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Hermès ouvre sa nouvelle maison sur Madison Avenue

Après une soirée d’inauguration qui vit défiler toutes les célébrités de New-York, Martha Stewart, Chloe Finemann et Grace Coddington parmi elles, le nouveau flagship Hermès de l’Upper East Side, ouvre officiellement ce lundi 3 octobre au public.

Cinq magasins en un

La nouvelle maison de la griffe de luxe française dévoile un bâtiment de 2000m2, fusion de l’ancien siège de la Bank of New York datant de 1921 et de deux maisons de ville, le tout déployé sur 4 étages, dont le dernier s’ouvre sur un toit-jardin dessiné par l’architecte Miranda Brooks.

Conçu par l’agence d’architecture parisienne RDAI et son directeur artistique, Denis Montel, le projet qui souhaite réunir le « dynamisme new-yorkais à l’élégance française » a consisté à « imaginer cinq magasins en un seul, explique-t-il, tout en gardant une approche sur-mesure. Soit différentes histoires, liées entre elles, où l’on passe d’une surprise à l’autre. »

L’espace du prêt-à-porter, des souliers et accessoires dédié aux femmes

Dans les multiples salons du 706 Madison, RDAI s’est inspiré du style Art déco new-yorkais et de l’architecture des premiers gratte-ciels pour composer un décor anti-minimal, alternant succo, marqueterie de paille, bois, cuirs, papier-peint artisanal, l’ensemble enveloppé d’une palette de couleurs ivoire, beige et brun clair qui s’intensifient à travers les étages.

Les sols sont couverts de terrazzo, éclairés de lustres grecs, un escalier magistral tout en pierres fait face à un mur couvert d’œuvres d’art, dont un hommage à la nature signée de l’artiste français Antoine Carbonne, complété de photographies sur le thème équestre et autres reproductions de foulards Hermès, et l’on trouve même un cabriolet de 1830 sorti de la collection privée de Charles-Emile Hermès, fils du fondateur Thierry.

Coffee-shop et bars à cocktails

Outre les salons dédiés à la joaillerie, à l’univers de la soie, aux parfums, à la beauté, à la maroquinerie, au prêt-à-porter ou aux collections d’équitation, le flagship Hermès ajoute une série de salons privés, certains réservés à la personnalisation, un coffee-shop au rez-de-chaussée, deux bars à cocktails au 3ème et 4ème étages, et un service de conciergerie pour se faire livrer café et flûte de champagne pendant sa séance shopping.

Marbres, colonnes et statues équestres, le grand chic selon Hermès

À l’occasion de l’ouverture du magasin, Hermès présente également quelques objets en exclusivité dont plusieurs sacs Kelly, une montre en édition limitée baptisée H08 Madison, un jukebox et même un vélo, et prévoit d’accueillir cinq artisans en résidence, amenés à se partager un cinquième étage dit « atelier » fermé au public, et dont l’activité sera dédiée à la réparation et à la personnalisation des achats.

La maison de luxe, qui compte déjà plusieurs adresses à New-York, dans le Meatpacking district, mais aussi à Wall Street ainsi qu’à l’aéroport JFK, refera parler au premier trimestre 2023 avec l’ouverture surprise d’un pop-up dans le quartier de Williamsburg à Brooklyn, avant l’inauguration d’une boutique permanente dans le même quartier prévue pour 2026.

French Boss, Tanguy Dewavrin: « Tout le monde veut son métaverse, c’est la nouvelle ruée vers l’or »

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Son vocabulaire, en grossissant le trait, est celui de quelqu’un qui ne vivrait pas dans le même monde que nous. Ce qui est à la fois faux et vrai. Vrai parce-que Tanguy Dewavrin est à l’évidence un enfant de « La Guerre des mondes », le père de tous les romans de science fiction, écrit par H. G Wells en 1898, et qui a probablement tracé la route qu’il a empruntée très jeune. Faux ensuite parce-que, derrière l’ésotérisme du propos, se cache en effet un raisonnement parfaitement terrien, et qui, plus tard, l’a conduit à devenir entrepreneur.

Car, très jeune, le jeune homme est fasciné par la science-fiction. Et il sent très vite qu’il pourrait en faire son métier. De quelle manière, Tanguy ne le sait pas encore. Ce sera le jeu vidéo. Passion vite devenue exclusive. Il se forme seul, au prix de longues heures passées sur l’ouvrage. Et, une fois ses études en école de commerce terminées, cette passion va  totalement l’avaler.

Mais en France, le métier de programmeur est assez sélectif et nécessite d’avoir suivi les cours des plus grandes écoles d’ingénieur. Ce qui n’est pas le cas en Grande-Bretagne, pays dans lequel Tanguy s’installe dès la fin des années 90, il y a vingt-cinq ans. Son apprentissage passera par quelques-unes des plus grosses boîtes de jeux videos.

Nouvelle étape, probablement la plus importante de sa carrière, l’année 2014. Tanguy crée Atom Universe et devient entrepreneur, avec l’aide toute simple de ses propres économies. Il commence alors à proposer la réalisation de mondes virtuels pour divers clients. C’était avant que Mark Zuckerberg ne popularise la notion de métaverse. Depuis, dit l’entrepreneur, les choses sont beaucoup plus faciles: tout le monde veut son métaverse.

