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Quand la «French House» rencontre les statues de Madame Tussauds à Brooklyn

Le collectif de DJs Maison Disco s’associe au musée de cire le plus connu au monde pour une soirée exceptionnelle le samedi 10 février à l’Avant Gardner à Brooklyn.

Une expérience immersive aux sons du meilleur de la « French House » des années 1990, dans un univers inspiré par Madame Tussauds et ses sculptures figuratives.

Le musée en profitera pour dévoiler en exclusivité deux nouvelles statues d’un duo français pionnier du genre ! Plein d’autres surprises prévues pendant la soirée. Tickets en pré-ventes à 25$ disponibles ici.

Les soirées Maison Disco rendent hommage au mouvement de la « French Touch » créé en France dans les années 1990 par des groupes comme Daft Punk, Cassius et Breakbot, et à son héritage actuel avec des artistes comme Yuksek, Myd et Gesaffelstein. L’objectif du collectif est également de faire découvrir des DJs talentueux.

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Brèves new-yorkaises: À la Saint-Valentin, dites-le avec un… cafard

Arrêtez tout : il a neigé à New York ! Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Le budget des bibliothèques et des écoles ne connaîtra pas de réductions majeures au cours de l’exercice 2025 grâce à des revenus meilleurs que prévu, a déclaré le maire Eric Adams.

? De son côté, la gouverneur de l’État a promis une enveloppe de 4,3 milliards de dollars pour aider la ville à gérer les dépenses liées aux demandeurs d’asile.

?Une étude publiée par une université de l’Ivy League a montré qu’Instagram a gagné en recettes publicitaires ciblée sur des adolescents de 13 à 17 ans, 4 milliards de dollars en 2022 et TikTok 2 milliards sur la même tranche d’âge. YouTube, un milliard auprès des enfants de 12 ans et moins et Facebook 140 millions. Sur le même sujet, la gouverneure a déclaré récemment qu’elle ferait pression pour que davantage de lois réglementent les médias sociaux, en particulier en ce qui concerne les algorithmes addictifs qui pourraient causer la dépression chez les adolescents.

??‍⚖️ Le tueur en série présumé, Rex Heuermann, surnommé le « Long Island Serial Killer », a été inculpé d’un quatrième meurtre. Toute son histoire à lire ici.

??‍⚖️ Le maire de NYC a collecté 732.000 $ en moins de deux mois pour payer les frais juridiques liés à une enquête fédérale sur la collecte de fonds de sa campagne, principalement auprès de l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, l’oligarque ukraino-britannique Leonard Blavatnik et l’investisseur en cryptomonnaie Brock Pierce.

❄️ Après une absence de 701 jours, ça y est, elle est là ! Qui ? La neige ! À propos, rappel de la loi : les propriétaires d’immeubles sont tenus de dégager un chemin dans la neige d’un mètre vingt au minimum et de déblayer les arrêts de bus et les bornes d’incendie devant leur entrée. En une seule journée, 2034 plaintes ont été déposées contre des immeubles qui ne l’avaient pas fait. Les contrevenants risquent une amende de 100$ et 150$ en cas de récidive.

? Selon l’étude, le coût des dépenses d’un retraité à New York s’élève à 73.140 $ par an.

? Jusqu’en 2020, des centaines de New-Yorkais retiraient leur pantalon pour le « No Pants Subway Ride ». organisé par Improv Everywhere (connu pour ses évènements publics éphémères) et prenaient donc le métro en culotte et caleçon. Il semble que cette tradition soit désormais interdite.

? Le dépôt de sacs poubelles dans des bacs, plutôt que sur les trottoirs, a entraîné une diminution du nombre de rats de 68% dans certains quartiers qui servaient de test, selon le service d’assainissement de la ville. Ailleurs, la diminution se situe autour de 6% en moyenne.

? Le prix d’une location ou de l’achat d’un appartement à New York a bondi d’environ 68 % entre 2012 et 2022, soit une hausse plus importante que dans toute autre grande région métropolitaine des États-Unis.

? Après 5 mois et 2,4 millions de dollars de dépenses, le pont de Brooklyn brille à nouveau de mille feux (en fait, 56 nouveaux éclairages). 120.000 voitures, 30.000 piétons et 4.000 cyclistes l’empruntent tous les jours.

? Désormais, les employés municipaux dont les responsabilités professionnelles ne leur permettent pas de travailler à distance pourront bénéficier d’une semaine sur deux à quatre jours travaillés.

? La ville a reçu en 2023 plus de 51.000 plaintes concernant des voitures garées illégalement dans la rue sans plaque d’immatriculation. Sur ces plaintes, la municipalité n’a retiré que 1.821 voitures, soit seulement 3,5 %.

? Péage à l’entrée de NYC en dessous de la 60e rue : les habitants du Lower East Side attaquent le MTA qui « n’a pas pris en considération l’impact d’une telle décision sur la communauté ».

? Uber et Lyft ont convenu de régler à leurs chauffeurs un arriéré de salaires impayés à hauteur de 328 millions de dollars. Par ailleurs, ces mêmes chauffeurs vont pouvoir commencer à bénéficier de congés maladie.

? Le zoo du Bronx propose d’offrir pour la Saint Valentin à l’être que vous aimez, un cafard. Un vrai. Plutôt que des fleurs (parce que c’est périssable) ou du chocolat (votre lover a probablement des kilos à perdre), un cafard. Vous pouvez même lui donner un nom (commande à passer avant le 8 février). Au pire, rabattez-vous sur les chaussettes aux imprimés cafardeux. Dans tous les cas, n’oubliez pas : « les cafards sont éternels », comme votre amour.

