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[Vidéo] Découvrez comment investir dans l’immobilier aux USA facilement avec LandQuire

Lors de ce webinaire, Pierre Rizk vous a montré comment générer des revenus de manière passive, en investissant dans des opportunités très avantageuses proposées par LandQuire.

Créée par deux entrepreneurs français, LandQuire est une société spécialisée dans l’investissement immobilier aux États-Unis, utilisant la data technologie. 

Les investisseurs bénéficient de rendements d’environ 20% sur des périodes de moins d’un an, et d’un service clé en main, pour des retours 100% passifs.

Visionnez le replay sur YouTube

Contactez les intervenants

Pierre Rizk, LandQuire : https://meetings.hubspot.com/pierre-rizk

Michael Vandormael :

Joachim Gruet : https://calendly.com/joachim-gruet

Cinéma: le retour des films en plein air à Los Angeles

Tradition largement suivie à Los Angeles, la saison des cinémas en plein air démarre en ce mois de mai. Ils investissent sites et parcs historiques de la ville, rooftops et terrasses perchées entre les gratte-ciel. French Morning vous dévoile les spots d’exception pour vous faire une toile en pleine immersion.

Cinespia, les grands classiques au cimetière

Depuis un peu plus de 20 ans, Cinespia organise des projections de films dans les sites historiques de Los Angeles, ainsi du site le plus courtisé, le Hollywood Forever Cemetery (et aussi à Downtown, Los Angeles Historic Park et The Greek Theatre). Le cimetière des stars, véritable parc paysager comptant lacs, prairie, cygnes et paons en liberté, et où sont enterrées Jayne Mansfield, Rudolph Valentino et même Joe Dassin, déploie son grand écran à partir du 19 mai, démarre par un set de DJ avant la projection de classiques : « Le Seigneur des Anneaux » en soirée d’inauguration, suivi de « Mrs Doubtfire » le 26 mai et « Dix bonnes raisons de te larguer » le 27 mai. Une trentaine de films sont au programme cette saison. Conseil : ramener ici couvertures, oreillers, pique-nique et bières pour passer la soirée, compète d’apéro en vue. Tarif : 22 $. Programme et billets.

Rooftop Cinema Club, perché en immersion

En version terrasse privée au 4e étage d’un immeuble de Dowtown LA ou perché au 5e étage de l’Arts District, le Rooftop Cinema Club projette tout l’été à Los Angeles les films culte américains, comédies potaches et films du moment (« Everything Everywhere All at Once » le 14 mai, « Retour vers le futur le 17 mai », « Ratatouille » le 21 mai, « Shrek » le 3 juin, « A star is born » le 3 juin, « E.T » le 2 juillet). La maison sert les transats pour tout le monde (version duo pour les couples), le menu du jour et des glaces à qui veut, et, particularité de l’événement, fournit à tous les spectacteurs un casque audio pour vivre le film en pleine immersion. Conseil : arriver tôt pour le meilleur transat, le principe de la maison étant celui du premier arrivé, premier servi. Tarif : de 16,50$ la location du transat à 22,50$ avec transat luxe et pop-corn. Programme et billets.

Street Food Cinema à Los Angeles.

Street Food Cinéma, food et block busters

C’est désormais une tradition à Los Angeles. Le festival Street Food Cinema vient de lancer sa douzième saison de films en plein air. Pendant 4 mois, l’événement, qui se déroule sur plusieurs sites – dont les pelouses du Autry Museum à Griffith Park, celles du Los Angeles State Historic Park et du Will Rogers State Historic Park à Pacific Palisades – projettera chaque semaine quelques pépites du cinéma américain, ainsi de « Ghost World » (le 27 mai), « Fight Club » (le 3 juin), « Do the right thing » (le 17 juin), « La La Land » (le 1er juillet) ou encore « Dirty Dancing » (le 26 août). Outre la venue de nombreux DJ et chanteurs avant les projections, Street Food Cinema réunit sur place une sélection de Food Trucks toujours bien choisis, allant du burger à la pizza, aux ailes de poulet et crèmes glacées. Tarif : à partir de 25$. Programme et billets.

Melrose Rooftop Theatre, le plus fancy

Quartier West Hollywood, au croisement de Melrose et La Cienega, en plein carrefour du shopping de Melrose Avenue, le restaurant E.P & L.P compte un rooftop avec vue sur le Pacific Design Center (là où s’est notamment déroulé le dernier défilé Versace), réservé à une cinquantaine d’invités seulement, tous conviés à se vautrer dans ses beanbags (genre de fauteuils à mémoire de forme) et à venir regarder quelques grands classiques du cinéma et nouveautés. Entre autres : « Terminator » le 19 mai, « Dune » le 26 mai, « Top Gun : Maverick » le 29 mai… Comme au Rooftop Cinéma Club, chaque spectateur reçoit un casque sans fil. Côté cuisine, la maison livre à chaque fauteuil le menu qu’il souhaite, des options allant de la bouteille de champagne à la planche de charcuterie en passant par la réservation au restaurant Bombo au deuxième étage. Tarif : de 25 à 199$. Programme et billets.

