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Manu Chao retrouve New York

Accompagné de son groupe Radio Bemba, le chanteur-baroudeur partagera son répertoire musical coloré avec les New Yorkais les 4 et 5 septembre prochains, dans le cadre d’une tournée américaine qui débutera à Boston le 31 août et se terminera à Austin le 18 septembre.
Baroudeur invétéré, chanteur hors paire, l’ex leader du groupe gypsy La Mano Negra s’est fait connaître en 1998 avec la sortie de son hit Clandestino. En 1999, il remporte la Victoire de la musique du meilleur album dans la catégorie “Musique du monde”. Dans ses chansons en français, espagnol, anglais, portugais et même wolof, le Franco-espagnol alterne messages politiques et romantiques.
Manu Chao connaît New York pour s’y être produit en 2006 et 2007.Il avait alors participé au festival de musiques internationales “Celebrate Brooklyn”, à Prospect Park.
Manu Chao La Ventura – les 4 et 5 septembre à Terminal 5, 2011. Pour réserver vos places, cliquer ici
Visiter le site de Manu Chao

L'heure de gloire de la soeur de Mozart

Maria Anna Mozart alias « Nannerl », ou une femme qui vécut dans l’ombre de son génie de frère. Son histoire, le réalisateur René Féret la retrace dans le film “Nannerl, la soeur de Mozart” (« Mozart’s sister »). Il y évoque les trois années pendant lesquelles Léopold Mozart et sa femme mènent leurs deux enfants prodiges sur les routes d’Europe pour les présenter à toutes les Cours royales. Alors que le jeune Wolfgang jouait le violon, sa sœur aînée l’accompagnait au clavecin et au chant.
A cette époque la sœur et le frère étaient présentés au public comme deux stars. Après, Nannerl a disparu, elle a été effacée de l’Histoire“, raconte René Féret. Entre fiction et réalité, le réalisateur rend ainsi hommage dans son film à cette femme alors adolescente qui rêve de succès sans pouvoir y prétendre au seul motif qu’elle est une fille.
A l’évidence, son père préfère son frère. Dans ce long-métrage, René Féret lui permet d’accéder à son heure de gloire en inventant une liaison amoureuse avec le Dauphin de France, fils de Louis XV. Ce dernier lui demande de composer des morceaux pour lui. Le réalisateur a fait appel à une compositrice pour écrire ces musiques qui auraient pu être jouées ou composées par Nannerl. “Rien ne prouve qu’elle n’ait rien composé“, souligne le réalisateur qui s’est beaucoup documenté pour écrire cette fresque historique.
Il a tout d’abord lu la correspondance que Léopold, le père entretenait avec son propriétaire qui finançait en partie cette tournée européenne. René Féret s’est ensuite rendu en Autriche où il a pu visiter la maison des Mozart. “J’ai vu à Salzbourg les deux habitations qui sont devenues des musées, il y a vraiment les meubles de l’époque, la petite chambre de Nannerl. D’un seul coup, j’ai vu la famille“, explique le réalisateur.
Comme les Mozart, René Féret travaille en famille avec sa femme au montage, son fils premier assistant et ses filles actrices. Ainsi Marie Féret, 15 ans, incarne-t-elle Nannerl. “Je l’ai tout de suite vue dans ce rôle et elle avait été bonne dans “Il a suffit que maman s’en aille”. C’était un pari quand même.” Son autre fille de 14 ans, Lisa endosse le rôle de Louise de France qui devient amie avec Nannerl mais est vouée à la vie en couvent. “J’ai déjà fait pas mal de films sur l’histoire de ma famille mais c’est vrai que la relation père-enfant est d’autant plus proche pour moi que j’ai un fils de 34 ans et ces deux filles de 15 et 14 ans. Dans les 10-15 dernières années, j’ai reconstruit une relation père-enfant et ça me passionne”.
Ce film pourrait lui porter à nouveau chance aux Etats-Unis où il a déjà vendu deux films, “La communion solennelle”, sélectionnée à Cannes en 1977 et “Le mystère Alexina”, l’histoire d’un hermaphrodite qui vécu au XIXe siècle.
René Féret n’est pas venu à New York depuis 15 ans et retrouve toujours avec autant de plaisir La Grosse Pomme. Une ville qui a beaucoup changé, selon lui, après les attentats du 11-Septembre. “Je trouve que New York s’est humanisée. Il y avait une espèce d’arrogance, un côté ‘pousse toi de là, laisse moi tracer ma ligne sur le trottoir, j’ai trop à faire, on n’est pas là pour s’amuser’. Et là, j’ai senti des gens plus modestes, plus humains.”
Voir la bande annonce ici
 