??‍⚖️ Depuis 1989, l’État de NY a versé 322 millions de dollars aux personnes incarcérées à tort. C’est le montant le plus élevé de tous les États d’Amérique.

?️ Les colossaux paquebots de croisière rejetant leur noire fumée issue de la combustion de diesel continueront à polluer NYC pendant dix ans encore. Le tout électrique pour ces gros bateaux sera obligatoire à partir de 2035.

? Comme chaque année, c’est l’immeuble de la société Verizon qui a été déclaré comme le « bâtiment le plus laid de New York ». Situé sur Pearl Street, il est souvent comparé à un lave-vaisselle.

? La plus ancienne forêt du monde, formée il y a 385 millions d’années, se trouverait dans l’État de NY.

Ⓜ️ Après qu’un groupe de jeunes a réussi à voler un métro pour faire une virée sur les rails, le MTA a décidé de poser des verrous sur tous ses trains.

? L’infirmière avait été payée par des parents pour délivrer de faux certificats de vaccination. Elle risque 300.000$ d’amendes et une interdiction d’exercer.

? Le groupe de rock Green Day a fait une apparition surprise à la station Rockefeller Center, jouant des hits tels que « American Idiot » et « Basket Case » après être entré dans le métro déguisé.

? Un voyageur a été arrêté vendredi à l’aéroport international John F. Kennedy pour avoir introduit de la cocaïne dans des sacs de crevettes géantes et congelées.

? D’après la loi, votre propriétaire est tenu de chauffer votre appartement à 68°F (20ºC) au minimum. Dans la réalité, les habitations sont tellement chauffées qu’il n’y a pas d’autre solution que d’ouvrir la fenêtre pour les refroidir…

✈️ Vous prenez l’avion à LaGuardia ? Allez donc faire un tour dans les nouveaux espaces sur deux étages du terminal B. Vin – dont certaines bouteilles « introuvables ailleurs », selon le sommelier -, cocktails et caviar sont au menu en attendant l’ouverture d’un grand restaurant l’année prochaine.

?‍? Cette petite fille découvrait NYC pour la première fois. Sa maman lui a passé une caméra au cou pour capter ses réactions – et les partager sur TikTok, tant qu’à faire – et l’enfant a détesté la ville. Oups !

⏰ Madonna poursuivie en justice par ses fans pour avoir commencé son concert en décembre dernier à NYC, à 10:45pm au lieu de 8:30pm, comme prévu.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Les meilleurs endroits pour jouer au flipper à New York

Vous les avez peut-être fréquentées, dans les années 80, ces salles de flippers où vous dépensiez tout votre argent de poche dans des machines bruyantes et colorées avec, pour objectif, faire claquer une partie gratuite, décrocher une extra ball ou, récompense ultime, laisser vos initiales associées au high score.

Les flippers ont suivi l’évolution de la société des loisirs pendant des années : cow-boys, pinups, films célèbres, sports divers, groupes de rock, missions dans l’espace, lutte contre des aliens… Chaque décennie a apporté son lot d’inventions technologiques comme le multiball, les voix de synthèse ou les scores digitaux.

© Nicolas Cauchy

Mais les flippers ont un énorme défaut : ils coûtent horriblement cher. À l’achat, mais surtout, à l’entretien. Ils consomment énormément d’électricité et tombent tout le temps en panne. On parle de mécanique, de fusibles, d’ampoules et d’élastiques… de belles voitures de course, en somme, dont il faut s’occuper.

D’autant que, et c’est là tout le plaisir du joueur, il est autorisé et même conseillé de les secouer un peu, ces grosses machines, pour éviter les « coulantes », aider la balle à rebondir, briser les trajectoires. Car, à la différence d’un jeu vidéo, l’aléatoire et l’imprévisible sont au rendez-vous de chaque partie. D’où, parfois, la brûlante frustration des parties expédiées en quelques minutes, les trois balles perdues à peine lancées.

À partir des années 2000, les salles de flippers ont fermé les unes après les autres pour disparaître tout à fait. À New York, le Musée du flipper n’a pas rouvert ses portes après la pandémie. Avait-on sonné la fin de la partie ? Non ! Welcome to New York, la ville de tous les possibles.

Nous avons visité sept salles où faire des flippers à Manhattan et Brooklyn et les avons toutes testées avec beaucoup de plaisir, mais aussi de subjectivité. Si vous vous y rendez à votre tour, attendez-vous à lire sur les panneaux de nombreuses machines, les initiales FMO – pour French Morning – parmi les meilleurs scores…

Barcade – Brooklyn & Manhattan

© Nicolas Cauchy

On compte trois salles Barcade à New York, dont une à Brooklyn, l’originale ouverte en 2004, et deux autres à Manhattan. Même s’il s’agit de franchises, elles ont chacune leur spécificité.

Pour y entrer, vous devrez d’abord prouver que vous avez plus de 21 ans. Munissez-vous donc d’une pièce d’identité (l’IDNYC n’est pas acceptée), sésame indispensable, pas de négociation possible. Ensuite, vous pénétrerez dans une grande salle longue ou carrée, à la population mixte, avec bar à bières (comptez environ 9$) ou soda (2$). Mais vous n’êtes pas obligé de consommer. Échangez ensuite vos billets de 1, 5, 10 ou 20 dollars contre des jetons à utiliser dans les machines (vous pouvez également retirer de l’argent sur place). Une partie de flipper coûte trois jetons, soit 0,75$. Un jeu vidéo comme PacMan, seulement un jeton, mais on n’est pas là pour ça. Un bon joueur peut donc y passer une bonne heure pour le prix d’un latte ailleurs. Qui dit mieux ?

