Pour les expatriés, le choix d’une solution d’assurance santé peut être un vrai casse-tête.
Lors de ce webinaire gratuit d’une heure, deux experts nous ont expliqué les caractéristiques et spécificités réglementaires du marché de la santé aux États-Unis.
Ils nous ont éclairé sur les différentes solutions d’assurance santé possibles et leurs coûts, et nous ont donné des conseils pour faire les bons choix, et ainsi optimiser son budget santé selon sa situation personnelle.
AgoraExpat est un courtier en assurances indépendant, installé aux États-Unis depuis plus de 20 ans, avec une équipe francophone spécialisée dans le conseil et l’accompagnement des expatriés.
Les prix de l’immobilier ne vont pas redescendre de sitôt à New York. Alexandre Arnault, le fils de Bernard Arnault, homme le plus riche de France, vient de s’offrir un penthouse à TriBeCa pour près de 18 millions de dollars, d’après le Wall Street Journal.
À 30 ans, le Français est le vice-président exécutif produits et communication de Tiffany & Co., le légendaire joailler de la Cinquième avenue qui fait partie de l’empire LVMH, dirigé par le multi-milliardaire.
Le nouvel appartement new-yorkais de son fils se trouve au 30 Park Place, «l’une des tours les plus chères de Downtown », d’après le Journal. D’une superficie de 371 mètres carrés, il comporte quatre chambres et deux terrasses avec des vues panoramiques sur la East River et l’Hudson. Avant d’être acquise par Alexandre Arnault, la propriété appartenait à une société possédée par Ivy Zelman, une analyste spécialisée dans le domaine de l’immobilier connue pour avoir prédit la crise économique de 2008. Le penthouse avait été acheté pour un peu plus de 18 millions de dollars en 2017.
Alexandre Arnault est l’un des plus jeunes cadres du monde de la mode. Il est considéré comme l’un des artisans de la relance de Tiffany & Co, la marque de luxe américaine rachetée par LVMH en 2021.
Avant, Florence Amaudru était enseignante. Aujourd’hui, elle vit en tant que digital nomade en Equateur avec Guillaume, son petit ami. Partir, ils en rêvaient depuis plusieurs années, ils avaient essayé de tout plaquer pour découvrir l’Amérique du Sud. La première fois, une mise en disponibilité de l’éducation nationale accordée verbalement a été retirée à Florence quelques semaines après son arrivée en Colombie. Elle doit rentrer en catastrophe retrouver ses élèves; puis, tentative suivante : la pandémie du Coronavirus éclate au bout de 15 jours et après un mois confinés en Argentine, elle et Guillaume décident de rentrer. Mais cette fois-ci, c’est la bonne !
Pour Florence, l’année passée fut pleine d’accomplissements. Parmi lesquels une démission de l’éducation nationale, la création de son entreprise, et enfin … le départ que le couple attendait depuis si longtemps vers l’Equateur. Florence m’a annoncé son départ à venir au printemps 2022, alors je lui ai proposé de me raconter son cheminement par messages audios interposés et de venir faire le point une fois sur place. Et c’est à un voyage aussi bien géographique et culturel qu’intérieur que je vous invite aujourd’hui. Un épisode ensoleillé et positif !
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
« L’inclusion, c’est une affaire de perception », lance Anne-Gabrielle Heilbronner, la présidente depuis 2017 de Women’s Forum, l’organisation basée à Paris et filiale du géant de la communication Publicis Group. Mercredi 29 mars,Women’s Forum USA met en avant la voix des femmes au siège de son partenaire du jour, l’ONG de Washington DCVital Voices, fondée par Hillary Clinton, Melanne Verveer et Madeleine Albright. Ce sera une première édition outre-atlantique.
Selon le baromètre de Women’s Forum, près de 48% des Américains estiment qu’une femme ne peut pas « tout avoir» et doit choisir entre une carrière professionnelle et sa vie familiale. Seuls 33% des sondés français le pensent. « On voit qu’il y a encore des progrès à faire aux États-Unis», estime la présidente.
