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Bourses scolaires 2023-2024: Dépôt des dossiers jusqu’au 6 septembre à Los Angeles

Publié le 20 juin 2023. Mis à jour le 13 août 2023.

La seconde campagne de demande de bourses scolaires 2023-2024 va bientôt s’achever à Los Angeles. Les familles françaises à faibles revenus récemment installées dans la circonscription, ou celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière, ou encore celles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière, peuvent déposer leur dossier au consulat général de France à Los Angeles jusqu’au mercredi 6 septembre inclus.

Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Los Angeles
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Les dossier sont à envoyer au consulat (avec accusé réception de préférence). Le consulat précise que « le dépôt en personne reste possible pour les premières demandes, uniquement sur rendez-vous à solliciter en envoyant un message à l’adresse [email protected] » Le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Dans la circonscription de Los Angeles, 7 établissements à programme français sont reconnus par le ministère de l’Éducation Nationale : le Lycée Français de Los Angeles (niveaux homologués : de la maternelle au lycée0; le Lycée International de Los Angeles (niveaux homologués : de la maternelle au lycée); l’International School of Orange County (niveaux homologués : de la petite section de maternelle au CM2; l’International School of Arizona à Scottsdale, en Arizona (niveaux homologués : de la petite section de maternelle au CE1 – CM1, CM2 en cours d’homologation; l’International School of Denver à Denver, dans le Colorado (niveaux homologués : de la petite section de maternelle au CM2); la San Diego French-American School à San Diego (niveaux homologués : de la maternelle à la 4e); le Lycée Français de San Diego, à San Diego (niveaux homologués : de la petite section de maternelle à la 6e).

Bourses scolaires 2023-2024: Dépôt des dossiers jusqu’au 15 septembre à New York

Publié le 17 juin 2023. Mis à jour le 13 août 2023.

La seconde campagne de demande de bourses scolaires 2023-2024 va bientôt s’achever à New York. Les familles françaises à faibles revenus récemment installées dans la circonscription, celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière le 28 février dernier, ou encore celles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière, peuvent déposer leur dossier. Le consulat général de France à New York les acceptera jusqu’au vendredi 15 septembre inclus.

Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de New York
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Pour déposer son dossier au consulat, il faut prendre un rendez-vous avant le 15 septembre avec le service social ici. Un seul créneau de rendez-vous par famille, seule la présence d’un des deux parents est nécessaire. Le conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Au sein de la circonscription de New York, 9 établissement sont homologués, pour tous les niveaux ou pour certains : le Lycée Français de New York (LFNY, homologué de la petite section de maternelle à la terminale); le Lycée Franco-Américain de New York (FASNY, homologué de la petite section de maternelle à la Terminale); The Ecole (EINY, homologuée de la petite section de maternelle à la 4e); la French American School of Princeton (FASP, homologuée de la petite section de maternelle à la 4e); la French American Academy (FAA, homologuée de la petite section de maternelle à la 4e); l’United Nations International School (UNIS, homologuée du CE1 au CM2); le Lyceum Kennedy (homologué de la petite section de maternelle à la 3e); l’International School of Brooklyn (ISB, homologuée de la petite section de maternelle au CE2); la Tessa International School (homologuée de la petite section de maternelle à la grande section de maternelle).

5 musées insolites de New York à découvrir en famille

Publié le 13 avril 2023. Mis à jour le 12 août 2023.

Pour tous ceux qui seraient lassés d’emmener la famille ou les amis en visite au MoMA ou au Met sur la Cinquième Avenue, French Morning vous propose une sélection de musées originaux de New York, aux thématiques inattendues et aux expériences uniques et fascinantes. Tour d’horizon des expositions qui ont marqué la rédaction récemment.

National Museum of Mathematics (MoMath)

© MoMath

Ou comment vous réconcilier avec les intégrales sans revivre les cauchemars de l’école. Une fois passé le symbole Pi à l’entrée, ce musée de NoMad propose des installations interactives et amusantes afin d’explorer les concepts mathématiques de la géométrie, des algorithmes ou encore de l’optique. Une approche ludique en trente attractions qui a pour but – assumé- de rendre la matière abordable, drôle et captivant. Clou du spectacle pour les enfants, faire du tricycle avec des roues carrées. 11 East 26th St. Ouvert tous les jours de 10am à 5pm. Tarif : 25$ pour les adultes et 20$ pour les enfants. Plus d’infos ici.

New York City Fire Museum

New York City Fire Museum @nycfiremuseum

Logé dans une superbe caserne Beaux-Arts de 1904, le musée dédié aux métiers du feu est une merveille pour tous ceux qui ont eu un jour une vocation de pompier. Le musée recense tous les objets, arts, appareils et équipements utilisés par les soldats du feu, mais a aussi pour objectif d’éduquer le grand public comme les plus jeunes sur la prévention et les mesures de sécurité. Le musée vient d’ouvrir une exposition historique « Colonial Firefighting and American Revolution », qui retrace les premiers engins des années 1770 et le terrible incendie de 1776, qui détruisit plus de 500 immeubles dans la ville. 278 Spring St, NY10013. Ouvert du mercredi au dimanche de 10am à 5pm. Tarif : 10$ pour les adultes, 5$ pour les enfants. Plus d’infos ici.

Merchant’s House Museum

Cette maison mitoyenne, construite en 1832 pour le riche commerçant Seabury Tredwell, évoque la vie de la classe moyenne aisée new-yorkaise du XIXe siècle. Dans le bâtiment classé site historique où cette famille a vécu plus de 100 ans, on peut déambuler et observer des meubles d’époque, des lits à baldaquin ou encore des robes à crinoline. On raconte que les lieux seraient hantés par Gertrude, la fille de Seabury Tredwell. 29 East 4th St NY 10003. Ouvert du jeudi au dimanche de 12pm à 5pm. Tarif : 15$. Plus d’infos ici.