Hollywood Bowl, films en musique

Inratable au Hollywood Bowl, le temple des grands concerts à Los Angeles, les movies nights ajoutent à la projection de films de légende, la musique de l’ensemble philarmonique de Los Angeles. À voir « Harry Potter » le 24 juin, « 2001, L’Odyssée de l’Espace » le 3 août, dont chaque passage du film en musique est joué en synchronisation par l’orchestre. Tarif à partir de 29,50$. Programme et billets.

Et aussi :

Les rooftop movies du Montalbán Theatre à Hollywood avec transats, casques et au programme : « Sunset Boulevard » le 20 mai, « Casino » le 21 mai, « Full Metal Jacket » le 27 mai… Tarif : 28$. Outdoor Movie Night à Jamaica Bay Inn, ambiance pelouse, plage et cinéma en plein air tous les dimanches à Marina del Rey avec « Jumanji » le 25 mai, « Mama Mia » le 4 juin, « L’école du rock » le 2 juillet… Gratuit. Outdoor Movies dans les jardins du Skirball Cultural Center, dans les montagnes de Santa Monica (non loin du Getty) avec « Vacances romaines » le 9 juin, « Le Train sifflera trois fois » le 23 juin, « Nos plus belles années » le 7 juillet… Tarif à partir de 20$.

Sharon Stone participera au premier gala des Elles Collective à Los Angeles

Vente aux enchères, champagne, red carpet et donateurs… Jeudi 18 mai, le réseau de business women francophones The Elles Collective organise son premier gala à la résidence de France de Los Angeles, à Beverly Hills. Un événement chic organisé sous le patronage de la consule, Julie Duhaut-Bedos, en présence d’une invitée d’honneur, l’actrice Sharon Stone, comme l’ont annoncé les Elles ce mercredi 17 mai sur leur compte Instagram.

“Nous sommes très honorées d’avoir le soutien de cette actrice oscarisée, une femme indépendante, une battante, qui cultive un lien particulier avec la France ” se réjouit Claire Arnaud-Aubour, membre des Elles, qui a orchestré la communication autour de l’événement avec son agence SpLAshPR Agency. Le but du gala : soutenir ces femmes françaises ou francophones qui lancent leur business aux États-Unis. Une centaine de billets ont été mis en vente au prix de 180$ sur le site Internet des Elles, où un appel aux sponsors et aux dons a été lancé en amont du gala.

Visibilité et levée de fonds

« En vendant des billets à ce prix élevé, notre but n’est pas d’organiser une soirée pour nos membres mais d’attirer des donateurs extérieurs à notre communauté, insiste Nadine Teboul, à la tête du Chapter de Los Angeles, qui pilote la soirée. Nous aimerions faire venir des Américains francophiles, qui sont les principaux clients des Elles », explique la décoratrice. Cours de boxe, stage de voile, photographies, livres, ĝateaux… Les lots mis en vente lors du cocktail, pour la plupart donnés par les Elles pour une valeur de 10.000$, reflètent leurs talents.

Pour la jeune association, en forte expansion depuis sa création par Karine Hervouet il y a 4 ans dans la région de LA, l’enjeu est double : gagner en visibilité et lever des fonds. « Nous rassemblons 108 membres à travers les États-Unis et de nouvelles recrues nous rejoignent tous les mois, mais nous restons encore confidentielles, reconnaît Céline Amilien, la dynamique présidente des Elles, basée à San Diego. Nous avons aussi besoin de lever des fonds pour nous pérenniser et à terme, payer des salariés, car l’association repose uniquement sur le bénévolat. »

L’esprit de sororité

Avec ce premier gala, les Frenchies veulent aussi « apprendre les codes des non-profits américaines », selon Nadine Teboul, inspirée par le Women Business Network (WBN) de la chambre de commerce de Beverly Hills. « Aux États-Unis, où les associations ne reçoivent pas de subventions publiques, solliciter des mécènes est naturel, ce dont nous avons moins l’habitude en France », relève-t-elle.

Mettre en commun ses contacts, s’encourager face aux difficultés, le tout entre femmes, dans un climat bienveillant… Pour les expatriées qui partent à l’assaut du marché américain, l’esprit de sororité des Elles offre une vraie « bulle de sécurité », selon Céline Amilien. Une entraide précieuse pour ces femmes, nombreuses à se reconvertir ou à démarrer leur activité à partir de zéro après avoir suivi leur conjoint aux États-Unis. 

Ouvert à tous les profils

Le réseau n’est pas réservé aux cheffes d’entreprise, mais accueille aussi les free-lance ou les femmes en responsabilité dans de grosses boîtes. Certaines sont stylistes, coachs en santé, pâtissières, travaillent dans le tourisme, l’immobilier ou le développement durable… « Nous voulons montrer qu’elles peuvent être en position de leadership même si elles n’ont pas fait d’école de commerce », martèle leur présidente. 