Pour plus d’égalité à travers le monde
Anne-Gabrielle Heilbronner a un parcours à la hauteur des fondatrices de Vital Voices. Ancienne membre de l’Inspection générale des finances et ancienne élève de l’ENA, elle est également diplômée de l’ESCP et de Sciences Po et titulaire d’un DESS de droit. Après avoir exercé des fonctions au Trésor et dans plusieurs cabinets ministériels, notamment aux Affaires étrangères, elle a travaillé chez Euris/Rallye, à la SNCF et comme banquier conseil à la Société Générale Corporate & Investment Banking. Dans un monde d’hommes à la tête des plus grandes entreprises françaises, on comprend alors pourquoi elle s’est engagée dans la création de Women’s Forum en 2005. Après 18 années de conférence à Deauville, à Sao Palo, à Kyoto, à Milan, à Singapore… la voilà enfin prête à venir aux États-Unis.
« On sait que l’on a mis du temps, on se posait beaucoup de questions, mais il fallait que l’on vienne ici », explique-t-elle. Avec un quart des participants et des intervenants américains, sans compter sur la présence important de Publicis aux Etats-Unis, la question n’était pas quand mais « dans quelle ville ?». La ville de Chicago avait été abordée, mais la pandémie du Covid-19 a stoppé les recherches de l’organisation. Après avoir trouvé, en Vital Voices, « le même ADN, assez proche dans la manière de faire entendre les femmes » selon la présidente, Washington s’est révélée être l’endroit le plus optimal pour organiser cette journée autour de « la paix, la santé, le changement climatique » sous la thématique de « Time to connect ».
Une édition plus intimiste à DC
Quand la Cour suprême américaine révoque le 24 juin 2022 son arrêt historique Roe versus Wade, Anne-Gabrielle Heilbronner reste sous le choc. « J’ai vécu ça comme un grand pas en arrière, et que ça se passe aux États-Unis, un pays qui représente pour moi la liberté, après avoir libéré la France en 1944, c’était dur de voir ce retour en arrière pour le droit des femmes », confie-t-elle. Pour la présidente, la liberté des femmes de choisir et d’accéder aux mêmes opportunités que les hommes est centrale pour son organisation. « Notre manière de faire, c’est de démontrer que si une femme accède a un espace, à la table des décideurs, elle peut montrer ses compétences, souligne-t-elle, mais c’est aussi un moyen de montrer que les femmes peuvent apporter à tous ».
La question de la diversité et de l’intégration des femmes de couleur dans les mouvements féministes est une question importante aux États-Unis, ce que reconnaît Anne-Gabrielle Heilbronner. « Nous savons que c’est une question sensible ici aux États-Unis donc nous avons fait attention à inclure sur scène comme dans les participants les voix des personnes issues de la diversité », souligne-t-elle, mentionnant la présence de l’ancien Procureur général Eric Holder.
L’édition américaine sera plus intimiste que les éditions françaises. « Parfois, on n’est pas loin de 3000 participants mais pour DC, on sera environ 200 », explique Anne-Gabrielle Heilbronner. Women’s Forum USA réunira 42 intervenants du monde entier, parmi lesquels Diane von Fürstenberg de DVF, Nazanin Boniadi, actrice et ambassadrice d’Amnesty International UK, ou encore la journaliste du New York Times Francesca Donner. Pour les inscriptions, rendez-vous ici.
Sempé et son humour inimitable pour croquer nos petites vanités quotidiennes sont à l’honneur à New York. En partenariat avec la Société de Lecture de Genève, le FIAF rend hommage au père du Petit Nicolas à travers une exposition intitulée « Signature Sempé » qui regroupe les œuvres les plus emblématiques de l’illustrateur bordelais, décédé en août dernier.
