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Messi va faire passer le foot «dans une autre dimension» à Miami

Michael Athea ressent l’effet Messi jusque dans sa salle de foot près de Little River. Depuis que le champion du monde a annoncé son installation prochaine en ville pour jouer sous les couleurs de l’Inter Miami FC, sans doute dès juillet, le fondateur d’Urban Indoor Futbol indique avoir reçu deux appels de la part d’individus intéressés par l’acquisition de son bâtiment et son business – offres qu’il ne compte pas accepter. « Messi a déjà un impact sur l’immobilier et les affaires… Il y a des gens qui se disent que c’est le moment d’investir dans le foot à Miami ! », observe le Français, pour qui la venue de l’ex-Parisien va faire passer la scène locale du ballon rond « dans une autre dimension ».

Visibilité inespérée pour l’Inter Miami

Les chiffres lui donnent raison. L’Argentin n’a pas encore signé son contrat que son futur club profite déjà des retombées de cette juteuse affaire, saluée par tous dans la ville très hispanique, du maire Francis Suarez jusqu’aux stars des autres équipes locales (Miami Heat, Dolphins…) en passant par les fans. Fondé par David Beckham et des associés, l’Inter Miami enregistre désormais près de huit millions d’inscrits sur son compte Instagram contre un million dans l’ère pré-Messi. C’est plus que n’importe quelle équipe de NFL (foot américain), MLB (baseball) ou NHL (hockey sur glace), comme le note le Miami Herald. Pas mal pour un club au niveau très moyen.

Par ailleurs, les prix des billets des matches à domicile et à l’extérieur ont explosé. Et certains stades dans lequel l’Inter Miami doit jouer ont d’ores-et-déjà prévu de débloquer des sièges supplémentaires pour faire face à l’afflux de demande. Le DRV PNK Stadium, l’antre du club, envisage pour sa part d’ajouter jusqu’à trois mille places, portant sa capacité d’accueil à 22 000 personnes d’ici août. « On est tous contents de l’arrivée de Messi. Ça va attirer des sponsors et d’autres grands joueurs, mais aussi faire démarrer l’Inter Miami car on est juste la honte de la MLS (Major League Soccer, le championnat de soccer) », reprend Michael Athea. Pour rappel, le club pointe actuellement à la dernière place de la Conférence Est.

«Un Dieu vivant» qui ne doit pas décevoir

Ravy Truchot, propriétaire français du FC Miami City, équipe évoluant dans une division inférieure, et des académies du PSG en Amérique du Nord, n’est pas surpris du choix de la star car beaucoup de gloires du foot sont venues terminer leur carrière sur les pelouses (parfois synthétiques) américaines. Il n’empêche que l’ambiance « va être extraordinaire » à Miami, compte-tenu de l’importance de la communauté hispanique. « C’est un Dieu vivant !», glisse-t-il.

Il se demande toutefois si l’Inter Miami est prête à « recevoir un tsunami comme Messi ». « C’est une formation relativement jeune. Leur stade n’est pas très grand et ils n’ont pas vraiment le personnel pour l’accueillir, estime-t-il. Certes, le public va payer beaucoup d’argent pour voir les premiers matches, mais sur le terrain, il faudra qu’il crée le spectacle car c’est ce que tout le monde attend de lui. Or, le jeu n’est pas le même qu’en Europe. Il pourrait décevoir, comme d’autres joueurs qui ont traversé l’Atlantique avant lui ».

Un avis que partage Michael Athea. « Il ne va pas faire passer l’Inter Miami à la première place du championnat », souligne le Français. Il espère cependant que la venue du Messi(e) va accélérer la construction de la future enceinte du club, le Miami Freedom Park. Dans les cartons depuis 2018, il doit ouvrir ses portes en 2025, à temps pour la coupe du monde de 2026 en Amérique du Nord. En tout cas, si Paris manque trop au numéro 10, il pourra toujours récupérer son ancien maillot à la boutique du PSG qui vient d’ouvrir à Miami Beach…

Deux chorales françaises donnent de la voix le 24 juin à DC

Le French Choir of Washington organise un concert d’été au profit de la United Church + Die Vereinigte Kirche le samedi 24 juin à 7pm. Sous la direction de Simon Charette, la chorale francophone sera accompagnée par celle de l’Ambassade de France. Le spectacle mettra en vedette la violoniste Elizabeth Adams et le ténor Israel Lozano. Germain Le Graverend les accompagnera au piano.

Une réception aura lieu à la fin du concert avec des rafraîchissements et des amuse-bouches. Le prix des billets sont vendus entre 10 et 20 dollars et l’entrée est gratuite pour les enfants de 12 ans et moins. Les places sont limitées et les billets ne sont pas remboursables. Les dons sont également les bienvenus lors de l’événement. Les fonds récoltés servent à financer l’organisation du concert et à soutenir le French Choir of Washington. Les bénéfices seront partagés avec l’Église Unie + Die Vereinigte Kirche qui organise l’événement.

Depuis sa création l’an dernier, le French Choir of Washington promeut des chansons en langue française et des compositeurs de musique de France ainsi que des artistes professionnels locaux à travers des concerts dans la région de Washington DC.

