Jane Goodall, pionnière de la recherche sur les rapports humains-animaux devenue icône de la protection animale, est à l’honneur du film « Reasons for Hope » projeté en ce moment au musée des sciences naturelles Perrot à Dallas. Ce film de 40 minutes présente différentes initiatives menées par la célèbre anthropologue britannique aux quatre coins du monde en faveur de la conservation de l’environnement. Il repose sur les quatre « piliers d’espoir » tels qu’elle les définit : l’intellect humain, la résilience de la nature, le pouvoir et le dévouement des jeunes, et l’indomptable esprit humain. Au-delà de sensibiliser le public aux menaces qui pèsent sur les animaux et l’environnement, Jane Goodall souhaite faire passer un message d’espoir et inspirer jeunes et moins jeunes à s’engager pour la protection de notre monde et de tous ceux qui l’habitent.
Jane Goodall est également la source d’inspiration de la série « Jane » diffusée sur Apple TV depuis le 14 avril. La mini-série de dix épisodes raconte la vie de Jane Garcia, écologiste en herbe qui veut sauver les espèces en danger. Aux côtés de son meilleur ami David et du chimpanzé Greybeard, elle voyage à travers le monde en vue de protéger les animaux sauvages. La fiction, qui s’inspire de la vie de Jane Goodall, « rappelle aux enfants que l’environnement est un sujet qui devrait tous nous préoccuper, tout en les encourageant, eux et leur famille, à faire la différence », expliquait Jane Goodall à propos de cette série.
À 89 ans, rien n’arrête l’activiste environnementale qui poursuit son combat pour la conservation et la préservation de l’environnement au travers du Jane Goodall Institute, et continue d’être une source d’inspiration dans le monde entier. Rendez-vous donc au Perot Museum : « Reasons for Hope » est projeté tous les jours à 12:20pm et 4:20pm, les billets (6$ pour les membres, 8$ pour les non-membres) sont à réserver ici.
Il faut croire que les Américains nous aiment aussi pour nos défauts. La chaîne ABC est actuellement en pleine préparation du remake de HPI, la série française un peu loufoque qui réunit chaque semaine plusieurs millions de téléspectateurs sur TF1, battant régulièrement des records d’audience. 8,4 millions de personnes ont ainsi allumé leur écran pour le lancement de la saison 3 au mois de mai, un record sur l’année 2023, et du jamais vu pour une série française depuis plus de 10 ans ! La version américaine a été renommée High Potential et mettra notamment en vedette Kaitlin Olson dans le rôle de Morgan (Audrey Fleurot dans sa version originale).
En France, la série a été portée par Itinéraire Productions (Groupe UGC) et Septembre Productions (Groupe Mediawan), consacrant la richesse de la création tricolore, quelques semaines après que la Paramount ait décidé, de son côté, d’adapter Le Bureau des Légendes.
Un humour très français
« C’est une magnifique surprise, réagit Jean Nainchrik, PDG de Septembre Productions. C’est formidable car c’est très rare. D’autant plus que notre série est un peu déjantée, c’est une comédie policière différente. Il fallait oser faire une héroïne d’une femme de ménage avec trois enfants, qui travaille dans un commissariat et va finir par être associée aux enquêtes. »
La série a été vue dans 105 pays mais faire l’objet d’un remake, surtout aux États-Unis, est vécu comme une consécration pour les producteurs français. « ABC est un des networks les plus puissants, une des chaînes qui a produit le plus de séries, notamment policières, dont certaines ont été diffusées en France et ont acclimaté le public français à ce genre, se réjouit Bérengère Legrand, productrice de HPI, qui a aujourd’hui son propre label ”Page 36” au sein du groupe Mediawan. Ils ont déjà produit des séries un peu décalées, comme Castle. HPI a rencontré le succès immédiatement en France et on s’est vite aperçu qu’elle plaisait au-delà des frontières. C’est la classe quand même ! »
Kaitlin Olson dans le rôle d’Audrey Fleurot
En France, le succès d’HPI repose pour beaucoup sur son actrice principale, Audrey Fleurot, et sur un scénario et des situations qui ne pourront pas toutes être transposées de la même manière aux États-Unis. « C’est une série à l’humour très français, reconnaît Jean Nainchrik. Il fallait oser l’adapter aux USA ! Ils ont tourné le pilote, et il a eu un énorme succès. Ce n’est pas étonnant car ces producteurs sont d’énormes pros, ils connaissent le public américain. Notre histoire les intéresse mais le reste leur appartient. Ils vont conserver la trame de l’histoire et les situations, mais vont les adapter à la vie américaine. »
En mêlant la comédie au polar, les producteurs français ont tapé en plein dans le mille. « Le polar est un genre plébiscité aux États-Unis, relève Bérengère Legrand. Les chaînes en cherchent beaucoup et veulent renouveler leur offre. Les États-Unis aiment bien les binômes un peu improbables, avec un consultant qui vient aider le flic dans ses enquêtes. »
Le remake sera porté par des figures connues des téléspectateurs américains : Kaitlin Olson a crevé l’écran au cours des nombreuses saisons de Philadelphia et Very Bad Nanny. Javicia Leslie (Swim At Your Own Risk), Deniz Akdeniz (Tomorrow, When the War Began), Amirah J (Shameless) ou encore Matthew Lamb (Only Murders in the Building) complètent le casting.
