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De San Francisco à San Diego, l’ambassadeur Laurent Bili «prend le pouls» de la Californie

C’est une autre journée marathon san-franciscaine qui s’est déroulée le mardi 20 juin pour Laurent Bili, le nouvel ambassadeur de France à Washington, en poste depuis le 6 mars dernier. Le matin, il a inauguré, en présence de London Breed, maire de San Francisco, et de nombreux consuls européens, les nouveaux locaux du Consulat général de France. En effet, depuis octobre 2022, les citoyens français ont désormais accès aux services consulaires au 44 Montgomery street.

La maire de SF défend l’image de sa ville

Du 32e étage, la vue sur la Transamerica et la Coit Tower, avec la baie de San Francisco en arrière-plan est époustouflante : « On m’avait dit que c’était splendide… J’en connais beaucoup qui vont être jaloux ! », note Laurent Bili avec humour. London Breed est également sous le charme de sa propre ville : « J’ai une vue bien moins agréable de mon bureau », proteste-t-elle en plaisantant.

De gauche à droite : Frédéric Jung, Consul général de France à San Francisco, London Breed, maire de San Francisco, et Laurent Bili, ambassadeur de France à Washington. © Frédéric Neema

Face à une assistance enchantée d’entendre la maire de San Francisco utiliser quelques mots de français, London Breed rappelle les liens forts qui unissent Paris à la ville californienne : « Nos villes sont jumelées depuis 26 ans, nous avons signé un partenariat entre l’orchestre philharmonique de Paris et le SF Symphony, et demain, nous célébrerons la Fête de la Musique avec des concerts dans 46 lieux différents en ville », souligne-t-elle. Faisant référence aux récents articles qui dressent le portrait d’un San Francisco ravagé par la drogue et l’insécurité, elle corrige cette image avec véhémence : « Ce qu’on peut lire dans les journaux n’est pas le reflet de la réalité. Certes, le centre-ville fait face à quelques difficultés, mais on constate aussi que des grandes marques françaises comme Chanel et Yves Saint-Laurent agrandissent leurs magasins. »

«Très bonnes» relations franco-américaines

Pour Laurent Bili, la découverte de la Californie est une première, teintée d’un soupçon de nostalgie : « La première fois que je suis venu aux États-Unis, je n’avais pas tout à fait vingt ans. J’avais prévu de visiter la Nouvelle Orléans, le Grand Canyon et la Californie, en faisant du stop. Malheureusement, le prix du dollar est passé de cinq à dix francs, et la voiture qui m’a pris m’a amené en Utah. De là, j’ai poursuivi jusqu’en Alaska. Jusqu’à maintenant, la Californie était un grand regret de ma vie. »

Depuis sa prise de fonctions, le nouvel ambassadeur de France s’est déjà rendu à Austin durant South by Southwest, New York et Miami. Face à l’immensité du pays, il explique avoir à cœur de « voir le plus vite possible hors les murs » de Washington. Deuxième communauté française aux États-Unis après New York, San Francisco compte près de 27 000 inscrits sur les listes consulaires.

Frédéric Jung, Consul général de San Francisco, a eu à coeur de faire découvrir les multiples facettes du dynamisme de la région. En visite pour une semaine, Laurent Bili fait un premier bilan très positif de sa visite : « J’ai pu commencer ma visite en allant au devant de la culture française dans ce qu’elle a de plus noble, avec la découverte de la Napa Valley, puis l’émouvante remise des palmes académiques à Najine Shariat, qui a fondé la Santa Rosa French-American Charter School, un exemple de réussite de l’accès au français pour tous. À Stanford, nous avons surtout parlé politique avec la visite du Research Institute for the Study of International Affairs, puis de la Hoover Institution, où j’ai pu échanger avec Condoleezza Rice. À l’époque de la guerre en Irak, on s’adressait à peine la parole… Nous avons surtout évoqué la Chine et l’Ukraine, dans un contexte où les relations entre la France et les États-Unis sont très bonnes. »

Voitures autonomes et intelligence artificielle

Côté tech, Laurent Bili retient surtout le potentiel de l’intelligence artificielle. « Parmi les 20 meilleures entreprises dans le domaine, 16 sont situées dans la région, dont 11 à San Francisco, précise-t-il. On ne connaît pas encore tous les domaines d’application de l’IA, mais sa réglementation est au cœur de nos discussions.  »

L’ambassadeur s’est laissé conduire par une voiture autonome chez Waymo, une expérience qu’il avait déjà eue auparavant, mais pas en pleine ville. Il a en outre visité Salesforce, LoftOrbital, Google et Nvidia, et a noté le dynamisme généré par la collaboration des entreprises avec les universités et les instituts de recherche.

À San Diego ce jeudi, Laurent Bili va visiter EDF Renewables, l’environnement étant toujours un des piliers de la feuille de route donnée par Emmanuel Macron, et inaugurera la nouvelle antenne de la French Tech : « On a parfois une image un peu datée de la France, celle d’un pays qui réglemente, tandis que les États-Unis inventent. La multiplication des licornes en France, ainsi que l’accompagnement dont bénéficient les nouvelles entreprises, en ont fait une start-up nation ».

Dernier volet de cette visite, la politique, avec une rencontre avec la lieutenant gouverneure Eleni Koulanakis à San Francisco, et la perspective de s’entretenir avec le gouverneur de Californie, Gavin Newsom lors d’un déplacement à Sacramento. « La France adopte une position neutre concernant les affaires intérieures des États-Unis, mais il est toujours intéressant d’observer les dynamiques sur place, et les processus de levées de fonds, comme celle qu’effectue Joe Biden à San Francisco en ce moment. Cette visite en Californie permet de prendre le pouls d’un État, à l’approche des élections présidentielles de 2024. »

Ma journée avec Victor Wembanyama à New York

Son immense charpente (2,23 m) a eu du mal à passer sous la porte de la salle de presse improvisée à l’hôtel Westin à Times Square. Une habitude pour Victor Wembanyama, qui est apparu détendu et tout sourire en ce mercredi matin, au moment de répondre aux questions d’une centaine de journalistes venus découvrir la pépite française du basket. « La pression ? Non je ne la ressens pas. J’ai des attentes tellement élevées vis-à-vis de moi-même que je suis immunisé contre ce genre de choses », a-t-il expliqué dans un anglais excellent. Promis à la première place de la draft NBA qui aura lieu ce jeudi 22 juin au Barclays Center à Brooklyn, « Wemby » enchaîne les interviews et les événements publics depuis son arrivée dans la Big Apple deux jours plus tôt. « J’adorerais aller me balader dans la ville, mais c’est impossible. À moins peut-être de m’échapper cette nuit et d’aller incognito à Times Square ? », a-t-il ajouté hilare.

