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Paul Tanis (Santa Monica) : «J’ai traversé le Grand Canyon Rim-to-Rim en 19 heures»

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Anatole France disait « Nous vivons trop dans les livres, et pas assez dans la nature. » Cet adage fait foi dans la vie de Paul Tanis, notre French Expat de la semaine. Paul a grandi dans le Sud-Ouest de la France avec un papa français et une maman américaine. Son attachement au pays de sa maman est intimement lié à son amour de la nature qu’il a appris à apprécier lors de ses nombreux séjours dans les Catskills new-yorkaises au cours de son enfance, et là où il se ressource encore aujourd’hui. Et si la découverte de la nature est une de ses activités préférées en famille, aujourd’hui Paul nous raconte une aventure solo au cours de laquelle il a repoussé ses limites.

Début octobre dernier, Paul Tanis et son ami Mickael ont réalisé l’exploit de parcourir un sentier de randonnée célèbre dans le monde entier, le Rim-to-Rim dans le Grand Canyon. Un aller-retour de plus de 80 kilomètres en autonomie avec près de 2000 mètres de dénivelé et une forte chaleur dans le canyon : le Rim-to-Rim est sans aucun doute une aventure en soi pour laquelle Paul et son ami se sont préparés.

Aujourd’hui, je vous invite à découvrir ce périple intense en émotions et en découvertes, mais aussi un voyage intérieur que Paul Tanis a la générosité de partager avec nous. En plus, Paul a enregistré une sorte de journal audio pendant cette folle journée que nous avons pu utiliser pour illustrer cet épisode, ce qui vous permet de vivre avec lui cette traversée hors du commun comme si vous y étiez.

Pour retrouver le compte instagram de Paul, c’est par ici https://www.instagram.com/_easyadventures_

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music.

Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Les opportunités dans l’immobilier à Queens et Long Island, New York

Quel est l’état actuel du marché, quelles sont les opportunités à saisir ?
Quelles sont les différentes étapes de l’acquisition d’un bien, de la négociation du contrat d’achat au “closing” ?
Quel financement pour votre investissement immobilier ?

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 29 novembre 2022 pour un webinaire dédié au marché immobilier à Queens et Long Island, New York.

Visionnez le replay du webinaire sur notre chaine YouTube

Avec :
Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et domestiques chez HSBC
Contact : [email protected] / 516-341-6020

Mathias Youbi, avocat au barreau de New York
Contact : [email protected]

Valérie Shalomoff, agent immobilier
Contact : [email protected] / 646-533-8142

Emmanuel Macron à Washington : une deuxième visite d’État qui s’annonce plus «constructive»

Est-ce pour faire oublier la crise de confiance de l’an dernier et le couac des sous-marins australiens que Joe Biden a choisi, pour la première visite d’État de sa présidence, d’inviter son homologue français ? En tout cas, à l’Élysée, on y voit une « marque de reconnaissance rare » de la part de la Maison Blanche, l’occasion de « construire du partnership ». Quatre ans après avoir été reçu avec faste par le président Donald Trump, Emmanuel Macron entamera, mercredi 30 novembre, sa deuxième visite d’État à DC, accompagné de nombreuses personnalités, dont l’écrivain américain francophile et francophone Douglas Kennedy, « invité personnel » du président français.

Emmanuel Macron et Joe Biden semblent déterminés à tourner la page pour discuter ensemble du défi climatique, des questions économiques, des échanges culturels, de la coopération spatiale ou encore des programmes d’éducation. Pour l’Élysée, cette visite est l’occasion de poursuivre l’étroite coordination de la France et des États-Unis sur la scène internationale, mais également d’approfondir une relation bilatérale.

Des enjeux plus importants qu’en 2018

Pour Célia Belin, chercheuse-associée à Brookings Institute de Washington depuis 2017, « les enjeux sont beaucoup plus importants pour cette visite » par rapport à 2018. Dans un monde post-Covid et après neuf mois de guerre en Ukraine, Emmanuel Macron porte des questions qui sont bien loin des tracas de 2018. Parmi les sujets brûlants, « il y a la défense européenne et les discussions autour de la sortie de guerre en Ukraine, mais sur le long terme, il y a la question du renforcement la défense européenne avec une Russie totalement hostile ».

Ce renforcement des relations franco-américaines arrive après « la dispute autour de l’accord sur les sous-marins nucléaires, alors que les États-Unis et la France sont dans un processus de réconciliation », rappelle la spécialiste des relations transatlantiques. Mais Paris, c’est aussi un partenaire qui partage de nombreuses questions avec Washington. « Les États-Unis peuvent aborder un grand champs de sujets avec la France, parler des questions nucléaires, des questions globales et des réformes financières ».

Pour Nicolas Véron, économiste au Peterson Institute for International Economics de Washington, « cette visite sera plus constructive cette année, car on a plus de thèmes de convergence comme les questions de sécurité et d’affaires étrangères ». Il note également que la France parle aussi au nom de l’Union européenne : « Le président Macron vient comme Français mais aussi comme Européen, il fait partie des vétérans politiques avec son deuxième mandat ».