Mais pour Tanguy, il s’agit moins de devenir milliardaire que de recréer autour de lui une atmosphère qui l’a marqué quand il était enfant : « la magie des Galeries Lafayette à l’approche des fêtes de Noel ». Son quotidien s’écrira certes en 3 D. Mais la technique ne devra, à ses yeux, jamais prendre le pas sur le rêve que doit procurer le jeu vidéo.

Voir la vidéo :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad-audio_47

Bilingual Fair : quelle éducation bilingue pour votre enfant aux États-Unis ?

[REPLAYS] Retrouvez toutes les conférences de notre édition 2022 en replay sur le site de l’événement

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Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 3 au 7 octobre 2022, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Inscription gratuite

Rendez-vous sur le site pour découvrir le programme complet, couvrant les régions de New York et du New Jersey, la Floride, le Texas, et la Californie.

L’accès au salon virtuel est entièrement gratuit.

L’édition 2022 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par :

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Recevez deux livres bilingues français-anglais de la collection multilingue « Lupita et ses amis » / « Lupita and her friends » créée par la formidable auteure française Keren Benoliel !

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Guerre du foie gras à New York: les producteurs remportent une bataille

Sergio Saravia peut respirer. Le jeudi 15 septembre, un juge a décidé de suspendre l’application de la loi interdisant la vente de foie gras dans la ville de New York. Le texte devait entrer en vigueur le 25 novembre. « C’est une très bonne nouvelle mais le chemin risque d’être encore long », estime toutefois le producteur dont la ferme, La Belle Farms, est basée dans le nord de l’État.

Il fait partie des plaignants qui, réunis sous la bannière du Catskill Foie Gras Collective, ont saisi la justice en mai dernier pour faire invalider cette interdiction. Selon eux, elle serait contraire à une règle méconnue de l’État de New York qui empêche les « gouvernements locaux » de restreindre « déraisonnablement » la production agricole dans les zones rurales, sauf en cas de « menace pour la santé publique ». La décision du juge doit permettre aux tribunaux de passer en revue la validité du foie gras ban new-yorkais adopté en 2019 par le conseil municipal. Un processus qui va prendre du temps.

Trêve pour les fêtes de fin d’année

De quoi offrir un répit à Sergio Saravia et à l’autre producteur de la Hudson Valley, Hudson Valley Foie Gras. « Cela aurait été dévastateur pour notre entreprise – le foie gras représente un tiers de notre business -, mais aussi pour notre ville et notre comté, qui bénéficient des retombées économiques de notre activité. Sullivan County, où nous nous trouvons, est le deuxième comté le plus pauvre de l’État de New York », explique l’entrepreneur. Il estime que cent emplois auraient été détruits par l’interdiction.

Depuis son adoption en 2019, cette dernière a fait l’objet de débats animés entre militants de la cause animale, restaurateurs, agriculteurs et élus. Ses défenseurs mettent en avant le caractère inhumain des techniques de gavage qui entrent dans la production du plat, tandis que ses opposants affirment que ces méthodes cruelles n’ont plus cours et que leur activité est strictement encadrée par les autorités.

Quelle que soit la décision finale de la justice, les deux camps s’attendent à ce que le combat se prolonge. « Difficile de donner un calendrier. Il y aura des appels d’un bord comme de l’autre en fonction des jugements, avance Sergio Saravia. On ne peut pas se permettre de perdre. C’est une question existentielle pour nous ».

Jacques Pépin, de la table à la toile

Le chef français Jacques Pépin, installé aux Etats-Unis depuis 1959, vient de signer un nouvel ouvrage : Art of The Chicken, disponible en librairie depuis quelques jours. « Je voulais faire un livre d’illustrations, mais la maison d’édition a insisté pour que j’y ajoute des recettes », rapporte-t-il. « J’ai donc décidé de les incorporer de manière narrative. » Plus qu’un livre de cuisine, il s’agit presque d’un recueil de contes, aux histoires, aux couleurs et aux saveurs variées – qui rappelle à la fois les albums Poulets & Légumes et Menus.

Des plats simples et universels

« Je crois que le poulet constitue la nourriture la plus démocratique qui existe : il est servi dans les relais routiers comme dans les restaurants étoilés », note Jacques Pépin. Son appétit pour les gallinacés s’aiguise tôt : son enfance passée à Bourg-en-Bresse, terre d’élevage de la volaille, est marquée par de tendres souvenirs du poulet à la crème de sa mère, Jeanne Pépin. « J’étais déjà en cuisine avec elle il y a plus de 80 ans », se remémore-t-il. « Elle était cuisinière, et mon père ébéniste. Je me destinais donc à l’une de ces deux professions et n’aurais jamais songé à devenir docteur ou avocat. »

« La cuisine française est mal comprise aux Etats-Unis », estime le chef, car « les Américains la regardent à travers le guide Michelin. » En tant qu’enseignant à l’université de Boston – il y a créé des programmes d’arts culinaires et de gastronomie –, il met toujours un point d’honneur à faire découvrir bistrots et troquets à ses étudiants en voyage en France, « pour leur faire goûter des choses simples ». Son amie Julia Child, avec qui il animait une émission de télévision, était souvent considérée plus française que lui, car, de 23 ans son aînée, « elle était attachée aux techniques d’une autre époque ». 