Sont notamment exposés les dessins originaux de Sempé lors de son premier voyage à New York, traduisant ses premières impressions d’une ville qu’il a fini par aimer et admirer; plusieurs couvertures originales du New Yorker et, bien sûr, des dessins du Petit Nicolas, le personnage culte créé avec René Goscinny.
L’exposition, gratuite, se tient jusqu’au vendredi 7 avril, dans la Gallery du FIAF, de 9am à 8pm le lundi au vendredi et de 10am à 4pm le samedi. Sempé est également dans les rues new-yorkaises. Jusqu’au dimanche 9 avril 2023, ses représentations de la ville et de ses habitants s’affichent sur les panneaux des abris-bus dans le cadre d’une exposition extérieure gratuite, en partenariat avec JC Decaux.
Valerie Sun croit fermement aux avantages de l’enseignement d’une langue seconde dès le plus jeune âge. Le mandarin est sa langue maternelle. Elle a aidé à développer des programmes d’immersion bilingue en chinois, en espagnol et en français dans les écoles publiques de Californie.
Formatrice d’enseignants, elle vient de publier un livre, « Navigating Dual Immersion », conçu et imaginé pour favoriser la collaboration entre toutes les parties prenantes de l’immersion bilingue. Praticienne universitaire, ses recherches portent sur les enseignants et les pratiques d’enseignement dans les classes d’immersion linguistique.
Plus de 500 gourmands se sont retrouvés ce dimanche 19 mars pour se régaler et voter lors de la finale du concours du Best Croissant de New York organisée par French Morning. Et plus de 1500 autres figuraient sur la liste d’attente. Une heure avant l’ouverture des portes, une queue se formait devant le bar 5th&Mad, à Midtown, où se déroulait la compétition. Un groupe d’Américaines avait fait le déplacement depuis le New Jersey pour soutenir leur boulangerie locale de Montclair, Le French Dad. Au total, treize boulangers et boulangères artisanaux avaient été sélectionnés par nos lecteurs pour participer à la finale et travaillaient depuis le petit matin pour préparer leurs croissants.
À l’heure de la dégustation, l’ambiance est festive. La foule se bouscule de stand en stand pour goûter les différentes préparations, pendant qu’au bar on sert des mimosas. Les tables croulent de croissants, évidemment, mais aussi de tout autres viennoiseries alléchantes. « Tout est tellement bon, ça va être difficile de faire son choix, explique un membre du public. Et surtout il va falloir se ménager en terme de quantité ! »
Parmi la foule de votants cette année, Taryn Delanie Smith, Miss New York 2022, ne voulait rater la finale pour rien au monde, elle qui a vécu six mois à Paris lors d’un échange universitaire. « Lorsque j’habitais à Paris, je mangeais un croissant tous les matins, alors je suis vraiment heureuse de pouvoir en profiter aujourd’hui ! », se réjouit-elle.
À la table du jury, les visages sont concentrés, on observe de près les couches de pâte feuilletée, on fait attention aux couleurs, aux odeurs, aux textures. Cette année, il revient à quatre juges de désigner le meilleur croissant : Miriam Milford (fondatrice de BcakeNY), la cheffe Eunji Lee (propriétaire de Lysée), le chef pâtissier du Bernardin, Orlando Soto et la cheffe française Alexia Duchêne. « Pour moi, un bon croissant se juge à sa forme en demi-lune, sa texture croustillante, il faut des vraies couches, un intérieur bien aéré, une couleur jaune qui indique la présence de vrai beurre normand de qualité ». explique la cheffe Alexia Duchêne.
Mais les apparences peuvent être trompeuses. « On peut avoir un très beau visuel et puis le résultat est décevant. Je veux vraiment sentir le goût du beurre, une note de salé, un côté fondant mais pas pâteux en bouche », ajoute-elle. Cette année, la qualité est élevée selon le jury, avec des créations dignes de ce qu’on pourrait trouver en France.