Skyscraper Museum

Dans la ville mythique des gratte-ciel, qui compte 101 bâtiments de plus de 200 mètres de haut, un musée qui met à l’honneur ces tours géantes et leurs géniteurs était une évidence. Situé à Battery Park, ce musée célèbre cet héritage architecturale mais aussi les forces collectives et individuelles qui ont permis l’éclosion de ces prouesses industrielles. Il explore les gratte-ciel comme objets de design, technologiques, sites de construction, investissements immobiliers mais aussi des lieux de vie et de résidence. En ce moment, l’exposition « Residential Rising : Lower Manhattan since 9/11 » étudie l’explosion de ces constructions à Downtown Manhattan. 39 Battery Place NY 10280. Ouvert du jeudi au samedi, de 12pm à 6pm. Gratuit jusqu’au 22 décembre 2023, réservez ici.

Museum of Failure (en ligne désormais)

Museum of Failure au printemps dernier à Brooklyn. @museumoffailure

« Il n’y a pas d’innovation sans échec » dit le dicton et le Museum of Failure en est la meilleure preuve. L’exposition, hébergée au printemps dernier à Industry City à Brooklyn mais désormais en ligne, a recensé pas moins de 159 innovations, lancées par des entreprises parfois très renommées (Google, IBM, Apple, etc) et qui se sont toutes soldées par un flop. Les Google Glasses, le Power Glove de Nintendo, Coca-Cola Blak : ils ont tous été des échecs commerciaux retentissants, dus à des erreurs de conception ou des idées trop saugrenues. « Pour certains, on se demande vraiment : mais à quoi ont-ils pensé ? » note avec humour Samuel West, psychologue et fondateur du musée. Une immersion drôle et ludique dans l’univers des innovations qui nous invite à accepter les échecs comme une partie fondamentale de la création. Plus d’infos ici.

Lalou, la nouvelle table française de la rentrée à Los Angeles

L’engouement pour la cuisine française à Los Angeles n’en finit pas. Après l’ouverture des restaurants LouLou, Café Triste, Mes Amis, Camphor et encore Juliet, Lalou espère s’imposer comme la référence française du quartier de West Hollywood.

Trois ans après la fermeture de sa table Belle Vie à Los Angeles, Vincent Samarco vient d’être nommé Directeur du restaurant, dont l’ouverture est programmée pour le début de l’automne sur une Melrose Avenue en pleine réhabilitation, bientôt plantée d’arbres et aux trottoirs agrandis. La nouvelle mouture devrait redynamiser un quartier ayant souffert de la crise et de l’après Covid.

« Après l’arrêt forcé de mon restaurant pendant la crise du Covid, j’aurais pu déprimer mais la diffusion du documentaire « Belle Vie » (Amazon Prime) sur les dernières semaines de mon aventure, les milliers de messages me souhaitant du courage et me demandant, dans tous les coins reculés des États-unis, de venir m’associer à de nouveaux projets, m’ont aidé à positiver. Et dans ma misère, une merveille est arrivée : la naissance, il y a un an à Los Angeles, de mes jumeaux Marcel et Julien ! ».

Après un premier retour en salle, cette fois comme General Manager au Workshop Kitchen & Bar puis au Lavo Restaurant sur Sunset Boulevard, Vincent Samarco se fait approcher l’année dernière par Matt et Marissa Hermer, couple d’entrepreneurs londonien à la tête du groupe Boujis Group et à l’origine des restaurants The Draycott (Palm Springs) et Olivetta.

Vincent Samarco, le nouveau directeur de Lalou sur Melrose Avenue. © Vincent Samarco

« Marissa et Peter rêvaient d’ouvrir un restaurant français à LA, poursuit Vincent Samarco. Le projet Lalou est né. Un concept familial et haut de gamme autour d’une même idée du service, toujours humain, un nom en référence à la nourrice française de leurs enfants, le tout situé à 5 minutes en vélo de chez moi. Impossible de refuser ! ».

Conçu pour recevoir 215 couverts, le futur restaurant Lalou s’inspirera du Sud, de Saint-Tropez et de la Côte d’Azur dans ses décors, et devrait s’ouvrir en large partie sur l’extérieur. À la carte du bar, absinthe, cognac, armagnac viendront célébrer les saveurs françaises de l’apéritif, la carte des vins s’intéressera autant aux vins californiens qu’aux bons crus de la Bourgogne ou du Bordelais, et en cuisine, plats méditerranéens, fruits de mer, carpaccios, tartares et spaghettis au homard devraient figurer parmi les best-sellers.

« L’esprit du restaurant sera bien français, avance Vincent Samarco. J’aime l’idée de venir voir les clients en salle, d’échanger quelques mots avec eux, de parler de ma femme et de mes enfants, d’aider au service quand il le faut. C’est comme cela que j’avais imaginé l’ambiance au sein de mon restaurant Belle Vie, et c’est ainsi que je souhaite partager ma culture, forcément très différente de la Californie. »

Historique: Tony Parker, premier Français au Basketball Hall of Fame

Publié le 29 mars 2023. Mis à jour le 11 août 2023.

Un moment historique pour Tony Parker mais aussi pour le basket français : l’ancien meneur de l’équipe de France va faire son entrée au Basketball Hall of Fame, ce panthéon de la balle orange aux États-Unis, qui honore les plus grandes légendes de ce sport.

L’information avait été dévoilée par le très informé journaliste d’ESPN Adrian Wojnarowski, avant la confirmation officielle samedi 1er avril. La cérémonie d’intronisation, quant à elle, aura lieu le 12 août prochain, à Springfield, Massachusetts – le berceau du basket-ball où a pris place le Naismith Basketball Hall of Fame et son célèbre Musée.