Son nom vient du grecαφωτικός et fait référence aux fonds marins, si profonds que la lumière n’y parvient jamais. Aphotic est un nouveau restaurant de San Francisco, ouvert depuis mars dernier et dont le menu met en valeur les produits de la mer, de l’entrée au… dessert. Pour réussir le tour de force d’incorporer du poisson aux gourmandises sucrées qui concluent généralement un bon repas, Aphotic s’est adjoint les services d’une jeune cheffe pâtissière française, Deirdre Rieutort-Louis.
Une Bretonne formée chez Jean-Georges
« En tant que Bretonne, l’idée de faire un menu entièrement autour de la mer m’a beaucoup plu, explique la jeune femme. Mes grands-parents sont de Landerneau, j’ai grandi avec le crabe de Roscoff ! Peter Hemsley, créateur d’Aphotic m’a demandé d’incorporer du poisson dans les desserts. J’avais travaillé dans des restaurants beaucoup plus classiques auparavant, dont la carte privilégiait des desserts attendus. Ici, on pousse les limites et j’aime ça. »
Diplômée de l’école de pâtisserie Lenôtre en 2012, et du Culinary Institute of America, la jeune cheffe affiche un pedigree impressionnant : Jean-Georges à New York, Spruce et Gary Danko à San Francisco, un stage à l’Elysée, elle a fait ses armes chez les meilleurs.
Élevée aux Pays-Bas où travaillaient ses parents, Deirdre Rieutort-Louis a su très jeune que la pâtisserie était sa passion. « À huit ans, j’ai vu une émission sur Alain Reix, le chef du Jules-Verne, le restaurant de la Tour Eiffel. Mes parents m’ont permis de le rencontrer, et nous avons parlé gousses de vanille ! », se souvient-elle. Je passais mes week-ends à faire de la pâtisserie, et mes cadeaux d’anniversaire, c’était de prendre des cours à l’école Alain Ducasse. Mes inspirations sont Christophe Michalak, Christophe Felder, dont j’ai tous les livres, et Claire Heitzler, une des rares femmes en pâtisserie. »
Sprinkles aux écailles et glace à l’huître
Pour créer des desserts à base de poisson, Deirdre Rieutort-Louis a puisé à la fois dans ses racines et dans son expérience. En effet, son compagnon et son père ont tous les deux des origines vietnamiennes, ce qui a amené la cheffe pâtissière à explorer l’utilisation du nuoc man, la sauce traditionnelle au poisson. Elle a décidé d’en faire un caramel. Même chose pour les écailles de poisson : « Je les blanchis, je les caramélise et je les utilise comme des “sprinkles” pour décorer les gâteaux et leur donner du croustillant. »
Sur la carte des desserts, on trouve aussi un tiramisu à la banane avec un caramel d’algue, des choux au chocolat et caviar, et selon la marée du jour, parfois une glace à l’oursin. Le dessert signature de Deirdre Rieutort-Louis est rapidement devenu la glace à l’huître, dont elle avait appris les rudiments à l’école Lenôtre. « C’est assez stressant de créer des desserts qui répondent aux attentes d’originalité de nos clients. Ils cherchent une expérience différente de celle qu’ils peuvent avoir dans les restaurants de poissons de Sausalito. D’ailleurs, 99% des clients qui ont essayé la glace à l’huître adorent ! »
Passionnée par son métier et désireuse de toujours progresser, Deirdre Rieutort-Louis affiche ses ambitions pour Aphotic : « On vise une étoile Michelin, c’est clairement notre but». Pour y parvenir, elle collabore beaucoup avec les autres chefs du restaurant et le responsable des cocktails. Les desserts de Deirdre Rieutort-Louis sont en effet également disponibles à la carte, pour les clients qui préfèrent l’ambiance intimiste du bar au menu dégustation. Le restaurant a d’ailleurs fait son entrée dans le célèbre guide en mai, deux mois seulement après son ouverture. Une belle promesse pour la cheffe qui a côtoyé les étoiles à Spruce et Gary Danko.
