Accueil Blog Page 215

5 bars speakeasy à découvrir à Manhattan

0

Vestiges de l’époque de la prohibition, les speakeasy font de nouveau le plein depuis la fin de la pandémie à New York. Voici cinq endroits à l’abri des regards à découvrir à Manhattan.

Osamil Upstairs

KoreaTown est un beau terrain de jeu pour les amateurs de restaurants et bars cachés. Osamil Upstairs ne fait pas exception à la règle. Ce bar à cocktails chic est situé au dessus du restaurant du même nom. Il faut d’abord s’annoncer en bas, puis prendre un petit escalier étroit au milieu de la salle à manger pour arriver aux deuxième étage. Là, vous trouverez un espace deux en un avec un bar à gauche et un salon confortable à droite, où les clients viennent discuter et siroter des cocktails raffinés faits sur place (21-25$ le verre). Les fauteuils confortables et la lumière tamisée dénotent avec la cacophonie du quartier. Clientèle de 30 ans et plus.

La Noxe

Un peu plus bas à Chelsea se trouve ce minuscule speakeasy qui donne sur… le métro ! L’entrée se fait dans la rue à l’angle de 7th Ave et W 28th St. Lors de notre venue le vendredi 11 novembre, le bouncer a mis quelques minutes à nous ouvrir la porte. Il faut ensuite le suivre au sous-sol jusqu’à un petit bar rétro d’une 20aine de places à peine. La décoration fait très disco avec ses banquettes en velours et sa moquette rouge au sol et au mur. Comptez 18$ le cocktail. L’intérêt du lieu est aussi dans sa sortie, puisque la porte pour partir donne directement sur les escaliers de la station de métro 28 St ! 315 7th Ave, Entrance at 162 W 28th St, (917) 477-3103.

Old Flings (2A)

Encore une belle surprise. Situé à la limite d’East Village et du Lower East Side (au croisement entre Avenue A et East 2nd St), le 2A est à priori un dive bar sans grand charme. Il faut en fait frapper à ce qui ressemble à une porte de cellule à l’extérieur à droite de l’établissement, et attendre que deux yeux vous observent à travers l’ouverture. Si on décide de vous ouvrir, bravo, vous pourrez accéder au deuxième étage par les escaliers jusqu’à Old Flings, un petit bar à cocktails tout en longueur qui vous fera replonger dans les années 1970. Les samedis soir, le DJ Sebastian Posso fait danser tout le monde sur une playlist excellente de disco/disco-house, et l’atmosphère y est très peace & love. Un endroit hors du temps qui nous rappelle pourquoi on aime tant New York. 25 Avenue A, Top Floor.

Fig.19

Difficile de trouver Fig.19 puisque l’adresse donne sur une galerie d’art du Lower East Side… Traversez cette pièce et poussez la porte du fond, qui donne sur un speakeasy cozy éclairé par des beaux chandeliers anciens. Particulièrement apprécié des étudiants et jeunes professionnels, l’endroit se transforme vite en dance-floor après l’heure du dîner. L’ambiance est excellente, à condition de ne pas être claustrophobe. Musique plutôt commerciale, et carte de cocktails faits sur place (17$). 131 Chrystie St, (646) 389-4544.

Basement

On finit cette liste en descendant jusqu’à Chinatown sur la très commerçante Mott St. Au numéro 45 de la rue se trouve un restaurant cantonais et ce qui ressemble à priori à un vieux distributeur Coca-Cola en dessous. À priori seulement, puisqu’il s’agit en fait d’une porte qui donne accès à un speakeasy en sous-sol. Le Basement est très apprécié des jeunes du quartier et se transforme en boîte de nuit le weekend (fermeture à 4am), avec tables de beer pong et jeu de fléchettes électronique en prime. Bières à 8$, cocktails à 16$. 45 Mott St, (929) 777-1388.

Delphine Carlile (Colorado) : «la communauté française, c’est ma famille loin de la mienne»

0

Lorsque l’on quitte son pays d’origine, nous sommes nombreux à prendre la résolution suivante : je suis français.e, oui, mais je ne veux surtout pas rencontrer d’autres Français, je veux m’immerger dans la culture, apprendre la langue et rencontrer des locaux. Sauf que ça … c’est la théorie. Aujourd’hui je vous invite à la rencontre de Delphine Carlile, maman française basée entre Denver et Boulder dans le Colorado depuis plus de 20 ans. Arrivée en 1999 pour apprendre l’anglais via une mission en tant que jeune fille au pair, elle s’y installe et devient maman quelques années plus tard.