© Courtesy of the Naismith Memorial Basketball Hall of Fame

Le moment est historique puisqu’aucun basketteur français n’avait jusque-là été intronisé depuis la création de l’institution, en 1959. Et il est complètement logique que ce soit Tony Parker : le numéro 9 a fait partie des meilleurs joueurs mondiaux de sa génération. Durant son parcours, passé en quasi-totalité chez les San Antonio Spurs (de 2001 à 2018) avant une dernière saison à Charlotte (2018-2019), il a remporté 4 titres NBA (en 2003, 2005, 2007, 2014), a été désigné MVP des finales (en 2007), et a été All-Star à six reprises. Avec l’équipe de France, il a par ailleurs remporté le titre de champion d’Europe en 2013, offrant aux Bleus leur seul titre jusqu’à maintenant.

«San Antonio, ma maison»

Il est, en raison de ses statistiques et de son palmarès, considéré comme le meilleur basketteur français de tous les temps. À l’issue de sa carrière, il avait déjà eu droit à un premier hommage, dans « sa » ville de San Antonio : pour le remercier de ses 17 ans passés au club (meilleur passeur de l’histoire des Spurs notamment), la franchise du Texas avait en novembre 2019 retiré son maillot. Une cérémonie traditionnelle dans les sports américains et qui dit toute l’empreinte qu’un joueur a laissé dans une ville. Où il vit toujours ! « C’est difficile d’expliquer pourquoi, a confié l’ancien joueur cette semaine au cours du podcast One on One. J’adore vraiment cette ville. À chaque fois que j’atterris ici et que je respire l’air de San Antonio, je me sens de retour à la maison. Et San Antonio sera toujours chez moi. »

© Courtesy of the Naismith Memorial Basketball Hall of Fame

Aujourd’hui âgé de 40 ans, Parker a aussi réussi… sa reconversion. Il est devenu propriétaire du club de basket de l’ASVEL (Lyon-Villeurbanne). Il a également créé une société, Infinity Nine Group, qui lui sert de moyen de placement dans des domaines d’activité ou des entreprises qu’il affectionne particulièrement. Il a notamment investi dans la station de ski de Villard-de-Lans, dans une société de production et une écurie de chevaux de course en France. Tony Parker a aussi développé une activité dans le vin et le champagne.

Avec Gregg Popovich

C’est donc une autre cuvée qui permet à Tony Parker d’être célébré cette semaine : celle 2023 d’excellente qualité du Hall of Fame, puisqu’elle va également promouvoir d’autres légendes (Dwyane Wade, Dirk Nowitzki, Pau Gasol, Becky Hammon) mais aussi l’entraîneur historique des San Antonio Spurs Gregg Popovich.

Gregg Popovich, c’est aussi celui qui a lancé Tony Parker en NBA, qui l’a façonné par des conseils au quotidien mais surtout une exigence de fer. Le joueur français a confié plus tard avoir souvent pleuré de ce qu’il considérait être alors de l’acharnement. Il a compris plus tard que la sévérité de son coach ne poursuivait qu’un seul but : le faire progresser. On a hâte d’être aux discours de chacun lors de la cérémonie d’intronisation. Il y aura certainement des larmes mais ce seront celles de l’émotion et du bonheur cette fois…

Cédric Faiche: Mon quotidien de correspondant US pour la télé française

Vivre à l’étranger implique souvent de vivre des grands moments de notre histoire contemporaine loin de tous nos repères. Parfois, cela veut dire qu’il faut accepter de ne pas tout comprendre : les références culturelles, l’importance symbolique d’éléments, l’engouement populaire. Pour cela, a posteriori, il y a les historiens dont c’est le travail de nous raconter, de nous expliquer ce que l’on a vu ou vécu. Mais dans l’instant ? Dans le moment présent ? C’est grâce aux journalistes que l’on appréhende les nouvelles et grâce au contexte qu’ils nous offrent que l’on comprend un peu mieux.

Depuis que je vis à l’étranger, je lis, écoute et regarde les médias français et américains. Les médias américains me permettent d’être au courant de ce qui se passe autour de moi, tandis que les médias français et leurs correspondants locaux me permettent de comprendre ce qui se trame dans mon pays d’accueil. Les correspondants de médias à l’étranger font un travail fondamental pour nous les Français de l’étranger mais aussi pour mettre en lumière le contexte local qui permet d’expliquer et de comprendre. Au cours des élections présidentielles américaines en 2020, j’ai beaucoup suivi le travail de Cédric Faiche qui était alors correspondant basé à New York pour BFMTV.

Dans cet épisode de French Expat, Cédric revient sur son quotidien de correspondant, sur ces 4 années au rythme intense, sur les aspects moins reluisants de son métier et enfin sur cette campagne hors du commun en 2020 qui opposait Joe Biden à Donald Trump.

Depuis notre premier entrevue, Cédric Faiche est de retour en France, et exerce de nouveau un métier de terrain. L’occasion de revenir sur son retour d’expatriation dans cet épisode bonus :

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

 

6 rooftops avec piscine pour être au septième ciel à Miami

Laper un cocktail les pieds dans l’eau, tout en profitant de panoramas à couper le souffle. C’est ce que promettent les rooftops avec piscine qui ont élu domicile au sommet des immeubles de la métropole floridienne.