Publié le 25 mai 2023. Dernière modification le 15 juin 2023.
L’une des plus belles façons de fêter l’été à New York est de regarder un film en plein-air, au coucher du soleil, en pique-niquant sur l’herbe. C’est exactement ce que propose le festival Film on the Green jusqu’au 8 septembre avec 12 films en français sur le thème de la danse. Il y a les classiques bien sûr, comme « French Cancan » de Jean Renoir avec Jean Gabin le 14 juillet (Bastille Day). Mais cette édition 2023 propose également un nombre record de nouvelles sorties et de coproductions internationales.
Organisé par les services culturels français (Villa Albertine), en partenariat avec la Fondation FACE et NYC Parks, le festival se déroule dans 9 parcs new-yorkais cette année. Il est gratuit et ouvert à tous – il suffit simplement d’apporter son repas et sa couverture. Après « La leçon de tango » le 9 juin, voici la suite du programme – chaque projection commence à 8:30pm :
Vendredi 16 juin à Washington Square Park : « L’Arnacœur » (Heartbreaker) avec Vanessa Paradis et Romain Duris
Vendredi 14 juillet à Seward Park : French Cancan de Jean Renoir avec Jean Gabin et Françoise Arnoul
Vendredi 23 juin à Transmitter Park : « La Femme et le Pantin » de Julien Duvivier avec Brigitte Bardot
Vendredi 30 juin à Tompkins Square Park : « Trois nuits par semaine » (Three Nights a Week) de Florent Gouëlou avec Pablo Pauly et Romain Eck
Vendredi 7 juillet à Seward Park : « Haut et fort » (Casablanca Beats) de Nabil Ayouch avec Anas Basbousi
Vendredi 12 juillet à J. Hood Wright Park : « Neneh Superstar » de Ramzi Ben Sliman avec Oumy Bruni Garrel et Maiwenn
Vendredi 14 juillet à Seward Park : « French Cancan » de Jean Renoir avec Jean Gabin et Françoise Arnoul
Vendredi 21 juillet à Riverside Park, Pier I : « Polina, danser sa vie » de Valérie Müller et Angelin Preljocaj avec Anastasia Shevtsova et Juliette Binoche
Vendredi 28 juillet à Riverside Park, Pier I : « Nha Fala » (My Voice) de Flora Gomes avec Fatou N’Diaye
Mercredi 6 septembre à Columbia University, Low Library Steps : « Twist à Bamako » (Dancing the Twist in Bamako) de Robert Guédiguian
Vendredi 8 septembre, clôture du festival au McGolck Park : « Ballerina » (Leap), film d’animation d’Eric Summer et Eric Warin
À noter que Films on the Green est l’un des évènements de la Saison de Danse Albertine, une célébration de l’art de la danse organisée par la Villa Albertine tout au long de l’année. Outre le festival du film, la saison comprend des tournées de compagnies françaises, africaines et caribéennes dans plusieurs villes, des résidences artistiques et un symposium sur le thème de la danse.
Pour ce cru 2023, le producteur français Greg Cerrone, incontournable DJ de la scène électro-house, sera derrière les platines. Il se produira avec ses sets de techno au Golden Gate Bandshell le mercredi 21 juin à 7pm. La soirée, concoctée par le Consulat de France à San Francisco, French Talent USA, la Villa Albertine San Francisco et la municipalité de SF, clôturera une journée entière dédiée à la musique.