Une France obèse, libertine et "sur-sexuelle"

“Les boutiques et marchés d’extérieurs sont remplis de pâtisseries, viandes et fromages et les gens parlent constamment de nourriture “. La phrase assénée par le site internet de la radio NPR sonne comme une sentence : les Français sont en train de devenir, eux aussi, gros. En d’autres termes, le temps où les Français pouvaient se permettre des remarques désobligeantes sur l’Amérique de la malbouffe est révolu.
Car c’est un fait : près de 14% de la population française est désormais obèse, contre 8% il y a dix ans rapporte la correspondante de NPR à Paris. Pourtant, aux dires d’un spécialiste français cité dans l’article, “l’obsession française avec la nourriture est exactement ce qui les a protégé contre l’obésité”. Sont alors pointés du doigt l’urbanisation, l’immigration et la mondialisation qui ont fait perdre aux Français leurs bonnes habitudes culinaires. La journaliste cite une famille qui déplore ” la façon dont on copie les séries américaines”, habituées à montrer leurs héros grignoter à toute heure de la journée.
Toute autre polémique sur le site Fashionista.com où la journaliste Alice Pfeiffer revient sur le tollé provoqué par les photographies sexy de Thylane Loubry-Blondeau, une jeune fille de 10 ans posant en couverture de Vogue. Pose suggestive, talons aiguilles et robe affriolante, le cliché de Thylane a choqué plus d’un journal américain mais très peu de français, remarque Alice Pfeiffer. Dans son article intitulé “Pourquoi les Français ne sont pas outrés par les photos de la mannequin Thylane Loubry-Blondeau agée de 10 ans “, la journaliste explique : “descendez dans les rues de Paris et vous verrez des enfants habillés comme des mini-adultes, dans des tenues identiques à celles de leurs parents. Des marques comme APC, Zadig & Voltaire et Maje ont miniaturisé la collection pour mères et filles afin qu’elles jouent à s’habiller de la même façon. ” On s’attend à lire que les valeurs morales des Français sont bien basses. Cela ne tarde pas lorsque la journaliste évoque la photo prise par Irina Ionesco de sa fille nue: “la société française accepte cela (alors qu’en Amérique, elle serait allée en prison en une demi seconde).” Quelle bande de dépravés, ces Français.
Le magazine Newsweek se targue quant à lui d’expliquer la façon dont pensent les femmes françaises à travers l’expérience d’Anne Sinclair, l’épouse de DSK. Malgré les références historiques (Le Manifeste des 343 salopes, Feydeau, Sartre, De Beauvoir), l’article aligne les raccourcis malheureux. On apprend par exemple que le droit de cuissage se trouve être toujours en vigueur en France. La journaliste parle d’une “société extrêmement sexualisée où même le rejet a ses propres règles et rituels”.
À peine le temps de s’interroger sur le fait que les Américains ne doivent sûrement jamais se faire jeter que l’on tombe sur une autre théorie : le mot « salope » serait souvent utilisé par les hommes français pour exciter leur partenaire ou eux-mêmes au lit. Sans aucun chiffre à l’appui, l’information étonne. Aux yeux de la journaliste, les hommes français seraient donc des machos qui trouvent du plaisir en insultant leur compagne.
L’article se termine sur un ultime raccourci : “les journalistes couchent avec des hommes importants parce que c’est drôle et que ça entretient les sources”. Belle image du journalisme français.