Réaligner les points de vues

La visite d’État va également être l’occasion de discuter des priorités de chaque pays car, pour Célia Belin, les États-Unis et la France ont une « divergence sur les sujets prioritaires ». « La France se penche plutôt sur les questions de contre-terrorisme au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Afrique sub-saharienne alors que les Américains se sont éloignés de ces sujets ». Pour la chercheuse, il y a donc un « conflit de priorités » entre les deux pays amis. « Le partenariat a besoin d’être discuté, et les États-Unis ont également besoin que la France converge sur la Chine ». 

« Le partenariat est toujours solide, mais soumis à des forces centrifuges difficiles », souligne Célia Belin, précisant que « la crise en Ukraine a renforcé l’OTAN et affaibli la stratégie d’indépendance des Européens ». La chercheuse rappelle que « la France a besoin des Américains pour réaffirmer que l’Europe peut se défendre ».

Les deux pays vont également aborder les réformes d’institutions internationales comme le Fonds monétaires international et la Banque mondial. « La France va se faire le relais des demandes des pays du Sud qui demandent une aide pour la transition écologique », note-t-elle. Pour rappel, la France et l’Allemagne ont signé des accords de prêts lors de la COP 27 avec l’Afrique du Sud pour que chaque pays accorde chacun 300 millions d’euros de financement à la nation africaine.

Les subventions américaines

L’autre sujet brûlant pour les deux pays est « la question du Inflation Reduction Act qui finance les entreprises américaines au détriment des Français », estime Célia Belin. Nicolas Véron rappelle que « c’est un problème euro-américain, et la France n’est pas le seul acteur » à pâtir des subventions de Washington prévues pour les industries américaines, notamment les voitures électriques. « Le président Emanuel Macron va évoquer le sujet mais ce n’est pas sûr que cela se règle, c’est un sujet épineux car les Américains, le Mexique et le Canada sont exempts, ce qui discrimine les pays de l’Union européenne », souligne l’économiste.

Pour Célia Belin, « face au protectionnisme américain, les Européens sont furieux, donc la France va porter cette question ». Concurrent ou partenaire sur ce sujet ? La France espère que les États-Unis feront un choix qui bénéficie aussi aux nations européennes.

Révolution bilingue : les combats du français en Louisiane

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Enfant, ayant grandi dans la paroisse de Cameron, en Louisiane, Robert Desmarais Sullivan a été puni pour avoir parlé le français, sa langue maternelle à l’école. Sa mère, ses tantes et ses oncles ne parlaient que français, mais il était interdit de le faire en classe.

Pour ce nouvel épisode de Révolution bilingue, Fabrice Jaumont est à la Nouvelle-Orléans pour retracer un peu de la riche histoire des locuteurs du français et de leur combat pour préserver la langue qu’ils parlent à la maison par le récit d’un des pionniers de la Révolution bilingue.

Crédit photo: Moïse Fournier

Le podcast Révolution bilingue est produit par French Morning avec CALEC.

https://www.spreaker.com/user/10781102/episode-31-robert-desmarais-sullivan

Ministres, patrons et astronautes dans les bagages de Macron aux États-Unis

Emmanuel Macron arrive à Washington mardi soir pour une visite d’État placée sous le signe de la coopération et de l’amitié franco-américaine. Il prendra ensuite, le vendredi 2 décembre, la direction de La Nouvelle-Orléans, pour parler francophonie et climat notamment, avant de rentrer au bercail.

Mais comme le veulent ces déplacements très protocolaires, considérés comme la plus haute forme de contact diplomatique entre deux pays, il ne fera pas le voyage tout seul. Loin de là. En plus de son épouse, Brigitte, il viendra avec une importante délégation de ministres, de patrons et de personnalités issus d’horizons divers.

Espace et nucléaire

Dès mercredi 30 novembre au matin, avant le début officiel de la visite d’État dont le coup d’envoi sera donné dans l’après-midi, le chef de l’État participera à un rendez-vous autour de l’espace (exploration spatiale, climat, observation de la Terre…). Seront présents : la vice-présidente Kamala Harris et plusieurs pointures du secteur, comme les astronautes Thomas Pesquet et le lieutenant-colonel Sophie Adenot, devenue en 2018 la première femme pilote d’essai au sein de l’Armée de l’air et qui vient d’être sélectionnée pour intégrer la nouvelle promotion du corps des astronautes de l’Agence spatiale européenne (Esa).

Dans l’après-midi, les ministres de l’économie, Bruno Le Maire, des Affaires étrangères, Catherine Colonna, des Armées, Sébastien Lecornu, et de l’Enseignement Supérieur, Sylvie Retailleau, seront aux côtés du président pour une rencontre avec les acteurs américains du nucléaire. Des représentants de la filière française (EDF, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives ou CEA, Orano…) participeront à cet événement qui vise à renforcer le dialogue franco-américain dans le domaine de l’atome et de la transition énergétique.