Plusieurs fois par mois, les Elles se rassemblent en ligne ou en personne dans les chapters de Los Angeles, Pasadena, Orange County, San Diego et San Francisco. Des rencontres aux formats variés : « L’outil du mois », lancé récemment, connaît un gros succès, tout comme les « masterminds », des petits groupes où les femmes partagent leurs problématiques professionnelles en toute confidentialité. Une formule qui suscite de plus en plus l’engouement au-delà de la Californie. Un nouveau chapitre doit être lancé à Denver, et un septième devrait ouvrir à Seattle d’ici la fin de l’année.

The Lafayette Trail: comment un Français a recréé le tour du marquis en Amérique

« J’ai vraiment l’impression d’ajouter quelque chose à l’amitié franco-américaine, d’ajouter une pierre à l’édifice », confie Julien Icher depuis sa chambre d’hôtel à Louisville, dans le Kentucky où Gilbert du Motier de La Fayette s’est rendu, en tant qu’« invité de la nation », lors de son tour d’Amérique en 1824 et 1825.

Depuis 2015, le Carcassonnais de 29 ans s’intéresse à cette tournée inédite du marquis sur l’invitation du président américain James Monroe, après avoir découvert l’envergure de sa popularité aux États-Unis. Alors en stage au College de William et Mary en Virginie, « j’ai pu voir les conséquences du tourisme de masse qui interprétait l’histoire racontée aux visiteurs », explique-t-il, en se demandant pourquoi le général avait « ce statut d’icône nationale ».

Julien Icher à Boras, Louisiane, pour la pose d’un panneau. (Crédit: Twitter/The Lafayette Trail)

« Patrimonialisation du passage de Lafayette »

Tous les passionnés d’histoire franco-américaine savent que le marquis de La Fayette avait été invité aux États-Unis de juillet 1824 à septembre 1825. Lors de cette visite, il se rend dans 24 États différents et est reçu par les Américains comme un héros. De nombreux monuments lui sont dédiés pour commémorer et honorer la mémoire de sa visite. Une célébrité qui se voit représentée jusqu’aux abords de la Maison Blanche, où un square à son nom et une statue lui rendent également hommage.

Le Lafayette Trail traverse 24 États américains dans l’Est du pays. © The Lafayette Trail

Alors que Julien Icher cherche un stage pour compléter son master de géographie numérique à l’École nationale supérieure de Lyon, il décide de se rendre une seconde fois aux États-Unis, et atterrit au consulat de Boston pour démarrer son projet sur la tournée de Lafayette. « J’ai proposé l’idée du projet de patrimonialisation du passage de Lafayette en Nouvelle-Angleterre où il y a beaucoup de francophiles », explique-t-il. En 2016, pendant six mois, il fait ses recherches sur le terrain, et à sa grande surprise, voit un « grand engouement autour du projet, et énormément de réponses positives », se souvient-il.

Julien Icher à Cincinnati, Ohio, pour la pose d’un panneau. (Crédit: Twitter/The Lafayette Trail)

Obtention de la carte verte grâce à son projet

Ce n’est que le début d’une grande aventure, et des tracas administratifs. Alors qu’il souhaite étendre son projet aux 24 États visités par Lafayette, il doit lancer une demande de J-1 dans le cadre d’un programme d’échange, en plus de commencer une levée de fonds. Il réussit à repartir en juillet 2018 jusqu’à l’été 2019 et parcourt 18 États. « J’ai pu encore voir dans quelle mesure il y avait de l’enthousiasme, comme en Nouvelle-Angleterre », se remémore-t-il, « c’était un moment particulier de l’amitié franco-américaine ». Il est touché par les rencontres qu’il fait dans le cadre de son projet, ce qui l’encourage à continuer son aventure et créer une organisation à but non lucrative en avril 2019 en Pennsylvanie. « The Lafayette Trail » est officiellement lancé.

Grâce à cette initiative, Julien Icher réussit à demander un ajustement de statut qui le conduira à obtenir la carte verte pour son projet reconnu par les États-Unis comme d’« intérêt national ». S’en suit un partenariat avec la Fondation Pomeroy qui lui fournira tous les panneaux de commémoration qu’il installe dans les villes où le général s’est rendu. « On a 120 panneaux dans les 24 États », souligne fièrement Julien Icher. Il produit également une série documentaire sur YouTube « Follow The Frenchman », en anglais, qui lui permet de toucher un public plus large. « En 2024, nous allons fêter le bicentenaire de sa tournée », rappelle Julien Icher, ajoutant qu’il est « heureux de pouvoir partager ses recherches avec les Américains ».

Avec Jean-Stéphane Sauvaire, un peu de New York au Festival de Cannes

C’est un New York où ne s’aventurent que les New-Yorkais. Le New York des coins perdus de Bushwick, des laissés-pour-compte, des oubliés. Jean-Stéphane Sauvaire, le réalisateur français précédemment auteur de « Johnny Mad Dog » (2008) et « Une Prière avant l’aube » (2017), y a posé ses caméras pour son troisième long-métrage, intitulé « Black Flies ». Il n’a pas eu besoin de faire beaucoup de chemin puisqu’il habite le quartier depuis une quinzaine d’années. Mais ses talents ont convaincu le Festival de Cannes d’intégrer le film dans sa Sélection Officielle, en compétition pour la Palme d’Or en compagnie de 20 autres films et de réalisateurs prestigieux (Kaurismaki, Anderson, Triet, Kore-Eda, Moretti, Ceylan, Loach, Wenders…).