Le FIAF dévoile son festival Crossing the Line 2011

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Pour sa cinquième année , Crossing the Line, primé meilleur festival 2009 et 2010 par Time Out New York, The New York Times, et le Wall Street Journal, revient avec une programmation qui s’annonce “la meilleure des cinq éditions” aux dires du site du French Institute Alliance Francaise (FIAF), l’organisateur de l’évenement.
Trois thèmes seront à l’honneur : “Fiction & Non-Fiction”,  “Lecture/Performance” et “Endurance/Resistance/Inspiration”. Cette année encore, la place sera faite à ce qui est l’ingrédient principal du festival : des artistes aussi bien connus qu’en devenir et aucune restriction dans les formes d’art proposées. Le festival se veut pluridisciplinaire,  inventif, en dehors des sentiers battus. Une véritable invitation à reconsidérer le monde qui nous entoure à travers de nouvelles sensations.
C’est ce qu’abordera d’ailleurs le thème Fiction & Non Fiction via sa réflexion sur la façon dont notre intuition influe sur notre perception de l’extérieur. Vingt et un artistes se produiront rien que dans cette catégorie dont notamment Prune Nourry et son “Sperm Bar” ainsi que Kimberly Bartosik avec ” I like penises: a little something in 24 acts” qui s’annoncent très sulfureux.
La très connue Sophie Calle investira quant à elle une chambre à l’hôtel de luxe The Lowell où elle exposera des objets d’une grande valeur sentimentale, invitant ainsi le visiteur à comprendre davantage la vie de l’artiste et ses sujets d’inspiration.
A noter aussi l’inclusion dans le programme du collectif Soundwalk dont French Morning vous parlait déjà l‘an dernier. Soundwalk propose notamment une série de promenades sonores dans des quartiers de New York. Il suffit de télécharger une piste mp3 à partir du site sur votre smart phone, se rendre au lieu de départ indiqué et suivre les instructions contenues dans la bande sonore. Dans le cadre de “Crossing the Line”, le collectif proposera une balade gratuite le long du Museum Mile, sur la 5ème avenue.
Participeront aussi les artistes Nick van Woert (sculpture), Chong Gon Byun (multimédia), Rachid Ouramdane (danse), Marie Losier (cinéma) et  Arthur Nauzyciel (théâtre) présenteront également leurs travaux étonnants.
Pour le programme complet, visiter le site du FIAF
Photo: “Poor Me” de Nick Van Woert – Crédit: Nick Van Woert