Diplomatie, économie et innovation

Le lendemain, après la traditionnelle cérémonie d’accueil à la Maison-Blanche, avec les fameux vingt-et-un coups de canon, et un déjeuner au Département d’État, Emmanuel Macron se rendra au Congrès pour s’entretenir avec les leaders des deux chambres. Au menu : les « grands sujets sur lesquels nous avons besoin d’unité transatlantique » (« crises », « investissements d’avenir », climat…), d’après l’Élysée. Il sera accompagné de plusieurs élus, comme le député des Français d’Amérique du Nord, Christopher Weissberg, et de Jean-Louis Bourlanges et Christian Cambon, respectivement présidents des commissions des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Une ribambelle de patrons, dont les entreprises sont pour certaines déjà très implantées aux États-Unis, feront aussi partie de la délégation présidentielle. Parmi eux : Xavier Niel (Iliad), Bernard Arnault (LVMH), Patrick Pouyanné (Total) ou encore Rodolphe Saadé (CMA CGM)… À noter aussi la présence de plusieurs dirigeants de pépites de l’innovation française, comme Guillaume d’Hauteville, président de Deezer, Mathieu Letombe de Withings (les montres connectées) et Antoine Hubert d’Ÿnsect (producteur de protéines et d’engrais naturels d’insectes).

Arts et culture

Plusieurs personnalités du monde des arts accompagneront également Emmanuel Macron. En plus de la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, qui retrouvera le sol américain à cette occasion, il viendra avec Laurence des Cars (directrice du Louvre), le réalisateur Claude Lelouch, le plus américain des danseurs français Benjamin Millepied, ou encore Valérie Senghor, la directrice générale adjointe du Centre des monuments nationaux chargée du projet de Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts. Enfin, le romancier américain francophile et francophone Douglas Kennedy sera de la partie en tant qu’« invité personnel » du président, précise l’Élysée. Ça en fait du beau monde.

Richard Taittinger s’est fait un prénom dans le monde de l’art

Elles sont là, pas vraiment cachées mais pas vraiment exposées non plus. Il faut aller dans les bureaux de la galerie, à l’étage, pour les apercevoir : une dizaine de bouteilles de champagne Taittinger, disposées sur une étagère en hauteur, toutes décorées par de grands artistes. Ce sera la seule trace des racines champenoises sur les trois étages de la galerie, outre bien sûr le nom, Richard Taittinger Gallery. Ainsi vont les relations du maître des lieux avec sa prestigieuse histoire familiale : pas vraiment mise en avant, mais jamais totalement absente non plus. 

Et c’est peut-être parce qu’il n’est pas de ce sérail là et qu’il est venu tardivement à l’art contemporain, que sa galerie, qui fête cette année ses huit ans d’existence, s’est taillée une réputation à part sur la scène new-yorkaise. Richard Frerejean Taittinger (c’est par sa mère qu’il est lié à la dynastie champenoise) avait déjà 27 ans lorsqu’il décida que l’art contemporain était sa passion. À 20 ans, il était pourtant parti travailler chez Taittinger (c’était avant que la maison ne soit vendue par la famille, puis rachetée par un cousin qui la contrôle aujourd’hui, Pierre-Emmanuel Taittinger). « Mais j’ai réalisé que c’est vraiment l’art contemporain que j’aimais ». Le voilà donc parti pour New York où il commence à apprendre le métier en travaillant pour la maison de vente aux enchères Phillips. 

Une galerie de son époque

Mélange d’ambition (« j’ai des rêves de grandeur » dit-il en souriant) et d’opportunisme. Lorsqu’il se lance, c’est avec la ferme intention d’être une galerie de son époque. Et il l’a fait : huit ans plus tard, son « écurie » regroupe quelque 18 artistes, dont on parle beaucoup, de la Belge Charlotte Abramow au Chinois Jacky Tsai. Mais c’est sa passion pour l’histoire de l’art qui a véritablement permis à la galerie de décoller. Et une rencontre de hasard, en 2010, alors qu’il vient tout juste de se mettre à son compte en créant une agence de conseil en art contemporain. « En cherchant un local pour un pop-up show, je suis tombé sur l’atelier d’un artiste, un certain Nassos Daphnis ». L’artiste avait connu son heure de gloire, dans les années 1960 et 1970, porté par le célèbre galeriste new-yorkais Leo Castelli, mais était tombé largement dans l’oubli. « Quand je l’ai googlé en 2010, ce sont les sites de passionnés de pivoines qui sortaient en premier : Nassos Daphnis était aussi passionné d’horticulture, et a créé plusieurs variétés de pivoines… » se souvient Richard Frerejean Taittinger. 

Fils de Nassos, Dimitros Daphnis se souvient de sa rencontre à l’époque avec le jeune galeriste français : « il était comme un enfant lorsqu’il parlait de ce qu’il découvrait sur Nassos, son énergie était communicative ». Cette même année, quelques mois après cette rencontre du hasard, Nassos Daphnis décède à l’âge de 96 ans, sans que Richard Frerejan Taittinger ait pu le rencontrer. La famille, séduite par son énergie, décide d’en faire son représentant officiel. 