Arlo

Parmi les petits nouveaux, Arlo, le tout premier hôtel de Wynwood, a récemment ouvert ses portes au beau milieu du quartier du street art de la ville. Au sommet de cet établissement haut en couleur se trouvent un bar ainsi qu’une vaste piscine. Un cadre idéal afin de se relaxer tout en sirotant mojitos, margaritas et autres cocktails savamment concoctés. Avec modération, cela va de soi. Pour profiter de cet espace, les non-clients de l’enseigne devront d’abord s’acquitter de la somme de 30 dollars pour la journée. 2217 NW Miami Ct, Miami – (786) 522-6600

Goodtime Hotel

Il se consacre à la musique, mais œuvre aussi dans l’hôtellerie. Le chanteur américain Pharrell Williams s’est associé à David Grutman, qui dirige plusieurs restaurants et discothèques dans la région, afin de concevoir le Goodtime Hotel, un hôtel raffiné niché dans le quartier animé de South Beach. S’attirant les faveurs des instagrameurs, la terrasse rose bonbon de son restaurant aux influences méditerranéennes nous donne envie d’y passer des heures à refaire le monde entre amis. Vous aurez aussi de quoi être « Happy », comme dans son tube planétaire, en barbotant dans l’une des deux piscines. Il vous en coûtera 50 dollars pour la journée. 601 Washington Ave, Miami Beach – (305) 506-2112

Tony Hotel

Dans une ville mondialement connue pour son courant architectural Art déco, caractéristique de l’entre-deux-guerres, le Tony Hotel en est l’un des plus beaux exemples. Situé sur Collins Avenue à South Beach, cet établissement d’un cachet délicieusement rétro abrite sur son toit un bar ainsi qu’une piscine bordée de confortables chaises longues, d’où l’on entend le remous des vagues sur la plage. Comptez 25 dollars pour accéder à ce havre de paix. 801 Collins Ave, Miami Beach – (305) 531-2222

1 Hotel

Un peu plus loin sur Collins Avenue, l’établissement 1 Hotel se targue d’avoir le plus vaste rooftop pool de Miami Beach, mais aussi l’un des plus hauts. Juché à près de 180 mètres, cet espace a un faux air de salon d’extérieur, en version XXL, avec son mobilier en teck disposé autour d’une vaste piscine invitant à la détente. On s’y sustente d’une cuisine japonaise d’influence péruvienne. Réservation obligatoire pour les non-clients de l’hôtel. 2341 Collins Ave, Miami Beach – (305) 604-6580

Mayfair House Hotel & Garden 

Si vous avez envie de vous dorer la pilule au bord d’une d’une piscine tout en appréciant une charmante vue sur la baie de Biscayne, grimpez jusqu’au dernier étage du Mayfair House Hotel & Garden, un édifice à l’architecture inspirée par Gaudí en plein cœur de Coconut Grove. Après avoir déboursé la somme de 40 dollars, les non-clients de l’établissement pourront y buller tranquillement. Le rooftop dispose également d’un bar très tendance et de moelleux sofas pour déguster un verre entre amis. 3000 Florida Ave, Miami – (305) 441-0000

SLS Brickell

Les amateurs de design en prendront plein les yeux au SLS Brickell. Implanté dans le quartier financier de la ville, cet hôtel haut de gamme, dont la décoration est signée par Philippe Starck, est doté d’un spacieux toit terrasse avec piscine et espace lounge où trône une sculpture démesurée de canard, dessinée par le célèbre designer français. Comptez 50 dollars la journée si vous souhaitez y parfaire votre bronzage. 1300 S Miami Ave, Miami – (305) 239-1300

Alex Grardel: Mon tour des États-Unis… en stop

Au cours des dernières élections présidentielles Américaines, je suis tombée dans les médias sur le témoignage de ce français, qui racontait ses rencontres avec le peuple Américain après avoir parcouru le pays en stop. Il racontait avoir créé un podcast, Pèlerinages Américains, et je dois bien vous avouer qu’il était passionnant alors je me suis tout de suite mise à écouter ses créations. Ce Français, il s’appelle Alexis Grardel, mais il préfère qu‘on l’appelle Alex.

Passionné d’aventure, de pop culture et d’histoires, il s’est mis en tête de raconter l’Amérique en la sillonnant armé de son micro pour aller à la rencontre de ses habitants aux 4 coins du pays dans des lieux symboliquement connus, respectés, et importants : la tombe de Jack Kerouac, le temple de l’église de Scientologie, ou encore Strawberry Fields à Central Park, Alex ne lésine pas sur les kilomètres qu’il parcourt en stop. Alors bien entendu, j’ai eu envie qu’il nous raconte son voyage au micro de French Expat.

Cet épisode a été enregistré il y a quelques années déjà : si vous souhaitez des nouvelles fraîches, retrouvez le bonus enregistré il y a quelques jours. Peut-être aurez-vous envie de répondre à l’appel que lance Alex dans cet épisode ?

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

 

Le Vendée Globe à New York: bien plus qu’une course

Quand deux mythes se rencontrent : en mai 2024, le Vendée Globe visitera New York ! Les organisateurs de cette épreuve mythique ont en effet décidé de faire partir de la Grosse Pomme au printemps prochain la dernière des épreuves qualificatives, qui reliera les États-Unis à la France, quelques mois avant le grand départ de ce tour du monde à la voile et en solitaire, qui s’élancera, lui, le 10 novembre 2024 depuis Les Sables d’Olonne.

La venue des voiliers aux États-Unis aura lieu en deux étapes. Le vendredi 24 mai, la Liberty Race permettra à l’ensemble des bateaux présents de naviguer autour de la Statue de la Liberté et au pied de la skyline de Manhattan pour une sortie « exhibition ». Les images feront certainement le tour du monde, comme en 2016 lors de leur précédente et seule venue. « Naviguer dans la baie de Manhattan est quelque chose d’unique, se souvient Laura Le Goff, la directrice de la course, présente sur un bateau en 2016. Voir tous ces buildings depuis l’eau, autour de nous : c’est encore aujourd’hui un de mes meilleurs souvenirs. C’est complètement à part, des images incroyables. »

Les bateaux IMOCA devant la statue de la liberté : un souvenir autant pour les spectateurs que pour les skippeurs. ©Th.Martinez/Sea&Co/OSM.

Le mercredi 29 mai, place à la compétition : la « New York – Vendée Les Sables d’Olonne » s’élancera au large des côtes américaines, pour un peu moins de dix jours de traversée de l’Atlantique et pour tenter de décrocher les derniers billets qualificatifs pour le Vendée Globe. Entre-temps, les curieux ou les passionnés de voile auront pu admirer les bateaux dans trois marinas de la ville (North Cove, One15 et Moonbeam), ainsi qu’à Newport (Rhode Island).