À 1pm vient enfin le moment du verdict.Breads Bakery réalise un doublé en remportant le prix du Public ainsi que le prix pour la Meilleure création originale. L’enseigne, qui fête ses dix ans cette année, avait remporté le prix du jury de la Best Baguette 2022 organisée par French Morning.
La troisième place du jury est attribuée à Épicerie Boulud, représentée par sa cheffe boulangère Mélanie Legoupil, formée à l’Institut National de la Boulangerie Pâtisserie en France.
Le chef Julien Khalaf, dont c’est la première participation au concours, arrive en deuxième place. « C’est beaucoup d’émotion après onze de travail. Je suis vraiment très fier. Mes parents qui regardent depuis la France sont aussi très émus », réagit le fondateur de Julien Boulangerie, les yeux embués de larmes. C’est un processus à part de développer des croissants aux États-Unis. On ne peut pas simplement faire un copier-coller de la recette française, il faut s’adapter aux ingrédients d’ici, à la farine qui est plus riche en gluten notamment. Et on travaille exclusivement avec du beurre français », précise le chef boulanger originaire de Paris.
Mais les grands gagnants de la matinée sont Brooklyn French Bakers, qui remporte le Grand Prix pour le meilleur croissant de New York, remis par le Consul général, Jérémie Robert. C’est un réel accomplissement pour ces outsiders qui ont ouvert il y a un peu plus d’un an seulement et ont commencé dans leur cuisine, grâce à du bouche à oreille. L’émotion est palpable chez les trois fondateurs, Sabrina Labouré, Nelly Azambre et Teddy Collet. « C’est un vrai travail d’équipe au quotidien, explique Sabrina Labouré, ex-responsable d’agence bancaire devenue cheffe-pâtissière. Pour nous qui ne venons pas de ce monde là et sommes en reconversion, c’est vraiment un rêve qui se réalise », conclut-elle.
Un grand merci à tous les autres participants : Carissa’s the Bakery, Charlotte pâtisserie, L’Appartement 4F, Le French Dad, Mo & Jay, Salon Sucré, Nick + Sons, Pistache et Tin Building by Jean-Georges; ainsi qu’aux sponsors de l’évènement, French bee – qui a fait gagner un billet aller-retour New York-Paris à une de nos lectrices -, Les Moulins de Soulanges et Beurremont.
L’édition 2023 du concours du Meilleur Croissant de New York a été rendue possible grâce au soutien de nos généreux sponsors, French bee, Les Moulins de Soulanges, et Beurremont.
Au milieu de la 48e rue, un groupe de Bretons s’emploie à monter une banderole tout en se parant d’écharpes Armor-Lux. Membres de l’association BZH New York, ils s’apprêtent à défiler, ce vendredi 17 mars, dans la grande Parade de la Saint-Patrick, sur la Fifth Avenue, drapeaux irlandais, américain et breton dans les mains. Un moment fort pour ces marcheurs, et tout particulièrement pour Sophie Raubiet, qui participe pour la première fois à l’événement mythique en tant que présidente de BZH.
Aux États-Unis depuis près de 30 ans
Nommée en janvier à la tête de la dynamique association bretonne en remplacement de Mathieu Sassolas, rentré en France, cette native de Paimpol qui habite à Union City (New Jersey) est arrivée aux États-Unis en 1994. « J’étais étudiante en France dans le domaine de la biologie, mais je ne m’y plaisais pas. Je ne trouvais pas de boulot. À l’inverse, ma sœur, qui habitait à New York, s’éclatait ». Elle la rejoint et devient serveuse dans des restaurants français.
Après dix-sept ans à s’occuper des magasins du lunetier Alain Mikli comme directrice des opérations retail, elle est recrutée en 2016 par la référence française de la porcelaine, Bernardaud. Depuis 2021, elle est la directrice des ventes pour la Côte Est, un poste qui l’amène à être en contact avec des grands magasins « de Montréal aux Bermudes » ainsi que les restaurants et les hôtels qui utilisent les produits de la marque de luxe. « Être Française à New York, c’est plus exotique que d’être Française en France. Avec notre accent, c’est super d’être dans la vente », sourit Sophie Raubiet.