À Brooklyn, le contrôle de l’identité se fait au bar où l’on vous donne un petit verre pour y mettre vos jetons. La dizaine de flippers sont en bon état, récents, avec même, et c’est plutôt rare, une machine des années 90, pour les nostalgiques. À Manhattan, préférez la salle de St Mark’ Place à celle de Chelsea qui compte moins de flippers et pas toujours en bon état – le jour de notre venue en tout cas.

Pour conclure, Barcade est parfait pour le joueur solitaire qui passera des heures sur la dizaine de flippers, comme pour la bande de copains, ou de copines, un peu geek. Une partie de Donkey Kong ou de PacMan viendra même créer une petite respiration entre deux extra balls.

Barcade à Chelsea, 148 West 24th St; toujours à ManhattanSt. Mark’s Place, 6 St. Mark’s Place; à Brooklyn, 388 Union Ave.

Jackbar – Williamsburg

© Nicolas Cauchy

Avec ses quatorze flippers parfaitement entretenus, Jackbar pourrait bien être le paradis des amateurs de pinballs. Chaque partie vous coûtera un dollar en billet à introduire directement dans la machine. Pensez donc à venir avec du cash, même si le bar vous fera la monnaie. Les bières sont à 9$ et il nous a semblé indispensable de consommer. La bande son est plutôt rock, voire hard rock, le volume des flippers poussé à fond, le personnel derrière le bar vraiment sympa. L’après-midi, les joueurs sont plutôt des hipsters dans les règles de l’art – avec bonnet s’il vous plaît –  et le soir, des bandes de copains.

Si vous habitez Brooklyn, Jackbar est probablement le meilleur spot pour une expérience 100% flippers, sans aucun  jeu vidéo, dans un fracas étourdissant de musique et de sons synthétiques.

Jackbar143 Havemeyer St, Brooklyn. Ouvre à 1pm.

Sunshine Laundromat – Green Point

Le principe est celui d’un speakeasy. De l’extérieur, rien ne laisse imaginer que vous puissiez trouver ici autre chose que des machines à laver. Mais poussez la porte du fond et vous découvrirez le bar et ses quatre flippers. Comme ailleurs, la bière est à 9$, mais personne ne vous demandera de justifier votre identité. Il semblerait que vous puissiez venir avec vos enfants, des réhausseurs sont disposés sous chaque machine. Le jour de notre venue, l’ambiance était plutôt morose en cette fin d’après-midi et, détail de puriste, les flippers difficiles à bouger, comme fixés au sol.

Une expérience mitigée, donc, mais parfaite si vous avez une machine à faire, ou pour initier votre enfant à la passion du flipper – ou bien si vous pratiquez le pinball en secret et que vous cherchez une adresse cachée. 

Sunshine Laundromat860 Manhattan Ave, Brooklyn. Ouvre à 5pm.

Midway – Williamsburg

© Nicolas Cauchy

C’est davantage un bar qu’une salle de flippers, mais l’expérience en vaut la peine si vous êtes un hipster pur jus, ou que vous cherchez à en côtoyer. À la disposition des consommateurs, trois flippers plutôt sympas et peu sensibles au « tilt » – la machine s’éteint lorsque vous la bougez trop. Vous pourrez les bouger en tous sens.

Le soir de notre venue, la personne derrière le bar s’est montrée particulièrement antipathique. On se serait presque cru en France. Mais cela fait partie de l’expérience pour qui cherche du local, du brut, une bande son vraiment sympa et des toilettes couvertes de tags comme dans l’East Village des années 70. Bref, on n’est pas là pour boire des latte.

Une expérience à réserver, donc, à ceux qui ne veulent pas écouter Taylor Swift, qui n’en peuvent plus du jovial « What can I do for you ? » et chercheraient à côtoyer des hipsters en vrai.

Midway, 272 Grand St, Brooklyn. Ouvre à 5pm

The Bumper Factory – Upper West

© Nicolas Cauchy

Rarement, l’expression « autre salle, autre ambiance » n’aura été aussi bien employée pour comparer The bumper factory avec les autres adresses. On pourrait ici aussi parler d’un speak easy puisque la salle est cachée dans une école… d’arts martiaux. De l’extérieur, une discrète affiche signale la vocation secrète de l’établissement.

Le règlement se fait à la demi-heure, à l’heure ou même à la journée. Carte de crédit acceptée, mais pas d’Apple Pay. Dans ce laps de temps, vous pourrez jouer autant de parties que vous voudrez. La dizaine de flippers se trouve en sous-sol, sans fenêtre ni décoration. Aucune distraction. Le lieu est si peu convivial qu’il s’adresse au fan véritable, celui qui ne vient pas pour le décor, mais pour le jeu. Et ça marche. En deux ou trois parties, vous ferez corps avec la machine, plus rien n’existera d’autre autour de vous, comme au bon vieux temps.

Le mode « forfait » est idéal pour tester un nouveau flipper avant d’inscrire votre score parmi les meilleurs. Il est également très rentable pour initier votre enfant qui pourra perdre autant de balles qu’il veut sans avoir à remettre de l’argent dans la machine. Il manquera peut-être au puriste la joie de la « partie gratuite » obtenue grâce à son jeu exceptionnel – en mode forfait toutes les parties sont gratuites.

The Bumper Factory, 103 W 73rd St. Ouvre les samedi et dimanche uniquement, à partir de 2pm.