S’il a travaillé pour de grands noms, parmi lesquels le général Charles de Gaulle, il préfère désormais « cuisiner pour les amis et la famille. C’est une question d’âge », affirme-t-il. Plus jeune, et notamment au Grand Hôtel de l’Europe ou au Plaza Athénée à Paris puis au Pavillon à New York, il avait tendance à s’attarder sur le dressage des assiettes, qu’il a délaissé pour la sobriété en vieillissant. « Je déguste aujourd’hui les tomates de mon jardin avec un peu de sel et d’huile d’olive », confie-t-il. 

Un tablier de peintre et de cuisinier

Les poulets du chef prennent souvent des formes différentes, qu’ils soient peints ou cuisinés. « Je les aime au vinaigre, frits, à la chinoise pour leurs pattes », énumère-t-il. « Dans toute ma vie culinaire, il ne me semble pas avoir été trop chauvin. Je suis souvent considéré aux Etats-Unis comme un chef français quintessentiel, alors que je prépare aussi des soupes aux haricots noirs avec de la banane et de la coriandre. » Sa femme Gloria, décédée en 2020, était d’origine cubaine et portoricaine et l’a beaucoup inspiré.

En 54 ans de mariage, le couple avait pris l’habitude de créer et de conserver un menu à chaque fois qu’il recevait. Une douzaine d’albums de « menus illustrés, signés par les invités et parfois agrémentés de l’étiquette du vin dégusté ce jour » retracent la vie de Gloria et Jacques Pépin, où bonne chère et beaux-arts ont toujours été entremêlés. Car si la cuisine est son premier amour, la peinture n’arrive pas loin derrière. Le chef a pris ses premiers cours de dessin et de sculpture à l’université de Columbia à New York peu après son arrivée aux Etats-Unis. Ses tableaux, dont certains « datent de 1960 », sont signés de son prénom, avec un J majuscule transformé en parapluie – pour pépin. Une partie de ses œuvres sont exposées en ce moment à la bibliothèque de Scranton à Madison, dans le Connecticut où il réside. Invité hier à New York pour une conversation avec sa collègue Carla Hall, il y reviendra début octobre pour le festival Greenwich Wine + Food.

A bientôt 87 ans, il n’a pas l’intention de ralentir, et annonce la sortie d’un nouveau livre dès l’an prochain, « avec toujours beaucoup d’illustrations, mais dans un registre totalement différent. Ce sera plutôt un livre sur l’art de l’économie dans la cuisine », s’enthousiasme-t-il.

NBA : 5 choses à savoir sur la saison 2022-2023

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Qui aura la peau de Steph Curry et Golden State ? Le dernier champion NBA remet son titre en jeu pour cette nouvelle saison qui a commencé vendredi 30 septembre. Voici les informations importantes à retenir.

Une présaison entre le Japon et les Émirats arabes unis

Toujours plus internationale, la ligue américaine va s’exporter au Canada, Japon et aux Émirats arabes unis cette année. La présaison a débuté à Tokyo par deux matches opposant Golden State à Washington les vendredi 30 septembre et dimanche 2 octobre. Utah et Toronto se sont affrontés du côté d’Edmonton au Canada le 2 octobre, tandis que Milwaukee et Atlanta iront jouer à Abou Dabi aux Émirats arabes unis les jeudi 6 et samedi 8 octobre. Toronto clôturera ces matches de présaison à l’international par une rencontre face à Boston à Montréal le samedi 15 octobre.

James et Antetokounmpo à la poursuite de Golden State

Vainqueurs de leur septième titre la saison dernière, les Warriors partent favoris à leur propre succession cette année avec une équipe qui a très peu changé. LeBron James, récemment prolongé par les Los Angeles Lakers malgré la non-qualification en playoffs la saison dernière, espérera remporter sa cinquième bague de champion. Les Brooklyn Nets, qui ont vécu un été à rebondissements avec les vrais-faux départs de Kyrie Irving et Kevin Durant, peuvent espérer aller loin avec leurs deux stars. Le Grec Giannis Antetokounmpo fera tout pour rapporter un deuxième trophée en trois ans à Milwaukee, après avoir gagné en 2021. Enfin, les Boston Celtics, finalistes l’an dernier, peuvent également avoir leur mot à dire grâce à leur ailier Jayson Tatum (24 ans), en constante progression.

Une semaine des rivalités

Nouveauté cette saison, la NBA va instaurer une « Rivals Week » qui aura lieu du mardi 24 au samedi 28 janvier. L’occasion de voir des franchises rivales historiques et des joueurs emblématiques s’affronter pendant cinq jours. Parmi elles, les deux équipes les plus titrées de l’histoire, les Boston Celtics et les Los Angeles Lakers, en découdront à Boston le 28 janvier. Le « derby » de New York entre les Knicks et les Nets aura lieu le même jour, tandis que les deux frères LaMelo et Lonzo Ball s’affronteront le 26 janvier avec Chicago et Charlotte. Le All-Star-Game, qui réunit les meilleurs joueurs de la ligue, se tiendra quant à lui à Salt Lake City du 17 au 19 février. Les playoffs débuteront le samedi 15 avril.