BZH New York à la parade de la Saint-Patrick, sur Fifth Avenue.
Fête de la Bretagne en mai
En 2015, elle devient membre de BZH – « une évidence ». À l’époque, l’association préparait l’un des événements les plus importants de son histoire : l’organisation, l’année d’après, du festival des Vieilles Charrues à Central Park. « Ça a créé des liens très forts entre nous. C’était intense ! », se souvient-elle. L’année 2023 promet de l’être moins, mais le calendrier reste chargé. Après la parade de la Saint Patrick, dont BZH New York est le partenaire officiel depuis 2019 grâce à l’action de l’ancienne présidente Katharine Bride, l’association planchera sur la Fête de la Bretagne en mai. Au programme, plusieurs jours de festivités, avec la venue d’un groupe de cinq musiciens.
La nouvelle responsable souhaite aussi que BZH soit « présente dans les discussions » autour de sujets liés à l’ADN de la Bretagne, comme les sports de voile, l’écologie, la cuisine… Son concours du meilleur kouign-amann, lancé en 2021, attire les foules – 500 personnes en 2022 pour la deuxième édition. « J’aimerais le faire grandir encore plus », dit-elle.
L’objectif : trouver de nouveaux membres. BZH compte aujourd’hui 1 500 inscrits à sa newsletter et une centaine de membres actifs, selon la présidente. Elle précise que l’association a augmenté ses effectifs pendant la pandémie grâce à l’organisation d’événements virtuels. « Des gens du Westchester et de Pennsylvanie nous ont rejoints, se félicite-t-elle. Pour devenir membre, pas besoin d’être né en Bretagne. Il suffit d’aimer la région ou d’avoir envie de la découvrir ». Heureusement, dans le cas de la Bretagne, nul besoin de se forcer.
Ancienne capitale américaine de l’automobile, Detroit a été défigurée par la désindustrialisation et la crise des subprimes en 2008. Quinze ans plus tard, Motor City tente de se réinventer avec un centre-ville bien rénové et des musées qui mettent en valeur l’histoire de la ville. Voici un exemple d’itinéraire sur trois jours.
Jour 1
Située au bord du lac Sainte-Claire dans le Michigan, Detroit n’est que la 27e plus grande ville des États-Unis avec 630 000 habitants (estimation de 2021). Son aire urbaine compte en revanche près de 3 800 000 personnes et s’étend sur plus de 3000 km2. Un océan de bitume pas très attirant au premier abord. On vous conseille de débuter votre séjour dans le Downtown au niveau de Grand Circus, et de descendre jusqu’au bord de la rivière Detroit (qui se jette dans le Sainte-Claire). Le centre-ville de Detroit est flambant neuf, avec des boutiques de luxe, une patinoire l’hiver à Campus Martius Park et des petites rues piétonnes comme The BELT, connu pour ses graffitis au mur et ses galeries d’art.
Pour la pause déjeuner, direction Greektown toujours dans le Downtown qui, comme son nom l’indique, est le quartier grec de la ville avec ses nombreux bars et restaurants. On vous conseille le Golden Fleece Restaurant (525 Monroe St) pour une belle assiette de gyros (16$) et un baklava en dessert.
Poussez ensuite jusqu’à Hart Plaza, une grande esplanade au pied des grandes tours du centre d’affaires, célèbre pour ses concerts et festivals de musique en été. L’impressionnant siège social de General Motors (300 Renaissance Dr W) se trouve à quelques pas seulement. On peut accéder au lobby et profiter du showroom qui présente de nombreux modèles anciens et récents de voitures de la marque. Poursuivez sur le riverwalk au bord de la rivière Detroit, qui donne sur la ville de Windsor au Canada, visible juste en face.