« Richard a vraiment ressuscité la carrière de Nassos Daphnis, commente Paul Laster, critique d’art réputé. Mais l’inverse est vrai également : c’est le succès retrouvé de Nassos Daphnis qui va lancer réellement la galerie Richard Taittinger, notamment l’exposition qu’il organise en 2017. Les tableaux se vendent; l’existence de la galerie devient un peu moins précaire… Car s’il est évidemment né privilégié, il ne l’est pas au point de pouvoir opérer à pertes. Lorsqu’il découvre en 2015 l’ancienne salle de concert du Lower East Side de Manhattan où il va ouvrir sa galerie, il lui faut deux millions pour la rénovation. Il ne parvient à en lever qu’un : à ce que cela ne tienne, il n’ouvre que le rez-de-chaussée. Mais il investit où cela compte, prend les services, pendant six mois, de la très chère mais très réputée attachée de presse Nadine Johnson; se paie un stand à l’Armory Show en 2017 et y reconstitue l’appartement du légendaire marchand new-yorkais Léo Castelli. Buzz assuré dans le milieu…

Quand l’art rencontre le luxe

Ce goût pour les « coups » marketing est assumé. « Je viens d’une école de commerce à la base », dit-il avant de citer son mentor, Alain-Dominique Perrin, qui, dans les années 1970 et 1980, redonna son lustre à Cartier en créant les « Musts de Cartier ». « Son idée de génie est d’avoir rendu le luxe accessible », résume le galeriste. Lui veut faire la même chose pour l’art. « Chez nous, les porte sont ouvertes à tous; on ne vous regarde pas de travers si vous demandez les prix : ils sont affichés sur les murs… »

Ouvrir dans le Lower East Side qui, à l’époque, comptait très peu de galeries, était déjà un effort de se démarquer des autres, rassemblés pour la plupart à Chelsea. Mais il ne s’arrête pas là et multiplie les collaborations pour faire sortir l’art des galeries. Avec l’imprimeur Picto il promeut la publication des œuvres sur papier (prints) (prix à partir de 250$). « Depuis le début je suis persuadé que le marché de l’art va suivre les traces de celui du luxe », celui de produits d’exception auxquels un grand nombre peut accéder. « Vous mettez le MoMA, Chanel et Taittinger dans un mixeur et vous obtenez ce que j’essaye de faire », dit-il en souriant…

Et c’est bien parce qu’il sait la valeur d’une marque qu’il a décidé au lancement de baptiser la galerie Richard Taittinger, alors que son nom de famille complet est Frèrejean Taittinger. « Ça a bien sûr aidé. Je ne suis pas fils de marchand d’art, pas de ce milieu là, mais le nom Taittinger m’a aidé à créer une marque dans l’art. »

Le champagne l’a – un peu – rattrapé : avec ses deux frères il a créé une nouvelle maison de champagne, Frerejean Frères, qui cartonne, mais il n’y exerce pas de responsabilité. C’est l’art qui l’accapare au quotidien. Il vient d’ouvrir la quatrième exposition solo de Nassos Daphnis, intitulée City Walls (1969-1975). Elle s’intéresse au projet d’une poignée d’artistes new-yorkais, au rang desquels Nassos Daphnis, qui pour redonner vie et couleurs à une ville alors en bien mauvais état, décident de recourir à d’immenses peintures murales. L’exposition présente 19 tableaux géants réalisés à cette époque par l’artiste. Lequel, plus de 20 ans après sa mort, n’en finit pas de voir sa réputation croître à travers le monde, grâce à l’énergie de son galeriste. Trois retrospectives sont prévues à Shanghai, Pékin et Shenzhen en 2023 et 2024. Et en 2023 également, une des peintures murales de Daphnis viendra orner un des murs d’Athènes. Le peintre américain, né en Grèce, avait rêvé d’une rétrospective dans son pays natal. « Il y a deux ans, j’ai écrit au culot au maire d’Athènes pour lui demander de faire un City Wall. Je n’y croyais pas vraiment, mais ça a marché ! » Un « coup » de plus pour le galeriste…

Macoletta : les bonnes pizzas de Walid Idriss arrivent à Williamsburg

Dans son restaurant d’Astoria, Macoletta, Walid Idriss a désormais un cocktail inspiré de son nom : le « Where is Walido ?», dérivé du fameux « Waldo », le Charlie américain de « Où est Charlie ? ». C’est parce que cet entrepreneur algérien passé par le lycée français d’Alger partage désormais son temps entre le restaurant du Queens et son petit deuxième, qu’il vient d’ouvrir à Williamsburg, près de Bushwick Inlet Park.

Un quartier qu’il connaît bien car sa compagne, Eva, habitait dans l’immeuble où se trouve sa nouvelle table. « Quand j’ai ouvert mon premier restaurant, je ne prévoyais pas d’en ouvrir un autre. En me promenant dans ce coin de Williamsburg, j’ai commencé à bien connaître le voisinage. Je me suis dit : tu sais quoi, il y a un parc, beaucoup de familles, des gens très sympa… Allons-y ! », explique-t-il, assis au bar de « Macoletta 2 ».