Pour résumer

  • Vous voulez passer un après-midi ou toute une soirée à jouer aux flippers sans vous ruiner ? Barcade.
  • Vous avez une lessive à faire ? Sunshine Laundrate.
  • Vous voulez passer une soirée sympa entre amis ? Jackbar.
  • Vous êtes un hipster ou vous cherchez du local, du vrai, du brut ? Midway.
  • Vous prenez le flipper très au sérieux et cherchez à renouveler vos souvenirs d’enfants ? The Bumper Factory.

Investir dans l’immobilier en France depuis les États-Unis en 2024: Quelles perspectives?

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[Article sponsorisé] En ce début d’année, il est essentiel de s’intéresser aux perspectives 2024 du secteur de l’investissement immobilier. Investissement-Locatif fait le point, pour vous, sur les tendances du marché.

2023 VS 2024 : transactions, taux, et prix

L’année 2023 a marqué une période de consolidation avec près de 928 000 transactions immobilières, sans toutefois entraîner de recul significatif du marché. Les prix ont démontré une résilience remarquable, et 2024 s’annonce comme une période propice à des investissements judicieux.

Concernant les taux de crédit immobilier, après une augmentation notable en 2023, une orientation à la baisse est prévue pour 2024. Il est possible d’anticiper une réduction progressive des taux, pouvant atteindre environ 3,50% d’ici la fin de l’année, ce qui devrait revitaliser le marché et favoriser les conditions d’investissement.

Une légère correction des prix de l’immobilier a été observée en 2023, et cette tendance devrait se poursuivre en 2024. Selon les données des notaires de France, l’on s’attend à une baisse continue, particulièrement en Île-de-France, offrant ainsi des perspectives d’achat plus attractives pour les investisseurs avisés.

Crédits - Shutterstock

2024 : une année cruciale et prometteuse

L’année 2024 est aussi cruciale puisqu’elle signale la fin du dispositif Pinel, représentant une opportunité ultime de bénéficier de taux de défiscalisation avantageux. Avec une diminution des prix dans le neuf dans les grandes agglomérations et des incitations proposées par les promoteurs, investir en Pinel en 2024 pourrait être particulièrement profitable, en particulier dans les métropoles dynamiques où les loyers sont révisés à la hausse.

La tension persistante sur le marché locatif constitue un levier important pour les investisseurs. La demande soutenue en location garantit une rentabilité stable et minimise les risques de vacance locative. Ainsi, les investisseurs peuvent envisager une rentabilité locative brute moyenne allant de 3,3% à plus de 10% selon les localités, faisant de l’investissement immobilier en 2024 une option très séduisante.

En conclusion, l’année 2024 se profile comme une période extrêmement prometteuse pour l’investissement immobilier en France. Entre la baisse attendue des taux de crédit, une correction des prix avantageuse, l’expiration du dispositif Pinel, une tension locative bénéfique et une rentabilité alléchante, le marché immobilier présente des opportunités substantielles.

En tant qu’expert, Manuel Ravier d’Investissement-locatif vous incite à prendre en compte ces éléments déterminants et à exploiter les opportunités qui se présenteront pour maximiser votre potentiel d’investissement en 2024. Pour être directement accompagné, rendez-vous ici.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Rudy Gobert, le pivot des Minnesota Timberwolves (NBA), à La Maison Française de DC

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La Maison Française vibrera aux couleurs de la NBA le mardi 23 janvier à 7pm, alors que le basketteur français Rudy Gobert sera l’invité d’honneur d’une soirée spéciale. L’événement mettra en lumière le film documentaire de Jonathan Bensimhon « Rudy Gobert N°27 », diffusé pour la première fois aux États-Unis. La projection sera suivie d’une discussion en tête-à-tête entre le pivot des Timberwolves et le réalisateur français Sébastien Onomo.

Le documentaire de 52 minutes offre un regard privilégié sur l’ascension de Rudy Gobert vers la célébrité, un parcours jalonné de défis surmontés avec une résilience exceptionnelle. À travers les voix de ses amis proches et coéquipiers, le film tisse une toile captivante qui dévoile les moments clés de sa vie, depuis ses débuts jusqu’à son statut actuel de star du basket. On y apprend qu’il était loin d’être le meilleur joueur de sa génération et qu’il a fait l’objet de nombreuses critiques avant d’atteindre la NBA. Sa réussite avec les Timberwolves du Minnesota et sa contribution à l’équipe de France (JO de Tokyo en 2020 et JO de Paris cet été) ont solidifié sa place parmi les grands noms du basketball international.

Les amateurs du ballon orange sont invités à s’inscrire dès maintenant pour cette soirée réalisée en collaboration entre la Villa Albertine et La Maison Française, avec le partenariat de French In Motion.

Qui a dit qu’il n’y avait que du shopping à faire à Soho?

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On entend parfois parler de Soho comme étant devenu un « mall à ciel ouvert » avec ses nombreuses boutiques de luxe qui ont petit à petit remplacé les ateliers d’artistes grunges d’autrefois. Il n’en reste pas moins un quartier magnifique avec ses cast iron buildings tous aussi beaux les uns que les autres, ses perpectives où l’on aperçoit au sud le One World Trade Center et au nord l’Empire State Building et le Chrysler Building.

Il y a bien d’autres choses à faire à Soho en dehors de ses magasins et de ses restaurants branchés, notamment découvrir ses nombreux centres d’art et galeries. Voici nos trois préférés.