La ville de San Francisco a lancé sa première édition de la fête de la musique l’an dernier sous le nom Make Music Day. Cette année, la municipalité renouvelle donc l’expérience avec de nombreux évènements gratuits et ouverts à tous. Des concerts (rock, jazz et musique classique) auront lieu dans toute la ville. Liste des artistes ici.
À San José, tous les styles
Comme à San Francisco, Make Music San Jose, met à l’honneur les musiciens locaux. Près d’une cinquantaine d’artistes vont se succéder partout en ville, de midi à 10:00 pm, allant du blues au métal en passant par le jazz.
À Berkeley, le tango à l’honneur
L’Alliance Française de Berkeley célèbre la musique lors d’une soirée spéciale. Les festivités, organisées en partenariat avec l’École Bilingue de Berkeley, démarreront le mercredi 21 juin à 6:00 pm (à l’école) avec l’interview d’Ayano, danseuse, professeure et co-fondatrice du Tango Poetry Project. Au programme : une discussion sur comment l’immigration entre l’Argentine et la France a façonné l’histoire du tango. Empanadas et vin en guise d’accompagnements.
De 7pm à 8:30pm, le bandonéoniste suisse Adrian Jost et le pianiste Seth Asarnow feront tourner les danseurs de tango locaux. Et pour terminer, jusqu’à 10:00 pm, le DJ Cruz Fierro s’illustrera avec une sélection de morceaux de tango qui feront voyager de Paris à Buenos Aires. Tickets à 20 dollars ici.
On pouvait y déguster pains frais, viennoiseries, sandwichs et desserts. Le soir venu, on pourra désormais y dîner autour de plats emblématiques de la gastronomie française. Ce mercredi 14 juin, Marine Le Faucheur et Thibaut Leymarie, à la tête des deux boulangeries-pâtisseries Sweet Lily, à Los Angeles, ouvrent leur restaurant. Baptisé Sweet Lily by Night, celui-ci prend ses quartiers entre les murs de leur boutique de Cahuenga Boulevard. Ce grand espace, doté de tables pour 80 personnes, accueillera les clients du mercredi au dimanche, de 5 à 10pm, en plus de son activité de boulangerie en journée.
Tout fait maison
Avec ses belles poutres de bois blanches, l’ancien Oak-Crest Market, construit en 1939, offrait le cadre idéal pour accueillir un restaurant. Le couple de Français y songeait déjà il y a trois ans, en signant leur bail, au terme de deux ans de recherches. D’autant que le quartier, composé de résidences et de bureaux, non loin des studios Universal, manquait de lieux de restauration, souligne Marine Le Faucheur. À 33 ans, l’énergique jeune femme, t-shirt noir et chignon blond, prend les rênes de l’équipe de Sweet Lily by Night.
Un défi qu’elle n’a pas peur de relever, forte de ses 15 années d’expérience dans la restauration. « Nous proposons une carte simple : six entrées, six plats et six desserts, le tout fait maison, vante-t-elle. Ils sont réalisés par notre chef, Jérémy Duchamp, un passionné, qui vient d’arriver de France. Les desserts sont l’œuvre de Thibaut : pâtissier depuis 30 ans, il met un point d’honneur à ce que les clients en gardent un souvenir exceptionnel. Le pain est confectionné ici et le vin français, choisi par notre œnologue.»
Boeuf bourguignon (35$), blanquette de veau (32$), tian de légumes (23$) entrecôte et gratin dauphinois (48$)… Le menu changera chaque mois (excepté le best-seller du mois précédent). « Nous voulons faire découvrir de nouveaux plats français à nos clients américains, et faire venir des Français, pour qu’ils puissent se sentir comme à la maison » insiste Marine Le Faucheur. Un menu enfant est aussi proposé.
3 adresses en 3 ans
Après leur deuxième boulangerie de Culver, ouverte en début d’année, ce restaurant est le troisième business que le couple de Français monte à Los Angeles en trois ans, forts du succès de leurs gourmandises.« Nous n’avions pas prévu de nous agrandir aussi vite, mais les opportunités se sont présentées, on nous a fait confiance, donc nous avons foncé », interprète la patronne. Pour faire tourner leur activité, ces travailleurs acharnés ne comptent pas leurs heures, qu’ils soient aux fourneaux, en salle, où derrière le comptoir.