« Cannes, ça devient comme une famille, puisque mes deux premiers longs-métrages y avaient déjà été sélectionnés, Johnny Mad Dog dans la catégorie Un Certain Regard, et Une Prière avant l’aube dans la sélection de minuit, hors compétition, confie-t-il depuis sa maison de Bushwick, quelques jours avant de s’envoler pour la France. Se retrouver en sélection officielle, c’est une belle surprise mais c’est une progression. »

Inspiré d’un livre

Le film, inspiré d’un livre de Shannon Burke du même nom (« 911 » dans sa traduction française), raconte le quotidien d’un jeune ambulancier, incarné par Tye Sheridan (« The Tree of Life », « Mud »), qui découvre le métier en compagnie d’un collègue expérimenté et désabusé (Sean Penn). On pense forcément à « À Tombeau Ouvert », le film de Martin Scorsese (1999) au thème et au décor -New York- similaires.

Sean Penn et Tye Sheridan tiennent les deux rôles principaux de Black Flies.
Sean Penn et Tye Sheridan tiennent les deux rôles principaux de « Black Flies » en compétition à Cannes cette année.

« La difficulté était : comment faire mon film sur New York, sans tomber dans la redite, en me détachant de tout ce que j’avais pu emmagasiner jusque-là ?, reconnaît le réalisateur. Il y a pleins de films que j’admire et qui ont filmé New York. C’est aussi pour ça que je suis venu vivre ici. J’ai voulu filmer la ville comme un corps en ébullition, comme une artère avec ses vaisseaux, quelque chose d’organique. La ville est montrée comme un piège dont on ne peut pas s’échapper. New York est devenu un personnage du film. J’ai voulu le filmer comme une expérience, quelque chose d’immersif, dans une espèce de New York assez peu montré aujourd’hui au cinéma. »

Jean-Stéphane Sauvaire et ses équipes ont beaucoup filmé de nuit, en très peu de temps (23 jours), un peu à Chinatown ou dans le Bronx mais surtout à Bushwick. « Dans ma maison et dans des lieux autour, dans une laverie au coin de la rue, dans un take-out asiatique, dans un appartement un peu plus loin, raconte-t-il. Bushwick est un peu ce New York fascinant qui est en train de disparaitre. Un New York qui rappelle les années 80 et 90. Un New York mythique qui n’existe plus vraiment. Ça me plaisait de tourner dans un New York encore resté un peu dans son jus. Bushwick est une sorte de Tour de Babel, avec plein d’origines différentes. »

Mike Tyson à l’affiche

Les moyens ont été réduits et la technique limitée, volontairement. « Je voulais capturer la ville telle qu’elle est, être à armes égales, explique-t-il. Mon cinéma se rapproche davantage du documentaire dans la forme. J’ai voulu montrer la réalité de New York. Montrer cette face plus populaire de la ville, ce côté tiers-monde presque, cette misère sociale qui est très forte ici. Les gens sont obligés de se débrouiller par eux-mêmes, c’est assez dur mais ça leur donne beaucoup d’énergie et de générosité. »

L’histoire est un prétexte. Jean-Stéphane Sauvaire continue à y mettre les thèmes qui lui sont chers : la violence, la rédemption, la spiritualité. Son choix d’acteurs a été très arrêté dès le début (Mike Tyson, un enfant de Brooklyn, est aussi à l’affiche) et le travail de préparation intense : le metteur en scène a passé un an et demi, au rythme d’un ou deux jours par semaine, en immersion avec les ambulanciers de l’hôpital de Wyckoff, pour emmagasiner un maximum de détails.

« Je voulais qu’on soit précis sur chaque geste, justifie-t-il. Je voulais être en mesure de comprendre la violence de la ville et comment tout cela s’imbrique. Le métier d’ambulancier me paraissait intéressant car les ambulanciers entrent dans l’intimité des gens, dans leurs appartements, à des moments où ces personnes sont très vulnérables. » Un New York loin des cartes postales, mais un New York sûrement plus fidèle à la réalité.

Les dates de sortie du film aux États-Unis et en France n’ont pas encore été définies.

Claire Kramsch, une figure emblématique du multilinguisme

Pour ce nouvel épisode du podcast Révolution Bilingue, la professeure Claire Kramsch aborde avec Fabrice Jaumont des sujets clés tels que l’évolution de l’enseignement des langues, l’impact des réseaux sociaux sur la place des langues, le lien entre l’apprentissage des langues et la construction de communautés plus tolérantes, ainsi que le concept du multilinguisme par rapport à celui de monolinguisme. Ils discutent également de l’émergence de l’éducation bilingue et des défis et opportunités qui en découlent pour les parents d’enfants bilingues, trilingues et monolingues.