The Earth Room

The Earth Room, Soho @Olivia Garcin
The Earth Room, Soho. © Olivia Garcin

En arrivant au 141 Wooster St., on adore l’expérience de sonner à l’interphone de l’immeuble et de grimper les escaliers comme si on allait chez un ami du quartier, pour aller contempler une œuvre d’art planquée depuis presque 50 ans dans un loft. Et on découvre un espace immense, rempli de terre (environ 200 m3 sur 335 m2 de surface), silencieux, lumineux… étonnant dans une ville si bruyante. On se sent tout d’un coup très serein. Et puis on se met à imaginer le prix du loyer depuis si longtemps. Parfois l’art, c’est un peu fou quand même. Cette œuvre de Walter De Maria, qui pèse environ 127 tonnes, est exposé au public entre ces murs depuis 1977.

The Broken Kilometer

The Broken Kilometer à Soho. © Dia Art Foundation/Jon Abbott

C’est une installation artistique permanente, créée là encore par Walter De Maria, dans une devanture de magasin au 393 West Broadway : 500 tiges rondes en laiton massif posées sur le sol en 5 rangées de 100 tiges chacune. L’œuvre est éclairée par des projecteurs de stade aux halogénures métalliques, et si tous les éléments étaient mis bout à bout, la longueur totale de la sculpture mesurerait 1.000 mètres. D’ou son nom !

La sculpture est exposée au public depuis son installation en 1979 et est entretenue par la Dia Art Foundation comme l’un des onze lieux et sites qu’elle gère, dont le célèbre Dia Beacon dans la vallée de l’Hudson.

Judd Foundation

Judd Foundation, 101 Spring St
La Judd Foundation, 101 Spring St.

Au 101 Spring St., dans ce splendide cast iron building acheté en 1968 pour 65.000 dollars par Donald Judd (on vous laisse imaginer le prix aujourd’hui), des visites guidées d’1h30 permettent de pénétrer là où l’artiste a travaillé et vécu avec sa famille. On y comprend sa vision de l’art et sa volonté de posséder et d’exposer des œuvres de la meilleure manière possible. « Souvent, on a autant réfléchi au placement d’une pièce qu’à la pièce elle-même », écrivait Donald Judd. Dans cet immeuble, il a collectionné des œuvres d’art achetées ou commandées à d’autres artistes avant de s’exiler au Texas. En sortant du bâtiment, vous n’aurez plus qu’une seule idée en tête : aller à Marfa. C’est dans cette ville isolée en plein désert texan que Donald Judd a exposé un grand nombre d’œuvres, certaines monumentales.

Des publicités murales hors norme

Gucci Mural, Lafayette St @Olivia Garcin
Gucci Mural, Lafayette St. © Olivia Garcin

Et en vous baladant la tête en l’air dans Soho, vous vous êtes peut-être déjà interrogé sur les immenses publicités murales peintes à la main à même les briques, très nombreuses dans le quartier. Non, ce ne sont pas des photographies mais bel et bien des peintures. C’est la société Colossal Media de Brooklyn qui créé la plupart de ces publicités murales pour les marques les plus influentes. Et dans Soho, chaque marque à son propre mur. Le mur Gucci par exemple, situé sur Lafayette St. au niveau d’un parking lot bien connu et si photogénique, change régulièrement.

Il faut environ 5 jours pour produire des peintures murales photoréalistes à grande échelle avec un niveau d’efficacité et de précision inégalé, grâce aux talents des artistes peintres. Et le travail en amont est lui aussi colossal, ponctué d’étapes allant du studio de création à la peinture finale, en passant par le travail des graphistes sur papier calque géant et le transfert, à l’échelle, de l’image sur le mur.

Les murs de Colossal Média coûtent entre 35.000 et 150.000 dollars selon leur taille – à se demander si ces publicités ne sont pas de l’art – et les artistes peintres à l’œuvre, sur leur nacelle, est une attraction du quartier à ne pas manquer.

Soho@Olivia Garcin
© Olivia Garcin

Café à emporter: 10 adresses new-yorkaises hors des grandes chaînes

Marcher avec un café à la main dans les rues, ce n’est pas seulement dans les films, c’est une évidence, un besoin vital quand on est un vrai New-Yorkais. Après tout, comment la « ville qui ne dort jamais » reste éveillée? Mais attention pas avec n’importe quel café. On veut un café qui sent bon, qui a du goût, et on veut des grains bio issus du commerce équitable, fraîchement moulus à chaque tasse commandée.
On vous a sélectionné nos coffee shops indépendants préférés un peu partout dans la ville, en espérant, qu’après avoir lu cet article, vous appellerez le ou la Barista par son prénom… tellement vous serez addict.

Manhattan

Tribeca

À l’Interlude, tout est de très bonne qualité. Leur café est délicieux, chaud, froid, éthiopien, kenyan, guatémaltèque… Mais on aime aussi leurs thés et le Matcha Latte est lui aussi incroyable, sans oublier leurs pâtisseries maison. Zéro faute. Interlude Coffee & Tea, 145 Hudson St.

@ interlude, Tribeca
© interlude, Tribeca

Nolita

La Cabra est actuellement l’un des meilleurs cafés de New York. Cette importation danoise propose un café excellent, des pâtisseries à tomber, un service de table raffiné et un style scandinave épuré. Si seulement chaque journée pouvait commencer par un cappuccino parfait dans une jolie tasse en terre cuite et un petit pain à la cardamome… Ils ont également une deuxième adresse dans East village. La Cabra, 284 Lafayette St. La Cabra East Village, 152 2nd Ave.