Sean Lynch, un proviseur à l’écoute

Sean Lynch aime bien la montagne. Ca tombe bien. L’ancien directeur de la prestigieuse section américaine du Lycée international de Saint Germain-en-Laye devra s’accrocher pour franchir ce qui est peut-être le plus haut col de sa vie professionnelle : la direction du Lycée français de New York (LFNY).
Mr. Lynch effectuera en septembre sa première rentrée, en remplacement d’Yves Thézé. Il aura à gérer un établissement de 1.331 élèves et un corps professoral de 145 membres, avec une tradition d’excellence pédagogique qui attire toujours autant, 75 ans après sa fondation. Sur le plan stratégique, il sera confronté à plusieurs défis comme le remboursement de la dette contractée en 2003 à l’occasion de l’aménagement du campus de l’Upper East Side ou encore le débat toujours non tranché de la prise en charge par l’Etat des frais de scolarité des élèves du Lycée.
Sur le long terme, il devra définir la place du LFNY dans une ère où les options bilingues gratuites se multiplient à New York et sa région. « Je dois à la communauté française de m’inscrire dans la continuité de cette illustre histoire, promet Sean Lynch. Notre mission est l’excellence scolaire, l’ouverture au monde et l’enseignement de la citoyenneté mondiale, et l’équibilibre personnel, émotionnel et social de nos élèves. »
L’excellence, ce Franco-américain connaît. Yale, Oxford, Sciences Po Paris et la Harvard Business School : le parcours de Sean Lynch ressemble fort à celui d’un premier de la classe. Il grandit dans une famille d’enseignants. « Mon père était universitaire. Ma mère professeur de littérature ». Ses frères, sa soeur et sa femme enseignent aussi. « J’ai occupé tous les postes dans le monde de l’enseignement : éducateur, conseiller en université, animateur de club… » Il ajoute : « Je suis profondément enseignant ». En 1996, il prend la direction de la section américaine du Lycée international de Saint Germain-en-Laye, où il fut élève aussi. Il a à sa charge quelques « 700 élèves » rattachés à un établissement de 3.000. L’aventure dure quinze ans.
Ses années auront sans doute forgé sa philosophie : si révolution il y a, elle sera tranquille. Il dit vouloir inscrire le LFNY dans un monde qui change, où les nouvelles technologies et les réseaux sociaux créent une nouvelle citoyenneté et de nouveaux modes de pensées. Il veut encourager la créativité des élèves. Ouvrir le lycée en lançant des projets communautaires à New York mais aussi dans d’autres pays. Travailler avec les écoles publiques de la ville qui proposent des programmes bilingues français-anglais. Pour lui, hors de question de jouer perso. « Le leadership, c’est avoir de bonnes valeurs et mettre en valeur l’élève. A partir du moment où l’on a les bonnes priorités, on peut fédérer tout le monde. La priorité de n’importe quel leader est de ne jamais oublier que nous sommes au service des élèves. » Il poursuit : « Je veux me mettre à l’écoute des élèves, du personnel enseignant et administratif, les parents d’élèves, et travailler avec le conseil d’administration. »
En plus des corps précités, il écoutera aussi le gouvernement français qui n’a toujours pas tranché l’épineuse question du maintien de la prise en charge des frais d’inscriptions des lycéens du réseau des établissements français à l’étranger. Depuis plusieurs années, des rapports d’élus critiquent la mesure mise en place par Nicolas Sarkozy en 2007. La gratuité ne concerne et donc n’avantage que les familles françaises, au détriment du brassage culturel, disent-ils. En outre, Le Parisien a indiqué début août qu’elle aurait coûté 33 millions d’euros à l’Agence française de l’enseignement à l’étranger (AEFE) en 2010, l’agence publique qui chapeaute un réseau de 470 établissements scolaires français dans le monde. Dans ce débat, Mr Lynch laisse au gouvernement le soin de trancher. « Ce qui m’importe, c’est de pouvoir offrir à nos élèves l’enseignement le plus complet possible et pouvoir maintenir la plus grande diversité » dans les salles de classe. Rappelons que les effectifs du LFNY sont composés à parts quasiment égales d’élèves français (33.5%), franco-américains (32%) et américains (28%) et de 6.5% d’enfants d’autres nationalités.
Les élèves, il entend les connaître tous individuellement. Il promet de se rendre dans toutes les salles de classe, sur les terrains de sport et à leurs activités. Mieux vaut connaître ses camarades de cordée. Cela facilite l’ascension.
Photo: Sean Lynch au LFNY – Crédit: Alexis Buisson
 