Une visite dans une école d’Harlem

Après la demi-heure de questions-réponses avec la presse, l’intérieur français de 19 ans s’est enfoncé dans un van noir, direction la Mary McLeod Bethune School, une école publique d’Harlem financée en partie par la NBA et ses sponsors. Accompagné par Bilal Coulibaly, un autre Français annoncé dans les premières places de la draft, les deux amis ont répondu aux questions de jeunes élèves du CE2 au CM2 dans le gymnase de l’école. « Combien mesures-tu ? », a demandé l’une d’entre elles. « (Rires). Ah je sentais que ce type de question allait forcément arriver », a répondu Victor Wembanyama, avant d’inviter la jeune fille à se mesurer à lui (littéralement). « Si j’avais un conseil ? Vous devez croire en vos rêves, toujours. Et peut-être que vous serez vous aussi en NBA un jour », a poursuivi le désormais ex-joueur de Levallois-Perret, aussi à l’aise un micro à la main que sur les terrains.

Les deux talents français ont continué de jouer le jeu ensuite, en participant à des exercices un ballon en main avec les enfants. « Protège ton ballon avec ta main gauche. Essaie de dribbler plus bas », a notamment conseillé Victor Wembanyama à l’un d’entre eux. Les deux joueurs tricolores ont enchaîné par l’inauguration d’une nouvelle salle de classe dédiée aux sciences et aux mathématiques au premier étage. « Depuis que je suis tout petit, j’ai toujours eu cette ambition de jouer au basket et en NBA. Si je devais parler aujourd’hui au petit Victor que j’ai été, je crois que je ne lui dirais rien, ne lui donnerais aucun conseil. Car si c’était à refaire, je referais tout exactement pareil », a conclu « Wemby », avant de faire quelques photos avec les élèves.

Des paniers à Rucker Park

La dernière activité du jour a eu lieu sur le terrain mythique de Rucker Park, situé à la frontière entre Harlem et Washington Heights. Les plus grands joueurs de la NBA comme Kobe Bryant et Kevin Durant sont venus jouer ici, et l’association des joueurs de la Ligue (NBPA) a récemment participé aux frais de rénovation du lieu. « Incroyable ! Il est immense ! Mais c’est qui à côté de lui ? », s’est demandé un groupe de jeunes présents sur place, alors que Victor Wembanyama et Bilal Coulibaly sortaient du véhicule. Les deux joueurs français ont enchaîné quelques shoots face aux caméras de la NBA et de la chaîne ESPN, avant que « Wemby » ne doive se prêter à une autre interview, assis au bord du terrain. « Ça ne me dérange pas d’être dans l’ombre, au contraire. Victor est mon ami depuis qu’on a 11 ans. Je suis heureux et fier de lui », a commenté Bilal Coulibaly, parti avec un ballon en main de l’autre côté du terrain.

Sur le chemin du retour à l’hôtel, un groupe de fans un peu trop insistant a dû être repoussé par la sécurité après avoir essayé d’accéder à Victor Wembanyama, lui arrachant au passage sa chaussure. « Allez-vous-en ! On ne veut plus vous voir ici ! », leur a lancé l’agent du joueur, Jérémy Medjana. La veille, l’immense basketteur avait déjà pris un bain de foule énorme dans le métro new-yorkais, en direction du match de baseball des Yankees. Pas de quoi le stresser outre mesure. « Tout est décuplé par rapport à la France. L’engouement est incroyable ici. Ça donne envie de faire de bonnes choses pour faire plaisir à tous ces gens qui croient en moi », a insisté Wemby, sûr de ses forces avant la draft, où il devrait rejoindre les San Antonio Spurs, ancienne équipe d’un autre Français, Tony Parker. De quoi écrire une nouvelle page de l’histoire de la NBA en bleu, blanc, rouge.

Avec la French Tech, San Diego veut faire connaître son «écosystème exceptionnel»

C’est un rendez-vous très attendu de la tech tricolore de Californie du Sud. Ce jeudi 22 juin, la French Tech San Diego sera inaugurée par la Chambre de commerce locale, porteuse du projet, lors d’une soirée qui réunira grands groupes français, jeunes pousses et décideurs autour de l’ambassadeur de France aux États-Unis, Laurent Bili et de Julie Duhaut-Bedos, Consule générale de France à Los Angeles. Gratuite et ouverte à tous (dans la limite des places disponibles, à réserver ici), elle débutera à 5:30pm au Coasterra Restaurant, face à l’océan Pacifique et aux grattes-ciels de la huitième plus grande métropole américaine.

L’écosystème tech de San Diego méconnu

« Cela va être un moment unique, se réjouit Olivier Toury, président de la toute jeune French Tech San Diego. Nous sommes très fiers et honorés d’avoir été labellisés French Tech, un label dont le Président Emmanuel Macron a fait une priorité nationale, et qui est porté par une organisation très active en France et à l’international. » Créé en 2013 par le gouvernement français pour faire grandir les start-ups tricolores prometteuses, le réseau French tech, qui vient de fêter ses 10 ans, rassemble aujourd’hui 22 000 entreprises dans 100 pays à travers le monde. 