Noho

Café Lyria est situé dans le hall d’un immeuble de bureaux de Crosby St, un petit café Grec rempli de détails déco amusants. On peut s’y installer confortablement tout en appréciant le fameux Freddo Espresso et les bons biscuits grecs faits maison. Café Lyria, 166 Crosby St.

Soho

Le Café Leon Dore est attenant à la boutique la plus branchée du quartier. Il propose lui aussi un menu grec car le fondateur de la marque, Teddy Santis, est grec mais a grandi dans Queens. On adore leurs mousseux Freddo Cappuccino et repartir avec un produit de leur mini-épicerie. Tout est très joli. Café Leon Dore, 214 Mulberry St.

West Village

Les Français connaissent le Café Kitsuné, une marque parisienne aux multiples facettes, dont le café savoureux et corsé, se distingue par des notes de chocolat et de noisettes grillées. On aime décidément tout chez eux, leur label de musique, leur coupe de vêtements soignée, et même leur logo renard… « kitsuné » en japonais. Un deuxième établissement à ouvert récemment dans le quartier de Boerum Hill à Brooklyn. Café Kitsuné NYC, 550 Hudson St et 112 Bond St. à Brooklyn.

Upper East Side

L’ambiance australienne de Hutch and Waldo, la good vibe par excellence, va vous faire revenir pour consommer plus qu’un café. Tout est tellement bon, tellement frais, tellement simple et… tellement sain. Hutch and Waldo, 287 E 81 st St.

@ Hutch and Waldo
© Hutch and Waldo

Upper West Side

On ne peut pas faire plus local. Black Press Coffee a noué un partenariat avec Parlor Coffee, ce torréfacteur de Brooklyn qui propose aujourd’hui du café pour le monde entier après avoir fait ses débuts à l’arrière du salon de coiffure Persons of interest à Williamsburg. Black Press Coffee, 274 Columbus Ave.

Brooklyn

Williamsburg

Anciennement connu sous le nom de Toby’s Estate Coffee, Partners Coffee est un café totalement local. Ce qu’on adore en plus de leur très bon café torréfié à Brooklyn, c’est s’assoir avec sa cup à la main, dehors en hiver, contre leur devanture en plein soleil. Un must ! Partners Coffee, 125 N 6th St, Brooklyn. Plusieurs autres adresses à découvrir sur leur site.

Dumbo

Pour les grains de café fraîchement torréfiés, il est difficile de battre % Arabica, café d’importation japonaise. On les avait découvert il y a quelques années à Kyoto, et on est ravi qu’ils aient ouvert leur premier site américain à Brooklyn en 2022. Ils ne comptes d’ailleurs pas s’arrêter là puisqu’ils viennent d’ouvrir une deuxième adresse à Prince St, à Nolita. % Arabica Dumbo, 20 Old Fulton St, Brooklyn. 

Greenpoint

Rhythm Zero, c’est un joli café/galerie d’art ouvert par un jeune couple originaire de Serbie, où vous pouvez siroter un très bon café de chez Partners (voir plus haut) préparé par Alex et repartir avec un objet ou un meuble design déniché par Ivana. Les œuvres tournent, alors n’hésitez pas à y retourner. Rhythm Zéro, 32 Kent St, Brooklyn

@ Rhythm Zero, Greenpoint
© Rhythm Zero, Greenpoint

Mais aussi…

Si vous n’êtes pas à proximité de l’un de ces 10 coffee shops, on vous recommande tout de même trois très bonnes chaînes qui ont débuté il y a quelques années de la même manière que les indépendants, avec une seule petite adresse, mais, victimes de leurs succès, comptent désormais plusieurs établissements à New York, tout en maintenant la qualité de leur café.

Dévoción Ce torréfacteur de Williamsburg affirme que ses grains de café bruts arrivent de Colombie quelques jours après leur récolte à Bogota. Un café frais comme on n’en boit peu. 5 adresses dans New York.

La Colombe a pris ses racines à Seattle où ses fondateurs, Todd Carmichael et le Français Jean Philippe Iberti, se sont rencontrés à la fac avant d’ouvrir ensemble leur café, quelques années plus tard. Vous pouvez le trouver désormais dans 9 endroits à Manhattan.

Blue Bootle Originaire de Californie et avec maintenant 20 établissements à New York, le Blue Bottle propose les cafés les plus « frais » de la Grosse Pomme. Comment ? Chaque tasse de café est moulue avec une méthode particulière dont la recette est précieusement tenue secrète.

Publié le 24 décembre 2023. Mis à jour le 19 janvier 2024.

Rugby: Antoine Dupont à LA en mars avant les JO de Paris

Avis aux fans de ballon ovale à Los Angeles ! Samedi 2 et dimanche 3 mars 2024, ils pourront voir Antoine Dupont, la star du rugby français, jouer sur la pelouse du Dignity Health Sports Park de Carson, au sein de l’équipe de France de rugby à 7. Après la défaite du XV de France à domicile en Coupe du monde, en octobre dernier, le capitaine des Bleus veut rebondir en rejoignant (temporairement) le 7 de France. Avec ce nouvel objectif en tête : décrocher l’or aux Jeux Olympiques de Paris, cet été.

Emmené par Jérôme Daret, le 7 de France masculin concourt actuellement dans le circuit mondial, récemment rebaptisé « HSBC SVNS » par World Rugby, son organisateur. De décembre 2023 à juin 2024, 12 équipes internationales, féminines et masculines, s’affrontent lors de 8 tournois de deux jours. Los Angeles est la cinquième étape du circuit, après Dubaï, Le Cap, Perth, Vancouver, Hong-Kong, Singapour et Madrid, où se jouera la finale (du 31 mai au 2 juin 2024).