Dîners croisières à New York: notre sélection

Envie de danser ou de séduire sur fond de gratte-ciel? Quelque soit votre objectif, il existe un “dinner cruise” pour vous. French Morning en a sélectionné trois.
– Croisière  salsa : Initiez-vous aux danses latinas telles que la salsa, la bachata et le merengue. Durant trois heures, vous aurez droit à 20 minutes de leçons et 30 minutes de spectacles, le tout orchestré par des professionnels. Entre deux pas de danse, un diner vous sera servi et vous pourrez souffler un peu en admirant les lumières de Manhattan. Prix initial : 85$. Prix avec réduction disponible sur certains sites : 39$. Dates : 24 août, 14 septembre, 28 septembre, 12 octobre, 19 octobre, 2 novembre. Voir le site ici.
Version chic : Envie d’une croisière élégante et romantique avec vue sur la Statue de la Liberté ? Embarquez à Chelsea Pier pour trois heures durant lesquelles verres de vin et cuisine se marieront, sous la grande verrière, avec une variété de musique qui vous entrainera, au fur et à mesure, sur la piste de danse. Des “packages”, spécialement conçus pour les couples, existent avec roses et bouteille de champagne. A partir de 128$ par personne. 866.817.3463 – Voir le site ici
Croisière en musique et en famille : Une croisière à New York peut aussi être l’occasion de découvrir des artistes jazz originaires de tout le pays avec les « Smooth Cruises ». La programmation change constamment et le spectacle est assuré pendant toute la traversée (deux heures). Des boissons et un diner buffet sont disponibles à bord. Viandes, poissons, légumes et assortiment de desserts, il y en a pour tous les goûts. Parfait pour les familles. Environ 55$ par personne pour le jazz show, à partir de 19$ pour le buffet. 866 483 3866. Voir le site ici
 

Les stations fantômes du subway new-yorkais

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L’ancienne station de City Hall (ligne 6): Autrefois, les conducteurs de la ligne 6 demandaient aux usagers de descendre du train au terminus. Plus maintenant. Si vous restez à bord du train au-delà de Brooklyn Bridge, il vous transportera dans un autre monde. L’ancienne station City Hall était en service de 1904 à 1945. Ses somptueuses arches, ses murs de tuiles, ses verrières, lustres et ornements métalliques rappellent qu’elle était conçue pour être une vitrine du subway new-yorkais au début du 20eme siècle. Cette station secrète tout à fait étonnante se trouve dans une boucle qui permet aux trains en direction de Downtown de se rediriger vers le Bronx dans le nord.
– Worth Street (lignes 4, 5, 6) : Entre les stations Canal Street et City Hall, il suffit de regarder par la fenêtre pour apercevoir cette station fantôme, qui faisait partie de la première ligne de subway. La lettre « W » pour Worth Street orne toujours les murs de la station, en partie recouverts de graffitis. Elle était en service de 1904 à 1962.
– 18th Street (ligne 6) : Entre les arrêts 14th Street et 23th Street se trouve la station18th Street. Ses deux quais sont visibles en regardant à travers la vitre du train. Au début du 20eme siècle, cette station était reliée à un tramway en surface qui faisait l’aller-retour entre Broadway et l’Avenue A, dans le quartier d’Alphabet City. Elle a été fermée en 1948 après la mise en service du train express à la 14eme rue.
– 91th Street (ligne 1) : La station 91eme rue a disparu des plans, mais elle reste visible depuis le train. Conçue pour des trains à cinq wagons, la station n’a pas survécu à l’extension de l’arrêt 96th Street à la 94eme rue dans les années 50. Pendant cette décennie, la MTA a décidé d’allonger ses trains à dix wagons. Les quais aussi. Avec un autre quai à seulement trois rues, le gestionnaire des transports ne voyait plus l’utilité de maintenir l’arrêt.
– Le niveau secret de 42nd Street (A, C, E) : il est facile de passer à côté des joyaux de la 42eme rue dans le dédale des couloirs de la méga-station. Le secret le mieux gardé du lieu est une plateforme inutilisée sous le niveau supérieur du quai du train local en direction de Downtown. La station a été construite en 1932 mais elle a céssé d’être utilisée en 1981. La raison de la construction de ce niveau est obscure. L’une, avancée sur le site du metro new-yorkais, est que la station bloquait la possible extension de la ligne 7, dont les butoirs sont adossés au mur de la station abandonnée, au moment où les deux lignes étaient gérées par des sociétés privées concurrentes. Le niveau n’est plus accessible aujourd’hui.
Photo: l’ancienne station City Hall – crédit: Fred Guenther