 « Maintenant, je sais ce que je fais ! »

Pour le restaurateur, ce nouvel établissement est une confirmation. Ancien employé de la finance (passé par la restauration et la supervision de stations-service), ce high achiever aux mille vies s’est reconverti dans la pizza en 2017 en ouvrant son premier Macoletta. Pendant la pandémie, l’architecte Nick Liberis (Williamsburg Hotel, William Vale…), qui a travaillé sur le bâtiment où se trouve le nouveau restaurant, l’informe que l’espace du rez-de-chaussée – un ancien Brooklyn Boulders – s’est libéré. Walid Idriss saute sur l’occasion. Nous sommes alors en avril 2021.

Entre l’obtention des permis et la construction, plus d’une année a été nécessaire pour mener le projet à bien. « Ça prend toujours du temps, mais c’est excitant. Ça me rappelle les débuts de mon premier restaurant. Je dois me faire connaître, mettre en place le système de livraisons, etc…, dit-il. Mais maintenant, je sais ce que je fais ! »

Un verre pour les Bleus

Le résultat : un restaurant lumineux d’une trentaine de places réparties entre l’intérieur et une terrasse extérieure. Contrairement au Macoletta du Queens, la petite sœur de Brooklyn ne sert pas de pâtes fraîches. En revanche, elle met le paquet sur les pizzas maison, cuites dans un grand four à l’arrière. Leur prix varie entre 16 et 36 dollars en fonction de la taille. La petite favorite de Walid Idriss, c’est l’Algerino (saucisse d’agneau, fontine, échalotes…), clin d’œil à ses racines. Le menu comporte aussi une longue liste de cocktails (12-14 dollars).

Le restaurateur prévoit de lancer des cours de confection de pizza et de cocktails. Il retransmet aussi les matches de l’équipe de France pendant la coupe du monde avec une promesse de taille : offrir un verre de vin à chaque victoire des Bleus. Espérons qu’ils aillent en finale !

Brice Roudier : Quand la succession devient une enquête de détective

[Article partenaire] Êtes vous l’héritier·e d’une riche fortune ? Ne répondez pas « non » trop vite, vous pourriez être surpris·e.

French Morning est parti à la rencontre de Brice Roudier, généalogiste successoral au sein de Coutot-Roehrig, la société européenne leader en matière de recherche d’héritiers. Brice Roudier travaille au Département International de Coutot-Roehrig, qui est dirigé par Mélissande Doehler. 

Qu’est-ce que la généalogie successorale ?

Quand on parle de généalogie, on pense souvent à ces bons vieux arbres généalogiques que certains aimaient faire plus jeunes en famille. Pour les plus courageux, ces enquêtes familiales ont pu vous permettre de découvrir des membres lointains, parfois même des cousins de cousins. Mais ça s’arrête souvent là.

En revanche, on connaît assez peu la généalogie successorale. Le généalogiste successoral est missionné pour retrouver les héritiers lointains lors d’un décès. Les généalogistes successoraux, véritables Sherlock Holmes des temps modernes, sont la plus grande partie du temps sollicités par les notaires suite à un décès.

Le quotidien d’un chercheur successoral

Brice Roudier est généalogiste successoral depuis dix-huit ans et s’est spécialisé dans les successions aux États-Unis. Se définissant lui-même à la fois détective et historien, son quotidien est de creuser, démêler les histoires familiales dans le but de trouver des héritiers. « Je pars de l’acte de décès de la personne, puis je remonte le fil de sa vie, explique Brice Roudier. Généralement, je commence par des recherches sur internet, puis je me rends dans les comtés, mairies ou autres administrations pour rechercher des testaments/titres de propriété. Il m’arrive également de travailler avec d’anciens policiers/détectives. »

« Ce qui me plaît le plus dans mon métier, ce sont les moments où je pars aux États-Unis. C’est là que je peux rencontrer du monde et voir les résultats de tout mon travail réalisé en amont. » C’est également aux États-Unis que Brice Roudier est le plus à-même d’enfiler sa casquette de détective : la base de données et d’informations y est beaucoup moins exhaustive qu’en France. Le généalogiste successoral est donc plus souvent amené à se rendre sur le terrain et poser des questions. « Il y a des héritiers que je peux trouver en deux jours, d’autres en quatre ans » conclut Brice Roudier. Certaines enquêtes peuvent notamment être ralenties par un manque de confiance : les personnes sont réticentes à l’idée de donner des informations familiales et/ou personnelles à un inconnu. Pas étonnant lorsqu’on sait que le nombre d’arnaques dans ce secteur augmente régulièrement. 

L’importance de la légitimité lors des enquêtes

Gagner la confiance et prouver la légitimité de la démarche de Coutot-Roehrig à de potentiels héritiers est donc l’un des défis de Brice Roudier.