À San Diego, c’est la chambre de commerce franco-américaine qui a déposé un dossier de candidature pour obtenir le label French Tech, reçu en février. Pour Sylvie Alméri, sa directrice, l’aboutissement d’un long travail et le début d’une aventure. « La chambre a le réseau et la force de frappe nécessaire pour porter une communauté French Tech, d’habitude dirigée par des personnes bénévoles, insiste-t-elle. Nous voulons faire rayonner la France à San Diego et faire connaître l’écosystème exceptionnel de cette ville, encore trop méconnu des Français par rapport à Los Angeles, New York ou San Francisco. »

Une ville attractive pour les start-ups

La création d’une antenne de la French Tech à San Diego ne doit rien au hasard. « San Diego est connue pour les biotechnologies, mais elle ne se limite pas à cela : beaucoup d’entreprises technologiques se sont installées ici ces dernières années, dans des secteurs d’activité très diversifiés : greentech, blue tech, clean tech… énumère Olivier Toury, lui-même fondateur de deux d’entre elles (Powersys et Neuroservices Alliances). San Diego est en train de devenir un pôle technologique de premier plan aux États-Unis, mais paradoxalement, elle n’est pas encore reconnue comme une ville tech. C’est d’ailleurs une des premières missions de la French Tech : faire savoir que San Diego offre des opportunités incroyables pour les start-ups. »

Pour les entreprises et leurs salariés, les atouts de San Diego sont nombreux : un écosystème très diversifié, un pôle universitaire d’excellence et des laboratoires de recherche avec l’UCSD (University of California San Diego), un aéroport facile d’accès, la proximité du marché mexicain et de l’Amérique latine… Et une qualité de vie incomparable, au soleil, en bord de mer et sans les bouchons qui saturent sa voisine, Los Angeles. Beaucoup de télétravailleurs venus de de San Francisco ou de LA ont découvert le charme de San Diego pendant la pandémie et ont décidé d’y poser leurs valises.

Une présence française forte

Les entreprises tricolores y prospèrent, des plus importantes, comme EDF Energies renouvelables, « le plus gros centre d’EDF aux États-Unis, qui emploie 3000 personnes ici », indique Olivier Toury, aux plus petites, comme NUUVE, « une jeune entreprise en plein développement dans le domaine de l’électrification de bus scolaires ». Sans parler des grosses boîtes américaines comme Qualcomm, référente dans le domaine de la technologie mobile, qui compte de nombreux Français dans ses rangs. 

Quant à Kyriba, son histoire a de quoi faire tourner la tête. Créée en 2002 à Paris par le Français Jean-Luc Robert, cette start-up spécialisée dans les logiciels software service est devenue une licorne sur le sol américain (c’est-à-dire une entreprise dont la valorisation dépasse le milliard de dollars). La multinationale, dont le siège est à San Diego, pèse aujourd’hui 250 millions de dollars de chiffre d’affaires et affiche une croissance de 20% par an. 

« Ces trois dernières années, nous avons vu San Diego décoller en termes de tech, affirme Thierry Truche, chief product officer chez Kyriba. Il est très facile d’y trouver le niveau d’expertise que l’on recherche. » Au sein de la French Tech, Kyriba aura à cœur de partager son expérience et son réseau aux start-ups françaises désireuses de tenter l’aventure à San Diego. 

Victor Wembanyama à la draft NBA: tout ce qu’il faut savoir sur l’évènement

Le prodige français de 19 ans devrait être sélectionné en première position à la draft NBA prévue ce jeudi 22 juin au Barclays Center à Brooklyn. Une grande première dans l’histoire du basket français. Voici ce qu’il faut savoir sur le fonctionnement de l’événement.

La loterie et le «first pick»

La draft NBA réunit les 60 meilleurs espoirs du basket mondial qui seront sélectionnés parmi les 30 équipes de la Ligue ce jeudi 22 juin lors d’une cérémonie organisée au Barclays Center à Brooklyn. À l’instar des autres sports américains, la NBA est une ligue fermée sans promotion ni relégation. Pour garder un semblant d’équité, les 14 franchises avec le pire bilan de la saison régulière se voient offrir une chance d’être tirées au sort pour sélectionner les meilleurs jeunes talents lors d’une loterie qui a été organisée le 16 mai dernier à Chicago. À ce petit jeu de hasard, ce sont les San Antonio Spurs qui ont décroché le « first pick », soit l’opportunité de choisir le Français Victor Wembanyama à la draft. Les Charlotte Hornets ont obtenu le deuxième choix et les Portland Trail Blazers le troisième.

La possibilité du «trade»

Chaque franchise de la NBA avance à la draft avec une stratégie différente. Certaines d’entre-elles veulent à tout prix récupérer des jeunes talents pour reconstruire leur effectif, alors que d’autres peuvent se servir de leur choix de draft comme monnaie d’échange (ou « trade ») contre des joueurs plus aguerris et déjà actifs dans la Ligue. Rien ne garantit donc qu’un joueur sélectionné par une équipe atterrisse dans celle-ci, les joueurs n’ayant d’ailleurs pas leur mot à dire. Le Français Victor Wembanyama est tellement talentueux qu’il est assuré d’être choisi et gardé par les Spurs. Mais derrière lui, les Portland Trail Blazers pourraient par exemple choisir d’échanger leur « third pick » contre un ou plusieurs joueurs, dans l’optique d’entourer au mieux la saison prochaine la star de l’équipe Damian Lillard (32 ans).

49,4 millions de dollars

En rejoignant les Spurs jeudi soir, « Wemby » sera assuré de toucher le jackpot. Grâce à la nouvelle convention collective négociée entre les joueurs et la NBA, le Français pourrait toucher jusqu’à 49,4 millions de dollars étalés sur un contrat de quatre ans. Le montant exact n’est pas encore connu puisqu’il sera indexé sur la masse salariale totale de l’équipe. Déjà sponsorisé par Nike, le géant français de 2,23 m devrait également signer un nouveau contrat très lucratif avec la marque américaine dans les prochains jours.