Alors qu’elle découvre la maternité, Delphine veut se rapprocher de sa famille, construire des liens forts entre ses enfants et leurs cousins, avec ses parents. Elle prend conscience de la distance en fondant son foyer et décide avec son mari et son fils aîné de rentrer en France et de vivre à Paris.

Un choc culturel de taille, l’impression d’avoir tout abandonné d’une vie où tout allait bien et surtout la plongée dans un quotidien un peu morose, Au bout de quelques mois, Delphine et son mari décident de repartir pour les États-Unis. À son retour dans le Colorado, Delphine est accueillie à bras grands ouverts par la communauté française qui l’aide à se réinstaller.

Quinze ans plus tard, Delphine est l’un des moteurs de la communauté française du Colorado : elle rassemble celles et ceux qui sont loins de chez eux, et, avec eux, a réussi à recréer la famille qu’elle recherchait loin de la sienne.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

François Gérard, comme un poisson dans l’eau à Las Vegas

Depuis l’enfance, François Gérard a toujours baigné dans l’univers marin. Né à Troyes, il doit son amour pour les produits iodés à ses racines bretonnes, puisque ses grands-parents maternels étaient originaires du Morbihan. De la pêche maritime à la conchyliculture, il a fait d’une passion son métier, travaillant de nombreuses années essentiellement sur la façade Ouest de la France, mais aussi en région parisienne, chez Lenôtre et pour de nombreuses personnalités dont l’ancien président de la République, Jacques Chirac.

En 2017, François Gérard a posé ses valises aux États-Unis, avec sa femme Candice et leurs quatre enfants. D’abord installée à Santa Barbara (Californie), cette famille recomposée a déménagé à Las Vegas en juin 2019 pour y démarrer une activité de fumage de saumon. Des produits de la mer en plein désert ? Si cela peut paraître un peu fou, cela ne l’est pas tant que ça, car les Américains raffolent de ce poisson qu’ils dégustent à toutes les sauces. Une aubaine pour François Gérard !

Un hangar réfrigéré près du Strip

Auréolé du prix de l’excellence des poissonniers de France, il rêvait d’exercer ses talents aux États-Unis. D’abord attiré par la Californie pour sa situation côtière idéale, il a donc fini par jeter son dévolu sur Las Vegas. Une ville à la position centrale qui lui permet de rayonner sur tout le sud-ouest du pays, de Los Angeles à Phoenix en passant par Salt Lake City, et ainsi de pourvoir les cuisines de nombreux restaurants de la région.

À commencer par celles du casino Venetian, dont le chef français Olivier Dubreuil, séduit par son inventivité, lui a donné carte blanche dès son arrivée. « Je lui ai proposé du saumon que j’ai fumé au romarin, et il a adoré. Tout est parti de là », se souvient François Gérard. Il ouvre alors son laboratoire, un vaste hangar réfrigéré composé d’une salle de fumage et d’une zone de stockage, à deux pas du fameux Strip. Un lieu épuré où l’on trouve tout le nécessaire pour sublimer le produit (fumoir, table à découper, chambre froide) et où le saumon ne séjourne que brièvement, car aussitôt fumé, il migre sans attendre vers les cuisines des établissements de la ville.

Aujourd’hui, ses créations audacieuses garnissent de nombreuses belles tables, comme celles de Mon ami Gabi, du Bellagio et aussi du groupe MGM. « Ici, il faut produire du volume en qualité. Le Bellagio, par exemple, c’est 700 filets à la semaine… Mais ça ne me fait pas peur ! », assure-t-il. De même qu’oser des associations surprenantes, comme ce saumon aux fruits de la passion, ou encore coloré au cassis pour le stade des Raiders ou à la betterave pour des assiettes pleines de fantaisie, parfaites pour une clientèle internationale exigeante et friande de nouveauté.

2,5 tonnes de saumon par semaine

S’il travaille principalement le saumon, François Gérard ne se fixe aucune limite. Pour lui, tout est bon à fumer : saint-jacques, loup de mer, esturgeon… Il se fournit directement auprès des producteurs, en Norvège, mais aussi aux États-Unis (à Sacramento, dans le Michigan…) et même au Chili, uniquement de l’élevage. Chaque semaine, 2,5 tonnes de saumon sortent de son laboratoire, où il met au point ses recettes exclusives. Sa marque de fabrique : un poisson assaisonné au sel fin importé d’Israël, relevé d’un petit mix d’épices et fumé principalement au bois de hêtre et de deux autres essences, tenues secrètes.