« Lorsque je contacte les gens aux États-Unis, ils savent généralement déjà qu’ils ont, ou avaient, de la famille en France. Mais certains sont parfois méfiants, je dois alors les rassurer et leur confirmer que la démarche de Coutot-Roehrig est légitime et fiable, continue Brice Roudier. Chez Coutot-Roehrig, nous avons en effet travaillé dès le début pour avoir un grand réseau de correspondants et de contacts affiliés au consulat français de San Francisco et celui de New York, mais aussi de nombreux avocats et détectives. » Ce réseau, ainsi que les 125 ans d’expérience de la société, sont aujourd’hui ce qui permet à Coutot-Roehrig d’être la première société européenne de recherche d’héritiers. 

Que faire si vous êtes contacté·e par Brice Roudier ou quelqu’un d’autre de Coutot-Roehrig ?

Si vous êtes contacté·e par Coutot-Roehrig, pas de panique : leur approche est légitime.

« Les héritiers n’ont rien à faire, Coutot-Roehrig s’occupe de tout, du début de la recherche jusqu’au moment où les héritiers touchent leur part. » confirme Brice Roudier.

Pour des raisons d’efficacité et pour pouvoir trouver les héritiers, les généalogistes de Coutot-Roehrig seront amenés à vous poser des questions précises et personnelles. Pas d’inquiétudes à avoir : la société est soumise au droit français et répond donc du RGPD en matière de sécurité des données et de confidentialité. Aucune de vos informations ne sera communiquée à une tierce personne.

Enfin, financièrement parlant, vous n’aurez rien à débourser. Toutefois, l’intervention de Coutot-Roehrig n’est pas gratuite pour autant : si le dossier est terminé et que les héritiers touchent leur part, des honoraires sont prélevés sur l’héritage avant de reverser les fonds.

En savoir plus sur Coutot-Roehrig

Coutot-Roehrig est la plus importante société de recherche d’héritiers. Créée en 1894, elle possède 33 succursales en France et 13 en Espagne, Belgique, Italie, Suisse, Luxembourg et États-Unis.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de la société

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French Boss, Claire Obry : French Wink, «la défense du savoir-faire français à l’international»

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Installée depuis dix ans à New York, Claire Obry partage son temps entre French Wink, la société qu’elle a co-fondée, et le networking féminin francophone She for S.H.E (créé par Valérie-Anne Demulier). Une entreprise et une association qui révèlent bien les principaux traits de caractère de notre invitée : l’envie de faire du business, l’envie d’aider les autres à en faire, et l’envie de défendre toujours et partout la condition féminine.

C’est la raison pour laquelle Claire Obry choisit de prendre pour associée une autre femme française, Myline Descamps. Ensemble, les deux femmes créent en décembre 2019 French Wink, une société de vente en ligne qui, sous l’intitulé « multivendor and multisector marketplace », propose toutes sortes d’objets, uniquement sélectionnés sur leur identité française. Les débuts de French Wink ont été largement perturbés par le Covid, mais l’affaire devrait véritablement prendre son envol cette année, avec notamment en prévision une levée de fonds dont les modalités et montants sont encore à définir.

Une nouvelle étape dans la vie d’une femme qui a déjà exercé plusieurs métiers, dans l’art, la communication et l’évènementiel. Son enthousiasme actuel se nourrit de toutes ces expériences et son ambition aujourd’hui est de réussir le passage à l’entrepreneuriat pur et dur. Pour, dans le même temps, transmettre bénévolement son acquis à d’autres femmes, françaises comme elle, ambitieuses comme elle, et qui songent à créer leur entreprise aux États-Unis. C’est le second volet de la personnalité de Claire Obry. Il est lui aussi non négociable.

Voir l’interview en video :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_37

Marché Cézanne, la nouvelle épicerie de quartier sur Potrero Hill

Depuis le 12 novembre dernier, Potrero Hill compte une nouvelle enseigne située dans les blocks les plus commerçants de 18th street : Marché Cézanne affiche fièrement son nom sur une vitrine aux tons vert pastel, derrière laquelle on devine un espace rempli de fruits, légumes, boissons, jus de fruits et autres produits frais.

Petit magasin comme en France

Mario Rimet, un Français originaire de Vesoul, renseigne les clients sur la viande disponible à la coupe, ainsi que les fromages. C’est à lui que l’on doit Marché Cézanne, lancé en partenariat avec les propriétaires de la Fromagerie : « En arrivant aux États-Unis, j’ai remarqué que les villes manquaient de ces petits magasins comme en France où l’on trouve des produits frais, du poisson, du fromage, de la viande, sans avoir besoin d’aller dans un supermarché. J’avais envie de monter mon entreprise, qui de surcroît correspondrait à mes valeurs : j’aime cuisiner et acheter de bons produits, surtout s’ils sont locaux et bio, et j’aime aussi l’idée de rassembler une communauté autour de ces valeurs. »

L’idée de créer Marché Cézanne s’est imposée tout naturellement. Une fois l’emplacement trouvé, Mario Rimet a tout refait, des comptoirs en chêne clair, aux carreaux de ciment au sol, avec l’aide de son père, venu spécialement de France pour l’aider.