De cinq employés au départ, ils se trouvent aujourd’hui à la tête d’une équipe de trente personnes, réparties sur les deux sites de Culver et Cahuenga. Une « équipe très soudée » sur laquelle ils peuvent compter, composée en partie de Français. « Une question de work ethic », glisse Marine Le Faucheur, mais aussi de savoir-faire, tant les boulangers et les pâtissiers français n’ont pas leur équivalent en Californie.
Un repère pour les Français
Si leurs adresses ont conquis une clientèle américaine, elles sont aussi devenues un point de repère pour les Français expatriés à LA. Ils aiment y acheter leur pain ou s’y retrouver pour des événements festifs, comme le 14 juillet, célébré depuis 4 ans chez Sweet Lily par un tournoi de pétanque autour d’un buffet, dans une ambiance bon enfant.
« Los Angeles reste une ville très compliquée pour faire des connaissances, constate la gérante de Sweet Lily. La ville est immense, la vie coûte cher, les gens travaillent énormément pour y arriver… Si nous pouvons faire en sorte qu’ils se rencontrent, c’est top ! » Ce n’est pas leur fille Lily, petite reine de la boulangerie, qui dira le contraire. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, elle et ses parents auront la joie d’accueillir une petite sœur en décembre.
Le visa E2 est le sésame pour beaucoup de Français·es rêvant de vivre aux États-Unis sur le long terme.
Pour le décrocher, il existe quelques options, dont la création d’une entreprise sur le sol américain, ou encore le rachat d’un business. Nous avons parlé lors de ce webinaire du 13 juin 2023 de l’option qui gagne en popularité chaque année : l’ouverture d’une franchise.
Au programme de ce webinaire gratuit d’une heure :
– Le secteur de la franchise aux USA
– La promesse des franchiseurs
– Qu’en est-il vraiment ?
– Avantages / inconvénients : Achat d’une franchise vs Créer sa propre entreprise vs Faire une acquisition pour le Visa E2
– Le visa E2 en quelques mots
– La franchise et le visa E2
– Écueils et parcours de l’appliquant au visa E2 dans le contexte d’une franchise
Ça va swinguer à Miami à l’occasion de la Fête de la musique. Cette tradition française, qui perdure depuis plus de quarante ans, célèbre chaque année, aux quatre coins de la planète, le solstice d’été en proposant des concerts gratuits dans plus d’un millier de villes. Voici les rendez-vous musicaux du Make Music Miami qui investira le mercredi 21 juin différents quartiers de la métropole floridienne.
Organisée par l’association Buskerfest Miami en partenariat avec l’agence artistique The Rhythm Foundation et la Villa Albertine, cette grand-messe musicale débutera en milieu de matinée et il y en aura pour tous les goûts. Les amateurs de jazz se presseront dès 9am au Lummus Park à South Beach (1001 Ocean Dr) pour se laisser porter par la voix du pianiste et chanteur Duck Romero.
Des notes rock, pop et rhythm ’n’ blues résonneront à partir de 9:30am entre les murs du Dunns Josephine Hotel (1028 NW 3rd Ave), un établissement niché en plein coeur d’Overtown, où se produira entre autres l’auteur et compositeur floridien Timothy LaRoque.
Plusieurs artistes et groupes locaux aux styles musicaux variés se relaieront de 12pm à 5pm sur la scène de l’Underline Sound Stage à Brickell (SW 1st Ave & SW 8th St), la nouvelle promenade végétale de Miami.
Pour le plus grand bonheur des mélomanes, Crystal Swayer, connue sous le sobriquet de « Lady of Harp », offrira quelques morceaux à la harpe dès 12pm au Healing Lotus de Cooper City, près de Hollywood (8743 Stirling Rd).
Un vent musical soufflera aussi sur Lincoln Road où le chanteur et multi-instrumentiste Lone Wolf proposera de 5pm à 7pm un savant mélange de blues, de folk et de bluegrass, cette musique spécifique des régions rurales d’une bonne partie des États du Midwest et du Sud profond des États-Unis (810 Lincoln Rd).