Prochaine étape pour François Gérard ? S’agrandir, car il commence à manquer de place, mais aussi de bras. « Le plus difficile, c’est de trouver des gens capables de travailler au froid… Ils ne sont pas habitués, ici ! », ironise-t-il, l’œil rivé sur l’écran de contrôle de son ordinateur, qui lui permet de surveiller en temps réel la température à l’intérieur de la cellule de fumage, le taux d’humidité, la pression de l’air, la température dans le filet… Une exigence qui l’a fait remarquer au plus haut niveau, puisque son savoir-faire a été salué par le chef américain Guy Mitchell, qui a officié à la Maison Blanche. À quand un saumon à bannière étoilée ?

Paul Lefort, le Français aux 8000 km à vélo du Québec à la Californie

Seul à vélo, il a mis 112 jours pour traverser le continent nord-américain d’Est en Ouest avant de longer la Côte pacifique des États-Unis vers le Sud. Paul Lefort, 28 ans, est parti le 21 juillet de l’Islet-sur-Mer, au Québec, sans savoir exactement jusqu’où il irait. C’est finalement à San Diego, en Californie, que ce Français a achevé le 10 novembre un périple de 8000 kilomètres à vélo. Traversée des interminables prairies canadiennes, ascension des Rocheuses, camping, blessure à la jambe… Sur la route, le jeune cycliste est allé au bout de lui-même et a vécu des rencontres fortes. Quelques jours avant la fin de son voyage, French Morning l’a rencontré à Huntington Beach, en Californie. 

«À vélo, tu ressens tout»

Traverser l’Amérique du Nord en vélo, ce projet « un peu fou », Paul Lefort l’a mûri pendant longtemps. Originaire de Caen, en Normandie, le jeune homme pratique le vélo de route depuis 2014. Il a vécu une première aventure de « 2000 km en vélo et 2000 km en train » à travers la France quand il était étudiant. « Je me suis rendu compte que c’était un super moyen de voyager, s’enthousiasme-t-il. À vélo, tu ressens tout. La pluie, le vent, les odeurs, le relief… Tu peux parler aux gens sur la route. Il n’y a aucune barrière pour interagir avec son environnement, contrairement à la voiture où tu es dans ton cocon. »

Alors qu’il vit depuis quatre ans aux États-Unis où il travaille dans l’aérospatial, il rêve d’un autre grand voyage à vélo. « Depuis deux ans, je regardais les vidéos de cyclistes qui ont fait des grandes traversées, je faisais des listes de matériel idéal et des itinéraires, raconte-t-il. Début 2022, un des vélos que j’avais repéré était disponible. Je l’ai acheté. Tout à coup, ce projet est devenu concret. » Le Français se trouve alors au Québec, entre deux emplois, un visa de deux ans en poche. « J’ai saisi l’opportunité et je me suis lancé », poursuit-il. 

Pédaler pour la bonne cause

Le jeune homme achète du matériel de camping, travaille pendant deux mois comme mécanicien-vélo pour apprendre à réparer les avaries et s’entraîne à pédaler avec son vélo chargé. En choisissant de traverser le continent d’Est en Ouest et non l’inverse, il se lance un défi supplémentaire : « Quand j’en parlais à d’autres cyclistes, ils me disaient : “Tu es fou, tu vas faire 5000 km avec le vent de face !» Pourtant, selon lui, pas besoin d’une préparation physique exceptionnelle pour entreprendre un tel voyage. « Au début, tu te réveilles, tu n’as pas envie de repartir, assure-t-il. Une fois que tu as passé ce cap, ça va. C’est une habitude à prendre. »

Il traverse des régions chargées d’Histoire – la route des navigateurs au Québec; l’ancienne route de la ruée vers l’or jusqu’à Vancouver – et des régions désertes. Il vit des moments de grâce – un regard échangé avec une jeune Amish au milieu des champs – et des moments de doute. En plein cœur des prairies canadiennes du Saskatchewan, de terribles crampes à la jambe l’obligent à s’arrêter pendant dix jours à Caronport, où un pasteur lui offre l’hospitalité. De belles rencontres, il en fait aussi grâce au site warmshower, qui lui permet de trouver le gîte et le couvert tout au long de sa route.