Trois Français dans la «Green Room»

Les 25 meilleurs espoirs de la draft auront accès la « Green Room » ce jeudi au Barclays Center, un espace dédié devant la scène où les joueurs peuvent venir avec leur famille. C’est la première fois de l’histoire que trois Français y ont été invités : au-delà de Victor Wembanyama, son jeune coéquipier à Levallois-Perret Bilal Coulibaly, 18 ans, pourrait être sélectionné dans le top 10 de la draft. Rayan Rupert (19 ans), joueur des New-Zealand Breakers dans le championnat australien, pourrait également se voir offrir une place dans le top 25. Deux autres joueurs tricolores ont des chances d’être sélectionnés au second tour, Sidy Cissoko (19 ans, G-League Ignite), et Nadir Hifi (20 ans, Le Portel).

[Vidéo] L’immobilier à New York City, Westchester et Connecticut en 2023

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 20 juin 2023 avec deux experts de l’immobilier new-yorkais, pour un webinaire gratuit d’une heure.

Nous avons parlé de l’état du marché immobilier new-yorkais, du processus d’achat ou de location, des bonnes opportunités et conseils à suivre.

Nos experts ont également présenté un large panel d’options pour résidences principales, secondaires et investissements à New York City, dans le comté de Westchester et le Connecticut.

Visionnez le replay ci-dessous ou sur notre page YouTube

Les intervenants

? Yann Rousseau, associé directeur et courtier officiel pour l’opération de New York (NYC / Westchester / Connecticut / New Jersey) chez BARNES
? [email protected] / +1-646-559-2249 / 295 Madison Ave, Ste 901

? Mathias Youbi, avocat au barreau de New York depuis 2003, spécialisé en droit de l’immobilier
? [email protected] / +1 212 825 0489

French & Famous lance sa soirée sexy et chatoyante à Miami Beach

C’est une grande première pour French & Famous. Co-fondée il y a plus d’une demi-décennie par le Français Éric Even, la société événementielle s’apprête à investir Villa Azur à Miami Beach : le vendredi 23 juin à partir de 7:30pm, elle y inaugurera sa toute nouvelle soirée festive baptisée « Couleurs, a colorful night ».

Au programme des festivités de ce rendez-vous haut en couleur figure notamment un défilé pour le moins osé, puisque les mannequins troqueront bikinis et autres bouts de tissu contre du ruban adhésif coloré disposé en morceaux géométriques. Les organisateurs entendent bien nous scotcher du début à la fin avec ces tenues aussi originales que minimalistes, réalisées en collaboration avec le styliste local Andrei Stamate, qui est à la tête de Miami Art Body Tape.

Rassurez-vous, nul besoin de dévaliser le magasin de bricolage du coin pour envelopper votre corps à l’aide de rouleaux de scotch : robes, pantalons et chemises chamarrés feront tout à fait l’affaire le temps de cette soirée qui promet d’être riche en surprises, pour les yeux comme pour les oreilles.

Virginie Bossu, la passion du roadtrip en famille

« L’endroit le plus sûr pour un bateau, c’est le port. Mais ce n’est pas pour ça que le bateau a été créé… » C’est assez vrai aussi pour les voitures. Et ça, Virginie Bossu qui n’a pourtant pas beaucoup voyager dans son enfance, l’a désormais bien assimilé. Son truc à elle, ce sont les roadtrips. Découvrir son pays d’expatriation dans un premier temps, puis le monde, au volant de sa voiture, entourée de son mari et de leurs deux filles.

J’ai découvert la passion dévorante que Virginie a pour ce type de voyage en la suivant sur son compte Instagram. Là, elle y partage ce pour quoi Instagram a vu le jour initialement : de belles photos, des vidéos inspirantes et des petites histoires qui racontent ses périples. Puis il n’y a pas si longtemps, je suis tombée sur une vidéo dans laquelle elle expliquait comment elle les organisait ces fameux roadtrips en famille. Et j’ai été surprise de voir la méticulosité qu’elle appliquait à cette préparation, mais aussi fascinée. J’ai même moi-même mis cette méthodologie à l’épreuve il y a quelques semaines pour un voyage familial dans le Dakota du Sud et j’ai été conquise.

Alors je me suis dit qu’à l’approche des vacances d’été, ce serait chouette de vous en faire vous aussi profiter. Dans ce nouvel épisode de French Expat, je tends mon micro à Virginie Bossu, fan inconditionnelle de roadtrips qui partage sa passion et sa méthode pour des voyages passionnants.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

 

Parc national de Yellowstone: le plus explosif des parcs américains

Si les parcs nationaux de l’Ouest ont l’honnête réputation de bluffer leurs visiteurs, le parc national de Yellowstone met la barre très haut. Tout premier parc national des États-Unis créé en 1872 par le président Ulysses S Grant, il repose sur une immense caldera qui compose le plus grand système volcanique de tout le continent américain. De sa fine croûte terrestre s’échappe une concentration de phénomènes géothermiques tous plus fous les uns que les autres.

Geysers qui éclatent à heures régulières en jets d’eau ou colonnes de fumée, bassins bouillants, cascades de concrétions de calcaire et piscines multicolores qui jouent sur tout le spectre de la colorimétrie, voilà à quoi ressemble le plus surprenant des parcs nationaux américains !

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année, selon les ouvertures des routes (et les conditions météorologiques)

➤ Entrée 35$, pass America The Beautiful accepté

➤ Pas de réservation demandée

Le site officiel du parc national de Yellowstone

parc national Yellowstone
Prismatic Spring Yellowstone. © Nelly Jacques

Pourquoi Yellowstone est-il spécial?

On vient au Yellowstone généralement pour deux raisons : être au contact d’une nature hors norme et en prendre plein les yeux. C’est ce qui motive la plupart des voyageurs à rejoindre cette vallée éloignée qui offre un condensé des plus beaux paysages américains. Canyon et puissantes cascades, lac sauvage et paisible, lacets de la Snake River entre clairières verdoyantes et forêts d’épineux, voilà le type de décor qu’offre le Yellowstone, les reliefs découpés des Rocheuses jamais bien loin.