Nafissatou Diallo poursuit DSK au civil

L’avocat de la victime présumée de DSK, Kenneth Thompson, l’avait annoncé fin juillet, il l’a fait lundi: il a déposé au nom de sa cliente Nafissatou Diallo une plainte contre Dominique Strauss-Kahn devant la justice civile de New York. A la différence de la procédure pénale, en cours actuellement à Manhattan, le dossier sera suivi par la Cour suprême du Bronx, où la femme de chambre réside.
“Pensant bénéficier de l’immunité, le défendant Strauss-Kahn a intentionnellement, brutalement et violemment agressé sexuellement Mme Diallo et ce faisant humilié, dégradé, abusé d’elle et privé MmeDiallo de sa dignité de femme”, conclut la plainte, qui égraine le déroulé des faits tels que Nafissatou Diallo dit les avoir vécus et fait état de la détresse emotionelle dont sont victimes la femme de chambre et sa fille depuis le début de l’affaire.
La procédure qui s’enclenche désormais dans le Bronx est indépendante de celle qui se tient actuellement devant la Cour suprême de Manhattan et qui apparaît fragilisée après les mensonges de la femme de chambre sur son passé.
La procédure au civil vise, elle, à obtenir des dédommagements financiers.  Ces derniers se chiffrent parfois en centaines de milliers de dollars. Dans le cadre d’une telle procédure, le standard de preuve requis pour la condamnation d’un accusé d’agression sexuelle est moins élevé qu’au pénal. Au civil, l’accusation doit simplement établir la possibilité que l’accusé à commis les faits qui lui sont reprochés (prépondérance de la preuve) alors qu’au pénal, la culpabilité doit être prouvée au delà de “tout doute raisonnable”. Dominique Strauss-Kahn n’est pas obligé d’etre physiquement présent lors des auditions.
Photo: Nafissatou Diallo lors d’une conférence de presse le 28 juillet à Brooklyn – crédit: Cécile Grégoriadès

L'exposition Harry Potter ensorcelle Times Square

L’aventure continue pour les aficionados, déjà nostalgiques, de la saga Harry Potter. Sur plus de 1.300m², l’immersion dans l’univers fantastique de J.K Rowling est totale au Discovery Times Square, la salle qui accueille jusqu’au 5 septembre l’exposition à succès « Harry Potter: The Exhibition ». Moldus petits et grands pourront y renouer avec le vocabulaire délicieux de la saga (beuglante, plume à Papote, Rapeltout, Cognard fou…) et admirer le souci du détail des costumes des héros, des professeurs et des ennemis d’Harry Potter. Les nombreuses baguettes magiques utilisées dans le film et d’autres objets aussi originaux que fantaisistes sont également exposés. Tous les items (décors mis à part) sont des originaux fraichement debarqués des studios de la Warner.
Chaque salle de l’exposition est consacrée à un thème du film, parmi lesquels le Quidditch, les Forces du Mal, et le Grand bal de Noël. La chaumière de Hagrid, reconstituée pour l’occasion, est particulièrement étonnante de réalisme. Les visiteurs s’amusent en voyant la taille des vêtements et du fauteuil du géant. Tous les objets présents sont accompagnés d’un panneau descriptif expliquant, avec précision, dans quel épisode ils apparaissent.
L’exposition est d’autant plus originale que le public est invité, à plusieurs reprises, à participer. L’occasion de prendre part à l’aventure en arrachant les racines d’une mandragore pour subir leurs cris stridents, de marquer quelques points dans une partie de Quidditch improvisée, ou encore, de faire le test du choixpeau magique pour découvrir à quelle école vous êtes destiné. Avec les musiques du film en fond, l’atmosphère de la saga est fidèlement reconstituée tout au long de l’heure qu’il vous faudra pour parcourir l’exposition. La visite de celle-ci rendra certainement nostalgique certains mais donnera surtout l’envie de revoir tous les épisodes dans la foulée et de ressortir les anciens bouquins de sortilèges pour vous exercer à faire un Alohomora suivi d’un Petrificus Totalus. Après New York, l’exhibition s’exportera dans d’autres villes à travers le monde. Prochaine étape : l’Australie dès novembre.
« Harry Potter The Exhibition » à Discovery Times Square (226 West 44th Street) – 866 987-9692.www.discoveryts.com. Jusqu’au 5 septembre – $26 pour les adultes, $23.50 pour les seniors (65 et +) et $19.50 pour les enfants (4-12), gratuit pour les moins de 4 ans.
 