Pas de Six Nations pour le capitaine des Bleus

Antoine Dupont, lui, jouera les étapes de Vancouver (23-25 février) et de Los Angeles. Un vrai challenge, car passer du rugby à 15 au rugby à 7 demande une adaptation, aussi bien technique que physique. Le rugby à 7, qui se joue en deux mi-temps de 7 minutes, requiert une vitesse et une intensité décuplées. Raison pour laquelle le demi de mêlée de 27 ans ne jouera pas le Tournoi des Six Nations en février et en mars. 

Pour supporter le 7 de France à Los Angeles, les billets sont d’ores et déjà en vente ici (à partir de 55$). L’événement se veut festif, avec beach club, live music, de quoi boire et manger. L’occasion idéale pour découvrir le rugby à 7, cette autre manière de jouer au ballon ovale… Et de soutenir les équipes tricolores, qui, on l’espère, brilleront aux JO de Paris en juillet.

Avant-première: «La passion de Dodin Bouffant» à Palo Alto et San Francisco

Juliette Binoche et Benoît Magimel seront bientôt réunis sur les écrans de la Bay Area. En effet, French Premiere, la nouvelle marque d’Arnaud de Fontenay et de sa société Next in Line Pictures, propose désormais chaque mois un nouveau film français en exclusivité dans les cinémas de la région. Elle organise deux projections en avant-première de « La passion de Dodin Bouffant », du réalisateur Trân Anh Hùng, à qui l’on doit notamment « L’odeur de la papaye verte » ou « Cyclo ». La première se tiendra le mercredi 24 janvier à 8pm à L’Aquarius de Palo Alto (430 Emerson St. Billets), et la deuxième le jeudi 25 janvier à 8pm au 4Star Theatre de San Francisco (2200 Clement St. Billets). 

 

 

 

Le long-métrage raconte l’histoire d’un fin gastronome, Dodin Bouffant (Benoît Magimel), et de sa cuisinière (Juliette Binoche) Eugénie. Depuis plus de vingt ans, leur passion commune pour la gastronomie fait des merveilles en cuisine, et pourtant, leur relation reste platonique. Dodin imagine de nouvelles recettes, Eugénie les crée de main de maître. Un jour, elle tombe malade, et Dodin décide d’inverser les rôles et de cuisiner pour elle.

Trân Anh Hùng a reçu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes et le film est en compétition dans la catégorie « Meilleur film étranger » aux Oscars qui se tiendront le 10 mars prochain.

Le festival Animation First nous emmène sur Mars en 2200

Sept ans, l’âge de raison ? C’est le cas pour Animation First. Pour son édition 2024, le festival d’animation du FIAF (French Institute Alliance Française) durera six jours (du mardi 23 au dimanche 28 janvier) et non trois comme les années précédentes. L’objectif, lui, n’a pas changé : présenter toute la richesse du savoir-faire du monde francophone dans le domaine du film animé.

 

 

Histoire de mettre la barre haut, très haut, celui-commercera par un voyage sur Mars. Avec la planète rouge et l’année 2200 comme décors, le film « Mars Express » raconte la face cachée de la capitale martienne, où une détective et son robot découvrent un univers noir mystérieux peuplé de fermes de cerveaux et de robots maléfiques. Vous reconnaîtrez peut-être les voix de Léa Drucker, Daniel Njo Lobé ou encore Mathieu Amalric. La projection, recommandée pour un public adulte, sera suivie d’une séance de questions-réponses avec le réalisateur Jérémie Périn (à la soirée d’ouverture du festival).

Parmi les autres temps forts de cette édition : la projection, vendredi 26 janvier, de « Sirocco et le royaume des courants d’air », où deux soeurs inséparables tentent de revenir au monde réel après avoir découvert un passage secret vers l’univers de leur livre favori. Le même jour, les organisateurs du fameux festival d’animation d’Annecy proposeront une sélection de courts-métrages présentés lors de l’édition 2023 de ce rendez-vous qui fait autorité dans ce champ artistique.

 

 

Le film « La Sirène », fruit d’une collaboration franco-iranienne, clôturera Animation First, en emmenant le spectateur dans la vie d’un jeune habitant de la ville portuaire iranienne d’Abadan, qui a choisi de rester aux côtés de son grand-père pendant le siège irakien de 1980.

Le reste de la semaine sera ponctué de films longs et courts pour tous les âges et goûts, ainsi que de rencontres avec les réalisateurs. Pour découvrir l’ensemble de la programmation (13 films), c’est par ici.

French Première, un nouveau film en français chaque mois dans la Bay Area

Depuis son arrivée à San Francisco en 2017, Arnaud de Fontenay est devenu le Monsieur Cinéma de la communauté francophone et francophile de la région de San Francisco. En effet, on lui doit la projection de plus d’une vingtaine de films sur les écrans du Théâtre du Lycée français, l’organisation des French Cinema Days en novembre dernier par le biais de la French American Cultural Society dont il est board member et en partenariat avec French Talent USA, et le lancement de la plateforme de streaming Cinessance en 2021. En France, il avait travaillé pendant plus de vingt ans dans l’industrie cinématographique, notamment avec Alain Chabat et Pierre-Ange Le Pogam, ex-associé de Luc Besson, avant de monter à San Francisco son entreprise de consulting juridique pour comédiens et sociétés, Next in Line Pictures.