7 vignobles parfaits pour enfants et parents autour de DC

Avec l’arrivée des beaux jours et de la chaleur, les domaines viticoles de la Virginie et du Maryland se préparent à accueillir les amoureux du vin et les familles. French Morning a visité sept domaines viticoles à une heure de DC qui sont parfaits pour une après-midi avec les enfants. 

Fabbioli Cellars à Leesburg (Virginie)

Les Fabbioli Cellars sont fermés les mardis et mercredis.

Aux caves de Fabbioli, des tables de pique-nique ont été installées à l’extérieur et un espace est dédié aux familles avec enfants. Pour les petites faims, des foods trucks et des restos locaux sont sur place. Pour les groupes de 8 et plus, il faut penser à réserver en appelant au 703-771-1197. Un ou deux dimanches par mois, des concerts ou des partenariats avec d’autres magasins locaux ont lieu. Pour plus de renseignements, vérifier les dates sur leur calendrier. 

Creek’s Edge Winery à Lovettsville (Virginie)

Creek’s Edge n’est pas seulement un vignoble pittoresque, mais un endroit idéal pour toute la famille. Pendant l’été, il est agréable de s’asseoir sur les chaises installées à l’extérieur bordant le petit ruisseau ou pour les enfants, de jouer au cornhole ou avec les fers-à-cheval dans le jardin. Le domaine propose également des encas : pizzas, soupe, planche de charcuterie, et même des repas pour enfants. Il est fortement recommandé de réserver avant de s’y rendre.

Barrel Oak Winery à Delaplane (Virginie)

Barrel Oak Winery a été nommé « le vignoble le plus familial au monde » par Wine Enthousiast Magazine en 2012. Non seulement l’espace est parfaitement adapté pour les enfants et leurs parents, mais quatre de leurs vins ont été primés par une compétition de vin à San Francisco l’an dernier. Si un membre de la famille n’aime pas spécialement le vin, une belle sélection de bière est également proposée.

The Winery at Bull Run à Centreville (Virginie)

À The Winery at Bull Run, le cadre pastoral offre beaucoup d’espace pour que les enfants puissent se promener. Le domaine, situé à quelques centaines de mètres du Manassas National Battlefield Park, a ouvert un petit musée sur la guerre civile avec des objets retrouvés sur la propriété ! Pour les familles, une section « jardin familial » accueille les bambins et leurs parents.   

Rockland Farms à Poolesville (Maryland)

Rockland Farms ont un espace familial spécialement conçu pour que les enfants puissent courir et profiter de la ferme, laissant les parents tranquilles pour siroter leur pétillant rosé, un de leur meilleur vin. Le week-end, les restaurateurs du coin viennent vendre des plats artisanaux. La ferme vend également de la viande, de la charcuterie et du fromage. À noter, le domaine organise des concerts tous les vendredis soir avec des groupes locaux, à suivre sur leur calendrier.

Sugarloaf Mountain Vineyards à Dickerson (Maryland)

Pas besoin de réservation pour déguster les vins récompensés de Sugarloaf Mountain Vineyards, ouvert tous les jours de la semaine. La plupart des samedis et dimanches, il y a des food trucks sur place, mais les familles peuvent également apporter un pique-nique. Des concerts sont également organisés pendant le week-end, selon leur calendrier.

Big Cork Vineyards à Rohrersville (Maryland)

En tant que domaine viticole le plus récompensé du Maryland, Big Cork Vineyards est une visite incontournable, bien qu’à 1h30 de Washington. Le week-end, le domaine propose leur pizza (les Big Cork), mais les piques-niques fait-maison sont autorisés. Pour suivre toutes les activités organisées au domaine, rendez-vous sur leur calendrier.

Musique, visuels, odeurs: Cosmic Gardens éveille les sens à Brooklyn

L’idée est simple, mais la réalisation très complexe. Associer, à une création musicale, non seulement des images mais aussi… des odeurs. Un concert à écouter, voir et sentir : c’est le spectacle multi-sensoriel que proposeront Clement Mercet et Ugo Charron, le duo de Cosmic Gardens, le vendredi 23 juin au National Sawdust, une salle à Brooklyn connue pour ses shows expérimentaux. « J’ai ça en tête depuis que j’ai 15 ans, se souvient Ugo Charron, le « nez » du groupe – il est parfumeur de profession. Et quand j’ai rencontré Clément, ça l’a tout de suite branché ». C’était en 2019, et depuis les deux Français travaillent sur ce projet, « pas facile à mettre en place », reconnaissent-ils. 

Cosmic Gardens. © Eric Paez

Le duo invite à « un voyage exploratoire introspectif, des racines de la nature à l’exploration spatiale », du sensoriel au spirituel, de l’organique à l’artificiel. Le nom même du duo raconte leur histoire  : « Ugo est plus électro et techno, plus cosmique, explique Clément Mercet, qui travaille également à French Morning, et moi, (multi) instrumentiste et plus organique ». Leur logo (ci-dessus) symbolise, précise-t-il, l’organisme vivant à l’origine de toutes les espèces vivantes. « Notre show raconte à la fois notre attachement à la nature et notre soif d’exploration, d’espace. » Chacun a sa sensibilité à l’odorat, avec sa petite Madeleine de Proust olfactive – les embruns marins et céleris sauvages de la Bretagne pour Clément Mercet, la « petite odeur de brûlé » du vieux train miniature de son enfance pour Ugo Charron.