Ce parc a vraiment quelque chose de spécial. En réalité, on pourrait venir le visiter comme on viendrait faire une sorte de pèlerinage, une expérience d’une vie. Ma première visite m’a donné l’impression de cocher des cases impensables : apercevoir un grizzly à peine rentrée dans le parc, admirer des troupeaux de bisons par dizaines, assister à mon premier embouteillage animalier causé par des voitures stationnées pour observer un cerf se reposer au bord de la route, voir galoper les très beaux mouflons d’Amérique…

Le  parc national de Yellowstone, ce n’est pas le parc national où vous randonnerez le plus, la majorité de ses attractions se concentrent sur des balades composées de passerelles en bois qui permettent de se rapprocher des différents phénomènes géothermiques. Mais c’est probablement le parc qui vous scotchera le plus. Comme moi, vous serez sûrement fasciné par la diversité et l’intensité de ses phénomènes géothermiques par dizaines, voire par centaines. Comme moi, vous aurez certainement le doigt collé sur le rond de votre appareil photo pour ne jamais oublier les fumeroles qui s’échappent d’un sol presque lunaire, les cathédrales de calcaire, les bains bouillonnants et les bassins multicolores comme sur la couverture des magazines.

parc national Yellowstone
Mammoth Springs. © Nelly Jacques

Accès à Yellowstone

Bonne nouvelle, aussi sauvage et isolé qu’il soit, Yellowstone est facilement joignable par avion et, moyennant beaucoup de route, en voiture.

En avion:

➤ Le plus gros aéroport le plus proche est Salt Lake City (Utah) – 5h de route.

➤ L’aéroport international le plus proche est Bozeman (Montana) – 1h15 de route.

➤ L’aéroport régional le plus proche est Jackson (Wyoming) – 1h15 de route.

En voiture:

Le parc est accessible par 3 États : le Wyoming à l’est, le Montana au nord, l’Idaho à l’ouest; et 5 entrées : South Entrance, East Entrance, North East Entrance, North Entrance, West Entrance. Le parc étant très étendu, il faut donc anticiper les temps de route pour rejoindre les différents points d’intérêt. Le site du parc national vous donne toutes les informations d’accès en temps réel et une carte très détaillée à retrouver par ici.

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Le lac Yellowstone. © Nelly Jacques

À quelle saison visiter Yellowstone?

La saison idéale pour visiter le Yellowstone est de la fin du printemps au début de l’automne. La météo y est clémente avec des températures douces en été la journée (mais attention aux nuits très fraîches si vous campez). Le parc n’est pas fermé en hiver même si beaucoup de route le sont en raison de la neige. Les paysages enneigés y sont féériques mais l’accessibilité bien réduite.

parc national Yellowstone
Les bisons de Yellowstone. © Nelly Jacques

Où se loger et où se restaurer?

Dormir:

Vous aurez 3 options :

  • Loger dans un hôtel au sein du parc. Évidemment, c’est l’idéal mais les tarifs pratiqués peuvent être exorbitants et les places très rares (les disponibilités partent très vite). On y trouve de grands hôtels -Canyon Lodge and Cabins, Grant Village Lodge-, mais aussi des lodges -Lake Hotel and Cabins, Mammoth Hot Springs Hotel and Cabins, Old Faithful Snow Lodge, Old Faithful Inn- et des cabines -Old Faithful Lodge et Roosevelt Lodge, Lake Lodge Cabins. Toutes les réservations se font ici.
  • Se loger aux entrées du parc comme à West Yellowstone à l’Ouest, Gardiner au Nord ou encore Cody à l’Est. Mais cela vous demandera pas mal de temps pour rejoindre le parc plus les trajets vers les différents sites à l’intérieur.
  • Camper : la solution la plus économique et pratique mais attention aux places qui sont très convoitées, réservez donc très en avance (idéalement un an avant). Il y a 12 campings dans le parc avec des systèmes de réservation différents (avec réservation, sans, ou en version sauvage avec permis.

Vous retrouver toutes les informations (système de réservations, prix, équipements…) et le lien pour réserver sur le site de NPS : si vous ne trouvez pas de place, tentez les First Come First Serve aux premières heures de la journée mais sans garantie de succès. Sinon, il faudra aussi prévoir de se baser dans les campings privés aux entrées du parc, comme par exemple dans la chaine KOA.

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Le camping Yellowstone. © Nelly Jacques

Se restaurer:

Il y a plusieurs options de restauration (restaurants et snacks) dans les villages au cœur du parc. En été, vous trouverez plusieurs adresses à Canyon Village, Grant Village, Lake Village, Mammoth Hot Springs, Old Faithful, Tower/Roosevelt. En hiver, il faudra vous contenter de Madison Junction, Mammoth Hot Springs et Old Faithful.

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Lac fumant du parc national de Yellowstone. © Nelly Jacques

Que voir et faire dans le parc?

L’immense part court sur plus de 8900 km². Il est évidemment impossible de voir ou d’accéder à la totalité de cet immense territoire classé et se concentrer sur les zones principales demande déjà un minimum de 3-4 jours sur place. Une semaine est idéal, surtout si vous voulez coupler la visite avec le parc national de Grand Teton juste en dessous. Cela vous laissera le temps d’explorer les différentes zones du parc. Ne manquez pas :

  •  Old Faithfull et ses geysers partout.
  • Grand Canyon Village pour l’impressionnant Grand Canyon et ses cascades
  • Bridge Bay & Lake pour le panorama sur son lac sauvage.
  • West Thumb et ses bassins fumants donnant sur le lac.
  • Madison & the West et ses bassins multicolores (Grand Prismatics, Midway Geyser Basin…).
  • Norris Geyser Basin, ses fumerolles et paysages lunaires.
  • Mammoth Hot Springs et ses cathédrales de formations calcaires.
  • Tower–Roosevelt et le nord sauvage avec la route de Lamar Valley et ses troupeaux de bison
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Grand Canyon du Yellowstone. © Nelly Jacques

Pour profiter au maximum du parc, je vous conseille de prévoir du temps à ces différents points d’intérêt avec un focus sur ces coups de cœur :

  • La balade sur la rive du Grand Canyon de North Rim en poussant jusqu’à Grand View Point pour sa vue sur le Grand Canyon of the Yellowstone.
  • Grand Prismatic Spring Overlook qui permet de prendre de la hauteur sur le magnifique bassin multicolore.
  • Lamar Valley à explorer au grès de ses envies et rencontres (animales).
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Randonnée dans le parc de Yellowstone. © Nelly Jacques