Populariser la voile aux États-Unis

« Nous voulons donner une nouvelle impulsion à ces courses au large sans assistance, explique Alain Leboeuf, Président du Vendée Globe et du Département de Vendée. On veut que notre venue à New York soit une grande fête. La voile n’est peut-être pas le sport le plus répandu aux États-Unis, mais on veut leur donner l’occasion de rêver avec nous. »

Sportivement, la venue des voiliers dans ces eaux réputées difficiles aura valeur de test autant que d’ultime préparation. « Les départs ne sont pas évidents depuis les côtes américaines, concède Laura Le Goff. Pour le départ, nous avons tracé une ligne à 100 miles au large, au point de rencontre entre New York et Newport où seront accostés nos bateaux. Dans ces eaux, il y a beaucoup de courant et de nombreux cétacés. La biodiversité marine y est très préservée. »

Les organisateurs ont travaillé en amont avec des cartes et des universitaires. « Nous surveillerons de très près le mouvement des cétacés, car on ne veut aucun risque ni pour les animaux marins ni pour nos skippeurs », précise Alain Leboeuf.

Des ponts entre la Vendée et New York

Une fois les navigateurs partis, la Vendée restera toutefois encore un peu présente à New York : un des buts des organisateurs est de créer des ponts entre le département français et la mégalopole américaine. « Nous voulons établir des vraies relations, notamment économiques, avec les États-Unis, reconnaît Alain Leboeuf. La Vendée est une terre reconnue et un territoire dynamique. Nous disposons d’un tissu important de chefs d’entreprise et d’entrepreneurs. Nous voulons leur donner la possibilité de profiter de la visibilité d’une course comme le Vendée Globe pour enclencher quelque chose sur le territoire américain. »

Pour Laura Le Goff, la directrice du Vendée Globe, naviguer dans la baie de Manhattan est «unique». © Jean-Louis Carli/Alea

Des échanges ont déjà été noués avec la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vendée, ainsi qu’avec le Consulat général de France à New York. Le Vendée Globe compte profiter de la force d’une marque connue à l’international. Ou quand le sport contribue à l’économie.

Parc national d’Acadia: le meilleur de la montagne et de l’océan

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Un décor qui
hésite entre végétation alpine, reliefs de montage et côte océanique, Acadia
est l’un des seuls parcs nationaux de l’Est mais aussi l’un des plus étonnants.
La longue route qui y mène depuis les grandes villes américaines de la Côte Est
donne le ton. Accéder au parc national d’Acadia se mérite. Les  nombreux miles à parcourir permettent de se
plonger petit à petit dans l’ambiance unique de cette région océanique, isolée
et sauvage. Tout en haut de la Nouvelle Angleterre, presque à la frontière
canadienne, les reliefs changent, la nature se fait plus saisissante. Acadia,
c’est deux îles et une péninsule, un vaste territoire éclaté qui partage une
même singularité, une même ambiance de bout du monde.

Village de pêcheurs à Acadia

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤ Entrée 35$, pass America The Beautiful accepté.

➤ Pas de réservation nécessaire.

Toutes les informations sur le site officiel du parc national.

Carte parc national Acadia

Ce que le parc national d’Acadia a de spécial

Quand on vit sur la Côte Est des Etats-Unis, comme moi, et qu’on est mordu des grands espaces de l’Ouest américain, on est parfois un peu frustré par le manque de parcs nationaux de ce côté-là des Etats-Unis. La perspective d’un séjour nature dans un décor sauvage peut me faire rouler plusieurs centaines de miles. C’est ce que j’ai fait, un été où j’avais décidé de ne pas prendre l’avion pour mes vacances. 963 miles à remonter la Virginie, passer par les grandes villes de la Côte Est avec un petit arrêt à Boston avant de ralentir le rythme dans le Maine. Entre petits villages de pêcheurs au charme contagieux et côte sauvage, je suis enfin arrivée dans le parc national d’Acadia, seul parc national de la Nouvelle-Angleterre et de toute cette région du nord-est des Etats-Unis.

Un endroit sauvage et étrangement aménagé car Acadia entoure quatre villages de pêcheurs qui flottent donc en plein cœur du parc national. Petits îlots de civilisation au milieu de la nature sauvage. Cette configuration est unique, aucun autre parc national ne possède de vrais villages (en dehors des regroupements d’hôtels et restaurants que l’on trouve dans certains gros parcs nationaux). Cela donne une tout autre dynamique au parc qui a sa propre vie une fois les touristes repartis. Celle des pêcheurs que l’on voit s’affairer sur le port et à qui on peut acheter des homards frais depuis l’une des cabanes de bord de route. Celle que l’on devine derrière les jolies maisons et celle des commerces qui approvisionnent voyageurs comme locaux. Le parc d’Acadia est assez unique en son genre.

Marais d'Acadia

Si on devait résumer le décor du parc national d’Acadia, c’est un peu la montagne qui rencontre l’océan ou le meilleur de ces deux mondes. À Acadia, on peut balader sur la montagne le matin et crapahuter l’après-midi sur les rochers qui s’avancent dangereusement dans l’océan. On peut flâner autour d’un petit lac de montagne ou se poser sur le sable d’une plage encadrée de hauts sapins quelques heures plus tard. On peut tout aussi bien traverser un marais d’herbes géantes comme se rapprocher d’un phare suspendu à la falaise. Lacs, rivières, collines, prairies, plus hautes montagnes, baies, plages ou encore côtes escarpées…  le parc national d’Acadia possède des écosystèmes d’une diversité étonnante. Logiquement, la vie sauvage qui les habite est tout aussi intense : ours, pumas, coyotes, loups, faucons (entre autres rapaces), hérons, moules, crabes, homards et plus loin même des baleines y ont élu domicile. Une chose est sûre, la monotonie n’a pas sa place ici !