Neuf Français en lice

Neuf Français prendront part à cette nouvelle saison. Rudy Gobert, 30 ans, a fait la Une des transferts cet été en quittant Utah pour Minnesota où il espère former un duo brillant avec Karl-Anthony Towns. Evan Fournier, 29 ans, enchaînera une seconde saison avec les Knicks, où il a battu l’année dernière le record du nombre de trois-points. Nicolas Batum, 33 ans, a re-signé cet été pour deux ans avec les Los Angeles Clippers, où il sera rejoint par le jeune Moussa Diabaté, drafté cet été. Frank Ntilikina, 24 ans, a été prolongé par sa franchise de Dallas malgré un temps de jeu réduit. Idem pour Killian Tillie (24 ans, Memphis). Ils seront deux Français à Oklahoma, Ousmane Dieng (drafté en 13ème position) et Théo Malédon (deuxième saison dans la ligue). Enfin, Killian Hayes, 21 ans, entamera sa deuxième saison à Détroit.

Detroit-Chicago à Paris

En plus de la présaison, certains matches de la saison régulière seront joués à l’étranger. C’est le cas de San Antonio-Miami qui aura lieu à Mexico City le samedi 17 décembre, et surtout de Detroit-Chicago qui sera joué à l’Accor Arena de Paris le 19 janvier 2023. La ligue américaine sera de retour à Paris après le succès du match Charlotte-Milwaukee organisé en janvier 2020.

Gainsbourg, Kateb et Seydoux au programme du Mill Valley Film Festival

Lancé en 1977 pour promouvoir le cinéma indépendant et international, le Mill Valley Film Festival fêtera, du jeudi 6 au dimanche 16 octobre, sa 45ème édition. Des centaines d’œuvres, d’horizons et de formats variés, seront projetées dans sept cinémas de la Bay Area, et en ligne.

La France sera représentée à travers sept longs métrages, dont plusieurs feront leur première aux États-Unis grâce à ce festival.

Close (2022)

Réalisé par le Belge Lukas Dhont, « Close » raconte l’histoire de deux adolescents de 13 ans, Rémi (Gustav De Waele) et Léo (Eden Dambrine). Leur amitié est si fusionnelle qu’ils essuient les moqueries de certains camarades qui les soupçonnent d’homosexualité. Léo décide d’affirmer sa virilité en prenant ses distances avec Rémi. Quand un drame les sépare, Léo se rapproche de Sophie (Émilie Dequenne), la mère de Rémi. Close a reçu le Grand Prix au dernier festival de Cannes. Le réalisateur Lukas Dhont s’était fait connaître du grand public grâce au film « Girl », qui racontait l’histoire d’une jeune fille trans qui voulait devenir danseuse étoile. Ce film avait été primé en 2018 par la Caméra d’or à Cannes.

Vendredi 14 octobre à 6pm au Sequoia CineArts, 25 Throckmorton Ave, Mill Valley, CA , et samedi 15 octobre à 8pm au Smith Rafael Art Center, 1118 4th St, San Rafael, CA. Billets

Corsage (2022)

L’actrice Vicky Krieps incarne Elizabeth d’Autriche, la célèbre Sissi rendue populaire il y a plus de soixante-cinq ans par Romy Schneider dans le film éponyme. Contrairement à son aînée, qui campait une jeune princesse, Vicky Krieps offre dans « Corsage »l’image d’une impératrice vieillissante et anorexique, qui se contraint à porter des corsets très serrés pour garantir une taille de guêpe de 40 centimètres ! Le film est réalisé par l’Autrichienne Marie Kreutzer.

Dimanche 9 octobre à 1:30pm au Smith Rafael Art Center, 1118 4th St, San Rafael, CA, et samedi 15 octobre à 7pm au Lark, 549 Magnolia Ave, Larkspur, CA. Billets.

Un petit frère (Mother and son) (2022)

https://www.youtube.com/watch?v=4typLu0SN8Y

Réalisé par Leonor Serraille, « Un petit frère » raconte l’immigration d’une famille ivoirienne vers la France. Rose et ses deux fils s’installent à Paris en 1989. Le film suit chacun de ces trois protagonistes pendant vingt ans, éclairant ainsi de différentes manières ce parcours de l’intégration, dans une France où le Lepénisme gagne de plus en plus de terrain. Avec Annabelle Lengronne, Stéphane Bak, et Ahmed Sylla.

Vendredi 7 octobre à 4pm et mercredi 12 octobre à 3pm au Smith Rafael Art Center, 1118 4th St, San Rafael, CA. Billets

Un beau matin (2022) 

« Un beau matin », film franco-allemand de la réalisatrice Mia Hansen-Løve, met en scène Sandra (Léa Seydoux), une mère célibataire qui tente de faire soigner son père (Pascal Greggory), un brillant professeur diminué par une maladie neuro-dégénérative. Elle retrouve Clément, un ami perdu de vue, avec lequel s’engage une relation incertaine. Nicole Garcia et Melvil Poupaud complètent le casting de ce film bouleversant.