Le spectacle est composé de trois étapes : il commencera dans les profondeurs des océans, avec tout un univers musical, sons du vent, visuels « et une odeur plus figurative : celle de mer sombre, de seaweed », précise le parfumeur; il se poursuivra dans la nature terrestre – odeurs de forêt tropicale humide, « avec uniquement des ingrédients naturels, biodégradables » et un son plus acoustique, sans électro; et il finira dans l’espace, le cosmos – odeur abstraite car « personne ne connaît vraiment l’odeur du cosmos. Certains articles scientifiques relatent des récits d’astronautes qui sont partis en exploration, ça sent un peu la poudre à canon ».

© Cosmic Gardens

Ugo Charron, par l’entreprise pour laquelle il travaille (Mane), a à sa disposition environ 1500 ingrédients pour créer les odeurs, chaque formule comprenant entre 5 et 100 ingrédients. Il a fallu de nombreux tests pour arriver à celles que le duo souhaitait et qui seront répandues dans la salle de concert par des diffuseurs spécifiques, utilisés notamment dans les hôtels. Obtenir exactement la bonne odeur, à la bonne dose pour le public, et enchaîner des odeurs différentes, constituent « un énorme défi » technique, reconnaissent les deux musiciens. À chaque environnement, son odeur donc, mais aussi son visuel, créé par Valentin Delouis, « graphiste en chef » et VJed par Dmitry Trekhsvyatsky qui projettera des éléments visuels pour correspondre aux sons.

Un spectacle pensé dans toutes ses dimensions – « il ne manque que le goût et le toucher, dit en souriant Clément Mercet, mais on y viendra –, beaucoup plus abouti que celui de l’an dernier au Lincoln Center car les Cosmic Gardens n’avaient pas eu l’autorisation de diffuser des parfums, et que celui à l’Avant Gardner en mars dernier. Un plaisir des sens donc à découvrir le vendredi 23 juin au National Sawdust. Ouverture des portes à 7pm, première partie à 8pm, assurée par Derek Muro, un musicien américain de Los Angeles, à l’univers musical proche de celui des Cosmic Gardens. Réservations et billets ici.

Essential by Christophe, objectif étoiles à New York

Upper West Side, à deux pas du Musée d’Histoire Naturelle, rare attraction du coin à attirer les touristes dans le quartier : une entrée de townhouse discrète sur la 77e rue attire l’attention du visiteur égaré. Il est 9am. Christophe Bellanca, poigne de rugbyman et sourire de dur au cœur tendre nous accueille dans son établissement déjà en effervescence.

Essential by Christophe. © Liz Clayman

« Je suis là à partir de 7 heures du matin. La mise en place est faite tous les jours, rien n’est jamais fait à l’avance, une habitude que j’ai prise depuis ma collaboration avec Monsieur Robuchon », explique le chef originaire de l’Ardèche. « Monsieur Robuchon » dit-il des étoiles (Michelin) dans les yeux et la voix émue quand il évoque son mentor en cuisine, disparu en 2018 à l’âge de 73 ans. « Je l’avais rencontré en France il y a longtemps, il voulait changer de chef à New York. C’était au Four Seasons à l’origine. Quand ils ont décidé de fermer l’Atelier (l’Atelier Robuchon, son restaurant, ndlr), j’ai fait du consulting et j’en ai profité pour voyager à travers le monde avec lui. » se souvient-il. De ses pérégrinations avec le chef multi-étoilé, Christophe Bellanca rapporte un goût pour les ingrédients méconnus, développe sa curiosité sensorielle et affine son sens du business.

Et c’est ainsi qu’après être passé par les plus grandes maisons françaises (Georges Blanc à Vonnas, Régis Marcon à Saint-Bonnet Le Froid et Pic avec Anne-Sophie Pic à Valence) et avoir affuté ses couteaux de l’autre côté de l’Atlantique (l’Orangerie où il est nommé meilleur nouveau chef, le Cirque puis l’Atelier Robuchon où il obtient 2 étoiles la première année), Christophe Bellanca a décidé d’ouvrir son propre établissement. Essential by Christophe. Un nom qui sonne comme une promesse. « La star ici ce n’est pas moi, c’est le produit. Rien n’est caché, ni trop transformé. On découvre l’assiette et on comprend tout de suite ce qu’on va déguster. C’est simple et précis, il y a évidemment beaucoup de technique mais le client ne doit pas s’en apercevoir », explique le chef. Une cuisine qui se ressent sans se montrer. Pas de chichis.

Wild Black Sea Bass, Essential by Christophe © Liz Clayman

Juste des goûts francs comme ce bar cuit à la salamandre et son jus de coquillage lié au lait de coco, des associations percutantes mais éprouvées comme ce chou qui enveloppe une mousseline de Saint-Jacques et vient faire trempette dans une sauce crémeuse truffée, ou ce sublime canard poché aux épices cuit à l’unilatérale. Le tout servi avec la fameuse purée de pomme de terre à la texture velours qui a fait la renommée de Joël Robuchon. « C’est un clin d’œil à son héritage évidemment », relève le chef. Les becs sucrés se régaleront ensuite d’un vacherin aérien décliné autour de la rhubarbe et de l’association basilic-citron vert.