Arnaud de Fontenay vient de lancer sa nouvelle marque, French Premiere, avec laquelle il entend combler un vide sur les écrans de Californie du Nord : la projection de films français quelques mois après leur sortie en France. À l’affiche pour les quatre mois qui viennent : « La passion de Dodin Bouffant » avec Benoit Magimel et Juliette Binoche en janvier, « Le règne animal » avec Romain Duris en février,  « Second tour » de et avec Albert Dupontel et Cécile de France en mars, et « Le procès Goldman » de Cédric Kahn en avril. 

Peu de films français projetés aux États-Unis

Avec seulement vingt à quarante films exportés par an aux États-Unis, la France ne représente, selon les chiffres du Centre National de la Cinématographie, que 0.2% des films projetés dans les salles américaines. « Les distributeurs font des sorties ciblées, à New York, à Los Angeles, à Washington, mais pas à San Francisco. Deux semaines plus tard, ils basculent sur la vidéo à la demande, et quatre mois après, ils signent un accord avec les nombreuses plateformes de streaming. »

Si les festivals sont un gros marché pour les distributeurs de films, les projections restent limitées, et la chance de voir un film français récent sur les écrans de la Bay Area est donc maigre. Pourtant, la demande du public est bien réelle. Arnaud de Fontenay l’a bien constaté grâce à l’expérience Cinessance. La plateforme proposait des films en streaming, mais son catalogue incluait surtout des classiques : « Notre offre était trop patrimoniale. Faute de moyens, nous avons cessé nos opérations au bout d’un an, mais j’ai tiré de nombreux enseignements de cette expérience qui ont permis de créer French Premiere, explique t-il. J’ai notamment constaté que les Français sont une communauté qui est très au courant de l’actualité culturelle française. Par exemple, ils écoutent le Masque et la Plume sur France Inter, et French Premiere s’inscrit exactement dans cette optique : répondre à cette attente de nouveautés sur les écrans de la région. »

Avec des projections prévues au 4Star Theater de San Francisco et à l’Aquarius de Palo Alto, French Premiere comble également une disparité avec la côte Est, beaucoup mieux servie en films français : « New York est une marmite culturelle, qui bouillonne en continu : de nombreux festivals y sont organisées, les Affaires culturelles y sont installées, et la distance avec la France n’est pas si grande. Il est aussi plus facile de faire venir des acteurs ou des réalisateurs », constate t-il. « Sur la côte Ouest, c’est beaucoup plus compliqué car ils ne vont pas se déplacer pour une projection, il faut donc être sûr que le film va sortir à San Francisco, mais aussi Los Angeles, Seattle, pour faire justifier leur déplacement. » 

Films à succès et primés

Avec French Premiere, Arnaud de Fontenay entend redonner aux francophones et francophiles l’envie de retrouver les salles obscures. De nombreux cinémas indépendants, comme Embarcadero, ou le Clay, qui projetaient des films français, ont malheureusement été victimes de la pandémie. Pourtant, le plaisir d’aller au cinéma est inégalable : « On pleure, on rit ensemble… Le cinéma a un effet démultiplicateur d’émotions. On se souvient toujours d’un film sur grand écran, où on l’a vu et avec qui, mais rarement d’un film streamé sur une plateforme…»

Le programme a été soigneusement choisi par Arnaud de Fontenay : « Ce sont des films que j’ai vus ou que j’aurais envie de voir. « La passion de Dodin Bouffant » est pré-sélectionné aux Oscars, « Le règne animal » a fait plus d’un million d’entrées et devrait rafler plusieurs César… J’ai vu « Second tour » de Dupontel à Los Angeles, et j’ai adoré le mélange d’humour et d’émotion, ainsi que la manière unique de filmer les comédiens. » French Premiere présentera dix films par an, avec une pause en juillet et août. Cette nouvelle offre culturelle rencontre déjà le succès escompté dès le premier film : « La passion de Dodin Bouffant » affiche complet à Palo Alto le mercredi 24 janvier. 

Laurène Le Berre: Mon histoire d’amour à l’épreuve de la distance

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L’histoire de Laurène Le Berre aurait pu être une histoire comme les autres. Lors d’une nuit insouciante, elle croise le chemin d’un chorégraphe et danseur hip-hop américain, Justin. Ce n’était rien de plus qu’une rencontre fortuite, mais le destin aime tisser des liens inattendus.

Dans sa quête d’élargir ses horizons, Laurene décide de perfectionner son anglais. Un virage qui la conduit à devenir jeune fille au pair, une expérience ponctuée de hauts et de bas qui lui permettra de plonger dans la culture américaine au sein de deux familles qu’elle soutiendra, mais qui la laissera un brin dégoûtée du programme au pair. Parmi les méandres de cette aventure, une connexion résiste : celle avec Justin. Il l’invite à découvrir la Floride, son monde. De cette escapade ensoleillée naît une romance qui défie les distances, une histoire qui a traversé les frontières depuis 2019, lorsque Laurene est rentrée à l’issue de ses missions en tant qu’au pair.

Aujourd’hui, dans l’ombre de la distance géographique, le couple fait face à l’épreuve de la séparation, des kilomètres qui ne peuvent éteindre la flamme qui les unit. Les démarches pour un visa fiancé ont commencé, le mariage se profile à l’horizon. Dans le récit authentique de la French Expat de la semaine, l’amour transcende les frontières et chaque pas, qu’il soit dans la poussière des écuries ou sur le sol étranger, raconte une histoire de courage et de connexion inattendue.

Une histoire à écouter dans son intégralité dans French Expat.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.