Le samedi 8 octobre à 4pm au Smith Rafael Art Center, 1118 4th St, San Rafael, CA, et le dimanche 9 octobre au BAMPFA, 2155 Center St, Berkeley, CA. Billets

Nos frangins (2022)

« Nos frangins » est un film de Rachid Bouchareb qui relate la mort de Malik Oussekine. Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, ce jeune homme de 22 ans meurt, roué de coups par des policiers, en marge des manifestations étudiantes contre la loi Devaquet. Le Ministère de l’Intérieur tente d’étouffer l’affaire, les policiers incriminés sont condamnés à des peines avec sursis. Avec Reda Kateb, Lyna Khoudri, Raphaël Personnaz.

Mercredi 12 octobre à 7pm au Sequoia CineArts, 25 Throckmorton Ave, Mill Valley, CA, et le jeudi 13 octobre à 3pm au Smith Rafael Art Center, 1118 4th St, San Rafael, CA. Billets

Rodeo (2022)

Julia adore la moto. Dans un milieu exclusivement masculin, elle trouve sa place en faisant preuve d’une audace et d’un sang-froid à toute épreuve. Elle se trouve vite mêlée aux trafics qui gangrènent le milieu où elle évolue. « Rodéo » est le premier long-métrage de la réalisatrice française Lola Quivoron, et offre son premier rôle principal à Julie Ledru.

Dimanche 9 octobre à 6pm au Sequoia CineArts, 25 Throckmorton Ave, Mill Valley, CA, et lundi 10 octobre à 7pm au Smith Rafael Art Center, 1118 4th St, San Rafael, CA. Billets

Les passagers de la nuit (2022)

Charlotte Gainsbourg incarne Elisabeth, qui vient d’être quittée par son mari, la seule histoire d’amour qu’elle ait jamais eue. Elle se retrouve seule à gérer son quotidien et celui de ses deux enfants. Elle trouve un emploi dans une émission de radio de nuit animée par Vanda Dorval (Emmanuelle Béart), et y fait la connaissance de Talulah, une jeune un peu paumée qu’elle va prendre sous son aile.

Samedi 8 octobre à 6pm au Smith Rafael Art Center, 1118 4th St, San Rafael, CA, et dimanche 9 octobre à 3pm au Sequoia CineArts, 25 Throckmorton Ave, Mill Valley, CA. Billets. 

L’hôtel Fouquet’s New York ouvre ses portes à Tribeca

Au 456 Greenwich Street, au coin avec Desbrosses Street et en plein cœur du quartier paisible de Tribeca, un imposant immeuble de couleur terracotta se dresse sur un bloc entier. Nous sommes devant le premier hôtel Barrière Fouquet’s des États-Unis, qui ouvre enfin ses portes ce jeudi 29 septembre.

À l’intérieur, un lobby aux tons chaleureux – rose pâle, vert amande, jaune lumineux – dénote avec le caractère industriel des façades de ce quartier. Gilles Stellardo, Directeur général de Barrière Fouquet’s New York, nous accueille avec enthousiasme, tout en gardant un œil sur tous les détails à peaufiner avant le grand jour. « Notre designer – Martin Brudnizki – est passionné d’Art Déco, il a tout conçu de A à Z pour cet hôtel, même les tissus dont la Toile de Jouy qui a été commandée chez Schumacher Hospitality », explique-t-il.

Le Titsou, surnom de famille

Au fond du lobby, une discrète porte coulissante en bois s’ouvre pour nous faire pénétrer dans le bar de l’hôtel, le Titsou – en référence au surnom donné par Diane Barrière à son grand-père. Le long bar en marbre, le mur de miroirs et les fauteuils en velours donnent un aspect « sélect » et confidentiel de bar speakeasy à l’ensemble. Il est ouvert tous les jours de 5pm à 1am.

Derrière ce bar, le restaurant traditionnel Fouquet’s se veut être une adaptation conforme de la célèbre brasserie parisienne, avec ses fauteuils rouges, ses nappes blanches et des lustres de Venise au plafond. « La carte a été signée Pierre Gagnaire et illustre ce art de vivre à la française, où la gastronomie a une grande importance », explique Gilles Stellardo. Si la majorité des plats sont similaires ceux de Paris, environ un tiers du menu a été adapté à une clientèle new-yorkaise.

Un peu plus loin, un deuxième restaurant, végétarien, vient compléter l’offre du Fouquet’s : Le Par Ici Café, qui bénéficie d’une verrière susceptible d’être ouverte en été, fait la part belle aux plantes et aux plats plant-based, et un côté bar ambiance aux tons naturels est ouvert en journée pour préparer des jus frais aux clients de l’hôtel.

 

Spa et salle de cinéma

Retour à l’entrée, où une volée d’escaliers descend sur une œuvre d’art étonnante : un gorille coiffé d’une casquette en cristaux Swarovski tient une Tour Eiffel scintillante. Une œuvre clin d’œil à King Kong et Paris, créée par l’artiste français Eddy Maniez. « Un de nos propriétaires a flashé sur cette œuvre à New York, l’a acheté et a proposé de l’installer dans l’hôtel ».

Cet étage compte deux lieux uniques : un spa avec piscine, qui offre cinq salles de traitement avec des produits Biologique Recherche aux clients de l’hôtel, et une salle de cinéma de 70 places avec de confortables fauteuils et banquettes en velours moutarde, qui devrait accueillir des événements culturels croisés entre Paris et New York.