80% de produits bio et locaux

Dans les rayons de la petite épicerie, on trouve environ 80% de produits locaux, pour la plupart bio, ou issus de techniques raisonnées, comme le poisson par exemple, qui est frais et sauvage. « Pour remplir les étals de son commerce, j’ai démarché de nombreux producteurs locaux, comme Batter Bakery, Bayview Pasta, Prime Roots, Maison de Monaco et Jamology. On peut également prendre un café préparé avec les grains de Ritual Coffee, accompagné d’une viennoiserie de la boulangerie Neighbor Bakehouse, située dans le Dogpatch. » Chaque produit indique d’ailleurs clairement son lieu de production, et il est prévu que les marques viennent à la rencontre de leurs clients en faisant des dégustations au Marché Cézanne.

Mario Rimet n’oublie pas pour autant ses origines françaises, et propose également des cornichons Maille, du sel La Baleine, ou encore des fromages importés de France par la Fromagerie, où il a travaillé deux ans avant de se lancer dans cette nouvelle aventure. Le magasin propose aussi quelques sandwiches, des jus de fruits frais, des viandes marinées maison, et prévoit de développer de nouvelles recettes de soupes ou de quiches.

Quant au nom de ce nouveau commerce, il fait référence au peintre Paul Cézanne, dont les natures mortes sont si reconnaissables. « Pour moi, ce nom rappelle une certaine idée de la vie simple. Mon but est d’offrir des produits simples et délicieux, autour desquels se créent une communauté de clients qui apprécient ces valeurs » , explique Mario Rimet. « Cézanne avait dit qu’avec une pomme, il  étonnerait Paris. Et si avec une pomme, j’étonnais San Francisco ? »

Art Basel Miami Beach fête ses 20 ans

Le monde de l’art est en ébullition. Événement phare de la Miami Art Week, Art Basel fête ses 20 ans en Floride. Née en Suisse en 1970 et désormais organisée sur trois continents, cette manifestation est devenue l’une des plus grandes foires d’art contemporain au monde. S’annonçant fastueux, ce millésime 2022 se tiendra du jeudi 1er au samedi 3 décembre au Convention Center de Miami Beach.

Nombre record d’exposants

Pour fêter ce vingtième anniversaire en grande pompe, Noah Horowitz, qui a pris les rênes de la prestigieuse étape nord-américaine depuis 2015, a vu les choses en grand. Pas moins de 282 galeries triées sur le volet, en provenance de près d’une quarantaine de pays, exposeront les œuvres de plus de 4.000 artistes. Il s’agit du nombre de participants le plus élevé de l’histoire de cette grand-messe de l’art contemporain, qui attire chaque année plusieurs dizaines de milliers de visiteurs venus des quatre coins du globe. 

Trois jours de festivités durant lesquels, comme à l’accoutumé, l’art se déclinera sous toutes ses formes : peinture, sculpture, vidéo, impression ou encore photographie. Pour de nombreux artistes français ce sera d’ailleurs le baptême du feu, à l’image des peintres Éric Baudart et Julien Des Monstiers, ou encore des plasticiennes Anita Molinero et Hélène Delprat, tous les quatre représentés par le marchand d’art parisien Christophe Gaillard.

Art et provocation

Au fil de son existence, Art Basel Miami Beach aura marqué les esprits. On retiendra notamment une vente record, celle de la toile « Mousquetaire et femme à la fleur », réalisée par Pablo Picasso au milieu des années 1960, par le marchand d’art new-yorkais Helly Nahmad pour environ 20 millions de dollars lors de la précédente édition. Le galeriste parisien Emmanuel Perrotin a quant à lui fait couler beaucoup d’encre en 2019 en exposant l’œuvre « Comedian » de l’artiste italien Maurizio Cattelan : une banane scotchée à un mur vendue 120.000 dollars avant d’être mangée par un autre artiste.

Faisant rêver les collectionneurs aguerris ou simples amateurs, cet avant-poste de l’art contemporain n’a décidément pas volé son titre de vaisseau amiral de la Miami Art Week, autour duquel gravitent plus d’une quinzaine de foires et expositions satellites réparties dans toute la ville, comme NADA Miami (mercredi 30 novembre au samedi 3 décembre), la seule foire d’art des États-Unis gérée par une organisation à but non lucratif, qui met en lumière l’art nouveau ou sous-exposé. Les amoureux d’objets d’art décoratifs aux lignes futuristes de leur côté ne manqueront pas de se rendre à Design Miami (mercredi 30 novembre au dimanche 4 décembre). Ce sera l’occasion de découvrir notamment le nouveau look des voitures du légendaire Orient-Express, entièrement repensées par l’architecte Maxime d’Angeac, qui circuleront entre Paris et Vienne à partir de 2025.

Artistes français et francophones

Habituée de cette manifestation culturelle depuis près d’une demi-décennie, Carole Jury fera, cette année encore, coup double. L’artiste lyonnaise sera représentée par la galerie italienne Alessandro Berni à Aqua Art Miami (mercredi 30 novembre au dimanche 4 décembre), où elle exposera certaines toiles de sa nouvelle série intitulée « B.K.King Series », mais aussi par la galerie new-yorkaise Azart à SCOPE Art Show (mardi 29 novembre au dimanche 4 décembre). Le peintre belge Le Closier, de son vrai nom Philippe Colpaert, établi à Miami, figure également au programme de cette foire réputée pour promouvoir les travaux les plus innovants.