À travers ce projet, Paul Lefort souhaite aussi faire connaître l’association du syndrome de Kleine-Levin, « une maladie neurologique rare qui se traduit par des épisodes d’hypersomnie ». C’est le but de sa page Facebook, L’Amérique à vélo pour les patients de KLS, où il compte publier prochainement le récit de ses aventures.

[Vidéo] Optimisez votre patrimoine et votre fiscalité aux USA en 2022/2023

0

Lors d’un webinaire dédié au patrimoine et à la fiscalité aux États-Unis, deux experts ont abordé les sujets suivants :

– Quelles sont les stratégies patrimoniales à votre disposition en tant que Français résidant fiscal aux États-Unis ?
– Quelles sont les règles fiscales américaines qui s’appliquent sur le patrimoine à l’étranger ?
– Comment protéger de manière optimale votre famille et votre patrimoine ?
– Vous détenez un bien immobilier ou une assurance-vie en France alors que vous résidez aux USA ?

Visionnez le replay sur notre page YouTube

Contacter les intervenants
? Alexandre Quantin, Partner et directeur des investissements chez USAFrance Financials (plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis)
Réservez une consultation en ligne gratuite avec Alexandre Quantin

? Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group
Contact :  [email protected]

Lou de Laâge et «Enfants de Daech» récompensés à New York

« Une petite dose de plaisir en plus ». Quelques heures avant d’être primée aux International Emmy Awards à New York, Lou de Laâge ne semblait pas impressionnée par la possibilité de recevoir le prix de la meilleure actrice. « C’est toujours agréable de recevoir une reconnaissance pour le travail qu’on a effectué, disait-elle à French Morning, ce lundi 21 novembre, lors d’une cérémonie d’accueil à la Villa Albertine sur Fifth Avenue. Mais ça ne change en rien que j’aime ce projet, j’aime ce film et j’ai aimé le faire. »

La création française en force cette année aux International Emmy Awards avec 8 nominations. Cérémonie d’accueil à la Villa Albertine à New York, lundi 21 novembre 2022. © Anne-Laure Mondoulet

Onze ans après ses débuts au cinéma dans « J’aime regarder les filles » de Frédéric Louf, l’actrice bordelaise s’est donc vue récompenser pour son rôle d’Eugénie dans « Le Bal des folles » de Mélanie Laurent – troisième film que les deux femmes tournaient ensemble -, l’histoire d’une jeune internée de la Pitié Salpêtrière et inspirée du service des hystériques créé par le Professeur Charcot à la fin du XIXe siècle. Un film d’une « saveur particulière car la première production originale en France », se félicitait Thomas Dubois, le directeur des créations chez Amazon Studios France, heureux qu’autant de visibilité soit donnée aux créations françaises parmi celles des 22 autres pays représentés cette année.

Anne Poiret, journaliste et réalisatrice de «Enfants de Daech, les damnés de la guerre», a remporté le prix du Meilleur documentaire lors de la 50e édition des International Emmy Awards à New York. © Elisabeth Guédel

L’autre grand gagnant de la 50e édition de ces Emmys est « Enfants de Daech, les damnés de la guerre » qui a reçu le prix du Meilleur documentaire. Un film qui avait réuni 1 million de téléspectateurs le 18 mai 2021 sur France 5. « C’est formidable, qu’un an et demi après la diffusion du film, on puisse à nouveau parler de ces enfants, de la situation dans laquelle ils se trouvent en Irak », confiait la réalisatrice et journaliste Anne Poiret, lors de la réception à la Villa Albertine. « Le film a déjà été montré à New York aux Nations unies mais n’a pas encore été diffusé aux États-Unis », précisait pour sa part Catherine Alvaresse, la directrice documentaire de France Télévisions, espérant qu’une récompense aux Emmys permettrait de faire connaître le film aux Américains. « Il faut continuer à mener ce combat, à se préoccuper de ces enfants qui sont abandonnés par la communauté internationale », renchérissait, à ses côtés, Fabienne Sevan-Schreiber, la présidente de Cinétévé qui a co-produit le film avec France Télévisions.  

La France totalisait cette année huit nominations, un record, pour la soirée qui récompense le meilleur de la télévision internationale. « Témoignage, soulignait Judith Rose, la directrice adjointe de la Villa Albertine, de la « vitalité et de l’excellence française » dans le domaine de la création audiovisuelle.