 

Les 97 chambres de l’hôtel, dont 31 suites et 5 appartements terrasse, se répartissent ensuite sur six étages. Conçues comme des boudoirs français, elles se composent de têtes de lit matelassées en vieux rose, de mobilier Art Déco et de salles de bain en marbre. Aux murs, des toiles de Jouy, créées en exclusivité pour l’hôtel, dépeignent des scènes de la vie locale à Tribeca.

Au 7ème étage, les suites bénéficient d’une terrasse sur la rue, et, comble du luxe, le Grand Appartement Terrasse duplex donne à voir une chambre majestueuse bleu roi, un salon salle à manger orné d’un papier peint conçu sur mesure, et une terrasse privée sur ce quartier habité par de nombreux VIP.

 

Un marché en plein rebond

La réalisation de ce projet ambitieux aura pris trois ans, un chantier compliqué par la pandémie en termes de permis, construction et approvisionnement, mais l’hôtel est une belle consécration des efforts fournis selon Gilles Stellardo. « Nous avons voulu créer un endroit avec une ambiance et un supplément d’âme où nos clients se sentent chez eux et sont en famille ».

L’hôtel Fouquet’s New York se situe à quelques blocs du Greenwich Hotel, est aussi proche du Mercer Hotel et du Crosby à Soho, mais pour son directeur, « il y a de la place pour tous, tant que l’on se situe sur un marché de niche. » L’hôtel va accueillir une majorité de clients américains qui viennent pour affaires, mais aussi des clients français et britanniques touristes, nostalgiques de New York – même si la parité euro-dollar risque d’être un frein à court terme. Le groupe peut en tout cas compter sur le rebond du marché hôtelier new-yorkais : selon CBRE, le prix moyen en 2022 devrait grimper de 30% et le revenu par chambre de 75% sur un an.

La Fédération Française de la Chaussure exporte ses créateurs à New York

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À partir du samedi 1er octobre, la Fédération Française de la Chaussure invite un collectif de marques françaises à New-York. Pendant 4 semaines, 6 griffes pointues, spécialistes de l’espadrille aux experts du talon aiguille, de la bottine, du mocassin français et même du chausson pour bébé, présenteront leurs collections au sein d’un pop-up baptisé French Edit, qui s’installera au concept-store Neighborhood Goods au Chelsea Market.

Après plusieurs pop-up organisés successivement à Hong-Kong, Shanghai et le dernier à Séoul en 2018, Michelle Guilloux-Bonnet, la déléguée générale de la Fédération Française de la Chaussure a piloté le projet en collaboration avec Business France et convaincu ainsi 6 marques de tenter l’expérience.

« Le marché américain est un marché prioritaire où les marques de chaussures françaises, en particulier premium et luxe, peuvent complètement jouer leur va-tout, explique-t-elle. Ce pop-up est une excellente opportunité de présenter une sélection de marques qui illustrent parfaitement l’esprit artisanal qui guide la chaussure française aujourd’hui. Un secteur qui compte plus de 200 entreprises françaises, qui fabriquent chaque année près de 14 millions de paires de chaussure “made in France”. »

Au sein du magasin Neighborhood Goods, un concept-store et café ouvert en 2019 au Chelsea Market, et dont la sélection va des marques de mode aux labels de cosmétiques en passant par les beaux-livres ou le seconde-main de luxe, le corner French Edit mettra en avant la créatrice Avril Gau qui fête cette année ses 20 ans de collections et dont les modèles de bottines, mocassins à talon et d’escarpins revisitent le chic parisien sur un mode contemporain.

Déjà présente à New-York via 3 boutiques (au 1015 Madison Avenue, au 1045 3rd Avenue et West Side au 145 W 57th Street), la marque française Arche sera également de la partie. Reconnaissables en un coup d’œil, les chaussures Arche se sont fait notamment connaître par leur style décontracté, leur cuir souple et leurs nombreuses déclinaisons colorées.

Autre marque courtisée des parisiens, la marque Anthology Paris, créée par Anthony Knopfer, présentera ses modèles de chaussures intemporelles pour hommes et femmes, soit sabots, escarpins, derbies et autres bottines. Pare Gabia, fondée en 1935 et dans le giron du groupe Royer, déjà présente à Los Angeles et Santa Monica, tentera de séduire les New Yorkais avec ses collections d’espadrilles contemporaines. Et Craie Studio, la griffe de maroquinerie et de chaussures, présentera ses modèles de chaussons pour bébés en cuir d’agneau et issus d’un tannage végétal.

Récemment créée, la marque Etre Amis complètera le bataillon des chausseurs français. À sa tête, Pascal Poulain et son épouse Angélique Dequiedt, ont mis au point une gamme de chaussures éco-responsables, toutes fabriquées en séries limitées à partir de matériaux et formes upcyclées.

En parallèle de l’ouverture du pop-up, une soirée cocktail s’organisera le mercredi 12 octobre à 5:30 au sein du corner French Edit au Neighborhood Goods du Chelsea Market.