Après avoir étudié la langue et la littérature allemandes à l’Université de Paris-Sorbonne dans les années 1950, Claire Kramsch a émigré aux États-Unis où elle a enseigné au M.I.T. et à l’Université Cornell. Aujourd’hui professeure émérite à l’UC Berkeley, Claire Kramsch a marqué le domaine de la linguistique appliquée par son approche sociale, culturelle et stylistique de l’étude de la langue. Ses publications sont des références dans le domaine de l’enseignement des langues.

Révolution Bilingue est un podcast de French Morning, produit avec le soutien de la fondation CALEC.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/episode-39-claire-kramsch

Dadju en concert à Miami, Boston et New York

Dadju est de retour en Amérique du Nord. Dans le cadre de sa tournée mondiale, le chanteur franco-congolais se rendra au Canada les 19 et 20 mai avant de chanter à l’Afro Nation Miami le week-end des 27 et 28 mai, puis à New York le soir de Memorial Day, le lundi 29 mai. 

La musique est une affaire de famille chez les Djuna : Dadju est le fils du chanteur congolais Gaston Djanana Tchika, membre du groupe Viva La Musica de Papa Wemba, le petit frère de Gims et le grand frère de Darcy. Natif de Bobigny, il a commencé sa carrière au sein du tandem The Shin Sekai formé en 2012 avec le rappeur Abou Tall puis continué en solo quatre ans plus tard avec la sortie de son premier album « Gentleman 2.0. » où figure le titre « Reine », énorme succès certifié single de diamant. 

Depuis, le chanteur de 32 ans a sorti deux autres albums (« Poison ou Antidote » en 2019 et « Cullinan » en 2022) et enchaîne les récompenses. Avant d’entamer une premìère tournée commune avec Gims cet été (Gims & Dadju Summer Tour), le chanteur franco-congolais se produira à Miami les samedi 27 et dimanche 28 mai à l’occasion du festival Afro Nation Miami au loanDepot Park (billets ici), puis, le soir même du dimanche 28 mai, à 9pm, à Randolph près de Boston, au Vincent’s Nightclub (billets ici) et finira son tour aux États-Unis à New York, sur la scène de l’Irving Plaza, le lundi 29 mai à 7pm avec, pour ces deux derniers concerts, DFILS, Jon Rise et Lily B en première partie (billets ici).

Frenchy Comedy Show: 5 pièces de théâtre en français à New York

Carole Benhamou a vu les choses en grand. Tout à la fois comédienne, auteure et metteuse en scène en France, cette « boulimique de projets » comme elle se décrit elle-même se rendra avec sa troupe à New York du mercredi 17 au samedi 20 mai pour présenter cinq pièces de théâtre comiques. « C’est un travail de titan pour l’organisation, et une grande fierté d’être les premiers à organiser un festival de ce type à New York », explique celle qui a également dirigé un théâtre à Lyon (Lulu sur la Colline) pendant 12 ans.

Toutes les pièces du « Frenchy Comedy Show » auront lieu au Florence Gould Hall du FIAF, une salle de 361 places située à Midtown. Le festival débutera le 17 mai à 8pm par « Je préfère qu’on reste amis », une comédie romantique imaginée par Laurent Ruquier qui triomphe actuellement en France.

Le lendemain, Carole Benhamou présentera sa création « Aime-moi si tu oses ! » à 8pm, une pièce romantique et comique qui a vu le jour à Lyon en 2019 et qui s’est ensuite exportée dans toute la France et en Suisse. « Plus vraie que nature » suivra le 19 mai à 8pm, une pièce drôle et émouvante de Martial Courcier, comédien de théâtre et de cinéma, auteur de nombreuses pièces dont celle-ci nommée aux Molières.

La dernière journée sera pour le moins chargée puisque Carole Benhamou et sa troupe enchaîneront deux pièces à la suite : « 20 ans après ! » de Julien Sigalas à 4:30pm, puis « Cuisine et dépendances » à 8pm, comédie mythique depuis 1991, imaginée par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, et récompensée aux Molières.

« Nous venons en équipe à sept personnes. Il y a d’abord les quatre comédiens qui m’accompagnent : Nicolas, Alexandra, Franck et Bruno, qui sont des artistes chevronnés qui tournent depuis des années en France et dans les festivals comme celui d’Avignon. Et puis il y a Benoît et Caroline, lui est régisseur, et elle est co-responsable de la communication du festival », détaille Carole Benhamou.

« C’est un défi puisque nous arriverons à New York le 11 mai, et qu’il nous faut trouver tous nos accessoires et costumes sur place. Mais on a la chance de pouvoir compter sur l’aide de la communauté », ajoute-t-elle. French Morning est partenaire du festival, au même titre que le réseau ONLYLYON et Barnes New York, agences immobilières haut de gamme. Informations et places disponibles ici (tarif unique de 45$ hors frais de plateforme).

