: ? Maître Valérie CHAMONTIN Avocate au barreau de Lyon après avoir été expatriée à Shanghai et à Ottawa pendant 10 ans, Valérie souhaite partager avec Sophie une méthode d’accompagnement efficace et respectueux pour un divorce à l’amiable simplifié pour les Français de l’étranger.
? Maître Sophie Morreel Weber Avocate au barreau de Nice, Sophie a vécu en Chine, a mené à bien de nombreux divorces internationaux et souhaite partager une expérience conjointe avec Valérie pour divorcer amiablement à distance, quel que soit le pays de résidence des époux.
« Dieu est un fumeur de havanes », comme le chantait si bien Serge Gainsbourg. Mais il n’est pas le seul. À Miami, les cigarillos et les barreaux de chaise ont de nombreux adeptes. Voici les bars à cigares incontournables pour les fumeurs avertis ou les néophytes.
Parmi les petits nouveaux, El Vecino occupe depuis mai dernier le rez-de-chaussée d’un immeuble flambant neuf du Miami Worldcenter, un complexe urbain en plein développement au cœur de Downtown. Exploité par le chef local Michael Beltran, qui est aux commandes du très populaire restaurant étoilé Ariete, cet établissement propose une large gamme de cigares que l’on accompagne volontiers avec un cocktail à base de rhum, de gin ou encore de bourbon, certains étant particulièrement musclés. Lumière tamisée et musique jouant en sourdine permettent de mieux profiter de ce moment de plaisir coupable. 698 NE 1st Ave, Miami – (786) 412-1811
Sa réputation n’est plus à faire. L’enseigne Empire Social Lounge (anciennement Casa De Montecristo by Prime Cigar & Whiskey Bar) née en 2016 dans le quartier de Brickell continue de drainer les amateurs de havanes. Et pour cause : plusieurs milliers de références emplissent les rayons de sa cave à cigares. Vous pourrez aussi y laper différents cocktails pleins de saveurs et d’esthétisme. Les plus emblématiques de la maison sont ceux concoctés avec du whisky, comme en témoignent les dizaines de bouteilles de différentes marques alignées sur les longues étagères. 1106 S Miami Ave, Miami – (786) 622-2220
Installée sur Calle Ocho, l’artère principale de Little Havana où la musique latine résonne à chaque coin de rue, l’enseigne Little Havana Cigar Factory est une vraie caverne d’Ali Baba pour l’aficionado de cigares. Les présentoirs de cet établissement regorgent de figurados et autres parejos de toutes les tailles, humidifiés dans les règles de l’art, qu’il est possible de fumer confortablement installé sur un canapé en cuir. Cependant, ne vous attendez pas à dénicher des marques cubaines, considérées comme les meilleures au monde, puisque leur importation est interdite sur le sol américain en raison de l’embargo imposé par la Maison-Blanche depuis 1962. 1501 SW 8th St, Miami – (305) 541-1103
Ouvert en 2019, l’établissement Galiano Cigar Room se targue d’être le premier bar à cigares de Coral Gables. Padrón, Oliva, Arturo Fuente ou encore Montecristo : novices et puristes s’émerveillent devant la multitude de marques proposées aux fumeurs. On les crapote, tout en sirotant un cocktail savamment concocté à partir de vodka, gin, tequila ou autres spiritueux, après s’être assis sur l’un des fauteuils matelassés de la salle au cadre chic et contemporain. Vous pourrez aussi vous accorder ce moment de détente tranquillement installé sur le patio ombragé.
Que vous soyez amateur de cigares ou simple curieux, poussez la porte de l’établissement Guantanamera Cigars dans le quartier de Little Havana, où l’on observe avec plaisir les rouleurs à l’œuvre. Ces artisans qualifiés sélectionnent, coupent et roulent les feuilles de tabac à la main. Lové dans un fauteuil en cuir, on savoure leur création (ou l’une des nombreuses références de la cave à cigares), tout en lapant un verre de cognac ou de rhum. 1465 SW 8th St, Miami – (786) 618-5142
C’est certainement le bar à cigares le plus exclusif de Miami. Inauguré en janvier dernier au beau milieu du quartier de Brickell, le club privé Red Phone Booth vous plonge en plein cœur de l’époque de la Prohibition au pays de l’Oncle Sam et des fameux speakeasies. Que les non-membres se rassurent puisqu’ils peuvent aussi venir s’y encanailler. Toutefois, comme tout bar clandestin qui se respecte, l’entrée se fait uniquement sur mot de passe. Si vous ne connaissez aucun membre, vous pouvez obtenir ce précieux sésame auprès de l’un des concierges des hôtels alentours avant de l’utiliser dans la cabine téléphonique rouge, une icône londonienne, postée devant l’établissement. 1010 Brickell Ave, Miami – (786) 465-3647