Stand-up: Fary en tournée aux États-Unis avec «Aime-moi si tu peux»

Révélé au Jamel Comedy Club il y a 10 ans, starisé avec son spectacle « Hexagone » joué à Bercy et diffusé en deux parties sur Netflix, l’humoriste français Fary entame une tournée mondiale avec son nouveau spectacle « Aime-moi si tu peux ».

Connu pour s’attaquer avec humour et dérision aux sujets de société, à la question de l’identité, et notamment de la couleur de peau, le stand-upper de 31 ans, né à Paris de parents cap-verdiens et originaire de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), s’intéresse cette-fois à l’amour et aux questions de couple. Un sujet intime où Fary Lopes, son vrai nom, raconte sa propre expérience de vie, ses infidélités, ses déceptions, ses doutes et drôleries sur les relations amoureuses au quotidien, et offre au public des leçons particulières pour dissiper tout les malentendus du couple.

L’artiste débutera sa tournée avec une première date à New-York le jeudi 1er décembre, au Florence Gould Hall at FIAF (French Institute Alliance Française) et enchaînera à Los Angeles, le samedi 3 décembre au Theatre Raymond Kabbaz, avant une date prévue en mai 2023 à Montréal (la date n’est pas encore précisée). L’artiste et acolyte de Fary, Jason Brokerss, récemment vu dans la série Netflix « Humorists of the World » assurera la première partie du spectacle.

Pourquoi la dinde et autres questions bêtes sur Thanksgiving

0

Comme tous les ans, les familles américaines (non-végétariennes) se réunissent autour d’une bonne dinde pour célébrer Thanksgiving. Une tradition qu’on vous explique en cinq questions bêtes.

Qu’est-ce qu’un Pilgrim ?

La tradition est née en 1621, quand les Pilgrims ou Pèlerins, considérés comme les Pères fondateurs de l’Amérique, décrétèrent trois jours d’Action de grâce pour fêter leur première récolte au Nouveau Monde après un hiver très rude. Selon la légende, ces dissidents religieux qui avaient fui l’Europe en quête d’une nouvelle terre à bord du navire Mayflower, invitèrent les Indiens de la tribu locale des Wampanoag à partager un banquet afin de les remercier. C’est ainsi que naquit Thanksgiving. Ce banquet prit place à l’emplacement de l’actuelle ville de Plymouth, aux portes de Cape Cod, dans le Massachusetts, où les Pèlerins établirent leur première colonie en décembre 1620.

Pourquoi une dinde épargnée à la Maison Blanche ?

Il ne fait pas bon d’être une dinde aux États Unis pendant Thanksgiving. Près de 50 millions de ces pauvres volatiles sont farcis pour l’occasion. La faute aux Pèlerins, qui auraient servi de la dinde lors du premier Thanksgiving. Depuis, le choix de la dinde comme plat de prédilection s’est imposé pour son rapport qualité-prix, le gros volatile permettant de nourrir généreusement toute la famille pour un coût relativement faible. Heureusement, l’un d’entre eux est gracié par le président américain lui-même. Une tradition qui remonte à John F. Kennedy, qui décida de sauver une dinde par compassion.

Pourquoi le quatrième jeudi de novembre ?

C’est le président Abraham Lincoln qui, en 1863, décréta que Thanksgiving aurait lieu le quatrième jeudi de novembre. Mais il y a aussi une histoire de gros sous. Ainsi, pendant la crise des années 30, Franklin Delano Roosevelt déplaça Thanksgiving à la troisième semaine de novembre pour favoriser les achats de Noël et stimuler la consommation… Mais face au scandale provoqué par ce changement, le gouvernement fit marche arrière. En 1941, Thanksgiving fut finalement déclarée legal holiday par le Congrès et sa date fixée au quatrième jeudi du mois de novembre.

Pourquoi rester devant la TV ?

Thanksgiving, c’est le jour où les Américains se réunissent… devant la télévision. Les Américains passent en moyenne 15h devant leur petite lucarne ce jour-là. Ça commence dès 9am EST sur NBC avec la traditionnelle Macy’s Thanksgiving Day Parade et on rempile à 12pm avec The National Dog Show, toujours sur NBC. L’après-midi est réservée au football. Les matches réunissent plus de 20 millions de spectateurs ce jour là. À cela s’ajoutent les séries. Bref, un vrai marathon cathodique… Les chaînes en profitent pour faire de longs tunnels publicitaires. Vive les traditions !