D’autres scènes musicales seront également installées sur cette artère piétonne de Miami Beach, dont l’Euclid Circle (1623 Euclid Ave) où se succèderont de 4pm à 9pm nombre d’artistes, à l’instar du trompettiste français Vincent Raffard, le leader du groupe international The French Horn Collective aux influences gypsy jazz et electro swing, qui fera danser son public de 7pm à 8pm.
Les festivités se dérouleront également dès 7pm du côté du Bandshell, toujours à Miami Beach (7275 Collins Ave) avec Hermanos Gutiérrez, un duo formé par deux frères guitaristes qui puisent leur inspiration du côté de l’Amérique latine et du sud-ouest américain.
La célèbre Cheffe Cuisinier Anne-Sophie Pic dit que l’« on nourrit son expérience de ses réussites, mais aussi de ses échecs. L’erreur est l’un des ingrédients de l’expérience ». L’expérience, Julien Renaut en a toujours voulu. Mais alors qu’il commençait à gravir les échelons en France, on lui a souvent reproché son jeune âge. Il ne manque pourtant pas d’idées. Et il n’a pas peur de travailler pour réussir. Alors un jour, il se dit que son futur est peut-être ailleurs. Il tombe sur un forum de français établis autour du monde et lit que la ville de San Diego vit une pénurie sans précédent de boulangers. Ni une, ni deux, le voilà qui se met en tête de partir s’y installer.
Aujourd’hui entrepreneur aguerri à la tête de La Belle French Bakery, avec une passion pour la pâtisserie toujours intacte, Julien me raconte son parcours de la Californie aux montagnes Rocheuses du Colorado puis dans la région de Denver. Il parle de sa rage de réussir, de son envie d’entreprendre, mais aussi de partager pour soutenir celles et ceux qui voudraient tenter l’aventure américaine.
Cet épisode va vous donner faim … de réussir.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
C’est la seule école du quartier proposant une éducation bilingue pour les élèves de la PreK à la 8th grade (13-14 ans).
À la NYFACS, l’accent est mis sur l’apprentissage des langues, la culture et l’épanouissement personnel des élèves. La communauté NYFACS est diversifiée et inclusive, et accueille les débutants en français dans toutes les classes.
Une scolarité d’excellence
La NYFACS propose une éducation personnalisée, dans laquelle les élèves grandissent en s’épanouissant. L’école offre notamment un programme rigoureux en ELA (English Language Arts), mathématiques et STEM.
Par ailleurs, les élèves ont la possibilité de suivre des cours gratuits après l’école, et bénéficient d’une académie d’été gratuite. Ils peuvent également suivre des cours d’enrichissement en art, danse, natation, échecs, codage, théâtre, débat, DJ, cours de musique et bien plus encore.
Une immersion bilingue
De la maternelle à la quatrième, quelle que soit l’année, les élèves de la NYFACS sont en immersion dans un environnement bilingue franco-américain.
L’école a également conclu des partenariats extra-scolaires avec New York Edge, PAL et Street Squash et accueille des élèves des cinq borough new-yorkais.
Plus d’informations sur la NYFACS
La NYFACS est une école à charte d’immersion bilingue sans frais de scolarité. L’école accueille également les élèves ayant des besoins particuliers.
Pour en savoir plus et pour inscrire votre enfant, rendez-vous sur le site internet de l’école.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Michael Athea ressent l’effet Messi jusque dans sa salle de foot près de Little River. Depuis que le champion du monde a annoncé son installation prochaine en ville pour jouer sous les couleurs de l’Inter Miami FC, sans doute dès juillet, le fondateur d’Urban Indoor Futbol indique avoir reçu deux appels de la part d’individus intéressés par l’acquisition de son bâtiment et son business – offres qu’il ne compte pas accepter. « Messi a déjà un impact sur l’immobilier et les affaires… Il y a des gens qui se disent que c’est le moment d’investir dans le foot à Miami !», observe le Français, pour qui la venue de l’ex-Parisien va faire passer la scène locale du ballon rond « dans une autre dimension ».