Trépignant à l’idée de traverser l’Atlantique pour sa neuvième participation à la Miami Art Week, l’artiste plasticien Grégory Watin présentera ses œuvres avec la galerie Carousel Fine Art à Art Miami (mardi 29 novembre au dimanche 4 décembre), la plus ancienne foire d’art contemporain de la métropole floridienne. Située à proximité, la foire CONTEXT (mardi 29 novembre au dimanche 4 décembre), petite sœur d’Art Miami, s’est rapidement imposée comme un rendez-vous incontournable pour les collectionneurs, mettant en lumière le travail de 75 galeries du monde entier. Vous pourrez y croiser, entre autres, la célèbre agence Bel-Air Fine Art, fondée par le Français François Chabanian, et la galerie Orlinski, entièrement dédiée au travail et à l’univers du sculpteur parisien éponyme, dont certaines pièces de sa collection « Born Wild » trônent par ailleurs fièrement sur Lincoln Road (jusqu’à mars 2023).

5 bars speakeasy à découvrir à Manhattan

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Vestiges de l’époque de la prohibition, les speakeasy font de nouveau le plein depuis la fin de la pandémie à New York. Voici cinq endroits à l’abri des regards à découvrir à Manhattan.

Osamil Upstairs

KoreaTown est un beau terrain de jeu pour les amateurs de restaurants et bars cachés. Osamil Upstairs ne fait pas exception à la règle. Ce bar à cocktails chic est situé au dessus du restaurant du même nom. Il faut d’abord s’annoncer en bas, puis prendre un petit escalier étroit au milieu de la salle à manger pour arriver aux deuxième étage. Là, vous trouverez un espace deux en un avec un bar à gauche et un salon confortable à droite, où les clients viennent discuter et siroter des cocktails raffinés faits sur place (21-25$ le verre). Les fauteuils confortables et la lumière tamisée dénotent avec la cacophonie du quartier. Clientèle de 30 ans et plus.

La Noxe

Un peu plus bas à Chelsea se trouve ce minuscule speakeasy qui donne sur… le métro ! L’entrée se fait dans la rue à l’angle de 7th Ave et W 28th St. Lors de notre venue le vendredi 11 novembre, le bouncer a mis quelques minutes à nous ouvrir la porte. Il faut ensuite le suivre au sous-sol jusqu’à un petit bar rétro d’une 20aine de places à peine. La décoration fait très disco avec ses banquettes en velours et sa moquette rouge au sol et au mur. Comptez 18$ le cocktail. L’intérêt du lieu est aussi dans sa sortie, puisque la porte pour partir donne directement sur les escaliers de la station de métro 28 St ! 315 7th Ave, Entrance at 162 W 28th St, (917) 477-3103.

Old Flings (2A)

Encore une belle surprise. Situé à la limite d’East Village et du Lower East Side (au croisement entre Avenue A et East 2nd St), le 2A est à priori un dive bar sans grand charme. Il faut en fait frapper à ce qui ressemble à une porte de cellule à l’extérieur à droite de l’établissement, et attendre que deux yeux vous observent à travers l’ouverture. Si on décide de vous ouvrir, bravo, vous pourrez accéder au deuxième étage par les escaliers jusqu’à Old Flings, un petit bar à cocktails tout en longueur qui vous fera replonger dans les années 1970. Les samedis soir, le DJ Sebastian Posso fait danser tout le monde sur une playlist excellente de disco/disco-house, et l’atmosphère y est très peace & love. Un endroit hors du temps qui nous rappelle pourquoi on aime tant New York. 25 Avenue A, Top Floor.

Fig.19

Difficile de trouver Fig.19 puisque l’adresse donne sur une galerie d’art du Lower East Side… Traversez cette pièce et poussez la porte du fond, qui donne sur un speakeasy cozy éclairé par des beaux chandeliers anciens. Particulièrement apprécié des étudiants et jeunes professionnels, l’endroit se transforme vite en dance-floor après l’heure du dîner. L’ambiance est excellente, à condition de ne pas être claustrophobe. Musique plutôt commerciale, et carte de cocktails faits sur place (17$). 131 Chrystie St, (646) 389-4544.

Basement

On finit cette liste en descendant jusqu’à Chinatown sur la très commerçante Mott St. Au numéro 45 de la rue se trouve un restaurant cantonais et ce qui ressemble à priori à un vieux distributeur Coca-Cola en dessous. À priori seulement, puisqu’il s’agit en fait d’une porte qui donne accès à un speakeasy en sous-sol. Le Basement est très apprécié des jeunes du quartier et se transforme en boîte de nuit le weekend (fermeture à 4am), avec tables de beer pong et jeu de fléchettes électronique en prime. Bières à 8$, cocktails à 16$. 45 Mott St, (929) 777-1388.