Végétation alpine au bord de l'océan

Comment rejoindre le parc ?

Le parc national d’Acadia  est composé de 3 parties. Deux d’entre elles sont accessibles par la route, une en bateau. Il se situe à 4 grosses heures de route de Boston.

En avion :

L’aéroport international le plus proche est celui de Boston à plus de 4 heures de route de la partie principale de Mount Desert Island. Vous pourrez de là louer une voiture pour rejoindre le parc national d’Acadia.

En voiture :

On circule en voiture dans Mount Desert Island comme dans Schoodic Peninsula où la route qui fait le tour de la péninsule en 6 miles se fait en sens unique.

En navette :

La navette gratuite Island Explorer dessert les sites et hôtels principaux de Mount Desert Island et Schoodic Peninsula, elle se prend dans le parc national d’Acadia ou depuis les villages alentour. Plus d’informations sur le site de la navette.

En bateau :

C’est en bateau que l’on rejoint Isle au haut, cette petite île au large de la partie principale de Mount Desert Island. Elle est accessible toute l’année sur la base du premier arrivé, premier servi (le nombre de voyageurs sur l’île est limité, attention donc en été à venir de bonne heure). Le ferry se prend à Stonington, une bourgade située sur une île accessible en voiture plus au sud de Mount Desert Island (à plus d’une heure de là). Les véhicules ne sont pas autorisés à bord mais vous pourrez embarquer un vélo moyennant un petit supplément.

Sand Beach Acadia

A quelle saison visiter le parc national d’Acadia ?

La saison idéale est du printemps à l’automne avec une préférence pour l’été si vous voulez profiter de la douceur des températures et pourquoi pas tenter un petit plouf rafraichissant côté océan ou côté lac. L’hiver, du 1er décembre au 14 avril (dates pouvant changer d’une année à l’autre), une grande partie du parc et de ses routes sont fermées. Toutes les informations sur les zones qui restent ouvertes sur le site officiel du parc national d’Acadia.

Passerelle dans les marais

Où se loger et où se restaurer dans le parc

Le parc est composé de 3 parties distinctes, qui, de par leur singularité, offrent des options de logement et de restauration bien différentes.

Mount Desert Island

La présence de 4 villages dans les quelques zones de Mount Desert Island qui ne sont pas classées comme parc national donne lieu à plusieurs options de logements et de restauration dans cette partie du parc. On y trouve des hôtels et des cottages (cabines traditionnelles en bois) aux prix variables autour des 4 villages de l’île. L’autre option plus économique pour dormir plus près de la nature étant de camper. Deux campings sont implantés dans cette partie : le Blackwoods Campground à l’ouest de l’île (ouvert du 6 mai au 16 octobre) et le Seawall Campground au sud-est (ouvert du 25 mai au 9 octobre). Plus d’informations sur le site du parc national.

Autre option : quelques campings privés autour des villages sont de bonnes alternatives pour ceux qui préfèrent les campings plus aménagés (certains avec piscine) ou si les campings du parc national sont déjà complets (ce qui est fréquent, surtout en été). Vous aurez l’embarras du choix côté restauration dans les villages de l’île, chose exceptionnelle dans un parc national.

Isle au haut

L’île ne possède aucune infrastructure en dehors de 5 abris de camping situés au Duck Harbor Campground  (ouvert du 15 mai au 13 octobre et sur réservation). Plus d’informations sur le site officiel du parc national. Pensez à venir avec vos provisions.

Schoodic Peninsula

Un seul camping est présent sur la péninsule, il s’agit du Schoodic Woods Campground (ouvert du 25 mai au 9 octobre sur réservation, dès 2 mois à l’avance). La péninsule n’abrite aucun restaurant, pensez aussi à prévoir vos repas à l’avance.

Camping Acadia

Conseils pour une expérience authentique

La meilleure façon de découvrir le parc national d’Acadia est de profiter de ces écosystèmes bien différents. Le mot d’ordre étant de varier les plaisirs à Mount Desert Island (partie principale du parc) avec des randonnées à la fois en bord d’océan, sur les sommets de Cadillac Mountain  ou encore dans les marais du centre. Sans oublier de faire des arrêts dans l’un des lacs de l’île, oasis de nature où la faune sauvage se laisse facilement observer. Mais pour une expérience encore plus authentique, il faut pousser jusqu’aux deux autres parties du parc : Schoodic Peninsula (plus sauvage et moins aménagée) et d’Isle au Haut (accessible uniquement en bateau avec un nombre limité d’entrées). Des visites qui conviendront plus aux randonneurs ou aux voyageurs qui veulent profiter de la nature loin des foules  avec une touche off the beaten path.

Bass Harbor Head Light Station

Que voir et que faire dans le parc national d’Acadia ?

Il vous faudra plusieurs jours pour explorer les différentes parties du parc. Comptez une grosse demi-journée à Schoodic Peninsula, une journée à Isle au haut (avec les temps de ferry) et au moins deux jours à Mount Desert Island.

Mount Desert Island

La partie principale du parc national d’Acadia se divise en deux zones : l’est et l’ouest.  L’est concentre un maximum d’attractions naturelles (des lacs, la plage, la montagne et différents points de vue côtiers), les villages de Bass Habor (le plus développé du parc)  et celui de Northeast Harbor, le visitor center de Hulls Cove ainsi que la route scénique de Park Loop Road. La partie ouest est, quant à elle, plus sauvage. Elle comprend aussi quelques lacs, le célèbre phare de l’île, des villages et une côte assez sauvage et moins fréquentée.