Tous les soirs, Essential affiche complet, preuve s’il en était besoin que le cuisinier a trouvé la recette du succès. Mais Christophe Bellanca ne s’en cache pas, si la reconnaissance des clients est la plus précieuse, il ne serait pas contre une étoile à côté de son nom. « Je suis fier de ce que je fais, je travaille dur et j’espère que le guide Michelin va récompenser ce travail. Je travaille plus de 100 heures par semaine et je n’ai pas de mal à reconnaître que oui, j’aimerais des étoiles ».

Le vacherin Mara des Bois, rhubarbe et basilic. Essential by Christophe © Liz Clayman

Son ambition s’affiche jusque dans la salle. Des sous-mains en cuir beige, du bois clair et des fauteuils cossus infusent une ambiance chaleureuse sans être guindée. Les touches rock sur les murs, clin d’œil à sa passion pour Bruce Springsteen apporte une touche de fantaisie. L’espace imaginé par lui et mis en scène par la designeuse française Caroline Egasse est l’écrin discret parfait pour laisser briller l’assiette.  « Essential n’est pas un restaurant d’une seule grande occasion, je veux que mes clients deviennent des habitués. Qu’ils se sentent à l’aise ». Comme chez eux, mais en mieux ! Laissons le mot de la faim au maître des lieux. « Pour moi, la cuisine, c’est de l’échange. C’est ça l’essentiel ».

Francerocks Summerfest: Les concerts d’artistes francophones à ne pas rater à New York

Les artistes francophones font leur grand retour cette année à New York. Et jusqu’au 1er juillet, ils sont nombreux à venir pour Summerfest de France Rocks. Voici les concerts à ne pas manquer :

Laura Elkeslassy et Stephane San Juan & Alexia Bomtempo, vendredi 16 juin au Lincoln Center Atrium, à partir de 7:30pm (gratuit et info ici).

Glockabelle et Combo Daguerre, le samedi 17 juin également au Lincoln Center Atrium, à partir 7:30pm (gratuit et info ici).

The Blaze, le jeudi 22 Juin à 8pm à The Brooklyn Mirage à Avant Gardner (agenda French Morning et billets ici).

Cosmic Gardens, le vendredi 23 juin, un concert multi-sensoriel unique à 8pm au National Sawdust (article French Morning et billets ici).

Vincent Peirani, le mercredi 28 Juin à 8pm au Drom (billets ici).

November Ultra, le mercredi 28 Juin à 7pm au Bowery Ballroom (agenda French Morning et billets ici).

Thylacine, le jeudi 29 juin au Elsewhere (article French Morning et billets ici).

Ibrahim Maalouf, le samedi 1er juillet au Celebrate Brooklyn (gratuit et info ici).

Et à ne pas rater, en dehors de Summerfest, Maison Disco le samedi 17 juin à Avant Gardner (agenda French Morning et billets ici).

Les meilleurs espaces pour travailler hors de chez soi à New York

Dans cette ville où les appartements sont souvent sombres et étroits, il devient parfois essentiel de chercher un lieu pour travailler en paix. Mais difficile de faire le tri parmi la multitude de lieux et d’espaces de « coworking » à New York. Bibliothèques, cafés, parcs… Voici une liste non exhaustive d’espaces pour travailler en dehors de chez soi à New York.

Travailler dans un cadre studieux 

Adams Street Library

Ouverte depuis fin 2021, la bibliothèque d’Adams Street est l’une des nouvelles succursales de la Brooklyn Public Library. Située dans le quartier historique de Dumbo, au rez-de-chaussée d’une ancienne usine, elle offre un espace de 600 mètres carrés avec des zones de travail, des salles de réunion en accès libre et des installations pour les enfants. En bonus, vous pourrez profiter de sa vue imprenable sur les ponts de Brooklyn et de Manhattan. L’accès est « gratuit et ouvert à tous ». Simple condition : avoir une carte de bibliothèque.

The Center for Fiction Cafe

Anciennement situé dans la Mercantile Library de Manhattan, le Center for Fiction a ouvert un établissement dans le centre de Brooklyn, comprenant un bar-café, une bibliothèque, un espace d’écriture et, bien sûr, une bibliothèque. S’il est nécessaire d’être membre pour profiter des espaces de travail et de la bibliothèque située à l’étage, le public est libre d’accéder aux rez-de-chaussée où se trouve notamment le café. Ici, vous pourrez travailler en paix au milieu des livres.

Stavros Niarchos Foundation Library

Dans la famille « endroit bien situé et confortable pour travailler », on demande la Stavros Niarchos Foundation Library, une bibliothèque publique localisée à côté de Bryant Part, à quelques pas de l’historique New York Public Library. De grandes tables équipées de prises sont accessibles à tous les étages de ce bâtiment moderne et lumineux. Le wifi est de qualité et il est possible d’utiliser des imprimantes moyennant 0,20 dollar par page. En plus, on peut profiter d’un rooftop et d’un café géré par nos amis d’Amy’s Bakery. L’entrée est libre. Nul besoin d’une carte de bibliothèque.