Le judo désormais enseigné dans les écoles françaises aux États-Unis

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À l’approche des Jeux Olympiques de 2024, la Fédération Française de Judo, en collaboration avec l’AEFE, l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger, vient de lancer un tout nouveau programme international destiné à l’enseignement du judo et de ses valeurs dans les établissements d’enseignement français à l’étranger.

Choisi comme lycée pilote, le Lycée Français de San Diego accueillait le lancement officiel du programme, à la mi-septembre, autour de quatre champions olympiques, ainsi du Français et médaillé à Tokyo Luka Mkheidze, de l’Américain Ed Liddie, sacré à Los Angeles en 1984, de la Française Gevrise Emane, médaillée de bronze à Londres en 2012 et du vice-champion olympique aux J.O de Sydney, Larbi Benboudaoud, réunis sur les tatamis aux côtés des élèves.

Un sport sous-représenté aux États-Unis

« Ces deux prochaines années, plus de 200 élèves intégrés au réseau des écoles AEFE seront immergés pleinement dans l’esprit olympique à travers le « School Judo Challenge », explique Emily Sims, directrice du développement au Lycée de San Diego. « Parmi les temps forts à venir, la participation des élèves à un programme d’activités et d’éducation autour d’athlètes professionnels au centre olympique de San Diego, situé dans la commune de Chula Vista, et prévu en avril 2023. »

En attendant l’événement, les élèves seront amenés à étudier, à travers les classes d’histoire et de géographie, toute l’histoire des Jeux Olympiques et Paralympiques, à découvrir la géographie et les cultures du monde, la culture de l’hygiène de vie et de la santé et à développer leur sens critique. Ils pourront également exprimer leur côté créatif grâce aux activités artistiques qui s’intéresseront à la culture graphique relative aux Jeux Olympiques.

Sous-représenté aux États-Unis, le judo est aujourd’hui la quatrième discipline sportive la plus populaire en France. Les judokas français ont remporté ensemble plus de 147 médailles aux championnats du monde, et en ont décroché 48 en or.

« Plus qu’un sport, le judo véhicule des valeurs d’inclusion, à l’image de Luka Mkheidze, réfugié et médaillé aux Jeux Olympiques, poursuit Emily Sims, et des valeurs que nous souhaitons transmettre aux enfants. Il ne s’agit pas seulement d’un sport physique ou mental mais bien d’un sport qui forge le respect et la confiance. »

Ce que les parents doivent savoir sur l’éducation bilingue, une conférence avec Ellen Bialystok

Edit : Visionnez le replay ici

Le multilinguisme est un cadeau fait à nos enfants; c’est aussi un fascinant sujet de recherches. Peu de scientifiques y ont autant contribué qu’Ellen Bialystok, professeure de psychologie à l’université de York (Canada) et une de celles et ceux qui ont fait avancer la connaissance du « cerveau bilingue » ces vingt dernières années.

Ellen Bialystok est l’invitée d’un fire side chat à l’occasion de la Bilingual Fair 2022, évènement en ligne organisé par French Morning et consacré à l’éducation bilingue aux États-Unis. Cette conférence a lieu le jeudi 6 octobre à 4 pm (ET). Inscrivez-vous dès maintenant ici (gratuit).

La chercheuse présentera son dernier ouvrage, « Bilingual Children, Families, Education and Development », publié aux éditions TBR Books, un passionnant voyage dans l’état de la science du multilinguisme. Nous discuterons de ce que l’on sait aujourd’hui des conséquences du bilinguisme ou multilinguisme sur le cerveau mais aussi du multilinguisme dans la famille. Y-a-t-il un modèle préférable à un autre, notamment pour les parents de différentes nationalités et langues maternelles ? Y-a-t-il des recettes pour assurer la transmission de sa langue à ses enfants quand ils vivent et étudient dans une autre langue ? Les enfants bilingues sont-ils plus intelligents ? Réussissent-ils mieux dans la vie ? Ont-ils plus de mal à apprendre à lire ?

Ellen Bialystok répondra à ces questions et à celles que vous voudrez lui poser. Vous pouvez le faire d’ores et déjà par email à: [email protected] et pourrez également le faire en direct par chat. La conférence aura lieu en anglais.

La Bilingual Fair 2022 a lieu du 3 au 7 octobre. Inscrivez-vous pour assister à une des 12 conférences en ligne et pour découvrir l’offre d’éducation bilingue à travers les États-Unis. En savoir plus et inscriptions ici.

Les 5 mauvaises raisons de ne pas acheter à New York

[Article partenaire] La bourse joue aux montagnes russes, les taux d’intérêts s’envolent, l’inflation est au sommet… De quoi hésiter au moment de prendre ce qui est pour la plupart d’entre nous la plus importante décision financière de notre vie. Et pourtant, est-il bien raisonnable d’attendre ? 

Si vous visez New York, la réponse est probablement non. « Le meilleur moment pour acheter, c’est toujours aujourd’hui », résume Renaud de Tilly, fondateur de DE TILLY REAL ESTATE, et spécialiste de l’immobilier new-yorkais pour les expatriés européens.  Pour essayer d’y voir plus clair, voici cinq raisons de ne pas acheter qu’on vous opposera ces jours-ci, et pourquoi il est sans doute plus sage de ne pas en tenir compte…

1/ Les prix vont continuer de baisser

Il est vrai que les prix ont commencé à baisser en 2022. « On est clairement passé d’un ‘seller’s market’ à un ‘buyer’s market’ » constate Renaud de Tilly. La raison principale : après deux ans de pandémie qui ont largement « gelé » les prix, les vendeurs ont remis leurs biens à la vente après une pause « pandémie ». Ainsi, au niveau national, le nombre de logements en vente a augmenté de 26% sur les six premiers mois de 2022 par rapport à l’année précédente. 