A l’est, ne manquez pas :

  • La park Loop Road : une boucle de 27 miles qui fait le tour de l’extrémité sud-est de l’île et passe par la plupart de ses sites d’intérêt.
  • Le très photogénique lac de Jordan Pond.
  • La plage de Sand Beach et le très beau point de vue en surplomb du même nom.
  • Le sentier d’Ocean Path : à prendre depuis Sand Beach et qui  longe  le trou dans la roche de Thunder Hole, la plage de Boudler Beach et mène au point de vue d’Otter Point Overlook.
  • Le sommet de Mount Cadillac qui offre une vue imprenable sur le parc national et les îles autour (attention, de fin mai à fin octobre une réservation et 4$ sont demandés pour emprunter la route de Cadillac Summit Road. Plus d’informations.
  • Le village principal de Bar Harbor.
  • Les marais de Great Meadow Wetland.

A l’ouest :

  • Le spectaculaire phare accroché à la falaise de Bass Harbor Head Light Station.
  • La côte sauvage au niveau de Seawall.
  • Les marais de Bass Harbor Marsh.
  • Le grand lac d’Echo Lake avec sa plage de sable.

Jordan Pond

Isle au haut

L’activité principale sur l’île est la randonnée, à pied ou à vélo (si vous venez avec votre propre équipement). De mi-juin à fin septembre, le bateau pourra vous déposer  près du camping à Duck Habor. Un arrêt pratique pour les campeurs mais aussi pour les visiteurs à la journée, la baie de Duke Harbor étant la plus belle de l’île et donc un arrêt incontournable d’une visite de Isle au Haut. Le reste de l’année, le ferry vous déposera obligatoirement à Town landing (à 1h30 de marche de là). Sur la côte est, ne manquez pas le phare et la plage de Goss Beach. Sur la côte ouest, vous pouvez pousser jusqu’au cimetière de Smith Cemetery ou la plage de Boom Beach. Plusieurs sentiers permettent de traverser l’île d’ouest en est.

Schoodic Peninsula

Un visitor center (situé au niveau du camping) permet de prévoir sa visite dans cette partie du parc national d’Acadia. Une route à sens unique de 6 miles en fait le tour et s’arrête aux principaux points d’intérêt de la péninsule : plages, baies, forêts… Ne manquez pas en parallèle :

  • Frazer point : un très beau point de vue avec une jetée qui s’avance dans la baie de Mosquito Harbor. On y trouve aussi des tables de pique-nique.
  • Les rochers de Schoodic Point : d’où on profite d’une vue sur Mount Desert Island par temps dégagé.
  • Alder Trail : un sentier à prendre au départ du parking de Blueberry Hill jusqu’à Schoodic Head.
  • Schoodic Head : le plus haut point de la péninsule offre un panorama imprenable sur le parc national d’Acadia jusqu’à Mount Desert Island. C’est aussi le point de départ de plusieurs randonnées.

Baie Acadia

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc national d’Acadia ?

    Non, aucune réservation ne vous sera demandée pour accéder au parc. Toutefois, l’accès à Cadillac Summit Road se fait sur réservation une partie de l’année et l’accès à Isle au haut est limité. Plus de détails dans l’article.

  • Peut-on dormir dans le parc ?

    Oui. Mount Desert Island offre plusieurs options d’hébergement, un camping aménagé se trouve à Schoodic Peninsula et des refuges primitifs à Isle au haut.

  • Peut-on visiter le parc national d’Acadia en un jour ?

    Si vous ne voulez visiter qu’une partie du parc, oui (mais prévoyez quand même plus pour Mount Desert Island). Sinon, il vous faudra prévoir plusieurs jours sur place.

  • Le parc est-il accessible toute l’année ?

    Oui, mais de nombreux sites et routes sont fermés en hiver.

Côte escarpée Acadia

Nature, plages, quartiers historiques : une journée à vélo pour découvrir Staten Island

Il est le plus mal aimé des boroughs new-yorkais, et pourtant, Staten Island offre tous les éléments pour passer un weekend réussi avec ses belles plages, sa forêt dense et ses quartiers historiques à découvrir. Accessible gratuitement en ferry au départ du White Hall Terminal à Downtown Manhattan, l’île se visite facilement à vélo. Voici un exemple d’itinéraire sur une journée.

9am : Todt Hill, sur les terres de la mafia italienne

Impression écran, Google Maps.

À l’arrivée au St Georges Terminal, dirigez vous vers le quartier de Todt Hill, situé à 25-30 minutes à vélo à l’ouest. Oasis de verdure perchée sur les hauteurs de l’île, ce quartier résidentiel abrite de magnifiques propriétés avec vue sur l’océan. La réputation de Todt Hill est pourtant sulfureuse, puisque plusieurs barons de la mafia italienne de New York ont habité ici. On vous conseille de vous arrêter devant le 177 Benedict Rd, où trône un gigantesque manoir avec piscine olympique construit en 1980 par Paul Castellano, parrain de la famille Gambino, la plus puissante organisation criminelle des États-Unis à l’époque.

11am: la forêt de Latourette Park

Crédit photo : nycgovparks.org

Après voir grimpé la colline de Todt Hill, il est temps de redescendre tranquillement vers Latourette Park. Ce grand parc de 200 hectares (330 pour Central Park) dispose d’un golf, de circuits de randonnées et d’un chemin en terre accessible aux vélos. On vous conseille de vous engouffrer dans la forêt au croisement de Richmond Hill et Forest Hill Rd, en direction de l’ouest, avant de prendre la première à gauche pour traverser le parc du nord au sud jusqu’au cimetière St. Andrew. La balade totale au départ de Todt Hill vous prendra environ 1h30. (Attention, certains passages sont caillouteux, gare à la chute).

1pm: Richmond Town, village du XVIIème siècle

Perine House. Crédit photo : Facebook Historic Richmond Town

Cette matinée sportive vous a ouvert l’appétit ? À quelques blocs du parc se trouve le village historique de Richmond Town, un joyau fait de maisons coloniales et de fermes remontant jusqu’au XVIIème siècle. Après avoir englouti une tartine salée, un grilled-cheese ou un açaí bowl à Main Street Coffee, baladez-vous dans le quartier en passant par la Decker Farm puis la Perine House, une maison construite par les colons hollandais en 1677.