Black Friday et Cyber Monday, c’est quoi ?

Dès le lendemain de Thanksgiving, le shopping reprend ses droits. Pendant Black Friday, les grandes enseignes cassent leurs prix pour marquer le début des achats de Noël. Gare aux files d’attente et aux bousculades dans les magasins. Le samedi, place à Small Business Monday, une journée de soldes chez les petits commerçants locaux. Pour compléter les achats de Noël, les Américains participent le lundi à Cyber Monday, des rabais disponibles sur les produits vendus en ligne. Les Pèlerins se retournent dans leur tombe.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 25 novembre 2013.

Cinéma : 10 films français à l’affiche du festival de Silver Spring

Que les amoureux du 7e art et des cinémas indépendants prennent note : le festival des films européens revient du 1er au 10 décembre avec 10 films français. Depuis 35 ans, l’AFI European Union Film Showcase poursuit sa tradition d’apporter le meilleur du cinéma européen au public de la région de Washington.

La programmation de cette année comprend 56 films représentant les 27 États membres de l’UE, y compris des films récompensés, des succès au box-office européen, mais aussi des premières œuvres de talents prometteurs, ainsi que 19 des meilleurs prétendants aux Oscars. L’entrée des films coûtera 15 dollars aux non-membres du AFI et 13 dollars aux membres.

Le programme

« Un beau matin » passera le vendredi 2 décembre à 6:45 pm et le dimanche 4 décembre à 3:15 pm. « L’origine du mal » est programmé le samedi 3 décembre à 7:15 pm et le jeudi 8 décembre à 7 pm. « Hawa » (qui aura un prix spécial de 8 dollars pour les enfants de 12 ans et mois), passera le vendredi 9 décembre à 4:45 pm, le dimanche 11 décembre à 12:50 pm et le jeudi 15 décembre à 4:45 pm. « Saint-Omer » sera à l’affiche le samedi 10 décembre à 7:15 pm et le jeudi 15 décembre à 6:45 pm.

« Revoir Paris », une première américaine, sera sur le grand écran du cinéma indépendant le dimanche 11 décembre à 8:15 pm et le jeudi 15 décembre à 7:00 pm. Et enfin, « Le parfum vert », également une première aux États-Unis, sera diffusé le samedi 17 décembre à 7pm et le dimanche 18 décembre à 12:45pm.

Lycée français de NY : conférence sur le futur de notre cerveau le 29 novembre

Comment construisons-nous notre « cinéma intérieur » ? Quel impact nos images du monde extérieur ont-elles sur notre rapport aux autres ? Trois éminents experts viendront discuter au Lycée français des avancées de la recherche sur le thème « Le cerveau et notre perception subjective », le mardi 29 novembre de 6:30pm à 8pm. Une conférence gratuite organisée par le centre culturel du Lycée en partenariat avec l’Institut du Cerveau de Paris.

Les trois spécialistes invités sont le Pr. Lionel Naccache, auteur, chercheur à l’Institut du Cerveau et neurologue à la Pitié Salpêtrière; le Pr. Gordon Baltuch, neurochirurgien et co-président du département de chirurgie neurologique à l’université Columbia – et parent du Lycée -; et Siri Hustvedt, écrivaine et chargée de conférence en psychiatrie au Weill Cornell Medical College. Dans une perspective transdisciplinaire, ils aborderont le rôle de la fiction dans la perception subjective, la construction des relations d’empathie, et le futur du cerveau.

L’Institut du Cerveau de Paris, fondé en 2010 au cœur de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière – berceau de la neurologie -, est un centre international de recherche scientifique et médicale qui rassemble aujourd’hui plus de 750 experts de 42 nationalités différentes et 25 équipes de recherche.

Le panel aura lieu en anglais et sera suivi d’une séance de dédicaces. Réservations ici.

 

French Boss : Luc Leroy a appris d’Elon Musk à «ne jamais lâcher»

0

Les mots qu’il emploie ne font pas toujours partie de notre quotidien de terrien franchouillard, ni de notre univers de journaliste pluraliste. Il nous parle de framework, ou de deep diving. L’ingénieur français a pour première excuse de vivre aux Etats-Unis depuis dix-sept ans et d’être aujourd’hui citoyen américain. Avec Luc Leroy, il est indispensable d’interpréter, d’aller au-delà des mots, pour bien saisir la passion et la compétence de cet homme. Sa passion émane de son regard, sa compétence se résume à une assertion : il a été un homme de confiance d’Elon Musk, patron de Tesla, quadragénaire génial autant que fantasque. Tout au long de ce récit apparaît l’empreinte qu’a laissée Elon Musk sur Luc Leroy : sa vision, sa rapidité, sa réactivité, mais aussi sa manière de gérer les hommes et de les motiver.