Travailler dans un décor magique

Jefferson Market Library

Dans la famille des New York Public Library, la Jefferson Market Library se distingue par son architecture exceptionnelle. Autrefois Palais de justice, le bâtiment a été conçu par les architectes Frederick Clark Withers et Calvert Vaux dans un style gothique victorien. Aujourd’hui, le tribunal civil a été remplacé par la salle de lecture, le tribunal de police par la salle des enfants et le magnifique sous-sol voûté en briques, autrefois zone de détention pour les prisonniers, par la salle d’étude. Petit plus : la tour, encore intacte, offre une vue imprenable sur Greenwich Village.

New York Public Library

Sans surprise, le bâtiment principal de la New York Public Library se retrouve dans cette liste. Située en plein cœur de Manhattan, la bibliothèque est un lieu parfait pour étudier et travailler dans un cadre exceptionnel. La Rose Main Reading Room, au troisième étage, est dédiée à la recherche. Dans cet espace, vous croiserez certainement quelques touristes, mais rien ne devrait vous empêcher de garder la tête dans vos bouquins ou rivée sur votre écran d’ordinateur. En revanche, ici, exit les réunions zoom. Le silence est roi.

Travailler dans une ambiance plus chill 

Devocion Williamsburg

Sur la longue liste de coffee shop à New York, tous ne cochent malheureusement pas les bonnes cases pour y travailler. Devocion, dans le quartier de Williamsburg à Brooklyn, s’avère parfait pour travailler dans une ambiance relax. Son immense verrière laisse entrer une belle lumière, plus qu’agréable quand on doit boucler un dossier. Du côté des assises, vous aurez le choix entre quelques tables avec chaises et un canapé, au centre du café, qui invite à l’échange avec les autres coworkers du jour. Devocion étant une chaîne, vous trouverez forcément votre bonheur à Brooklyn ou Manhattan.

Ace Hotel Brooklyn

Il serait facile de passer à côté de cette option. Au rez-de-chaussée de l’hôtel se trouve un espace de travail accessible à tous. Il n’est pas bien grand – une longue table – mais il est doté du nécessaire pour travailler confortablement (prises, lumières, feu de cheminée…). Personne ne viendra contrôler si vous êtes client de l’hôtel ou ne vous poussera à acheter une consommation, même si cela est possible au bar de l’établissement.

Blue Bottle Coffee (396 Broadway, TriBeCa)

Il y a beaucoup de Blue Bottle Coffees à New York, mais celui-ci a la particularité de partager une partie de ses locaux avec l’hôtel Walker voisin. Résultat: à l’arrière du café, une grande salle de travail avec chaises et sofas confortables, décorée de plantes et de livres. Les toilettes sont au sous-sol, dans l’hôtel. Il est aussi possible de s’installer sur un comptoir dans l’entrée. Un cadre soigné et studieux comme on les aime, le tout arrosé du bon café Blue Bottle.

Travailler au parc

Si vous ne le saviez pas déjà, la grande majorité des parcs à New York propose un WiFi gratuit en libre accès. Ils disposent presque toujours de toilettes et de fontaines, ce qui fait des parcs publics un candidat idéal comme alternative aux espaces de travail. Cette option n’est évidemment pas envisageable tout au long de l’année (à moins d’être expert en construction d’igloo), mais elle s’avère une très bonne option pour les beaux jours.

Article écrit par Noëmie Beillon et Alexis Buisson.

The Blaze va mettre le feu en Amérique du Nord

Publié le 24 mai 2023. Dernière modification le 11 juin 2023.

On peut traduire The Blaze de bien des façons : le feu, la flamme, l’incendie ou encore l’éclat. Toutes les significations tournent cependant autour de l’allégorie incendiaire, et cela dit assez bien ce que nous promettent les membres du duo français lors de leur escapade nord-américaine.

The Blaze, qui s’est fait connaître en 2017 dès l’énorme succès de leur premier album, « Territory », s’exporte hors des frontières de France à l’occasion de plusieurs dates prévues dans le coin nord-est du continent. La virée outre-atlantique de Guillaume et Jonathan Alric, c’est leur nom (ils sont cousins), sera sportive : le jeudi 22 juin, ils seront à New York pour un concert au Brooklyn Mirage, le lendemain, le vendredi 23 juin, ils seront dans le décor prestigieux du Queen Elizabeth Theatre de Toronto, et le surlendemain, le samedi 24 juin, au Parc Jean-Drapeau de Montréal dans le cadre de la programmation Off Piknic !

Une tournée sous forme de sprint qui permettra au public d’ici de découvrir ou redécouvrir la musique très onirique et enlevée de ce groupe de musique électronique qui a donné de nouvelles couleurs à la French Touch. Ceux qui les rateraient en juin auront une session de rattrapage à l’automne : The Blaze sera à Miami le 20 octobre prochain (au Mana Wynwood Convention Center).

Thylacine, virtuose de la musique électronique en tournée américaine

Publié le 22 mars 2023. Dernière modification le 11 juin 2023.