Mais cela ne signifie nullement qu’on va vers une chute brutale des prix, en tout cas à New York. « Si on prend un peu de recul, on constate qu’au-delà des micro-variations de quelques mois, parfois un an, sur le long terme le marché de l’immobilier à New York monte régulièrement. Et fortement! ».

2/ Les taux d’intérêt ont beaucoup augmenté

Il est exact que les taux historiquement bas de ces dernières années sont désormais un souvenir. Mais il faut se méfier de l’effet d’optique : passer de 3% à 6% de taux peut sembler prohibitif, « mais il faut se souvenir qu’on est finalement revenu à des niveaux qu’on a déjà connu ; les taux sont en ce moment ceux qu’on connaissait il y a une vingtaine d’années », rappelle Renaud de Tilly. Il est également important de garder à l’esprit que, si les taux redescendent un jour, vous aurez toujours la possibilité de refinancer votre prêt immobilier à la baisse.

Surtout, quel que soit le choc à la vue du prêt immobilier, le taux du mortgage n’est pas et n’a jamais été le facteur le plus important au moment d’acheter. « Le plus important, financièrement, lorsque vous achetez une maison, est que vous commencez à construire votre patrimoine », rappelle l’économiste Brian Rugg, de Loandepot. « À attendre trop longtemps le bon taux, vous finissez par payer le prêt immobilier de quelqu’un d’autre : le propriétaire qui vous loue sa maison en attendant… ». 

La meilleure façon de penser à cela, résume une autre économiste, Danielle Hale, de Realtor.com, c’est de considérer qu’en empruntant pour devenir propriétaire « vous vous payez un loyer à vous-même ». Car « en prenant un prêt immobilier avec un taux fixe -au moins pour un certain temps- vous vous prémunissez contre l’inflation à venir ». 

3/ Acheter coûte maintenant plus cher que louer

Régulièrement, la presse publie des rapports montrant qu’acheter coûte plus cher que louer. Méfiez vous de ces rapports ! D’abord, il s’agit de comparaisons de dépenses mensuelles (ou annuelles). Elles sont pertinentes s’il s’agit de savoir si vous avez les moyens d’acheter (en restant en dessous du fameux 40% des revenus). Mais ces comparaisons ne prennent pas en compte les futures plus-values ni surtout le simple fait qu’en remboursant un prêt immobilier vous vous constituez une « épargne forcée ».

4/ Je sais que je ne passerai pas ma vie à New York, sans doute pas plus de cinq ans

C’est sans doute l’argument le plus sérieux en faveur de la location et contre l’achat. En dessous d’une certaine période, acheter n’a pas beaucoup de sens, notamment en raison des « closing costs » qu’il sera impossible de récupérer au moment de la revente. « Mais même si on ne prévoit de rester que trois ans, cela peut avoir du sens d’acheter, estime Renaud de Tilly. C’est en tout cas ce que montre l’étude de l’évolution des prix sur le long terme à New York : il faut avoir beaucoup de malchance, ou avoir été mal/pas conseillé, pour ne pas pouvoir faire à New York en trois ans une plus-value suffisante pour couvrir les coûts d’achat et de revente ». 

5/ En ces temps d’incertitude il est plus sage de louer

Rien n’est moins sûr : ces incertitudes font justement exploser le marché de la location, avec des loyers historiquement hauts. « Et le fonctionnement des locations à New York, où les baux sont en général d’un an, ne protège pas du tout les locataires contre une brutale augmentation des loyers » rappelle Renaud de Tilly. En choisissant la location par sécurité, vous risquez de devoir affronter une très forte hausse de loyer dans un an, alors qu’un prêt immobilier à taux fixe ou fixe puis variable (le plus fréquent aux États-Unis) vous protègera pendant au moins quelques années… 

Au bout du compte, le vrai risque, conclue Renaud de Tilly, « c’est d’attendre trop longtemps que les conditions soient idéales ».  Depuis que j’ai commencé ce métier, je n’ai jamais rencontré des gens qui, ayant décidé de ne pas acheter ne l’ont pas regretté quelques années plus tard. Le meilleur moment pour acheter, c’est toujours aujourd’hui !

Investissez à New York avec DE TILLY REAL ESTATE

Renaud de Tilly, fondateur de DE TILLY REAL ESTATE

Agence N°1 des francophones à New York, DE TILLY REAL ESTATE propose son expérience au service de ses clients francophones, américains et internationaux. Les experts connaissent parfaitement chaque quartier, car ils y habitent. Toute l’équipe de DE TILLY REAL ESTATE maîtrise la culture et les marchés français et internationaux. Ils peuvent ainsi facilement expliquer les nuances avec le marché new-yorkais. Tous les agents de l’équipe française sont bilingues français-anglais.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet de l’agence. 

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