Guide Michelin 2023: 4 nouveaux étoilés en Floride

Arrivé l’an dernier sous les palmiers du Sunshine State, le prestigieux Guide Michelin, une véritable référence en matière d’excellence gastronomique, compte désormais 19 tables étoilées avec quatre nouvelles adresses. Le célèbre guide culinaire français a dévoilé jeudi 11 mai le nom des restaurants couronnés cette année dans les trois grandes agglomérations urbaines de l’État : Miami, Orlando et Tampa.

Un nouvel étoilé à Miami

Pour cette seconde édition floridienne, quatre restaurants décrochent leur première étoile, dont trois à Tampa : Koya, qui concocte une cuisine japonaise aux huit convives que peut accueillir cette enseigne intimiste, Lilac aux influences méditerranéennes, nichée au sein de l’élégant hôtel Tampa Edition et Rocca avec le chef Bryce Bonsack à la barre, qui mêle son savoir-faire new-yorkais aux connaissances qu’il a acquises en Italie. Le quatrième établissement ayant obtenu son premier macaron est Tambourine Room by Tristan Brandt, implanté sur Collins Avenue à Miami Beach, qui propose un menu inscrit dans la tradition gastronomique française, agrémenté de quelques touches asiatiques.

L’Atelier conserve ses 2 étoiles

L’Atelier de Joël Robuchon, la seule adresse de Floride auréolée de deux macarons lors du millésime 2022, conserve sa distinction. Ayant su séduire une nouvelle fois les inspecteurs anonymes de l’emblématique guide rouge, ce restaurant, dirigé par le chef exécutif français Alain Verzeroli, est établi au cœur du quartier de Design District à Miami.

Bib Gourmand: 33 restaurants

Huit autres tables ont également été ajoutées à la sélection Bib Gourmand, une distinction récompensant des enseignes plus abordables : Jaguar Sun et Rosie’s, deux établissements situés à Miami, Isan Zaap, Norigami, Otto’s High Dive et Taste of Chengdu, ouverts du côté d’Orlando, ainsi que Gorkhali Kitchen et Psomi, tous deux lovés à Tampa.

Notez par ailleurs que trois enseignes de la métropole floridienne ont quant à elles perdu leur Bib Gourmand acquis lors de la première édition du Guide Michelin : Itamae, Krüs Kitchen et Red Rooster Overtown. Ainsi, la région de Miami en compte dorénavant 18, tandis qu’Orlando et Tampa en abritent respectivement 11 et 4, soit 33 en tout en Floride.

« La Floride est une destination de choix pour les voyageurs en quête de nouvelles saveurs », déclare, dans un communiqué, Gwendal Poullennec, le directeur international des Guides Michelin. « Grâce à toutes ces bonnes tables, gourmets locaux et voyageurs internationaux sont toujours assurés de passer un délicieux moment. »

Orbite et Starck : double touche française dans le tourisme spatial aux Etats-Unis

Le designer français Philippe Starck concevra le complexe d’entraînement spatial de la start-up américaine Orbite, co-fondée par Nicolas Gaume (également directeur de Space Cargo Unlimited) et Jason Andrews (ancien président de Spaceflight Industries). Les chemins de l’entrepreneur en série français et de l’ingénieur aérospatial américain se sont croisés en 2014, alors que le premier avait pour objectif d’envoyer une caisse de Petrus à bord de la Station Spatiale Internationale – projet qu’il a réalisé quelques années plus tard. En 2019, les deux hommes se retrouvent et abordent le sujet « de l’industrie hôtelière pour les astronautes qui souhaitent quitter la planète », détaille Jason Andrews. Ensemble, ils imaginent Orbite (épelé à la française), une collaboration franco-américaine qui vient s’ajouter « à d’autres grands projets transatlantiques, tels que le télescope James Webb ou les satellites Airbus OneWeb ».

Un entraînement de luxe

La start-up compte bien se faire une place sur marché florissant du tourisme spatial en offrant une formation aux vols spatiaux commerciaux (dont « 2020 a été l’année 1 », glisse Nicolas Gaume) « à la fois aux futurs astronautes et aux spationautes étrangers qui ne disposent pas des infrastructures nécessaires, mais aussi aux civils qui aspirent à devenir astronautes ainsi qu’à d’autres aventuriers qui souhaitent simplement passer un bon moment », poursuit Jason Andrews. Le complexe d’entraînement Spaceflight Gateway ouvrira aux Etats-Unis en 2024, dans un emplacement encore tenu secret. Le campus, qui couvrira environ 25 hectares, offrira aux futurs explorateurs de l’espace un entraînement et un hébergement de luxe.