Son premier concert en 2015 à la gaîté lyrique à Paris fut une découverte hypnotique, totalement électrisante et passionnante. Une grosse claque à partager avec vous car Thylacine débarque très bientôt pour deux dates aux États-Unis. « J’ai déjà eu l’occasion de jouer à Montréal aux Francofolies, et je vais maintenant avoir l’occasion de tester le public américain », s’enthousiasme le DJ français.

On en prend également plein les yeux pendant ses concerts tellement la scénographie est captivante. Musicien originaire d’Angers, Thylacine est passé par le conservatoire de musique classique avant de devenir très actif dans le monde de la musique électronique. Il parle de « mix de musique électronique et acoustique », mélange savoureux qui s’apprécie tout particulièrement lors de ses solos de saxophone et qu’il mêle habillement à des sons électroniques, c’est complètement planant. Petit à petit, il est devenu multi-instrumentaliste. « J’aime, dit-il, utiliser des instruments pas forcément connus à la base comme le saz, une guitare turc, ou le duduk, une flute armenienne, et faire découvrir des sons traditionnels. »

Un compositeur itinérant

Depuis son premier album « Transsibérian », Thylacine s’est mis à composer lors de ses voyages. Il nous embarque avec lui en Russie, à bord du train légendaire qui relie Moscou à Vladivostok sur plus de 9 000 kilomètres où il trouve son inspiration dans les paysages incroyables qu’il traverse et les gens qu’il croise. Avec cet album, on est totalement parachutés, bercés par ses mélodies elles-mêmes rythmées par ses rencontres locales, le bruit des voies ferrées, des chants d’enfants.

Puis vient son deuxième album « Roads ». Là on est en Argentine, dans sa caravane Airstream qu’il a transformée en studio d’enregistrement. C’est un mix de sons qui nous emmène cette dans la cordillère des Andes. Puis il poursuit sa route plus au Nord, au Danemark pour nous faire découvrir les îles Féroé. Il nous transporte, au sens propre comme au sens figuré, avec sa musique envoûtante, sa façon de capter le son des villes, le bruit du vent… On ferme les yeux, et on y est !

Dans « Timeless », il revisite des classiques comme Satie, Mozart ou encore Beethoven à l’aide de ses claviers électroniques, et permet à ces œuvres de toucher un public plus large et moins connaisseur de la musique classique.

Premiers concerts américains 

Thylacine va être très prochainement en tournée en Europe avec son dernier album « 9 Pieces », et pour la première fois il vient jouer aux États-Unis, à Los Angeles et à New York, au mois de juin. « Les concerts, c’est pour moi l’occasion de jouer avec les différentes compositions, de mélanger les expériences, sélectionner des morceaux intéressants à jouer en live, montrer ce que je peux faire », raconte-t-il. Vous allez apprécier en live l’ambiance électrique de ses concerts, calmée par la douceur mélodieuse de ses instruments. Notre coup de cœur, alors dépêchez vous de prendre vos tickets !

  • Le mardi 27 juin 2023 au Lodge Room à LA, billets ici.
  • Le jeudi 29 juin 2023 au Elsewhere à Brooklyn à NY, billets ici.

Double allège la charge mentale des dirigeants… et de leurs équipes

Jongler entre les réunions d’équipes, le planning du prochain voyage d’affaires, les notes de frais mais aussi l’inscription aux summer camps et l’achat d’un cadeau d’anniversaire… C’est ce casse-tête logistique du quotidien que la start-up Double propose de résoudre, avec un service d’assistants à temps partiel pour aider dans toutes les tâches subalternes, et faire gagner de précieuses minutes – voire heures.

Sa cofondatrice, Alice Default, connaît bien le monde de la productivité pour avoir fait ses armes chez deux licornes montées par des Français. À la fin de son Master entrepreneuriat chez HEC, elle entre en contact avec Mathilde Collin qui vient de créer la start-up Front pour révolutionner les emails dans la Silicon Valley. « Quand je suis arrivée en 2014, ils venaient d’être acceptés à Y Combinator. Cela a été une expérience incroyable à ma sortie d’école : cinq personnes qui habitent et travaillent ensemble, un apprentissage accéléré », raconte-t-elle. Alors qu’elle s’était promis de changer de secteur, Alice Default fait ensuite la rencontre de Pierre Valade, qu’elle rejoint dans l’aventure Sunrise. La success story vient d’être rachetée par Microsoft pour 100 millions de dollars et elle travaille sur l’intégration avec Outlook pendant deux ans.

30% du temps sur des tâches sans valeur

C’est dans cet univers propice qu’Alice Default poursuit la réflexion sur la manière dont nous travaillons et échangeons au quotidien. La culture du hustle, qui consiste à vérifier en permanence ses emails, messages Slack et autres outils de communication, est selon elle un challenge majeur à résoudre. L’entrepreneure évoque un chiffre éloquent : les managers passent 30% de leur temps sur des tâches pour lesquelles ils n’ont pas de valeur. « Notre objectif est de faire gagner du temps aux gens et pour ça, il faut pouvoir déléguer. Mais aussi enlever l’image de l’assistant de direction uniquement pour des postes très élitistes. »

En 2018, elle décide de se lancer aux côtés de ses deux cofondateurs, rencontrés chez Sunrise et qui ont depuis quitté l’aventure. « Je ne me sentais pas de le faire toute seule. J’ai rencontré des gens qui m’ont donné à la fois envie de monter une boîte avec eux et qui m’ont fait confiance pour en être CEO », raconte-t-elle. Double voit le jour, qui propose à des entrepreneurs et décideurs de les « matcher » personnellement avec un assistant, et de leur fournir les outils techs, tels un suivi du travail et même une optimisation des tâches grâce à l’intelligence artificielle.