Pour terminer la journée au vert et profiter d’un coucher de soleil inoubliable, reprenez votre voiture pour Belle Isle, une île de 4km2 sur la rivière Detroit où vous trouverez un zoo, un aquarium et un jardin botanique. Le meilleur endroit pour observer le soleil disparaitre derrière la ville se trouve à Sunset Point.
Jour 2
Le siège de Ford se trouve dans la ville voisine de Dearborn, où un grand musée est dédié à son fondateur Henry Ford (20900 Oakwood Blvd). Il présente l’histoire automobile de la ville mais aussi les innovations américaines qui ont marqué le pays et le monde. On vous conseille d’y passer toute la matinée tellement il y a de choses à faire et à voir. Vous y trouverez notamment la Model T, l’un des premiers modèles de voiture distribuée en masse au début du siècle dernier, la réplique de la limousine dans laquelle l’ancien président John F. Kennedy a été assassiné en 1963, et toute une flopée d’anciens véhicules dédiés à l’agriculture. The Henry Ford Museum of American Innovation revient aussi sur le développement du train, des fast-foods ou encore de l’électricité. Le musée offre également de nombreuses activités (simulateur de course de voitures, projections de films, atelier de fabrication d’avion en papier).
Arrêtez-vous ensuite déjeuner à Corktown, un ancien quartier industriel de Detroit réhabilité et devenu le repaire des hipsters. Les meilleurs hamburgers de la ville se dégustent à Mercury Burger & Bar (2163 Michigan Ave). Profitez d’être ici pour parcourir les boutiques du coin l’après-midi, comme les friperies Mama Coo’s Boutique (1701 Trumbull) et Eldorado General Store (1700 Michigan Ave).
Terminez votre soirée par un match des Detroit Pistons, l’équipe de NBA locale, où évolue le meneur français Killian Hayes (21 ans). Si la franchise n’est pas très performante cette saison, elle évolue dans une salle flambant neuve de 20 000 places à deux pas du Downtown, la Little Caesars Arena (2645 Woodward Ave).
Jour 3
Il n’y a pas que l’automobile à Detroit. Motor City est aussi le berceau du Motown, un style de musique au carrefour de la pop et de la soul, devenu un label célèbre qui a produit des artistes comme Diana Ross et Marvin Gaye. Le Motown Museum (Berry Gordy Jr. Boulevard, 2648 W. Grand Blvd), qui a rouvert le 22 février après plusieurs mois de rénovation, retrace plus de 60 ans d’histoire du Motown.
Ne quittez pas Detroit sans être passé devant Michigan Central Station (2001 15th St). Cette ancienne gare majestueuse de style beaux-arts résume à elle seule l’histoire compliquée de Detroit. Elle a fermé ses portes en 1988 avant d’être rachetée et rénovée, puis finalement cédée à la Ford Motor Company en 2018, qui est en train d’y installer une partie de ses activités et reconvertit le reste en restaurants et commerces pour le grand public. La réouverture partielle du lieu doit débuter cet été.
Detroit est également connue -comme Chicago- pour sa pizza. Terminez votre voyage par un arrêt à Buddy’s Pizza (Madison Building, 1565 Broadway St), le restaurant qui a inventé la recette en 1946, et qui dispose aujourd’hui de plusieurs établissements. La Detroit-style Pizza a la particularité d’être épaisse et de forme carrée, car cuite dans des moules en acier utilisés à la base par l’industrie automobile.
Début février, le français Samuel Manar, en collaboration avec Angélique Sakho-Green, inaugurait sa première boulangerie à Los Angeles, dans le quartier de Culver City. Un nom tout trouvé, « Des Croissants Paris », et une ambiance de café parisien, parfaits pour séduire la communauté française et la horde de foodistas de Los Angeles.