3pm: Cedar Grove Beach

Crédit photo : Maxime Aubin

La balade qui suit à vélo n’est pas la plus agréable, il faut traverser des rues passantes et des centres commerciaux pendant 25-30 minutes pour arriver jusqu’à Cedar Grove Beach, à la pointe sud de l’île. Le trajet vaut le coup, puisque cette plage isolée est calme et bucolique, très loin du béton et des immeubles de Rockaway ou Coney Island. C’est l’endroit idéal pour se baigner et jouer au frisbee entre amis.

5pm: Fort Wadsworth et le Verrazzano Bridge 

Crédit photo : Maxime Aubin

Après vous être rafraîchi, empruntez le Franklin D. Roosevelt Boardwalk à vélo, une promenade d’ouest en est de trois kilomètres qui longe l’océan. Prenez ensuite la route qui passe sous le Verrazzano Bridge (le pont qui relie Brooklyn et Staten Island) et continuez jusqu’à surplomber Fort Wadsworth. Cette ancienne installation militaire, posée sur l’Upper Bay, a des faux airs de Fort Boyard en France. Le panorama sur le pont, le fort et la skyline de Manhattan est à couper le souffle. Poussez ensuite pendant une trentaine de minutes supplémentaires vers le nord pour retourner au ferry.

Le cable car fête ses 150 ans à San Francisco

Le 2 août 1873, le premier cable car s’élance sur Clay street, à San Francisco. Inventé par l’Écossais Andrew Hallidie, à la tête d’une entreprise fabriquant des câbles métalliques utilisés sur les ponts et dans les mines, il vient remplacer le tramway hippomobile, peu adapté aux collines de San Francisco. En 1869, Andrew Hallidie est en effet témoin d’un accident sur Jackson Street : des chevaux tirant une voiture glissent sur les pavés mouillés et dévalent la pente; les cinq animaux sont tués. Par ailleurs, le cable car est deux fois plus rapide que les chevaux.

De nombreuses villes, aux États-Unis, puis partout dans le monde, emboîtent le pas à San Francisco : Londres, Paris, Sydney, New York, Chicago, LA, Philadelphie…

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Des 120 kilomètres répartis sur vingt-trois lignes à l’apogée du cable car dans les années 1890, on ne peut plus en parcourir que 7,5. Lourdement affecté par le tremblement de terre de 1906 qui détruisit les rails et la machinerie, le cable car est remplacé par les trolleys électriques, moins coûteux. En 1947, le maire de San Francisco annonce la fin des cable cars. La mobilisation des habitants de San Francisco permet de le sauvegarder. Entre 1982 et 1984, un vaste chantier de restauration, à l’initiative de la maire de l’époque, Dianne Feinstein, permet de refaire l’infrastructure et de réparer de nombreux wagons. Trois lignes sont actuellement en service : California-Van Ness, Hyde-Powell et Mason-Powell. Devenu monument national en 1964, le cable car transporte chaque année 7 millions de passagers.

À bord du Big 19

Pour fêter le cent cinquantième anniversaire du cable car, de nombreuses activités sont prévues de juin à décembre. Pour commencer, quoi de mieux que de parcourir l’histoire de ce moyen de transport en photos, grâce à l’exposition organisée par le SF Railway Museum, qui permet de mieux comprendre comment il a contribué à façonner la ville de San Francisco. L’entrée est gratuite, le musée et ouvert du mardi au dimanche de 12 à 5pm. San Francisco Railway Museum, 77 Steuart Street, San Francisco, CA, 94105. Infos

On pourra notamment traverser San Francisco à bord du Big 19, le plus long et plus vieux cable car, construit en 1883, et qui parcourait Market Street jusqu’au tremblement de terre de 1906, puis sur la ligne Sacramento-Clay jusqu’en 1942. Complètement restauré, le Big 19 circulera sur la ligne California Street chaque samedi jusqu’au 28 octobre, de 11:15am à 7pm. Pour une expérience encore plus spéciale, rendez-vous au Cable Car museum sur Washington et Mason Streets le samedi à partir de 10am, et embarquez à bord du Big 19 quand il quitte le dépôt du musée à 11:15am. Cable Car Museum, 1201 Mason Street, San Francisco. 

Découvrir comment on répare les cable-cars

Dans le quartier de Dogpatch, on pourra aussi visiter gratuitement les ateliers de menuiseries où les cable cars sont construits et réparés. Des visites guidées de 45 mn sont organisées de juillet à novembre, le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Les groupes sont limités à 50 personnes, et les réservations sont obligatoires. San Francisco Municipal Railway Carpenter Shop, 1040 Minnesota Street, San Francisco, CA, 94107. Plus d’infos

Le mercredi 2 août 2023 est le jour des commémorations officielles des 150 ans du cable car sur Hallidie Plaza, au départ de la ligne Powell. Une reconstitution historique aura lieu à partir de 10:30am, avec acteurs en costume et dignitaires pour marquer la date exacte à laquelle Andrew Hallidie a effectué le premier trajet en cable car, sur Clay Street. La voiture numéro 1 s’élancera de la station Powell jusqu’à Aquatic Park, dans le quartier de Fisherman’s Wharf. Plus d’infos

Enfin, le Muni Heritage Weekend se déroulera le samedi 23 septembre et le dimanche 24 septembre 2023, de 10am à 4pm. Ce sera l’occasion de monter à bord de cable cars et trolleys historiques, en particulier le Big 19, le cable car 42, ou encore un Blackpool Boat Tram 233 de 1932. En effet, de nombreux tramways historiques connaissent une nouvelle vie à San Francisco, après avoir été soigneusement restaurés. De quoi effectuer un voyage dans le temps le long d’Embarcadero ou de Market street. Plus d’infos.