15 millions levés depuis sa création

En 2021, Double boucle un tour de table de série A de 8,5 millions de dollars auprès notamment de Daphni, Index Ventures et Eurazeo, portant à 15 millions l’argent levé depuis ses débuts. « Nous avons pu profiter du marché porteur de l’époque pour faire une belle levée de fonds et continuer de financer notre croissance. ».

La start-up essaime auprès des entrepreneurs et CEO très sollicités, mais se rend compte que le marché peut être plus large. « Nous avions réfléchi à un service one-to-one. Mais deux facteurs nous ont incités à ouvrir notre offre : d’un côté, les dirigeants nous demandaient d’intégrer d’autres membres de leurs équipes. Et de l’autre, en raison de l’environnement économique plus difficile, les start-up et PME embauchent moins, doivent faire encore plus qu’avant avec moins de ressources. Nous offrons ce support, de façon flexible. »

Double for Teams pour les entreprises

C’est dans ce but que la start-up de 25 personnes basée à Dumbo à New York a lancé fin mai Double for Teams, une offre dirigée à l’intention des équipes. Les clients peuvent acheter entre 30 et 300 heures par mois – et se voient alloués un assistant dédié pour trois personnes. Double promet de trouver ce match en moins de deux jours, de travailler sur le même fuseau horaire et d’accompagner chacun à la délégation. Les entreprises l’utilisent en majeure partie pour des tâches professionnelles, mais certaines s’en servent aussi comme perk, un avantage en nature pour leurs employés. Double a bien compris cet atout. « Chez nous, tout le monde a droit à 4 heures d’assistant par mois ». De quoi se dégager du temps pour créer la licorne de demain.

L’innovation dans toute sa diversité récompensée au FAEA 2023

L’innovation se niche partout. La 14e édition du French American Entrepreneurship Award (FAEA), mardi 6 juin au consulat général de France à New York, l’a une nouvelle fois démontré. Le prix des entrepreneurs a récompensé trois start-up très différentes, dans leur secteur comme dans leur business model : de la détection high tech des microbes dans la chaîne alimentaire au recyclage des appareils électroniques en passant par le soutien-gorge sur-mesure.

Le FAEA vise à aider des entrepreneurs français dans leur développement aux États-Unis en leur offrant une plus grande visibilité, un meilleur réseau, et une aide financière. Le comité, co-présidé par Sandrine Carpentier et Eric Draghi, avait changé les règles cette année : pas de perdants à la grande finale, mais trois gagnants – au lieu de deux lors des éditions précédentes – qui se disputaient les marches du podium. « C’était déjà difficile de choisir trois start-up sur la trentaine de candidatures retenues, toutes de qualité » , a reconnu Sandrine Carpentier. « C’était passionnant et émouvant », renchérissait Florence Klein, animatrice de la soirée et elle-même plongée dans l’entrepreneuriat (co-fondatrice et CEO de seemee.io) après plusieurs année à la télévision. « Je sais ce que c’est de pitcher devant d’éventuels investisseurs ».

Hypercell Technologies, détecter les microbes en moins d’une heure

Après 5 minutes de présentation de leur start-up, les entrepreneurs devaient répondre aux questions de deux panélistes et du public. Et c’est Hypercell Technologies qui a remporté la première place. La jeune entreprise a mis au point une machine permettant d’identifier très rapidement les microbes dans la chaîne alimentaire, « en moins d’une heure et avec le même niveau de précision qu’un PCR », a assuré son fondateur et PDG Bruno Jactel. Un test révolutionnaire, « fruit d’une série d’innovations – des dizaines de brevets – » qui supprime l’envoie des échantillons en laboratoire (ce qui prend du temps et coûte cher) et simplifie tout le process « sans pénaliser l’efficacité du test », assure son fondateur. Une technologie impressionnante qui doit encore recevoir la certification administrative de plusieurs organismes aux États-Unis, reconnaît Bruno Jactel, dont la FDA (Food and Drug Administration), un feu vert indispensable pour une mise sur le marché, à priori d’ici un an. « Hypercell a un vrai futur », estimait l’un des deux panélistes de la soirée, l’investisseur François Kress, qui n’a pourtant pas manqué de poser des questions critiques lors du pitch. Les clients sont d’ailleurs déjà prêts à acheter cette « boîte » qui tient dans la main, des usines américaines de traitement de la viande à Coca Cola.