Une reconversion pour l’ex-banquier
Né à Créteil, banquier dans une première vie, Samuel Manar décide de tout lâcher à 30 ans. Finie la banque, et place à un tour du monde d’un an qui l’emmène notamment aux États-Unis. « Comme banquier, je collaborais à l’époque pour des petits commerces, dont des boulangeries, explique-t-il.J’avais tissé un réseau dans ce milieu, conservé quelques amis et au retour de mon tour du monde, j’ai décidé de me reconvertir au métier de boulanger. »
D’abord initié par un ami, à la tête alors de Boulangerie Paris & Co, il apprend les gestes du pétrin, part se former chez Ferrandi à Paris et sort avec un rêve : ouvrir son commerce outre-Atlantique. « J’ai un peu cru naïvement que j’allais ouvrir rapidement et faire ma vie aux États-Unis. L’obtention du visa m’a finalement pris deux ans, le gain de la green card à la loterie ayant ensuite facilité la tâche. Los Angeles a rapidement été mon point d’ancrage. Météo, mentalité, qualité de vie, business-model, tout concordait avec mon envie de changer de vie. »
Des Croissants Paris ne fait pas que des croissants…
En 2016, Samuel Manar fait le grand pas. Déménage à Los Angeles et travaille d’abord pour quelques grandes maisons : Spago en premier, le restaurant de Wolfgang Puck. Suivra Bottega Louie et Milo & Olive où il devient manager. « Au même moment, j’ai pu ouvrir ma société, et ai commencé à livrer mes pains et mes croissants dans les Farmers Market de Los Angeles. La boulangerie étant considérée comme un commerce de première nécéssité pendant la phase de la Covid, j’ai pu continuer mon travail. Les manifestations du mouvement Black Lives Matter et une nouvelle visibilité posée sur les entrepreneurs noirs m’ont alors aidé à me faire connaître. »
Des croissants comme à Paris
En quelques mois, Samuel Manar quadrille tous les marchés de la ville. Il rencontre alors Angélique Sakho-Green, qui croit au destin de Samuel et s’associe avec lui pour monter Des Croissants Paris. « Avec notre culture française, nos souvenirs d’enfance, nous avons ouvert Des croissants Paris dans le quartier de Culver City, partie Arts District, une boulangerie-café pensée pour rallier toute la communauté française du quartier, et tous les amoureux de nos produits. Un lieu où l’on sert le café, les croissants et le bon pain comme à Paris. »
Dans les vitrines du magasin, Samuel Manar propose chaque matin son best-seller : le croissant parisien, « celui qui a le même goût qu’à Paris, réalisé à partir de vrais ingrédients français, tels le beurre Bordier ou celui d’Isigny, ou la farine des Grands Moulins de Paris, ce qui donne le meilleur croissant de Los Angeles ! Et tout le monde adore ! ». La maison ajoute aussi sa recette du Kouign-amann, et complète avec une sélection de pains de campagne, de pains tradition et à l’épeautre.