Philippe Starck connaît bien Nicolas Gaume, dont il a rénové l’hôtel-boutique familial La Co(o)rniche en 2010. C’est aussi un habitué des projets spatiaux : après avoir réalisé le port spatial de Virgin Galactic et le module d’habitation de la station spatiale d’Axiom (arrimée à la Station Spatiale Internationale), le créateur est « ravi de collaborer avec Orbite sur ce projet unique en son genre qui fait progresser les opportunités pour la civilisation de découvrir les merveilles de l’espace et de célébrer le caractère unique de la Terre ». Nicolas Gaume, qui le qualifie d’« incroyable visionnaire », a été séduit par son approche durable et estime que « son talent et les valeurs d’Orbite se rejoignent ». Ensemble, ils s’engagent à « créer une installation qui non seulement minimise son impact environnemental sur la Terre, mais qui célèbre également la merveille, la beauté et la fragilité de la planète. »

Vivre et travailler dans l’espace

Julien Hémard, responsable commercial chez Pernod Ricard, a eu la chance de prendre part au premier stage d’entraînement dispensé par Orbite à l’été 2021. Passionné depuis très jeune par l’astronomie et la conquête spatiale, il témoigne d’une expérience de trois jours « incroyable, basée à la fois sur la théorie et la pratique », au cours de laquelle il a pu échanger avec l’astronaute Jean-François Clervoy, Laura André-Boyet, qui a entraîné Thomas Pesquet et Lionel Suchet, directeur général du CNES, Et avec « plusieurs chefs du cabinet de conseil en restauration d’Alain Ducasse, qui fabrique les conserves pour la Station Spatiale Internationale ». Sans oublier son instructrice, Brienna Rommes, « qui a formé Richard Branson avant son voyage spatial ».

Mention spéciale, souligne Julien Hémard, pour « les vols zéro G effectués à bord d’un Airbus A310, qui recréent la sensation d’apesanteur, et les vols high G à bord de petits avions de voltige, cette fois avec beaucoup de force gravitationnelle, qui répliquent les sensations de décollage et d’atterrissage d’une fusée ». S’il y est allé par simple curiosité, il reconnaît avoir été subjugué, et, après avoir voyagé en réalité virtuelle – dans les pas de Branson ou de Bezos, à bord de la Station Spatiale Internationale et autour de la Lune –, est « prêt à sauter sur l’occasion d’aller dans l’espace si elle se présente ».

Nicolas Gaume voit dans les voyages spatiaux des opportunités pour l’humanité, « notamment pour la recherche et les sciences de la vie », et partage avec Jason Andrews la conviction que « voir la Terre d’en haut est très puissant ». Pour ce dernier, aucun doute : puisque « nous songeons à mettre les humains en orbite, à rendre les espèces multiplanétaires, à retourner sur la Lune, à aller sur Mars… », à terme, « nous allons vivre et travailler dans l’espace ». Faire le voyage permet selon lui d’« obtenir une meilleure perspective de notre planète, qui aide à mieux en prendre soin ».

Quatre thermes à découvrir autour de San Francisco

On l’ignore souvent, mais de nombreuses sources chaudes s’écoulent dans la région de San Francisco. Sélection de quatre établissements de renom où profiter de leurs bienfaits. Relaxation garantie… et une bonne idée de cadeau pour la fête de Mères le dimanche 14 mai !

Vichy Springs Resort à Ukiah

À 2h de route au Nord de SF se trouve l’un des plus anciens complexes thermaux de Californie. Âgé de 170 ans, il s’est construit autour de sources qui partagent les mêmes caractéristiques que les célèbres eaux de Vichy en France, notamment leur teneur en dioxyde de carbone. On peut ainsi se délasser dans les seuls bains minéraux naturellement chauds et carbonatés d’Amérique du Nord. Creusés à même la roche, ces quatorze bains, qui ressemblent à des baignoires, valent le détour. Tout comme les randonnées traversant un large domaine entre collines, bois, rivières et cascades. On peut rester sur la journée ou dormir sur place dans de charmants cottages à la saveur d’antan. Plus d’infos sur le site. Adresse : 2605 Vichy Springs Rd, Ukiah, CA 95482, USA

Indian Springs Resort à Calistoga

À 1h30 de SF, dans la région viticole de Napa, cet hôtel-spa construit en 1861, est l’un des plus réputés de Californie. Ce qui lui vaut son succès ? Une piscine d’eau minérale de taille olympique alimentée par les geysers sous la propriété et seulement accessible aux adultes. La structure propose aussi des soins et des bains de boue chauds très appréciés. Il s’agit de s’immerger dans un sol volcanique chargé en minéraux et de laisser leurs vertus détoxifiantes agir. Le tout dans un décor aux touches de mission espagnole. Plus d’infos sur le site. Adresse: 1712 Lincoln Ave, Calistoga, CA 94515, USA

Wilbur Hot Springs à Williams

À environ 2h30 de route, dans une réserve naturelle à l’est de Clearlake, cette station thermale est un refuge. Alimentée à l’énergie solaire, elle ne dispose d’aucun réseau et bannit les téléphones. Une excellente opportunité pour se ressourcer dans ses eaux qualifiées de « médicinales » et utilisées par les Amérindiens durant des décennies. L’eau coule en continu par des canaux et se répartit dans trois bassins de style onsen japonais dans lesquels elle atteint des températures allant de 37 à 43°C. Si on souhaite prolonger la journée, on peut séjourner en chalet, en chambre ou réserver un site de camping. Au-delà de la baignade, d’autres d’activités – soins curatifs, massages, reiki, yoga, etc. – sont proposées, la spiritualité comme maître des lieux. Plus d’infos sur le site. Adresse : 3375 Wilbur Springs Rd, Williams, CA 95987, USA