Le Dîner en Blanc arrive à New York, mais où ?

14.000. C’est le nombre de personnes que le Dîner en Blanc a réussi à réunir à Paris. Créé en 1988 par François Pasquier, l’événement pourrait se définir comme un “rallye pique-nique”, une petite dose de folie en plus. Dans un lieu tenu secret jusqu’à la dernière minute, une cohorte d’invités triés sur le volet (principalement des amis des organisateurs) et tout de blanc vêtus se réunissent pour partager le foie gras et le champagne qu’ils ont eux-mêmes apportés. La préfecture n’est généralement pas au courant, ce qui n’a pas empêché le Dîner en Blanc d’investir des lieux comme le Champ de Mars, le Trocadéro ou encore le Carrousel du Louvre. Car le Dîner en Blanc, c’est le bon élève des flash mobs : à la fin, chacun reprend ses tables, bougies et provisions et époussette son emplacement pour que la soirée garde sa part d’éphémère.
« C’est une tranche irréelle au milieu du quotidien » explique Aymeric Pasquier, le fils du fondateur qui a désormais repris les rênes et internationalisé l’organisation. Seulement, bien sûr, impossible de le faire à la française à New York. Ici, on ne rigole pas avec la loi, d’autant plus s’il s’agit de boire de l’alcool sur la voie publique. Il n’est donc pas encore sûr que le champagne pourra couler à flot, mais “il va falloir faire bonne impression” confie Alexandra Simoes, directrice du Lyceum Kennedy situé Midtown. “C’est une initiation à une belle tradition. New York va servir d’exemple et peut-être permettre d’étendre ça dans tous les pays”, s’enthousiasme-t-elle. Les New Yorkais seront en tout cas au rendez-vous. Jeudi 4 août, plus de 28.000 personnes se trouvaient déjà sur la liste d’attente selon Aymeric Pasquier. Un engouement prononcé que ce dernier explique : “les Américains sont beaucoup plus réactifs”.
Lieu tenu secret
Malheureusement, l’édition de cette année ne permettra qu’à 1.000 chanceux de découvrir l’art de vivre à la française, dont environ 200 issus de la liste d’attente. Et la question qui brûle les lèvres des potentiels happy few est : mais où cela va t-il se dérouler ? Central Park vient immédiatement à l’esprit.
French Morning soumet l’idée à un spécialiste : “Je ne pense pas que Central Park leur soit favorable. Jamais personne n’a réussi à y retrouver un ami. Il n’y a pas de panneaux indicateurs” affirme Samuel Guedj, fondateur de l’agence d’événementiel Sam n’ Jo.  Première idée avortée. “D’autres parcs comme Madison Square Park sont très jolis mais je pense que la partie bétonnée pour la stabilité des chaises et des tables est indispensable.” Le suspens devient insoutenable à la rédaction de French Morning. Après un brainstorming collectif, nous avons également pensé à l’île du Gouverneur, au sud de Manhattan, ou encore à une des nombreuses “pier” qui se jettent dans la Hudson.”Je pense qu’ils finiront sur Union Square qui a une image de marque de prestige, qui est facile d’accès et vaste”, poursuit Samuel Guedj. Du côté des organisateurs, c’est motus et bouche cousue : “Je ne vous dirai rien” assène Aymeric Pasquier en riant.
Rendez-vous le 25 août pour découvrir le lieu mystère. Si vous vous trouvez sur la liste d’attente, tenez vous prêt le 12 à 14h pour vous inscrire : premier arrivé, premier servi. La soirée se terminera à 11h, ce qui est relativement tôt. “La frustration laisse des souvenirs inoubliables” conclut Aymeric Pasquier, malicieux.
 