« Une nouvelle aventure s’écrit, avoue le boulanger, en parallèle des marchés où nous continuons à être présents. Nous réfléchissons à d’autres projets – bar à vin, livre pour enfants, cours de cuisine, merchandising -, mais j’ai aussi bien envie de profiter de la vie et de la Californie ! »
De lui, on se souvient de sa silhouette souple, fluette. Un Pierrot lunaire au visage blanchi, des virgules noires à la place des sourcils, une marinière et un chapeau surmonté d’une fleur rose. Le mime Marceau, disparu en 2007 à 84 ans, aurait fêté ses 100 ans cette année. Pour commémorer celui que l’on surnommait le « Prince du silence », le National Arts Club lui consacre une exposition jusqu’au vendredi 28 avril dans le cadre de la réédition du livre Marcel Marceau : maître du mimeaux éditions Optimum Limitée, un ouvrage capturant l’intime, la vie, la carrière et la famille du Mime à travers le regard de son ami, le photographe star du magazine Time, Ben Martin, lui aussi disparu. La dramaturge Anne Sicco, veuve de l’artiste, se rendra exceptionnellement à New York pour assister au vernissage le 20 mars prochain. « C’est un bond dans le temps. Je vais découvrir cette exposition en même temps que le public, ça va être très émouvant. Ce centenaire remue beaucoup de choses. Marcel Marceau, c’est le génie connu dans le monde entier, mais il y a aussi le compagnon et le père. »
Kathryn Leigh Scott, la veuve du photographe et à l’origine de ce proje, en raconte sa genèse. « J’ai voulu rééditer le livre en hommage à ces grands artistes qu’étaient Ben Martin et le mime. C’est aussi une manière de faire découvrir le travail du grand mime aux nouvelles générations peu familières avec la tradition séculaire de la pantomime. »
Le mime et la photographie, deux arts analogues
L’exposition s’organise autour d’une quarantaine de clichés issus de ce livre, des tirages d’époque, déjà exposés à travers le monde au début des années 80. « Ces photos parlent d’une époque révolue, elles en sont le témoignage direct. Elles sont très émouvantes tant par leur côté patiné par le temps que par ce qu’elles racontent, estime Robert Pledge, ami proche et autre curateur de l’exposition qui signe la postface du bouquin. J’ai toujours pensé que le mime et la photographie étaient des arts analogues. On dit beaucoup de choses avec des images comme on dit beaucoup de choses avec des gestes. Sans son. »
Ce que ces photos racontent ? L’histoire d’un enfant de la guerre. Réfugié à Limoges pendant la Seconde Guerre mondiale, Marcel Mangel de son vrai nom entre dans la Résistance avec son grand frère Alain et apprend à se taire face à l’ennemi. « Mon goût du silence est peut-être venu de là », confia un jour celui dont le père fut déporté à Auschwitz. Après la guerre, il étudie l’art dramatique et le mime à Paris où, en 1959, il fonde sa propre école de pantomime. Le succès est immédiat. Et international. Au Japon, en Chine, au Chili et aux États-Unis, il promène à travers le monde le personnage de Bip qui l’a rendu célèbre.
New York, la ville de ses premiers triomphes
Paradoxalement, ce n’est pas dans son pays que celui qui se surnommait le « Français le plus connu au monde avec le commandant Cousteau » trouve la reconnaissance. « Son premier triomphe avec la compagnie, c’est à New York ! La France ne s’intéresse à lui qu’à son retour des États-Unis, se souvient Anne Sicco, sa veuve. Il adorait cette ville, il y avait quelque chose de mythique de réussir ici à la suite de grands artistes. Le petit Strasbourgeois qui monte à Paris et qui fait sa place aux États-Unis. À l’époque c’était incroyable. »
50 ans après ses premiers pas à Broadway, cet orfèvre du geste qui avait inspiré à Michael Jackson son fameux Moonwalk se dévoile à travers des clichés émouvants, drôles et intimes qui nous rappellent que le Mime Marceau n’était pas que le clown poétique que l’on connaissait mais certainement le dernier génie de l’Art du silence.
Après le succès remporté par les deux premières éditions, la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF) organise un festival de la gastronomie française le samedi 2 avril, de 10:30am à 4pm, en partenariat avec le Lycée Français de San Francisco. Cet événemennt permettra de rencontrer les fabriquants et distributeurs du secteur de l’alimentation et des vins français, et de déguster leurs produits.
Une quinzaine d’exposants sont attendus sur le campus Ortega du Lycée français. On pourra notamment découvrir les vins de Boisset Collection et La Cave, les pâtisseries, viennoiseries et pain de chez Sarmentine, Daly Pastry, Bonjour Bakehouse, la charcuterie de Maison Porcella et Goudy French Cuisine , le miel de Beeopic, ou encore les produits de Marché Cézanne, Fabrique Délices et Frenchery.
Des activités pour les enfants ainsi qu’une tombola complèteront cette journée placée sous le signe de la convivialité.