Bruno Jactel, fondateur et PDG d’Hypercell Technologies présentant sa machine, FAEA, 6 juin 2023. © French Morning/E.Guedel

Braave, soutien-gorges sur-mesure

Une autre technologie, mais mammaire cette fois, a reçu le deuxième prix : celle de Braave, basée à Los Angeles. C’est en découvrant à 17 ans, lors d’un voyage à Shangaï avec sa grand-mère, que les soutien-gorges y étaient identiques à ceux qu’elle trouvait dans sa ville natale de Nice que Claire Chabaud-Tropéan a décidé de transformer le secteur en proposant du sur-mesure. « Grâce à une technologie 3D, on peut changer le confort des femmes au quotidien ». Un simple scan mammaire par iPhone et Braave se charge de créer un soutien-gorge adapté à chaque poitrine, tout en promouvant le développement durable. « Notre technologie permet d’avoir la morphologie exacte, non pas des tailles mais des volumes des seins. Le corps des femmes change sans arrêt, à chaque cycle, à chaque maternité. Il suffit de refaire un scan ». Changer les habitudes d’un secteur, « c’est très difficile, reconnaît la jeune entrepreneure, mais il faut avoir la niaque ». 

Claire Chabaud-Tropéan, fondatrice et dirigeante de Braave. FAEA, Consulat général de France de New York, 6 juin 2023. © French Morning/E.Guedel

Walter, recyclage social

Enfin la troisième place est revenue à l’entreprise WALTER (Working and learning Together Electronics Recycling Inc.) co-fondée par Guillaume Charvon, le directeur d’ATD Quart Monde aux États-Unis, et Jonathan Torn. WALTER est une société qui aide les organisations et les particuliers de New York à se débarrasser de leurs produits électroniques usagés, un service facturé (70% des revenus de la start-up venant de 30% du volume d’objets récoltés) tout en embauchant des jeunes adultes en situation d’exclusion sociale dans le quartier ultra défavorisé de Bronxville. Sept résidents ont été embauchés, sans que soit demandé de diplôme ni leur casier judiciaire vérifié. « Ces jeunes ont peu d’opportunités, or ils ont une aspiration profonde à devenir des entrepreneurs comme chemin d’émancipation », expliquait Guillaume Charvon. « Une initiative que l’on compte bien, à terme, étendre à New York et répliqué à d’autres villes partout aux États-Unis » précisait quant à lui Jonathan Thorn. « Wow, c’est impressionnant, relevait le New-Yorkais du panel, David Pascual, partner à Studio Investments, car je sais combien c’est difficile de monter un tel projet. J’espère qu’il vont grossir. »

Jonathan Torn (à gauche) et Guillaume Charvon (à droite), co-fondateurs de WALTER, au Consulat général de France de New York, 6 juin 2023. © Sassofoto/FAEA

Des domaines très variés mais qui avaient un point commun : la passion. « Quand tu écoutes ces entrepreneurs qui racontent leurs histoires, leur passion et qui expliquent leur domaine que tu ne connais pas,  j’adore ! C’est la diversité dans une de ses très bonnes dimensions » assurait d’ailleurs après la cérémonie l’ancien lauréat Guillaume Bouvard, co-fondateur d’Extend et aujourd’hui au comité du FAEA. « Le prix nous a beaucoup aidés en 2018. Donc aujourd’hui, c’est une façon pour moi d’aider », assure le dirigeant, aujourd’hui à la tête de 90 employés et d’une entreprise qui a réalisé 3 milliards de volume d’achats l’an dernier. Depuis, j’ai appris à être plus serein face aux très hauts et très bas propres aux petites boîtes. » Et d’assurer, dans un large sourire, comme un encouragement aux trois lauréats de la soirée : « Je dors beaucoup mieux. »

La comédie musicale «Les Misérables» en tournée aux États-Unis

Publié le 10 mai 2023. Dernière modification le 8 juin 2023.

Jean Valjean, Cosette, Javert et Marius poursuivent leur tournée en Amérique du Nord jusqu’en 2024, en passant notamment par la Californie, le Texas et la Floride.

Créée au début des années 1980 par le tandem français Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg, la comédie musicale « Les Misérables », basée sur le roman éponyme de Victor Hugo, connaît un franc succès depuis son adaptation en anglais cinq ans plus tard par le producteur britannique Cameron Mackintosh.

Jouée sans discontinuer depuis près de quatre décennies à Londres, cette version révisée dans la langue de Shakespeare a déjà été vue par plus de 70 millions de spectateurs dans une quarantaine de pays. Fidèle à l’œuvre magistrale de l’écrivain français, elle met en scène un récit émouvant de rédemption, d’amour et d’espoir dans un contexte historique mouvementé, le tout agrémenté de chansons poignantes et de décors grandioses.

Cette comédie musicale sera présentée, entre autres, à San Francisco du mercredi 5 au dimanche 23 juillet à l’Orpheum Theatre (billets ici), à Los Angeles du mardi 1er août au dimanche 10 septembre au Hollywood Pantages Theatre (billets ici) et à Dallas du mercredi 20 au dimanche 31 décembre au Music Hall at Fair Park (billets ici).

Cette série de spectacles se poursuivra l’année prochaine en passant notamment par la Floride, à Tampa du mardi 11 au dimanche 16 juin 2024 au Straz Center (billets ici), à Miami du mardi 18 au dimanche 23 juin 2024 à l’Adrienne Arsht Center (billets ici), et à Orlando du mardi 25 au dimanche 30 juin 2024 au Dr. Phillips Center for the Performing Arts (billets ici).

Retrouvez toutes les dates des représentations de cette tournée outre-Atlantique ici.