Conseils pour une expérience authentique

Le parc national de Yellowstone reste victime de son succès : il y a du monde qui défile sur les passerelles de bois enjambant les bouillonnements géothermiques, qui emprunte les entrées du parc ou qui se range sur le bord de la route pour observer un cerf ou des bisons. Voilà quelques conseils pour prendre un peu le large des touristes :

  • N’hésitez pas à vous lever tôt pour découvrir les lieux les plus touristiques dans une ambiance plus confidentielle. Attention, cependant, à toujours rester dans les zones aménagées (les accidents dans les bassins y sont généralement mortels).
  • Prévoyez des randonnées pour explorer le parc de façon plus authentique, notamment à Slough Creek (les moustiques seront peut-être aussi de la partie)  ou plus généralement dans la Tower-Roosevelt Area. Pensez bien à respecter les consignes de sécurité et restez vigilants aux ours, notamment.
  • Si vous souhaitez camper dans le parc pour rester au cœur de l’action et de ses paysages sauvages mais ne trouvez pas de places, n’hésitez pas à proposer aux campeurs de partager un emplacement, beaucoup sont largement assez grands pour y installer deux tentes tout en gardant son intimité.
  • Enfin, prévoyez des provisions et de quoi faire des pique-niques, une bonne solution pour ne pas être dépendant des options de restauration qui sont assez localisées dans le parc et parfois loin des autres points d’intérêt.
parc national Yellowstone
Snake River, parc de Yellowstone. © Nelly Jacques

FAQ

  • A-t-on besoin d’une réservation pour visiter le parc national de Yellowstone ?

    Non, le Yellowstone n’impose pas de réservation préalable. Pensez aux ralentissements aux entrées en été, les visiteurs sont nombreux à visiter le parc à cette saison.

  • Peut-on dormir dans le parc ?

    Oui. Le parc possède plusieurs établissements où vous pourrez camper ou dormir en hôtel ou cabine (plus d’informations dans cet article). Pensez à réserver dès que possible, les places partent vite.

  • Où voir des bisons au Yellowstone ?

    Vous pourrez en voir dans de nombreux coins du parc mais les troupeaux sont généralement situés dans la Lamar Valley.

  • À quelle saison peut-on visiter le Yellowstone ?

    Vous pourrez visiter le Yellowstone été comme hiver même si de nombreuses routes sont fermées en hiver.

Souleil, le vin français qui nettoie les plages new-yorkaises

Quand on a passé une bonne partie de sa vie à faire la promotion du vin et de ceux qui le font, il est sans doute logique d’avoir envie de mettre les mains dans la barrique. Marianne Fabre-Lanvin a fait le grand saut. Spécialiste des relations publiques, notamment pour de grandes marques de vin françaises, ancienne directrice de la maison Languedoc-Roussillon à New York, elle avait, dit-elle, «  ce fantasme de faire mon propre vin ». Elle s’est lancée avec un ami d’enfance, Thomas Delaude.

Pour la Française, le lancement de Souleil a été une aventure, mais pas une découverte. Outre son expérience dans la promotion du vin, notamment à la tête de son agence de relations publiques (MFL&Co) basée à New York, elle est aussi sommelière certifiée. Et puis il y a l’héritage familial: tout comme son co-fondateur, elle avait un grand-père qui possédait des vignes, dans l’Aude. « On voulait faire notre ‘house wine’, dit-elle, être vraiment impliqués ». Le raisin est produit par un propriétaire du sud de la France qui cultive en bio depuis plus de 40 ans. Mais insiste-t-elle, « c’est Thomas et moi qui choisissons les jus, puis supervisons l’assemblage ». 

Le résultat: 3 vins, un blanc, un rosé et un rouge, vendus à prix modérés (16$ la bouteille) et encensés par la critique. Le rosé et le blanc notamment récoltent d’excellentes notes de la part des Wines Spectators et autres James Suckling (importantes distinctions pour le marché américain). Et comme s’y est ajouté une couverture presse abondante depuis le lancement il y a deux ans -l’attachée de presse connait son métier…-, le succès est au rendez-vous. Les quelque 70,000 bouteilles produites lors des dernières vendanges se sont écoulées principalement aux Etats-Unis, ainsi que sur quelques marchés européens. 

Apéro et nettoyage de plage

Parce que les deux co-fondateurs sont deux enfants de la Méditerranée, ils ont voulu faire un vin tourné vers la mer, et le soleil. Pas seulement parce-que les vignes sont cultivées avec vue sur mer, mais aussi parce que ces vins sont faits pour l’apéritif ou des dîners en terrasse. Le marketing, du coup, a aussi le goût salé des soirées d’été. L’univers visuel très seventies (“hommage à la décennie de notre naissance”) et les belles étiquettes créées par la directrice artistique Anna Polonsky, une autre Française de New York et amie de Marianne Fabre-Lanvin. « Parce que c’est un projet de deux copains, on a choisi de travailler avec des copains ». 

Et puisqu’il s’agissait dun « passion project », ils ont tenu à associer une cause. Ce sera, logiquement, la protection des océans. Une partie des bénéfices est reversée à plusieurs associations oeuvrant dans ce domaine et la marque organise régulièrement des évènements de nettoyage des plages qui se terminent, forcément, en apéritif les pieds dans l’eau. Le prochain -et premier aux Etats-Unis- a lieu dimanche 25 juin sur la plage de Rockaway, à Queens, en partenariat avec Jamaica Bay-Rockaway Parks Conservancy et l’hôtel Rockaway qui, après le nettoyage de la plage par les volontaires, accueillera un apéro en musique à partir de 6pm (réservations ici; les recettes reviendront au Jamaica Bay-Rockaway Parks Conservancy).