Esalen Hot Springs à Big Sur

À trois heures au Sud de SF, le long de l’océan Pacifique, des bains perchés au-dessus de la côte offre une expérience unique entre ciel et mer. Leurs eaux minérales seraient efficaces pour soulager les patients souffrant d’arthrite. Les communautés locales en auraient d’ailleurs fait l’usage depuis plus de 6000 ans. Aujourd’hui, on peut se glisser dans l’eau de ces bains à flanc de falaise (et répartis sur plusieurs niveaux) en réservant un créneau entre une heure et trois heures du matin. À tout autre moment, seuls les clients de l’Institut Esalen – le centre de retraite attenant aux sources – peuvent en profiter. Philosophie new-age au programme. Plus d’infos sur le site. Adresse : 55000 CA-1, Big Sur, CA 93920, USA

Café Gitane, un petit coin de France de New York à Los Angeles

Dans l’imaginaire français, Gitane a longtemps désigné une marque de cigarettes ou une autre de vélos. À New York, il s’agit d’un café-restaurant un peu intemporel, situé depuis 29 ans dans le quartier bucolique de Nolita, ce carré de quelques blocks coincé entre Soho et le Lower East Side. Pas grand-chose semble n’avoir changé au « Café Gitane » depuis sa création, donnant au lieu un esprit très village français. Le revêtement des chaises est volontairement craquelé. Sur le miroir est inscrit la mention « Prière de ne pas fumer ». Le café est servi dans un petit verre, accompagné d’un chocolat dont l’emballage arbore une patte de chat. On peut y manger un croissant et un morceau de pain accompagné d’une noisette de beurre, ainsi que quelques plats très simples et à des prix abordables.

Red Hook et Venice après Vinegar Hill

C’est peut-être parce que ce lieu a su conserver son âme au fil du temps que l’enseigne Café Gitane plaît toujours autant, au point de se développer de plus en plus. Il y avait déjà eu la création d’un deuxième Café Gitane à New York, dans le quartier de Vinegar Hill à Brooklyn en 2018, ainsi que l’ouverture d’un lieu… à Tokyo un an auparavant. Bientôt, Café Gitane ouvrira un nouvel espace dans la partie Ouest de Brooklyn, dans le quartier de Red Hook (deuxième semestre 2023), et un autre à Los Angeles, à Venice (courant 2024). Le fruit de hasards, de balades et de rencontres de Luc Lévy, l’historique patron de l’enseigne.

« À Vinegar Hill, je marchais dans le quartier et j’ai vu un panneau ‘’à louer’’, raconte-t-il. J’ai eu le coup de coeur, c’est un quartier très spécial, en bordure de Dumbo, qui me rappelait un peu Nolita quand j’y suis arrivé en 1994. J’ai besoin de ne pas m’installer dans les endroits les plus commerciaux. À Tokyo, c’est suite à un pop-up dont je m’étais occupé à Osaka que des connaissances ont voulu reproduire le concept. »

Les deux prochaines ouvertures ont obéi au même cheminement. « À Red Hook, je revenais de Ikea (ndlr : situé dans ce quartier, en bordure du fleuve), poursuit Luc Levy. Je suis tombé sur ce local à louer et j’ai tout de suite aimé l’endroit. Red Hook est très créatif et ne changera pas beaucoup. Le métro n’est pas tout proche et le quartier est un peu à l’écart. »

Des acteurs dans l’aventure

À Los Angeles, c’est la rencontre avec un client amoureux du café de Nolita, James Vincent, un ancien collaborateur de Steve Jobs chez Apple, où il s’occupait du marketing, qui incite Luc Lévy à franchir le pas. Les deux associés seront bien entourés : les acteurs Josh Brolin (« No country for Old men », « Men In Black 3 »…) et Norman Reedus (« The Walking Dead ») font aussi partie de l’aventure. Le café restaurant sera situé sur le très fréquenté Lincoln Boulevard.

« Ce sera l’étape supérieure par rapport à ce que j’ai réalisé jusque-là, confie Luc Lévy. L’endroit sera plus grand, avec une cuisine qui nous autorisera aussi plus de choses. » La carte conservera les classiques de Café Gitane. « Je n’ai jamais voulu faire quelque chose de typique d’un lieu, je n’ai pas voulu rentrer dans des clichés. J’ai fait les choses comme je les aimais. Les menus sont assez simples avec de très bons ingrédients. On propose le hachis parmentier comme le tajine marocain. J’ai aussi eu la chance d’avoir été entouré d’un groupe de jeunes Australiens et Néo-Zélandais au début, dans les années 90, notamment Chloé Osborne qui a sorti à Gitane le premier Avocado Toast. À l’époque, personne n’en faisait ici. » Près de 30 ans plus tard, le Avocado Toast comme Café Gitane ont séduit de nombreux New-Yorkais et se sont bien développés.