Visibilité inespérée pour l’Inter Miami
Les chiffres lui donnent raison. L’Argentin n’a pas encore signé son contrat que son futur club profite déjà des retombées de cette juteuse affaire, saluée par tous dans la ville très hispanique, du maire Francis Suarez jusqu’aux stars des autres équipes locales (Miami Heat, Dolphins…) en passant par les fans. Fondé par David Beckham et des associés, l’Inter Miami enregistre désormais près de huit millions d’inscrits sur son compte Instagram contre un million dans l’ère pré-Messi. C’est plus que n’importe quelle équipe de NFL (foot américain), MLB (baseball) ou NHL (hockey sur glace), comme le note le Miami Herald. Pas mal pour un club au niveau très moyen.
Par ailleurs, les prix des billets des matches à domicile et à l’extérieur ont explosé. Et certains stades dans lequel l’Inter Miami doit jouer ont d’ores-et-déjà prévu de débloquer des sièges supplémentaires pour faire face à l’afflux de demande. Le DRV PNK Stadium, l’antre du club, envisage pour sa part d’ajouter jusqu’à trois mille places, portant sa capacité d’accueil à 22 000 personnes d’ici août. « On est tous contents de l’arrivée de Messi. Ça va attirer des sponsors et d’autres grands joueurs, mais aussi faire démarrer l’Inter Miami car on est juste la honte de la MLS (Major League Soccer, le championnat de soccer) », reprend Michael Athea. Pour rappel, le club pointe actuellement à la dernière place de la Conférence Est.
«Un Dieu vivant» qui ne doit pas décevoir
Ravy Truchot, propriétaire français du FC Miami City, équipe évoluant dans une division inférieure, et des académies du PSG en Amérique du Nord, n’est pas surpris du choix de la star car beaucoup de gloires du foot sont venues terminer leur carrière sur les pelouses (parfois synthétiques) américaines. Il n’empêche que l’ambiance « va être extraordinaire » à Miami, compte-tenu de l’importance de la communauté hispanique. « C’est un Dieu vivant !», glisse-t-il.
Il se demande toutefois si l’Inter Miami est prête à « recevoir un tsunami comme Messi ». « C’est une formation relativement jeune. Leur stade n’est pas très grand et ils n’ont pas vraiment le personnel pour l’accueillir, estime-t-il. Certes, le public va payer beaucoup d’argent pour voir les premiers matches, mais sur le terrain, il faudra qu’il crée le spectacle car c’est ce que tout le monde attend de lui. Or, le jeu n’est pas le même qu’en Europe. Il pourrait décevoir, comme d’autres joueurs qui ont traversé l’Atlantique avant lui ».
Un avis que partage Michael Athea. « Il ne va pas faire passer l’Inter Miami à la première place du championnat », souligne le Français. Il espère cependant que la venue du Messi(e) va accélérer la construction de la future enceinte du club, le Miami Freedom Park. Dans les cartons depuis 2018, il doit ouvrir ses portes en 2025, à temps pour la coupe du monde de 2026 en Amérique du Nord. En tout cas, si Paris manque trop au numéro 10, il pourra toujours récupérer son ancien maillot à la boutique du PSG qui vient d’ouvrir à Miami Beach…
Le French Choir of Washington organise un concert d’été au profit de la United Church + Die Vereinigte Kirche le samedi 24 juin à 7pm. Sous la direction de Simon Charette, la chorale francophone sera accompagnée par celle de l’Ambassade de France. Le spectacle mettra en vedette la violoniste Elizabeth Adams et le ténor Israel Lozano. Germain Le Graverend les accompagnera au piano.
Une réception aura lieu à la fin du concert avec des rafraîchissements et des amuse-bouches. Le prix des billets sont vendus entre 10 et 20 dollars et l’entrée est gratuite pour les enfants de 12 ans et moins. Les places sont limitées et les billets ne sont pas remboursables. Les dons sont également les bienvenus lors de l’événement. Les fonds récoltés servent à financer l’organisation du concert et à soutenir le French Choir of Washington. Les bénéfices seront partagés avec l’Église Unie + Die Vereinigte Kirche qui organise l’événement.
Depuis sa création l’an dernier, le French Choir of Washington promeut des chansons en langue française et des compositeurs de musique de France ainsi que des artistes professionnels locaux à travers des concerts dans la région de Washington DC.