Une New Yorkaise menace Marion Cotillard sur le web

La popularité grandissante de Marion Cotillard aux Etats-Unis ne lui fait pas que des amis. Jeudi dernier, la cour fédérale de Brooklyn a remis en liberté contre une caution de 50.000 dollars en garanties une femme du Queens accusée d’avoir posté des messages et des vidéos menaçants contre l’actrice française sur un site de fans du New Jersey. Dans l’une de ses vidéos, Teresa « Terri » Yuan, arrêtée par le FBI après que le gestionnaire du site ait donné l’alerte, aurait dit connaître l’emploi du temps de la star et signifié son intention de la rencontrer.
« Après que cela se sera passé, je n’aurai aucun regret. C’est apparemment ce qu’on ressent quand on est un tueur, un meurtrier» aurait-elle dit dans un vidéo postée le 23 juillet, selon l’agence de presse Reuters.
Marion Cotillard s’est fait un nom aux Etats-Unis après son incarnation d’Edith Piaf dans « la Môme ». Depuis, elle a joué dans « Inception » avec Leonardo DiCaprio, « Public Enemies » avec Johnny Depp et plus récemment dans « Midnight in Paris », le film de Woody Allen. Marion Cotillard est en outre pressentie pour être à l’affiche du prochain Batman, « The Dark Knight Rises ».
Teresa Yuan a été libérée temporairement à condition qu’elle ne cherche pas à entrer en contact avec Marion Cotillard d’une manière ou d’une autre, et qu’elle ne s’approche ni de l’actrice, ni de sa famille. La date de la prochaine comparution de la « stalker » du Queens n’a pas été fixée.

Joséphine Ancelle au Bitter End

La chanteuse française Joséphine Ancelle fait son retour sur la scène mythique du Bitter End, la salle de concert de Bleecker Street qui a servi de tremplin à de nombreux talents de la chanson depuis son ouverture en 1961.
Bercée dans un univers musical depuis l’enfance, Joséphine quitte Paris pour poursuivre son rêve outre-Atlantique. Après Montréal, elle s’installe à New York, où elle multiplie les rencontres artistiques. Elle s’est  déjà produite dans de nombreux clubs réputés  comme  Crash Mansion, Sidewalk Café ou encore The Living Room, pépinière à talents musicaux du Lower East Side. Le French Institute Alliance Française (FIAF) fait même appel à ses talents pour Bastille Day (le 14 juillet) organisé sur la 60eme rue de Manhattan. A 25 ans, elle a déjà sorti deux CD, “Unfinished Life” et “Les Je t’aime” qui lui ont valu les dithyrambes de la presse musicale de part et d’autre de l’Atlantique. Joséphine Ancelle est un espoir de la chanson internationale à découvrir de toute urgence si vous ne la connaissez pas.
Le concert fait partie de la série “New York SongCircle”, organisée par le Cercle new yorkais des chanteurs-compositeurs. Quatre autres musiciens joueront leurs compositions au cours de la soirée.
Joséphine Ancelle au Bitter End le lundi 15 août à 20h – 147 Bleecker Street (entre Thompson et LaGuardia) – 10 dollars à la porte. Pour plus d’informations, visiter le site de Joséphine Ancelle
Le site du Bitter End