Franjo Reno en tête d’affiche pour la 2e édition du New York French Comedy

« Promouvoir la scène francophone du stand-up à New York ». Telle est l’ambition de Benoît Paillier et Samuel Triboulet. Après un premier spectacle en avril dernier avec plusieurs artistes francophones, le duo donne rendez-vous le jeudi 6 juillet à 9pm au Broadway Comedy Club pour un show unique avec l’artiste Franjo Reno. L’humoriste français de 33 ans, qui a notamment fait ses débuts au Jamel Comedy Club, jouera pour la première fois à New York, avant deux dates à Montréal. Sa première partie sera assurée par sa sœur, Marie Reno, musicienne et humoriste.

French humor

Lors de leur première en avril, la musique de Patrick Bruel fermait le bal au Broadway Comedy Club. « Ce soir, on a vécu un rêve ! On a beaucoup de chance », déclarait Benoît Paillier, le sourire aux lèvres. La salle était presque pleine pour ce premier show. Les Français étaient largement au rendez-vous, ainsi que les rires. Sept artistes se sont passés le micro sur scène, dont Benoît Paillier et Samuel Triboulet. Pour les sélectionner, « le critère principal était de parler français mais sans être forcément français », précise Samuel Triboulet. Car l’idée de cette nouvelle production n’est pas uniquement de mettre en avant la culture française, mais bien les talents francophones du monde entier : « les artistes venaient d’Haïti, du Canada et même de Colombie (…) certains d’entre eux jouaient en français pour la première fois ! ».

Un vrai challenge pour ces artistes, plus habitués au public américain. C’est le cas de Warren Lefèvre, humoriste et Tiktokeur français : « Tout est différent avec les Américains (…) c’est plus direct alors qu’en France, on joue dans la finesse ». Mais malgré les maladresses et les doutes, l’accueil n’en restait pas moins chaleureux.

Un projet tout neuf

« On a eu l’idée il y a quelques mois à peine », nous confie Samuel Triboulet. C’est suite à un cours de stand-up à la Manhattan Comedy School que les deux jeunes comédiens en herbe ont l’idée ambitieuse de monter un spectacle entièrement en français. Intéressés depuis plusieurs années par l’univers de la comédie et de l’improvisation, aucun des deux n’avaient pourtant foulé les planches en France.

Arrivés à New York en 2022, Benoît Paillier et Samuel Triboulet, respectivement 26 et 25 ans, débutent en cœur leurs carrières dans la finance. En parallèle, ils commencent à performer à des open mic ou shows amateurs en anglais. Dans l’audience, leurs proches et d’autres membres de la communauté française font part d’un manque de représentation francophone dans les spectacles new-yorkais. L’occasion était trop belle pour les deux amis.

«New Talent Show»

Les deux jeunes hommes comptent bien faire du « New York French Comedy » un nouveau rendez-vous pour les francophones et pourquoi pas, les New-Yorkais. Mais ils veulent aussi rendre le stand-up accessible à tous : « Nos évènements n’ont pas pour unique ambition de mettre en lumière des comédiens expérimentés. Nous avons envie de participer à la démocratisation du stand-up ». Benoît Paillier, Samuel Triboulet et leur collaboratrice Gabriella Sébag-Weingrad, ont plusieurs projets en tête, notamment celui de créer une scène ouverte pour les francophones novices, « une sorte de ‘New Talent show’ » ajoute Samuel Triboulet « et plein d’autres choses encore ».

Business: comment préparer son expansion aux États-Unis?

[Article partenaire] Les États-Unis sont perçus comme un pays innovant et toujours en mouvement. Ce n’est donc pas surprenant que les PME françaises soient de plus en plus nombreuses à vouloir s’implanter sur le marché américain.

Cependant, les sociétés françaises sont souvent très peu, ou mal, informées sur le système américain. Les informations que l’on peut trouver sur Internet sont vagues et peu précises.

Cela s’explique notamment par le fonctionnement du pays et par la multitude d’informations disponibles du fait de l’organisation en fédération (un État fédéral et cinquante États autonomes).

Dans cet article, Mazars, leader international de l’audit, de la fiscalité et du conseil, vous conseille et vous informe pour réussir votre croissance aux États-Unis.

Établir une relation avec une banque

Lorsque vous créez votre entreprise aux États-Unis, ouvrir un compte bancaire est essentiel, notamment pour payer des salariés.

Les différences entre les systèmes bancaires français et américains peuvent présenter des complexités supplémentaires. C’est pourquoi Mazars a établi des relations privilégiées avec des banques locales, afin de faciliter l’ouverture des comptes bancaires pour les entreprises et investisseurs étrangers.

Simplification de la comptabilité

La réglementation américaine n’impose pas de suivre un plan comptable homologué. Il est ainsi très fréquent de voir les filiales de sociétés étrangères appliquer le même plan de compte que leur société mère par souci d’uniformité, ou faciliter les travaux de consolidation.

À l’inverse, cette souplesse permet aux sociétés américaines d’élaborer leur propre plan comptable pour répondre à leurs besoins.

Sales and use tax

La sales tax est l’une des manières les plus transparentes de collecter de l’impôt. Le consommateur final peut voir directement sur sa facture ou son ticket de caisse le montant de sales tax payé.

Toutefois les États-Unis n’imposent pas un taux national. Chaque État est libre de fixer son taux de sales tax. À celui-ci s’ajoute ensuite un taux local.

Les lois, règles et procédures qui régissent la sales tax ne sont pas uniformes dans toutes les juridictions, ce qui génère des problèmes de base de calcul, d’imposition de biens spécifiques, ainsi que de taux qui varient considérablement en fonction des juridictions.

L‘imposition des sociétés

La fiscalité est un aspect fondamental de l’implantation des sociétés aux États-Unis. Le droit fiscal américain est très complexe. Il relève à la fois de la compétence de l’État fédéral, des États et des collectivités locales.

  • L’impôt fédéral s’applique à toutes les sociétés, quel que soit l’État dans lequel elles se trouvent.
  • Au niveau des États, il faut déterminer si une entreprise a un nexus dans l’État, c’est-à-dire suffisamment de présence physique ou économique pour être assujettie à l’impôt société. Ensuite, il faut calculer le revenu imposable généré par les activités dans l’État et l’attribuer à cet État.