Aujourd’hui Luc Leroy est donc le patron de la société Full Speed Automation, dans laquelle il met toutes les valeurs qui ont émaillé sa vie : sa fibre écologique, la part française de sa culture. Ainsi, depuis quelques mois, un tout petit morceau du « management à la Musk » a investi la préfecture du département français du Maine et Loire. Full Speed Automation partage sa croissance entre San Francisco et Angers. L’occasion pour Luc Leroy de respirer de temps en temps l’air de son pays natal. Un tournant dans une vie désormais plus tournée vers le plaisir que vers le gain.

(Première diffusion de ce French Boss en janvier 2022).

Voir l’interview en vidéo :

Écouter en podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_27

Comment trouver le bien immobilier de vos rêves à Paris ?

0

[Article partenaire] Investir dans l’immobilier à Paris, c’est toujours une idée alléchante. Qu’il s’agisse d’avoir un pied-à-terre en France ou pour du locatif, Paris est une ville attractive. Seulement voilà, comment trouver le bien dans lequel investir lorsqu’on se trouve à plusieurs milliers de kilomètres de Paris ?

Home Catcher a la solution : avec son équipe de chasseurs d’appartements à Paris, Home Catcher vous donne accès à des offres exclusives et vous permet de trouver la perle rare à distance.

Les missions de Home Catcher

Home Catcher vous garantit des visites à distance ultra-ciblées, estime et négocie pour vous en regard du prix au marché et sécurise la transaction (validation de l’offre, PV d’assemblée générale, diagnostique… ). L’idée est d’accompagner l’acquéreur, vous, en défendant vos intérêts jusqu’à la remise des clefs.

Des outils pour trouver la perle rare

Home Catcher utilise des technologies de pointe et son large réseau de professionnels du secteur pour identifier tous les biens immobiliers en vente à Paris et sa petite couronne, que ce soit ceux publiés sur les portails professionnels ou ceux en Off-Market. Ces offres non-communiquées, qui représentent jusqu’à 15% du marché, sont souvent de véritables pépites.

Cette technologie, associée à leurs savoir-faire, permet aux chasseurs d’appartements de Home Catcher de trouver le bien de vos rêves en seulement 35 jours et 5 visites en moyenne ! 

Pourquoi faire appel à un chasseur immobilier ?

S’entourer d’un chasseur immobilier à Paris, c’est s’armer d’un véritable allié, d’autant plus précieux quand on réside aux États-Unis. En effet, la plupart des recherches immobilières de particuliers à Paris n’aboutissent pas, faute d’encadrement par des professionnels de l’immobilier. Les chasseurs d’appartements sont entièrement dédiés à la satisfaction de leurs clients (investisseurs, retour d’expatriation ou acquéreurs de biens de prestige) et permettent de poser un cadre à vos recherches, ce qui augmente significativement le nombre de transactions réussies, avec un taux de satisfaction de 95%.

Pour votre investissement à Paris, n’hésitez plus : choisissez Home Catcher

Les experts immobiliers de Home Catcher sont extrêmement réactifs et ils sauront vous accompagner parfaitement dans vos placements immobiliers. Par ailleurs, il est important de souligner que Home Catcher offre une qualité de service exceptionnelle : les chasseurs d’appartements vont négocier au mieux le prix du bien et réaliseront des visites à distance (ou en présentiel lorsque vous êtes sur place), des montages vidéo du bien visité, des estimations sur la valeur du bien visité et des comptes rendus de visite détaillés mettant en avant les points forts du bien visité mais également ses points faibles en regard du cahier des charges !

Enfin, Home Catcher se rémunère uniquement au succès. L’assurance pour vous de rémunérer ce service de chasse immobilière uniquement s’ils trouvent la pépite immobilière que vous convoitez.

Alors, n’hésitez plus : c’est simple comme un clic. Rendez-vous sur le site de Home Catcher et décrivez votre projet. Les chasseurs d’appartements prendront ensuite rapidement contact avec vous pour finaliser vos attentes.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.