Gestion efficace des ressources humaines

Dans un pays où la dynamique du marché du travail est très flexible, la politique salariale de la société américaine est importante.

Les Américains n’accordent pas une grande place à la fidélité à l’entreprise et sont très mobiles. La rémunération et les avantages sociaux permettent à l’employeur de se différencier face aux autres et sont ainsi des facteurs de fidélisation.

Parmi les avantages sociaux que les employeurs proposent à leurs employés, il y a les congés payés, la couverture sociale, les plans de retraite, les congés maternité, etc.

Conclusion

Lors de l’élaboration d’un business plan, il est important de prendre en compte les implications fiscales locales.

Malheureusement, de nombreux investisseurs négligent cet aspect et en subissent les conséquences, telles que des avis de non-conformité, des pénalités et des intérêts de retard, voire la suspension de leurs activités.

Mazars comprend les défis uniques auxquels les entreprises françaises sont confrontées lors de leur expansion aux États-Unis. Ses équipes de professionnels, au sein des services externalisation, fiscalité et mobilité internationale, peuvent vous accompagner dans toutes les étapes de votre projet d’implantation.

Mazars propose aux entreprises qui se lancent dans un développement aux États-Unis une approche sur-mesure pour les aider à respecter les normes comptables et fiscales américaines et comprendre les réglementations locales. Forte de son expérience, l’équipe franco-américaine peut vous aider à éviter les erreurs classiques commises dans le cadre d’une installation dans un pays où l’environnement légal et fiscal est différent de la France.

Pour en savoir plus sur les services offerts par Mazars USA LLP, contactez l’équipe ou rendez-vous sur le site internet du cabinet.

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Juneteenth: 5 choses à savoir sur ce jour férié américain

Lundi prochain 19 juin, les administrations et écoles seront fermées aux États-Unis, ce sera un jour off pour de nombreux Américains. Depuis 2021, Juneteenth, longtemps connu sous d’autres noms comme Emancipation Day ou Freedom Day, est un jour férié fédéral, le onzième du calendrier, instauré par le président américain Joe Biden. Que commémore-t-on ?

Derniers esclaves au Texas

Juneteenth est la combinaison de June, le mois de juin, et nineteenth, l’adjectif numéral ordinal dix-neuvième. Cette journée commémore l’émancipation des derniers esclaves au Texas il y a 157 ans. L’esclavage, « le péché originel de l’Amérique » selon l’expression de Joe Biden, a été aboli par Abraham Lincoln le 1er janvier 1863. Mais ce n’est que le 19 juin 1865 que l’armée de Union, victorieuse de la guerre de Sécession, annonce aux derniers esclaves de la ville texane de Galveston qu’ils étaient libres. L’esclavage a ensuite été aboli officiellement en décembre 1865, avec l’adoption du treizième amendement de la Constitution américaine. Le Texas fut donc le dernier État de la Confédération à apprendre la fin de la guerre civile et l’abolition de l’esclavage.

Déjà observé dans la majorité des États

En 1979, le Texas a été le premier État américain à célébrer le 19 juin comme un jour férié. D’autres ont suivi, si bien qu’au moment de la promulgation de la loi au niveau fédéral, 41 États et le district de Columbia avaient déjà inclus Juneteenth dans leur calendrier des jours de commémorations ou de congés.

Long combat pour obtenir un jour férié fédéral

La liste des villes et États commémorant le 19 juin 1865 avait beau s’allonger, la Maison Blanche a longtemps hésité à ajouter cette date dans le calendrier fédéral. Ce n’était pas faute de lobbying de la part des partisans du Juneteenth. Le site juneteenth.com, fondé en 1997 par Clifford Robinson à la Nouvelle-Orléans, et la National Juneteenth Observance Foundation, fondée et présidée par le révérend Ronald Meyers, espéraient depuis longtemps faire du 19 juin un jour de congé national au même titre qu’Indépendances Day. « Vous ne pouvez pas vraiment célébrer la liberté en Amérique en vous contentant du 4 juillet » déclarait Ronald Meyers dans le magasine TIME en 2008. 

Journée off pour tous les salariés ?

De grands groupes comme Nike et Twitter avaient déjà accordé à leurs salariés cette journée de congé, une tendance qui s’est accentuée après la résurgence du mouvement Black Lives Matter suite à la mort de George Floyd en mai 2020. Face à l’ampleur des manifestations contre le racisme, Joe Biden a fini par promulguer la loi le jeudi 17 juin avec effet immédiat. Trop juste pour que toutes les entreprises puissent s’organiser, d’autant que le 19 juin tombant alors un samedi, le jour férié avait été avancé d’un jour, au vendredi 18 juin – aux États-Unis, quand les jours fériés tombent un samedi ou un dimanche, ils sont observés soit le vendredi, soit le lundi.

Aujourd’hui, de nombreux salariés vont donc profiter d’un long week-end de trois jours. Mais comme toujours aux États-Unis, le fait de donner ou pas les jours fériés reste à la discrétion des employeurs, aucune loi fédérale ne les oblige à accorder tel ou tel holiday. 

Désormais 11 jours fériés aux États-Unis

Entre 1983 – date de la création du Martin Luther King Jr Day – et juin 2021, le calendrier américain des jours férié n’avait pas bougé. Les 11 jours fériés sont depuis : Nouvel An (1er janvier), Martin Luther King Jr. Day (3e lundi de janvier), Presidents Day (naissance de George Washington, 3e lundi de février), Memorial Day (dernier lundi de mai), Juneteenth (19 juin), Indépendance Day (4 juillet), Labor Day (1er lundi de septembre), Vétérans Day (11 novembre), Columbus Day (ou Indigenous Peoples Day, 2e lundi d’octobreThanksgiving (quatrième jeudi de novembre), Noël (25 décembre). Inauguration Day, jour de l’investiture des présidents américains, tous les quatre ans, est également un jour férié fédéral payé pour les fonctionnaires fédéraux. Il est célébré le 20 janvier – ou le 21 si le 20 est un dimanche.

Une première version de cet article a été publiée le 14 juin 2022.